[fanfic] L'empereur saiyen

[Bushido]

Excellent! Seul défaut que je trouve c'est Frieza en derniere case.

[Majin-vegeto89]

Un vent glacé se lève sur le topic, balayant la poussière et la mort environnante. tout n'est que ruines, décombres et abandon au milieu desquels avance une créature de cauchemar. errante, solitaire, blessée. Vous la croyiez morte... Vous pensiez que c'était fini... Mais en ce jour, la vérité sera dévoilée...

Je suis de retour!!!!



quelle classe cette présentation! bref, me revoila! j'ai été absent un bon bout de temps, j'ai laissé tomber ma fic, j'ai tout laissé a l'abandon, mais je vous le dis, c'est terminé! mes soucis personnels (qui ont été nombreux pendant quelques temps) ont commencé a s'arranger, c'est pour le mieux. donc, les affaires reprennent, et cette fic aussi! deux choses importantes a dire pour tout ceux qui attendaient le nouveau chapitre (vous êtes plus que deux? ah... Bon, écoutez bien, tout les deux alors...):

- le prochain chapitre arrivera ce week end, entre 00h01 samedi et 23h59 dimanche. et je vais faire en sorte que mon rythme reprennent a fond la caisse non d'une truite arc en ciel!!!

- Bientot, je publierai un résumé intégral de ma fiction, chapitre par chapitre, vous rappelant toute l'histoire depuis son début, parce que je sais bien que là, c'est vraiment exagéré de vous demandé de retenir tout ce bordel pendant des mois d'attentes avec toute une vie a gérer derrière. en attendant, je conseille a ceux qui en ont le courage de relire les 4 ou 5 derniers chapitres pour vous remettre dans le bain, voir l'arc tout entier tiens!

en attendant le prochain chapitre, qui arrivera, avec beaucoup d'autres, je n'ai qu'une chose a dire:

Brace Yourself, Majin is Coming!

[Pensyves]

Bon retour parmi nous (je te lis qui es l'autre? :p)

Je vais suivre ton conseil et relire quelques chapitres en arrièere, et vivement le résumé. Si tu reviens pour celle ci, tu reviens pour les autres fictions également?

Vivement ce week end!

[Satan sama]

C'est moi le deuxième !!
Bon retour parmi nous et mets toi vite au travail, on attends la suite depuis déjà trop longtemps.^^

[Bushido]

*lève le bras*

On est trois alors! C'est super pour deux choses, que sa s'arrange pour toi, et que la fic reviens! Tant mieux pour toi et pour nous, grand Nekomajin!

[xela26]

- le prochain chapitre arrivera ce week end, entre 00h01 samedi et 23h59 dimanche. et je vais faire en sorte que mon rythme reprennent a fond la caisse non d'une truite arc en ciel!!!

C'est sur cette fois ci?? Bon, même si le chapitre vient plus tard, ça ne fera que quelques journées de plus à attendre....Je dis ça parce que je me rappel de "semaines" d'attentes plus longues que d'autres

[any75]

moi aussi je suis la et en plus j'ai fini de relire toute la fic il n'y a pas longtemps alors le timing est parfait.bon retour parmi nous majin-vegetto

[Azerpro]

Je serai la !
Sa fais plaisir de voir que tu as toujours l'intention de continuer cette super fic. Compte-tu reprendre les autres en parallèle ?
Je te souhaite de l’inspiration et de très nombreux lecteurs.

Bon retour parmi-nous Majin !

[desa]

Content de te revoir Majin. Et j'attend le nouveau chapitre avec impatience.

[niicfromlozane]

J suis à moitié HS et j'ai 6 mois comme deux pages de retard mais:

Hercule n'a jamais tenté de ramener personne des enfers, il s'agit d'Orphée qui tenta de récupérer sa belle Eurydice.

Hercule a ramené Thésée, immobilisé sur un trône pour une raison qui m'échappe, lors de son trip en Enfer.

Mais il n a effectivement rien à voir avec Eurydice, si ce n'est qu'il partagera avec Orphée le titre d'argonaute.


C'àtait le point culture

[Oxjin]

Bonjour,

Alors là, j'ai du m'inscrire pour poster, afin de te dire qu'il y a certainement plus de gens que ne le pense qui attendent la suite de ta fic' ! Et j'en fait partis ^^
J'aurais pu m'inscrire bien plus tôt, ( et oui je suis ta fic depuis déjà une année ) mieux vaut tard que jamais comme on dit, bon courage pour suivre le rythme que tu veut t'imposer !
N'oublie jamais qu'il y a du monde derrière toi, ton histoire est géniale !
Très heureux de ton retour.
Un lecteur passionné.
Votre serviteur, Oxjin.

[Lamantin_Furtif]

Non, mais il est ironique, là. Je pense bien que notre cher Majin-vegetto sait que cette fic est la plus suivie du forum avec cold family's chronicle.

Je suis bien content de voire la suite arriver, comme tout le monde, je pense. Mais je me demande juste comment tu comptes gérer ta deuxième fic (celle sur Boo). J'adore les deux, et je me doute qu'assurer une publication régulière sur les deux serait une gageure.

[Majin-vegeto89]

et voila, comme promis! merci a tous pour votre soutien, en espérant que vous apprécierez, et que je suis pas trop rouillé^^' allez, bonne lecture a tous!

Chapitre 63 : Sparta doit tomber

C’était vraiment quelque chose à voir. Dans ce petit coin d’espace, au-dessus d’une planète rouge sang, des milliers de pointes de métal brillantes orbitaient paresseusement, créant un véritable filet autour de la sphère. Une tentative de plus de faire tomber Sparta, mais encore une fois, une tentative vaine. C’était impossible. Depuis le pont du Supernova, l’un des vaisseaux les plus puissants et les plus grands de l’empire de Raditz, l’amiral en chef Tione avait vu plusieurs années passer sans aucun changement dans l’équilibre des forces. Des centaines de milliers de soldats impériaux étaient morts sur cette planète, et les pertes ennemies se comptaient en centaines… Oh, allez, peut être un millier de natifs étaient morts en deux ans de guerre… c’était désespérant. Une fois de plus, Tione préparait son rapport de la bataille du jour. Trois mille cinq cents hommes, dotés des armures mark II dernier cris, réduits en purée sanguinolente par la brutale perfection de la machine de guerre Spartan.

Mais nulle goute de sueur ne venait plus orner le crâne chauve du commandant en chef de l’armée impériale, car il savait exactement comment son futur entretien avec l’empereur allait se passer. Il irait dans la salle des transmissions, seul, puis activerait la ligne cryptée spéciale qu’il était le seul à connaitre en dehors de son seigneur. Alors, le fantôme (et cette expression n’était pas usurpée quand on voyait l’empereur en face à face) de son maitre apparaitrait devant lui. Il lui demanderait d’un air totalement désintéressé l’objet de sa venue, et Tione lui parlerait de la sanglante déculotté que lui et ses hommes avaient subis. Alors, L’empereur Raditz lancerait un reniflement dédaigneux, lui dirait que ce ne sont que des pertes sans intérêts, lui rappellerait que son rôle était surtout d’occuper le puissant peuple de Sparta pendant qu’il préparait son grand projet, puis déclarerait qu’il lui allouait encore quelques vaisseaux et quelques milliers d’hommes supplémentaires. Et tout recommencerait ad nauseum.

C’était la routine de l’amiral, sacrifier jours après jours ses hommes dans l’unique but d’empêcher les plus grands guerriers de l’univers de sortir de leur fief pour faire reculer l’empire. Raditz se fichait totalement du gaspillage de troupe, du faible intérêt que représentait ce coin d’univers, ou de quoi que ce soit d’autre. Son projet, c’était tout ce qui comptait. Toujours. Bien… Il était temps… Lentement, l’amiral pivota pour quitter la passerelle d’observation et remonta à petits pas résignés le long du poste de commandement. Il était presque à la porte quand l’officier de communication le rejoignit en courant :
- Monsieur, une navette alliée s’approche de la planète. Elle demande un accès prioritaire au hangar du Supernova, une affaire de toute urgence selon le pilote. Code Ambria.
Tione tourna un regard lassé vers son subordonné et le considéra un moment en silence. Le code Ambria démontrait l’appartenance des passagers de la navette aux hautes sphères de l’armée impériale. Peu importait pourtant à l’amiral, vu qu’il était lui-même quasiment au sommet de la hiérarchie. Aussi hocha-t-il la tête avant de dire :
- Autorisez l’atterrissage et envoyez-les au centre de communication quand ils seront là. Nos invités attendront que j’aie fini mon débriefing avec le Seigneur Raditz.

- Cette série d’échecs ne peut plus durer, Amiral Tione. Lâcha la voix désincarnée du leader suprême de l’univers à son sous-fifre, très surpris.
- Euh… Oui, Seigneur Raditz, je suis… navré…
L’hologramme toisa un moment l’amiral de son regard incroyablement cerné. S’il s’était agi d’un autre, Tione aurait juré l’empereur sur le point de s’effondrer sous le coup d’une terrible maladie. Pourtant, le scintillement de l’hologramme ne diminuait en rien la flamme dans le regard du souverain. Nul doute n’était permis, le seigneur était aussi dangereux qu’a son habitude. La voix du pouvoir retentit à nouveau dans la petite salle obscure, chargée des accents de la menace et du dédain :
- Et vous pouvez l’être, amiral. La petite insurrection Spartan m’a couté plus de troupes que tout le reste de la guerre réunie.
L’empereur jeta soudain un regard alarmé vers un point invisible situé sur sa gauche, puis se calma en un éclair et revint à son subalterne :
- Vous avez été averti du retour de Vegeta, je suppose. Il a anéanti une de mes flottes de colonisation et ses hommes ont détruits Solar Tercero. Nous y sommes enfin. Bientôt, cet imbécile voudra s’attaquer à moi. Je suis persuadé qu’il prévoit d’utiliser les Spartan comme force de frappe principale. Cela ne doit PAS arriver, Amiral.
Un frisson parcouru la colonne vertébrale du haut gradé, qui senti une sueur glacée se créer sur sa peau. Le Seigneur n’allait tout de même pas…
- Sparta doit tomber ce soir, Amiral Tione. L’intérêt que représente leur espèce pour moi n’est rien comparé à l’épine qu’ils pourraient planter dans mon pied sous le commandement du déchu.
Tione était au bord de l’évanouissement. Imperceptiblement, il réussit à saisir le rebord de la console de communication pour s’empêcher de tomber à genoux. Il devait faire un cauchemar, ce n’était pas possible…
- Seigneur… A… Avec tout le respect que je vous dois, je n’ai pas les forces suffisantes pour… pour une telle entreprise… Si vous m’allouez d’autres troupes, peut-être…
- Ce soir, Amiral. Sparta tombera ce soir.
Le Seigneur Raditz était devenu fou, ça ne pouvait être que cela… Comment aurait-il pu… à moins que…
- Mon Seigneur désire-t-il que nous… détruisions la planète ? demanda-t-il, de l’espoir plein la voix.
- Non, Amiral. Le sous-sol de Sparta est riche d’un minerai extrêmement rare. Je veux cette planète, mais éradiquez la présence Spartan.
- Je… Seigneur… Je ne crois pas… Jamais nous ne pourrons…
Tione était si affolé qu’il n’entendit pas la porte coulisser derrière lui. Raditz, en revanche, vit les nouveaux arrivants, et son visage se fendit un sourire sinistre :
- Je suis au fait de votre crasse incompétence, Amiral. Je vous ai envoyé un peu d’aide pour accomplir votre mission.
L’amiral se retourna et resta bouche bée.

Un lourd voile nuageux avait envahi le ciel nocturne de Sparta. Quelques heures s’étaient écoulés depuis la fin de la bataille contre les impériaux, et l’armée avait regagné Ménéalion, la capitale. Un éclair zébra les ténèbres, et un long roulement de tonnerre creva le silence pesant qui régnait depuis un bon moment déjà sur la salle du trône. Néolidas était là, assis dans son trône gigantesque, perdu dans de sombres pensées. La salle était presque déserte à l’exception d’un groupe de gardes féminines, entourant un duo contemplatif, leurs regards fixés sur l’extérieur.
- Il va bientôt pleuvoir… indiqua Eonn, observant la voute nuageuse.
- Ah ? répondit vaguement Vixen.
- Hé, sur Sparta, c’est important de savoir le temps qu’il fait. Une averse sous une telle gravité, c’est l’équivalent d’une pluie de pierres.
- Ouais, ouais…
- Toujours pas remise de la bataille ?
- Hein ? ah, si, si…
Et elle demeura ainsi, perdue dans ses pensées. La prédiction du chasseur de prime s’accomplit une poignée de seconde plus tard, quand une averse drue s’abattit sur la ville. La jeune femme tiqua finalement et demanda :
- Je croyais que Sparta était une planète aride ? comment se fait-il qu’il pleuve ?
- Ça arrive parfois… éluda Eonn.
- C’est à cause des cadavres. Tonna une voix de stentor dans le dos du groupe.
Vixen se retourna pour voir Néolidas la fixer d’un air amusé, un large sourire aux lèvres :
- Quand tant de corps répandent leur sang sur cette terre, que leur humidité s’évapore pour se condenser en altitude, voilà le résultat. La Pluie Sanguine de la Victoire.
La métis jeta un regard dégouté au roi, puis revint sur son ami qui secoua la tête :
- C’est une légende idiote.
- Une légende ? gronda le souverain. N’en a tu pas assez de railler nos coutumes, notre culture et notre existence, Paria ? Tu es une insulte, et chaque mot que tu prononces ne fait que confirmer ce fait.
Eonn préparait déjà sa réplique quand toute la salle se transit soudain. Néolidas se leva d’un bond, les yeux écarquillés fixés au plafond. Eonn et Vixen eurent la même réaction, ainsi que le commando de gardes. Un grondement de plus en plus fort retentit, et se fut Eonn qui réagit le premier :
- ATTENTION !!

On aurait pu croire à une petite météorite si la sphère rouge n’avait pas était parfaitement ronde, rapide comme l’éclair et affreusement bien dirigée. Elle creva les nuages, puis le plafond du palais royal sous le regard ahuri des sentinelles en faction sur le Mur. Une seconde plus tard, une explosion cataclysmique emportait tout le haut du bâtiment, projetant des blocs de roches de plusieurs tonnes en tous sens à plusieurs kilomètres à la ronde. Des cris retentirent en tous sens dans la cité alors que des Spartan jaillissaient des maisons, enfilant à la hâte mais avec une parfaite dextérité leurs armures de combats avant de prendre les airs pour former des trios. Plusieurs groupes s’étaient déjà formés et volaient en formation autour de la cité, attentif.

- Est-ce que ça va ?
Eonn et Vixen avait réchappé d’extrême justesse à l’explosion pour se retrouver projeté au loin. Finalement, ils avaient rejoint un toit en contrebas, haletant.
- Oui, ça va. Répondit la jeune femme en se relevant. On l’a échappé belle, c’était quoi ce truc ?
Le chasseur de prime regardait le ciel, la mâchoire crispée et le regard dur.
- Une attaque énergétique, mais extrêmement concentrée, avec un énorme potentiel de destruction. Je n’avais jamais vu ce genre de technique avant.
Vixen se plaça au côté de son ami, et dit :
- Tu la ressens ? Elle est vraiment effroyable…
- Oui. On aurait du mal à ne pas sentir une puissance aussi gigantesque. Mais ce n’est pas Orion… Ni Raditz. Cette aura n’a rien de commun avec ce que j’ai déjà pu sentir.
La pluie battante martelait les deux combattants avec force, mais il n’y faisait aucune attention. Ils savaient tout deux que quelque chose d’autrement plus terrible que l’armée impériale venait d’arriver.
- Ou est Néolidas ? demanda Vixen. Il n’est quand même pas…
- Je le sens. Il n’est pas mort, mais il est là-dessous. Répondit le chasseur de prime en pointant le tas de décombres qui était autrefois un palais.
- On va l’aider ?
- Laisse-le se sortir de là tout seul. Si je connais bien « mon roi », mieux vaut se tenir le plus éloigné possible de lui pour l’instant.
- Pourquoi ?

Une vibration parcourue les ruines du château. Lentement, sous le regard ébahi de l’extra-Spartan, ce qui avait sans doute était une des tours principales du château commença à… s’élever dans les airs. Pendant son ascension, elle commença à se disloquer dans un fracas épouvantable, mais par-dessus tout était audible un cri. Un cri abominable, rageur, gutturale, raisonnant dans toute la plaine avec une force démesurée. Et ce cri, c’était celui du roi de tous les Spartan, le guerrier le plus fort du plus fort de tous les peuples. Néolidas hurlait toute sa rage alors qu’il s’élevait dans les airs, une tour de plusieurs milliers de tonnes tenue à bout de bras au-dessus de lui. Comme s’il visait l’auteur de cette monstrueuse insulte, le souverain jeta ses bras en avant, et avec eux l’édifice qui décolla comme une fusée au-dessus de la ville pour aller s’écraser au loin dans la plaine. Le maitre des lieux était furieux, sa cape déchirée volant au rythme d’une fine aura rubis enveloppant sa peau marquée par l’explosion. Des œillères du casque sortaient deux lueurs jumelles, couleur de sang. Enfin, après cet exploit incroyable, le roi gonfla ses poumons, et fixant la voute d’encre au-dessus de lui, faisant fi du déchainement de la nature, il hurla d’une voix plus forte que le tonnerre lui-même:
- QUI A OSE FAIRE ÇA ???

La réponse apparut sous la forme d’une nouvelle boule d’énergie rouge qui, perçant les nuages, fila à une vitesse abominable sur un groupe de soldat Spartan, dans les airs à quelque distance de là. La réponse fut immédiate, un bouclier d’émeraude enveloppa la troupe. Mais qu’était une protection de cet acabit pour un tel projectile, si ce n’est une feuille de papier tentant d’arrêter un boulet de canon ? L’attaque traversa l’énergie verte comme une coquille d’œuf et explosa avec force, pulvérisant d’un seul coup toute l’escouade. Néolidas n’en toléra pas plus :
- ASSEZ !! QUEL GENRE DE LACHE AFFRONTE SES ENNEMIS SOUS COUVERT DES ELEMENTS ??? N’AS-TU DONC PAS D’HONNEUR ??? MONTRE-TOI !!!

C’est alors que le ciel sembla se crever, comme si les nuages eux-mêmes fuyaient le metteur en scène de ce triste spectacle. Elle était blanche comme neige, élancée et gracieuse, la plus pure expression de la grâce semblait s’exprimer dans ce corps fin à la tête arrondie. Une queue du même blanc se balançait lentement derrière elle dans un rythme hypnotique. L’œil était immédiatement attiré par les plaques rouges couronnant sa tête, son torse et ses jambes comme autant de joyaux précieux. Son visage aux traits harmonieux ne reflétait aucune émotion, mais ses yeux écarlates démontraient d’eux même l’absence de pitié et la terrible puissance que recelait cet être qui, en d’autre temps, avait fait trembler un univers entier aux côtés de son compagnon. Légère comme une plume, l’apparition descendit tel un ange vers le roi enragé qui la fixait, du meurtre dans le regard. La créature s’arrêta au niveau de son futur adversaire et le toisa de toute sa petite taille. En comparaison du colosse, elle était minuscule.
- Un Nihilien… je croyais que les saiyens vous avez tous exterminés.
- Pas tous… Non.
Le timbre était de glace, mais indubitablement féminin. Si le roi s’en rendit compte, il n’y accorda aucune importance et parla de sa voix de géant :
- Je ne pardonnerai jamais un tel affront contre ma cité, et contre moi. Tu ne repartiras pas vivant d’ici, créature.
- Vous êtes amusant, Néolidas. J’avais conseillé à mon époux de vous exterminer jusqu’au dernier. Il m’avait répondu que vous étiez un peuple amusant, avec cette fâcheuse tendance à vous considérer au-dessus de la plèbe. Je comprends ce qu’il voulait dire à présent…
Néolidas eut grand peine à garder son calme, mais il répondit :
- Freezer ? Tu es la femme de ce tyran ? J’ignorai qu’une race aussi répugnante put même se reproduire. Qu’importe, femme ou non, ta vie s’arrêtera ici.
Le visage de la Nihilienne n’avait pas changé d’un pouce, et gardait cette expression de calme glaciale, mais sa voix trahit le combat à venir.
- Mon maitre m’a demandé d’anéantir votre peuple. Je ne fais que mettre fin à un sursis depuis trop longtemps accordé.
Et elle tendit négligemment la main vers un quartier de la ville en contrebas.
- SPARTANS !!! DANS LES AIRS !!!

La cité était vide quand sa moitié nord explosa. En un instant, des milliers de combattants natifs bourdonnaient autour de la destructrice de monde qui observa ce manège un moment, comme si cela l’amusait. Puis son regard revint sur le roi, et un fin sourire se dessina sur ses lèvres noires :
- Très bien, coupons la tête en premier alors.
Néolidas devança l’attaque en fonçant droit sur la petite créature sur laquelle il abattit un poing démesurée qu’elle esquiva aisément. Le roi déchaina alors un déluge de poings contre la Nihilienne, sans jamais réussir à la toucher. Soudain, cette dernière agrippa le bras qui venait de la frôler et fit jaillir sa propre petite main blanche, tendu comme une lame, droit sur la gorge du roi qui ne put éviter l’attaque. L’impact le projeta en arrière ou il partit en tonneaux avant de se rétablir, sa main pressant son cou meurtri, ce qui arracha un regard surpris à la tueuse de glace :
- Vous êtes très résistant, Néolidas. Peu d’hommes auraient pu encaisser une telle attaque. Bravo.
- Que crois-tu ? je suis le Roi de Sparta, l’homme le plus fort de cette planète, il faudra plus qu’une caresse de ce genre pour m’abattre !
Sa morgue était quelque peu desservie par la difficulté avec laquelle il respirait, mais il restait tout de même impressionnant. C’est pourquoi, disparaissant soudain, Sybéria murmura à l’oreille du roi depuis son dos :
- Dans ce cas, cessons les caresses maintenant.
Un poing ravageur s’abattit dans le dos du souverain et l’éjecta comme un météore dans les cieux nocturnes de Sparta. Aussitôt, plusieurs trios se jetèrent dans la trajectoire pour ralentir, puis stopper leur roi et l’aider à reprendre ses esprits. Néolidas rouvrit les yeux pour voir les cadavres de ses sauveurs chuter à toute vitesse vers le sol, déchiquetés. Et la voix de glace reprit, si proche une fois encore :
- Si tu veux laisser à tes hommes une chance de vivre encore un peu, dis leur de ne pas t’approcher.
- rrrRAAAARRHH !!! hurla le roi en se retournant pour asséner un monumental direct droit dans la tête de la Nihilienne, l’envoyant plusieurs mètres en arrière.
Une fois rétablie, elle passa sa main sur sa lèvre, ou perlait une goutte de sang violet.
- Arriver à me blesser… Vous pouvez être fier de vous, Néolidas. Ce n’est pas un mince exploit.
Le bruit suivant qu’entendit le souverain fut celui de son bras se brisant net sous la torsion de la déesse de la destruction, apparut par enchantement juste à côté de lui. Il hurla, transit par la soudaine douleur, mais il entendit parfaitement la déclaration à mi-voix :
- Je pense que nous nous sommes assez divertis. Vous pouvez mourir fier de vous. Adieu.
L’explosion qui suivit ne fut pas, comme il s’y attendait, ses organes se répandant dans la nuit, mais plutôt son adversaire, traversant le ciel à présent étoilé à toute vitesse. Détournant le regard, il les vit. Eonn et Vixen, leurs deux bras tendus vers lui, encore fumant du tir prodigieux qu’ils venaient d’accomplir. En une poignée de seconde, ils l’avaient rejoint, et ce fit le Paria qui s’adressa à son ancien souverain :
- Tu tiens le coup ?
- De quoi tu te mêles, Paria ? c’est mon combat, dégages ! Je lutte pour mon peuple, tu n’as rien à faire ici.
- Tu ne changeras décidément jamais… laissa tomber Eonn, atterré.
Puis il revint aux problèmes immédiats, incarnés par la Nihilienne qui venait de se matérialiser à quelques mètres d’eux.
- Oh… Voilà les renforts on dirait. Soit. Ça ne me pose pas de problèmes. Je dois anéantir toute vie sur la planète de toute manière.
Les trois combattants se crispèrent encore plus, près a tout. Eonn glissa à Vixen :
- Ça va mal, elle est beaucoup plus puissante que nous tous réunis.
- Je sais…
- Ce serait un très bon moment pour l’arrivée triomphale de la super saiyenne, tu ne penses pas ?
- S… Si…
- Alors, qu’est que tu attends ?
- Je… ça fait dix minutes que j’essaie…
L’aura de Vixen apparut soudain alors que ses cheveux se dressaient sur sa tête. Sa puissance augmenta en flèche alors qu’elle éclairait la nuit de sa nouvelle énergie. Mais le chasseur de prime ne put s’empêcher de remarquer que ses cheveux étaient toujours du même noir de jais. Elle asséna :
- Mais je n’y arrive pas, je ne comprends pas…
L’aura se volatilisa, ainsi que l’espoir d’Eonn. C’est alors que la situation, qui ne semblait pouvoir encore empirer, devint véritablement catastrophique :
- Ais-je bien entendue ? Tu es une saiyenne, comme celui qui a assassiné mon époux ? une super-saiyenne ?
Eonn et Vixen virent avec horreur un sourire franc et terriblement menaçant se dessiner sur le visage blanc :
- Comme c’est intéressant.

[RMR]

C'est dommage d'avoir envoyé le chapitre sans aucun rappel et de prévoir plus tard le résumé intégral. Je vais attendre celui-ci avant de lire le chapitre.

[Bushido]

Hum, j'attend la suite! Sparta; en avant!