CHAPITRE 4 : Tout un programme.Une pièce grande, entièrement inondée d'une lumière crue était le cœur d'un bâtiment, qui trônait sur une morceau de terre, sur le globe. S'y trouvaient des hommes, des femmes, et des enfants, en train de lire, parler, jouer de la musique, danser, boire, dormir, et bien d'autre choses. Mais ils ignoraient ce qui se passait, en détail, dans la pièce pleine de lumière. Trois personnes, deux hommes et une femme, étaient en train de revêtir des gants blancs, avec des tables bourrées d'instruments métalliques divers. Leurs gestes étaient lents, soucieux, comme le commandaient les neurones. Le premier sujet masculin était un homme au corps dur, et presque, pourtant, androgyne. Il n'était ni lourd, ni frêle, mais entre les deux, comme pour titrer le meilleur des deux états. Ses longs cheveux noirs en crinière, comme une fusion entre des cheveux longs et droits, et une chevelure courte et en désordre. Des yeux rouges, sans émotions, sans crispation, et avec un demi-sourire aux lèvres, formaient le visage. La fusion était la même pour la jeune femme : un corps d'homme et une tête très féminine, et des cheveux lisses et peu longs. De grands yeux verts étaient posés sur le doux et froid visage. Celui-ci, en revanche, n'affichait strictement rien. Ils se contentaient de transmettre des images au cerveau qui entreprenait de les stocker dans le coin de la mémoire.
Et si ces deux personnes avaient besoin de puissantes armures, armes, et monstres à leur service pour exécuter leur mission, il en était autrement pour le troisième homme. Ses cheveux étaient noirs, longs, comme séparés par une raie invisible. Il fallait un corps massif et musclé pour soutenir ce visage assez allongé, des boucles d'oreilles, et un sourire assez réconfortant. Habillé de blanc, de rouge, et de bijoux d'or et comprenant des saphirs, il se tenait au milieux de ses « collègues ». ses yeux, noirs et insondables, scrutaient avec une persistance qui lui étaient peu coutumière depuis certain nombre d'années, environ... une vingtaine ? Oui, c'était bien cela, aucun doute ne fut recensé à ce sujet.
« Voilà ce qui va se passer : nous trois, nous parions que tout le monde, dans cette pièce, va mourir. Vous, vous pariez que vous deux serez les seuls à vous en sortir. Ensuite, il s'agira de se repérer, de subir diverses expériences, de participer à des jeux. Nous discuterons entre-temps, et il faudra laisser chacun parler et le laisser finir. »
Celui qui venait de parler, sans signe d'une capacité émotionnelle, n'était autre que l'homme de gauche, tenant un poignard très long, brillant de feux bleu clair. Des cristaux de glace et des étincelles dansaient autour de la lame longue. Se rapprochant lentement d'un groupe de personnes, ils tournèrent autour d'eux, leur tête se rapprochant des oreilles. Le souffle dans le système auditif, ils scrutaient, analysaient chaque visage, et cherchaient à trouver quelles émotions s'y trouvaient. À chaque tentative, la même sensation avait été répertorié : la peur, la panique. Sauf chez deux personnes : un garçon à l'air menaçant,, et un gros monstre violet qui était en peine réflexion. Il était, de toute façon, un monstre, tant son comportement, son apparence, et son état d'esprit le démontraient. Le jeune homme, par contre, aux cheveux noirs, au physique d'athlète mais au regard noir, sombre et agressif, laissait davantage dubitatif un observateur lambda. Il ne soupçonnerait pas que cet enfant soit un démon, lui aussi. Mais la mission était là : s'assurer à ce que plus rien ne soit soupçonnable, suspect, et dangereux dans ce corps musclés et empoisonné. Par un procédé qualifié de magique, son aura était devenu maléfique, au sens du diable.
« Et que comptez-vous faire pour accomplir la vengeance divine, demanda, en ouverture, le garçon ? Nous torturer et nous tuer ensuite, ou autres chose avant de bien nettoyer et bruler nos corps ? Je suis sûr que non : quelqu'un ne veut pas encore admettre de me voir mourir, même s'il a essayé une fois.
_ Et bien, il ne s'agit pas d'abord de violence, ou presque. Et puis vous tuer n'apporterait rien, car c'est la purification, et non la punition. Quant à la personne dont tu parles, il doit être en train de regarder, et je pense que son esprit a privilégié ce qui s'appelle le pragmatisme. Et maintenant, première étape. »
Après avoir répondu sans détour, le regard planté dans celui du Saiyajin métissé, l'escrimeur se tourna vers un des terriens angoissés, malgré les muscles saillants, et marqué d'un gros « G ». Un poignard était sorti, puis il frappa : tandis que le poignet faisait tourner le couteau, le flot du sang toucha le sol, puis soudain, se mît à s'élever, se détachant totalement des vêtements de la victime. Soudain, le saignement s'arrêta : une aura glaciale envahissait l'endroit et le sang était suspendu en l'air. Il semblait flotter, tandis que le corps vira peu à peu au blanc. Enfin, le sang retourna dans la poitrine, par où il s'était échappé. La blessure se referma, et un temps s'écoula.
Entre-temps, la tueuse se tourna vers le gros violet puis fît apparaître une grande balance en cristal bleu. Un des plateaux s'écrasa sur le monstre, puis s'enfonça doucement dans le sol. Garlic ( car tel était le nom du monstre ) avait énormément de mal à soulever et dégager la masse en cristal, à sa surprise. Il finît par la repousser non sans mal, puis elle se stabilisa, comme si rien ne s'était passé dans cette interlude.
Le terrien supplicié pensait que c'était fini, mais quelques minutes plus tard, le liquide rouge, composé d'eau à 80% comme tout bon expert le savait, allait être soumis à une autre expérience : la circulation se mît à tourner à plein régime. Accélérant, les veines se mirent à être saturé, puis le torse, les jambes et les bras se mirent à être pris de convulsions. Les trois êtres semblaient prendre des notes, et parlaient entre eux.
« Mmmmh. Ce pouvoir est vraiment intéressant : il permet de contrôler l'eau, et tout ce qui s'y apparente.
_ À coup sûr, et il est certain que ce rouge n'en sera que plus resplendissant une fois purgé. »
Puis le corps s'éleva à son tout, puis plus rien : tout le processus s'arrêta, un moment assez court, comme si, au moindre mouvement déplacé, il se passerait de nouveau quelque chose. Et il fallut attendre quelques secondes, exactement une quinzaine, mais qui donnaient la sensation qu'un quart d'heure s'était écoulé. Le sang se mit à geler de l'intérieur, puis se mît à tourner de nouveau dans un halo blanc apparut comme par enchantement. À l'intérieur, le sang vit s'échapper une étrange fumée noire, puis prît une teinte rouge un peu plus claire. Alors que l'aura augmenta de volume, le corps fut happé à son tour, puis il perdit tout : le tatouage, les caractéristiques qui le rendaient agressif et monstrueux. Le visage se détendit, les muscles se détendirent, puis le corps se mût à rajeunir. Puis l'humain disparut dans une faille dimensionnelle.
« Tout à l'heure, tu as repoussé la balance, et c'était très intense, remarqua le guerrier aux vêtements rouges et blancs, d'une voix doucereuse. Il était merveilleux car nous t'y avons contraint, et nous même avons été contraint. Mais ensuite, ce sera la liberté.
_ Pff, j'ai agi parce que je savais que ma force ne pourrait pas encaisser, et le fait de me régénérer risquerait d'aggraver mon cas. »
Les trois tortionnaires durent acquiescer, et c'était la bonne réponse. La femme, elle, dut se tourner vers le garçon pour le faire participer. Elle s'approcha, de lui, et à chaque pas, un vêtement tomba, retiré d'un geste millimétré. Puis Aeris se mît en tailleur devant le prisonnier. Ce dernier n'avait qu'à étendre le bras pour lui broyer le crâne, par un mouvement compresseur des cinq doigts, mais curieusement, il n'y parvint pas. Il se demandait bien ce qui le retenait, car la pièce était vide, et il pouvait s'échapper, de surcroit quand il n'était pas attaché. Aucune entrave ne le retenait, mais une autre, plus subtile, le dissuada de faire quoi que ce soit : le regard froid de Broly, puis une faille dimensionnelle d'où sortit un énorme doigt qui fît frissonner les autres prisonniers. Se résignant, le métis se pencha vers la jeune femme.
Kaio Shin kai...Deux hommes se donnaient des coups de pied, de poing, paraient ou lançaient des projectiles de lumière. Le décor explosait par endroits, puis se reconstituait. Les deux combattants avaient la particularité d'avoir des longs cheveux dorés et de dégager de l'électricité, et un sourire se dessinait.
« Tu crois que Kaio Shin va gueuler à cause du bruit qu'on fait ? À travailler sur un moyen de contrer Broly au cas où il perdrait les pédales, il va finit par perdre l'habitude du sommeil.
_ Ne t'inquiètes pas, Végéta. De toute façon, on verra où en sont ces trois « anges ». »
Une boule de feu traversa un rocher, puis explosa. Mais cela n'avait pas échappé à un insecte, qui s'énerva.
« Oh !!!!! cela vous dérangerait de faire un peu moins de boucan ??!!!! Ce n'est pas parce que le décor se reconstruit automatiquement qu'il fait vous permettre de faire un pataquès pas possible, alors mettez-là en, sourdine !!!! »
Le prince des Saiyajins ne cachait pas son agacement : il avait beau obéir à certains ordres, mais aussi subtils, il n'en était pas question. Goku, quant à lui, se tournait vers des êtres à la peau violette, qui regardaient une télévision, l'air songeur. Il savait de quoi il retournait, et il espérait que son fils lui reviendrait, au moins guéri, sinon, en parfaite santé. Comme si rien de tout de cela ne s'était produit, comme si Garlic n'existait pas dans cette histoire.
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( musique :
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=m_qoOhostpg )
Alors que s'élevait une musique lugubre et pourtant inconnue des humains, les deux êtres, l'ange et le démon, s'unirent. Le jeune monstre sentait, alors qu'il écoutait chaque note au piano et qu'il comptait le temps, de gouttes de sueur perler. Il sentait aussi son entrejambe était violemment secouée, tandis qu'il se sentait vidé de son énergie. Puis, curieusement, il ressentait autre chose : son corps était tremblant, et ses sensations se changèrent en quelque chose de plis intense. Puis il avait l'impression de ne pas avoir l'habitude de la violence. Ou plutôt, de l'âge, et la musique lui semblait plus imposante, et écrasante. Il comprît immédiatement ce qui lui arrivait : il ignorait comment un tel pouvoir était possible, mais son horloge biologique était en train de tourner en sens inverse des aiguilles d'une monstre. Toute sa morphologie ne changeait pas, ce qui faisait que sa puissance diminuait très peu, mais le développement du cerveau repartit en arrière. Il voyait quelques heures, jours, mois, puis deux ans être perdues au niveau de ses capacités cérébrales. Son conscient commençait alors à être embrumé, mais il avait assez « d'esprit » pour comprendre ce qui se déroulait devant ses yeux : Broly et Jagër se mirent à soumettre les femmes à des jeux sadiques, puis à des débauches particulièrement malsaines. De gloussements de plaisirs, Gohan en,tendit en,suite des gémissements ou de petits hurlements glaçants. Des bruits sordides se faisaient entendre, puis l'écoulement de quelque chose.
« Quand on a tous les pouvoirs, il est facile de vouloir faire compliqué. PAS nous : étant donné que tu as été marqué à l'âge de 4 ans, il fait revenir à cet âge.
_ Pas question !! Et puis vous n'y arriverez pas : même les dieux ont essayé, et ils s'y sont cassés les dents. Je suis un démon, et je refuse de redevenir un garçon faible !!!! »
Au fur et à mesure que Aeris pénétrait en lui, ses yeux s'injectèrent de sang, et le blanc de l'œil vira au noir. Au bout d'un moment, l'apparence de l'adolescent prit celle d'un homme habité par les sensations de rage, de folie, et d'hypertension. Mais le flot de la régression continuait son œuvre, et il descendit à 10 ans. À cet âge, il était contre Cell et les cyborgs. Au fur et à mesure qu'il s'en souvenait, il regardait les scènes crues, morbides et surtout... désespérément lentes. Il s'attendait à regarder des viols vraiment sauvages, mais non. Tout était fait en douceur, de manière mécanique. En plus, c'était accompagné de diverses mutilations avec les fameux instruments. Mais le sang versé revenait aussitôt dans les corps sous l'influence de Jagër, puis les supplices recommençaient. Gohan sentît alors sa haine diminuer, puis les centres nerveux enregistrèrent les informations de douleur et d'inconfort. Il n'avait pas remarqué que la femme s'était mis au dessus de lui, et que la balance, impitoyable, allait le supplanter.
«
BRABEUS TANTALON. »
Aussitôt, la balance activa le plateau droit pour l'écraser. Puis encore, puis encore. La même opération fut répétée, exactement cinq fois. Et pendant une fois, à deux minutes d'intervalles, le plateau était toujours plus lourd, son poids allait bientôt supplanter les muscles de la victime. Le squelette subissait déjà quelques craquements, et le cerveau subît une nouvelle régression. À ce moment, il était âgé de 8 ans et il était de moins en moins capable d'utiliser sa puissance acquise au court de ses années d'entrainement. D'ailleurs, il se demandait comment cette femme était capable de retourner es attaques contre lui, et d'utiliser cette balance comme une arme.
« Justice... Ma balance est proportionnée par rapport à tes crimes commis. Plus ils sont lourds, plus la balance le sera. Et d'après ce que je vois, je n'ai même pas besoin d'alourdir le poids de tes actions. Apparemment, tu as tué des milliers d'êtres vivants, abattus le père alors qu'il était à terre. Tu es donc un criminel de tout ce qu'il y a de plus simple. Et les information, à ton sujet, sont tout à fait exactes : il faudrait nous reprocher quelque chose lorsque ce seraient des information parfaitement fausses. N'est-ce pas ?
_ En effet : la véritable justice n'est pas celle qui réprime bêtement, mais celle qui prévient les crimes. C'est de la pure logique, ma chère Aeris.»
Devant lui, se trouvaient les terriens possédés subir diverses mutilations. Les organes étaient extraits au moyen de couteaux longs, puis le sang expulsé, enfermé dans le halo blanc, puis c'était au tour du corps. Le même procédé fut utilisé, et peu à peu, ses os lui faisaient de plus en plus mal. Dans quelques minutes, son squelette allait exploser en morceaux. Il avait beau se mettre en colère, tout jouait contre lui. Sa haine, si puissante, qui lui avait permis de devenir plus fort, sans s'embarrasser de quoi que ce soit, ne l'aidait pas. Ses cris n'étaient plus caverneux, ou alors de moins en moins. Non, ils redevenaient ceux d'un terrien ayant des gènes de Saiyajin en lui. Au plus profond de lui, il se remit à douter. Tous deux, lui net Garlic, étaient à la merci de ces trois fous furieux, et étrangement, malgré leur force, ils étaient impuissants. Le cerveau amena la réponse, qui se répandit dans le cortex : ses crimes étaient donc si importants que quelqu'un avait décidé de le punir. Ses fonctions vitales étaient en train de décliner, d'autant que le sang avait de plus en plus de mal à coaguler. Le sol se brisa, puis le sang, se remit à créer une petite rivière, que le Saiyajin fou remarqua, et il se précipité pour le récolter. Récipient à la main, il en vidé le contenu d'un trait, délicatement. Le plateau destructeur s'enfonçait très lentement dans le sol, ce qui augmentait la douleur. Le garçon démoniaque n 'eut pas la force de chasser les larmes de ses yeux, et émit un son très faible. Il y avait deux syllabes : « Pa... pa. ». La marque commençait à perdre, dans son cou, de sa présence.
Garlic, quant à lui, se faisait écarteler, puis les membres s'arrachait. Il espérait qu'ils reviendraient sur son buste, mais cela ne se produisit pas. Broly les attacha, les relâchait, puis les retenait. Au bout d'un certain temps, les bras revenaient vers leur lieu d'origine, mais Jagër le trancha de nouveau. Puis il laissait les veines se reconstituer, puis les étirer comme un élastique vieux et déjà très usagé. La douleur fut de plus en plus insupportable, les information nerveuses échappaient à son contrôle. Quant à sa puissance, elle ne lui était pas utile : le Super Saiyen avait tendu ses nerfs, au cas où. Au bout d'un certain temps, ils perdirent connaissance.
Autre Monde...( musique :
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=Db51sw3rwV4 )
Trois êtres regardaient un horizon doré, rouge. Un énorme rideau de nuage tranchait le soleil en deux, et celui ci était un disque orange. Cette vision forma un était apprécié par le cerveau de ces trois personnes, dont un d'entre eux avait une peau lisse, turquoise, et de longs cheveux blancs. Mais il n'avait rien d'autre, si ce n'était qu'un bas rose pour masquer l'entrejambe. Les deux autres ressemblaient à peine à ce qu'il étaient autrefois : alors que les deux créatures étaient vertes et l'autre, grise, ils avaient désormais, une forme plus humanoïde. Des cheveux s'étaient formés sur leurs cranes, et les yeux avaient des pupilles. Vert, les cils et leur corps musclé et dur les rendaient pourtant assez gracieux. En effet, leur façon de se déplacer renforçait cette agilité délicate : ils marchaient sur la pointe des pieds, ou faisaient des petits sauts.
Cet endroit était merveilleux et bien étrange : il ne ressemblait pas au Paradis tel que l'imaginaient les humains : cela n'était pas un champ de fleur sans fin, des arbres pleins de fruits qui poussaient éternellement. Mais cela leur changeait aussi du Makai ou de leur repaire derrière la Dead Zone. En fait, le nouvel Au-delà accueillait tout le monde, car il était une sorte de chaine de montagne infinie. Des plaines de neige, d'herbe fraiche étaient visibles à perte de vue. Dans les montagnes et les habitations, l'eau coulait librement, et certaines maisons étaient coulés dans un verre uniforme. Et chacun pouvait baisser le rideau en argent, car des choses pouvaient être cachés. Certains endroit étaient d'ailleurs hostiles et il arrivait que de tempêtes secouent ce nouveau monde. Mais le plus curieux, c'était qu'elles n'étaient pas meurtrières, mais arrivaient toujours à surprendre, et le taux d'adrénaline ressenti était parfaitement contrôlé. Chaque jour s'écoulait paisiblement, mais ne ressemblait jamais aux autres. Se trouvaient aussi des palais dans des déserts, où de nombreux êtres vivants, humains ou non, étaient plongés dans une... torpeur ? Euh, non... plutôt une méditation.
« Nicky, réussit à parler celui qui était Ginger. Il est curieux ce monde : il a beau être extrêmement tempéré, nous arrivons à être surpris, jamais ennuyé, et pour tout dire, être bien. En plus, il m'arrive de faire des rêves où je tue des êtres humains, comme ça, sans raison. Et puis le lendemain, je me réveille, la tête vide et légère.
_ Mmmm... peut-être est-ce cela le salut. Ni paradis, ni enfer, et encore moins le purgatoire. Juste le monde des morts, où tous se côtoient, parlent entre eux. En plus, on dirait que cette harmonie n'est pas imposée : j'ai l'impression que, je m'envolerais, que je pourrais m'isoler quelque part, et puis finalement revenir en étant accueilli. Non, franchement, c'est assez bizarre. »
Ils furent soudainement rejoints par quatre autres êtres humanoïdes, mais un peu plus déformés. L'un d'eux était nain,n l'autre une masse de muscles. Le nouvel arrivant était à peu près comme Nicky, en un peu plus beau.
« Vous avez été au service de Garlic fils, je crois, intervint Gash. Je me demande s'il faut souhaiter la victoire de notre maitre. Apparemment, j'ai observé les autres résidents de ce monde, et ils s'en fichent un peu, tandis que d'autres pouvaient suivre ce qui se passait.
_ Moi, je ne m'y retrouves pas !! je devrais être en train de tout casser, et je n''arrives pas à me décider et me concentrer. J'ai l'impression que c'est inutile, que je devrais faire autre chose. Je me sens un peu... désœuvré.
_ Je ne sais pas combien de temps ces êtres divins ont pensé tout cela, mais je nh'ai d'autre choix que de les féliciter. On dirait qu'ils ont conservé l'équilibre entre le bien et le mal, car j'ai repéré des zones de guerre où l'on se bat, puis on rentre chez soi. Ou alors on le fait mentalement."
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En revenant à lui, Gohan voulut constater ses blessures éventuelles, au cas où ils l'auraient déchiquetés pendant son coma, mais rien ne subsistait : les cicatrices n'étaient pas présentes. Il avait l'impression que rien de tout de cela n'avait eu lieu. Soudain, Aeris se mit à aller ver lui, puis lui tendit une feuille.
« La première étape est maintenant terminée. En fait, après délibération (un regard lubrique fit jeté vers Broly, qui reprit )...
_... il fut décidé de revenir à quelque chose de plus classique. Tu vois ce texte ? C'est une légende, et tu vas la lire à voix haute. Pas de bégaiements, surtout !! N'hésites pas, et n'accroches sur aucun mot, sinon... la souffrance va recommencer. Allez, lis. »
Gohan, se rendant compte peu avant qu'il était nu, se mit à lire :
« Voici la description du Paradis, telle qu'il fut promis aux pieux. Il est un monde sans pareilles, où tout n'est que beauté et prospérité. Une belle vie douce et paisible, où tout s'y attends. Et alors que viendra le jugement, tout ce que nous avons connu disparaitra, et seule la lumière divine substituera. Elle libérera nos âmes, attendu par les plus croyants d'entre nous, et en... suite... il..... UUAAAARGHHHHH !!!!!! »
Gohan sentit alors une violente douleur à la jambe gauche : quelque chose s'enfonçait dedans, et ensuite, il sentit aussi une aura devenir de plus en plus imposante, envoyant des décharges électriques dans le corps. Puis une autre sensation l'envahit : la chaleur. Son sang se mit à bouillir, puis refroidir. Entre deux vers, alors que par endroits, c'était illisible, la circulation allait trop vite, et ses veines lui faisaient souffrir. Puis Broly se mit à varier sur les hurlements : l'organe montait dans les aigus, puis cela alternait entre les gémissements, les gloussements de plaisir. Mais l'enfant démoniaque devait continuer, ou ce serait pire.
«... soudain, au bout du tunnel, les voici : nos créateurs, nos dieux sont là, leurs bras paternels nous sont ouverts, comme nos pères. Puis viendra une éternelle sérénité...nité... AAAAAAAAAAAAAAAAArrrrrrrrggggghhhhh !!!!!!!!
_ Alors, on récite bien sa leçon, ricana Broly, l'ange de la Mort avec les deux autres ? Quant à toi, Garlic, si c'est ton nom, nous ne t'avons pas oublié. Il est temps de t'apprendre le cycle de la vie. Jagër. »
L'accélération du mouvement avait dépassé ce que son organisme pouvait supporter : sa main faisait apparaître les veines très saillantes, et le système circulatoire était maintenant à découvert. Tout était mieux visibles que sur une radiographie ou un IRM : poumons, veines, cœur, aorte. Et le sang aussi était là, circulant à plein régime, se mettant à être expulsé sous la puissance de Jagër. Pour laisser le sang en suspension, le procédé fur arrêté pendant quelques instant, ce qui faisait que le pauvre garçon était suspendu, semblant baigner dans son sang. Pourtant, malgré la congélation, le démon ne pouvait s'empêcher de réprimer la sensation dite de la peur : il sentait qu'au moindre mouvement déplacé de la part de l'ange du Changement, il se remettrait à voir son sang circuler trop vite, jusqu'à l'explosion du cœur.
Soudain, alors qu'il sentait à tout cela, le froid commençait à être remplacé par une autre sensation, ou plutôt, c'était elle qui se changeait. Puis il avait l'impression de flotter, d'être sur un fleuve calme, auprès de cygnes. La sensation devenait celle de la chaleur. Ce froid, l'éloignant de Garlic qui était en train de se faire découper puis se faire lacérer par la lame continuellement changeante de Jagër, semblait lui réchauffer le corps. Puis de ce fleuve brillant, inondé de lumière lui aussi, il se remémora un visage. Une femme souriante le regardait tendrement, auprès d'un homme dont il ne conservait que de mauvais souvenirs. Il comprit que c'était ses parents : son père éclatait de rire, avait un air insouciant. Le visage se détendit, et il ignorait que son âge mental était redescendu vers 11 ans.
Mais cela ne dura pas : la torture repartit de plus belle, et les images alternaient entre les visages, dans un espace coloré de vert, de rouge, d'orange, de ses parents, puis il se voyait en train de flotter dans le ciel, au dessus du Makai en train de geler, puis les démon mourir explosé d'un seul coup par un colosse totalement hilare et qui se mettait à chanter. Puis d'autres présentaient son maitre en train de se faire extraire ses veines, puis se faire boire le sang de force. La régénération et l'immortalité aidant, le sang revenait pour que le supplice recommence. La cadence, elle, était ralentie. Les images ne cessaient de se défiler dans sa tête, puis il était incapable de les comprendre au fuir et à mesure qu'il régressait. Il se rendit compte, mais sans crier gare, de quelque chose : dans la réalité, son sang bouillait lentement, et un procédé encore, lui donnait la sensation que sa circulation sanguine était accélérée. Il pensait qu'on lui avait injecté une drogue qui détruisait ses perceptions, ou lui faisait croire n'importe quoi. Déjà, lorsqu'on lui faisait voir viols, mutilations et massacres, ils étaient donc réalisés lentement et méthodiquement. Les yeux des anges étaient vides, froids et sans émotions. Alors que sous l'emprise d' Aeris, ils lui paraissaient sauvages et brutaux. Cette fois, il sentait la lenteur l'envahir, ce qui lui faisait davantage souffrir. En plus, chaque supplice rapprochait de la mort, aux limites extrêmes. Les larmes s'activèrent automatiquement, alors que la torture s'éternisait, et que le cœur commençait à lâcher. Au moment où celui commençait à battre trop fort, au bord de l'éclatement de la cage thoracique, tout fut noir.
Les images avaient disparu, mais un hurlement lui vont aux oreilles : Garlic ressentait sa déchéance peu à peu, et ses organes étaient délicatement arrachés, puis le corps se reformait. Mais les résurrections, de plus en plus nombreuses, ajoutaient une souffrance supplémentaire.
« Alors, c'est beau d'être immortel ? Résistes : tu n'es pas à quelques réanimation près, si ? Combien de fois es-tu mort, déjà ? Ah oui, c'est vrai : quand on aime, on ne comptes pas.
_ Noooon !!! mon père, ce misérable a accepté tout ÇA ???!!!!! Je lui ferais payer !!!!!
_ Au contraire : tu dois le remercier, d'avoir compris quel amour devait-on donner à un enfant. À présent, vous allez comprendre que les êtres vivants, démons, humains ou autres, doivent naitre, vivre et mourir. Ne pas naitre est peu important, ne pas vivre est une tragédie, mais ne pas mourir ( il se tourna vers le démon violet )... est un crime impardonnable. »
Fin du chapitre.