merci askelaad, content que ça te plaise^^
Chapitre 9: les synthétiques
La citadelle était immense, recouvrant une grande partie de la plaine de bâtiments High-tech. Parmi ses bâtiments, on trouvait des petits baraquements côtoyant d’énormes centre de recherches ou d’entrainement. Des hangars à vaisseaux à cotés d’armureries. Et quelques bâtiments clés. L’un d’eux, situait environ à mi-distance de la citadelle et du mur d’enceinte, ressemblait à un grand octogone gris, couronné d’antennes et possédant une ligne d’énorme baie vitrée de trois étages de haut au sommet de l‘édifice, soixante mètres au dessus du sol. À ce niveau là justement, d’énormes portes, celées pour l’instant, s’étalaient à intervalle de cent mètres environ, permettant lorsque le besoin se faisait sentir de débarquer son dangereux contenu. Tout autour de cette structure et sur le toit, des gardes extrêmement nerveux patrouillaient, écoutant avec angoisse les explosions ténus de l’autre coté de la cité fortifiés. À leurs cotés se tenaient également de grandes créatures argentés, parfaitement stoïque, dépourvues de la moindre pilosité. Une de ses patrouilles approchaient justement de l’un des angles du monumentale édifice. Elle étaient composées de deux créatures à l’aspect reptilien, un scaouter intégré à un casque vissé sur leur têtes de lézard. Derrière suivait un synthétique faisant près de deux mètres dix, soit presque deux tête de plus que le duo. Lui avançait à pas mesurés, sans la moindre expression, observant les environs de ses yeux gris brillant, tandis que les deux autres semblaient en pleine querelle:
- J’te dit qu’on devrait se tirer avant de se faire hacher menu, disait l’un.
- Tais toi un peu froussard, et avance.
- Froussard? Parce que Mossieur à hâte de se faire écraser par l’armée du saiyen peut être?
L’autre frissonna, prenant un instant de réflexion devant un argument de ce poids. Puis il sembla reprendre quelque peu courage en regardant le mur de l’entrepôt sur son flanc, ou se détachait la silhouette de leur soldat d’argent:
- Il y a peu de chance que l’armée entière traverse la ville pour nous tomber dessus. Et on a bien Mech avec nous.
- Arrête de lui donner un nom, à s’t’engin. En plus c’est un type Zeta, il a à peu près l’intelligence d’une ration militaire et je suis même pas sur de pas pouvoir lui mettre une raclée de mes propres mains, alors si on tombe sur un commando entrainé… ou pire, le CI…
Nouveau frisson chez le collègue écailleux qui tenta néanmoins son dernier atout:
- Dans ce cas là, je déclencherais l’alarme qui ouvrira grand les portes d’un entrepôt plein à craquer de synthétiques derniers modèles qui se feront une joie de réduire en charpie tout ce qu’ils identifierons comme des ennemis. Je te le dis, aucun problème. Et comme je ne vois pas la moitié du quartier sauter autour de nous, j’en déduis que le CI n’est pas dans le périmètre non?
- Mouais… Et si on tombe sur autre chose de pire? Qui serait discret en plus?
- Pff… Pire que le CI? T’as un exemple ou t’es à court de conneries plus grosses que toi?
Une série de bips agressa alors les oreilles creuses des deux soldats tandis que « Mech » se raidissait, détectant une énergie inconnu.
Entre l’instant de la détection et le déclenchement du mode de combat actif d’un synthétique de classe Zeta, il a été enregistré un temps de réaction d’une demi seconde en moyenne, ridicule pour un modèle plus récent, mais tout de même très respectable. Le temps de cette demi seconde fut cependant suffisant pour l’assassin de la patrouille. En presque moitié moins de temps, trois têtes roulaient sur le sol, coupées proprement par un disque d’énergie jaunâtre qui traversa la zone dans un léger vrombissement avant d’entailler un immeuble voisin et de se perdre dans les rues adjacentes, désertes. Avant que les corps décapités n’heurtent le sol, une dizaine de guerrier en armure de combat apparurent au pied du mur, ne prêtant pas la moindre attention au cadavre. La consigne était le silence total, mais l’un des commandos ne put s’empêcher de laisser échapper un léger sifflement:
- Joli coup général, sacrée technique que vous avez là.
Le complimenté lança un regard de très mauvais augure au briseur d’ordre qui sembla soudainement devenir muet, et un peu plus pale aussi. Cependant, le général à la coiffure pas très réglementaire sembla se radoucir très légèrement lorsqu’il inspecta la zone déserte. Il se permit même de répondre à voix basse au compliment:
- Efficace, oui. Je la tiens d’un vieil « ami » pas très agréable qui avait voulu s’en servir contre moi il y a quelques années. Maintenant silence, j’aimerai éviter qu’on soit repéré.
L’imprudent soldat ne s’arrêta cependant pas là, enchainant sur une question qui lui brulait son bec jaune depuis qu’il avait été désigné volontaire pour cette mission:
- Sauf votre respect général, pourquoi prendre la peine d’utiliser le système de brouillage des scaouter pour se cacher et infiltrer le bâtiment? Vous ne pouvez pas juste… Vous savez… Boum?
Le général Kakarotto soupira devant la remarque stupide mais consenti une fois de plus à répondre (nombre de soldats de l’armée aurait qualifié leur collègue volatile d’extrêmement chanceux):
- Pff… Nous n’avons aucune idée du nombre de synthétiques contenus dans cet hangar. Je n’ai pas envie de me battre à un contre mille, surtout mille tas de ferrailles. Sachant que les systèmes de défenses desdits tas de ferrailles n’est actif que lorsqu’il sont en marche, entrer dans le bâtiment et faire sauter toute la machinerie les réduira à coup sur en poudre pour une minuscule perte de temps. D’autres questions, sergent Balco?
Sergent? Et zut, il y a quelques instant encore, le Lieutenant Balco avait rassemblé ses hommes devant le hangar adverses sur ordre de son général. Le prix de la stupidité, ses anciens hommes (qui lui était maintenant presque tous supérieur en grade) lui jetaient à présent un regard amusé avec l’ombre d’un sourire pour certains.
- En avant, lança le saiyen en partant en courant le long du mur, bientôt suivit de son commando.
Le groupe arriva bientôt à la porte non gardée (depuis le coup d’éclats du général). Après environ trente secondes de manipulation du tableau de contrôle par le spécialiste en électronique du groupe, celle-ci coulissa sans bruit, juste assez pour laisser passer les hommes sans éveiller l’attention. Les dix soldats passèrent alors au peigne fin le hangar, voyant défiler des centaines de caissons de conservation de synthétiques, aussi discret que des ombres, ou des esprits frappeur quand une patrouille apercevait ce qu’il ne devait pas voir. Une quinzaine de minutes suffirent à trouver les emplacements névralgiques de la structure et à les piéger au moyen de charges explosives simples. Enfin, l’heure était venu, lorsque le communicateur de Kakarotto bipa sauvagement. Étonné que quelqu’un ose passer outre ses ordres une fois de plus, il déclencha la communication:
- J’espère que vous avez une très, très bonne raison de nous faire repérer dans les cinq prochaines minutes.
Un fracas d’explosions retentis dans l’oreille du général et une voix déformée par la douleur et… la crainte?
- Kakarotto… Taris m’a coincé, j’ai besoin d’aide, je…
La voix féminine disparue dans un grésillement, remplacé par une voix grave et très familière:
- Kakarotto, je sais que tu as entendu ça, ne t’en occupe pas, poursuis la mission, je répète poursuis la mission.
- Styx s’est fait coincé par Taris, Raditz…
- On s’en tape, elle a désobéi aux ordres de Vegeta, fini la mission!! Fini la mi…
Le reste de la phrase fut noyé dans l’explosion d’une aura, suivi du fracas de plusieurs étages défoncés à la verticale par un saiyen furieux, laissant sur place neufs commandos aux yeux exorbités, qui entendirent soudain toutes les alarmes de l’entrepôt hurler, et une marée d’argent se redresser devant eux.