par Satan sama le Sam Avr 14, 2012 10:28
Merci à vous trois pour vos commentaires et désolé d'avoir autant tarder pour le chapitre qui suivra mais j'ai manqué d'inspiration, finalement je suis plutôt satisfait du résultat.
Chapitre 25 : Un secours inattendu.
Une lueur rouge transperça une vague de soldats impériaux, pulvérisant chacun d’eux sur son passage, offrant la voie à un petit groupe de guerriers blancs qui avançaient difficilement au milieu de l’impressionnante masse d’ennemis et les tirs continus qui les assaillaient sans relâche.
La lueur rouge ne semblait pas vouloir s’arrêter et aucun ennemi ne parvenait à ralentir sa course effrénée. A chacun de ses passages des dizaines de soldats trépassaient. D’autres avaient la chance de n‘être que seulement mutilés. Soudain la lueur s’intensifia, la lumière grandit jusqu’à devenir une véritable lanterne écarlate. Le ciel se teinta de sa couleur et on crut le sol peins du sang versé. Tout n’était que rouge, un rouge terrifiant, un rouge omniprésent. La folie s’était emparée des libérateurs de Pintal, terriens, nameks , Yardrats ou autres. Une incommensurable rage brillait dans leurs yeux, ce n’était même plus du courage, c’était une envie incompréhensible de tout détruire, de tuer l’ennemi jusqu’au dernier.
désespérés les impériaux entreprirent de les encercler, formant un mur impénétrable avec l’absolu conviction que rien ne pourrait le franchir. Des milliers de traits d’énergies s’abattirent sur les républicains, luttant pour combattre malgré leurs blessures parfois mortelles. La lueur, elle, faiblissait à peine. Elle brisa les barrières impériales et le mur devint franchissable. Quelques rescapés s’échappèrent du filet vivant qui les maintenaient prisonniers dans une solide étreinte. Ils s’unirent dans un assaut commun, reprenant brièvement l’avantage. Mais les soldats des Colds affluaient encore et encore ne cessant jamais d’arriver.
Des minutes interminables de combats acharnés passèrent. Puis les minutes devinrent des heures. Et la lueur rouge faiblissait enfin , de plus en plus. Le ciel n’était plus marqué de sa couleur. Sur le sol les corps s’entassaient, mais beaucoup moins rapidement. La lueur se battait trop lentement , n’évitait plus les coûts, les encaissait mal. Si bien qu’elle finit par s’éteindre. Elle lutta cependant, elle lutta encore contre les soldats, meurtrière même sans sa terrifiante lumière. Elle se battit encore longtemps, sans aucune trêve. Néanmoins elle sut que la défaite approchait. Lorsque se battre devint un défit insurmontable elle explosa d’une nouvelle lumière, blanche cette foi, entourée de plusieurs autres petits soleils d’or qui annihilèrent tout être vivant s’y approchant de trop près. Enfin cette étoile ci aussi finit par s’éteindre. Et un corps ensanglanté sortit du tumulte causé pour chuter vers la terre.
[Sur Cold 1]
Gero pompa l’énergie contenue dans les racines qui le maintenaient prisonniers, il en soutira toute la puissance qu’il pouvait, jusqu’à ce que les végétaux périssent. Le professeur brisa facilement ses liens devenus fragiles et répéta l’opération pour sortir les saiyans des griffes de Wakusei. Le sol trembla et se fissura sous la colère du monde vivant. Un éclair traversa le ciel, se dirigeant à folle allure sur Gero. Le docteur avait vu l’effet qu’avait produit cette attaque sur C-16 et sa puissance n’était certainement pas des moindres mais il prit tout de même le risque de s’y confronter. Paume ouverte il absorba le choc produit par le tonnerre qui s’abattit sur lui. Gero avait été trop ambitieux, la puissance produite par l’arc électrique était trop grande pour qu’il puisse la contenir. Mais il était trop tard pour revenir en arrière, il pria donc pour ne pas exploser. Et ses prières furent exaucées, lorsque les derniers flux d’énergie atteignirent son corps métallique, la puissance du professeur était à son paroxysme. N’y tenant plus il déversa tout ce qu’il avait récupéré à ses pieds. Une décharge démentielle parcourut alors un quart de la planète, transformant chacune de ses parcelles en un champ de flamme, les arbres s’évaporèrent instantanément. Les saiyans échappèrent de peu à la catastrophe en rejoignant les airs. Dans le ciel , un cri de souffrance grave et effrayant résonna. Une puissance ténébreuse s’éleva alors du sol. Sous la forme de vrilles de fumées noires qui ressemblaient à s’y méprendre à des serpent, elle entoura les trois cyborgs et les deux saiyans. Les reptiles immatériels rampèrent sur la terre, se rejoignirent et se mêlèrent pour constituer d’énormes tentacules qui s’élancèrent vers leurs proies. Le premier à être visé fut C-17 qui se jeta sur le coté une fraction de seconde trop tard, l’étrange brume effleura son bras. Ses vêtements se désagrégèrent et la chair sous eux se liquéfia littéralement. Moins sensible à la douleur qu’un terrien ordinaire C-17 ne ressentit tout d’abord aucune souffrance mais ce qui aurait été insurmontable pour un non cybornisé s’avéra finalement plutôt douloureux pour un cyborg tel que lui. Cependant a douleur alla en s’intensifiant. Soudain le cyborg dut lutter mentalement pour qu’elle cesse.
Abandonnant un instant C-17, les tentacules décidèrent de s’en prendre à Radittz. Le saiyan tenta de projeter un rayon d’énergie sur les choses qui s’approchaient de lui. Malheureusement pour lui l’attaque traversa les tentacules comme si ils ne s’agissait que d’illusions. Il s’écarta à temps pour éviter le pire mais la brume le frôla lui aussi et sa réaction fut tout autre que celle de C-17. La douleur le paralysa sur place, incendiait chaque partie de son corps. Et ce qu’il ressentait allait bien au-delà d’une simple douleur physique. Son cerveau se vit assiéger par le froid glacé du néant, des visions d’horreurs s’attelèrent à déchirer les tréfonds de son esprit. Radittz connut l’horreur de la douleur la plus vive et la plus intense que l’on puisse connaître. Il chuta lourdement au sol, les yeux révulsés, la bouche mollement ouverte, de la mousse blanche se formant au coin des lèvres. Il resta là sans bouger, avec une souffrance infinie pour seule compagnie.
Les serpents de fumée se retournèrent vers C-16 pour un nouvel assaut. Le cyborg décida de faire directement face à la menace en exposant volontairement son corps à la brume.
Alors qu’elle l’entourait le grand guerrier déversa une quantité impressionnante d’énergie autour de lui , espérant que les tentacules se dissiperaient. Peau, armature, métal, circuits s’évaporèrent instantanément. C-16 était méconnaissable, il n’avait d’humain chez lui plus que la forme. Tout devint noir pour l’être robotique. Aveugle, sourd, il sentit le néant se refermer sur lui. Il savait que son corps se disloquait, seule sa conscience resta intact alors que les tentacules le privaient de tous ses sens, de désespoir il voulut crier mais il ne pouvait plus le faire ou du moins il ne pouvait plus s’entendre. La brume s’attaqua enfin à sa mémoire, son cerveau cybernétique fut rongé progressivement. C-16 oublia son nom, oublia qu’il était en train de partir, il oublia jusqu’à sa dévotion à la vie et à la nature. Mais quelque chose subsistait , quelque chose de très important: protéger le créateur.
Gero tomba à genoux, la brume le traversait, partant de son torse elle continuait sa course en sortant de son dos, le contact était d’une étrangeté à couper le souffle. Soudain la tentacule remonta vers son crâne s’emparant de la dernière chose qui était organique chez lui, son cerveau. Le docteur ne hurla pas. La douleur atteignait un tel paroxysme qu’elle le laissa muet. Il s’effondra sans un bruit. Son regard s’attarda sur le squelette métallique de C-16, un son s’échappait de la fente en place et lieu de ce qui fut un instant plus tôt une bouche. C’était une phrase. « Protéger le créateur ». Gero l’écouta tristement jusqu’à ce qu’il ne soit plus assez lucide pour la comprendre. Lui aussi se laissa aller dans le néant.
Kakarotto vit tous ses alliés pris sous l’étau des tentacules. L’espoir de survivre à cette épreuve l’abandonna au moment même où il vit C-16 se désintégrer. Devant un tel désastre, impuissant spectateur qu’il était, son esprit tenta malgré tout de trouver une solution. Cette magie avait l’air d’être intouchable, il fallait la détruire en exterminant sa source. Le saiyan entreprit de voler très rapidement vers le ciel, s’éloignant des tentacules. Une foi qu’il fut assez haut il dirigea sa main vers le sol et concentra toute son énergie au creux de sa pomme, bien décidé à faire de cette planète tout un tas de petites comètes. Ses chances de s’en sortir resteraient très minces mais si il parvenait à trouver une des capsules de Gero avant que son attaque porte ses fruits, il pourrait peut-être vivre assez longtemps pour rejoindre l’espace et se diriger vers la planète Arlia où l’attendait un tout autre destin que celui, bien plus funeste , qui lui était réservé ici. Dans ses réflexions Kakarotto omit une chose, s’assurer qu’aucune tentacule ne l’avait prit pour cible. Le saiyan découvrit son erreur trop tard, la brume s’empara de sa jambe et le ramena vers le sol. La douleur atroce qu’il sentit alors n’était comparable à rien de qu’il avait déjà pu enduré. Les ténèbres menacèrent de l’engloutir. Il parvint pourtant à rester conscient, ignorant du mieux qu’il pouvait la souffrance, mais c’était une souffrance qu’on ne pouvait ignorer plus de quelques secondes, une douleur sourde transperçait toujours sa jambe. Kakarotto hurla , se débattit pour s’en sortir, puis il arrêta de lutter et s’abandonna à la douleur, comme tous les autres.
[Sur Pintal]
Yamcha regarda le ciel où dansaient des centaines de petites lumières de toutes les couleurs, jaune, rouge , mauve. C’était un spectacle à couper le souffle. Un feu d’artifice saisissant. Les traits de couleurs s’abattaient sur le sol, provoquant d’impressionnantes explosions, Yamcha en fut émerveillé. Où était la guerre dans tout ça ? Tout ce qu’il voyait n’y ressemblait en rien , c’était beau, magnifique même. Et ce silence. Silence?!! Les explosions sont bruyantes, pourquoi ne les avait-il pas entendu. Il toucha d’une main tremblante ses lobes d’oreilles et rencontra le contact chaud et visqueux du sang. Il était sourd, sourd !!! Ses yeux ne se préoccupèrent plus du ciel , il tourna la tête à coté de lui. Cet effort lui causa une vive douleur dans le haut du crâne et il se ravisa aussitôt. A la deuxième tentative la douleur fut moins intense et il entreprit d’observer les alentours. Ça n’avait plus rien de beau, des corps , des milliers de corps, carbonisés , déchiquetés, mutilés, brisés, baignant dans une mare de sang rouge et violet. Et dans le ciel la bataille continuait encore, bientôt chaque républicain qui avait foulé cette terre, rejoindrait la foule de corps sur le sol sali de Pintal. Lentement Yamcha retrouva son ouïe. Le tumulte bruyant de la bataille lui vrilla les tympans. Il tenta de se relever, en vain. Il finit par se demander si un seul de ses os au moins ne s’était pas brisé.
Son regard revint vers le ciel. Les terriens résistaient encore, ils résistaient bien. Mais pour combien de temps encore. Un grand « BOUM » attira son attention ailleurs. Goliath s’était effondré, totalement inanimé. Deux secondes plus tard un second géant le rejoignit, aucun combattant de leur espèce n’était encore debout. Leur principal atout avait succombé à l’ennemi. Yamcha ferma les yeux, des larmes coulèrent. Ce serrait bientôt fini. Comme pour confirmer cette pensée une nouvelle armada de vaisseaux apparut, ils étaient différents, d’architecture moins impériale. Sans doute l’Empire envoyait-il les populations qui lui demeuraient fidèle combattre avec leurs propres forces. Mais Yamcha se trompait. Les vaisseaux tirèrent, emportant des dizaines de soldats de Cold à chaque salve. Des milliers de guerriers sortirent des bâtiments spatiaux pour se jeter corps et âme contre les impériaux.
[Quelques minutes plus tôt]
_ Ils résistent encore mon seigneur.
Paragus caressa sa moustache tout en passant en revue la représentation virtuelle du champ de bataille. Les soldats de Cold avaient perdu énormément d’hommes et même si ils dominaient encore sur la zone de combat, leur intervention se solderait sans aucun doute par une victoire écrasante.
_ Leur courage les honore. Ils se battent comme des saiyans. Epargnez les , ne tuez que les soldats de Cold, exterminez cette vermine jusqu’aux derniers. Ensuite nous partirons.
_ Nous partirons mon seigneur ?
_ C’est exact Moah. Vous m’avez bien compris. Nous aurons d’autres occasions de nous emparer de ce monde. Laissons à la république naissante une chance de nous prouver sa valeur. Lorsque le jour viendra où ils s’opposeront à notre suprématie, car ce jour viendra c’est une certitude, nous aurons alors une bonne raison de nous en débarrasser. Pour le moment contentons nous de détruire les vestiges de l’Empire Cold.
_ Comme il vous plaira.
Moah s’empara d’un appareil de communication et le porta à ses lèvres. Il était temps pour eux de s’engager dans la bataille.
_ A L’ASSAUT.
Dernière édition par
Satan sama le Sam Mai 12, 2012 11:25, édité 1 fois.