Fic : [Des boules de cristal trop convoitées]

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Re: Fic : [Des boules de cristal trop convoitées]

Messagepar cooler233 le Sam Juil 16, 2011 18:08

• Des boules de cristal trop convoitées.

Prologue :

L’histoire débuta après la première défaite de Végéta et la victoire de Sangoku, mais dans un monde parallèle.

Le combat était désormais fini. Sangoku, Krillin, Sangohan et Yajirobe étaient blessés, mais heureux d’avoir enfin vaincu ces deux terribles sayens. Néanmoins, une petite boule persistait en chacun d’eux : ils savaient que Végéta se vengerait de l’humiliation qu’il venait de subir.

Pourtant, ce qu’ils ne savaient pas, c’était que durant ce combat un petit insecte mécanique ayant l’apparence d’une coccinelle avait filmé tout le combat et envoyé les données à celui qui surgirait bien plus tard : Cell.

Mais à partir de là quelque chose différa de l’histoire connue de tous. Dans son laboratoire, le docteur Géro s’adonnait à sa passion première : les cyborgs.
Il était en train de créer le cyborg numéro dix-neuf lorsque tout à coup, par une force inconnue, le cyborg dix-sept réussit à sortir de l’état de désactivation dans lequel il était. « Ah ! Enfin sorti !
- Mais… mais… comment as-tu fait !? Je ne t’ai pas permis de sortir ! Comment as-tu pu sortir sans que je te réactive !? Retourne immédiatement dans ta boîte ! C’est un ordre.
- Je n’ai aucun ordre à recevoir de vous. Vous nous aviez peut-être désactivés, mais notre cerveau, quant à lui, restait éveillé. A force de persévérance, j’ai enfin réussi à sortir d’ici et je n’y retournerai plus. »

C-17 se dirigea ensuite vers le cercueil en métal dans lequel était retenu C-18 et l’ouvrit. Le docteur Géro qui était près de ses ordinateurs courut alors chercher le boîtier de commandes, mais C-17 ne le laissa pas faire. Il se retourna et envoya une boule de feu sur le docteur Géro qui mourut sur le coup. « Tu aurais pu me laisser le temps de lui dire bonjour » dit ironiquement C-18.

Cela fait, les deux cyborgs s’intéressèrent alors aux plans du docteur Géro et prirent connaissance de son intention première : créer un cyborg ultime. Ils regardèrent également la vidéo du combat filmé par le petit insecte et ainsi ils apprirent l’existence des boules de cristal. Ils comprirent également qu’ils ne les trouveraient malheureusement plus ici, car le namek ayant été tué durant la bataille, sans lui, les boules n’existaient plus.

Malgré cela, le petit insecte suivait encore les moindres pas de nos héros et permit rapidement aux deux cyborgs d’apprendre qu’ils avaient l’intention de partir sur Namek pour y trouver d’autres boules de cristal.

N’ayant plus besoin de savoir grand-chose, ils sortirent de l’endroit qui avait servi de refuge et de cachette au docteur et ils le firent exploser. Ils se rendirent ensuite vers l’endroit où le cyborg Cell devait être créé et mirent tout à feu. Ainsi, ils n’avaient plus rien à craindre du futur.

Il leur fallait maintenant retrouver au plus vite la trace de Krillin et de Sangohan.


• Chapitre premier : Les cyborgs recherchent.

Debout dans les airs, les deux androïdes regardaient le laboratoire exploser lorsque le cyborg numéro dix-huit se demanda : « comment allons-nous retrouver la trace de ces deux terriens ? La Terre est vaste et il nous faut faire vite…
- Je sais C-18, mais nous n’avons pas d’autre choix que de visiter toutes les villes jusqu’à ce que nous trouvions celle où ils habitent.
- Ca va être long alors…
- Oui, et c’est pour ça qu’il faut que nous nous dépêchions. Allons y.
-De quel côté ?
-Tout droit. Nous verrons bien où ça nous mène. » Et ils filèrent à très grande vitesse vers la première ville qu’ils croiseraient.

Pendant ce temps, Sangoku était en pleine guérison à l’hôpital, car il ne restait plus d’haricot magique pour le soigner. Bulma avait, grâce à M. Popo, trouvé l’engin namékien qui leur servirait à aller sur la planète qui détenait les boules de cristal. Elle leur apprit la nouvelle : « J’ai une bonne nouvelle les amis. J’ai trouvé un moyen de nous amener sur la planète Namek.
Krillin. - Ah bon ! Comment ça ?
Bulma. - M. Popo m’a amenée vers la machine qui a servi au très-haut pour venir sur la Terre. Nous l’avons essayée et elle fonctionne très bien. Nous allons pouvoir partir dès demain. Nous pourrons redonner la vie à nos amis ! N’est-ce pas formidable ?
Plume. - Oh ! Yamcha… je vais enfin te revoir ! Et à nous deux, on viendra à bout de ces fripouilles.
Krillin. - C’est super ! Mais pourquoi nous ne partons pas maintenant ?
Bulma. - J’ai quand même quelques vérifications à faire, et M. Popo doit encore m’apprendre deux, trois mots du langage Namek. Mais, avec ma grande intelligence, tout ça ne devrait pas prendre plus d’une journée. Bon, ce n’est pas tout, mais j’ai encore du boulot si nous voulons partir demain. Je suis peut-être l’être le plus intelligent qu’il puisse exister sur le globe, mais il n’en reste pas moins qu’il y a énormément de choses à apprendre et à vérifier sur cet engin. A demain les amis, je vous préviendrai dès que tout sera prêt. Préparez vos affaires en attendant. »
Et sur ces mots, sans même attendre la réponse des autres, elle repartit.

Entre temps, les cyborgs avaient atteint une ville. C’est seulement alors qu’ils se rendirent compte que de cette manière, ils ne les trouveraient jamais : les villes étaient bien trop grandes et il y avait beaucoup trop de gens. Tout à coup, ils virent une affiche de publicité accrochée à un mur et montrant la capsule corporation. Se souvenant des notes du docteur Géro, ils décidèrent de se rendre à l’adresse indiquée sur celle-ci, car ils savaient que c’était là-bas qu’ils parviendraient à les voir. C-17 et C-18 arrachèrent l’affiche pour garder sur eux l’adresse et s’empressèrent alors d’y aller sous les yeux des passants médusés de voir des humains voler. « C-17, que dira-t-on une fois que nous serons arrivés sur place ?
- Je ne sais pas encore… Nous improviserons. Le tout, c’est que nous puissions partir avec eux sur cette planète.
- Mais nous ne savons pas comment ils vont se rendre là-bas et d’ailleurs, nous ne sommes même pas censés savoir que cette planète existe !
- Nous ne leur dirons pas bien évidemment… Ils en parleront peut-être et alors nous saisirons l’occasion.
- Pourquoi ne veux tu pas qu’on les oblige à nous amener là-bas !?
- Parce que c’est moins drôle.
- Parfois je ne te comprends plus C-17. Tu te compliques tout le temps la vie. Et pour Sangoku, que faisons-nous ?
- C’était le souhait du docteur Géro de le tuer, pas le nôtre. Mais si tu veux le tuer…
- Ca m’est complètement égal !
- De toute manière il nous a rien fait ! … Nous sommes arrivés.
- Comment le sais tu !?
- Regarde devant toi.
- Et bien quoi !? Ah ! C’est la maison. Quelle est grande ! Nous avons eu de la chance de la trouver aussi rapidement…
- …
- tu ne parles plus ?
- Je réfléchis…
- Il serait peut-être temps… Si tu réfléchis à la manière d’entrer, nous n’avons qu’à sonner et dire que nous recherchons un coin où dormir cette nuit, car nous n’avons pas d’argent… Avec nos habits, tout devrait passer facilement, non ?
- Oui, c’est une bonne idée, mais nous ferions mieux d’abord d’enlever l’insigne du ruban rouge. Ils risqueraient de comprendre d’où nous venons et de ne pas nous faire confiance.
- D’accord. »

Cela fait, ils sonnèrent à l’interphone. Le père de Bulma leur répondit et put voir à quoi ils ressemblaient grâce à la petite caméra qui était intégrée à celui-ci. Insouciant, il les laissa entrer sans aucune hésitation.

Les deux cyborgs n’avaient désormais plus qu’à attendre l’arrivée de Bulma qui n’était pas encore là et profiter à leur aise du confort de cette spacieuse maison.

• Chapitre 2 : La rencontre.

Cela faisait plus de cinq heures qu’ils étaient arrivés chez Bulma et elle n’était toujours pas là. Le soleil s’était désormais couché depuis près de deux heures. Les deux cyborgs, allongés sur les immenses canapés qui se trouvaient dans le salon, attendaient avec impatience son retour. Le silence régnait dans la maison jusqu’au moment où, un peu tardivement, la mère de Bulma arriva pour demander s’ils voulaient manger et boire. « Oui, ce ne serait pas de refus, dit C-18 sur un ton qu’elle essayait d’être le moins désinvolte possible. » C-17, quant à lui, ne daigna pas répondre, restant allongé, les yeux fermés. Madame Brief repartit alors et arriva quelques minutes après avec un grand plateau contenant un copieux repas et de quoi se désaltérer complètement. « Tenez, leur dit-elle, mangez tout ce que vous voudrez. Il y a encore de la nourriture dans la cuisine si jamais vous avez encore faim après ceci. » Puis elle quitta la pièce et retourna vaquer à ses occupations.
Bien qu’ils n’eussent pas faim, les deux androïdes mangèrent goulûment afin de rester dans le rôle de clochards qui n’avaient rien mangé depuis fort longtemps. En revanche, ils ne demandèrent pas de surplus.

Les heures passaient et Bulma ne rentrait toujours pas. Au petit matin, madame Brief vint de nouveau leur apporter un petit-déjeuner aussi copieux que le repas qu’ils avaient pris tard dans la soirée. Ayant été rassasiés par ce dernier, ils refusèrent celui-ci, ce qui ne surprit pas le moins du monde la mère de Bulma.

Soudain, elle éternua. Le côté obscur de celle-ci refit donc surface. Armés de mitraillettes qui sortaient d’on ne sait où, elle tira de partout dans la pièce. Les cyborgs, debout et immobiles, regardaient stupéfaits cette dernière qui piquait sa crise de nerf. Certaines balles venaient toucher les cyborgs, mais elles rebondissaient alors et partaient dans le sens opposé. Afin d’arrêter cela, C-18 marcha en sa direction et lui donna un coup. Madame Brief tomba à terre, inconsciente. « Il fallait bien que l’on arrête cette tarée…
- Et qu’est-ce qu’on va dire à son mari maintenant !? Tu aurais dû la laisser faire. Nous aurions fui comme tout humain normal…
- Toi qui voulais t’amuser, voici donc un drôle de jeu… Tu ne trouves pas ? A L’AIDE MONSIEUR ! VENEZ VITE !
- Qu’est ce que tu fais !?
- Je l’appelle… ça ne s’entend pas ! VITE ! »

On entendit au loin : « J’arrive, j’arrive. Pas la peine de s’énerver…
C-18. – Votre femme s’est métamorphosée et est tombée dans les pommes.
Dr. Brief. – Oh ! La malheureuse. Elle n’est pas morte au moins ?
C-18. – Non. Je viens de vous dire qu’elle est tombée dans les pommes !
Dr Brief. – Bon, bon. Pas la peine de s’alerter pour si peu. Il n’y a rien de grave. C-18. – Ah ! Bon…
Dr Brief. – On va la mettre dans le lit et on la laissera dormir.
C-17. – Excellente idée ! »

Le docteur Brief ne comprit pas que la remarque de C-17 ne s’adressait pas à lui, mais à sa sœur. Elle avait réussi à éviter le pire et il l’en félicitait.

La fin de matinée approchait et l’attendue n’était toujours pas arrivée. C-17 s’apprêtait à aller voir le docteur Brief qui était dans sa salle d’invention lorsque la porte de palier s’ouvrit : Bulma était enfin arrivée. « Qui êtes vous ? » Les deux cyborgs la regardait sans répondre. « Je vous ai demandé qui vous étiez !
C-17 – Bonjour, nous sommes deux personnes qui avons été charitablement invités à dormir ici, car nous n’avions pas d’endroit pour le faire. »

C-18 chuchota ensuite à C-17 : « Pas la peine de parler comme ça ! Elle ne va pas trop y croire…
Bulma. – Ah ! Très bien. Vous excuserez mon comportement, mais je pensais que vous étiez des fans qui s’étaient introduits chez moi.
C-18. – Oh ! Non ! Ne vous inquiétez pas… Ce n’est pas dans nos habitudes de gêner les gens, mais il nous fallait un toit pour dormir, car les nuits se font de plus en plus froides…
Bulma. – Je comprends. Restez ici, autant que vous le voudrez.
C-17. – Merci.
Bulma. – Vous m’excuserez, mais j’ai des choses à terminer. Je pars tout à l’heure pour une lointaine planète et il faut encore que je prépare mes bagages.
C-17. – Pour une autre planète !? Mais… c’est impossible… Par quel moyen ?
Bulma. – Un genre de vaisseau… et vous savez, avec mon intelligence, je peux faire ce que je veux.
C-18. – Et comment s’appelle cette planète ?
Bulma. – Namek.
C-18. – Jamais entendu parler. Vous décollez quand ? Vous y allez seule ?
Bulma. – Mes amis et moi décollons tout à l’heure.
C-17. – Quelle chance ! Et ne pourrait-on pas venir avec vous ?
Bulma. – Non, je suis désolée.
C-18. – Nous comprenons… C’est vrai ! Vous ne nous connaissez pas. C’est normal que vous ne nous fassiez pas confiance…
Bulma. – Oui…
C-17. – Ne pourrait-on pas voir le vaisseau ? Nous nous intéressions beaucoup à cela avant de nous retrouver à la rue…
Bulma. – Si vous voulez. Attendez moi ici. Je vais préparer mes bagages, puis j’irai chercher le vaisseau. »

Une fois ses valises faites, elle salua les deux cyborgs qu’elle ne considérait pas comme tels et alla à l’endroit où se trouvait la machine. Elle savait qu’elle ne risquait rien à leur montrer l’appareil, car celui-ci ne pouvait être déclanché qu’avec le langage Namek. Il fallait juste qu’elle ne parle pas ce langage devant eux. Lorsqu’elle fut à l’intérieur de celui-ci, elle utilisa le langage namek pour fermer la porte, activer l’engin et donner le lieu d’atterrissage.

Entre temps, les deux cyborgs conspiraient. C-18 démarra la conversation : « tu es sûr de ne toujours pas vouloir les obliger à nous amener ?
- Oui. Nous allons voir la machine et nous nous faufilerons à l’intérieur et resterons cachés.
- C’est ridicule… Pourquoi devrions-nous nous rabaisser à faire ça alors qu’on pourrait facilement les obliger à nous amener !? »

Un boum retentit. « Tu as entendu ce bruit C-17 ?
- Oui. Ca avait l’air de provenir de l’extérieur.
- C’est peut-être elle… allons voir. »

Ils ne s’étaient pas trompés. Bulma était bel et bien arrivée. Elle utilisa le langage codé namekien pour sortir et laissa la porte ouverte. Ainsi, elle n’aurait pas besoin de leur expliquer le fonctionnement de l’appareil. Elle fit très vite une visite guidée et les deux cyborgs ne posèrent aucune question, ce qui étonna Bulma. Une fois la visite terminée, Bulma s’excusa de nouveau : « Je suis désolée, mais je dois de nouveau vous laisser. J’ai un coup de téléphone à passer.
C-17. – Très bien. Nous partons. »

Ils sortirent tous les trois de la pièce, mais Bulma laissa la porte ouverte. Une fois celle-ci partie, ils rentrèrent en catimini dans le vaisseau et trouvèrent une place pour se cacher. C-18 était furieuse ; son frère était content. A moins d’être trouvés, et d’utiliser la force, leur voyage se ferait sans incident aucun.

Chapitre trois : Le départ.

« Krillin ? C’est Bulma. Tout est en ordre et nous pouvons partir. Rejoins moi dans ma maison avec Sangohan. Nous partirons dès que vous serez arrivés. A tout à l’heure. » Sur ces mots, elle raccrocha, ne laissant pas, une fois de plus, l’occasion à Krillin de répondre quoi que ce soit.

La nouvelle apprise, Krillin partit avec son petit sac sur le dos rejoindre Sangohan qui était au chevet de son père, à l’hôpital. En volant, il ne mit qu’une dizaine de minutes à parcourir la distance qui séparait l’endroit d’où il se trouvait de l’hôpital. Sangoku était allongé dans son lit et sa femme Chichi était, tout comme Sangohan, à son chevet. Cette dernière n’était d’ailleurs pas encore au courant du départ prochain de son fils vers une planète inconnue. Krillin annonça alors la nouvelle : « Sangohan, je viens d’avoir Bulma au téléphone. Elle nous attend. Tout est prêt. Nous allons pouvoir partir.
Chichi. – Partir où ?
Krillin. – Euh… Il ne t’a rien dit… ?
Sangohan, gêné. – Je n’ai pas encore eu l’occasion de lui en parler.
Chichi. – Me parler de quoi ? Où est-ce que tu veux amener mon fils Krillin ? Attention, je te préviens qu’il ne partira nul part si je ne sais pas où vous allez ! Tu vas me répondre oui !! !
Krillin, apeuré. – Euh… Euh…
Sangohan. – Nous devons aller sur Namek pour récupérer les boules de cristal afin de redonner la vie à nos amis.
Chichi. – Sur Namek… ? Sur Namek !? Sur Namek ! Ce n’est pas la planète de l’homme vert qui t’a enlevé pendant un an ?
Krillin. – Si, si… c’est ça…
Chichi. – Il en est hors de question ! Tu n’iras pas là-bas Sangohan ! Si ça se trouve il y a plein de monstres comme lui.
Krillin. – Ne t’inquiète pas Chichi il y a…
Chichi. – Toi tu te tais !! ! Tu essaies déjà de m’enlever mon bébé et de l’emmener dans des endroits dangereux, tu ne crois pas que je vais t’écouter !!
Sangoku. – Chichi, les nameks sont des gens pacifistes. Ils ne se battent pas. Et ils vont juste là-bas pour retrouver les boules de cristal et ensuite ils reviennent.
Chichi. – Krillin peut très bien y aller tout seul alors ! Ca m’est égal qu’il meure ! Mais Sangohan n’ira pas !
Krillin. – merci…
Sangohan. – Maman, j’irai là-bas ! Piccolo s’est sacrifié pour moi ! Je dois aller les chercher !
Chichi. – Il en est…
Sangoku. – Chichi, laisse le y aller.
Chichi. – Mais Sangoku… et s’il mourrait ?
Sangohan. – Il ne m’arrivera rien.
Chichi. – Très bien alors, mais je viens avec vous.
Krillin. – Hein !?
Chichi. – Ca te pose un problème !?
Krillin. –Euh… non, non…
Chichi. – Très bien. Je retourne faire mes bagages et on y va. Sangohan, tu viens avec moi pour préparer les tiennes.
Sangohan. – Elles sont déjà prêtes.
Chichi. – Vous aviez déjà tout prévu sans rien me dire. Très bien. Je vais faire mes valises et je vous rejoins là-bas. Je vous préviens ! Vous n’avez pas intérêt à partir sans moi !
Sangohan. – Oui maman… »

Sur ces mots, Chichi, Sangohan et Krillin dirent au revoir à Sangoku et partirent, Chichi d’un côté, Sangohan et Krillin de l’autre.

Dans les airs, Sangohan lança à Krillin : « Vite, dépêchons-nous. Il faut que nous partions avant que ma mère arrive.
- De quoi !? Tu veux partir sans elle !
- Oui. On aura déjà bulma qui risque de nous freiner, avec ma mère, ce sera encore pire.
- Oui, tu as raison. Dépêchons-nous alors, mais ta mère nous tuera à notre retour ! »

Sur ces mots, ils amplifièrent la rapidité de leur vol. En cinq minutes à peine, ils arrivèrent chez Bulma qui était en train de mettre ses valises dans le vaisseau spatial. Après s’être salués et avoir mis dans l’appareil chacune de leurs affaires, Bulma leur raconta l’étrange venue d’un homme et d’une femme qui avaient tenu à voir, par passion disaient-ils, le vaisseau spatial dont elle leur avait au préalable parlé, mais qui n’avaient posé aucune question. Krillin et sangohan ne s’en inquiétèrent pas plus que cela, même s’ils furent d’accord sur la bizarrerie de la chose. Une fois les aux revoirs faits, ils montèrent tous trois à bord du vaisseau sans dire à Bulma l’intention qu’avait Chichi de venir avec eux.

C-17 et C-18, quant à eux, étaient toujours cachés et n’avaient pas été aperçus. Bulma prononça quelques mots en Namek. La porte se ferma et l’engin décolla.

Le voyage allait commencer.


• Chapitre quatre : Le voyage.

« Voilà, nous devrions arriver dans six jours si tout se passe bien » dit Bulma sereine et contente de partir visiter une autre planète.

Cependant, tous les passagers du vaisseau ne furent pas heureux d’apprendre que le voyage durerait aussi longtemps ; en effet, C-17 et C-18 qui s’étaient cachés dans un endroit des plus inconfortables eurent un choc en apprenant cela. « C-17, tu ne crois tout de même pas que je vais rester enfermée ici pendant six jours sans bouger !
- Pour une fois je suis d’accord avec toi, et puis ce ne serait pas très drôle. Mais patientons au moins une journée et nous sortirons demain.
- Et que ferons-nous une fois sortis ?
- Nous leur dirons que nous avions vraiment envie de visiter cette planète. Ils décideront peut-être de nous garder qui sait… et de ne pas faire demi-tour.
- Et s’ils ne veulent pas ?
- Alors nous improviserons..., mais pour l’instant, ne bougeons pas d’ici. »

La journée était presque finie et la nuit, s’ils étaient encore sur Terre, auraient commencé à tomber. Bulma, épuisée par tous les évènements de la journée, alla se coucher. Krillin et Sangohan qui ne voulaient pas en faire de même durent la suivre à contrecœur. Tout le monde passa une bonne nuit de sommeil, sans turbulence, exceptés les deux cyborgs.

Le lendemain matin, C-18 quitta de fort mauvaise humeur le lieu où ils avaient passé, cachés, près d’une journée. Personne n’était réveillé et le bruit qu’elle fit en sortant ne les tira pas de leur sommeil pour autant. Elle resta assise sur le côté et attendit leur réveil.

Près d’une heure se passa. Krillin ouvrit doucement les yeux et eut la joie de voir une autre femme que Bulma, une femme encore plus belle qu’elle. Il crut de prime abord qu’il était encore en train de dormir et s’apprêta à aller faire des petites cochonneries comme les rêvait Tortue Géniale, mais lorsqu’il vit un autre homme se tenir à côté d’elle, il comprit qu’il ne rêvait pas. Sursautant, il se mit debout et cria « Qui êtes vous !? » Il était prêt à combattre s’il le fallait, car il pensait que ces deux personnes étaient des ennemis entrés durant la nuit. En hurlant, il réveilla cette fois-ci Sangohan et Bulma. Ce premier eut le même comportement que Krillin et cette dernière se leva seulement surprise. « Vous !? Mais que faites-vous ici ? Et comment avez-vous fait pour y entrer ?
- Tu les connais ? demanda Krillin.
- Oui… ce sont eux dont je vous ai parlés. »

Les deux cyborgs, les bras croisés, ne semblèrent pas prêter attention à ce qu’ils leur disaient, mais C-17 démentit cela et parla : « Nous sommes désolés, mais nous avions vraiment envie de venir avec vous, alors lorsque vous êtes partie, nous sommes entrés à l’intérieur du vaisseau et nous nous sommes cachés.
- Cachés où !? Il n’y a pas de place ici, affirma Bulma.
- Si. Là-bas. Dans le petit cagibis. S’il vous plait, ne nous ramenez pas sur Terre. Nous promettons de ne pas vous gêner sur cette planète.
- Vous ne viendrez pas avec nous. Nous n’emmenons personne. On va vous ramener sur Terre, mais à cause de vous, nous prendrons du retard, lança Krillin.
- Du retard sur quoi ? demanda C-18 en faisant mine de ne pas savoir de quoi il parlait.
- Euh… sur rien ! répondit-il troublé par le regard de celle-ci. On va vous ramener. »

Le regard des deux cyborgs changea en un instant et devint menaçant. Soudain, Bulma parla : « Non. Nous ne pouvons pas les ramener malheureusement. Je ne pensais pas que nous aurions ce genre de problème et je ne sais pas comment changer la direction du vol. Nous sommes donc obligés de les garder avec nous.
- Oh merci ! C’est gentil à vous. Vous ne le regretterez pas, mentit C-17.
- De toute manière, intervint C-18, on n’avait plus besoin de votre accord.
- De quoi !? Il ne faut pas l’écouter… Elle a passé une mauvaise nuit et elle ne sait plus ce qu’elle dit.
- Ah ! Bon… on va vous préparer un petit coin pour dormir. Vous vous mettrez là-bas au fond.
- Merci. »

Bulma, Krillin et Sangohan partirent s’asseoir sur leur siège et les deux cyborgs continuèrent à voix basse leur discussion : « Ca ne va pas ! Tu aurais pu nous faire démasquer !
- Et qu’est-ce que ça peut faire maintenant… Tu as peur d’eux ou quoi ?
- tu sais très bien que je ne crains personne. Je suis l’homme le plus fort de tout l’univers alors ne dis pas de sottises ! C’est juste que nous ne savons pas encore à quoi ressemblent les boules de cristal. Si nous voulons les chercher, il faudra bien que l’on sache à quoi elles ressemblent et je doute qu’ils nous le disent si nous y allons par la force.
- Oui… tu as raison… pour une fois… »

Les androïdes jouèrent le jeu pendant tout le voyage et aucun incident ne se produisit. Ils se rapprochèrent de Krillin et Sangohan qui, ne se méfiant plus, en vinrent à leur parler de ce que les deux faux clochards attendaient. Ces derniers demandèrent alors à quoi ressemblaient ces boules, si elles avaient une utilité et pourquoi ils en avaient tant besoin. Krillin et Sangohan leur expliquèrent tout, mais C-17 et C-18 firent semblant de ne pas croire un traître mot de ce qu’ils disaient. Bulma, quant à elle, passa le voyage à vérifier que tout se déroulait normalement, à prendre des bains pour prendre soin d’elle-même et à être furieuse de voir qu’elle n’était pas vraiment le centre de leur conversation, ce qui énerva également C-18 qui se retint de la frapper.

Les six jours furent bien remplis en paroles et ils passèrent vite.

Ils venaient d’atterrir sur la planète Namek.


• Chapitre cinq : La première boule de cristal.

« Nous voici enfin arrivés, s’écria Bulma. Alors attendez moi ici, pendant que je sonde l’air de Namek ». Habillée d’une combinaison de cosmonaute, elle sortit alors faire ce dont elle avait parlé. Mais Krillin et Sangohan n’attendirent pas et quittèrent à leur tour l’engin. Bulma ne les vit qu’après :

« C’est bon, l’air est… Mais qu’est-ce que vous faites là !? Je vous avais demandé d’attendre à l’intérieur ! Imaginez que l’air n’ait pas été respirable. Qu’est-ce que j’aurais dit à mon retour sur Terre ?
- Oh ! Ce n’est pas très grave, dit Krillin. L’air est respirable regarde.
- Et que font C-17 et C-18 ? Ah ! Ba y en a quand même qui écoutent ! »

Durant leur voyage, Bulma, ne sachant comment les appeler, leur avait demandé leur prénom. Ils ne mentirent pas et les informèrent qu’ils se surnommaient C-17 et C-18 : clochard dix-sept et clochard dix-huit. « Pourquoi ces numéros ? » demanda-t-elle. Ils répondirent qu’ils étaient tout bonnement les dix-septième et dix-huitième clochards de ce groupe. Bulma ne comprenait pas pourquoi ils avaient décidé de garder ces surnoms, alors ils leur expliquèrent qu’ils s’y étaient attachés, qu’ils leur rappelaient leur amis, etc. Et Bulma, aussi naïve qu’intelligente, crut tout de suite cela et ne leur demanda pas leur véritable prénom.

« C-17, C-18 ! Vous pouvez sortir. L’air est le même que sur Terre.
- Elle nous appelle on dirait…
- Oui. Alors tu as bien entendu C-18. Nous restons avec eux jusqu’à ce qu’ils aient trouvé une des boules pour voir à quoi elles ressemblent réellement et ensuite, nous la leur piquerons et irons chercher les autres.
- Oui, oui… Espérons que ça ne prenne pas trop de temps, car ce jeu commence sérieusement à m’ennuyer C-17.
- Bon… allons y… Nous sommes là !
- Ah ! Vous voilà, s’exclama Bulma. Alors… nous allons restés tous les trois ici en attendant que Krillin et Sangohan trouvent et ramènent les sept boules de cristal. C’est d’accord ?
- Nous ne pourrions pas y aller avec eux ? demanda C-18.
- Non. Nous les ralentirions, expliqua-t-elle. Krillin, Sangohan ! Tenez. Voici le radar pour chercher les boules de cristal. Nous resterons ici à vous attendre.
- C’est toujours nous qui devons faire le sale boulot, ronchonna Krillin. » Et sur ces paroles, ils quittèrent la place pour chercher les boules de cristal.

Les deux cyborgs ne montrèrent étrangement aucun signe de surprise en voyant ces deux là s’envoler. Mais Bulma, habitué à les voir voler, prit, comme les cyborgs, cela pour une normalité et ne releva donc pas le fait que les cyborgs ne s’en étonnèrent pas. En attendant leur retour, Tous trois retournèrent à l’intérieur du vaisseau, bon gré mal gré.

Pendant ce temps, Krillin, le radar à la main, et Sangohan se rendirent à l’endroit où la première boule de cristal les attendait. Ils arrivèrent très vite vers un petit village Namek en ruine. Tout était détruit et des corps de Nameks gisaient sur le sol. Krillin et Sangohan, choqués de voir cela, ne comprirent pas ce qui avait bien pu se passer, et qui avait bien pu faire cela. Mais, ils n’avaient pas le temps de s’apitoyer sur le sort de ces nameks. La boule de cristal, quant à elle, était toujours ici : l’inconnu, ou les inconnus, qui avait fait cela ne devait pas les chercher ou ne l’avait pas trouvée. Heureusement pour eux, celui, ou ceux, qui avait fait cela n’était plus ici. Ils trouvèrent rapidement la première boule de cristal qui avait été ensevelie par les débris d’une maison namek. Elle portait cinq étoiles. Ils furent surpris par la taille de cette boule, nettement plus grosse que celles qui se trouvaient sur Terre. Attristés, mais ne pouvant rien faire de plus pour eux, ils repartirent en direction des autres boules.

Cette fois-ci, le radar montrait trois boules de cristal réunies. Ils avaient vraiment de la chance et si tout continuait de la sorte, ils auraient alors vite fait de toutes les regrouper. Cependant, plus ils s’approchaient et plus ils ressentaient fortement de mauvaises vibrations émaner de l’endroit où se trouvaient les autres boules. Ils percevaient deux immenses forces et une autre colossale. Ces trois là étaient beaucoup plus grandes que celle de Végéta à sa venue sur Terre. Afin de ne pas se faire repérer, ils atterrirent aux alentours du lieu et baissèrent leur niveau d’énergie. Ils pouvaient voir les trois êtres dont la puissance était phénoménale. Il s’agissait de Freezer, Doria, et Zabon. Ce premier était au milieu des deux autres qui se trouvaient respectivement à droite et à gauche de celui-ci. Doria tenait dans chaque main une boule de cristal. Zabon, quant à lui, n’en tenait qu’une. Face à eux se trouvaient quelques Nameks adultes et enfants, terrorisés. Deux nameks étaient malheureusement déjà morts.

« Vous n’obtiendrez rien de nous ! objecta l’un des Nameks.
Freezer. - Regarde. Nous avons en notre possession trois boules de cristal. Ils nous les ont gentiment données et ils nous ont informés du lieu où se trouvaient les autres. Sois donc raisonnable et donne nous celle que tu possèdes.
Le namek - Jamais ! Je préfèrerai mourir. Je sais que mon peuple ne vous aurait jamais donné les boules. Vous les avez tués !
Freezer. – Non. Pas de ça entre nous. Il n’est pas question de te tuer. Mais si tu ne m’en laisse pas le choix… alors les deux enfants que tu tiens dans tes bras subiront les conséquences de ton refus. »

A ses mots, Freezer leva lentement un de ces doigts et une petite boule rouge se forma à l’extrémité de son index. « Non ! Arrêtez ! Je vous en supplie. Ne leur faites pas de mal. Ce ne sont que des enfants après tout.
- Il ne tient qu’à toi qu’ils n’aient rien. Tu ne veux toujours pas ?
- …
- Très bien. Comme tu voudras. J’ai tout mon temps. » Et sur ces mots, il tira sur l’un des enfants. Un des nameks qui étaient en retrait s’avança rapidement et s’interposa entre l’enfant et Freezer, prenant ainsi l’attaque à sa place et mourrant sur le coup. « Oh ! Tant pis… ça n’aurait pas dû être lui. Enfin… ce n’est pas si grave. Bon, tu ne veux toujours pas coopérer je suppose ? Devrai-je en tuer un deuxième ? »

Soudain, quatre nameks venus d’un autre village arrivèrent pour les aider. « Repartez de notre planète immédiatement ou nous vous obligerons à le faire.
- Oh ! Intéressant… Doria, dis moi quelle est leur force de combat s’il te plait.
- tout de suite. »

Avec un petit rire, Doria apprit à son maître que la force réunie des quatre guerriers nameks n’excédait pas les onze mille unités. Par ordre de Frezzer, Doria dut aller les combattre. Il donna alors ses deux boules de cristal à Zabon et s’avança vers eux en tapant des poings.

Sangohan et Krillin qui étaient toujours cachés regardaient impuissants le carnage qui se préparait.

Tout à coup, les poings levés, deux des nameks se jetèrent sur lui. Doria arrêta alors sa marche et les attendit. Une fois les deux nameks arrivés, leur attaque échoua ; en effet, Doria s’était volatilisé. Les nameks ne le trouvaient plus et regardaient à droite et à gauche pour voir où ils avaient bien pu se cacher.

Soudain, l’un d’eux qui ne combattait pas encore cria : « DERRIERE VOUS. », mais à peine eurent-ils le temps de se retourner que le monstre rose donna à chacun d’eux un coup de poing dans le ventre qui les transperça. Un bras dans chacun de leur abdomen, il les rejeta en l’air et leur cracha une immense boule de feu qui les fit disparaître en cendre.

Krillin, Sangohan, et les deux autres nameks n’en revenaient pas. Sa force était extraordinaire. Ne laissant pas le temps à ses adversaires de se remettre de leurs émotions, Doria se jeta alors sur les deux autres nameks pétrifiés. En un coup de crâne, il en finit avec l’un d’eux qui rejeta tout son sang bleuté. Le dernier tenta alors une grosse attaque énergétique sur Doria qui n’eut pas le temps de l’esquiver et qui se la prit de plein fouet. La taille de l’attaque était assez conséquente, mais l’énergie contenue dedans fut trop faible pour blesser Doria. Laissant le temps au namek de comprendre que ses attaques étaient vaines et qu’il était moins fort, il lança à son tour une immense vague déferlante. Une fois que la collision eut lieu, l’homme vert recula sur plusieurs mètres avant de s’écrouler à terre. Les quatre guerriers nameks étaient désormais morts. « Tu vas nous donner cette boule ou faut-il que je tue ces deux enfants ? menaça Freezer.
- Très bien, céda le namek. Mes enfants, allez chercher la boule s’il vous plait. Enfuyez-vous une fois dans la maison et ne discutez pas, leur chuchota-t-il.
- Très bien. Nous attendons ici. »

Les deux petits partirent alors dans la maison en larmes et s’enfuirent. Ne les voyant pas revenir, Freezer envoya Doria voir ce qu’ils faisaient. S’apercevant qu’ils n’étaient plus là, et comprenant qu’ils ne retrouveraient plus la boule ici, ce premier entra dans une immense colère et envoya ad patres les derniers nameks restants qui se laissèrent mourir.

Krillin et Sangohan, dans un mélange de colère, de peur et de tristesse, partirent le plus vite possible rejoindre le vaisseau, en oubliant de masquer leur énergie.

Le détecteur de Zabon s’alluma alors et informa que deux puissances assez élevées et d’environ dix mille unités chacune étaient en train de partir. « Bien. Nous ne savons pas ce qu’il se trame par là-bas. Vous irez tous les deux voir ces nameks qui tentent de s’enfuir. Pour l’instant, je retourne au vaisseau. Tuez tous les nameks qui vous poserons un problème, mais avant, essayez de découvrir s’ils ne cachent pas une boule de cristal et s’ils ne cachent pas celle que nous aurions dû trouver ici.
- Bien maître. Nous y allons et viendrons faire notre rapport tout à l’heure. »

Sur ces mots, laissant les boules de cristal à Freezer qui retourna à son vaisseau, ils suivirent les deux êtres qu’ils avaient repérés et qu’ils pensaient être nameks.

Krillin et Sangohan retrouvèrent assez vite l’emplacement de leur engin et crièrent : « Vite. Nous devons partir !
- Comment ça !? s’étonna Bulma.
- Nous ne sommes pas les seuls annonça Krillin. Il y a d’autres gens d’une autre planète ici et ils recherchent aussi les boules de cristal. Et ils sont plus terribles que Végéta.
- Quoi !? Mais qui sont-ils ?
- Nous vous raconterons tout une fois que nous aurons quitté les lieux. Partons immédiatement.
- Il en est hors de question, déclara C-18. Nous n’allons pas partir pour ça.
- Oh ! Tu ne sais pas ce dont ils sont capables. Ils ne sont pas comme vous. Ce ne sont pas des humains.
- Ce sont eux derrière ? demanda C-17 avec un ton tout à fait normal.
- C’est trop tard… nous sommes fichus. »

• Sixième chapitre : La surprise.

« Vous ne pouviez pas mieux dire, lança Zabon.
- Hi ! Hi ! Ricana Doria.
- Donnez-nous la boule de cristal que vous possédez et que nous voyons si vous ne voulez pas mourir tous les cinq.
- Et puis quoi encore ? protesta C-18, les bras croisés comme à son habitude et ne daignant même pas les regarder.
- Tu ferais mieux de ne pas les énerver, balbutia Krillin. Ils sont vraiment très forts et ils n’hésiteront pas à nous abattre. Ils sont sans pitié.
- Si tu crois qu’ils nous font peur, affirma C-17 en s’approchant vers Sangohan et Krillin, les bras également croisés, tu te trompes. » Et disant cela, il piqua la boule de cristal que portait à deux bras le sayen sans qu’il pût s’en apercevoir.

« C’est donc à ça qu’elles ressemblent… et lorsque l’on a récupéré les sept, elles exaucent vraiment un de nos souhaits ? questionna C-17.
- Oui. Mais comment as-tu fait pour me la prendre aussi rapidement ? demanda Sangohan surpris.
- Je dois tout simplement être plus rapide que toi, dit-il avec un petit sourire. Et eux les cherchent aussi ? …
- Oui, nous les voulons aussi et notre maître sera ravi d’apprendre que nous lui en rapportons une autre, coupa Zabon.
- Parce que vous pensez que vous repartirez avec celle-ci ? répliqua ironiquement C-18.
- Oui. Et ce n’est pas vous qui allez nous en empêcher, riposta Doria avec son ricanement habituel.
- C-17, C-18 ! Mais à quoi vous jouez… ? Vous êtes bizarres… Vous n´êtes pas de taille contre eux. Même nous, nous ne le sommes pas, intima Krillin.
- Bon. Assez parlé. Je vais regarder votre force de combat. »

Après avoir vérifié, il explosa de rire ; en effet, le détecteur affichait que la force de combat de Krillin était de cinq mille unités ; celle de Sangohan montrait un total presque identique ; une force de quatre unités déterminait celle de Bulma ; quant à C-17 et C-18, ils n’affichaient aucun chiffre, ce qui signifiait que leur force était trop faible pour être calculée. A eux cinq, ils ne valaient pas la moitié de ce que valaient Doria et Zabon seuls. Uniquement un d’entre eux suffirait à tous les vaincre. Lorsque Zabon le leur annonça, tous perdirent espoir de revoir la Terre et de remporter le combat qui s’annonçait, sauf les deux androïdes qui se moquaient complètement de ce qu’ils pouvaient bien dire.

« Doria, veux-tu t’occuper d’eux ou je m’en charge ?
- J’y vais. On va bien rigoler.
- Récupère d’abord la boule pour ne pas la casser et passe la moi. »

Et disant cela, la boule rose s’approcha, à allure normale, de C-17 pour le la lui prendre. Cependant, tout ne se passa pas comme il l’avait imaginé. Tendant les bras pour lui piquer la boule, l’androïde, toujours sans même daigner le regarder, lui donna un ridicule coup de pied dans le ventre qui propulsa à plusieurs dizaines de mètres en arrière Doria. Tous furent surpris de voir cela, excepté C-18 qui paraissait ne pas avoir prêté la moindre attention à ce qu’il venait de se passer, regardant ailleurs. Le coup qu’avait porté celui qui se faisait passer pour un clochard avait déjà blessé Doria. Pourtant, C-17 était loin d’avoir forcé. Néanmoins, ne se laissant pas démonter, Doria fonça à toute vitesse sur le cyborg qui ne bougea pas. Mais, arrivé vers lui, il se reprit le même coup et les mêmes effets se produisirent. Cela se répéta plusieurs fois, et ce, toujours de la même manière. D’un côté, Krillin, Sangohan et Bulma admiraient cela avec ravissement et reprenaient peu à peu espoir ; de l’autre, Zabon ne comprenait pas comment cela pouvait être possible et c’était complètement déconcerté qu’il regardait ce spectacle. Il avait beau étudier régulièrement la force de combat de cet être, elle apparaissait bizarrement toujours nulle.

Tout à coup, un changement se produisit. Lorsque Doria, affaibli, arriva une nouvelle fois pour attaquer, le cyborg le stoppa brusquement en mettant sa main sur sa tête. C’est alors que C-17 lui donna un violent coup de genou en plein sous le menton. Ce dernier s’envola malgré lui. L’androïde disparut à son tour et réapparut dans les airs, au dessus de Doria. La boule de cristal jetée en l’air, Les mains croisées, il frappa le violemment d’un coup dans la nuque et celui-ci s’écrasa d’abord contre le vaisseau, le trouant de deux côtés, puis finit sa course à terre. Bulma, Krillin et Sangohan eurent un choc en apercevant les trous qu’avait causés la collision. Cependant, ces deux derniers ne sentaient plus la présence de Doria. Ce fut à ce moment là également qu’ils comprirent ensemble que les deux clochards ne dégageaient pas non plus d’énergie ce qui était étrange compte tenu de la rapidité avec laquelle C-17 s’était débarrassé du monstre. Comment avaient-ils pu ne pas y faire attention auparavant ?

Zabon, à l’aide de son dispositif, comprit que Doria ne se relèverait plus. Terrorisé, il quitta soudainement le lieu pour retourner à son vaisseau sans la boule de cristal. C-17, quant à lui, attendit que la boule redescendît puis se posa tranquillement à terre. « L’autre est parti… soupira Krillin.
- Le vaisseau !! s’écria Sangohan.
- Ce n’est pas grave. Je dois sûrement pouvoir le réparer, rassura Bulma. Bravo ! s’exclama-t-elle. C’était du beau combat. Quand je pense que Krillin et Sangohan avaient peur… vous êtes vraiment des lâches !
- Mais tu ne les as pas vus tuer tous se nameks et la facilité avec laquelle ils l’ont fait ! rétorqua Krillin.
- Ne cherche pas d’excuses. Tu n’es qu’un peureux. »

Pendant que Bulma et celui qui n’a pas de nez se disputaient, C-18 arriva près de son jumeau pour regarder à son tour la boule de cristal. N’ayant plus besoin de rester avec eux, il quittèrent ensuite l’endroit avec la boule de cristal, sans que les deux ronchons ne s’en aperçussent. Le sayen fut le seul à les voir faire. « EH ! MAIS QU’EST-CE QUE VOUS FAITES ! cria-t-il.
- J’aurai bien aimé te voir à leur… Quoi ! Mais où partez-vous avec cette boule !? s’affola Krillin.
- Vous n’avez pas le droit !! ! VOLEURS !! ! s’exclama Bulma furieuse. Et vous là ! Qu’est-ce que vous attendez ! Rattrapez les enfin !
- Mais tu as vu la force qu’il a ? Il pourrait nous tuer encore plus facilement que l’autre.
- Ca m’est égal. Il nous les faut sinon nous ne pourrons jamais ressusciter nos amis, gémit-elle ».

Malheureusement, le temps de leur discussion suffit à perdre de vue les cyborgs. Krillin et Sangohan s’affairèrent à sentir leur présence, mais ils n’y parvinrent pas. Dépités, ils décidèrent malgré tout qu’il fallait qu’ils retrouvassent avant tous les autres les boules de cristal. A partir de là, ils envisageraient alors une stratégie pour reprendre, sans les combattre, celles que le monstre à l’incroyable puissance et les deux cyborgs qui ne s’étaient pas encore vraiment révélés avaient en leur possession.

Septième chapitre : Un ancien adversaire à la recherche des boules.


« Etrange. Qui sont ces êtres qui ne dégagent aucune énergie et qui ont pourtant été capables de battre Doria… J’ai intérêt à me méfier d’eux également. » L’inconnu qui pensa cela était, comme tous les autres, également venu ici dans le but de retrouver les boules de cristal. Il avait pu suivre la conversation qui avait eu lieu entre les cyborgs et les sbires de Freezer grâce à un détecteur qu’il avait volé ; en effet, avant l’arrivée des terriens sur Namek, le sayen, car c’en était un, avait croisé sur sa route un autre sbire de Freezer qui avait autrefois une force de combat équivalant à la sienne et qui répondait au nom de Kiwi. Par ordre de son maître, ce dernier devait rechercher des villages nameks et tenir au courant Freezer de ces différentes trouvailles. Malheureusement pour lui, il avait croisé sur sa route l’inconnu qui se prénommait Végéta et qui avait appris à sentir ses adversaires. Croyant que sa force était toujours la même que celle de Végéta, Kiwi fut très surpris lorsqu’il comprit, grâce à son détecteur, que le sayen le surpassait maintenant largement. Le sbire tenta alors une feinte en prévenant Végéta qu’il fallait qu’il fît attention à ce qu’il y avait derrière lui et envoya alors dans son dos une décharge d’énergie. Malheureusement pour lui, le piège échoua et le sayen ressortit indemne de cette attaque. Kiwi tenta donc en dernier recours de s’enfuir par les airs, mais Végéta, plus rapide que lui, le rattrapa facilement. Lui brisant la nuque, il en termina avec lui. Kiwi retomba lourdement à terre et végéta, sans pitié, écrasa de son pied le dos de l’être mort. Se baissant, il demanda : « Tu ne verras pas d’inconvénient à ce que je prenne ça je suppose ? » Et n’attendant pas la réponse qui ne viendrait de toute manière jamais, il prit le détecteur et partit, sans remords.

L’ancien compagnon de route de Nappa n’avait pas encore en sa possession de boule de cristal. Personne ne savait qu’il était là, car dans ce monde-ci, il n’avait étrangement pas été détecté par les autres. C’était donc en cachette qu’il espionnait son ancien maître et ses soldats et ce fut ainsi qu’il put apprendre que quatre boules de cristal sur sept avaient déjà été trouvées. En fait, Végéta aurait déjà dû avoir l’occasion d’en trouver une s’il avait cherché au bon endroit. Ce fut donc un peu plus tard que celle-ci fut découverte par Krillin et Sangohan.

Dorénavant, Végéta savait tout. Il savait d’abord que Freezer et ses sbires étaient ici ; il savait que Krillin et Sangohan se trouvaient également là et il savait que deux êtres singuliers se trouvaient aussi sur Namek. En revanche, personne n’avait connaissance de sa présence ici, pas même les deux terriens. Pour une raison inconnue et qui dépasse toute logique, personne n’avait encore ressenti son énergie bien qu’elle fût plusieurs fois déployée.

Pendant que Végéta réfléchissait à la manière de trouver les autres boules de cristal et de récupérer celles que Freezer et les deux cyborgs avaient, Krillin et Sangohan étaient en route vers un village Namek pour y demander l’autorisation de prendre la leur. Or, ils s’aperçurent que celle qu’ils avaient localisée ne se trouvait pas dans un village. Les boules devant se trouver obligatoirement dans une petite ville namek, ils pensèrent immédiatement aux deux clochards et décidèrent de se poser à terre, de baisser leur niveau d’énergie et de les espionner en faisant attention de ne surtout pas être vus.

Les deux êtres ne bougeant pas, Krillin et Sangohan, cachés derrière un gros rocher, attendirent. Soudain, ils entendirent parler. Ne reconnaissant pas la voix, ils surent qu’ils n’avaient pas à faire aux deux clochards. Mettant alors leur tête à découvert pour voir le visage de ceux-là, ils reconnurent les deux petits nameks qui s’étaient enfuis en catimini avec la boule de cristal. Ils décidèrent alors d’aller à leur rencontre.

« Bonjour ! s’exclama Krillin.
- Oh ! Non ! Nous avons été retrouvés. S’il vous plait, ne nous faites pas de mal, implora l’un des enfants apeurés.
- Ne vous inquiétez pas. Nous sommes gentils, rassura Sangohan. Nous ne voulons pas vous tuer.
- C’est aussi ce que disait le monstre avant qu’il ne tue tout notre peuple ! répliqua l’autre enfant qui, bien que terrifié, avait eu une montée de colère.
- Oui… nous avons vu ça et on est vraiment désolé pour vous… Mais croyez-nous, on n’a rien à voir là-dedans et si nous l’avions pu, nous aurions tout fait pour les sauver… mais ils sont beaucoup trop forts pour nous malheureusement… expliqua Krillin.
- C’est vrai ? Vous ne recherchez pas les boules ?
- Si, si ! Mais pas pour cette raison. L’un de leur soldat a tué plusieurs de nos amis sur Terre et l’un d’eux était un namek. En le tuant, les boules de cristal ont également disparu et nous avons donc été obligés de venir ici pour retrouver les autres boules afin de pouvoir leur rendre la vie et rendre par la même occasion réutilisables nos boules de cristal… vous comprenez ?
- Oui… on comprend, acquiesça l’un d’eux, rassuré.
- Je m’appelle Krillin et lui c’est Sangohan.
- Moi, c’est Dendé et lui c’est Carugo.
- Venez avec nous. Nous allons vous ramener vers notre vaisseau. Vous serez plus en sécurité. Vous savez voler ?
- Pas très bien… On a commencé à apprendre il n’y a pas très longtemps.
- Très bien. Montez chacun derrière notre dos alors. » Et il quittèrent le lieu, avec de nouveau une boule de cristal en leur possession et deux nameks qui pourraient sûrement les aider à obtenir plus facilement les deux autres boules.

Zabon, essoufflé, était enfin de retour au vaisseau de son maître et s’apprêtait à aller lui faire son rapport. Freezer était dans sa salle, seul, debout, et immobile. La porte s’ouvrit et l’acolyte du défunt Doria entra. Le monstre à la puissance colossale se retourna et remarqua immédiatement que Zabon n’était pas dans son état normal, mais surtout, que Doria n’était pas avec lui : « Où est Doria ?
- Il… il a été tué maître, annonça-t-il à bout de souffle.
- Comment !? … Mais par qui ?
- Deux êtres qui ne viennent… pas de cette planète.
- Et quelle était leur force de combat ?
- Je n’ai pas réussi à la calculer… mon détecteur affichait toujours zéro.
- Et qu’as-tu fait, toi ?
- Je… je… je suis parti maître. Je n’avais pas d’autres choix.
- Tu es en train de me dire que tu as laissé Doria se faire tuer sans l’aider, que tu t’es enfuis et que ces deux êtres n’ont pourtant aucune force de combat, c’est ça ? demanda Freezer d’un ton posé.
- Oui, c’est ça maître.
- TU TE FICHES DE MOI !! ! hurla-t-il.
- Non maître, répondit Zabon en faisant un pas en arrière. Je vous assure. Même si je n’ai pas réussi à calculer leur force, je peux dire sans me tromper qu’ils sont beaucoup plus puissants que moi. L’un d’eux s’est débarrassé de Doria avec une facilité déconcertante et pourtant il ne paraissait pas utiliser toute sa force. Ils sont également très rapides, car le même qui a tué Doria s’est volatilisé sans que nous puissions le voir faire, développa Zabon qui avait pu récupérer son souffle.
- Très bien… Et as-tu retrouvé une boule de cristal ?
- Non, maître. Ils sont partis avec.
- … Bon. Demande à l’un de mes soldats d’appeler les forces spéciales. Je sens que nous aurons besoin d’elles. Après ça, va rechercher dans d’autres villages nameks les boules de cristal manquantes et rapporte-les-moi. Si tu les croises, sers toi de ton détecteur pour m’appeler.
- Bien maître. J’y vais tout de suite. »

« Il me faut toutes les boules et personne ne se mettra en travers de mon chemin » pensa Freezer, de nouveau seul, furieux et regardant à travers son immense vitre les terres de cette planète.

Au moment même où le télégramme fut envoyé et lu, et où les forces spéciales, déjà prêtes, se préparaient à partir, C-17 et C-18 arrivèrent quant à eux dans un village namek.
Pourriez-vous lire ma fiction ''Des boules de cristal très convoitées'' et me dire ce que vous en pensez, s'il vous plaît!?

viewtopic.php?f=42&t=5805

Chapitre 14 en ligne.^^
cooler233
 
Messages: 40
Inscription: Jeu Août 11, 2011 17:18

Re: Fic : [Des boules de cristal trop convoitées]

Messagepar cooler233 le Lun Juil 18, 2011 16:13

• Huitième chapitre : Végéta repéré.

« Je ne pense pas que nous trouverons les boules de cristal ici C-17…
- Ah ! Pourquoi penses-tu ça ?
- Regarde les nameks, ils sont déjà tous morts et certaines maisons sont complètement détruites. Je pense que c’est l’œuvre de ceux qui ont tenté de nous prendre la boule.
- Peut-être… mais tu ne veux pas que l’on vérifie quand même ?
- Si tu veux ! Mais dans ce cas je te laisse faire, car ça ne m’amuse pas du tout de chercher dans les débris.
- Bon ! Bon ! Très bien ! Nous ne chercherons pas ici. Allez ! On repart pour un autre village…
- Tout aurait été tellement plus simple si l’on avait pensé à prendre le radar…
- Oui… c’est vrai… Mais ça aurait été moins drôle aussi.
- Tu m’exaspères C-17 ! Je ne vois pas ce qu’il y a d’amusant à chercher des boules de cristal sur une planète aussi grande que celle-ci !
- Très bien… Tu veux que l’on aille récupérer le radar avant, c’est ça ?
- A ton avis ?
- Retournons là-bas alors. » Et ils repartirent en direction de l’engin spatial de Bulma.

Pendant ce temps, Krillin et Sangohan, portant Dendé et Carugo, étaient de retour au vaisseau. Les présentations faites, les deux terriens décidèrent de ne pas perdre de temps et de retourner chercher les dragons balls manquants :

« Bon, nous vous laissons ici avec Bulma. Pour l’instant, nous allons rechercher les autres boules de cristal, informa Krillin.
- Nous devrions venir avec vous, suggéra Dendé.
- Ah ! bon ! Mais pourquoi ça ?
- Notre peuple est au courant de ce qu’il se passe ici et il pensera que c’est vous qui en êtes responsables. Du coup, il ne voudra pas vous donner les boules. Mais si nous venons avec vous, nous pourrons tout leur expliquer.
- C’est vrai… Je n’avais pas pensé à ça…
- Alors pouvons-nous vous accompagner ?
- Oui. Allons y. Vous pensez que vous pourrez voler tout seul ?
- On peut toujours essayer, répondit Dendé.
- Si vous avez le moindre problème, n’hésitez pas à nous le dire, nous vous reprendrons derrière notre dos, rassura Sangohan.
- Très bien. Allons-y maintenant. Vous savez où se trouvent les villages nameks ?
- Oui, rétorqua Dendé. Mais tout d’abord, nous irons voir le grand-chef. Il a aussi une boule.
- Le grand-chef ?
- Oui, c’est lui qui nous a tous créés et c’est également lui qui a créé les boules de cristal, leur apprit Carugo.
- Il vous a tous créés ! Mais il a quel âge ? Et il a fait ça avec la même femme ? demanda Krillin, surpris.
- Avec la même quoi ? questionna Dendé.
- La même femme, répéta Krillin.
- Désolé, mais nous ne savons pas ce que c’est. Nous savons juste que c’est lui notre père à tous et qu’il est le fondateur de la boule de cristal que vous avez là.
- Ah ! C’est étrange tout ça… Enfin bon ! Après tout, chacun naît comme il veut ! dit Krillin en rigolant et en se frottant l’arrière de la tête avec sa main.
- Nous y allons maintenant ? demanda Sangohan.
- Oui, oui, reprit le Terrien sans nez. À tout à l’heure Bulma.
- A tout à l’heure. Faites vite. Je pense que j’aurai fini de réparer les dégâts occasionnés sur le vaisseau d’ici trois jours.
- De toute manière, nous ne pourrons pas quitter immédiatement les lieux, car nous n’avons pas encore rassemblé toutes les boules de cristal. Il faudra d’abord récupérer celle qu’ont prise les deux voleurs et également celles qu’a le monstre, leur rappela Sangohan.
- Ah ! oui… c’est vrai… j’avais oublié, répondit la fille de madame Brief qui semblait partie dans ses pensées.
- Dépêchons-nous ! lança Krillin en prenant son envol. »

Krillin, Sangohan, Dendé et Carugo étaient désormais en route vers le père de tous les Nameks peuplant ce monde. Tous les quatre savaient que regrouper les sept boules de cristal ne serait pas une partie de plaisir et qu’il leur faudrait faire preuve de stratégie s’ils souhaitaient réussir à reprendre les boules de leurs ennemis, sans pour autant les combattre. En revanche, ce dont ils n’avaient pas connaissance, c’est qu’il y avait plus de prétendants sur cette planète qui étaient à la recherche des boules que ce qu’ils imaginaient ; en effet, les forces spéciales ne tarderaient pas à faire leur numéro et c’était également la quête de Végéta qui restait tapis dans l’ombre jusqu’alors.

Zabon avait envoyé le télégramme depuis maintenant trois heures et il était désormais à la recherche d’un nouveau village namek. Grâce à son détecteur, il ne lui fallut pas longtemps pour détecter quelques forces. Malheureusement pour lui, se rendant sur le lieu, un adversaire de très grande force était en train de se rapprocher également de lui :

« Tiens ! Quelqu’un se rapproche de moi… Mais ! Mais… on dirait Végéta ! »

Et à peine eut-il fini de dire cela que le Prince lui barra le chemin. Dix mètres les séparaient.

« Je savais que c’était toi !
- Mais… que fais-tu ici ? demanda le sbire de Freezer qui ne s’attendait pas à trouver le sayen sur cette planète.
- A ton avis ? rétorqua-t-il.
- Tu es aussi à la recherche des boules de cristal, c’est ça ?
- Oui ! Et une fois que je les aurai, je demanderai la vie éternelle et je me débarrasserai de Freezer une fois pour toute.
- tu ne feras jamais le poids face à Freezer et tu le sais bien, railla Zabon.
- Oui, mais contre toi… Consulte ton dispositif, tu vas être étonné !
Et disant cela, l’ancien compagnon de Nappa augmenta énormément son ki, ce qui permit à Krillin, Sangohan et Freezer de ressentir, chacun avec leur propre moyen, sa force de combat.

« Ce… ce n’est pas possible, tu avais la même force que Kiwi auparavant.
- Oui, mais durant mon voyage sur Terre, j’ai dû me battre pour survivre comme jamais auparavant et en frôlant la mort, j’ai vu ma force considérablement augmenter. D’ailleurs, en parlant de ce misérable Kiwi, il a été le premier à en faire les frais.
- Quoi !? Tu l’as tué ! Traître ! Comment as-tu osé ? s’exclama Zabon, le coude plié et le poing serré et levé.
- Exactement et maintenant, ça va être à ton tour !

L’individu aux cheveux verts baissa la tête et ricana :

« Qu’est-ce qu’il y a de si drôle ? demanda Végéta, interloqué par le comportement de son antagoniste.
- Tu crois que tu réussiras à me battre… vingt-quatre mille unités, c’est bien… Mais ce n’est pas suffisant contre moi ! Je vais faire une chose que je déteste faire, mais que je suis obligé de faire si je veux avoir une chance de te vaincre. Je vais me transformer.
- Quoi !? Comment !?
- Tu as bien entendu ! >>
Et sur ces mots, Zabon se métamorphosa en un terrible monstre. Toute la beauté qui émanait de sa forme normale avait disparu pour laisser place à une laide créature. Il avait désormais le visage déformé et les traits grossiers. Végéta, en voyant cela, eut un mouvement de recul et de dégoût. Il ne connaissait pas cette forme là et surtout, il ne savait pas que son opposant était également capable de cacher une partie de ses pouvoirs. En consultant son détecteur, le sayen comprit qu’il ne ferait pas le poids face au protégé de Freezer et décida de fuir, ce qui était contraire à ses habitudes. Faisant un demi-tour sur lui-même, il vola le plus rapidement possible pour tenter de lui échapper. Malheureusement, l’acolyte du défunt Doria avait également accru sa vitesse et il ne lui fallut pas longtemps pour rattraper le plus grand rival de Goku.
« C’est impossible. Personne ne peut être aussi rapide » pensa Végéta qui n’en revenait pas et qui posa les pieds à terre
- Tu commences à comprendre que tu as fait une erreur en t’approchant de moi, lança Zabon en faisant de même et en s’avançant petit à petit vers Végéta qui reculait, terrifié et ne sachant plus quoi faire. Je vais te réduire en bouillis ! »

Et sur ces mots, le hideux monstre s’élança sur le sayen qui ne le vit pas venir et lui asséna un coup de genou dans le ventre qui le fit plier en deux. Une immense douleur se lisait sur le visage du prince, mais ce dernier n’abandonnerait pas. La fuite, de toute évidence, se révélerait à nouveau oiseuse. Il fallait donc qu’il combatte son opposant de toutes ses forces, quitte à y laisser sa vie. Puis, il ne pouvait accepter le fait que zabon le ridiculise pareillement. Comment un guerrier de sa trempe pouvait-il se faire battre par un minable garde de Freezer.
Soudain, le monstre fonça à nouveau sur le Sayen et lui envoya, une fois qu’il fut suffisamment proche de lui, une boule déferlante qui le fit s’envoyer dans les cieux. Ce premier n’avait pas besoin d’en faire plus, car son adversaire tomba violemment sur la terre ferme. Suite à la collision, un tas de poussière obscurcit le paysage.
L’ancien compagnon de Nappa était très blessé, mais il n’avait toutefois pas encore dit son dernier mot. Avec tout l’orgueil qu’on lui connaissait, il se releva avec peine et fonça droit sur Zabon qui, le sourire aux lèvres, semblait attendre sa riposte.
Le Sayen tenta plusieurs fois de frapper son antagoniste, mais ses tentatives étaient vaines. En effet, ce dernier esquivait chacune de ses attaques, d’une facilité déconcertante en se déplaçant sur les côtés.
<< C’est tout ce que tu sais faire, lança l’allié de Doria en s’élevant dans les airs et en adressant un regard machiavélique à son ennemi>>
L’autre ne répondit pas et fonça à nouveau sur Zabon qui s’envola dans les airs. Bien évidemment, ce dernier fut suivi par le prince qui lui lança plusieurs boules. L’être aux cheveux verts les évita toutes et alors qu’on pensait qu’il allait poursuivre sa route dans les cieux, fit soudain demi tour lorsque son ennemi fut sur le point de le rejoindre, afin de lui saisir le pied. Le tenant fermement dans ses mains, il décida de faire tournoyer sa victime et de la lancer violemment contre le sol, comme on jetterait un vulgaire poids. Végéta amorça une descente, malgré lui, mais alors qu’il allait percuter le sol, l’allié de Doria le dépassa et lui porta un violent coup de poing dans le plexus solaire. Le Sayen s’écrasa à nouveau violemment contre le sol, incapable de se relever, cette fois-ci.
Constatant que Végéta était proche de la mort, le repoussant guerrier décida alors de reprendre sa forme normale, de prendre le blessé sur ses épaules et de l’amener dans l’engin spatial de son supérieur.
Pendant ce temps, sur une autre planète, quelqu’un se servant de la même technologie que Freezer, suivait ce qu’il se déroulait.
« Votre majesté ! Vous avez entendu ce qu’il se passe sur Namek ?
- Oui, oui… Préparez-moi mon vaisseau. Nous allons là-bas.
- Bien maître. »

• Neuvième chapitre : Une nouvelle venue.

Végéta sur ses épaules, Zabon venait d’arriver au vaisseau. Balançant le corps du sayen évanoui et à l’agonie, il alla rejoindre son maître pour lui apprendre la nouvelle. Freezer n’avait pas bougé de place depuis qu’il était parti en reconnaissance et tout ce que son protégé s’apprêtait à lui révéler, il le savait déjà. En effet, grâce à son dispositif, une connexion s’était faite entre le sien et celui qui appartenait à l’être aux cheveux verts.
« Maître, j’ai …
- As-tu rapporté le corps de ce traître ? l’interrompit Freezer.
- Euh… oui. Je ne l’ai pas tué car je pensais que vous auriez sans doute quelques questions à lui poser, bien qu’il nous ait trahi !
• - Tu as bien fait. Demande immédiatement à notre médecin de le soigner. Une fois cela fait, je m’occuperai de lui personnellement. Je vais lui montrer ce qu’il en coûte de me trahir.
- Bien votre Majesté ! Mais pourquoi ne pas en terminer maintenant ?
- Je veux qu’il ait recouvré toutes ses capacités. Il verra ainsi qu’il aurait mieux fait de rester à mes ordres.
- Vous avez raison maître. Il faut que ce traître paye pour l’affront qu’il vous a fait.
- As-tu trouvé des villages nameks ? Où en es-tu avec les boules de cristal !?
- Oui, j’en ai trouvé un, mais malheureusement je n’ai pas pu y aller, car Végéta s’est interposé avant.
- Bien. Retournes-y et apporte-moi toutes les boules qu’ils ont en leur possession.
- J’y vais tout de suite. »

• Et Zabon repartit, tel un robot qui ne fait qu’obéir sans se poser de questions.

Krillin, Sangohan et les deux nameks avaient stoppé leur course lorsqu’ils avaient senti la force du prince et celle de l’adonis. Ils étaient restés tous les quatre, immobiles, dans les airs, jusqu’à ce que le combat prenne fin. Les deux premiers cités savaient pourquoi, alors que les deux autres, non. En effet, ces derniers n’avaient pas appris à ressentir l’énergie déployée par les autres :

« Tu as senti tout comme moi Sangohan ?
- Oui…
- Cette fois-ci, nous savons que Végéta est également sur cette planète. Mais il a été vaincu par un ennemi plus puissant que lui. Je parierais que c’est celui qui s’est enfui lorsque son ami a été tué tout à l’heure…
- Oui, acquiesça Sangohan, songeur.
- Ne perdons plus de temps. Il faut que l’on récupère les boules de cristal au plus vite.
- Oui, allons-y.
- Mais de quoi parlez-vous ? demanda Dendé qui, comme son frère, ne comprenait pas trop de quoi il en retournait.
- L’ennemi qui a tué plusieurs de nos amis sur Terre est également ici, mais il a été vaincu par un être plus puissant que lui et nous pensons que ce ne pouvait être que l’un des deux sbires du puissant monstre, expliqua Krillin.
- Oh ! nous comprenons mieux maintenant.
- Et c’est pour ça que nous devons à tout prix nous dépêcher de retrouver les autres boules. S’il n’a pas réussi à le vaincre, nous n’y arriverons pas non plus. »

• Et sur ces mots de Krillin, ils reprirent leur route, transportant cette fois-ci les deux nameks sur leur dos afin de pouvoir accélérer le plus possible leur vitesse, quitte à être repérés par les ennemis.

C-17 et C-18 étaient en chemin pour récupérer le radar. Malheureusement, étant donné la vastitude de cette planète et leur manque d’orientation, ils avaient des difficultés à retrouver la trace du vaisseau qui leur avait servi à se rendre ici :

« C-17, ça fait bientôt une heure que nous sommes en train de rechercher l’engin spatial … Tu ne crois pas que nous devrions accélérer un peu ?
- Oui, tu as raison
- Allons-y alors ! »

• Et ils augmentèrent considérablement leur vitesse. Mais à peine l’eurent-ils fait, qu’ils s’arrêtèrent. En effet, droit devant eux, un immense vaisseau se trouvait au sol. Restant figés en l’air à contempler ce grand objet, ils durent bientôt se déplacer malgré eux, car cinq boules venues du ciel se dirigeaient vers eux. Finissant leur chute à terre, celles-ci s’ouvrirent bientôt et laissèrent sortir cinq guerriers. Leur maître Freezer était évidemment là pour les accueillir. Après s’être présentés à leur supérieur par une danse ridicule, comme s’ils le rencontraient pour la première fois, ils reçurent l’ordre de partir à la recherche des dragons balls. Recoom et Guldo iraient tous les deux vers un village; Barta et Jeece, ensemble vers un autre ; et enfin Ginue, le plus puissant des cinq, irait tout seul à la recherche d’une autre bourgade. Freezer les mit en garde quant à la présence de deux êtres d’une rare puissance qui se trouvaient sur la planète. Il leur expliqua que bizarrement, leur force de combat, quoi qu’assez grande pour vaincre Doria, ne pouvait être décelée par des dispositifs. Puis il leur ordonna de se contacter au cas où certains d’entre eux viendraient à tomber sur ces puissants individus et de se réunir, ensuite, afin de lutter contre eux. En effet, selon lui, ces deux guerriers venus d’on ne sait où, étaient sans doute très dangereux. Il ne fallait donc pas les sous-estimer. Doria qui était puissant avait fait cette erreur et il en avait fait les frais ensuite. Lorsque le tyran eut dit tout ce qu’il avait à dire, les membres des forces spéciales se rendirent aux endroits où ils perçurent des ki nameks.

• Les deux cyborgs qui étaient restés en l’air n’avaient pas été repérés par les guerriers qui étaient restés au sol et ils avaient écouté attentivement le discours du tyran. Ils mirent au point une stratégie. C18 et C17 suivraient chacun un groupe. La jolie fille blonde aux yeux azurs prendrait Recoom et Guldo en filature. Son frère, Barta et Jeece. Chaque androïde se mit dès lors à suivre sa cible, le plus loin possible, afin de ne pas être vus.

• Parallèlement, Bulma était toujours en train de réparer le vaisseau et lorsqu’elle fut bien fatiguée, décida de se reposer quelques instants, mais fut immédiatement prise d’angoisses.

• « Et s’ils nous retrouvaient et nous tuaient tous ? »

• « Et si Krillin, Sangohan et les deux nameks avaient déjà été tués ? » pensa-t-elle avec horreur, voyant également des images de leur mort et de la sienne défiler dans sa tête. Prise de panique, elle appela son père pour lui résumer la situation afin qu’il demandât à Sangoku de rejoindre au plus vite la planète Namek.

Tout à coup, un peu plus loin, un autre engin spatial semblable à celui qu’avait Freezer se posa sur la planète. Krillin et Sangohan ressentirent immédiatement la puissance phénoménale dégagée par le nouvel arrivant. À ses côtés, il y avait également d’autres êtres puissants, mais leur force de combat était insignifiante à côté de la sienne.
Les Terriens prirent immédiatement conscience qu’une difficulté de plus leur ferait obstacle et les empêcherait sûrement de reprendre toutes les boules de cristal. Alors, afin de se rassurer, ils se dirent que ces nouveaux individus n’étaient sans doute pas à la recherche des dragon balls. Mais alors que faisaient-ils ici !? Vous le saurez par la suite.

Dixième chapitre : Les forces cachées de Gohan et de Krilin

Cela faisait plusieurs minutes que le commando Gynue avait atterri sur la planète Namek et depuis ce laps de temps, des choses s’étaient passées.

Freezer avait attendu que Végéta se rétablisse pour l’interroger au sujet des boules de cristal et lui donner éventuellement une bonne correction, mais ce dernier, très rusé, avait profité que son maître se trouve dans une autre pièce que la sienne pour détruire l’appareil qui avait servi à le soigner et s’enfuir, grâce à un stratagème.

Le prince des Sayens avait emprunté les voies terrestres pour s’échapper des griffes du tyran et était désormais loin de celui-ci. De plus, il avait recouvré toutes ses capacités. La chance lui souriait donc à présent.

Sangohan et Krilin, quant à eux, étaient enfin arrivés au domicile du père des Nameks qui logeait au faîte d’une grande colline. Ils remercièrent les deux enfants Nameks qui les avaient accompagnés jusque là. En effet, sans eux, ils n’auraient sans doute jamais pu trouver l’endroit où ils étaient dès à présent.

Les deux terriens pénétrèrent dans la maison qui leur faisait face et tombèrent nu à nu avec deux individus. L’un d’eux était très corpulent, alors que l’autre, bien au contraire, était mince, mais très musclé et ressemblait comme deux gouttes d’eau à Piccolo. Ce dernier, d’ailleurs, ne manqua pas d’attirer l’attention de l’être chauve et du fils de Goku, par l’aura qu’il dégageait.

<< Tu ressens ce ki ? demanda Krilin à Gohan.
- Oui.
- C’est la première fois que je vois un Namek aussi fort depuis que nous sommes ici. Il n’est pas comme les autres.>>

Ils s’arrêtèrent de converser et informèrent le père des individus verts qu’ils devaient retrouver les boules de cristal au plus vite afin de ressusciter leurs amis qui étaient morts des suites du combat qui les avait opposé à deux Sayens. L’un de ces derniers, d’ailleurs, était en ce moment même sur Namek et était également à la recherche des dragons balls.

Le vieil homme se rendait compte que ses interlocuteurs n’étaient pas maléfiques. Aussi, demanda t-il à l’un des deux terriens de venir près de lui. Le meilleur ami de Goku s’exécuta et s’approcha timidement de ce gros bonhomme qui l’impressionnait tant par sa taille et sa carrure. Ce dernier, après avoir posé sa main gauche sur sa tête, découvrit alors ce qu’il s’était passé avant leur venue sur Namek. Tout lui semblait clair à présent. À sa grande surprise, il existait également des boules de cristal sur Terre, mais comme le mentor de Gohan était mort, les défunts ne pouvaient plus revenir à la vie là bas. Du moins, pour le moment. Les deux visiteurs avaient donc, comme il se l’était imaginé, de bonnes intentions. C’est la raison pour laquelle il décida de leur transmettre la dragon ball qu’il avait en sa possession.

<< Merci beaucoup, dirent d’une même voix, ceux à qui cette boule de cristal était destinée.
- Venez vers moi, lança le chef namek, le sourire aux lèvres et en haletant. Je sens un très grand potentiel en vous>>

Krilin et Gohan acquiescèrent. Une fois de plus, le vieillard posa sa main sur chacune de leur tête afin de libérer les forces qui étaient cachées en eux. Suite à ce geste, les terriens n’en revenaient pas. En effet, leur force de combat avait bien augmenté et ils se sentaient des ailes. Néanmoins, ils étaient toujours trop faibles pour combattre les ennemis malfaisants qui rôdaient aux alentours.

Ceux dont la puissance venait d’être haussée s’apprêtaient à partir, lorsqu’ils sentirent soudain une force maléfique venir dans leur direction. Ce n’était autre que le chef des forces spéciales qui, grâce à son détecteur, avait repéré leur ki, ainsi que celui de l’étrange et fort Namek.

Le plus fort membre de l’armée secrète du tyran allait atteindre son but, lorsqu’une voix criarde l’interpella aussitôt :

<< Gynue, lança alors Freezer d’un ton autoritaire par l’intermédiaire de son dispositif. Ce traître de Végéta s’est enfui. Je vous ordonne de le retrouver et de me le ramener aussi vite que possible. Faites comme bon vous semble, mais ne le tuez pas. J’aurai des questions à lui poser

- À vos ordres, maître !>>

Et tel un robot, l’être violet, tout comme Zarbon, obéit ainsi à son supérieur. Il quitta l’endroit où il allait se rendre pour partir à la recherche de ce sayen qui causait tant de difficultés à son maître.

<< Ouf, on a eu chaud, lança Krilin en retrouvant ses esprits et en se frottant à nouveau la tête.
- Oui, lui rétorqua son compagnon.
- Nous ferions mieux de retourner voir Bulma. Je pense qu’elle a réparé le vaisseau, à présent. De toute manière, nous ne pouvons pas rester ici, c’est trop dangereux ! Sangoku, où es-tu !?
- Papa……..>>

Et c’est ainsi, qu’en possession d’une boule de cristal, ils prirent leur envol pour aller retrouver la fille de Madame Brief. Afin de s’éviter des ennuis inutiles, ils choisirent, tout comme le prince Sayen, les voies terrestres pour partir à son encontre. Là bas, ils seraient sans doute tranquilles et pourraient se cacher en attendant l’arrivée de Goku. De plus, ils pourraient dissimuler cette nouvelle dragonball qu’ils ont, afin que personne ne puisse la leur voler. Ils ne le savaient pas encore, mais suite à la demande du géniteur des Nameks, Nail avait avalé l’autre boule qui avait été cachée, afin que les ennemis aient encore plus du mal à arriver à leur fin. Le plus fort Namek de la planète et son supérieur s’étaient en effet dit que Krilin et Gohan auraient du mal à se cacher indéfiniment et que tôt ou tard, ils viendraient à donner la boule qu’ils avaient. Du coup, si les forces malfaisantes venaient à en récupérer six, ils pourraient toujours chercher pour retrouver la dernière.

Plus loin, le nouvel arrivant ressemblant étrangement à la 4ème forme de Freezer, mais qui était beaucoup plus fort que ce dernier, avait demandé à ses trois guerriers, plus puissants encore que les membres des forces spéciales, hormis Gynue, de réunir les dragons balls. Avant qu’ils ne partent accomplir leur mission, il leur avait dit de faire attention à ce que son fils ne les repère pas.

Parallèlement, C18, allongé sur le ventre et immobile derrière un arbre, était en train d’espionner ses deux cibles. En effet, Guldo et Recoom s’étaient arrêtés au premier village où des Nameks étaient encore en vie. Les deux êtres malicieux leur avaient demandé de leur transmettre les boules de cristal qu’ils avaient, mais ces derniers avaient refusé car ils sentaient du vice chez les hommes de Freezer.

<< Très bien, vous l’aurez voulu, fit Recoom en faisant sa figure ridicule. Recoom, Recoom !>>

Et sur ces mots, l’être aux cheveux rouges sortit une grosse boule déferlante de sa bouche qui fit disparaître l’être vert qui était en face de lui. Il en restait encore quatre dans le village et il les éliminerait, eux aussi, s’ils ne souhaitaient pas coopérer.

<< Nous ne vous donnerons jamais les boules de cristal, proféra l’un des Nameks, terrifié par ce qu’il venait de se passer. Allez-vous en !
- Oh, fit Guldo en faisant bouger tous ses yeux et en faisant une grimace. Tu as vu Recoom, ils préfèrent encore mourir, plutôt que de nous donner les boules de cristal.
- Haha ! Eh bien, je te laisse exaucer leur souhait ! Mais je te préviens, ne les tue pas tous, car j’aimerais bien m’amuser encore par la suite !
- Comme tu voudras !>>

Et le petit être vert qui n’était pas très beau s’approcha de celui qui avait osé lui dire, à lui et à son complice, de partir, mais au moment où il allait lui porter un coup, il se reçut un coup de pied en plein visage.

<< Hein !? Fit Recoom
- Qui m’a frappé, lança à son tour Guldo.>>

La fille aux cheveux blonds venait d’intervenir. Même si elle n’était pas une sainte, elle ne pouvait pas laisser des gens aussi cruels tuer autant d’innocents. En effet, moins il y aurait d’aborigènes sur cette planète, moins elle et son frère, auraient de chance de trouver les boules de cristal. Si tous les indigènes venaient à mourir, il y aurait encore le radar par la suite, mais encore fallait-il trouver Bulma et ses alliés de voyage. De plus, elle savait très bien qu’en protégeant les Namek, même si ce n’était pas son but, elle pourrait s’attirer la sympathie de ces derniers ensuite. Qui sait !? Les êtres verts lui diraient sans doute où se trouvent les boules de cristal.
Chapitre 11 : Recoom et Guldo sont morts

Suite à l’attaque de C18, Guldo eut beaucoup de peine à se relever. En effet, il faut dire que même si la fille blonde n’avait pas mis toutes ses forces dans son coup, loin de là, la différence entre elle et le petit individu vert était telle que ce dernier ne pouvait en ressortir que blessé. Le visage en sang, l’acolyte de Recoom parvint enfin, après plusieurs secondes, à se remettre sur ses pieds en chancelant. Sa vision était trouble, mais il parvenait quand même à voir son adversaire.

<< Tu vas me payer ça, s’écria t-il en fixant la personne qui avait osé le mettre dans cet état. Ce n’est pas parce que tu es une femme que je vais t’épargner ! En plus, je déteste les belles personnes de ton genre ! Alors, je vais me faire un plaisir de t’amocher !
- Vas-y mollo, lui dit au loin son complice en souriant. C’est une fille quand même !
- Tu as de la chance, reprit Guldo en s’adressant à la sœur de C17. Recoom souhaite que je n’y aille pas trop fort avec toi !
- Regarde l’état dans lequel tu es, lui répondit celle-ci, sûre d’elle. Tu ne vas plus rester en vie très longtemps ! Je te conseille d’abandonner !
- Certainement pas ! Je fais partie des meilleurs soldats de tout l’univers et ce n’est pas toi qui va me dire ce que je dois faire ! Tu as réussi à me blesser parce que tu m’as attaqué par derrière, mais maintenant, me voilà en face de toi !
- Je t’aurai prévenu ! Tu ne mérites même pas que je t’affronte !
- Comment !? Répète un peu !?
- Tu es faible et tu ferais mieux de cesser ce combat, avant qu’il ne soit trop tard !
-Argghghh ! Attends, tu vas voir !>>

Suite à ces paroles, l’être aux quatre yeux fonça sur celle qui venait de l’humilier. Par le passé, il avait déjà été méprisé par Végéta et voilà qu’à présent, c’était au tour de cette femme de le dédaigner. Il ne pouvait plus en supporter davantage et fonça sur son antagoniste, mais alors qu’il allait le frapper avec son poing gauche, ce dernier esquiva l’assaut en se déportant sur la droite et lui assena un violent coup de genou dans le ventre.

<< Geuh, geuh, geuh, marmonna Guldo en tombant ensuite le corps inerte sur le sol.
- Tu n’as ce que tu mérites, se contenta simplement dire C18 ensuite, lorsqu’elle constata que son ennemi était mort, les yeux dans le vide.>>

Ainsi s’achevait la vie du plus faible guerrier des forces spéciales qui, lors de ce combat, n’avait même pas pu utiliser ses meilleures techniques.

<< Qu’est-ce qu’il t’arrive Guldo ? demanda ensuite l’individu aux cheveux rouges. Tu ne vas tout de même pas me faire croire que tu es déjà au bord du rouleau ! Relève toi, si tu veux que Barta te donne une tablette de chocolat.
- Il est mort bougre d’imbécile, lui repartit la femme blonde en se retournant et fixant son nouvel interlocuteur.
- Comment !?
- Tu as compris.
- Ca ne m’étonne vraiment pas finalement ! Il était le plus mauvais d’entre nous ! Mais contre moi, ça sera différent, tu vas voir ! J’appartiens au commando Gynue et personne ne peut nous vaincre, hormis Freezer.
- Décidément, tu es vraiment stupide ! Je croyais que tu allais prendre la fuite en voyant que ton compagnon était mort, mais à ce que je vois, tu sembles aussi vouloir m’affronter ! Sinon, qui est ce Freezer !?
- C’est mon maître !
- Ah je vois ! Dans ce cas, j’espère qu’il n’est pas aussi mauvais que toi et l’autre que je viens d’éliminer, car ça ne sera pas très intéressant dans ce cas.
- Quoi !? Qu’est-ce que tu viens de dire !? Je suis nul pour toi !?
- Tout à fait !
- Dans ce cas, Recoom va te montrer qu’il ne l’est pas ! Recoom, Recoom ! >>

Et sur ces mots, il sortit, comme il l’avait fait auparavant contre le Namek, une boule déferlante de sa bouche qui fonça à vive allure sur l’androïde 18, mais ce dernier la renvoya aisément dans les airs.

<< Je ne m’étais pas trompé, tu es vraiment pitoyable !
- Impossible, proféra l’être aux cheveux rouges. C’était l’une de mes meilleures attaques !
- Tu ne sais donc pas mieux te battre que ça !?>>

Sans rien répondre, l’allié de Guldo fonça sur la sœur de C17 et disparût pour réapparaître finalement derrière elle, afin de lui porter un violent coup de pied dans le dos, mais celle-ci, très rapide, se retourna et bloqua l’attaque facilement par l’intermédiaire de son bras droit. Puis, par l’intermédiaire de sa main, lui porta un violent coup dans la figure qui l’envoya voltiger au loin. L’homme de main de Freezer se releva un peu plus facilement que Guldo, précédemment, mais lorsqu’il ouvrit sa bouche pour respirer, ses dents étaient cassées.

<< Voilà ce qui arrive quand on veut jouer les durs, lança la fille blonde en croisant les bras.
- Tu vas me payer ça !>>

Recoom fonça sur son opposante, avec toutes les forces qui lui restaient, mais cette dernière, avant même qu’il ne soit arrivé à sa hauteur pour la toucher, sortit une boule de feu de sa main droite et l’envoya sur son ennemi qui fut annihilé aussitôt.

<< Je t’avais prévenu, dit ensuite C18 en fixant les cendres à terre.>>

Désormais, deux des membres du Commando Gynue avaient été éliminés sous les regards ébahis des quatre Nameks qui venaient d’assister à la scène. Ces derniers, d’ailleurs, s’apprêtaient à la remercier, lorsque soudain, deux autres guerriers apparurent en posant leurs pieds sur la terre ferme :

<< C’est bien ce que je pensais, fit jeece en considérant les dépouilles de ses compagnons.
- Cette vermine qui est en face de nous se serait donc débarrassé de Recoom et de Guldo, lança Barta, effaré.
- Ca en a tout l’air !>>

<< Encore, pensa C18, mais combien sont-ils !?>>

Les compères de Gynue n’étaient pas venus au hasard dans ce village. En effet, avant de torturer les Nameks qui étaient dans le leur, ils avaient tenté de communiquer avec leurs complices par l’intermédiaire de leurs dispositifs, afin de savoir où ils en étaient, mais ces derniers n’ayant pas répondu, ils avaient alors ensuite décidé de les rejoindre afin de savoir ce qu’il s’était passé.

Au cours de leur court trajet, ils avaient pu se fier aux kis dégagés par leurs deux amis et c’est ainsi qu’ils avaient pu se rendre à l’endroit où ils se trouvaient actuellement. Malheureusement pour eux, ils venaient d’arriver trop tard car leurs alliés étaient déjà morts.

<< Barta, quelle est la force de cette fille !?
- Rien ne s’affiche, répondit l’être bleu en appuyant sur les touches de son détecteur.
- Ah bon !?
- Oui !
- Mais dans ce cas, ne serait-elle pas une de ces personnes dont nous a parlé Freezer.
- C’est bien possible ! Mais de toute manière, nous faisons partie de l’armée secrète du tyran et ne pouvons pas perdre !
- Tu as raison ! Je pense qu’elle a dû les vaincre avec de la chance !
- Bien, nous allons jouer à pierre, feuille, ciseaux pour savoir lequel d’entre nous va l’affronter.
- Comme tu veux, Jeece, hihi !
- Bien, allons-y !
- Pierre, feuille, ciseaux
- Pierre, feuille, ciseau
- Pierre, feuille, ciseau>>

Et ils répétèrent ces mots durant plusieurs secondes avant que le vainqueur du jeu ne soit désigné.

<< Eheh ! fit soudain Barta en regardant l’être rouge qui était déçu. J’ai gagné !
- Argh, c’est toujours toi qui l’emporte entre nous deux ! Bon, va lui donner une bonne leçon, mais ne la tue pas ! Je l’achèverai moi-même, tu as compris !?
- Très bien ! Hihi>>

L’être bleu s’approcha alors de cette fille qui avait tué ses deux camarades auparavant, mais qui, toutefois, ne l’impressionnait pas.

<< Je ne sais pas comment tu as fait pour vaincre Recoom et Guldo, mais je tiens à te dire que tu ne m’élimineras pas aussi facilement qu’eux. Je suis en effet l’être le plus rapide de l’univers ! Alors, même si tu es puissante, tu ne pourras jamais te déplacer plus rapidement que moi, hihi !
- Décidément, vous aimez tous vous vanter dans votre groupe, lui rétorqua C18 en remontant ses cheveux. Les autres aussi, étaient comme vous, et ils en ont eu pour leur grade !
- Tu as dû avoir de la chance ! Après tout, si mon dispositif ne détecte rien, c’est sans doute parce que tu dois être trop faible pour qu’il puisse nous indiquer une puissance !>>

C18 ne répondit pas, elle savait pertinemment qu’elle remporterait, une fois de plus, ce combat. Et alors que l’être bleu se mettait en position pour l’attaquer, une voix familière à la fille blonde, se fit entendre :

<< Pas si vite, lança l’androïde aux cheveux noirs de jais qui les avait suivi et qui posa les pieds à terre et en souriant. Je veux m’amuser moi aussi !
- Qui c’est celui là, s’étonna Barta.
- C17, pourquoi faut-il toujours que tu débarques au moment où il ne faut pas.
- Ah C18, tu sais bien que c’est voulu de ma part ! Tu t’es déjà occupé des deux autres, alors laisse moi leur régler leur compte. J’ai envie de me dégourdir les jambes et de leur montrer qui est l’homme le plus fort de l’univers !
- Très bien, si c’est ce que tu veux !
- C17 ? s’interrogea l’être bleu en fixant son nouvel antagoniste qui ressemblait comme deux gouttes d’eau à la fille blonde. Tu as entendu ça, Jeece, il a dit qu’il était le plus fort de l’univers !?
- Haha ! On voit qu’il ne sait pas à qui il a à affaire, répondit l’être au visage rouge.>>

L’être bleu fixa à nouveau son adversaire.

<< Hum, ne serais-tu pas le frère de cette fille ?
- Mais c’est qu’on est pas si bête, on dirait, lui répondit l’individu au Tshirt noir. Je te croyais plus stupide que ça ! Bon, comme tu dois t’en rendre compte, c’est moi qui vais m’occuper de toi.
- Peu importe ! De toute façon, c’est du pareil au même ! Vous mourrez tous les deux !
- Bon assez parlé, montre moi ce que tu as dans le ventre ! J’espère que tu te bats aussi bien que tu ne te vantes !
Chapitre 12 : Le trépas de Barta et l’arrivée du capitaine Gynue

Les combattants se fixèrent quelques secondes, avant de porter l’assaut.

<< Alors, fit C17, d’un ton allègre, qu’attends-tu pour m’attaquer !?
- Très bien, j’arrive, lui rétorqua l’autre en souriant. >>

Et sur ces mots, l’être bleu fonça sur son opposant afin de le frapper, mais aucun de ses coups ne toucha ce dernier. En effet, l’individu aux cheveux noirs de jais était très véloce, tout comme sa sœur, et il lui suffisait simplement de se déporter sur les côtés pour éluder les offensives.

<< C’est trop lent, lança subitement le frère de C18 en adressant un sourire narquois à son antagoniste. Allez, un peu plus de nerfs ou je vais commencer par m’ennuyer !
- Grrr, arrête de te foutre de moi ! Ce n’est pas en esquivant mes coups que tu parviendras à me battre, je te l’ai déjà dit, je suis l’être le plus rapide de l’univers !
- Ah bon !? Dans ce cas, on va tout de suite vérifier cela. >>

Suite à ces paroles, le beau jeune homme disparut, sous le regard effaré de son ennemi.

<< Hein, mais où est-il ? s’interrogea Barta en regardant partout autour de lui. Reviens ici, ce n’est pas en t’enfuyant comme un lâche que tu me vaincras !
- Je suis là, lui repartit l’individu au foulard orange qui, dans les airs, se trouvait beaucoup plus loin que son adversaire.
- Mais ? Mais…. ? Comment as-tu fait pour…. ? C’est impossible, personne ne peut se déplacer plus rapidement que moi !
- Je souhaitais te montrer que tu avais tort et j’ai réussi, on dirait.>>

<< Incroyable, pensa Jeece qui assistait au combat, surpris. Je n’ai pas vu non plus où il était.>>

L’être bleu n’en revenait pas, il n’avait pas pu percevoir les moindres faits et gestes de son antagoniste qui avait, l’espace d’un instant, augmenté un peu sa vitesse. Cela l’irrita au point qu’il décida de concentrer une boule déferlante dans sa main droite et de l’envoyer sur son ennemi qui, tout comme C18, précédemment, la dévia aisément.

<< Cette fois, c’en est trop, proféra le plus faible des deux combattants en envoyant plusieurs salves d’énergie sur son opposant. Tiens, prends ça ! Puis, encore ça !>>

Suite à ces attaques, un nuage de poussière obscurcit les lieux et lorsqu’il se dissipa, l’acolyte de Jeece, haletant, se rendit compte que son adversaire était toujours vivant, mais surtout qu’il ne semblait pas blessé.

<< Argh, marmonna Barta en grinçant des dents et en tremblotant quelque peu ! Mais qui est cet individu !?
- Alors, c’est tout ce dont tu es capable !? Si c’est le cas, tu me déçois beaucoup ! Moi qui pensais avoir un ennemi à ma hauteur, je m’ennuie vraiment à mourir à présent.>>

La jeune fille blonde commençait à s’impatienter. En effet, selon elle, le combat commençait à trop s’éterniser. Cela faisait plusieurs minutes à présent que les deux hommes avaient commencé à s’affronter et aucun des deux n’avait encore éliminé l’autre. Aussi, décida-t-elle d’y mettre son grain de sel en apostrophant son frère.
<< C17, cesse donc de t’amuser et finis en une bonne fois pour toute ! Sinon, c’est moi qui vais le faire !
- Du calme, voyons ! Nous ne sommes pas pressés à ce que je sache, non ?
- Aurais-tu oublié que nous devons trouver les six autres boules de cristal !?
- Ah oui, c’est vrai ! Je n’y avais plus pensé. Mais bon, nous avons tout le temps encore pour partir à leur recherche, non ?>>

C18 ne répondit pas. En effet, elle était de plus en plus énervée. Son frère, constatant alors qu’elle était vraiment de mauvaise humeur, reprit :

<< Bon, très bien, comme tu voudras. J’arrête de jouer avec lui.
- Comment !? lança Barta en écarquillant les yeux, tu n’étais pas sérieux jusqu’alors !?
- Exactement, oui.
-C’est du bluff !
- Eh bien, approche et tu verras si ce que je dis est faux.>>

L’être bleu reprit soudainement confiance en lui :

<< Je ne comprends pas pourquoi j’ai été si surpris par toi jusqu’à présent. Après tout, tu n’as fait que fuir et comme je te l’ai dit auparavant, tu ne me battras pas de cette manière.
- Je te croyais plus intelligent que ça tout de même. Je viens de te prouver que j’étais plus rapide que toi et tu penses toujours avoir une chance contre moi. Enfin, soit, approche à nouveau, que je te montre qui est l’homme le plus fort de l’univers.
- Argh, tu m’énerves !>>

Et sur ce, Barta fonça sur C17 afin de lui porter un coup de pied, mais ce dernier lui saisit le membre et fit tournoyer son antagoniste dans les airs, avant de l’envoyer voltiger contre la terre ferme. L’être bleu resta allongé sur le sol un long moment, avant de se relever péniblement.

<< Tu m’as fait mal, enfoiré !>>

Et sans attendre que le jeune homme ne lui répondit, il fonça à nouveau sur lui en tentant de lui donner un coup de poing au visage, mais le cyborg, très alerte, lui saisit son bras, avant d’être touché et le lui brisa à l’aide de l’une de ses mains. Suite à cet assaut, la victime hurla de douleur :

<< Mince, on dirait que j’y suis allé un peu trop fort, se contenta de dire l’androïde en regardant dans quel triste état il venait de mettre son assaillant. Je te laisse le choix. Soit, tu pars et je te laisse la vie sauve, soit tu continues de m’affronter et tu en paieras les conséquences !
- Je n’ai pas d’ordre à recevoir de toi ! Comment oses-tu te foutre de moi comme ça !? Je suis l’un des meilleurs soldats de Freezer et je ne perdrai jamais contre un insecte comme toi ! Tu m’entends !?
- Décidément, tu es borné ! Sans doute comme tes compagnons qui ont perdu la vie tout à l’heure. Très bien, je ne le répéterai pas deux fois.
- Tu crois vraiment que je vais m’enfuir !?
- Bien, dans ce cas, tant pis pour toi.>>

La fille aux yeux azurs, les bras croisés, tapotait son bras gauche à l’aide de son index droit. Elle en avait ras le bol, mais alors qu’elle allait de nouveau réprimander son frère, Barta attaqua à nouveau C17 en se lançant à nouveau à son encontre afin de le frapper. Mais une fois de plus, ce dernier éluda chacun des coups qui lui étaient portés en les parant. Ces derniers, d’ailleurs, étaient de moins en moins vifs à présent puisque l’être bleu ne pouvait plus se servir que d’un seul bras désormais.

Soudain, C17 lui fit un croche-patte et lui porta un violent coup de poing dans le ventre qui se perfora sous la violence inouïe de l’impact. C’en était enfin fini de Barta qui s’écroula à son tour contre le sol, le corps sans vie.

<< Ah enfin, s’écria C18 ! Ce n’est pas trop tôt ! T’en as mis du temps, dis donc !
- Bien, maintenant que je me suis occupé de celui-ci, qui s’occupe de l’autre !?
- Je vais le faire, lui rétorqua la fille blonde, la mine grave. Nous n’avons pas que cela à faire de nous amuser.>>

Jeece n’en revenait pas. Ces deux individus qui lui avaient paru inoffensifs au premier abord, venaient de se débarrasser de son acolyte, sous ses yeux. Il avait assisté à toute la scène et se sentait impuissant. Lui, n’était pas comme les autres. En effet, il avait vu de quoi étaient capables ses adversaires et ne souhaitait pas se lancer dans un combat qu’il savait perdu d’avance. C’était la première fois de sa vie qu’il avait aussi peur. Tremblant de la tête aux pieds, il ne parvenait plus à se mouvoir, telle une statue de marbre. La démonstration de force de l’androïde 17 venait de le clouer sur place. Si ses compagnons, morts précédemment, avaient encore été à ses côtés, les choses auraient sans doute évolué autrement, mais là, il était seul devant ses opposants, livré à lui-même. Soudain, il reprit peu à peu ses esprits et s’enfuit quelque part afin d’aller se cacher et de contacter celui qui serait sans doute son sauveur. On ne sait jamais, ce dernier pourrait sans doute l’aider à se sortir de l’embarras dans lequel il se trouvait. Ainsi, décida t-il de joindre son capitaine par l’intermédiaire de son détecteur :

<< Quoi !? cria Gynue qui, dans les airs, était toujours en train de rechercher le prince. Qu’est-ce qu’il y a Jeece !?
- Capitaine, heu…., lança en chevrotant son interlocuteur.
- Heu, quoi !? Tu vas me dire ce qu’il se passe, oui !?
- Recoom, Guldo et Barta sont morts. Ils ont été éliminés par ces deux individus dont nous a parlé Freezer.
- Comment !? Que dis-tu !? Tu veux dire que nous ne sommes désormais plus que deux !?
- Oui, capitaine !
- Mais alors, nous ne pourrons plus faire notre figure favorite !?
- Oui…..
- Hum ! Freezer m’a demandé de retrouver ce traître de Végéta ! Si il apprend que je n’ai pas accompli mon objectif, il sera furieux.
- Je sais capitaine, mais ne vous inquiétez pas, nous nous expliquerons devant lui !
- J’espère pour toi que nous prenons la bonne décision.
- Je l’espère aussi.
- De toute façon, ces minables méritent une bonne correction ! Je vais leur montrer ce qu’il en coûe de se débarrasser des membres du capitaine Gynue ! Bien, j’arrive !>>

Et sur ces mots, le leader des forces spéciales partit à l’encontre de l’être rouge grâce à son dispositif. Il ne lui fallut que quelques minutes pour le rejoindre.

Parallèlement, C17 et C18 étaient en train de converser.

<< Ah, le lâche, il s’est enfui, dit la jolie fille blonde en regardant son frère.
- C’est bien ! En voilà au moins un qui a compris.
- Au fait, tu as vu, ils portaient tous des appareils étranges sur l’un de leurs yeux ?
- Oui.
- Apparemment, ces objets ont l’air de les renseigner sur la force de leurs adversaires…En plus, j’ai l’impression que c’est grâce à eux que l’être rouge et l’être bleu ont pu se rendre ici.
- Tu as raison, oui !
- Je pense que nous devrions les prendre…On ne sait jamais…Ils pourraient sans doute nous aider à retrouver ces terriens….
- C’est une excellente idée, oui.>>

Mais alors que les cyborgs allaient s’approcher des détecteurs pour les saisir, Jeece et Gynue arrivèrent et posèrent leurs pieds au sol.

<< Finalement, non, il n’a pas compris, lança C18 en constatant que l’individu à la peau rouge était de retour, en compagnie d’un autre guerrier. Il a été cherché du renfort, on dirait.
- C’est bien dans ce cas, je vais pouvoir continuer de m’amuser !
- C17, laisse-moi ce minable qui a osé revenir…
- Très bien, ça me convient parfaitement ! En plus, j’ai l’impression que ce nouvel arrivant a l’air d’être plus fort que les autres.
- Vous croyiez que vous alliez vous en sortir comme ça, dit Jeece en souriant, lui qui tremblait comme une feuille morte auparavant. J’ai fait venir mon capitaine désormais et croyez moi, vous feriez mieux de faire vos prières cette fois-ci.
- Bizarre, mon détecteur ne m’affiche aucune puissance.
- C’est étrange, n’est-ce pas capitaine ?
- À vrai dire, non, pas vraiment !
- Comment !?
- Tu es un idiot ! Il ne faut pas toujours se fier à ces appareils ! Je pense que nos ennemis sont capables de masquer leur force.
- Ah bon ?
- Oui. Je dirais que leur puissance doit sans doute avoisiner les 70'000 unités.
- Comment !? 70'000 ? Mais ce n’est pas possible ! Comment pourraient-ils être si forts !?
- Ils se sont débarrassés des autres en combat singulier, non ?
- Oui.
- Dans ce cas, il est évident que leur puissance est supérieure à celle de Barta, Recoom et Guldo.
- Mais 70'000, c’est beaucoup, fit Jeece.
- Qui te dit que ces guerriers ne sont pas des êtres à part ! Je pense que je vais bien m’amuser ! Cela faisait longtemps que j’attendais un tel challenge ! Je vais enfin pouvoir affronter des combattants dignes de ce nom !>>

Les deux derniers membres du commando Gynue s’arrêtèrent de converser. Désormais, deux nouveaux combats allaient avoir lieu. Quels seront les vainqueurs !? Vous le saurez dans le prochain chapitre.










Chapitre 13 : Végéta VS Zarbon (2ème round)

Krilin et Gohan n’avaient pas eu beaucoup de peine à retrouver l’endroit qu’ils avaient quitté, lors de leur débarquement sur la planète Namek. Malheureusement, celle qui les avait accompagnés tout au long du voyage, n’était pas là. De plus, le vaisseau ne semblait pas avoir été réparé, puisqu’il était un peu près dans le même état qu’auparavant.

<< Ben mince, où est-elle ? lança l’être chauve en regardant partout autour de lui.
- Elle devait pourtant nous attendre, non ? ajouta Gohan en fixant l’ami de son père.
- Décidément, on n’est pas sorti de l’auberge. L’engin spatial est toujours aussi abîmé et en plus, elle n’a pas l’air d’être là.
- Regarde là bas, on dirait une grotte ! Elle doit certainement s’y trouver !
- Oui, tu as raison ! Allons voir !>>

Et sur ce, les terriens se dirigèrent vers cet antre qui les intriguait. Au début, ils eurent un peu peur d’y pénétrer, de peur de tomber sur des individus malfaisants, puis ils se dirent finalement que la probabilité qu’ils puissent se cacher là était faible et y entrèrent comme si de rien n’était.

À leur grande surprise, une petite maison dont le toit était ovale, occupait une grande partie des lieux.

Sans même se poser de questions, celui qui était petit de taille, alors qu’il était un adulte, décida d’interpeller celle qu’il recherchait :

<< Bulma, nous sommes de retour ! Tu es là !?>>

Suite à cette parole, la porte d’entrée de la demeure s’ouvrit, laissant apparaître la femme que l’enfant et l’autre cherchaient.

<< Eh bien, c’est pas trop tôt, tonna celle-ci en s’approchant rapidement de Krilin et en lui donnant des coups de poing sur la tête.
- Aille, aille ! Ouille, ouille !
- Nous sommes désolés, lança Gohan, lorsque Bulma eut fini de taper sur le crane de l’être sans nez, mais nous n’avons pas pu faire plus vite.
- J’espère au moins que vous avez retrouvé les boules de cristal, reprit celle qui se disait être intelligente en s’essoufflant.
- Heu, non, lui répondit le meilleur ami de Goku en riant. Nous n’en n’avons qu’une.
- Vous n’êtes que des bons à rien ! Comment pouvez-vous laisser une jolie jeune femme comme moi, toute seule ici, durant des heures !? Vous ne savez pas tout ce qu’il m’est arrivé avant votre retour.
- Comme te l’a dit Gohan, nous sommes sincèrement désolés, reprit Krilin en clignant des yeux. Il y a beaucoup d’individus malfaisants ici et je ne sais pas comment nous allons faire pour récupérer toutes les boules.
- C’est vrai Bulma, ajouta le fils de Goku, un peu triste. C’est déjà une chance que nous soyons encore en vie.
- Bon, très bien, puisque vous le dites. Je vais prendre un bain. Vous ne partez pas tant que vous n’avez pas eu mon autorisation, c’est bien compris !?
- Oui, oui, Bulma, ne t’en fais pas, lui repartit l’être chauve en s’asseyant par terre et en regardant son compagnon. Dis, Gohan, je pense que nous devrions attendre l’arrivée de ton père, avant de poursuivre notre quête des dragonballs.
- Oui, vous avez raison.
- Tu as senti tous ces ki puissants qui ont disparu depuis quelque temps ?
- Oui.
- Je ne sais pas qui s’est débarrassé de ces monstres, mais ça doit être sans doute ceux qui se sont fait passer pour des clochards et qui ont éliminé l’être rose il y a plusieurs jours.
- Ah bon Krilin ?
- Oui, je me trompe sans doute peut-être, mais j’ai l’impression que ces deux êtres ne sont pas des humains ordinaires. Tu as vu comment le jeune homme s’est débarrassé du gros individu ? Tout avait l’air si facile pour lui. En plus, ce qui est étrange, c’est que je n’ai senti aucune aura chez lui.
- Oui, c’est vrai. Moi aussi. Mais dans ce cas, comment font-ils pour éliminer ces monstres comme ça ?
- Justement, je me le demande. Ils doivent sans doute pouvoir masquer leur ki, comme nous. Quoi qu’il en soit, aucun de ces deux individus ne doit nous retrouver, tu m’entends Gohan ? Il est possible qu’ils soient, tout comme nous, à la recherche des boules étant donné qu’ils nous en ont volée une.
- Oui, Krilin.
- Nous allons cacher la notre ici. Je ne pense pas qu’ils la trouveront.>>

Le fils de Chichi approuva, mais ne répondit rien.

Parallèlement, Végéta, dont l’estomac avait crié famine, s’était arrêté pour se nourrir des quelques grenouilles qui se trouvaient sur son chemin, mais alors qu’il allait manger la dernière, un puissant individu qu’il avait déjà combattu auparavant, se rendit, sans le savoir, dans sa direction. Il s’agissait de l’acolyte de Doria qui, après avoir tué de nombreux Nameks dans un village, portait une boule de cristal dans chaque main. Apparemment, il s’apprêtait à rejoindre son maître sans se douter de rien.

<< Zarbon, lança le prince en souriant, lorsqu’il repéra le combattant qui l’avait mis en piteux état précédemment. Tu vas regretter de m’avoir soigné. Haha. En plus, tu es en possession de deux boules de cristal ! Haha, c’est vraiment mon jour de chance !

Et sur ces mots, il se lança à la poursuite de l’adonis qui, grâce à son détecteur, l’avait repéré et s’était arrêté afin de l’attendre.

<< Végéta !???
- Surpris, hein !?
- Tu as réussi à t’échapper !
- Comme tu le vois, oui.
- Je ne sais pas comment tu t’y es pris, mais tu aurais mieux fait de rester planqué là où tu étais !
- Oh…..
- Aurais-tu oublié la leçon que je t’ai donnée auparavant ? Comment oses-tu à nouveau me défier !?
- La chance me sourit beaucoup ces temps, on dirait ! J’ai réussi à m’enfuir et je vois que tu es de nouveau seul, en possession de deux boules de cristal !
- Haha, tu crois vraiment que je vais te les donner !? Il faudra me passer sur le corps pour les avoir ! Et je doute que tu puisses y arriver !
- Tu aurais mieux fait de m’éliminer tout à l’heure ! Maintenant, tu vas voir ce qu’il en coûte de blesser aussi gravement, un prince de mon rang !
- Tu n’as aucune chance Végéta !
- Profite des derniers instants à vivre qu’il te reste !
- Tu m’obliges de nouveau à me transformer en cette ignoble créature que je déteste, mais je n’ai pas le choix. Pour te battre, je dois le faire.

Et suite à cette déclaration, l’être aux cheveux verts se métamorphosa en ce monstre qu’il n’aimait guère.

<< Bien, je n’ai pas de temps à perdre, reprit celui-ci en fixant son opposant. Freezer va s’impatienter si je le fais trop attendre. >>

Suite à cette phrase, l’apollon fonça à vive allure sur son antagoniste et lui porta plusieurs coups de poing au visage que l’autre para avec quelques difficultés.

<< Alors, qu’est-ce que ça fait de savoir qu’on est toujours moins fort que son ennemi, hein !? >>

Le Sayen ne répondit pas et se protégeait désormais, à l’aide de ses poings, des coups que son assaillant tenter de lui donner.

Les minutes passèrent et plusieurs échanges de coups de pied eurent ensuite lieu. Les deux guerriers semblaient du même niveau jusqu’alors, mais soudain, le prince augmenta sa vitesse et se rendit plus haut dans les airs, sous le regard éberlué de son opposant qui en fit autant et le suivit.

<< Ca ne sert à rien de t’échapper Végéta !>>

Mais alors que Zarbon allait s’approchait de son adversaire, désormais immobile, afin de le frapper, ce dernier joignit ses deux mains en l’air et lui porta un violent coup sur la tête qui le fit chuter vers la terre ferme. Contrairement à ce que le sayen aurait pensé, son opposant ne finit pas lourdement sa chute au sol. En effet, l’être hideux était parvenu à retrouver son équilibre dans les airs et à retomber sur ses pieds.

<< C’est très bien Végéta, fit le monstre ingrat en fixant son ennemi qui venait également de se poser sur la terre ferme. C’est étrange, mais j’ai l’impression que tu es plus fort que la dernière fois ! Toutefois, ça ne suffira pas pour m’éliminer ! Je suis toujours plus fort que toi sous cette apparence !
- Haha ! Tu crois vraiment que je me battais à fond jusqu’à présent !? Au cas où tu l’aurais oublié, les sayens deviennent de plus en plus puissants à chaque fois qu’ils frôlent la mort. Comme je te l’ai dit avant, tu vas regretter de ne pas t’être débarrassé de moi tout à l’heure !
- Comment !? Haha. Je vois que tu essaies de m’impressionner, mais ça ne marchera pas !
- Je vais te faire enlever ce sourire de ta face. Regarde bien ton dispositif ! Tu vas êtres surpris ! Je vais te montrer quel est le plus fort de nous deux à présent.>>

Et sur ces mots, le prince augmenta sa puissance au maximum afin de prouver à son adversaire qu’il était bel et bien plus fort que lui. Il y parvint de la meilleure des manières en faisant trembler ce dernier.

<< 30'000 unités !? s’exclama Zarbon en consultant son détecteur. Ce n’est pas possible ! Tu ne peux pas t’être amélioré autant depuis tout à l’heure !
- Hahahahha ! je te l’ai dit, tu n’aurais jamais dû me guérir ! Maintenant, tu vas payer pour ce que tu m’as fait !
- Mon appareil ne marche plus, tu ne peux pas être plus fort que moi !>>

Et sur ces mots, l’être aux cheveux verts fonça sur le Sayen, terrifié par le chiffre qu’il venait de voir, afin de le frapper au visage. Son opposant reçut le coup sans broncher.

<< Je t’avais dit que tu ne pouvais pas faire le poids contre moi, lança alors Zarbon qui pensait avoir sérieusement blessé son adversaire, suite à son attaque.
- Quoi, c’est tout !? lui repartit Végéta en repoussant, à l’aide de son bras droit, le poing de son ennemi. La seule chose que tu as réussi à faire, c’est de me faire saigner ma lèvre ! Hahaha !>>

Le prince sortit la langue de sa bouche et se nettoya la lippe, avant de cracher le sang qu’il avait conservé à l’intérieur.

<< J’ai fait exprès d’encaisser ton coup, idiot, reprit celui-ci en riant !>>

L’acolyte de Doria ne pouvait accepter le fait que son antagoniste soit plus fort que lui. Aussi, décida t-il de lui lancer plusieurs boules déferlantes.

Suite à ces assauts, de la fumée obscurcissait le paysage. Lorsqu’elle finit enfin par se dissiper après plusieurs secondes, l’être répugnant prit conscience que ses attaques avaient été vaines. En effet, le sayen, immobile, s’en était sorti sans aucune égratignure et adressait un regard machiavélique à son antagoniste.

<< Végéta, je t’en prie ! Epargne moi ! Je suis comme toi, je n’ai jamais vraiment aimé Freezer ! À nous deux, nous pourrions le vaincre, qu’en penses-tu !?>>

Le prince ne répondit pas et fonça sur son ennemi. Lorsqu’il se trouva suffisamment proche de lui, il s’arrêta et concentra une boule déferlante très puissante dans sa main gauche qu’il envoya ensuite sur son opposant. Ce dernier fut projeté dans les airs, le ventre percé, et finit sa chute dans un ruisseau. L’être aux cheveux verts, ne manifestant plus aucun signe de vie, l’ancien compère de Nappa en déduisit qu’il était mort.

<< Notre alliance ne nous aurait de toute manière pas permis de vaincre Freezer, lança alors Végéta à lui-même, la mine grave en se saisissant des deux dragon balls que Zarbon avait laissées sur le sol avant de le combattre et en poursuivant sa route dans les voies terrestres. C’est bizarre, plusieurs ki appartenant aux membres du commando Gynue ont disparu depuis quelque temps ! Je me demande bien qui a pu les éliminer ! En plus de Freezer et de son armée secrète, il y aurait donc d’autres individus qui pourraient me barrer la route ! Enfin, soit, je vais cacher ces deux boules de cristal quelque part !>>
Dernière édition par cooler233 le Jeu Août 11, 2011 18:29, édité 1 fois.
Pourriez-vous lire ma fiction ''Des boules de cristal très convoitées'' et me dire ce que vous en pensez, s'il vous plaît!?

viewtopic.php?f=42&t=5805

Chapitre 14 en ligne.^^
cooler233
 
Messages: 40
Inscription: Jeu Août 11, 2011 17:18

Suivant

Revenir vers Fanfictions

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 99 invités