[fanfic] L'empereur saiyen

Et allez, encore une fanfic... mais majin vegeto, fini ton taf sur tes autres fic au lieu d'en faire cinquante que tu finiras pas! bon pour le coup, c'est un truc que j'avais envie de traiter. je me suis inspiré de pas mal de chose, mais je veux pas trop en révéler pour le moment. ceci n'est qu'une longue introduction. je répondrais à toutes les questions que vous voudrez me poser sur l'histoire ou mes choix ou le comportement des persos après. pour l'instant, je veux voir ce que vous en pensez sans explications (est ce que j'ai fait mon travail suffisamment bien pour que vous compreniez mon intention sans que je la dise?).
Chapitre 1: Succession
Tout était trouble autour de lui. Il avait beaucoup de difficulté à faire le point sur son environnement. Il cligna des paupières plusieurs fois, ça s'améliora. Le monde devant lui semblait se diviser, un vert très clair, aérien d'un coté, le turquoise d’un mur de l'autre. Non, pas un mur… Le sol. Il était allongé de tout son long sur le ventre, et une de ses joues reposait sur un tapis herbeux. Se relever. Sur l'instant, ses pensées étaient plus troubles que sa vision, mais il y avait une chose parfaitement claire, il devait absolument se relever avant son arrivée. L'arrivée de qui? Pas le temps de se poser des questions, debout! Rassemblant ses forces, il reprit le contrôle de ses bras endoloris et posa ses paumes par terre. Une autre impulsion souleva sa carcasse. Bien qu’il ait été de taille moyenne, ses muscles plus durs que la pierre étaient dignes d’un colosse. Il se stabilisa à quatre pattes. Sa vue s'éclaircit. Il vit deux bras couverts d'une matière bleue et deux mains gantées de blanc, en lambeaux. Soudain, un spasme violent planta mille poignards dans son ventre et il toussa violemment, crachant beaucoup plus de sang qu'il n'aurait souhaité en perdre. Lève-toi! Éloigne-toi de lui! Mais qui était "lui"? Il leva les yeux de la tache rouge, et aperçut quelque chose d'assez inhabituel. À une trentaine de centimètres de sa tête se tenaient deux appendices jumeaux, fermement plantés dans le sol. Blancs avec des plaques violettes brillantes et pourvus de pieds trifides. Sans qu'il comprît pourquoi encore, ces pieds lui glacèrent littéralement le sang, à tel point qu'il fut surpris de ne pas voir l'herbe geler là où le liquide écarlate coulait. Il leva un peu plus les yeux. Un torse fin, avec une petite plaque violette au centre, des bras blancs terminés par de petites mains dont on sentait qu'elles vous auraient pourtant broyé des pierres -et des os- sans le moindre problème. Une tête ronde. Et un visage… Son effroi augmenta encore si possible. Des lèvres noires courbées en un sourire annonciateur de mort, et des yeux rouges remplis de cruauté. La main blanche de la mort incarnée avança et se saisit de son cou, d'abord telle une caresse très douce bien que glacée. Puis la créature mit une minuscule fraction de ses capacités dans la pression de sa main, et le saiyen crut que son cou avait été sectionné net. Il fut soulevé tel une plume et resta là, incapable de respirer, la bouche pleine de sang. Tout lui était revenu, il savait qui était son ennemi. Freezer! Une voix tinta dans l'air, qui s'adressait à lui:
- Eh bien, as tu donné tout ce que tu avais, Vegeta?
L'empereur de l'univers lança une main plus rapide que l'œil dans la joue du prince des saiyens en une gifle aussi humiliante que puissante, qui le jeta à plus de dix mètres. Il heurta une pierre et resta paralysé par le choc, réduit à contempler le ciel vert de Namek et l'arrivée de son bourreau. Puis un autre se porta à son secours. Deux bras puissants, eux aussi écorchés en de multiples endroits l'agrippèrent fermement et le remirent sur ses pieds. Une voix grave dit à son oreille:
- Viens Vegeta, fichons le camp d'ici tant qu'il en est temps!
Cette voix réveilla une sourde colère enfoui, injectant dans les veines royales un nouvel afflux d'énergie. Il se redressa brusquement et bouscula son allié en hurlant:
- Fous-moi la paix, Kakarotto, occupe-toi de tes affaires!
Le jeune saiyen au cheveux en bataille, vêtu d'une armure de combat brisée répliqua:
- Bon sang, Vegeta, si on restes ici on va tous mourir! Regardes!
Il pointa du doigt deux autres personnes, face contre terre avant de reprendre:
- Raditz et Nappa sont déjà HS! Nappa doit avoir une trentaine d'os brisés et Raditz vomit ses entrailles ou ce qu'il en reste.
- Je t'ai dit de te taire, c'est moi qui commande et on va rester et se battre!
Tout était allé de travers depuis que Raditz était parti chercher son frère sur la Terre. Depuis qu'il leur avait parlé des fameux Dragon Ball qui avait le pouvoir d'exaucer n'importe quel souhait. Lorsque Kakarotto leur avait parlé de ça, ils avaient appris que Freezer avait trouvé des artéfacts similaires sur la planète Namek, encore plus puissants que les Terriens. Les quatre saiyens étaient alors partis pour la lointaine planète, autant pour s'en emparer que pour empêcher Freezer d'exaucer ses propres vœux. Tous ces combats contre les forces de Freezer avaient augmenté la puissance des saiyens de façon incroyable. Ils avaient même réussi à vaincre le commando Ginue, bien qu'ils aient dû s'y mettre à quatre pour abattre le capitaine. Ils avaient eu la chance de bénéficier de l'effet des étranges haricots ramenés de la Terre par Kakarotto, les "sansus" ou quelque chose comme ça. Grâce à cela, de nombreux combats s'étaient révélés bien plus facile que prévus, d'autant que Vegeta avait pu expérimenter les fantastiques hausses de puissance dues à l'approche de la mort… sans avoir à passer des mois à guérir de ses blessures naturellement. Malgré cela, Freezer… Il était hors norme, bien au delà du commun des mortels. Vegeta avait pensé pouvoir le vaincre. Puis il s'était transformé. Une fois, puis deux, puis trois… Et maintenant, il était monstrueux. Végéta aurait souhaité ne jamais apprendre à ressentir la puissance d'autrui plutôt que de sentir ça, il était comme une fourmi devant une montagne. Freezer s'était vraiment amusé avec eux, les torturant au gré de ses envies. Et voilà ou ils en étaient arrivés. Les dragon balls étaient devenues des pierres ordinaires, sans la moindre explication, et l'empereur passait sa colère sur les seuls ennemis qu'il avait sous la main… Celui-ci s'avançait toujours, un sourire tranquille aux lèvres.
- Inutile de songer à vous sauver… Vous êtes condamnés.
Il disparut brusquement. Les deux saiyens se mirent aussitôt en garde. Une main qui aurait pu sembler amicale se posa sur leurs épaules. ils se retournèrent pour recevoir chacun une manchette en pleine gorge. Tandis que le prince accusait le coup et s'éloignait du tyran, Kakarotto s'effondra comme une masse inerte sur le sol. Vegeta, une main sur le cou, regarda son ennemi de toujours, destructeur de son monde et de son peuple. Il réussit à dire entre ses dents:
- M… Monstre!
- Hé! Hé! Hé! L'extinction des singes est presque achevée… Enfin. Tes amis sont assez pitoyables, Vegeta, tout comme toi. Tu me déçois…
Il ne comprit jamais exactement pourquoi, mais une vague de colère commença à doucement monter en lui.
- Écoute-moi bien, déchet de la galaxie, empereur de pacotille…
La vague devint rouleau.
- Tu… Tu crois vraiment pouvoir me tuer? Tuer mon peuple?
Le rouleau devint tempête.
- Tu crois pouvoir m'humilier devant mes propres hommes? Te moquer de moi et pouvoir survivre?
Le tsunami devint tsunami. Le sol commença à trembler sous les yeux brillant de rage de Freezer, tendu comme un arc, prêt à bondir sur le fou qui osait lui parler comme ça. Vegeta, en proie au pire accès de rage qu'il ait jamais connu, jeta un coup d'œil en direction de ses compagnons à terre. Il n'allait certainement pas en rester là !
- Je suis le prince du peuple le plus puissant de l'univers, l'être le plus puissant que la galaxie ait jamais porté, le seul digne de régner en maître. JE SUIS… VEGETA!!!!
Freezer bondit brusquement, mais quelque chose le retint et il écarquilla les yeux. Que se passait-il?
Jamais Vegeta n'avait senti une telle colère, contre rien ni personne. Chacune de ses cellules bouillonnaient. Le sang battait ses tempes, brûlant. Il approchait de quelque chose de… différent. Un afflux de puissance absolument ahurissant l'envahit, prêt à déchirer cette pitoyable enveloppe qu'était son corps. Il devait la laisser sortir, il avait trop mal. Puis, il eut l'impression que son cœur entrait en fusion, et il explosa. Quand il ouvrit les yeux, la première chose qu'il vit fut le regard de Freezer dans lequel il pouvait lire la colère, la haine, mais aussi une chose qu'il n'aurait jamais imaginé voir: de la peur! Il réalisa alors que la douleur l'avait quitté, comme la fatigue. Il était bien. Si bien. Il jeta un œil à ses mains et les contempla, lumineuse d'énergie et de puissance, comme lui. Il remarqua l'eau toute proche et s'en approcha, sans se soucier le moins du monde de Freezer, qui semblait pétrifié. L'onde sembla refluer devant lui, mais il put néanmoins se voir dans le reflet mouvant. Ses cheveux avaient changé de couleur, comme ses yeux. Ses muscles avaient également augmenté de volume. Une aura entourait son être tel un halo divin. Il se retourna, et vit alors Freezer tel qu'il était: un insecte. Il sentait la puissance couler dans ses veines et savait parfaitement qu'il n'avait plus rien à craindre de quiconque. Un grand rire résonna sur la plaine silencieuse, bientôt interrompu par un empereur furibond, mais en sueur:
- As-tu finalement perdu la raison, Vegeta? Qu'est ce qui te fait rire?
- Je ris de l'ironie de la situation, Freezer.
- Quoi?
- Tu as assassiné ma race pour te mettre à l'abri de la légende du super saiyen. N'est ce pas ironique que l'un des seuls que tu aies épargné soit celui-là?
- Comment? hurla presque l'alien blanc.
- Tu as devant toi le super saiyen de légende, Freezer. L'élite des guerriers.
Dans la fraction de seconde qui suffit au cerveau du tyran pour assimiler la nouvelle, le guerrier de légende passa dans le dos de son ennemi. Celui-ci se retourna, n'en croyant pas ses yeux:
- Quand est ce que tu es passé…?
L'autre l'interrompit sans même l'écouter, affichant un sourire mauvais et triomphal:
- J'ai toujours su que c'était ma destinée. Devenir empereur à ta place, pauvre déchet. L'heure du jugement est arrivé, "Majesté".
Sans même attendre de réponse, il enfonça un poing plus rapide que tout ce qu'il aurait cru possible dans l'estomac de son ex-employeur qui en eut le souffle coupé. Projeté en arrière, sa chute fut si brutale que son corps creusa un sillon dans le sol. Il allait relever la tête quand une botte blanche entourée d'une aura lui enfonça la tête dans la terre.
- La poussière a moins bon goût quand on la mord soi même, hein Freezer? Puis il pressa violemment sur le crane blanc, l'enfonçant encore plus.
- REPONDS!
En guise de réponse, la queue de l'alien jaillit, adroitement stoppée par le prince surpuissant. Il regarda l'appendice quelques secondes, puis lança d'une voix pleine de joie contenue:
- Je t'ai toujours trouvé moche… J'avoue que ta queue fait vraiment parti de ce que je déteste le plus. Je vais arranger ça.
La tête du tyran plaquée dans la terre, ses cris noyés en grognements indistincts, Vegeta plaça son autre pied à la base du dos de l'alien, et tira d’un coup sec. Un grognement monstrueux retentit tandis que la chose blanche volait au loin dans un panache de sang. Colère ou douleur, ou les deux à la fois, Freezer trouva assez de force pour se dégager. Il leva tout son corps d'un bloc, déséquilibrant le super saiyen et en profita pour lui mettre un violent coup de pied en pleine face. Il s'éloigna du singe et s'immobilisa une dizaine de mètres plus loin. Vegeta avait un peu reculé, mais ne semblait pas le moins du monde affecté par l'attaque. Il souriait, une goutte de sang au coin des lèvres pour toute blessure. L'expression de Freezer l'amusait énormément, il était terrifié.
- Enfoiré! Hurla ce dernier. Tu vas connaître ma puissance maximum. Je vais te réduire en bouillie, sache que je n'ai utilisé que 50% de ma force pour l'instant!
Il commença à se concentrer. En face de lui, le super saiyen sourit puis répliqua:
- Pff. Tu crois vraiment que ta puissance maximum m'intéresse? J'ai un empire qui m'attend. Crève!
Il disparut en hyper-vitesse et transperça le ventre de l'alien de son poing. Du sang couvrit le sol alors que freezer tentait désespérément d'arracher le bras de ses entrailles.
- Je… Kff… Je t'en supplie… urg… Vegeta… Pitié…
- Je t'accorde la pitié que tu as eue pour mon peuple.
Un poing sanglant fonça vers le visage du tyran, et tout devint noir.
C'était vraiment pas de chance se dit Apple. Depuis le départ de Monsieur Freezer et du commando Ginue à la poursuite du traître Vegeta, il était tout seul à patrouiller devant le vaisseau. Si l'un des saiyens parvenait jusqu'ici… Mais il ne fallait pas s'inquiéter. Mr Freezer allait les écraser comme des insectes. Aucune inquiétude à avoir. C'était avec cette réconfortante pensée que Apple vit soudain un corps blanc et ensanglanté s'effondrer devant lui.
- Wouak?!
Il s'approcha cadavre. Il ne connaissait pas cet homme, et l'absence de tête ne donnait aucun indice sur son identité. Puis une légère vibration dans son dos suivit d'une pulsation régulière le firent se retourner.
- V… Vegeta??
Était-ce bien Vegeta? Il semblait bien, mais ses cheveux et ses yeux était différents. Et cette chose brillante autour de lui?
- Cette loque est ton ancien patron.
L'autre se retourna vers le cadavre, puis lança au prince:
- Mr Freezer n'est pas du tout comme ça, arrête ton délire, Vegeta.
- Tu n'étais pas au courant pour les transformations de ton maître? Peu importe. Mes hommes sont dans un état critique à quelques kilomètres d'ici. Va les chercher et mets les dans les cuves régénérantes. Ensuite tu enverra un message dans l'empire.
Apple n'arrivait pas à le croire. Mr Freezer? Il avait bien entendu des bruits concernant ces histoires de transformations… Et si c'était vrai? Il n'avait plus de contact avec personne sur namek depuis des heures. Et ce changement chez Vegeta… Il semblait si… Puissant.
- Qu… Quel message?
- Freezer est mort, et un nouvel empereur vient d'être couronné. Et au fait…
Il lança à Apple ce qui semblait être un bout de chair sanguinolente, et qui se révéla être la tête d’un alien qui ressemblait énormément à Mr Freezer.
- Fais-moi empailler ça, ça fera très bien dans la salle du trône de mon nouvel empire.
Chapitre 1: Succession
Tout était trouble autour de lui. Il avait beaucoup de difficulté à faire le point sur son environnement. Il cligna des paupières plusieurs fois, ça s'améliora. Le monde devant lui semblait se diviser, un vert très clair, aérien d'un coté, le turquoise d’un mur de l'autre. Non, pas un mur… Le sol. Il était allongé de tout son long sur le ventre, et une de ses joues reposait sur un tapis herbeux. Se relever. Sur l'instant, ses pensées étaient plus troubles que sa vision, mais il y avait une chose parfaitement claire, il devait absolument se relever avant son arrivée. L'arrivée de qui? Pas le temps de se poser des questions, debout! Rassemblant ses forces, il reprit le contrôle de ses bras endoloris et posa ses paumes par terre. Une autre impulsion souleva sa carcasse. Bien qu’il ait été de taille moyenne, ses muscles plus durs que la pierre étaient dignes d’un colosse. Il se stabilisa à quatre pattes. Sa vue s'éclaircit. Il vit deux bras couverts d'une matière bleue et deux mains gantées de blanc, en lambeaux. Soudain, un spasme violent planta mille poignards dans son ventre et il toussa violemment, crachant beaucoup plus de sang qu'il n'aurait souhaité en perdre. Lève-toi! Éloigne-toi de lui! Mais qui était "lui"? Il leva les yeux de la tache rouge, et aperçut quelque chose d'assez inhabituel. À une trentaine de centimètres de sa tête se tenaient deux appendices jumeaux, fermement plantés dans le sol. Blancs avec des plaques violettes brillantes et pourvus de pieds trifides. Sans qu'il comprît pourquoi encore, ces pieds lui glacèrent littéralement le sang, à tel point qu'il fut surpris de ne pas voir l'herbe geler là où le liquide écarlate coulait. Il leva un peu plus les yeux. Un torse fin, avec une petite plaque violette au centre, des bras blancs terminés par de petites mains dont on sentait qu'elles vous auraient pourtant broyé des pierres -et des os- sans le moindre problème. Une tête ronde. Et un visage… Son effroi augmenta encore si possible. Des lèvres noires courbées en un sourire annonciateur de mort, et des yeux rouges remplis de cruauté. La main blanche de la mort incarnée avança et se saisit de son cou, d'abord telle une caresse très douce bien que glacée. Puis la créature mit une minuscule fraction de ses capacités dans la pression de sa main, et le saiyen crut que son cou avait été sectionné net. Il fut soulevé tel une plume et resta là, incapable de respirer, la bouche pleine de sang. Tout lui était revenu, il savait qui était son ennemi. Freezer! Une voix tinta dans l'air, qui s'adressait à lui:
- Eh bien, as tu donné tout ce que tu avais, Vegeta?
L'empereur de l'univers lança une main plus rapide que l'œil dans la joue du prince des saiyens en une gifle aussi humiliante que puissante, qui le jeta à plus de dix mètres. Il heurta une pierre et resta paralysé par le choc, réduit à contempler le ciel vert de Namek et l'arrivée de son bourreau. Puis un autre se porta à son secours. Deux bras puissants, eux aussi écorchés en de multiples endroits l'agrippèrent fermement et le remirent sur ses pieds. Une voix grave dit à son oreille:
- Viens Vegeta, fichons le camp d'ici tant qu'il en est temps!
Cette voix réveilla une sourde colère enfoui, injectant dans les veines royales un nouvel afflux d'énergie. Il se redressa brusquement et bouscula son allié en hurlant:
- Fous-moi la paix, Kakarotto, occupe-toi de tes affaires!
Le jeune saiyen au cheveux en bataille, vêtu d'une armure de combat brisée répliqua:
- Bon sang, Vegeta, si on restes ici on va tous mourir! Regardes!
Il pointa du doigt deux autres personnes, face contre terre avant de reprendre:
- Raditz et Nappa sont déjà HS! Nappa doit avoir une trentaine d'os brisés et Raditz vomit ses entrailles ou ce qu'il en reste.
- Je t'ai dit de te taire, c'est moi qui commande et on va rester et se battre!
Tout était allé de travers depuis que Raditz était parti chercher son frère sur la Terre. Depuis qu'il leur avait parlé des fameux Dragon Ball qui avait le pouvoir d'exaucer n'importe quel souhait. Lorsque Kakarotto leur avait parlé de ça, ils avaient appris que Freezer avait trouvé des artéfacts similaires sur la planète Namek, encore plus puissants que les Terriens. Les quatre saiyens étaient alors partis pour la lointaine planète, autant pour s'en emparer que pour empêcher Freezer d'exaucer ses propres vœux. Tous ces combats contre les forces de Freezer avaient augmenté la puissance des saiyens de façon incroyable. Ils avaient même réussi à vaincre le commando Ginue, bien qu'ils aient dû s'y mettre à quatre pour abattre le capitaine. Ils avaient eu la chance de bénéficier de l'effet des étranges haricots ramenés de la Terre par Kakarotto, les "sansus" ou quelque chose comme ça. Grâce à cela, de nombreux combats s'étaient révélés bien plus facile que prévus, d'autant que Vegeta avait pu expérimenter les fantastiques hausses de puissance dues à l'approche de la mort… sans avoir à passer des mois à guérir de ses blessures naturellement. Malgré cela, Freezer… Il était hors norme, bien au delà du commun des mortels. Vegeta avait pensé pouvoir le vaincre. Puis il s'était transformé. Une fois, puis deux, puis trois… Et maintenant, il était monstrueux. Végéta aurait souhaité ne jamais apprendre à ressentir la puissance d'autrui plutôt que de sentir ça, il était comme une fourmi devant une montagne. Freezer s'était vraiment amusé avec eux, les torturant au gré de ses envies. Et voilà ou ils en étaient arrivés. Les dragon balls étaient devenues des pierres ordinaires, sans la moindre explication, et l'empereur passait sa colère sur les seuls ennemis qu'il avait sous la main… Celui-ci s'avançait toujours, un sourire tranquille aux lèvres.
- Inutile de songer à vous sauver… Vous êtes condamnés.
Il disparut brusquement. Les deux saiyens se mirent aussitôt en garde. Une main qui aurait pu sembler amicale se posa sur leurs épaules. ils se retournèrent pour recevoir chacun une manchette en pleine gorge. Tandis que le prince accusait le coup et s'éloignait du tyran, Kakarotto s'effondra comme une masse inerte sur le sol. Vegeta, une main sur le cou, regarda son ennemi de toujours, destructeur de son monde et de son peuple. Il réussit à dire entre ses dents:
- M… Monstre!
- Hé! Hé! Hé! L'extinction des singes est presque achevée… Enfin. Tes amis sont assez pitoyables, Vegeta, tout comme toi. Tu me déçois…
Il ne comprit jamais exactement pourquoi, mais une vague de colère commença à doucement monter en lui.
- Écoute-moi bien, déchet de la galaxie, empereur de pacotille…
La vague devint rouleau.
- Tu… Tu crois vraiment pouvoir me tuer? Tuer mon peuple?
Le rouleau devint tempête.
- Tu crois pouvoir m'humilier devant mes propres hommes? Te moquer de moi et pouvoir survivre?
Le tsunami devint tsunami. Le sol commença à trembler sous les yeux brillant de rage de Freezer, tendu comme un arc, prêt à bondir sur le fou qui osait lui parler comme ça. Vegeta, en proie au pire accès de rage qu'il ait jamais connu, jeta un coup d'œil en direction de ses compagnons à terre. Il n'allait certainement pas en rester là !
- Je suis le prince du peuple le plus puissant de l'univers, l'être le plus puissant que la galaxie ait jamais porté, le seul digne de régner en maître. JE SUIS… VEGETA!!!!
Freezer bondit brusquement, mais quelque chose le retint et il écarquilla les yeux. Que se passait-il?
Jamais Vegeta n'avait senti une telle colère, contre rien ni personne. Chacune de ses cellules bouillonnaient. Le sang battait ses tempes, brûlant. Il approchait de quelque chose de… différent. Un afflux de puissance absolument ahurissant l'envahit, prêt à déchirer cette pitoyable enveloppe qu'était son corps. Il devait la laisser sortir, il avait trop mal. Puis, il eut l'impression que son cœur entrait en fusion, et il explosa. Quand il ouvrit les yeux, la première chose qu'il vit fut le regard de Freezer dans lequel il pouvait lire la colère, la haine, mais aussi une chose qu'il n'aurait jamais imaginé voir: de la peur! Il réalisa alors que la douleur l'avait quitté, comme la fatigue. Il était bien. Si bien. Il jeta un œil à ses mains et les contempla, lumineuse d'énergie et de puissance, comme lui. Il remarqua l'eau toute proche et s'en approcha, sans se soucier le moins du monde de Freezer, qui semblait pétrifié. L'onde sembla refluer devant lui, mais il put néanmoins se voir dans le reflet mouvant. Ses cheveux avaient changé de couleur, comme ses yeux. Ses muscles avaient également augmenté de volume. Une aura entourait son être tel un halo divin. Il se retourna, et vit alors Freezer tel qu'il était: un insecte. Il sentait la puissance couler dans ses veines et savait parfaitement qu'il n'avait plus rien à craindre de quiconque. Un grand rire résonna sur la plaine silencieuse, bientôt interrompu par un empereur furibond, mais en sueur:
- As-tu finalement perdu la raison, Vegeta? Qu'est ce qui te fait rire?
- Je ris de l'ironie de la situation, Freezer.
- Quoi?
- Tu as assassiné ma race pour te mettre à l'abri de la légende du super saiyen. N'est ce pas ironique que l'un des seuls que tu aies épargné soit celui-là?
- Comment? hurla presque l'alien blanc.
- Tu as devant toi le super saiyen de légende, Freezer. L'élite des guerriers.
Dans la fraction de seconde qui suffit au cerveau du tyran pour assimiler la nouvelle, le guerrier de légende passa dans le dos de son ennemi. Celui-ci se retourna, n'en croyant pas ses yeux:
- Quand est ce que tu es passé…?
L'autre l'interrompit sans même l'écouter, affichant un sourire mauvais et triomphal:
- J'ai toujours su que c'était ma destinée. Devenir empereur à ta place, pauvre déchet. L'heure du jugement est arrivé, "Majesté".
Sans même attendre de réponse, il enfonça un poing plus rapide que tout ce qu'il aurait cru possible dans l'estomac de son ex-employeur qui en eut le souffle coupé. Projeté en arrière, sa chute fut si brutale que son corps creusa un sillon dans le sol. Il allait relever la tête quand une botte blanche entourée d'une aura lui enfonça la tête dans la terre.
- La poussière a moins bon goût quand on la mord soi même, hein Freezer? Puis il pressa violemment sur le crane blanc, l'enfonçant encore plus.
- REPONDS!
En guise de réponse, la queue de l'alien jaillit, adroitement stoppée par le prince surpuissant. Il regarda l'appendice quelques secondes, puis lança d'une voix pleine de joie contenue:
- Je t'ai toujours trouvé moche… J'avoue que ta queue fait vraiment parti de ce que je déteste le plus. Je vais arranger ça.
La tête du tyran plaquée dans la terre, ses cris noyés en grognements indistincts, Vegeta plaça son autre pied à la base du dos de l'alien, et tira d’un coup sec. Un grognement monstrueux retentit tandis que la chose blanche volait au loin dans un panache de sang. Colère ou douleur, ou les deux à la fois, Freezer trouva assez de force pour se dégager. Il leva tout son corps d'un bloc, déséquilibrant le super saiyen et en profita pour lui mettre un violent coup de pied en pleine face. Il s'éloigna du singe et s'immobilisa une dizaine de mètres plus loin. Vegeta avait un peu reculé, mais ne semblait pas le moins du monde affecté par l'attaque. Il souriait, une goutte de sang au coin des lèvres pour toute blessure. L'expression de Freezer l'amusait énormément, il était terrifié.
- Enfoiré! Hurla ce dernier. Tu vas connaître ma puissance maximum. Je vais te réduire en bouillie, sache que je n'ai utilisé que 50% de ma force pour l'instant!
Il commença à se concentrer. En face de lui, le super saiyen sourit puis répliqua:
- Pff. Tu crois vraiment que ta puissance maximum m'intéresse? J'ai un empire qui m'attend. Crève!
Il disparut en hyper-vitesse et transperça le ventre de l'alien de son poing. Du sang couvrit le sol alors que freezer tentait désespérément d'arracher le bras de ses entrailles.
- Je… Kff… Je t'en supplie… urg… Vegeta… Pitié…
- Je t'accorde la pitié que tu as eue pour mon peuple.
Un poing sanglant fonça vers le visage du tyran, et tout devint noir.
C'était vraiment pas de chance se dit Apple. Depuis le départ de Monsieur Freezer et du commando Ginue à la poursuite du traître Vegeta, il était tout seul à patrouiller devant le vaisseau. Si l'un des saiyens parvenait jusqu'ici… Mais il ne fallait pas s'inquiéter. Mr Freezer allait les écraser comme des insectes. Aucune inquiétude à avoir. C'était avec cette réconfortante pensée que Apple vit soudain un corps blanc et ensanglanté s'effondrer devant lui.
- Wouak?!
Il s'approcha cadavre. Il ne connaissait pas cet homme, et l'absence de tête ne donnait aucun indice sur son identité. Puis une légère vibration dans son dos suivit d'une pulsation régulière le firent se retourner.
- V… Vegeta??
Était-ce bien Vegeta? Il semblait bien, mais ses cheveux et ses yeux était différents. Et cette chose brillante autour de lui?
- Cette loque est ton ancien patron.
L'autre se retourna vers le cadavre, puis lança au prince:
- Mr Freezer n'est pas du tout comme ça, arrête ton délire, Vegeta.
- Tu n'étais pas au courant pour les transformations de ton maître? Peu importe. Mes hommes sont dans un état critique à quelques kilomètres d'ici. Va les chercher et mets les dans les cuves régénérantes. Ensuite tu enverra un message dans l'empire.
Apple n'arrivait pas à le croire. Mr Freezer? Il avait bien entendu des bruits concernant ces histoires de transformations… Et si c'était vrai? Il n'avait plus de contact avec personne sur namek depuis des heures. Et ce changement chez Vegeta… Il semblait si… Puissant.
- Qu… Quel message?
- Freezer est mort, et un nouvel empereur vient d'être couronné. Et au fait…
Il lança à Apple ce qui semblait être un bout de chair sanguinolente, et qui se révéla être la tête d’un alien qui ressemblait énormément à Mr Freezer.
- Fais-moi empailler ça, ça fera très bien dans la salle du trône de mon nouvel empire.