[Fic] DBAU, Dragon Ball Another Universe

[Marthym]

Vraiment superbe cette fanfiction !

Les comms le disent pour tout le monde !

Continu comme ça ! La suite viteeeeeeee !!!!

[Foenidis]

Houla !
Il y a fort longtemps que je n'ai pris le temps de lire une fic dans ce topic...
et je dois dire que celle-ci ne m'a pas déçue !
Relativement bien écrite... non bien écrite pour une fan-fic (je deviens trop exigeante... ^^") l'intrigue est très bien montée avec de nouveaux personnages bien bâtis tandis qu'on reconnaît fort bien le caractère de nos héros... les combats sont sympathiques et le suspens au rendez-vous.
Bref, assurément une très bonne fic !

[Saladin1816]

Merci pour les commentaires. ^^
Mais deux questions...où est passée ma fic...et surtout, pourquoi mon compte était-il supprimé ?
Je nage dans l'incompréhension la plus totale. T_T

[Foenidis]

Le forum a été victime d'une attaque cette nuit.

Explications ici : http://www.lunionsacre.net/viewtopic.php?f=39&t=5851

[Tendou Buu]

Il est malheureux qu'une fic de cette qualité aien fait les frais de la tentative d'attirer l'attention d'un minable...Enfin.

[Saladin1816]

Forum hacké...intéressant...
Bon, tout s'explique, en tout cas chapeau à ceux qu'ont remis tout ça en ordre !
Et pour la fic...pas de soucis, j'ai gardé les chapitres sur mon PC, je les reposterais un par un.
Comme ça ceux qui aiment auront le plaisir de la revoir, et peut-être même que des gens ne l'ayant pas lut viendront jeter un coup d'oeil.
Je commencerais ça demain. u_u

Voilà, suite aux disparitions récentes de pas mal de choses sur le fofo, je republie ma fic.
L'occasion pour tous de redécouvrir ou découvrir tout ceci. ^^
Enjoy !

DBAU : Dragon Ball Another Universe
Première Partie : L’Arène


Chapitre I : L’année 788

Son adversaire se déplaça si rapidement qu’il n’eu pas le temps de réagir. Le poing de l’ennemi le faucha à la mâchoire avec une violence sans pareille, l’envoyant s’écraser au sol. L’impact avec la terre fut si violent qu’il s’enfonça dedans, le sol se fendit avant d’exploser sous l’impact soulevant un nuage de poussière énorme au dessus de lui. Cependant il se releva presque aussitôt, dans un grand cri il fit crépiter son aura jaune autour de lui et reparti à l’attaque. La rencontre entre les deux adversaires se fit à une cinquantaine de mètres du sol. Tout deux se lancèrent dans un enchainement de coups de pieds et de poings bien trop rapides pour être vu par un œil non entrainé. A chaque fois que leur jointure se rencontrait, le choc provoquait une onde dévastatrice dont les échos s’élançaient à travers toute l’arène. Le combat était spectaculaire, et la foule en délire dans les gradins de l’arène scandait les noms des deux héros entrain de se battre. Cette rixe animait tellement les passions que même dans les gradins des combats bien moins impressionnants éclataient entre fan d’un tel et fan d’un autre. Au milieu de ce vacarme se répercutait le son violent de la voix de l’animateur, trop dépassé pour voir ce qu’il se passait il ne faisait qu’éclater sa joie et sa jubilation devant ce superbe show.
- C’est incroyable, nos deux champions Granin et Vegeta sont de forces égales…ce combat est de loin le meilleur auquel j’ai put assister !
C’était bien lui, le fameux et fier guerrier Saiyajin. Endossant son habituelle technique de combat noire, ses cheveux dorés et les éclairs bleus crépitant autour de lui signifiant qu’il se battait au niveau deux du Super Saiyajin. Son adversaire, le dénommé Granin était un peu plus grand que lui, la peau marron, dépourvu de cheveux ou de sourcils ce dernier arborait en revanche une série de toute petites cornes sur ses arcades sourcilières. La combinaison de Vegeta, autant que la toge jaune que portait Granin étaient sévèrement déchirés, preuve que le combat faisait rage depuis un moment et était d’une rare intensité. Pourtant Vegeta le savait, Granin avait le dessus. Si lui-même se battait au maximum, Granin était d’ores et déjà plus fort que lui et en gardait sous le pied. En l’état actuel des choses il savait bien qu’il n’avait aucune chance. Mais il devait s’en sortir seul, car il était seul…utilisé par une bande d’extraterrestre vicieux sur une planète bien trop éloignée de la Terre pour que ses amis puissent lui venir en aide. Dans un cri de rage il frappa son adversaire avec ses deux poings liés sur le sommet de la tête, envoyant ce dernier manger la poussière à son tour. Profitant de ce petit moment de repos, il reprit son souffle…oui, il était bel et bien seul, et il risquait de laisser sa peau dans ce combat. Il tourna sa tête vers les gradins, les spectateurs, tous des extraterrestres de divers systèmes hurlaient de joie devant cet affrontement. Il faisait parti du spectacle, il n’était là que pour les amuser. Comment lui pouvait-il supporter ça, il n’était qu’un sujet de spectacle. Il serra ses poings et bloqua le coup de pied de Granin venant tout juste de réapparaitre. Le combat reprenait plus vite qu’il ne l’aurait souhaité.

Mais comment se faisait-il que Vegeta, l’ancien Prince de la planète portant son nom. Ce Saiyajin si fier s’étant racheté une conduite sur Terre pouvait-il se trouver dans une telle situation. Pour ceci il fallait remonter quelques semaines en arrière.
Nous sommes en 788, 4 ans après le 28e Tenkaichi Budokai qui a vu s’opposer Goku avec la Uub, la réincarnation de Majin Buu, le démon rose qui anéanti la Terre 14 ans auparavant. Que dire de cette époque si ce n’est que la Terre s’offre la plus longue période de paix qu’elle ait connue depuis longtemps. Les humains ont presque tous oublié l’horreur des combats et la hantise de la mort. Les années de paix ont travaillée pour faire du peuple des gens bienheureux. Cependant, certaines personnes, bien plus impliquées que d’autres dans les conflits voyaient la vie d’une façon encore plus agréable. Les protagonistes de tous ces combats goutaient certainement avec encore plus d’ardeur à ces années de paix méritée. La famille Son s’était quelque peu séparée, le cadet de la famille, Goten vivait toujours avec sa mère Chichi, cette dernière était ravie de sa présence et après tout lui même se trouvait encore trop jeune malgré ses 21 ans pour se lancer seul dans la vie. Son attitude très feignante et coureur de jupons avait le don d’exaspérer sa mère, mais pour rien au monde elle ne l’aurait chassé craignant de se retrouver seule chez elle. L’attitude du dernier des Son était un contraste avec celle de son grand frère, Gohan. C’était maintenant un homme de 32 ans, marié à Videl et papa d’une merveilleuse enfant, la jeune Pan de seulement 8 ans. Gohan profitait de sa vie de couple et de son rôle de père tout en travaillant comme médecin, à la grande fierté de sa mère, dans l’hôpital le plus renommé du monde à Satan City. Son beau père, le héros et sauveur du monde Hercule l’aida quelque peu à obtenir la place la meilleure qui soit. Ce dernier, Hercule, se passait bien de tout ces combats et de tout ces monstres, lui-même ayant fait l’expérience des redoutables affrontements contre Celle ou encore Majin Buu. A ses cotés se tenait toujours Buu, le premier du nom, toujours aussi gros, enfantin et gourmand. Ces deux là, d’une amitié forte depuis le début ne cessait de passer leur temps ensemble, devenus les plus grands amis qui soit. Au début rejeté par les autres, il prouva sa valeur et rentra au sein du cercle. Goku fut d’ailleurs ravi de nouer des liens avec lui lorsque leurs enfants se marièrent. Goku, que dire de lui, si ce n’est qu’il était alors le plus grand héros que le monde n’est jamais connu. Le Saiyajin envoyé il y a longtemps pour détruire le monde, devenu par le fait du hasard le plus grand bienfaiteur de l’humanité et le plus grand combattant de l’univers. Son attitude n’ayant jamais vraiment dépassée celle d’un adolescent de 15 ans, il parti avec Uub lors du dernier Tenkaichi Budokai afin d’aider le jeune humain à développer sa force. Au grand désarroi mais aussi d’une certaine façon dans l’amusement de sa famille, le voyant n’en faire à nouveau qu’à sa tête. Voilà quatre ans donc Que Goku entrainait Uub, les deux faisant chaque jour des progrès impressionnants.
S’il y en avait bien un qui savait que ces deux là devenaient de plus en plus forts chaque jour c’était Vegeta, le redoutable Saiyajin, l’éternel numéro 2. Le temps et la vie passée sur Terre avaient conspirés pour lui et fait du sanguinaire guerrier un être attaché à sa famille, la Terre, et ses mais…bien que ce dernier n’en disait jamais rien. Depuis le combat contre Majin Buu, il avait décrété que Goku était le meilleur, la honte d’être surpassé c’était avec le temps transformé en une sorte de fierté, d’honneur. Goku et lui étaient après tout les deux plus grands guerriers. Se battre aux cotés de quelqu’un d’aussi puissant que Goku était une fierté, mais aussi une redoutable compétition. L’envie de tuer son rival avait céder la place à une compétition bien plus pacifique. Le Saiyajin bourru qu’il était s’était adouci au contact de Bulma, sa femme car mariés depuis peu après le dernier tournoi. Cette femme était d’une intelligence surprenante et d’un caractère trempé d’acier, c’est certainement ces deux faits qui avaient attirés le Prince qu’il était à l’époque. Quoiqu’il en soit, le couple vivait en harmonie d’une façon assez détachée l’un de l’autre mais très fusionnel en réalité. Bulma, de son coté passait ses dernières années à la tête de la Capsule Corporation, la femme la plus riche du monde ne tarderait pas à prendre sa retraite. Elle passait à vrai dire le plus clair de son temps à apprendre à Trunks les ficelles du métier de chef d’entreprise et à apprendre à sa fille Bra, à devenir une future charmante jeune femme. Pour Bra tout ceci n’était qu’un jeu, âgée de 7 ans elle prenait peu de choses au sérieux. Trunks lui, aurait aimé passer plus de temps à ne rien faire et à courir après les filles à la façon de son ami de toujours Goten, mais sa mère lui imposait le travail. Et il devait l’admettre lui-même, il était plutôt doué en patron de la plus grosse entreprise du monde.
Au-delà de ces deux familles centrales, il y avait tout leurs amis et camarades. La Kame House était toujours occupée par les mêmes habitants, Kame Senin bien sûr, qui avec le temps s’était fait une raison et ne tentait plus de reluquer C-18 sous sa douche. Le vieux maître passait le plus clair de son temps à regarder des émissions d’aérobic, dormir ou encore lire avec avidité des magazines pornographiques. Autre habitants, la famille de Krilin, arborant avec l’âge et l’abandon de la pratique des arts-martiaux une touffe de cheveux impressionnante et une moustache imposante. L’homme qu’il était se réjouissait chaque jour de vivre le parfait amour avec la belle C-18, bien que lui soit vieillissant, la femme en sa nature de cyborg ne prenait pas la moindre ride malgré les années. Tout deux filait le parfait coton, bien que les débuts fussent très difficiles, le rapprochement le plus flagrant fut celui de l’arrivée de leur jeune fille, Marron. Cette fille de 16 ans était le portrait craché de sa mère, et la plus grande fierté de ses parents. De temps à autre, le dénommé Yamcha venait leur rendre visite, c’était une superstar du base-ball, sa pratique des arts-martiaux l’ayant rendu bien plus endurant, rapide et fort que tout les autres sportifs de son équipe. En matière de base-ball il était certainement le joueur le plus titré, le plus victorieux et aussi le plus vieux encore sur la piste. Ce dernier ne se séparai jamais de Plume, son ami de toujours, qui aimait à retrouver Oolong le cochon pervers. Les deux animaux métamorphes aimant à se chicaner sur n’importe quel sujet. Ceux qui manquaient à l’appel étaient certainement Lunch, le petit Chaozu et Ten Shin Han. Les deux guerriers et la femme à la double personnalité s’étaient depuis longtemps exilés on ne sait trop haut pour gouter à un repos mérité après ces années de batailles. Il ne fallait pas non plus oublier le Namek combattant du groupe, Piccolo. Ce dernier avait lui aussi cessé de s’entrainer depuis quelques années, à vrai dire, depuis qu’il avait fusionné avec l’ancien Dieu il trouvait plus de plaisir dans la méditation qu’en tout autre choses. Pour tout dire, il passait la majorité de son temps au Palais de Dieu en compagnie de Dende et Mister Popo. Certainement car étant à moitié l’ancien Dieu il aimait cet endroit, et que la compagnie du jeune Namek lui était particulièrement agréable. Ce dernier officiait parfaitement son rôle de Dieu, et pouvait lui aussi…comme tout autre profiter de la paix sur son monde.

Bref, à bien y regarder il n’y avait rien à y redire, la vie suivait son cours, les uns et les autres se croisaient régulièrement. Cette grande famille se réunissait régulièrement tous ensembles pour s’amuser, parler de l’époque…en évitant en revanche certains sujets tabous comme le fait que Piccolo et Vegeta étaient autrefois des ennemis. Les mêmes histoires revenaient en permanence, mais comment s’en lasser quand il y avait tellement à raconter et devant l’aspect prodigieux de leur récit. Même Goku daignait se montrer accompagné du jeune Uub pour participer à certaine de ces retrouvailles. Voilà comment se passait l’année 788, et à vrai dire, tout était ainsi, dans le calme et la paix depuis la mort de Majin Buu.

Un soir de ce début d’année, une petite comédie se joua dans la maison de la famille Vegeta. Vers les coups de 20h, la porte d’entrée s’ouvrit pour laisser passer Trunks dans un smoking beige dont il desserra vivement la cravate à peine eu-t-il mis le pied sur le palier de la maison. Sa mère en tailleur vert le suivit bientôt, apparemment furibonde.
- Qu’est-ce que tu as été dire à cette secrétaire, elle m’a parlé de harcèlement !
- Je n’ai fais que lui demander ce qu’elle faisait après le travail, et crois moi j’en ai plus souffert qu’elle, elle m’à versé son café sur la chemise…en somme les deux causes de ton énervement ne sont pas de ma faute. Cette femme est juste psycho rigide et elle a très mal réagi à ma proposition, et c’est de sa faute si ce smoking payé une fortune est aussi abimé.
- Mon petit Trunks ne joue pas à ça avec ta mère, c’est moi qui t’ai fait après tout, je sais comment tu es, Goten n’est vraiment pas un bon exemple !
- Ne l’implique pas là dedans, il n’y ait pour rien…
Comme si cela était naturel, d’ailleurs pour les habitants de cette maison c’était tout à fait naturel, des robots sur roues vinrent vers eux peu après leur entrée. La mère et le fils retirèrent vestes et chaussures afin de se mettre plus à l’aise chez eux, et les domestiques robotisés se hâtèrent de ranger tout ça dans les penderies de l’entrée avant de retourner travailler dans l’une des nombreuses pièces de la maison. Peu après la mère de Bulma, son sourire éternellement imprimé sur son visage arriva vers eux.
- Bulma ma chérie, tu parles très fort tu sais, Trunks…regarde ce que tu as fait à ta chemise !
Le jeune homme se frotta le visage, tandis que sa mère lui lançait un regard genre « tu vois bien que c’est ta faute ! ». Il s’éloigna quelque peu afin d’avancer vers la cuisine, il y trouva son grand père apparemment en grande concentration sur une revue scientifique…si bien qu’il ne remarqua pas la cendre de sa cigarette lui tomber sur le genou. Ce n’est que lorsque Trunks ouvrit la porte du frigo et se lamenter bruyamment qu’il leva les yeux d’un article stupéfiant sur la reproduction des crevettes roses.
- Oh Trunks, tu vas bien…la journée a été bonne ?
- Papy, laisse moi te dire que l’entreprise que tu as bâti est un casse tête à gérer actuellement…et laisse moi deviner, papa est venu manger il y a pas longtemps ?
- Mmmh, oui Vegeta est passé il y a une heure, il faisait tellement de bruit en mangeant qu’il a réussi à me déconcentrer.
- Je vois…
Le jeune homme se contenta d’un grand verre d’eau et attendrais tranquillement le repas. Allez dire à son père qu’il n’était pas sympa d’avoir vidé le frigo n’était pas une bonne idée. Son père s’était peut-être adouci avec le temps, mais dans la tête de cet ex-Prince des Saiyajin, il restait encore une forte place de cette fierté princière. Et Trunks savait que de tout les habitants de ce monde il était sûrement le moins épargné pas la mauvaise conduite de son père. Le jeune homme se rassura même, après tout sa mère une fois qu’elle aurait constaté les dégâts iraient toucher deux mots à ce sujet à son goinfre de mari…mieux valait ne pas trainer dans le champ de leur dispute. C’est dans le but de s’éloigner qu’il se rendit dans le salon, mais le lieu n’était pas vraiment approprié vu que Vegeta était justement là en jogging, s’amusant avec Bra. Le Saiyajin avait certainement cédé à un énième caprice de sa fille…Trunks alla pour faire demi tour mais la jeune fille se leva et courut vers lui.
- Trunks, je suis contente que tu sois rentré !
- Moi aussi, salut papa !
Vegeta tourna lentement la tête et gratifia son fils sans le moindre sourire d’un petit mouvement de tête. Il ne fallait pas trop en espérer de lui après tout. Le fils de Vegeta vint s’asseoir dans un fauteuil tandis que la jeune Bra revint s’asseoir près de son père pour lui faire contempler toutes sortes de choses, poupées, dessins truffés de fleurs et de trucs roses. Devant chacune de ces choses qui pourtant l’horripilaient au plus au point, Vegeta ponctuait ce que lui montrait sa fille d’un sourire. Et si le Saiyajin avait le malheur de ne pas regarder ou de ne pas réagir sa fille lui manifestait son énervement ou sa tristesse d’une manière ou d’une autre…au final, le vrai monstre ici, c’était Bra. Le moment fatidique où Bulma entra dans le salon arriva bien trop vite au gout de Trunks…et bien entendu elle aborda bien vite le sujet sensible.
- Vegeta, t’as vu l’état du frigo…et on mange quoi ce soir espèce de ventre sans fond.
- J’ai eu faim, et j’ai encore faim…pourquoi on n’irait pas au restaurant ?
Bulma qui semblait pourtant sur le point de faire exploser sa colère, crier aux points d’atteindre décibels même pas mesurables sembla un instant avoir le souffle coupé. Vegeta la regardait avec un air assez calme, sans la moindre animosité. Trunks fit un sourire, son père avait vraiment changé, mais c’était une idée grandiose, lui aussi avait faim. Dans tout ceci ce fut Bra qui réagi la première, se levant triomphalement sur le canapé et implorant sa mère avec des yeux tout doux.
- Oh oui maman, un restaurant…achetons un restaurant !
- Non ma chérie, on va juste manger dans un restaurant…je vois que tu es d’accord, ça m’évite de faire des provisions de dernière minutes, et qui plus est à voir vos têtes d’ogres à vous deux, fit-elle en regardant Vegeta et Trunks, je pense que c’est la meilleure solution.
C’est ainsi que la petite famille s’en alla bientôt, la petite Bra arborant fièrement une jolie robe rouge, Bulma avait gardé son tailleur. Trunks s’était changé pour une tenue plus décontracté associant jean bleu et chemise blanche. Vegeta n’ayant toujours pas compris ce besoin de bien se vêtir pour les grandes occasions était sur le point de s’en aller en jogging lorsque sa femme lui donna l’ordre d’enfiler ce qu’elle avait choisi pour lui. La chemise le serrait trop au torse c’est pourquoi il déboutonna bien vite les deux premiers boutons, et ce pantalon le dérangeait pour marcher mais après tout il ne valait mieux pas énerver Bulma. Lui qui avait réussi à éviter une dispute et s’offrir un très bon diner en proposant l’idée du restaurant n’allait pas tout gâcher pour une question vestimentaire.
Le diner se passa pour le mieux du monde, la famille profita autant que faire se put du restaurant. Vegeta participa même de temps à autre à quelques conversations, mais passa le plus clair de son temps à dévorer. Trunks bien que plus loquace que son père mangea tout autant. Bra s’amusait de voir les deux hommes de sa vie manger autant, et bien que la jeune fille soit à demi Saiyajin elle ne partageait pas le même appétit. Bulma avait retrouvé le sourire et le calme et s’amusait elle aussi de voir ces deux là engloutir plus que déguster…un Saiyajin était certainement incapable de faire la différence entre un hamburger et du magret, l’essentiel pour eux étant la nourriture en général et en grande quantité. En parlant de quantité, si il y en avait bien un qui appréciait la soirée encore plus que la famille Vegeta, c’était le patron du restaurant, certes l’effort à fournir pour nourrir les deux hommes était important, mais les gros chiffres que porteraient l’addition valait la peine d’un tel sacrifice. A la fin Bulma paya une somme exorbitante, mais pour un membre de la famille Brief, l’argent n’était pas un souci. La famille s’en retourna bientôt chez eux. Tous allèrent bientôt se coucher. Bulma était déjà dans son lit, affublée d’une nuisette très banale tandis que son mari déboutonnait lentement sa chemise craignant d’en faire sauter les boutons.
- Vegeta, le restaurant c’était une très bonne idée.
- Je sais…c’est bien plus mangeable que ce que tu prépares.
- Ce n’est pas gentil ça !
Mais Bulma ne rouspéta pas, après tout cela se savait depuis longtemps qu’elle était piètre cuisinière…on ne pouvait pas tout avoir. Une fois que Vegeta eu terminé de se déshabiller, il s’installa dans le lit et tourna le dos à sa femme…cette dernière savait qu’il allait faire ça et agrippa fortement son épaule afin de le tourner vers elle. Ce dernier se laissa faire et la foudroya d’un regard assez nerveux.
- Tu m’as fait mal…
- Vegeta, la petite et faible humaine que je suis aurait fait mal au grand guerrier que tu es en te touchant l’épaule ?
- Je me suis entrainé dur aujourd’hui !
- Oh, et tu es tout fragile maintenant, nargua-t-elle.
Sans un mot elle se glissa contre lui et le bouscula un peu pour l’enlacer avant de finalement venir se coucher sur lui. Vegeta la regarda non sans une certaine sévérité et la souleva légèrement.
- Bulma, tu me fais mal !
- Oh, mais où est-ce que tu n’as pas mal à la fin ?
Les yeux farouches, impatient de dormir, il pointa vigoureusement son coude gauche.
- Ici !
Bulma paru surprise, mais dans un sourire vint déposer un bisou sur le coude de son mari. Une lueur de malice passe dans les yeux de Vegeta et il pointa ensuite son front.
- Ici ça ne me fait pas trop mal.
Sa femme reprit son étrange manège et l’embrassa sur le front en insistant un peu plus. Vegeta bouge alors doucement son doigt vers ses lèvres.
- Ici…
Bulma le regarda méfiante, avant de s’allonger sur lui.
- Tu ne m’auras pas comme ça si facilement Vegeta.
Ce dernier la souleva alors, mêlant à sa force monstrueuse une douceur infinie et la déposa à coté de lui sur le lit. Bulma savait qu’elle n’avait qu’à se laisser faire, et n’avait plus peur de ce visage si dur, si renfermé au dessus d’elle. Lentement mais sûrement, et tout en tirant la couverture au dessus d’eux, Vegeta adressa un sourire à sa femme, un de ses rares sourires, rendant à ce personnage, si froid habituellement, une tendresse toute particulière.

Au beau milieu de la nuit, dans la chambre du couple dont le lit était particulièrement en chantier, un léger sifflement se fit entendre, couvrant aisément les respirations de Vegeta et de Bulma. Puis une lueur pale apparu contre l’un des murs avant d’être plus dessinée jusqu’à former une silhouette. Au bout de quelques instants la lueur disparue, le sifflement cessa, mais un être se tenait dans la pièce, indiscernable dans l’obscurité. Tout au plus on pouvait deviner ses mouvements, il s’approcha sans un bruit du lit et posa au sol une sorte de mallette avant d’en extraire quelques objets. Il porta le premier vers le Saiyajin. Vegeta ouvrit les yeux avec fureur lorsqu’il sentit l’aiguille pénétrer dans son cou…mais il se rendormit aussitôt. Devant cet acte suicidaire, l’étranger s’accorde un souffle pour se rassurer et posa sur le torse du Saiyajin et un objet de forme cylindrique. Il referma ensuite la mallette tout en parlant dans une langue étrange et à voix basse. Bientôt le sifflement reprit, l’intrus et Vegeta furent encerclés par la même lueur, et en un instant ils disparurent de la pièce.

[Tendou Buu]

ça fait plaisir que tu commence à reposter ta fic à vrai dire je craignais que nous ne la revoyons plus et que nous n'en ayons pas la suite;mais il semblerait que mes craintes étaient infondée.

[Saladin1816]

Mais non, j'allais pas laisser tomber ma petite fic chérie !! ^^
Donc je la reposte, les prochains chapitres indédits suivront.

Chapitre II : Le captif

Lorsqu’il se réveilla, sa première réaction fut de porter sa main à son coup…mais lorsqu’il bougea sa main gauche il sentit qu’il emmenait la droite avec. Une petite seconde lui suffit pour réaliser que ses mains étaient menottées dans son dos…qui avait osé. La colère de Vegeta ne faisait que grandir encore et encore, il se remit debout…ce qui fut plus difficile qu’il n’aurait cru n’ayant pas le moyen d’utiliser ses mains. Ce qui fit déborder le vase fut de voir qu’il était dans une cellule, bloqué par des barreaux. Dans un cri de rage il bougea ses mains dans le but de faire voler en éclat les liens qui retenaient ses poignets, pourtant il eu beau faire tout les efforts du monde il n’y arriva pas. C’est à partir de là qu’il commença à s’inquiéter, quelque chose ne tournait pas rond. Il regarda autour de lui, sa cellule était toute petite et dépourvue de meubles, devant lui une ouverture était faite, mais bloquée par des barreaux épais. Il remarqua aussi qu’il était vêtu de sa combinaison de combat noire. Pour ce qui était de l’extérieur, il ne vit rien…il régnait ici une obscurité très profonde. Il donna quelques bons coups de pieds aux barreaux…ces derniers ne cédèrent pas, ne bougèrent même pas face à la puissance destructrice du Saiyajin.
Vegeta chercha à voir les menottes, mais voir dans son dos n’était pas chose aisée, il se fit bientôt plus de mal au cou qu’autre chose. Mais le constat était grave, il n’arrivait plus à produire la moindre énergie. Ces coups étaient plus que faiblards et ne parlons pas du fait qu’il n’arrivait pas à se transformer. Pourtant il ne pouvait pas rester là, et l’homme fier qu’il était ne supportait pas d’être enfermé de la sorte. Le plus grave pour lui était qu’on l’avait cueilli chez lui, dans sa propre chambre…au-delà de la crainte pour sa propre vie, il sentait une haine plus grande que tout grimper en lui envers ses ravisseurs si jamais ils avaient touchés à sa famille. C’est justement cette idée qui le poussa à tout tenter pour s’en aller d’ici. Il se mit à donner des coups de pied d’une rare violence dans les barreaux, à rentrer dedans à coups d’épaules, mais ceux-ci ne firent que trembler en provoquant un vacarme d’enfer. Vegeta s’arrêta de lui-même, se rendant compte que son épaule lui faisait un mal de chien…mal, lui avoir mal. Jouer sur ça avec Bulma était une chose, avoir vraiment mal en était une autre. Pourquoi n’arrivait-il pas à briser des barreaux qu’il aurait anéanti d’un simple revers de la main en temps normal. D’un seul coup une grande lumière jailli de l’extérieur de sa cellule, ébloui un instant il s’approcha cependant des barreaux pour voir ce qui se tramait. La première chose que son champ de vision lui permettait de voir depuis derrière ses barreaux était qu’un grand nombre de cellules identiques à la sienne jalonnait le couloir…et que tout comme lui d’autres personnes étaient enfermées. Ce qui le rassura un peu était qu’il n’avait pas perdu tout ce qui faisait de lui un guerrier, il pouvait encore sentir les énergies autour de lui. Et ce qui était sûr pour lui à ce moment là, c’est que ce couloir comptait bien plus de cellules qu’il ne pouvait en voir, vu le nombre de résidents qu’il pouvait repérer. Les résidents d’ailleurs n’étaient pas de vulgaires prisonniers, chacun d’entre eux avait une force conséquente, il sentit même un être, parmi ces cellules mais qu’il ne pouvait pas voir, qui avait une force équivalente à Cell. En dehors de ça il pouvait sentir un grand nombre de personnes se promenant un peu partout au dessus de lui, mais rien plus loin…il se trouvait certainement dans un vaisseau. Quelle peste que de se dire qu’il avait été enlevé par des individus aussi faible. Bientôt du bruit se fit entendre le couloir, bien qu’il ne vit rien de ce qui se passait il put entendre une forte voix tonner.
- Réveillez vous bande de déchets, c’est l’heure du repas !
Un grand remue ménage se fit entendre, signe que les incarcérés se levaient tous à l’appel de la bouffe. Il attendit un peu et vit finalement deux êtres extraterrestres escortés par deux autres plus larges et trapus muni de baton en acier. Vegeta eu beau se faire la liste des espèces différentes qu’il eu le plaisir de massacrer durant ses années de conquête dans l’espace, il ne reconnu pas cette espèce là. De taille humaine quoi qu’un peu plus petits, ils avaient une étrange peau vert tirant sur le kaki pour les deux gros. Leur crane ne comportait aucune pilosité, au lieu de ça on aurait dit que de véritables morceaux d’écorce parsemaient leur crane. Il n’avait que trois doigts, pas de nez et un tout petit orifice sans lèvre en guise de bouche. Leurs oreilles semblaient réduite au simple état de trou sur les cotés de la tête, et leurs yeux semblaient n’être que de grosses billes jaunes au milieu du visage. Les deux poussant les chariots chargés de plateaux repas semblaient extrêmement chétifs, et même si les deux gardiens à en juger par leur apparence et leur matraque semblaient impressionnants, Vegeta pouvait sentir leur force. Ces deux là étaient plus gras que forts. A vrai dire, tous les détenus ici avaient une puissance bien plus grande…mais apparemment cela ne faisait pas vraiment peur au maton. Si bien que l’un d’entre eux s’avança vers la cellule du Saiyajin et lui décocha un violent coup de matraque dans le ventre. Vegeta ne se méfia même pas du coup, s’attendant à ce que le supposé engin de torture s’écrase mollement sur sa plaque abdominale, mais il n’en fut rien. Le maton venait de lui couper le souffle et lui provoquer une douleur intense à l’estomac…le Saiyajin réprima dans la rage un cri de douleur et se retrouva bien malgré lui un genou. Il lui semblait que même Majin Buu ne l’avait pas frappé aussi fort pendant leur combat…et pourtant ce type là avait une force ridicule, à peine plus fort qu’un être humain. Le plus insupportable fut encore de regarder ce lourdaud lui sourire de toutes ses dents peu différentes de celle des humains, quoi que dépourvu de canines et seulement constitué de dents plates.
- Recule charogne !
Vegeta prit le temps de reprendre son souffle avant de se relever, gardant ses distances avec les barreaux il foudroya son gardien d’un regard assassin, le Saiyajin, suffisamment charismatique n’eu pas besoin d’user de la force pour faire peur à son tortionnaire. Ce dernier en voyant l’œil du détenu préféré se reculer d’un pas et frappa dans les barreaux comme pour se donner du courage.
- Tiens-toi tranquille !
L’un des maigrichons pousseurs de chariots sorti un plateau et le glissa dans la cellule de Vegeta par le biais d’une ouverture juste suffisante en bas des barreaux. Ceci fait ils s’éloignèrent distribuer les repas un peu plus loin. Le Saiyajin avisa la nourriture d’un œil suspect, elle ne semblait pas très bonne. Rien parmi ce qui garnissait le plateau ne ressemblait à de la viande, si ce n’est peut-être une espèce de morceau gris ressemblant à un bout de trompe d’éléphant. Il y avait dans un coin un récipient en plastique contenant de l’eau simple, et une assiette garnie d’une sorte de potage plein de grumeaux. Vegeta trouva sa situation plus triste que jamais, l’aspect si chétif des repas li sembla un instant plus grave que sa propre détention et le fait qu’il soit loin de la Terre. Mais lorsque son ventre cessa de se plaindre il retrouva son esprit. Avisant le plateau et décidant quand même de manger le peu qu’on lui donnait, il se demanda tout de même comment faire étant donné qu’il avait les mains attachées dans le dos. A bien y voir d’ailleurs, tout les détenus semblaient être dans son cas…mais eux ne s’impatientaient pas, quelque chose allait sûrement se passer. En effet lorsque les geôliers et les pousseurs de chariots retraversèrent le couloir dans le sens inverse et eurent éteins la lumière…les menottes du Saiyajin se détachèrent d’elle-même avant de tomber au sol, et à entendre les cliquetis qui parcourent tout le couloir, ce fut aussi le cas de tout les autres détenus. Ne touchant pas au plateau Vegeta saisit l’occasion de sauter sur les barreaux et de les empoigner vivement…mais rien ne bougea, il semblait être toujours aussi faible. Il s’acharna pendant cinq bonnes minutes avant qu’une voix rauque ne l’interpelle.
- C’est inutile, y’a un truc dans le coin qui bloque tout simplement notre force, tu ferais mieux de manger avant d’être à nouveau menotté…
A entendre le son, la voix venait de la cellule d’en face, Vegeta ne se souvenait pas de la touche de son voisin, mais il s’en moquait. Il venait donc d’apprendre que la disparition de ses pouvoirs était normale, une technologie étrange devait en effet réprimer son énergie au point de le rendre aussi faible qu’un humain. Mais où, quel appareil…il n’y avait rien dans sa cellule, et si cela venait des menottes après tout il ne les portait plus. Le mystère restait entier. Un autre fait le fit réfléchir, pour être à nouveau menotté il faudrait bien que quelqu’un entre dans sa cellule, une chance de s’échapper en somme. N’ayant pas l’intention de s’échapper le ventre vide et mangea le contenu du plateau en quelque bouchée. L’ensemble avait un gout correct, après tout il avait mangé pas mal de trucs infects quand il travaillait pour Freezer pour ne pas être difficile maintenant. Le plus surprenant était que malgré les faibles proportions de nourriture qu’il ingurgita, il se sentit totalement repu. Les mains posées sur ses genoux, il alla pour tenter une dernière fois d’arracher ses barreaux, mais dans un cliquetis, les menottes bondirent du sol et virent lui attraper les poignets. Il regarda cet étrange phénomène…et se maudit juste après coup de s’être laissé avoir de la sorte, voilà qu’il était à nouveau prisonnier. En tout cas il salua la technologie, les menottes s’étaient en quelque sorte animées d’elle-même pour retourner à leur emplacement d’origine. D’ailleurs maintenant qu’il les voyait, elles avaient un drôle d’aspect. Pas seulement les poignets mais tout ses avants bras étaient recouverts. Elles avaient bien entendu la forme cylindrique habituelle mais semblait épaisse et lourde, et pourtant pour Vegeta cela ne faisait aucune différence entre avant et après. Les deux gros cylindres recouvrant ses bras étaient reliés par trois épaisses mèches de fer sur lesquelles bipaient plusieurs lumières. Encore une fois, il n’avait jamais rien vu de tel. Il alla s’asseoir dans le fond de sa cellule et se mit à réfléchir. Il était certainement dans un vaisseau en direction d’on ne sait trop où, enfermer et traiter comme un déchet et soumis à une technologie le privant de toute sa force. La situation ne pouvait pas être pire…quoique si, on aurait très bien put ne pas le nourrir. Quelques questions lui venaient à l’esprit, est-ce que Goku et les autres pouvaient sentir son énergie, s’était-il aperçu de sa disparition. Mieux encore, ses mais étaient peut-être en ce moment à sa poursuite dans un vaisseau, ou mieux encore en utilisant la téléportation de Goku. Dans tout les cas, qu’on vienne le sauver serait une insulte…pourtant il n’avait plus vraiment le choix, mais il préférait se dire que Goku et les autres viendraient lui donner un « coup de main », ce terme entachait moins sa fierté. Quoiqu’il en soit, le Saiyajin se promit de sortir d’ici à la moindre occasion.

Le voyage durait bien trop longtemps à son goût, cela faisait combien de temps maintenant. A vivre enfermé et presque constamment dans le noir il en avait un peu perdu le fil du temps, mais à vue de nez et à sentir sa barbe qui le grattait il songea qu’une bonne semaine était passée depuis son réveil dans cette cellule. Plus le temps passait plus sa colère prenait le dessus, qui que soit ses ravisseurs il allait leur faire regretter d’avoir vu le jour. Aucun autre indice ne lui fut donnés sur sa situation, personne n’entrait dans les cellules apparemment, les deux matons faisaient une ronde dans la journée, et repassaient une autre fois avec les deux distributeurs de repas. La lumière n’était allumée que dans ces moments là, c’est-à-dire 20 min par jour à tout casser. Durant ces brefs interludes lumineux, Vegeta eu l’occasion de voir à quoi ressemblait son voisin d’en face, une espèce de créature étrange. D’une part il était nu et court sur pattes. A vrai dire ses jambes étaient rachitiques et ses pieds touts petits par rapport à la taille de son corps. Il possédait un énorme buste de forme un peu ronde et de bras tout aussi musculeux touchant le sol. Au dessus de tout ceci se dressait une tout petite tête, une bouche démesurée, des fentes à la place du nez, de petites cornes parsemant son crane et des yeux tournants dans leurs orbites. Vegeta cherchant à occuper son temps du mieux qu’il pouvait trouva une certaine ressemblance entre cet étrange occupant de la cellule d’en face et Dodoria. Cela lui rappela d’ailleurs des souvenirs amères, cette grosse baudruche rose…il avait bien fait de le tuer, à l’époque cela lui avait fait un grand bien. D’une part car les deux sous fifres de Freezer n’avaient jamais vraiment été sympathiques avec lui, et d’autre part car à ce moment là il s’était senti tout puissant. Ce qui n’était pas le cas de sa situation actuelle.
Un soir, peu après la distribution, et bien qu’il ait essayé une nouvelle fois de ne pas se retrouver ligoté, les menottes avaient sauté sur ses poignets, comme si elles étaient attirés par le Saiyajin. Il se trouva quelque peu pathétique de se battre contre cet ennemi technologique. Il n’était pas la seule d’ailleurs, car depuis la cellule d’en face il entendit un rire…apparemment le sosie de Dodoria semblait s’amuser.
- Tu tentes à chaque fois, mais tu n’échappes pas aux menottes.
Vegeta ne répondit pas, après tout il n’avait pas la moindre envie de causer.
- Il faut se résoudre à ton sort.
- Pas mon genre !
La réplique était sortie d’elle-même, montrant particulièrement la mentalité de Vegeta. L’occupant d’en face émit un souffle de dépit avant de continuer.
- C’est ainsi, une fois que tu es prisonnier d’An’Argo, tu n’as plus aucune chance.
Le Saiyajin tiqua à cette réplique, voilà qui pouvait être intéressant. Il s’approcha des barreaux de sa cellule, cherchant à parler le plus facilement possible avec son voisin d’en face.
- An’Argo, qu’est-ce que c’est…le nom de ce vaisseau ?
- Quelqu’un qui ne connait pas An’Argo…mais d’où tu sors, avait répondu une autre voix bien plus grave venant de la cellule juste à coté de la sienne, tout le monde connait An’Argo !
- Pas sur Terre en tout les cas, répondit Vegeta essayant de garder son calme n’aimant pas particulièrement être pris pour un imbécile.
- An’Argo est plus connu sous ce nom « Le Collectionneur », répondit la même voix, et qu’est-ce que c’est la Terre, c’est la galaxie Zeta peut-être, la moins connue…
- Non, je viens de la galaxie Zeta, j’ai jamais entendu parler d’une planète appelée la Terre, lança une autre voix apparemment en face.
- La Terre se trouve dans la galaxie du Nord, répondit Vegeta de plus en plus intrigué.
- La Galaxie du Nord n’existe pas…qu’est-ce que tu nous racontes, fit la voix reconnaissable du sosie de Dodoria.
Le mystère s’épaississait, la Terre semblait inconnue aux autres détenus, et pour sa part, le Saiyajin n’avait jamais entendu parler ni de la galaxie Zeta, ni d’An’Argo ou d’un collectionneur. Dans quel recoin perdu de l’univers était-il entrain d’être transporté. Il fallait en apprendre plus, histoire de ne pas être trop perdu quand il s’agirait de s’enfuir.
- Où nous conduit ce vaisseau ?
A sa question plusieurs détenus autour de sa cellule se mirent à rire de bon cœur, Vegeta se renfrogna et se maudit d’être aussi faible. A l’heure actuelle il n’avait qu’une envie, faire taire tout ces plaisantins de mauvais gout. Finalement ce fut la voix plus familière du type d’en face qui, une fois qu’il eu bien rit, finit par répondre.
- On est tous en route pour la planète Dueno, dans la galaxie Alpha, mais je pense que tout ceci ne te dit rien.
Vegeta se doutait que sa prochaine question allait encore faire de lui la risée du coin, mais il voulait en apprendre plus.
- Et cet An’Argo nous y emmènes dans quel raison ?
Au lieu des rires et des quolibets, ce fut un silence de mort qui s’abattit dans tout le couloir. Le Saiyajin ne s’attendant pas du tout à ça fut surpris sur le coup, jusqu’à ce que le type à la voix grave réponde assez tristement.
- Nous sommes destinés à rejoindre l’Arène, et là bas, pour le spectacle et pour les parieurs on devra se battre…et s’entretuer.
Il se passa au moins encore une bonne heure de discussion, Vegeta en apprit bien plus qu’il n’en aurait voulu. Quand il s’agissait de parler de la planète Dueno et de cette fameuse Arène, ses codétenus se montraient beaucoup moins moqueurs et plus coopératifs. Au final le constat n’était pas très bon, il était conduit vers une planète inconnue, dans une galaxie dont il n’avait jamais entendu parler. Ce fameux An’Argo était un collectionneur, apparemment LE collectionneur, sillonnant l’espace à la recherche de guerrier. Il les enfermait et les revendait à bon prix aux dirigeants de l’Arène. Là-bas, les guerriers étaient à nouveau enfermé et chaque soir, pendant plusieurs heures, avaient lieu des combats entre les guerriers. D’après ce qu’il avait appris, l’Arène de la planète Dueno était unique en son genre, pratiquant des combats à mort. Les spectateurs venus de l’univers entier pariaient sur les combats, faisant les affaires de l’économie Duenienne. Après de telles révélations, le Saiyajin ne savait que trop penser. D’une part sa situation était absolument insupportable, loin de chez lui et considéré comme un esclave, une marchandise. D’autre part, il allait se battre, et les combats étant le fer de lance de sa race il ne put s’empêcher d’éprouver une certaine impatience à voir cette Arène. Il se jura cependant d’y commettre un véritable carnage avant de finalement s’enfuir.

Le lendemain à l’heure du passage des repas, l’un des matons, celui là même qui l’avait frappé le premier jour s’approcha du coté de sa cellule et tapota quelque chose sur le mur juste à coté des barreaux. Vegeta ne fut pas vraiment surpris de voir les barreaux s’enfoncer dans le sol lui laissant le champ libre, une chance de s’échapper, pas vraiment. Le maton vint lui donner un grand coup de matraque dans les côtes à peine il se fut mit debout. Tout simplement plié en deux par la douleur, le souffle court, il fut trainé à l’extérieur par les deux lourdauds. C’était la première fois qu’il voyait le couloir des détenus dans son intégralité, et il était très grand, au moins 100 cellules bordaient chaque coté du boyau. Deux autres matons quasiment semblables aux habituels accompagnèrent les pousseurs de chariots tandis que Vegeta fut trainé jusqu’au bout dans un ascenseur. Sous la poigne des matons il ne bougea pas, assez intelligent pour comprendre que sa force était bloquée dans toute les pièces de ce vaisseau…en l’état actuel des choses prendre trop de coups de matraques pourraient lui être fatal. Il aurait bien aimé voir plus de pièces du vaisseau, mais l’ascenseur semblait ne pas vouloir arrêter son ascension. Quand les portes s’ouvrirent enfin, un simple escalier se découvrit devant ses yeux, les matons l’entrainèrent et ils eurent tôt faits de gravir l’escalier. En haut se dressait une petite pièce en demi-cercle vide, mis à part deux autres lourdauds un peu plus impressionnants que ceux qui tenaient Vegeta. Ces deux là gardaient un sas, que franchirent le Saiyajin et ses deux gardes…pour finalement atterrir dans une pièce très impressionnante.
Tout ici semblait beau et décoré, et d’une technologie surprenante. Il y avait un lit avec de beaux draps, une sorte de plancher au sol, quelque chose dans un coin ressemblant à une cuisine et dans le fond une grande piscine entourée de plantes inconnues mais superbes. Au-delà de cet aspect très basique et floral se mariaient à la perfection une série d’ordinateurs, d’écran tactile et d’autres bidules technologiques. Ce qui était certain à coir cette pièce, c’est d’une part que ce vaisseau était d’une technologie supérieure à ce qu’avait put voir Vegeta durant sa vie. Même l’Empire de Freezer au paroxysme de sa puissance ne possédait pas des intérieurs de ce genre. Mais son inspection des lieux fut interrompue par un grand bruit. Des volutes d’eau s’échappèrent de la piscine dans de grandes éclaboussures, et un homme sorti de l’eau, de la même race que les matons à en juger par son visage et sa couleur de peau. Mais ce dernier était plus grand, plus musclé, il était sûr que ce type n’était pas le trouffion du coin. Nu comme un vert en sortant de l’eau, il posa une sorte de petite boite en fer sur son abdomen et appuya sur un bouton au centre. En moins d’une seconde toutes les gouttes d’eau disparurent de la surface de son corps, comme si sa peau avait absorbé comme une éponge toute l’humidité. Il reposa ce petit appareil sur une tablette non loin de la piscine et avisa le Saiyajin du regard, et fit un geste aux deux matons.
- Laissez nous…
D’un coup de matraque dans le bas du dos, le maton força Vegeta à avancer. Celui-ci réprima du mieux qu’il put sa douleur et se retourna vers son gardien violent. A cet instant, les yeux du Saiyajin témoignaient de toute la haine qu’il éprouvait pour son tortionnaire.
- Crois-moi, un gros tas comme toi, quand je te ferais tomber tu feras un bordel pas possible !
Ce dernier recula d’un pas, puis fit un geste pour frapper le détenu, seulement l’homme nu l’en empêcha.
- Il suffit, partez !
Les deux matons saluèrent l’homme éponge et s’en allèrent, refermant la porte derrière eux. Vegeta resta tout près de l’entrée, se défiant bien de ce qui allait arriver. Pas calmé pour autant il avisa l’homme avec une grande cruauté. Ce dernier, apparemment peu soucieux de la haine que lui témoignait le Saiyajin disparu un instant dans une machine avant d’en ressortir presque aussitôt tout habillé. Simplement vêtu d’une toge blanche, d’un pantalon dans le même tissu et de grosses bottes noires. Non, il portait aussi une sorte de bracelet au bras, assez gros et volumineux…garni de boutons. Il tapota d’ailleurs quelque chose dessus et les menottes de Vegeta tombèrent au sol.
- Tu n’auras plus besoin de ça…
Vegeta se massa quelque peu les poignets, n’ayant que rarement les bars libres si ce n’est durant le petit quart d’heure quotidien des heures de repas. D’un geste de la main, l’étrange homme en toge blanche l’invita à le suivre vers le bord de la piscine ou le Saiyajin remarqua plusieurs sièges comparables à de simples poufs. Toujours méfiant il fit le tour de la piscine et s’assit, rejoignant l’homme en toge très à l’aise vu qu’il devait s’agir de ses appartements.
- Vous laissez les matons dehors, vous n’avez pas peur que je m’en prenne à vous et que j’en profite pour fuir.
- Tu pourrais tenter, mais ne va pas croire que je sois aussi faible que mes hommes.
En effet, Vegeta ne s’était pas vraiment concentré sur la force de l’individu dont il était question, mais il était un peu plus fort que les matons et autres. Allez, à peu près aussi fort qu’un Saïbamen…mais en l’état actuel des choses, dépourvu de sa force, Vegeta ne valait pas plus qu’un gamin face à cet homme, il fallait faire profil bas.
- Tu dois être quelque peu perdu mon cher Vegeta.
- V…tu connais mon nom ?!
- Bien sûr, je suis An’Argo, je sais absolument tout !

[Marthym]

C'est bon de relire cette fiction !

J'espère que la suite arrivera vite

[Tendou Buu]

Ah;déjà le second chapitre de reposté en effet il semblerait que le retour de cette superbe fic et sa continuation vont aller assez vite;pour le plus grand bonheur des lecteur et Marthym a raison c'est agréable de la relire.

[sonluffy-z]

Bon retour parmi nous Saladin...j'ai du arriver jusqu'à la fin de ton chapitre pour comprendre que c'était le tout premier

[Tendou Buu]

Bon retour parmi nous Saladin...j'ai du arriver jusqu'à la fin de ton chapitre pour comprendre que c'était le tout premier

Ah salut Son;je commençais a me demander si tu reviendrais un jour parmis nous.
Et oui Saladin reposte tout les chapitre un par un dans l'ordre.

[Saladin1816]

Tiens c'est une idée ça...et si je vous repostais les chapitres dans le désordre ! XD
En tout cas merci pour ce nouvel acceuil.

Chapitre III : Premières recherches

Bulma se réveilla lentement, sentant la place vide à coté d’elle, ce fou de Vegeta était donc déjà parti s’entrainer…pourquoi les Saiyajins étaient aussi obsédés par tout ceci. Les combats, l’entrainement, à croire qu’il n’y avait que ça qui animait un temps soit peu leur vie. Elle attrapa son réveil et songea qu’elle avait encore un peu de temps devant elle avant de mettre toute la maison en branle. Après tout il fallait conduire Bra à l’école, et aussi presser Trunks pour qu’il aille à l’entreprise. Elle se leva donc au bout de dix minutes à s’étirer dans son lit. Remarquant qu’elle était nue elle se souvint non sans rougir de la nuit passée…mais où diable Vegeta avait-il mis sa nuisette. Mais connaissant les habitudes de son rustre de mari elle paria que dans le feu de l’action il avait simplement mis en lambeaux le frêle vêtement. Quoiqu’il en soit elle se prépara comme elle le faisait chaque matin, douche, habillage puis direction la chambre de Bra pour la réveiller. Cette copie miniature de Bulma n’hésita aucune seconde à affirmer son envie de ne pas aller à l’école, mais comme à chaque fois, sa mère lui fit la sourde oreille. Quand elle arriva dans la cuisine, Trunks était déjà levé, mais il n’avait apparemment pas passé une très bonne nuit…il ouvrit le frigo et constata avec dépit qu’il était vide. En réalité il avait eu le temps d’oublier que son père avait vidé le tout la veille…et s’en souvenir comme ça le matin était pire que tout. Le jeune homme ne manquant pas de ressource décida d’aller se payer un petit déjeuner à la cafète de la Capsule Corporation et s’en alla bien avant sa mère. Celle-ci se contenta d’un café, de quelques tartines et fuma sa première cigarette de la journée en jetant un coup d’œil sur la revue scientifique que son père avait laissé trainé là. La petite Bra arriva bientôt, toute habillée et prête à manger, ce qu’elle fit avec beaucoup d’appétit…malgré le peu de provisions restantes. Bulma et sa fille quittèrent la maison assez vite, à peu près au même moment ou Mme Brief se levait à son tour.

- Oh maman, fit Bulma, il faudrait que tu fasses des courses et en grande quantité, Vegeta s’entraine et il aura faim après ça.
- Non Vegeta ne s’entraine pas, il n’y a personne dans la salle…je suis passée devant.
- A ce soir mamie, maman, on va être en retard à l’école, fit Bra en tirant sa mère par le bras.
- Comment ça pas entrain de s’entrainer…enfin bref, fais tout de même des courses.
- Oui ma chérie, à ce soir !

Bulma sortie une capsule de sa poche et fit apparaitre une voiture, Bra s’installa aussitôt, suivie bientôt par sa mère. Vegeta, si il n’était ni au lit, ni dans la salle, devait être parti tout simplement. Cela ne l’inquiéta pas, après tout il lui prenait parfois de se promener la journée, elle savait d’ailleurs qu’une fois par mois il rendait visite à Goku parti avec ce jeune métis dans le désert. Après avoir déposé Bra à l’école, elle avisa l’heure et pria pour la santé de Trunks qu’il se serait déjà mis au travail quand elle arriverait au bureau.
La journée fut des plus banales, elle n’était plus directrice de la Capsule Corporation en réalité, mais y passait encore ses journées, le temps d’apprendre à Trunks comment gérer la plus grosse entreprise du monde. Il s’en sortait très bien, le jeune homme était après tout aussi intelligent que sa mère. Mais il avait un certain coté tire au flanc qui le poussait parfois à classer des dossiers trop vite, voir à ne pas les consulter. Bulma était donc là pour le superviser jusqu’à ce qu’il dirige l’entreprise aussi bien qu’elle l’avait fait. Trunks n’aimait pas forcément avoir sa mère en permanence sur le dos, surtout qu’en général ce n’était pas pour lui dire du bien. Mais il se consolait en sachant qu’elle-même quand elle prit la succession de son grand père avait dut passer par là. La fin de la journée arriva bien vite, Trunks s’en alla chez Goten vu que le lendemain il ne travaillait pas et comptait en profiter. Bra était rentrée plus tôt, sa grand-mère était venu la chercher à l‘école, Bulma n’arriva que plus tard. Elle pensait tomber sur Vegeta…mais ne le trouva pas. Encore une fois elle ne s’inquiéta pas, son Saiyajin de mari, étant parti en excursion ne reviendrait qu’à la nuit tombée. Pourtant, après le repas, et même au moment ou elle alla se coucher elle ne vit toujours pas Vegeta. C’est là qu’elle commença à s’inquiéter. Au début de leur relation, il passait le plus le plus clair de son temps à l’extérieur, et partait parfois pour des mois. Ce n’est qu’après le combat contre Cell qu’il se mit à vivre vraiment à la Capsule Corporation, bien qu’il s’autorisait parfois des départs d’une semaine ou deux. Mais depuis la mort de Majin Buu et plus encore depuis la naissance de Bra, il ne partait jamais plus d’une journée, et revenait toujours le soir, que ce soit au diner ou un peu après. Inquiète, elle s’assit au bord du lit et décrocha le téléphone sur sa table de nuit. Elle composa un numéro qu’elle connaissait sur le bout des doigts.

Chichi posa sur la table un gros plat de viande regorgeant de sauce et laissant s’échapper dans la cuisine une odeur exquise. D’un geste trop rapide pour être vue par l’œil non initié, trois Saiyajin se servir de très grosses parts. Trunks s’était en effet invité chez son ami de toujours, Goten, cependant il eu la surprise d’y retrouver Gohan, Videl et leur fille Pan. Les trois gloutons qu’étaient les demi-Saiyajins faisaient honneur à la cuisine de Chichi. Pan mangeait plus tranquillement, tout comme Bra son appétit n’était pas aussi féroce, mais elle mangeait malgré tout bien plus que sa mère. Videl, connaissant l’horreur que représentait un Saiyajin à table aida sa belle mère toute la soirée, il fallait au moins être deux pour remplir le vide qu’était l’appétit de ces monstres. Quoiqu’il en soit c’est au milieu de ce fameux plat que le téléphone retentit dans le salon. Pan fut la première à réagir et se dirigea dans le salon pour décrocher.

- Allô, qui c’est ?
- Pan, c’est moi Bulma.
- Oh Bulma…Bra va bien ?
- Oui, oui elle va bien…tu pourrais me passer Trunks s’il te plait ?
- J’y vais.

La jeune fille retourna très vite dans la cuisine et posa le téléphone sur les genoux du jeune homme dont il était question.

- Ablvo, fit-il la bouche plus que pleine.
- Trunks, c’est moi…tu ne sais pas où est ton père, fit-elle.
- Non, Trunks avala d’un seul coup ce qu’il avait dans la bouche et reprit plus sérieusement, tu sais il me dit jamais quand il part…pourquoi il n’est pas à la maison à cette heure ci ?

Goten fit un signe de tête à son ami, cherchant à lui demander « ce qui se passait ». Trunks tourna la tête vers lui et fit calmement.

- Mon père n’est pas à la maison.
- Et pourquoi c’est grave, Vegeta est un adulte non, fit la jeune Pan.
- Je m’inquiète peut-être pour rien, après tout il ait peut-être allé voir Goku et ce garçon, Uub, et a décidé de rester plus longtemps.
- Attend je vérifie si je le trouve.

Trunks se concentra afin de localiser son père, il remarqua avec joie que Goten et Gohan, ayant compris la possible gravité de la situation, faisaient de même. Mais les trois Saiyajins eurent beau déployer tout les efforts de concentration, ils ne trouvèrent pas Vegeta.

- J’ai trouvé papa et Uub, fit Gohan, mais il ne semble pas être avec eux.
- Ni nul par ailleurs, fit Trunks.
- Quoi, tu ne l’as pas trouvé, fit Bulma dans le combiné, mais où est-il ?!
- Ecoute maman, on va régler ça assez vite, pour le moment va dormir, je serais à la maison demain matin, et sûrement avec papa.
- Bien, à demain alors.

Trunks raccrocha, sachant pertinemment que sa promesse était bancale, il était certain que son père n’était plus sur Terre. Il savait aussi que sa mère n’allait pas dormir de la nuit, même si elle n’était pas du genre à pleurer facilement, l’inquiétude la gagnait en général assez vite. Un instant de silence tomba sur la maison, coupé bien vite par Chichi.

- Vegeta et vous autres savez bien cacher votre énergie non, peut-être qu’il fait ça en ce moment, Gohan, Goten, pourquoi n’iriez vous pas voir votre père pour lui demander si il a vu Vegeta.
- Ta mère a raison Gohan, peut-être même que Vegeta sera avec eux, continua Videl assez sereine.
- Dende pourrait être utile aussi, après tout il est Dieu, si il y en a bien un qui saura où se trouve Vegeta, c’est lui, ajouta Gohan, vous deux, partez voir papa, je vais au Palais.

Les trois Saiyajins engloutirent en quelques secondes ce qui restaient du repas, histoire de ne pas avoir faim durant leurs trajets respectifs et s’en allèrent chacun de leur coté. Trunks et Goten prirent la direction du Désert et n’épargnèrent pas sur la consommation d’énergie pour retrouver au plus vite Goku et Uub. Ils allèrent si vite qu’en moins de dix minutes ils trouvèrent le jeune métis et son maître au beau milieu du désert autour d’un feu de camp géant. Goku avec un grand sourire et sa tunique de combat particulièrement abimée faisait griller ce qui semblait être une queue de T-Rex. Ce dernier, trop occupé à contempler son repas n’avait pas senti les deux jeunes hommes se déplacer, ni même se poser à moins de deux mètres de lui. C’est Uub qui leur parla le premier. Le jeune garçon qu’il était avait pas mal grandi depuis le tournoi, et avait troqué sa toge de villageois contre une tunique de combat ressemblant à celle de Goku, si ce n’est que la sienne était verte. Autrefois d’aspect chétif et faiblard, il s’était remplumé et arborait dignement une musculature aux très beaux contours.

- Trunks, Goten…qu’est-ce que vous faîtes ici ?
- Oh, vous deux…vous allez bien, fit Goku enjoué de les voir.

En effet, Goku et son jeune élève faisaient parfois le déplacement pour rendre visite aux autres, mais à part Vegeta, personne ne venait les voir ici. Goten alla saluer son père chaleureusement, Trunks lui abandonna toute politesse et scruta les alentours pour vérifier si son père n’était pas dans le coin.

- Papa, tu n’aurais pas vu Vegeta aujourd’hui ?
- Vegeta ? Non, la dernière fois c’était il y a longtemps…attend que je compte.

Goku perdait un peu le fil des jours à force de passer son temps dans le désert, si bien que c’est Uub qui donna l’indication temporelle. Apparemment Vegeta n’était pas venu ici depuis au moins trois semaines. Ceci ne fut pas la meilleure chose qu’eu entendu Trunks pendant la journée. En voyant son visage s’assombrir, Goku se fit plus sérieux et ne dit rien l’espace d’un instant. Puis soudain se regard se durcit bien plus, sa bouche n’affichait plus le moindre sourire.

- Trunks, je ne trouve pas Vegeta…où est-il ?
- C’est justement ce qu’on essaie de savoir, fit Goten, Gohan est parti voir Dende pour lui poser la question.
- Je sais, fit Goku, allons y nous aussi, posez tous une main sur moi.
- Moi aussi je peux, demanda Uub hésitant.
- Bien sûr, un élève doit suivre son maître partout, répondit Goku avec un air se voulant certainement sévère.

Les deux jeunes hommes et Uub s’exécutèrent donc. Le Saiyajin posa son index et son majeur sur son front et se concentra une petite seconde, et dans un sifflement familier disparurent. Presque instantanément, Goku, Goten, Trunks et Uub apparurent sur le palais, au beau milieu de l’allée des palmiers, surprenant au passage Mister Popo occupé à arroser les susdits arbres tropicaux. Quelques secondes à peine après Gohan arriva lui aussi à destination, et ne fut qu’à moitié surpris de retrouver son père et les autres. Mister Popo salua avec une certaine platitude les arrivants, bien qu’il fût surpris de les voir débarquer en pleine nuit. Gohan alla pour s’avancer vers le petit groupe mais une poigne forte se posa sur son épaule, c’était Piccolo. A la vue de son ancien mentor, le demi-Saiyajin afficha un grand sourire, après sa propre famille, le Namek était certainement la personne qu’il aimait le plus.

- Content de te revoir Gohan, même si l’heure n’est pas aux réjouissances…Popo, va chercher Dende.
- Oh, Piccolo, tu vas bien, fit Goku l’air amusé.

Chacun fut heureux de retrouver le Namek, mais l’ambiance un peu trop joyeuse laissa place à une certaine morosité. Plus personne n’échangea de mot le temps que Dende arrive, ce dernier fut certainement le plus heureux de retrouver ses compagnons. Cependant en tant que Dieu, il reprit vite un ton sérieux.

- Vous venez pour Vegeta, fit-il calmement.
- Oui, fit Trunks, où est-il ?!
- Je n’en sais rien, fit le jeune Namek en baissant la tête vers le sol.
- Dende et moi le cherchons depuis la nuit dernière, il était encore chez lui et s’est soudain volatilisé, continua Piccolo, mais rassurez vous, nous savons qu’il n’est pas mort.
- Et comment ça, demanda Gohan.
- Quand les gens meurt, leur énergie disparait, mais en tant que Dieu je peux encore sentir la trace de leur âme jusqu’à ce qu’Enma décide de leur sort, et ce n’est pas le cas pour Vegeta. Comme le dit Piccolo, il a complètement disparu.
- Mais comment, fit Trunks qui commençait à s’impatienter, est-ce qu’il est parti, est-ce qu’il a été enlevé, ou je ne sais quoi d’autre ?!

Aux oreilles de tous, l’hypothèse qu’un guerrier ayant la puissance de Vegeta, et surtout son caractère, puisse être enlevé sonnait plutôt creux. Chacun semblait réfléchir, et le moins crédible à ce jeu là était Goku.

- Nous sommes désolés, mais ni Piccolo ni moi-même n’avons détecté quoique ce soit d’étrange, tout allait bien à vrai dire, on ne vous en a pas parlé avant pour ne pas vous alarmer, mais Piccolo comptait venir en informer Gohan cette nuit…vous nous avez devancé, et je suis désolé de ne pas pouvoir vous aider…

Encore une fois Dende baissa la tête vers le sol, il se sentait honteux et complètement impuissant dans cette situation. Pourtant en tant que Dieu il se devait de veiller sur ses sujets, cette défaillance le rongeait sévèrement. Chacun se tût, cherchant une solution…sauf Trunks qui manifestait de plus en plus des signes d’extrême tension. Il tenait bien plus à son père qu’il ne voulait l’admettre, d’autant plus qu’il ne se sentait pas capable d’affronter la tristesse de sa mère et de sa petite sœur en leur annonçant la mauvaise nouvelle. Un silence très dur s’était fait sur le sol du Palais, pourtant la voix de Goku s’éleva, et apparemment il avait l’air ravi.

- J’ai une idée, dit-il avec un air assez fier, restez ici je reviens très vite !

Le Saiyajin posa ses deux doigts sur son front et disparu.

[sonluffy-z]

On connait la suite, il va aller voir Kaio puis Shibito et le Ro dai Kaioh qui va lui apprendre que l'univers tel que Goku le connait n'est qu'un quart du "vrai" univers et qu'il existe un passage immense sous la terre du KaioshinKai qui permet de passer d'un de ses "univers" a l'autre, chacun des 4 univers, possédant un ro Kaioshin et quatre galaxies.

Mais je spoil là En tout cas Saladin es-tu de retour parmi nous ? Verra-t-on bientôt la suite là où on s'était arrété.