[fanfic] L'empereur saiyen

[Majin-vegeto89]

merci à tous. j'avoue que ça fait un peu star wars, mais c'est le problème de db: comment rendre intéressante une bataille de ce genre quand un super saiyen capable d'anéantir la région ou même la planète est sur les lieux? vegeta n'a aucune raison de ne pas participer, alors je trouve des excuses... la techno de la forteresse par exemple. j'espère que la suite vous plaira^^

[Majin-vegeto89]

Chapitre 7: Le commando impérial

La vie est étrange… On peut passer une vie entière sans que quoi que se soit de notable n’arrive… Ou avoir une vie pleine de péripéties toutes plus incroyables les unes que les autres… Ou un mélange des deux… Vous par exemple. Vous vous réveillez tôt ce matin selon votre habitude, jetant un coup d’œil blasé au mobilier spartiate de votre chambre de métal. Depuis combien d’années avez-vous ce genre d’appartement? Vous ne vous en souvenez plus. Passant rapidement une blouse blanche sur votre carapace de chitine, vous sortez, saluant d’un léger signe de tête votre garde du corps/protecteur/geôlier qui vous emboîte le pas sans un mot. Un des nombreux « avantages » de votre fonction. N’ayant pas pour habitude de déjeuner le matin, vous passez rapidement devant le mess de votre section pour vous dirigez vers votre laboratoire. Cela vous prends plusieurs minutes, comme chaque jour. Cette forteresse est tellement immense. Lorsque vous arrivez enfin, votre humeur maussade s’améliore quand même lorsque vous posez les yeux sur les installations. La crème de la technologie assurément, ainsi qu’une équipe de chercheur parmi les meilleurs des meilleurs. Et le plus agréable, c’est que c’est vous, oui, vous le chef, le patron, le capitaine. Dans ce laboratoire, il n’y a plus de seigneur Cold qui tienne, le dieu, c’est vous! Il faut quand même admettre que vous le méritez. Vous avez travaillé si dur toute votre vie (135 années standards tout de même) pour en arriver a être finalement sélectionné pour venir ici, sur cette planète, dans le bastion du seigneur lui-même. Bon, toute médaille à son revers, et la planète elle-même est le plus gros revers que vous ayez jamais vu… De la rocaille, des pluies acides, et cette gravité épouvantable… Un coup de chance, la concentration de scientifiques dans les locaux de la forteresse à convaincu Cold d’installer des inhibiteur gravitationnelle dans toute la structure, qui divise par au moins quinze la gravité ambiante, créant un environnement proche de celui auquel vous êtes habitués depuis votre naissance. Vos fines pattes peu puissantes remercient d’ailleurs chaque matin votre employeur pour ça. Employeur, pas Seigneur. Une des qualités dont vous êtes le plus fier, c’est d’être un pragmatique. Cold est votre employeur, il vous paie d’ailleurs un salaire mirobolant, qui vous permettra quand vous prendrez votre retraite d’acheter un véritable château n’importe ou dans l’univers, mais il n’est pas votre « dieu », comme pour beaucoup de faible d’esprit… Et vous savez ce qu’il en est vraiment. Un dieu n’est pas terrifié et cloitré dans son château, derrière son armée. Vous avez entendu parler de ce nouvel empereur, venu contester la suprématie de la famille Cold. La seule chose que vous espérez, c’est que quand la tempête touchera votre repaire, celui-ci résistera à la vague… Ou que vous survivrez suffisamment longtemps pour convaincre le camp adverse de votre utilité… Mais trêve de vaine réflexion, place au travail. Vous en êtes là quand vous remarquez soudain la lumière bleue par la baie vitrée du laboratoire. Quand vous tournez la tête vers elle, vos yeux manque de fondre devant la lumière aveuglante de l’impact de la chose avec le bouclier et vous vous retrouvez à terre, vous cognant bien trop fort votre inestimable cerveau contre le sol métallique.

Des cris, des alarmes… Votre vision est trouble, et l’éclairage de secours est trop faible pour vous donner une meilleure vue. Lentement, vous tournez la tête vers l’entrée, ou une douzaine de garde sont retranché, en embuscade. Votre propre garde du corps attends, l’arme braqué comme ses pairs vers la porte. Vos collègues quand à eux, ont l’air de vouloir se fondre dans le mur droit de la pièce. Vous entendez les conversations des gardes:
- Ils ont fait une percée. Les synthétiques vont être déployés bientôt.
- On a une idée de leur nombre?
Une voix résonne depuis un scaouter:
- Quelques centaines, moins d’un millier certainement.
- Ils sont fous de nous attaquer avec si peu d’homme…
Puis la nouvelle tombe:
- Certains hommes auraient aperçu les saiyens sur le champ de bataille.
Le début de courage des soldats semblent fondre comme neige au soleil.
- Mon dieu…
- Et l’empereur?
- Aucune confirmation pour le moment, mais on a aperçut au moins deux de ses généraux… Qu’est-ce que… Attention, à sécurité des laboratoires, un groupe ennemi se dirige vers vous!
Vous n’avez pas le temps d’en entendre plus quand la baie vitrée explose soudainement. Privé de sa pressurisation, la gravité revient soudain à son état naturel, et vous vous retrouvez cloué au sol, incapable du moindre mouvement. Dans cette position pitoyable, vous voyez vos gardes se retourner pour faire face à la nouvelle menace. Deux rayons d’énergies jumeaux jaillissent de la fumée pour traverser deux hommes comme du beurre. Un étrange champ de force apparait ensuite autour de trois autres guerriers telle une bulle de savon posée sur une table. Puis la bulle se compressent d’un coup. Le temps semblent ralentir alors que vous voyez ces trois solides gaillards écrasés l’un contre l’autre, puis compacté dans un concert de craquements et de bruit spongieux qui vous soulèvent la valve cardiaque. Vous n’avez pas déjeuné, quelle chance fantastique! Le champ de force relâche enfin le magma de chair qu’elle contient dans un bruit flasque. Déjà au bord de l’évanouissement, vous avez ensuite l’occasion de voir les têtes des deux guerriers fermant l’unité tomber sans un bruit, suivit bientôt par le corps d’un autre, dont le cou profondément entaillé asperge d’hémoglobine le dos des quatre rescapés, tellement terrifiés qu’ils ne songent pas à se retourner. Vous comprenez la raison de leur terreur quand vous voyez une gigantesque créature blanche sortirent de la fumée a pleine vitesse, poussant un hurlement bestial. La suite n’est pas descriptible avec des mots, tant le massacre est répugnant. Puis le calme… la poussière achève de tomber, et vous n’entendez plus que le bruit des explosions lointaines et des cris guerriers étouffés. Le géant blanc, taché de sang bleu et noir, reste figé comme une statue au milieu des corps massacrés. Il semble regarder le vide devant la porte. Puis sa voix exceptionnellement grave s’élève avec calme:
- Styx, arrêtes de jouer, on a du travail.
Un rire très doux accueille la réflexion, précédant l’apparition du néant d’une créature étonnante. Vous n’êtes pas vraiment amateur des autres espèces, mais la femme qui se tient devant le géant attire vraiment votre regard. Très loin de faire la taille du géant, mais grande tout de même, vêtu d’une sorte de combinaison noire moulante, décorée d’étoffes flottante sur les bras, les jambes et la taille, semblant virevolter gracieusement autour de la magnifique apparition comme s’ils avaient une vie propre. Vous remarquez aussi une sorte de lame biologique, imbibée de sang, se rétractant doucement pour disparaitre à la base du poignet de la jeune femme. Vous êtes alors révulsé de la voir porter le sang de la lame, recueilli dans sa main, à sa bouche, sertie de deux canines proéminentes, avant de le boire avec un plaisir évident voir indécent. Et, vous devez bien l’admettre, quelque peu excitant, même pour un vieux scientifique comme vous… Une voie envoutante répond alors au chef de la créature:
- Je ne joue pas Yron… Il faut bien que je me nourrisse. Ajoute-elle avec un sourire désarmant… mais totalement futile face au géant:
- Tu mangera plus tard, la cité regorge de soldats, tu aura ta part, pour l’instant nous devons nous occupez des scientifiques.
Vous êtes une créature à sang chaud au fait, et il semble à ce moment que votre corps aurait bien besoin qu’on le lui rappelle tant la glace dans vos veines vous refroidit. Vos yeux revoit alors la bataille qui a précédé d’un autre œil, et cette fois, c’est vous qui êtes massacré, décapité, égorgé, écrasé et transpercé. Et vous n’arrivez pas à décider quelle mort vous préférez… Mais la bête immaculée se retourne soudain vers la baie fracassé avant de hurler:
- Strya, Bane, Rey!! Vous attendez quoi? Grouillez vous!!
Et trois nouveaux venus s’invite à ce que vous voyez déjà comme un massacre générale. Un tout petit Shild rouge se pose rapidement à coté de son chef, suivi de deux créature argenté massive… Des synthétiques de combat! Mais d’un modèle dont vous n’avez jamais entendu parlé. Enfin, le monstre blanc se tourne vers vous et vos collègues, toujours scotchés au sol. Un sourire amusé apparait alors sur son visage quand il vous lance:
- Problème de gravité, p’tit gars? Pas facile avec des aiguilles à tricoté en guise de jambe hein? Aucun rire ne réponds à la boutade, et le colosse avance vers vous. Puis il s’agenouille. Vous fermez les yeux, attendant de sentir le poing géant vous fracasser le crane. Mais tout ce que vous entendez est la voix grave qui vous dit doucement:
- Ton patron va bientôt faire faillite, un boulot, ça t’intéresse, toi et tes collègues?
Oui… la vie est très étrange…

[RMR]

Sympathique style de narration ! Ça offre une approche moins attendue du début de la mêlée, c'est chouette !

[Axaca]

Un fan-art? C'est une bonne idée alors je t'encourage.

[Majin-vegeto89]

super! ben merci beaucoup c'est très gentil de ta part^^

[Askelaad]

Cette fic est géniale ! Bon, peut-être deux-trois fautes d'orthographes qui trainent, mais c'est pas grave. J'adore ce Vegeta au sommet de sa gloire et,curieusement, plus humble que l'original. Et le coté "Star Wars" est super pour apporter de la profondeur à DB. En gros, continuez comme ca, c'est parfait.

[Majin-vegeto89]

Si cela vous intéresse j'ai mis le Line du Fan art sur l'Empereur saiyajin!
Il n'est pas fini mais suffisamment avancé je pense!
Galerie: Supafan
Auteur: Crakower
A+!

très sympa, j'aime beaucoup ce végéta, ravi que ma fic t'ai inspiré à ce point^^.

un chapitre plutôt très court qui me permet de répartir chacun dans son rôle. j'espère que vous allez apprécier, je posterai rapidement la suite pour compenser:

Chapitre 8: la plaine

On aurait cru à un ouragan… Sur cette plaine envahi de soldats, difficile de distinguer quoi que ce soit, mais Vegeta ne pouvait échapper aux regards. Il y a peu de temps encore, il aurait laissé ses hommes se débrouiller avec la piétaille pendant qu’il partait à la recherche du gros morceau, pour prouver une fois encore qu’il était le meilleur. Mais cette partie de lui était semble-t-il bien morte et, plutôt qu’un empereur insensible, c’était maintenant un chef de guerre déterminé qui fonçait à l’unisson de ses hommes, fauchant des vagues de soldats à la chaîne. La situation avait semblé déraper à l’arrivée des synthétiques. La forteresse s’était soudain mise à vomir des torrents de créatures argentées, virevoltant en tout sens, avec une précision redoutable, toute mécanique. La situation aurait été vite réglé, sans les saiyens. Mais le spectacle qu’ils offraient était autant une véritable merveille qu’une boucherie. Unis sur le champ de bataille, ils étaient les quatre doigts d‘une même main. Le super saiyen était bien sur devant, boxant avec une puissance inimaginable les ennemis à sa portée, décochant de temps en temps un tir précis ou une vague large, détruisant des unités entières à lui seul. Autour de lui, les trois autres saiyens laissaient libre court à leur instinct le plus naturel, le combat. Rien de tout ça n’avait l’air organisé, ni même le fruit d’un quelconque travail d’équipe, mais un observateur habitué l’aurait vu clairement. Il aurait vu que souvent, un tir précis de Vegeta frôlait de quelques centimètres l’un de ses généraux, réduisant en cendre un ennemi vicieux sur le point d’attaquer dans le dos. Il aurait vu les deux frères se battre toujours proche l’un de l’autre, l’un repoussant certains soldats directement dans les bras de l’autre, ou il connaissait généralement une fin peu enviable, mais rapide. Il aurait aussi vu que le colossal Nappa enfonçait parfois tel un missile le flanc d’une escouade en train de s’organiser, les laissant au bons soins de ses camarades tandis que lui-même s’amusait comme un fou. Et ensemble, ces quatre doigts formaient un poing imparable, ouvrant un véritable canyon aux soldats de l’armée impériales qui ainsi s’engouffrait dans les défenses adverses, semant une pagaille monstrueuse. L’affrontement sur la plaine fut ainsi sanglant et nettement en faveur du dernier empereur d’un peuple presque éteint. Aussi soudainement qu’un battement de cœur, tout les soldats de Cold se replièrent dans la forteresse, laissant un champ de bataille plein d’allégresse et trois généraux perplexes aux cotés d’un empereur au visage grave. Celui-ci pris la parole, assez fort pour couvrir le bruit de son aura, de la pluie et des vivats de ses hommes:
- Ils ont changé de tactiques… Ils ont compris que nous affronter à découvert, c’est du suicide.
- On dirait, lança Raditz. J’ai l’impression que cette boucherie va devenir une guérilla longue et épuisante.
- Nappa, rassemble les hommes, on a pas le temps de fêter la victoire, nous devons investir la place aussi vite que possible et les empêcher de s’organiser, hors de question qu’on perde l’élite de nos troupes pour deux minutes de retard.
Aussitôt, le colosse s’éloigna en commençant à hurler les ordres de leurs chefs, utilisant de nombreux termes très colorés qui eurent l’avantage de rentrer tout le monde dans le rang assez vite. Dans l’armée, le général Nappa était aussi célèbre pour les festins monumentaux qu’il engloutissait pour fêter la victoire ou pleurer la défaite que pour son intransigeance à l’égard des traînards. Pendant se temps, le conseil de guerre continuait:
- On a combien d’équipes dans la ville? Demanda l’empereur.
- Le CI est entré dans les labos, ils s’occupent de nettoyer la sécurité à cet endroit et de rassembler les scientifiques. Ils sont aussi chargés de protéger le matériel d’une éventuelle tentative de nettoyage.
- Styx est là-bas?
Aussi étrange que cela paraisse, c’était Kakarotto qui venait de prendre la parole, sur un ton légèrement moins professionnel qu’il n’aurait du. Un sourire moqueur fendit le visage de son frère en deux:
- On est inquiet pour sa petite créature, frangin?
Une légère rougeur apparut sur le visage aux cheveux ébouriffés, juste avant qu’il ne se reprenne en grognant:
- Ferme ta gueule, abruti. Je me disais juste que ses talents d’assassins pourraient être utiles pour priver l’adversaire de ses officiers, c’est tout. Et comme elle est déjà dans le bâtiment…
Vegeta observa un instant le grand saiyen ébouriffé, s’arrêtant un peu plus longtemps sur les deux trace de dents au niveau de son cou, et il soupira. Il n’approuvait pas particulièrement ce genre de « relations » au sein de son armée, plus particulièrement entre un général et un de ses meilleurs éléments, mais il devait aussi admettre qu’il se fichait éperdument de comment chacun libérait son stress du moment qu’ils étaient à leurs postes le moment venu, aussi efficace qu‘à l‘ordinaire. Or, voila que l’espèce de grand imbécile commençait à montrer des traces d’inquiétude pour sa sorcière en plein milieu d’une bataille importante. Il s’était rattrapé de justesse, mais il allait falloir le surveiller de près… Néanmoins, Vegeta devait admettre une chose…
- C’est une excellente idée Kakarotto, Raditz, contacte Yron, et dis lui que Styx peut aller s’amuser avec les officiers de la base. Interdiction formelle d’engager le combat avec Taris ou Cold, pour le reste carte blanche. Tout ce qu’elle pourra faire pour saboter discrètement les défenses sera aussi autorisé.
- Très bien.
- Le reste du CI continue sa mission première. Une fois toutes les installations scientifiques sécurisées, envoie leur des troupes pour les relever et évacuer les VIP, et qu’ils me rejoignent. Toi et Kakarotto, prenez chacun un commando avec vous. Raditz, tu attaques les baraquements, Kakarotto, tu repères les entrepôts des synthétiques et tu fais ce que tu as à faire. Nappa commandera le reste des troupes dans une attaque de masse, mot d’ordre: annihilation des forces adverses.
- Bien compris. Et toi?
Le jeune empereur leva les yeux vers le dernier niveau de la citadelle avant de répondre:
- Je pars à la chasse au roi.

[RMR]

Excellent ! L'immersion est totale !

[Majin-vegeto89]

Excellent! va falloir que je dessine les trois généraux!

superbe idée, j'ai hate de voir ça^^. je me permets au passage de poster un lien vers ton empereur vegeta pour que tout le monde l'admire. bien sur, il te suffit d'un mot pour que je l'enlève si tu préfère pas. et encore merci d'estimer ma fic assez bonne pour faire un fan art dessus:

l'empereur vegeta selon Crakower (pas encore fini mais déja superbe): http://crakower.supafan.net/images/1859 ... age-60.jpg

et un grand merci à toi RMR pour ton commentaire

[Askelaad]

J'adore ! Le déroulement de la bataille est vraiment bien. Voir les saiyens aussi solidaires est étrange vu que Vegeta n'a pas hésité à tuer Nappa sur Terre, mais c'est super, ils font vraiment pros. Et cette Styx me fait vraiment penser à Dijicharate de Hanasia. Le prochain chapitre promet, en tout cas.