Crakower a écrit:Si cela vous intéresse j'ai mis le Line du Fan art sur l'Empereur saiyajin!
Il n'est pas fini mais suffisamment avancé je pense!
Galerie: Supafan
Auteur: Crakower
A+!
très sympa, j'aime beaucoup ce végéta, ravi que ma fic t'ai inspiré à ce point^^.
un chapitre plutôt très court qui me permet de répartir chacun dans son rôle. j'espère que vous allez apprécier, je posterai rapidement la suite pour compenser:
Chapitre 8: la plaine
On aurait cru à un ouragan… Sur cette plaine envahi de soldats, difficile de distinguer quoi que ce soit, mais Vegeta ne pouvait échapper aux regards. Il y a peu de temps encore, il aurait laissé ses hommes se débrouiller avec la piétaille pendant qu’il partait à la recherche du gros morceau, pour prouver une fois encore qu’il était le meilleur. Mais cette partie de lui était semble-t-il bien morte et, plutôt qu’un empereur insensible, c’était maintenant un chef de guerre déterminé qui fonçait à l’unisson de ses hommes, fauchant des vagues de soldats à la chaîne. La situation avait semblé déraper à l’arrivée des synthétiques. La forteresse s’était soudain mise à vomir des torrents de créatures argentées, virevoltant en tout sens, avec une précision redoutable, toute mécanique. La situation aurait été vite réglé, sans les saiyens. Mais le spectacle qu’ils offraient était autant une véritable merveille qu’une boucherie. Unis sur le champ de bataille, ils étaient les quatre doigts d‘une même main. Le super saiyen était bien sur devant, boxant avec une puissance inimaginable les ennemis à sa portée, décochant de temps en temps un tir précis ou une vague large, détruisant des unités entières à lui seul. Autour de lui, les trois autres saiyens laissaient libre court à leur instinct le plus naturel, le combat. Rien de tout ça n’avait l’air organisé, ni même le fruit d’un quelconque travail d’équipe, mais un observateur habitué l’aurait vu clairement. Il aurait vu que souvent, un tir précis de Vegeta frôlait de quelques centimètres l’un de ses généraux, réduisant en cendre un ennemi vicieux sur le point d’attaquer dans le dos. Il aurait vu les deux frères se battre toujours proche l’un de l’autre, l’un repoussant certains soldats directement dans les bras de l’autre, ou il connaissait généralement une fin peu enviable, mais rapide. Il aurait aussi vu que le colossal Nappa enfonçait parfois tel un missile le flanc d’une escouade en train de s’organiser, les laissant au bons soins de ses camarades tandis que lui-même s’amusait comme un fou. Et ensemble, ces quatre doigts formaient un poing imparable, ouvrant un véritable canyon aux soldats de l’armée impériales qui ainsi s’engouffrait dans les défenses adverses, semant une pagaille monstrueuse. L’affrontement sur la plaine fut ainsi sanglant et nettement en faveur du dernier empereur d’un peuple presque éteint. Aussi soudainement qu’un battement de cœur, tout les soldats de Cold se replièrent dans la forteresse, laissant un champ de bataille plein d’allégresse et trois généraux perplexes aux cotés d’un empereur au visage grave. Celui-ci pris la parole, assez fort pour couvrir le bruit de son aura, de la pluie et des vivats de ses hommes:
- Ils ont changé de tactiques… Ils ont compris que nous affronter à découvert, c’est du suicide.
- On dirait, lança Raditz. J’ai l’impression que cette boucherie va devenir une guérilla longue et épuisante.
- Nappa, rassemble les hommes, on a pas le temps de fêter la victoire, nous devons investir la place aussi vite que possible et les empêcher de s’organiser, hors de question qu’on perde l’élite de nos troupes pour deux minutes de retard.
Aussitôt, le colosse s’éloigna en commençant à hurler les ordres de leurs chefs, utilisant de nombreux termes très colorés qui eurent l’avantage de rentrer tout le monde dans le rang assez vite. Dans l’armée, le général Nappa était aussi célèbre pour les festins monumentaux qu’il engloutissait pour fêter la victoire ou pleurer la défaite que pour son intransigeance à l’égard des traînards. Pendant se temps, le conseil de guerre continuait:
- On a combien d’équipes dans la ville? Demanda l’empereur.
- Le CI est entré dans les labos, ils s’occupent de nettoyer la sécurité à cet endroit et de rassembler les scientifiques. Ils sont aussi chargés de protéger le matériel d’une éventuelle tentative de nettoyage.
- Styx est là-bas?
Aussi étrange que cela paraisse, c’était Kakarotto qui venait de prendre la parole, sur un ton légèrement moins professionnel qu’il n’aurait du. Un sourire moqueur fendit le visage de son frère en deux:
- On est inquiet pour sa petite créature, frangin?
Une légère rougeur apparut sur le visage aux cheveux ébouriffés, juste avant qu’il ne se reprenne en grognant:
- Ferme ta gueule, abruti. Je me disais juste que ses talents d’assassins pourraient être utiles pour priver l’adversaire de ses officiers, c’est tout. Et comme elle est déjà dans le bâtiment…
Vegeta observa un instant le grand saiyen ébouriffé, s’arrêtant un peu plus longtemps sur les deux trace de dents au niveau de son cou, et il soupira. Il n’approuvait pas particulièrement ce genre de « relations » au sein de son armée, plus particulièrement entre un général et un de ses meilleurs éléments, mais il devait aussi admettre qu’il se fichait éperdument de comment chacun libérait son stress du moment qu’ils étaient à leurs postes le moment venu, aussi efficace qu‘à l‘ordinaire. Or, voila que l’espèce de grand imbécile commençait à montrer des traces d’inquiétude pour sa sorcière en plein milieu d’une bataille importante. Il s’était rattrapé de justesse, mais il allait falloir le surveiller de près… Néanmoins, Vegeta devait admettre une chose…
- C’est une excellente idée Kakarotto, Raditz, contacte Yron, et dis lui que Styx peut aller s’amuser avec les officiers de la base. Interdiction formelle d’engager le combat avec Taris ou Cold, pour le reste carte blanche. Tout ce qu’elle pourra faire pour saboter discrètement les défenses sera aussi autorisé.
- Très bien.
- Le reste du CI continue sa mission première. Une fois toutes les installations scientifiques sécurisées, envoie leur des troupes pour les relever et évacuer les VIP, et qu’ils me rejoignent. Toi et Kakarotto, prenez chacun un commando avec vous. Raditz, tu attaques les baraquements, Kakarotto, tu repères les entrepôts des synthétiques et tu fais ce que tu as à faire. Nappa commandera le reste des troupes dans une attaque de masse, mot d’ordre: annihilation des forces adverses.
- Bien compris. Et toi?
Le jeune empereur leva les yeux vers le dernier niveau de la citadelle avant de répondre:
- Je pars à la chasse au roi.