Re: Fic : [Des boules de cristal trop convoitées]

• Des boules de cristal trop convoitées.
Prologue :
L’histoire débuta après la première défaite de Végéta et la victoire de Sangoku, mais dans un monde parallèle.
Le combat était désormais fini. Sangoku, Krillin, Sangohan et Yajirobe étaient blessés, mais heureux d’avoir enfin vaincu ces deux terribles sayens. Néanmoins, une petite boule persistait en chacun d’eux : ils savaient que Végéta se vengerait de l’humiliation qu’il venait de subir.
Pourtant, ce qu’ils ne savaient pas, c’était que durant ce combat un petit insecte mécanique ayant l’apparence d’une coccinelle avait filmé tout le combat et envoyé les données à celui qui surgirait bien plus tard : Cell.
Mais à partir de là quelque chose différa de l’histoire connue de tous. Dans son laboratoire, le docteur Géro s’adonnait à sa passion première : les cyborgs.
Il était en train de créer le cyborg numéro dix-neuf lorsque tout à coup, par une force inconnue, le cyborg dix-sept réussit à sortir de l’état de désactivation dans lequel il était. « Ah ! Enfin sorti !
- Mais… mais… comment as-tu fait !? Je ne t’ai pas permis de sortir ! Comment as-tu pu sortir sans que je te réactive !? Retourne immédiatement dans ta boîte ! C’est un ordre.
- Je n’ai aucun ordre à recevoir de vous. Vous nous aviez peut-être désactivés, mais notre cerveau, quant à lui, restait éveillé. A force de persévérance, j’ai enfin réussi à sortir d’ici et je n’y retournerai plus. »
C-17 se dirigea ensuite vers le cercueil en métal dans lequel était retenu C-18 et l’ouvrit. Le docteur Géro qui était près de ses ordinateurs courut alors chercher le boîtier de commandes, mais C-17 ne le laissa pas faire. Il se retourna et envoya une boule de feu sur le docteur Géro qui mourut sur le coup. « Tu aurais pu me laisser le temps de lui dire bonjour » dit ironiquement C-18.
Cela fait, les deux cyborgs s’intéressèrent alors aux plans du docteur Géro et prirent connaissance de son intention première : créer un cyborg ultime. Ils regardèrent également la vidéo du combat filmé par le petit insecte et ainsi ils apprirent l’existence des boules de cristal. Ils comprirent également qu’ils ne les trouveraient malheureusement plus ici, car le namek ayant été tué durant la bataille, sans lui, les boules n’existaient plus.
Malgré cela, le petit insecte suivait encore les moindres pas de nos héros et permit rapidement aux deux cyborgs d’apprendre qu’ils avaient l’intention de partir sur Namek pour y trouver d’autres boules de cristal.
N’ayant plus besoin de savoir grand-chose, ils sortirent de l’endroit qui avait servi de refuge et de cachette au docteur et ils le firent exploser. Ils se rendirent ensuite vers l’endroit où le cyborg Cell devait être créé et mirent tout à feu. Ainsi, ils n’avaient plus rien à craindre du futur.
Il leur fallait maintenant retrouver au plus vite la trace de Krillin et de Sangohan.
• Chapitre premier : Les cyborgs recherchent.
Debout dans les airs, les deux androïdes regardaient le laboratoire exploser lorsque le cyborg numéro dix-huit se demanda : « comment allons-nous retrouver la trace de ces deux terriens ? La Terre est vaste et il nous faut faire vite…
- Je sais C-18, mais nous n’avons pas d’autre choix que de visiter toutes les villes jusqu’à ce que nous trouvions celle où ils habitent.
- Ca va être long alors…
- Oui, et c’est pour ça qu’il faut que nous nous dépêchions. Allons y.
-De quel côté ?
-Tout droit. Nous verrons bien où ça nous mène. » Et ils filèrent à très grande vitesse vers la première ville qu’ils croiseraient.
Pendant ce temps, Sangoku était en pleine guérison à l’hôpital, car il ne restait plus d’haricot magique pour le soigner. Bulma avait, grâce à M. Popo, trouvé l’engin namékien qui leur servirait à aller sur la planète qui détenait les boules de cristal. Elle leur apprit la nouvelle : « J’ai une bonne nouvelle les amis. J’ai trouvé un moyen de nous amener sur la planète Namek.
Krillin. - Ah bon ! Comment ça ?
Bulma. - M. Popo m’a amenée vers la machine qui a servi au très-haut pour venir sur la Terre. Nous l’avons essayée et elle fonctionne très bien. Nous allons pouvoir partir dès demain. Nous pourrons redonner la vie à nos amis ! N’est-ce pas formidable ?
Plume. - Oh ! Yamcha… je vais enfin te revoir ! Et à nous deux, on viendra à bout de ces fripouilles.
Krillin. - C’est super ! Mais pourquoi nous ne partons pas maintenant ?
Bulma. - J’ai quand même quelques vérifications à faire, et M. Popo doit encore m’apprendre deux, trois mots du langage Namek. Mais, avec ma grande intelligence, tout ça ne devrait pas prendre plus d’une journée. Bon, ce n’est pas tout, mais j’ai encore du boulot si nous voulons partir demain. Je suis peut-être l’être le plus intelligent qu’il puisse exister sur le globe, mais il n’en reste pas moins qu’il y a énormément de choses à apprendre et à vérifier sur cet engin. A demain les amis, je vous préviendrai dès que tout sera prêt. Préparez vos affaires en attendant. »
Et sur ces mots, sans même attendre la réponse des autres, elle repartit.
Entre temps, les cyborgs avaient atteint une ville. C’est seulement alors qu’ils se rendirent compte que de cette manière, ils ne les trouveraient jamais : les villes étaient bien trop grandes et il y avait beaucoup trop de gens. Tout à coup, ils virent une affiche de publicité accrochée à un mur et montrant la capsule corporation. Se souvenant des notes du docteur Géro, ils décidèrent de se rendre à l’adresse indiquée sur celle-ci, car ils savaient que c’était là-bas qu’ils parviendraient à les voir. C-17 et C-18 arrachèrent l’affiche pour garder sur eux l’adresse et s’empressèrent alors d’y aller sous les yeux des passants médusés de voir des humains voler. « C-17, que dira-t-on une fois que nous serons arrivés sur place ?
- Je ne sais pas encore… Nous improviserons. Le tout, c’est que nous puissions partir avec eux sur cette planète.
- Mais nous ne savons pas comment ils vont se rendre là-bas et d’ailleurs, nous ne sommes même pas censés savoir que cette planète existe !
- Nous ne leur dirons pas bien évidemment… Ils en parleront peut-être et alors nous saisirons l’occasion.
- Pourquoi ne veux tu pas qu’on les oblige à nous amener là-bas !?
- Parce que c’est moins drôle.
- Parfois je ne te comprends plus C-17. Tu te compliques tout le temps la vie. Et pour Sangoku, que faisons-nous ?
- C’était le souhait du docteur Géro de le tuer, pas le nôtre. Mais si tu veux le tuer…
- Ca m’est complètement égal !
- De toute manière il nous a rien fait ! … Nous sommes arrivés.
- Comment le sais tu !?
- Regarde devant toi.
- Et bien quoi !? Ah ! C’est la maison. Quelle est grande ! Nous avons eu de la chance de la trouver aussi rapidement…
- …
- tu ne parles plus ?
- Je réfléchis…
- Il serait peut-être temps… Si tu réfléchis à la manière d’entrer, nous n’avons qu’à sonner et dire que nous recherchons un coin où dormir cette nuit, car nous n’avons pas d’argent… Avec nos habits, tout devrait passer facilement, non ?
- Oui, c’est une bonne idée, mais nous ferions mieux d’abord d’enlever l’insigne du ruban rouge. Ils risqueraient de comprendre d’où nous venons et de ne pas nous faire confiance.
- D’accord. »
Cela fait, ils sonnèrent à l’interphone. Le père de Bulma leur répondit et put voir à quoi ils ressemblaient grâce à la petite caméra qui était intégrée à celui-ci. Insouciant, il les laissa entrer sans aucune hésitation.
Les deux cyborgs n’avaient désormais plus qu’à attendre l’arrivée de Bulma qui n’était pas encore là et profiter à leur aise du confort de cette spacieuse maison.
• Chapitre 2 : La rencontre.
Cela faisait plus de cinq heures qu’ils étaient arrivés chez Bulma et elle n’était toujours pas là. Le soleil s’était désormais couché depuis près de deux heures. Les deux cyborgs, allongés sur les immenses canapés qui se trouvaient dans le salon, attendaient avec impatience son retour. Le silence régnait dans la maison jusqu’au moment où, un peu tardivement, la mère de Bulma arriva pour demander s’ils voulaient manger et boire. « Oui, ce ne serait pas de refus, dit C-18 sur un ton qu’elle essayait d’être le moins désinvolte possible. » C-17, quant à lui, ne daigna pas répondre, restant allongé, les yeux fermés. Madame Brief repartit alors et arriva quelques minutes après avec un grand plateau contenant un copieux repas et de quoi se désaltérer complètement. « Tenez, leur dit-elle, mangez tout ce que vous voudrez. Il y a encore de la nourriture dans la cuisine si jamais vous avez encore faim après ceci. » Puis elle quitta la pièce et retourna vaquer à ses occupations.
Bien qu’ils n’eussent pas faim, les deux androïdes mangèrent goulûment afin de rester dans le rôle de clochards qui n’avaient rien mangé depuis fort longtemps. En revanche, ils ne demandèrent pas de surplus.
Les heures passaient et Bulma ne rentrait toujours pas. Au petit matin, madame Brief vint de nouveau leur apporter un petit-déjeuner aussi copieux que le repas qu’ils avaient pris tard dans la soirée. Ayant été rassasiés par ce dernier, ils refusèrent celui-ci, ce qui ne surprit pas le moins du monde la mère de Bulma.
Soudain, elle éternua. Le côté obscur de celle-ci refit donc surface. Armés de mitraillettes qui sortaient d’on ne sait où, elle tira de partout dans la pièce. Les cyborgs, debout et immobiles, regardaient stupéfaits cette dernière qui piquait sa crise de nerf. Certaines balles venaient toucher les cyborgs, mais elles rebondissaient alors et partaient dans le sens opposé. Afin d’arrêter cela, C-18 marcha en sa direction et lui donna un coup. Madame Brief tomba à terre, inconsciente. « Il fallait bien que l’on arrête cette tarée…
- Et qu’est-ce qu’on va dire à son mari maintenant !? Tu aurais dû la laisser faire. Nous aurions fui comme tout humain normal…
- Toi qui voulais t’amuser, voici donc un drôle de jeu… Tu ne trouves pas ? A L’AIDE MONSIEUR ! VENEZ VITE !
- Qu’est ce que tu fais !?
- Je l’appelle… ça ne s’entend pas ! VITE ! »
On entendit au loin : « J’arrive, j’arrive. Pas la peine de s’énerver…
C-18. – Votre femme s’est métamorphosée et est tombée dans les pommes.
Dr. Brief. – Oh ! La malheureuse. Elle n’est pas morte au moins ?
C-18. – Non. Je viens de vous dire qu’elle est tombée dans les pommes !
Dr Brief. – Bon, bon. Pas la peine de s’alerter pour si peu. Il n’y a rien de grave. C-18. – Ah ! Bon…
Dr Brief. – On va la mettre dans le lit et on la laissera dormir.
C-17. – Excellente idée ! »
Le docteur Brief ne comprit pas que la remarque de C-17 ne s’adressait pas à lui, mais à sa sœur. Elle avait réussi à éviter le pire et il l’en félicitait.
La fin de matinée approchait et l’attendue n’était toujours pas arrivée. C-17 s’apprêtait à aller voir le docteur Brief qui était dans sa salle d’invention lorsque la porte de palier s’ouvrit : Bulma était enfin arrivée. « Qui êtes vous ? » Les deux cyborgs la regardait sans répondre. « Je vous ai demandé qui vous étiez !
C-17 – Bonjour, nous sommes deux personnes qui avons été charitablement invités à dormir ici, car nous n’avions pas d’endroit pour le faire. »
C-18 chuchota ensuite à C-17 : « Pas la peine de parler comme ça ! Elle ne va pas trop y croire…
Bulma. – Ah ! Très bien. Vous excuserez mon comportement, mais je pensais que vous étiez des fans qui s’étaient introduits chez moi.
C-18. – Oh ! Non ! Ne vous inquiétez pas… Ce n’est pas dans nos habitudes de gêner les gens, mais il nous fallait un toit pour dormir, car les nuits se font de plus en plus froides…
Bulma. – Je comprends. Restez ici, autant que vous le voudrez.
C-17. – Merci.
Bulma. – Vous m’excuserez, mais j’ai des choses à terminer. Je pars tout à l’heure pour une lointaine planète et il faut encore que je prépare mes bagages.
C-17. – Pour une autre planète !? Mais… c’est impossible… Par quel moyen ?
Bulma. – Un genre de vaisseau… et vous savez, avec mon intelligence, je peux faire ce que je veux.
C-18. – Et comment s’appelle cette planète ?
Bulma. – Namek.
C-18. – Jamais entendu parler. Vous décollez quand ? Vous y allez seule ?
Bulma. – Mes amis et moi décollons tout à l’heure.
C-17. – Quelle chance ! Et ne pourrait-on pas venir avec vous ?
Bulma. – Non, je suis désolée.
C-18. – Nous comprenons… C’est vrai ! Vous ne nous connaissez pas. C’est normal que vous ne nous fassiez pas confiance…
Bulma. – Oui…
C-17. – Ne pourrait-on pas voir le vaisseau ? Nous nous intéressions beaucoup à cela avant de nous retrouver à la rue…
Bulma. – Si vous voulez. Attendez moi ici. Je vais préparer mes bagages, puis j’irai chercher le vaisseau. »
Une fois ses valises faites, elle salua les deux cyborgs qu’elle ne considérait pas comme tels et alla à l’endroit où se trouvait la machine. Elle savait qu’elle ne risquait rien à leur montrer l’appareil, car celui-ci ne pouvait être déclanché qu’avec le langage Namek. Il fallait juste qu’elle ne parle pas ce langage devant eux. Lorsqu’elle fut à l’intérieur de celui-ci, elle utilisa le langage namek pour fermer la porte, activer l’engin et donner le lieu d’atterrissage.
Entre temps, les deux cyborgs conspiraient. C-18 démarra la conversation : « tu es sûr de ne toujours pas vouloir les obliger à nous amener ?
- Oui. Nous allons voir la machine et nous nous faufilerons à l’intérieur et resterons cachés.
- C’est ridicule… Pourquoi devrions-nous nous rabaisser à faire ça alors qu’on pourrait facilement les obliger à nous amener !? »
Un boum retentit. « Tu as entendu ce bruit C-17 ?
- Oui. Ca avait l’air de provenir de l’extérieur.
- C’est peut-être elle… allons voir. »
Ils ne s’étaient pas trompés. Bulma était bel et bien arrivée. Elle utilisa le langage codé namekien pour sortir et laissa la porte ouverte. Ainsi, elle n’aurait pas besoin de leur expliquer le fonctionnement de l’appareil. Elle fit très vite une visite guidée et les deux cyborgs ne posèrent aucune question, ce qui étonna Bulma. Une fois la visite terminée, Bulma s’excusa de nouveau : « Je suis désolée, mais je dois de nouveau vous laisser. J’ai un coup de téléphone à passer.
C-17. – Très bien. Nous partons. »
Ils sortirent tous les trois de la pièce, mais Bulma laissa la porte ouverte. Une fois celle-ci partie, ils rentrèrent en catimini dans le vaisseau et trouvèrent une place pour se cacher. C-18 était furieuse ; son frère était content. A moins d’être trouvés, et d’utiliser la force, leur voyage se ferait sans incident aucun.
Chapitre trois : Le départ.
« Krillin ? C’est Bulma. Tout est en ordre et nous pouvons partir. Rejoins moi dans ma maison avec Sangohan. Nous partirons dès que vous serez arrivés. A tout à l’heure. » Sur ces mots, elle raccrocha, ne laissant pas, une fois de plus, l’occasion à Krillin de répondre quoi que ce soit.
La nouvelle apprise, Krillin partit avec son petit sac sur le dos rejoindre Sangohan qui était au chevet de son père, à l’hôpital. En volant, il ne mit qu’une dizaine de minutes à parcourir la distance qui séparait l’endroit d’où il se trouvait de l’hôpital. Sangoku était allongé dans son lit et sa femme Chichi était, tout comme Sangohan, à son chevet. Cette dernière n’était d’ailleurs pas encore au courant du départ prochain de son fils vers une planète inconnue. Krillin annonça alors la nouvelle : « Sangohan, je viens d’avoir Bulma au téléphone. Elle nous attend. Tout est prêt. Nous allons pouvoir partir.
Chichi. – Partir où ?
Krillin. – Euh… Il ne t’a rien dit… ?
Sangohan, gêné. – Je n’ai pas encore eu l’occasion de lui en parler.
Chichi. – Me parler de quoi ? Où est-ce que tu veux amener mon fils Krillin ? Attention, je te préviens qu’il ne partira nul part si je ne sais pas où vous allez ! Tu vas me répondre oui !! !
Krillin, apeuré. – Euh… Euh…
Sangohan. – Nous devons aller sur Namek pour récupérer les boules de cristal afin de redonner la vie à nos amis.
Chichi. – Sur Namek… ? Sur Namek !? Sur Namek ! Ce n’est pas la planète de l’homme vert qui t’a enlevé pendant un an ?
Krillin. – Si, si… c’est ça…
Chichi. – Il en est hors de question ! Tu n’iras pas là-bas Sangohan ! Si ça se trouve il y a plein de monstres comme lui.
Krillin. – Ne t’inquiète pas Chichi il y a…
Chichi. – Toi tu te tais !! ! Tu essaies déjà de m’enlever mon bébé et de l’emmener dans des endroits dangereux, tu ne crois pas que je vais t’écouter !!
Sangoku. – Chichi, les nameks sont des gens pacifistes. Ils ne se battent pas. Et ils vont juste là-bas pour retrouver les boules de cristal et ensuite ils reviennent.
Chichi. – Krillin peut très bien y aller tout seul alors ! Ca m’est égal qu’il meure ! Mais Sangohan n’ira pas !
Krillin. – merci…
Sangohan. – Maman, j’irai là-bas ! Piccolo s’est sacrifié pour moi ! Je dois aller les chercher !
Chichi. – Il en est…
Sangoku. – Chichi, laisse le y aller.
Chichi. – Mais Sangoku… et s’il mourrait ?
Sangohan. – Il ne m’arrivera rien.
Chichi. – Très bien alors, mais je viens avec vous.
Krillin. – Hein !?
Chichi. – Ca te pose un problème !?
Krillin. –Euh… non, non…
Chichi. – Très bien. Je retourne faire mes bagages et on y va. Sangohan, tu viens avec moi pour préparer les tiennes.
Sangohan. – Elles sont déjà prêtes.
Chichi. – Vous aviez déjà tout prévu sans rien me dire. Très bien. Je vais faire mes valises et je vous rejoins là-bas. Je vous préviens ! Vous n’avez pas intérêt à partir sans moi !
Sangohan. – Oui maman… »
Sur ces mots, Chichi, Sangohan et Krillin dirent au revoir à Sangoku et partirent, Chichi d’un côté, Sangohan et Krillin de l’autre.
Dans les airs, Sangohan lança à Krillin : « Vite, dépêchons-nous. Il faut que nous partions avant que ma mère arrive.
- De quoi !? Tu veux partir sans elle !
- Oui. On aura déjà bulma qui risque de nous freiner, avec ma mère, ce sera encore pire.
- Oui, tu as raison. Dépêchons-nous alors, mais ta mère nous tuera à notre retour ! »
Sur ces mots, ils amplifièrent la rapidité de leur vol. En cinq minutes à peine, ils arrivèrent chez Bulma qui était en train de mettre ses valises dans le vaisseau spatial. Après s’être salués et avoir mis dans l’appareil chacune de leurs affaires, Bulma leur raconta l’étrange venue d’un homme et d’une femme qui avaient tenu à voir, par passion disaient-ils, le vaisseau spatial dont elle leur avait au préalable parlé, mais qui n’avaient posé aucune question. Krillin et sangohan ne s’en inquiétèrent pas plus que cela, même s’ils furent d’accord sur la bizarrerie de la chose. Une fois les aux revoirs faits, ils montèrent tous trois à bord du vaisseau sans dire à Bulma l’intention qu’avait Chichi de venir avec eux.
C-17 et C-18, quant à eux, étaient toujours cachés et n’avaient pas été aperçus. Bulma prononça quelques mots en Namek. La porte se ferma et l’engin décolla.
Le voyage allait commencer.
• Chapitre quatre : Le voyage.
« Voilà, nous devrions arriver dans six jours si tout se passe bien » dit Bulma sereine et contente de partir visiter une autre planète.
Cependant, tous les passagers du vaisseau ne furent pas heureux d’apprendre que le voyage durerait aussi longtemps ; en effet, C-17 et C-18 qui s’étaient cachés dans un endroit des plus inconfortables eurent un choc en apprenant cela. « C-17, tu ne crois tout de même pas que je vais rester enfermée ici pendant six jours sans bouger !
- Pour une fois je suis d’accord avec toi, et puis ce ne serait pas très drôle. Mais patientons au moins une journée et nous sortirons demain.
- Et que ferons-nous une fois sortis ?
- Nous leur dirons que nous avions vraiment envie de visiter cette planète. Ils décideront peut-être de nous garder qui sait… et de ne pas faire demi-tour.
- Et s’ils ne veulent pas ?
- Alors nous improviserons..., mais pour l’instant, ne bougeons pas d’ici. »
La journée était presque finie et la nuit, s’ils étaient encore sur Terre, auraient commencé à tomber. Bulma, épuisée par tous les évènements de la journée, alla se coucher. Krillin et Sangohan qui ne voulaient pas en faire de même durent la suivre à contrecœur. Tout le monde passa une bonne nuit de sommeil, sans turbulence, exceptés les deux cyborgs.
Le lendemain matin, C-18 quitta de fort mauvaise humeur le lieu où ils avaient passé, cachés, près d’une journée. Personne n’était réveillé et le bruit qu’elle fit en sortant ne les tira pas de leur sommeil pour autant. Elle resta assise sur le côté et attendit leur réveil.
Près d’une heure se passa. Krillin ouvrit doucement les yeux et eut la joie de voir une autre femme que Bulma, une femme encore plus belle qu’elle. Il crut de prime abord qu’il était encore en train de dormir et s’apprêta à aller faire des petites cochonneries comme les rêvait Tortue Géniale, mais lorsqu’il vit un autre homme se tenir à côté d’elle, il comprit qu’il ne rêvait pas. Sursautant, il se mit debout et cria « Qui êtes vous !? » Il était prêt à combattre s’il le fallait, car il pensait que ces deux personnes étaient des ennemis entrés durant la nuit. En hurlant, il réveilla cette fois-ci Sangohan et Bulma. Ce premier eut le même comportement que Krillin et cette dernière se leva seulement surprise. « Vous !? Mais que faites-vous ici ? Et comment avez-vous fait pour y entrer ?
- Tu les connais ? demanda Krillin.
- Oui… ce sont eux dont je vous ai parlés. »
Les deux cyborgs, les bras croisés, ne semblèrent pas prêter attention à ce qu’ils leur disaient, mais C-17 démentit cela et parla : « Nous sommes désolés, mais nous avions vraiment envie de venir avec vous, alors lorsque vous êtes partie, nous sommes entrés à l’intérieur du vaisseau et nous nous sommes cachés.
- Cachés où !? Il n’y a pas de place ici, affirma Bulma.
- Si. Là-bas. Dans le petit cagibis. S’il vous plait, ne nous ramenez pas sur Terre. Nous promettons de ne pas vous gêner sur cette planète.
- Vous ne viendrez pas avec nous. Nous n’emmenons personne. On va vous ramener sur Terre, mais à cause de vous, nous prendrons du retard, lança Krillin.
- Du retard sur quoi ? demanda C-18 en faisant mine de ne pas savoir de quoi il parlait.
- Euh… sur rien ! répondit-il troublé par le regard de celle-ci. On va vous ramener. »
Le regard des deux cyborgs changea en un instant et devint menaçant. Soudain, Bulma parla : « Non. Nous ne pouvons pas les ramener malheureusement. Je ne pensais pas que nous aurions ce genre de problème et je ne sais pas comment changer la direction du vol. Nous sommes donc obligés de les garder avec nous.
- Oh merci ! C’est gentil à vous. Vous ne le regretterez pas, mentit C-17.
- De toute manière, intervint C-18, on n’avait plus besoin de votre accord.
- De quoi !? Il ne faut pas l’écouter… Elle a passé une mauvaise nuit et elle ne sait plus ce qu’elle dit.
- Ah ! Bon… on va vous préparer un petit coin pour dormir. Vous vous mettrez là-bas au fond.
- Merci. »
Bulma, Krillin et Sangohan partirent s’asseoir sur leur siège et les deux cyborgs continuèrent à voix basse leur discussion : « Ca ne va pas ! Tu aurais pu nous faire démasquer !
- Et qu’est-ce que ça peut faire maintenant… Tu as peur d’eux ou quoi ?
- tu sais très bien que je ne crains personne. Je suis l’homme le plus fort de tout l’univers alors ne dis pas de sottises ! C’est juste que nous ne savons pas encore à quoi ressemblent les boules de cristal. Si nous voulons les chercher, il faudra bien que l’on sache à quoi elles ressemblent et je doute qu’ils nous le disent si nous y allons par la force.
- Oui… tu as raison… pour une fois… »
Les androïdes jouèrent le jeu pendant tout le voyage et aucun incident ne se produisit. Ils se rapprochèrent de Krillin et Sangohan qui, ne se méfiant plus, en vinrent à leur parler de ce que les deux faux clochards attendaient. Ces derniers demandèrent alors à quoi ressemblaient ces boules, si elles avaient une utilité et pourquoi ils en avaient tant besoin. Krillin et Sangohan leur expliquèrent tout, mais C-17 et C-18 firent semblant de ne pas croire un traître mot de ce qu’ils disaient. Bulma, quant à elle, passa le voyage à vérifier que tout se déroulait normalement, à prendre des bains pour prendre soin d’elle-même et à être furieuse de voir qu’elle n’était pas vraiment le centre de leur conversation, ce qui énerva également C-18 qui se retint de la frapper.
Les six jours furent bien remplis en paroles et ils passèrent vite.
Ils venaient d’atterrir sur la planète Namek.
• Chapitre cinq : La première boule de cristal.
« Nous voici enfin arrivés, s’écria Bulma. Alors attendez moi ici, pendant que je sonde l’air de Namek ». Habillée d’une combinaison de cosmonaute, elle sortit alors faire ce dont elle avait parlé. Mais Krillin et Sangohan n’attendirent pas et quittèrent à leur tour l’engin. Bulma ne les vit qu’après :
« C’est bon, l’air est… Mais qu’est-ce que vous faites là !? Je vous avais demandé d’attendre à l’intérieur ! Imaginez que l’air n’ait pas été respirable. Qu’est-ce que j’aurais dit à mon retour sur Terre ?
- Oh ! Ce n’est pas très grave, dit Krillin. L’air est respirable regarde.
- Et que font C-17 et C-18 ? Ah ! Ba y en a quand même qui écoutent ! »
Durant leur voyage, Bulma, ne sachant comment les appeler, leur avait demandé leur prénom. Ils ne mentirent pas et les informèrent qu’ils se surnommaient C-17 et C-18 : clochard dix-sept et clochard dix-huit. « Pourquoi ces numéros ? » demanda-t-elle. Ils répondirent qu’ils étaient tout bonnement les dix-septième et dix-huitième clochards de ce groupe. Bulma ne comprenait pas pourquoi ils avaient décidé de garder ces surnoms, alors ils leur expliquèrent qu’ils s’y étaient attachés, qu’ils leur rappelaient leur amis, etc. Et Bulma, aussi naïve qu’intelligente, crut tout de suite cela et ne leur demanda pas leur véritable prénom.
« C-17, C-18 ! Vous pouvez sortir. L’air est le même que sur Terre.
- Elle nous appelle on dirait…
- Oui. Alors tu as bien entendu C-18. Nous restons avec eux jusqu’à ce qu’ils aient trouvé une des boules pour voir à quoi elles ressemblent réellement et ensuite, nous la leur piquerons et irons chercher les autres.
- Oui, oui… Espérons que ça ne prenne pas trop de temps, car ce jeu commence sérieusement à m’ennuyer C-17.
- Bon… allons y… Nous sommes là !
- Ah ! Vous voilà, s’exclama Bulma. Alors… nous allons restés tous les trois ici en attendant que Krillin et Sangohan trouvent et ramènent les sept boules de cristal. C’est d’accord ?
- Nous ne pourrions pas y aller avec eux ? demanda C-18.
- Non. Nous les ralentirions, expliqua-t-elle. Krillin, Sangohan ! Tenez. Voici le radar pour chercher les boules de cristal. Nous resterons ici à vous attendre.
- C’est toujours nous qui devons faire le sale boulot, ronchonna Krillin. » Et sur ces paroles, ils quittèrent la place pour chercher les boules de cristal.
Les deux cyborgs ne montrèrent étrangement aucun signe de surprise en voyant ces deux là s’envoler. Mais Bulma, habitué à les voir voler, prit, comme les cyborgs, cela pour une normalité et ne releva donc pas le fait que les cyborgs ne s’en étonnèrent pas. En attendant leur retour, Tous trois retournèrent à l’intérieur du vaisseau, bon gré mal gré.
Pendant ce temps, Krillin, le radar à la main, et Sangohan se rendirent à l’endroit où la première boule de cristal les attendait. Ils arrivèrent très vite vers un petit village Namek en ruine. Tout était détruit et des corps de Nameks gisaient sur le sol. Krillin et Sangohan, choqués de voir cela, ne comprirent pas ce qui avait bien pu se passer, et qui avait bien pu faire cela. Mais, ils n’avaient pas le temps de s’apitoyer sur le sort de ces nameks. La boule de cristal, quant à elle, était toujours ici : l’inconnu, ou les inconnus, qui avait fait cela ne devait pas les chercher ou ne l’avait pas trouvée. Heureusement pour eux, celui, ou ceux, qui avait fait cela n’était plus ici. Ils trouvèrent rapidement la première boule de cristal qui avait été ensevelie par les débris d’une maison namek. Elle portait cinq étoiles. Ils furent surpris par la taille de cette boule, nettement plus grosse que celles qui se trouvaient sur Terre. Attristés, mais ne pouvant rien faire de plus pour eux, ils repartirent en direction des autres boules.
Cette fois-ci, le radar montrait trois boules de cristal réunies. Ils avaient vraiment de la chance et si tout continuait de la sorte, ils auraient alors vite fait de toutes les regrouper. Cependant, plus ils s’approchaient et plus ils ressentaient fortement de mauvaises vibrations émaner de l’endroit où se trouvaient les autres boules. Ils percevaient deux immenses forces et une autre colossale. Ces trois là étaient beaucoup plus grandes que celle de Végéta à sa venue sur Terre. Afin de ne pas se faire repérer, ils atterrirent aux alentours du lieu et baissèrent leur niveau d’énergie. Ils pouvaient voir les trois êtres dont la puissance était phénoménale. Il s’agissait de Freezer, Doria, et Zabon. Ce premier était au milieu des deux autres qui se trouvaient respectivement à droite et à gauche de celui-ci. Doria tenait dans chaque main une boule de cristal. Zabon, quant à lui, n’en tenait qu’une. Face à eux se trouvaient quelques Nameks adultes et enfants, terrorisés. Deux nameks étaient malheureusement déjà morts.
« Vous n’obtiendrez rien de nous ! objecta l’un des Nameks.
Freezer. - Regarde. Nous avons en notre possession trois boules de cristal. Ils nous les ont gentiment données et ils nous ont informés du lieu où se trouvaient les autres. Sois donc raisonnable et donne nous celle que tu possèdes.
Le namek - Jamais ! Je préfèrerai mourir. Je sais que mon peuple ne vous aurait jamais donné les boules. Vous les avez tués !
Freezer. – Non. Pas de ça entre nous. Il n’est pas question de te tuer. Mais si tu ne m’en laisse pas le choix… alors les deux enfants que tu tiens dans tes bras subiront les conséquences de ton refus. »
A ses mots, Freezer leva lentement un de ces doigts et une petite boule rouge se forma à l’extrémité de son index. « Non ! Arrêtez ! Je vous en supplie. Ne leur faites pas de mal. Ce ne sont que des enfants après tout.
- Il ne tient qu’à toi qu’ils n’aient rien. Tu ne veux toujours pas ?
- …
- Très bien. Comme tu voudras. J’ai tout mon temps. » Et sur ces mots, il tira sur l’un des enfants. Un des nameks qui étaient en retrait s’avança rapidement et s’interposa entre l’enfant et Freezer, prenant ainsi l’attaque à sa place et mourrant sur le coup. « Oh ! Tant pis… ça n’aurait pas dû être lui. Enfin… ce n’est pas si grave. Bon, tu ne veux toujours pas coopérer je suppose ? Devrai-je en tuer un deuxième ? »
Soudain, quatre nameks venus d’un autre village arrivèrent pour les aider. « Repartez de notre planète immédiatement ou nous vous obligerons à le faire.
- Oh ! Intéressant… Doria, dis moi quelle est leur force de combat s’il te plait.
- tout de suite. »
Avec un petit rire, Doria apprit à son maître que la force réunie des quatre guerriers nameks n’excédait pas les onze mille unités. Par ordre de Frezzer, Doria dut aller les combattre. Il donna alors ses deux boules de cristal à Zabon et s’avança vers eux en tapant des poings.
Sangohan et Krillin qui étaient toujours cachés regardaient impuissants le carnage qui se préparait.
Tout à coup, les poings levés, deux des nameks se jetèrent sur lui. Doria arrêta alors sa marche et les attendit. Une fois les deux nameks arrivés, leur attaque échoua ; en effet, Doria s’était volatilisé. Les nameks ne le trouvaient plus et regardaient à droite et à gauche pour voir où ils avaient bien pu se cacher.
Soudain, l’un d’eux qui ne combattait pas encore cria : « DERRIERE VOUS. », mais à peine eurent-ils le temps de se retourner que le monstre rose donna à chacun d’eux un coup de poing dans le ventre qui les transperça. Un bras dans chacun de leur abdomen, il les rejeta en l’air et leur cracha une immense boule de feu qui les fit disparaître en cendre.
Krillin, Sangohan, et les deux autres nameks n’en revenaient pas. Sa force était extraordinaire. Ne laissant pas le temps à ses adversaires de se remettre de leurs émotions, Doria se jeta alors sur les deux autres nameks pétrifiés. En un coup de crâne, il en finit avec l’un d’eux qui rejeta tout son sang bleuté. Le dernier tenta alors une grosse attaque énergétique sur Doria qui n’eut pas le temps de l’esquiver et qui se la prit de plein fouet. La taille de l’attaque était assez conséquente, mais l’énergie contenue dedans fut trop faible pour blesser Doria. Laissant le temps au namek de comprendre que ses attaques étaient vaines et qu’il était moins fort, il lança à son tour une immense vague déferlante. Une fois que la collision eut lieu, l’homme vert recula sur plusieurs mètres avant de s’écrouler à terre. Les quatre guerriers nameks étaient désormais morts. « Tu vas nous donner cette boule ou faut-il que je tue ces deux enfants ? menaça Freezer.
- Très bien, céda le namek. Mes enfants, allez chercher la boule s’il vous plait. Enfuyez-vous une fois dans la maison et ne discutez pas, leur chuchota-t-il.
- Très bien. Nous attendons ici. »
Les deux petits partirent alors dans la maison en larmes et s’enfuirent. Ne les voyant pas revenir, Freezer envoya Doria voir ce qu’ils faisaient. S’apercevant qu’ils n’étaient plus là, et comprenant qu’ils ne retrouveraient plus la boule ici, ce premier entra dans une immense colère et envoya ad patres les derniers nameks restants qui se laissèrent mourir.
Krillin et Sangohan, dans un mélange de colère, de peur et de tristesse, partirent le plus vite possible rejoindre le vaisseau, en oubliant de masquer leur énergie.
Le détecteur de Zabon s’alluma alors et informa que deux puissances assez élevées et d’environ dix mille unités chacune étaient en train de partir. « Bien. Nous ne savons pas ce qu’il se trame par là-bas. Vous irez tous les deux voir ces nameks qui tentent de s’enfuir. Pour l’instant, je retourne au vaisseau. Tuez tous les nameks qui vous poserons un problème, mais avant, essayez de découvrir s’ils ne cachent pas une boule de cristal et s’ils ne cachent pas celle que nous aurions dû trouver ici.
- Bien maître. Nous y allons et viendrons faire notre rapport tout à l’heure. »
Sur ces mots, laissant les boules de cristal à Freezer qui retourna à son vaisseau, ils suivirent les deux êtres qu’ils avaient repérés et qu’ils pensaient être nameks.
Krillin et Sangohan retrouvèrent assez vite l’emplacement de leur engin et crièrent : « Vite. Nous devons partir !
- Comment ça !? s’étonna Bulma.
- Nous ne sommes pas les seuls annonça Krillin. Il y a d’autres gens d’une autre planète ici et ils recherchent aussi les boules de cristal. Et ils sont plus terribles que Végéta.
- Quoi !? Mais qui sont-ils ?
- Nous vous raconterons tout une fois que nous aurons quitté les lieux. Partons immédiatement.
- Il en est hors de question, déclara C-18. Nous n’allons pas partir pour ça.
- Oh ! Tu ne sais pas ce dont ils sont capables. Ils ne sont pas comme vous. Ce ne sont pas des humains.
- Ce sont eux derrière ? demanda C-17 avec un ton tout à fait normal.
- C’est trop tard… nous sommes fichus. »
• Sixième chapitre : La surprise.
« Vous ne pouviez pas mieux dire, lança Zabon.
- Hi ! Hi ! Ricana Doria.
- Donnez-nous la boule de cristal que vous possédez et que nous voyons si vous ne voulez pas mourir tous les cinq.
- Et puis quoi encore ? protesta C-18, les bras croisés comme à son habitude et ne daignant même pas les regarder.
- Tu ferais mieux de ne pas les énerver, balbutia Krillin. Ils sont vraiment très forts et ils n’hésiteront pas à nous abattre. Ils sont sans pitié.
- Si tu crois qu’ils nous font peur, affirma C-17 en s’approchant vers Sangohan et Krillin, les bras également croisés, tu te trompes. » Et disant cela, il piqua la boule de cristal que portait à deux bras le sayen sans qu’il pût s’en apercevoir.
« C’est donc à ça qu’elles ressemblent… et lorsque l’on a récupéré les sept, elles exaucent vraiment un de nos souhaits ? questionna C-17.
- Oui. Mais comment as-tu fait pour me la prendre aussi rapidement ? demanda Sangohan surpris.
- Je dois tout simplement être plus rapide que toi, dit-il avec un petit sourire. Et eux les cherchent aussi ? …
- Oui, nous les voulons aussi et notre maître sera ravi d’apprendre que nous lui en rapportons une autre, coupa Zabon.
- Parce que vous pensez que vous repartirez avec celle-ci ? répliqua ironiquement C-18.
- Oui. Et ce n’est pas vous qui allez nous en empêcher, riposta Doria avec son ricanement habituel.
- C-17, C-18 ! Mais à quoi vous jouez… ? Vous êtes bizarres… Vous n´êtes pas de taille contre eux. Même nous, nous ne le sommes pas, intima Krillin.
- Bon. Assez parlé. Je vais regarder votre force de combat. »
Après avoir vérifié, il explosa de rire ; en effet, le détecteur affichait que la force de combat de Krillin était de cinq mille unités ; celle de Sangohan montrait un total presque identique ; une force de quatre unités déterminait celle de Bulma ; quant à C-17 et C-18, ils n’affichaient aucun chiffre, ce qui signifiait que leur force était trop faible pour être calculée. A eux cinq, ils ne valaient pas la moitié de ce que valaient Doria et Zabon seuls. Uniquement un d’entre eux suffirait à tous les vaincre. Lorsque Zabon le leur annonça, tous perdirent espoir de revoir la Terre et de remporter le combat qui s’annonçait, sauf les deux androïdes qui se moquaient complètement de ce qu’ils pouvaient bien dire.
« Doria, veux-tu t’occuper d’eux ou je m’en charge ?
- J’y vais. On va bien rigoler.
- Récupère d’abord la boule pour ne pas la casser et passe la moi. »
Et disant cela, la boule rose s’approcha, à allure normale, de C-17 pour le la lui prendre. Cependant, tout ne se passa pas comme il l’avait imaginé. Tendant les bras pour lui piquer la boule, l’androïde, toujours sans même daigner le regarder, lui donna un ridicule coup de pied dans le ventre qui propulsa à plusieurs dizaines de mètres en arrière Doria. Tous furent surpris de voir cela, excepté C-18 qui paraissait ne pas avoir prêté la moindre attention à ce qu’il venait de se passer, regardant ailleurs. Le coup qu’avait porté celui qui se faisait passer pour un clochard avait déjà blessé Doria. Pourtant, C-17 était loin d’avoir forcé. Néanmoins, ne se laissant pas démonter, Doria fonça à toute vitesse sur le cyborg qui ne bougea pas. Mais, arrivé vers lui, il se reprit le même coup et les mêmes effets se produisirent. Cela se répéta plusieurs fois, et ce, toujours de la même manière. D’un côté, Krillin, Sangohan et Bulma admiraient cela avec ravissement et reprenaient peu à peu espoir ; de l’autre, Zabon ne comprenait pas comment cela pouvait être possible et c’était complètement déconcerté qu’il regardait ce spectacle. Il avait beau étudier régulièrement la force de combat de cet être, elle apparaissait bizarrement toujours nulle.
Tout à coup, un changement se produisit. Lorsque Doria, affaibli, arriva une nouvelle fois pour attaquer, le cyborg le stoppa brusquement en mettant sa main sur sa tête. C’est alors que C-17 lui donna un violent coup de genou en plein sous le menton. Ce dernier s’envola malgré lui. L’androïde disparut à son tour et réapparut dans les airs, au dessus de Doria. La boule de cristal jetée en l’air, Les mains croisées, il frappa le violemment d’un coup dans la nuque et celui-ci s’écrasa d’abord contre le vaisseau, le trouant de deux côtés, puis finit sa course à terre. Bulma, Krillin et Sangohan eurent un choc en apercevant les trous qu’avait causés la collision. Cependant, ces deux derniers ne sentaient plus la présence de Doria. Ce fut à ce moment là également qu’ils comprirent ensemble que les deux clochards ne dégageaient pas non plus d’énergie ce qui était étrange compte tenu de la rapidité avec laquelle C-17 s’était débarrassé du monstre. Comment avaient-ils pu ne pas y faire attention auparavant ?
Zabon, à l’aide de son dispositif, comprit que Doria ne se relèverait plus. Terrorisé, il quitta soudainement le lieu pour retourner à son vaisseau sans la boule de cristal. C-17, quant à lui, attendit que la boule redescendît puis se posa tranquillement à terre. « L’autre est parti… soupira Krillin.
- Le vaisseau !! s’écria Sangohan.
- Ce n’est pas grave. Je dois sûrement pouvoir le réparer, rassura Bulma. Bravo ! s’exclama-t-elle. C’était du beau combat. Quand je pense que Krillin et Sangohan avaient peur… vous êtes vraiment des lâches !
- Mais tu ne les as pas vus tuer tous se nameks et la facilité avec laquelle ils l’ont fait ! rétorqua Krillin.
- Ne cherche pas d’excuses. Tu n’es qu’un peureux. »
Pendant que Bulma et celui qui n’a pas de nez se disputaient, C-18 arriva près de son jumeau pour regarder à son tour la boule de cristal. N’ayant plus besoin de rester avec eux, il quittèrent ensuite l’endroit avec la boule de cristal, sans que les deux ronchons ne s’en aperçussent. Le sayen fut le seul à les voir faire. « EH ! MAIS QU’EST-CE QUE VOUS FAITES ! cria-t-il.
- J’aurai bien aimé te voir à leur… Quoi ! Mais où partez-vous avec cette boule !? s’affola Krillin.
- Vous n’avez pas le droit !! ! VOLEURS !! ! s’exclama Bulma furieuse. Et vous là ! Qu’est-ce que vous attendez ! Rattrapez les enfin !
- Mais tu as vu la force qu’il a ? Il pourrait nous tuer encore plus facilement que l’autre.
- Ca m’est égal. Il nous les faut sinon nous ne pourrons jamais ressusciter nos amis, gémit-elle ».
Malheureusement, le temps de leur discussion suffit à perdre de vue les cyborgs. Krillin et Sangohan s’affairèrent à sentir leur présence, mais ils n’y parvinrent pas. Dépités, ils décidèrent malgré tout qu’il fallait qu’ils retrouvassent avant tous les autres les boules de cristal. A partir de là, ils envisageraient alors une stratégie pour reprendre, sans les combattre, celles que le monstre à l’incroyable puissance et les deux cyborgs qui ne s’étaient pas encore vraiment révélés avaient en leur possession.
Septième chapitre : Un ancien adversaire à la recherche des boules.
« Etrange. Qui sont ces êtres qui ne dégagent aucune énergie et qui ont pourtant été capables de battre Doria… J’ai intérêt à me méfier d’eux également. » L’inconnu qui pensa cela était, comme tous les autres, également venu ici dans le but de retrouver les boules de cristal. Il avait pu suivre la conversation qui avait eu lieu entre les cyborgs et les sbires de Freezer grâce à un détecteur qu’il avait volé ; en effet, avant l’arrivée des terriens sur Namek, le sayen, car c’en était un, avait croisé sur sa route un autre sbire de Freezer qui avait autrefois une force de combat équivalant à la sienne et qui répondait au nom de Kiwi. Par ordre de son maître, ce dernier devait rechercher des villages nameks et tenir au courant Freezer de ces différentes trouvailles. Malheureusement pour lui, il avait croisé sur sa route l’inconnu qui se prénommait Végéta et qui avait appris à sentir ses adversaires. Croyant que sa force était toujours la même que celle de Végéta, Kiwi fut très surpris lorsqu’il comprit, grâce à son détecteur, que le sayen le surpassait maintenant largement. Le sbire tenta alors une feinte en prévenant Végéta qu’il fallait qu’il fît attention à ce qu’il y avait derrière lui et envoya alors dans son dos une décharge d’énergie. Malheureusement pour lui, le piège échoua et le sayen ressortit indemne de cette attaque. Kiwi tenta donc en dernier recours de s’enfuir par les airs, mais Végéta, plus rapide que lui, le rattrapa facilement. Lui brisant la nuque, il en termina avec lui. Kiwi retomba lourdement à terre et végéta, sans pitié, écrasa de son pied le dos de l’être mort. Se baissant, il demanda : « Tu ne verras pas d’inconvénient à ce que je prenne ça je suppose ? » Et n’attendant pas la réponse qui ne viendrait de toute manière jamais, il prit le détecteur et partit, sans remords.
L’ancien compagnon de route de Nappa n’avait pas encore en sa possession de boule de cristal. Personne ne savait qu’il était là, car dans ce monde-ci, il n’avait étrangement pas été détecté par les autres. C’était donc en cachette qu’il espionnait son ancien maître et ses soldats et ce fut ainsi qu’il put apprendre que quatre boules de cristal sur sept avaient déjà été trouvées. En fait, Végéta aurait déjà dû avoir l’occasion d’en trouver une s’il avait cherché au bon endroit. Ce fut donc un peu plus tard que celle-ci fut découverte par Krillin et Sangohan.
Dorénavant, Végéta savait tout. Il savait d’abord que Freezer et ses sbires étaient ici ; il savait que Krillin et Sangohan se trouvaient également là et il savait que deux êtres singuliers se trouvaient aussi sur Namek. En revanche, personne n’avait connaissance de sa présence ici, pas même les deux terriens. Pour une raison inconnue et qui dépasse toute logique, personne n’avait encore ressenti son énergie bien qu’elle fût plusieurs fois déployée.
Pendant que Végéta réfléchissait à la manière de trouver les autres boules de cristal et de récupérer celles que Freezer et les deux cyborgs avaient, Krillin et Sangohan étaient en route vers un village Namek pour y demander l’autorisation de prendre la leur. Or, ils s’aperçurent que celle qu’ils avaient localisée ne se trouvait pas dans un village. Les boules devant se trouver obligatoirement dans une petite ville namek, ils pensèrent immédiatement aux deux clochards et décidèrent de se poser à terre, de baisser leur niveau d’énergie et de les espionner en faisant attention de ne surtout pas être vus.
Les deux êtres ne bougeant pas, Krillin et Sangohan, cachés derrière un gros rocher, attendirent. Soudain, ils entendirent parler. Ne reconnaissant pas la voix, ils surent qu’ils n’avaient pas à faire aux deux clochards. Mettant alors leur tête à découvert pour voir le visage de ceux-là, ils reconnurent les deux petits nameks qui s’étaient enfuis en catimini avec la boule de cristal. Ils décidèrent alors d’aller à leur rencontre.
« Bonjour ! s’exclama Krillin.
- Oh ! Non ! Nous avons été retrouvés. S’il vous plait, ne nous faites pas de mal, implora l’un des enfants apeurés.
- Ne vous inquiétez pas. Nous sommes gentils, rassura Sangohan. Nous ne voulons pas vous tuer.
- C’est aussi ce que disait le monstre avant qu’il ne tue tout notre peuple ! répliqua l’autre enfant qui, bien que terrifié, avait eu une montée de colère.
- Oui… nous avons vu ça et on est vraiment désolé pour vous… Mais croyez-nous, on n’a rien à voir là-dedans et si nous l’avions pu, nous aurions tout fait pour les sauver… mais ils sont beaucoup trop forts pour nous malheureusement… expliqua Krillin.
- C’est vrai ? Vous ne recherchez pas les boules ?
- Si, si ! Mais pas pour cette raison. L’un de leur soldat a tué plusieurs de nos amis sur Terre et l’un d’eux était un namek. En le tuant, les boules de cristal ont également disparu et nous avons donc été obligés de venir ici pour retrouver les autres boules afin de pouvoir leur rendre la vie et rendre par la même occasion réutilisables nos boules de cristal… vous comprenez ?
- Oui… on comprend, acquiesça l’un d’eux, rassuré.
- Je m’appelle Krillin et lui c’est Sangohan.
- Moi, c’est Dendé et lui c’est Carugo.
- Venez avec nous. Nous allons vous ramener vers notre vaisseau. Vous serez plus en sécurité. Vous savez voler ?
- Pas très bien… On a commencé à apprendre il n’y a pas très longtemps.
- Très bien. Montez chacun derrière notre dos alors. » Et il quittèrent le lieu, avec de nouveau une boule de cristal en leur possession et deux nameks qui pourraient sûrement les aider à obtenir plus facilement les deux autres boules.
Zabon, essoufflé, était enfin de retour au vaisseau de son maître et s’apprêtait à aller lui faire son rapport. Freezer était dans sa salle, seul, debout, et immobile. La porte s’ouvrit et l’acolyte du défunt Doria entra. Le monstre à la puissance colossale se retourna et remarqua immédiatement que Zabon n’était pas dans son état normal, mais surtout, que Doria n’était pas avec lui : « Où est Doria ?
- Il… il a été tué maître, annonça-t-il à bout de souffle.
- Comment !? … Mais par qui ?
- Deux êtres qui ne viennent… pas de cette planète.
- Et quelle était leur force de combat ?
- Je n’ai pas réussi à la calculer… mon détecteur affichait toujours zéro.
- Et qu’as-tu fait, toi ?
- Je… je… je suis parti maître. Je n’avais pas d’autres choix.
- Tu es en train de me dire que tu as laissé Doria se faire tuer sans l’aider, que tu t’es enfuis et que ces deux êtres n’ont pourtant aucune force de combat, c’est ça ? demanda Freezer d’un ton posé.
- Oui, c’est ça maître.
- TU TE FICHES DE MOI !! ! hurla-t-il.
- Non maître, répondit Zabon en faisant un pas en arrière. Je vous assure. Même si je n’ai pas réussi à calculer leur force, je peux dire sans me tromper qu’ils sont beaucoup plus puissants que moi. L’un d’eux s’est débarrassé de Doria avec une facilité déconcertante et pourtant il ne paraissait pas utiliser toute sa force. Ils sont également très rapides, car le même qui a tué Doria s’est volatilisé sans que nous puissions le voir faire, développa Zabon qui avait pu récupérer son souffle.
- Très bien… Et as-tu retrouvé une boule de cristal ?
- Non, maître. Ils sont partis avec.
- … Bon. Demande à l’un de mes soldats d’appeler les forces spéciales. Je sens que nous aurons besoin d’elles. Après ça, va rechercher dans d’autres villages nameks les boules de cristal manquantes et rapporte-les-moi. Si tu les croises, sers toi de ton détecteur pour m’appeler.
- Bien maître. J’y vais tout de suite. »
« Il me faut toutes les boules et personne ne se mettra en travers de mon chemin » pensa Freezer, de nouveau seul, furieux et regardant à travers son immense vitre les terres de cette planète.
Au moment même où le télégramme fut envoyé et lu, et où les forces spéciales, déjà prêtes, se préparaient à partir, C-17 et C-18 arrivèrent quant à eux dans un village namek.
Prologue :
L’histoire débuta après la première défaite de Végéta et la victoire de Sangoku, mais dans un monde parallèle.
Le combat était désormais fini. Sangoku, Krillin, Sangohan et Yajirobe étaient blessés, mais heureux d’avoir enfin vaincu ces deux terribles sayens. Néanmoins, une petite boule persistait en chacun d’eux : ils savaient que Végéta se vengerait de l’humiliation qu’il venait de subir.
Pourtant, ce qu’ils ne savaient pas, c’était que durant ce combat un petit insecte mécanique ayant l’apparence d’une coccinelle avait filmé tout le combat et envoyé les données à celui qui surgirait bien plus tard : Cell.
Mais à partir de là quelque chose différa de l’histoire connue de tous. Dans son laboratoire, le docteur Géro s’adonnait à sa passion première : les cyborgs.
Il était en train de créer le cyborg numéro dix-neuf lorsque tout à coup, par une force inconnue, le cyborg dix-sept réussit à sortir de l’état de désactivation dans lequel il était. « Ah ! Enfin sorti !
- Mais… mais… comment as-tu fait !? Je ne t’ai pas permis de sortir ! Comment as-tu pu sortir sans que je te réactive !? Retourne immédiatement dans ta boîte ! C’est un ordre.
- Je n’ai aucun ordre à recevoir de vous. Vous nous aviez peut-être désactivés, mais notre cerveau, quant à lui, restait éveillé. A force de persévérance, j’ai enfin réussi à sortir d’ici et je n’y retournerai plus. »
C-17 se dirigea ensuite vers le cercueil en métal dans lequel était retenu C-18 et l’ouvrit. Le docteur Géro qui était près de ses ordinateurs courut alors chercher le boîtier de commandes, mais C-17 ne le laissa pas faire. Il se retourna et envoya une boule de feu sur le docteur Géro qui mourut sur le coup. « Tu aurais pu me laisser le temps de lui dire bonjour » dit ironiquement C-18.
Cela fait, les deux cyborgs s’intéressèrent alors aux plans du docteur Géro et prirent connaissance de son intention première : créer un cyborg ultime. Ils regardèrent également la vidéo du combat filmé par le petit insecte et ainsi ils apprirent l’existence des boules de cristal. Ils comprirent également qu’ils ne les trouveraient malheureusement plus ici, car le namek ayant été tué durant la bataille, sans lui, les boules n’existaient plus.
Malgré cela, le petit insecte suivait encore les moindres pas de nos héros et permit rapidement aux deux cyborgs d’apprendre qu’ils avaient l’intention de partir sur Namek pour y trouver d’autres boules de cristal.
N’ayant plus besoin de savoir grand-chose, ils sortirent de l’endroit qui avait servi de refuge et de cachette au docteur et ils le firent exploser. Ils se rendirent ensuite vers l’endroit où le cyborg Cell devait être créé et mirent tout à feu. Ainsi, ils n’avaient plus rien à craindre du futur.
Il leur fallait maintenant retrouver au plus vite la trace de Krillin et de Sangohan.
• Chapitre premier : Les cyborgs recherchent.
Debout dans les airs, les deux androïdes regardaient le laboratoire exploser lorsque le cyborg numéro dix-huit se demanda : « comment allons-nous retrouver la trace de ces deux terriens ? La Terre est vaste et il nous faut faire vite…
- Je sais C-18, mais nous n’avons pas d’autre choix que de visiter toutes les villes jusqu’à ce que nous trouvions celle où ils habitent.
- Ca va être long alors…
- Oui, et c’est pour ça qu’il faut que nous nous dépêchions. Allons y.
-De quel côté ?
-Tout droit. Nous verrons bien où ça nous mène. » Et ils filèrent à très grande vitesse vers la première ville qu’ils croiseraient.
Pendant ce temps, Sangoku était en pleine guérison à l’hôpital, car il ne restait plus d’haricot magique pour le soigner. Bulma avait, grâce à M. Popo, trouvé l’engin namékien qui leur servirait à aller sur la planète qui détenait les boules de cristal. Elle leur apprit la nouvelle : « J’ai une bonne nouvelle les amis. J’ai trouvé un moyen de nous amener sur la planète Namek.
Krillin. - Ah bon ! Comment ça ?
Bulma. - M. Popo m’a amenée vers la machine qui a servi au très-haut pour venir sur la Terre. Nous l’avons essayée et elle fonctionne très bien. Nous allons pouvoir partir dès demain. Nous pourrons redonner la vie à nos amis ! N’est-ce pas formidable ?
Plume. - Oh ! Yamcha… je vais enfin te revoir ! Et à nous deux, on viendra à bout de ces fripouilles.
Krillin. - C’est super ! Mais pourquoi nous ne partons pas maintenant ?
Bulma. - J’ai quand même quelques vérifications à faire, et M. Popo doit encore m’apprendre deux, trois mots du langage Namek. Mais, avec ma grande intelligence, tout ça ne devrait pas prendre plus d’une journée. Bon, ce n’est pas tout, mais j’ai encore du boulot si nous voulons partir demain. Je suis peut-être l’être le plus intelligent qu’il puisse exister sur le globe, mais il n’en reste pas moins qu’il y a énormément de choses à apprendre et à vérifier sur cet engin. A demain les amis, je vous préviendrai dès que tout sera prêt. Préparez vos affaires en attendant. »
Et sur ces mots, sans même attendre la réponse des autres, elle repartit.
Entre temps, les cyborgs avaient atteint une ville. C’est seulement alors qu’ils se rendirent compte que de cette manière, ils ne les trouveraient jamais : les villes étaient bien trop grandes et il y avait beaucoup trop de gens. Tout à coup, ils virent une affiche de publicité accrochée à un mur et montrant la capsule corporation. Se souvenant des notes du docteur Géro, ils décidèrent de se rendre à l’adresse indiquée sur celle-ci, car ils savaient que c’était là-bas qu’ils parviendraient à les voir. C-17 et C-18 arrachèrent l’affiche pour garder sur eux l’adresse et s’empressèrent alors d’y aller sous les yeux des passants médusés de voir des humains voler. « C-17, que dira-t-on une fois que nous serons arrivés sur place ?
- Je ne sais pas encore… Nous improviserons. Le tout, c’est que nous puissions partir avec eux sur cette planète.
- Mais nous ne savons pas comment ils vont se rendre là-bas et d’ailleurs, nous ne sommes même pas censés savoir que cette planète existe !
- Nous ne leur dirons pas bien évidemment… Ils en parleront peut-être et alors nous saisirons l’occasion.
- Pourquoi ne veux tu pas qu’on les oblige à nous amener là-bas !?
- Parce que c’est moins drôle.
- Parfois je ne te comprends plus C-17. Tu te compliques tout le temps la vie. Et pour Sangoku, que faisons-nous ?
- C’était le souhait du docteur Géro de le tuer, pas le nôtre. Mais si tu veux le tuer…
- Ca m’est complètement égal !
- De toute manière il nous a rien fait ! … Nous sommes arrivés.
- Comment le sais tu !?
- Regarde devant toi.
- Et bien quoi !? Ah ! C’est la maison. Quelle est grande ! Nous avons eu de la chance de la trouver aussi rapidement…
- …
- tu ne parles plus ?
- Je réfléchis…
- Il serait peut-être temps… Si tu réfléchis à la manière d’entrer, nous n’avons qu’à sonner et dire que nous recherchons un coin où dormir cette nuit, car nous n’avons pas d’argent… Avec nos habits, tout devrait passer facilement, non ?
- Oui, c’est une bonne idée, mais nous ferions mieux d’abord d’enlever l’insigne du ruban rouge. Ils risqueraient de comprendre d’où nous venons et de ne pas nous faire confiance.
- D’accord. »
Cela fait, ils sonnèrent à l’interphone. Le père de Bulma leur répondit et put voir à quoi ils ressemblaient grâce à la petite caméra qui était intégrée à celui-ci. Insouciant, il les laissa entrer sans aucune hésitation.
Les deux cyborgs n’avaient désormais plus qu’à attendre l’arrivée de Bulma qui n’était pas encore là et profiter à leur aise du confort de cette spacieuse maison.
• Chapitre 2 : La rencontre.
Cela faisait plus de cinq heures qu’ils étaient arrivés chez Bulma et elle n’était toujours pas là. Le soleil s’était désormais couché depuis près de deux heures. Les deux cyborgs, allongés sur les immenses canapés qui se trouvaient dans le salon, attendaient avec impatience son retour. Le silence régnait dans la maison jusqu’au moment où, un peu tardivement, la mère de Bulma arriva pour demander s’ils voulaient manger et boire. « Oui, ce ne serait pas de refus, dit C-18 sur un ton qu’elle essayait d’être le moins désinvolte possible. » C-17, quant à lui, ne daigna pas répondre, restant allongé, les yeux fermés. Madame Brief repartit alors et arriva quelques minutes après avec un grand plateau contenant un copieux repas et de quoi se désaltérer complètement. « Tenez, leur dit-elle, mangez tout ce que vous voudrez. Il y a encore de la nourriture dans la cuisine si jamais vous avez encore faim après ceci. » Puis elle quitta la pièce et retourna vaquer à ses occupations.
Bien qu’ils n’eussent pas faim, les deux androïdes mangèrent goulûment afin de rester dans le rôle de clochards qui n’avaient rien mangé depuis fort longtemps. En revanche, ils ne demandèrent pas de surplus.
Les heures passaient et Bulma ne rentrait toujours pas. Au petit matin, madame Brief vint de nouveau leur apporter un petit-déjeuner aussi copieux que le repas qu’ils avaient pris tard dans la soirée. Ayant été rassasiés par ce dernier, ils refusèrent celui-ci, ce qui ne surprit pas le moins du monde la mère de Bulma.
Soudain, elle éternua. Le côté obscur de celle-ci refit donc surface. Armés de mitraillettes qui sortaient d’on ne sait où, elle tira de partout dans la pièce. Les cyborgs, debout et immobiles, regardaient stupéfaits cette dernière qui piquait sa crise de nerf. Certaines balles venaient toucher les cyborgs, mais elles rebondissaient alors et partaient dans le sens opposé. Afin d’arrêter cela, C-18 marcha en sa direction et lui donna un coup. Madame Brief tomba à terre, inconsciente. « Il fallait bien que l’on arrête cette tarée…
- Et qu’est-ce qu’on va dire à son mari maintenant !? Tu aurais dû la laisser faire. Nous aurions fui comme tout humain normal…
- Toi qui voulais t’amuser, voici donc un drôle de jeu… Tu ne trouves pas ? A L’AIDE MONSIEUR ! VENEZ VITE !
- Qu’est ce que tu fais !?
- Je l’appelle… ça ne s’entend pas ! VITE ! »
On entendit au loin : « J’arrive, j’arrive. Pas la peine de s’énerver…
C-18. – Votre femme s’est métamorphosée et est tombée dans les pommes.
Dr. Brief. – Oh ! La malheureuse. Elle n’est pas morte au moins ?
C-18. – Non. Je viens de vous dire qu’elle est tombée dans les pommes !
Dr Brief. – Bon, bon. Pas la peine de s’alerter pour si peu. Il n’y a rien de grave. C-18. – Ah ! Bon…
Dr Brief. – On va la mettre dans le lit et on la laissera dormir.
C-17. – Excellente idée ! »
Le docteur Brief ne comprit pas que la remarque de C-17 ne s’adressait pas à lui, mais à sa sœur. Elle avait réussi à éviter le pire et il l’en félicitait.
La fin de matinée approchait et l’attendue n’était toujours pas arrivée. C-17 s’apprêtait à aller voir le docteur Brief qui était dans sa salle d’invention lorsque la porte de palier s’ouvrit : Bulma était enfin arrivée. « Qui êtes vous ? » Les deux cyborgs la regardait sans répondre. « Je vous ai demandé qui vous étiez !
C-17 – Bonjour, nous sommes deux personnes qui avons été charitablement invités à dormir ici, car nous n’avions pas d’endroit pour le faire. »
C-18 chuchota ensuite à C-17 : « Pas la peine de parler comme ça ! Elle ne va pas trop y croire…
Bulma. – Ah ! Très bien. Vous excuserez mon comportement, mais je pensais que vous étiez des fans qui s’étaient introduits chez moi.
C-18. – Oh ! Non ! Ne vous inquiétez pas… Ce n’est pas dans nos habitudes de gêner les gens, mais il nous fallait un toit pour dormir, car les nuits se font de plus en plus froides…
Bulma. – Je comprends. Restez ici, autant que vous le voudrez.
C-17. – Merci.
Bulma. – Vous m’excuserez, mais j’ai des choses à terminer. Je pars tout à l’heure pour une lointaine planète et il faut encore que je prépare mes bagages.
C-17. – Pour une autre planète !? Mais… c’est impossible… Par quel moyen ?
Bulma. – Un genre de vaisseau… et vous savez, avec mon intelligence, je peux faire ce que je veux.
C-18. – Et comment s’appelle cette planète ?
Bulma. – Namek.
C-18. – Jamais entendu parler. Vous décollez quand ? Vous y allez seule ?
Bulma. – Mes amis et moi décollons tout à l’heure.
C-17. – Quelle chance ! Et ne pourrait-on pas venir avec vous ?
Bulma. – Non, je suis désolée.
C-18. – Nous comprenons… C’est vrai ! Vous ne nous connaissez pas. C’est normal que vous ne nous fassiez pas confiance…
Bulma. – Oui…
C-17. – Ne pourrait-on pas voir le vaisseau ? Nous nous intéressions beaucoup à cela avant de nous retrouver à la rue…
Bulma. – Si vous voulez. Attendez moi ici. Je vais préparer mes bagages, puis j’irai chercher le vaisseau. »
Une fois ses valises faites, elle salua les deux cyborgs qu’elle ne considérait pas comme tels et alla à l’endroit où se trouvait la machine. Elle savait qu’elle ne risquait rien à leur montrer l’appareil, car celui-ci ne pouvait être déclanché qu’avec le langage Namek. Il fallait juste qu’elle ne parle pas ce langage devant eux. Lorsqu’elle fut à l’intérieur de celui-ci, elle utilisa le langage namek pour fermer la porte, activer l’engin et donner le lieu d’atterrissage.
Entre temps, les deux cyborgs conspiraient. C-18 démarra la conversation : « tu es sûr de ne toujours pas vouloir les obliger à nous amener ?
- Oui. Nous allons voir la machine et nous nous faufilerons à l’intérieur et resterons cachés.
- C’est ridicule… Pourquoi devrions-nous nous rabaisser à faire ça alors qu’on pourrait facilement les obliger à nous amener !? »
Un boum retentit. « Tu as entendu ce bruit C-17 ?
- Oui. Ca avait l’air de provenir de l’extérieur.
- C’est peut-être elle… allons voir. »
Ils ne s’étaient pas trompés. Bulma était bel et bien arrivée. Elle utilisa le langage codé namekien pour sortir et laissa la porte ouverte. Ainsi, elle n’aurait pas besoin de leur expliquer le fonctionnement de l’appareil. Elle fit très vite une visite guidée et les deux cyborgs ne posèrent aucune question, ce qui étonna Bulma. Une fois la visite terminée, Bulma s’excusa de nouveau : « Je suis désolée, mais je dois de nouveau vous laisser. J’ai un coup de téléphone à passer.
C-17. – Très bien. Nous partons. »
Ils sortirent tous les trois de la pièce, mais Bulma laissa la porte ouverte. Une fois celle-ci partie, ils rentrèrent en catimini dans le vaisseau et trouvèrent une place pour se cacher. C-18 était furieuse ; son frère était content. A moins d’être trouvés, et d’utiliser la force, leur voyage se ferait sans incident aucun.
Chapitre trois : Le départ.
« Krillin ? C’est Bulma. Tout est en ordre et nous pouvons partir. Rejoins moi dans ma maison avec Sangohan. Nous partirons dès que vous serez arrivés. A tout à l’heure. » Sur ces mots, elle raccrocha, ne laissant pas, une fois de plus, l’occasion à Krillin de répondre quoi que ce soit.
La nouvelle apprise, Krillin partit avec son petit sac sur le dos rejoindre Sangohan qui était au chevet de son père, à l’hôpital. En volant, il ne mit qu’une dizaine de minutes à parcourir la distance qui séparait l’endroit d’où il se trouvait de l’hôpital. Sangoku était allongé dans son lit et sa femme Chichi était, tout comme Sangohan, à son chevet. Cette dernière n’était d’ailleurs pas encore au courant du départ prochain de son fils vers une planète inconnue. Krillin annonça alors la nouvelle : « Sangohan, je viens d’avoir Bulma au téléphone. Elle nous attend. Tout est prêt. Nous allons pouvoir partir.
Chichi. – Partir où ?
Krillin. – Euh… Il ne t’a rien dit… ?
Sangohan, gêné. – Je n’ai pas encore eu l’occasion de lui en parler.
Chichi. – Me parler de quoi ? Où est-ce que tu veux amener mon fils Krillin ? Attention, je te préviens qu’il ne partira nul part si je ne sais pas où vous allez ! Tu vas me répondre oui !! !
Krillin, apeuré. – Euh… Euh…
Sangohan. – Nous devons aller sur Namek pour récupérer les boules de cristal afin de redonner la vie à nos amis.
Chichi. – Sur Namek… ? Sur Namek !? Sur Namek ! Ce n’est pas la planète de l’homme vert qui t’a enlevé pendant un an ?
Krillin. – Si, si… c’est ça…
Chichi. – Il en est hors de question ! Tu n’iras pas là-bas Sangohan ! Si ça se trouve il y a plein de monstres comme lui.
Krillin. – Ne t’inquiète pas Chichi il y a…
Chichi. – Toi tu te tais !! ! Tu essaies déjà de m’enlever mon bébé et de l’emmener dans des endroits dangereux, tu ne crois pas que je vais t’écouter !!
Sangoku. – Chichi, les nameks sont des gens pacifistes. Ils ne se battent pas. Et ils vont juste là-bas pour retrouver les boules de cristal et ensuite ils reviennent.
Chichi. – Krillin peut très bien y aller tout seul alors ! Ca m’est égal qu’il meure ! Mais Sangohan n’ira pas !
Krillin. – merci…
Sangohan. – Maman, j’irai là-bas ! Piccolo s’est sacrifié pour moi ! Je dois aller les chercher !
Chichi. – Il en est…
Sangoku. – Chichi, laisse le y aller.
Chichi. – Mais Sangoku… et s’il mourrait ?
Sangohan. – Il ne m’arrivera rien.
Chichi. – Très bien alors, mais je viens avec vous.
Krillin. – Hein !?
Chichi. – Ca te pose un problème !?
Krillin. –Euh… non, non…
Chichi. – Très bien. Je retourne faire mes bagages et on y va. Sangohan, tu viens avec moi pour préparer les tiennes.
Sangohan. – Elles sont déjà prêtes.
Chichi. – Vous aviez déjà tout prévu sans rien me dire. Très bien. Je vais faire mes valises et je vous rejoins là-bas. Je vous préviens ! Vous n’avez pas intérêt à partir sans moi !
Sangohan. – Oui maman… »
Sur ces mots, Chichi, Sangohan et Krillin dirent au revoir à Sangoku et partirent, Chichi d’un côté, Sangohan et Krillin de l’autre.
Dans les airs, Sangohan lança à Krillin : « Vite, dépêchons-nous. Il faut que nous partions avant que ma mère arrive.
- De quoi !? Tu veux partir sans elle !
- Oui. On aura déjà bulma qui risque de nous freiner, avec ma mère, ce sera encore pire.
- Oui, tu as raison. Dépêchons-nous alors, mais ta mère nous tuera à notre retour ! »
Sur ces mots, ils amplifièrent la rapidité de leur vol. En cinq minutes à peine, ils arrivèrent chez Bulma qui était en train de mettre ses valises dans le vaisseau spatial. Après s’être salués et avoir mis dans l’appareil chacune de leurs affaires, Bulma leur raconta l’étrange venue d’un homme et d’une femme qui avaient tenu à voir, par passion disaient-ils, le vaisseau spatial dont elle leur avait au préalable parlé, mais qui n’avaient posé aucune question. Krillin et sangohan ne s’en inquiétèrent pas plus que cela, même s’ils furent d’accord sur la bizarrerie de la chose. Une fois les aux revoirs faits, ils montèrent tous trois à bord du vaisseau sans dire à Bulma l’intention qu’avait Chichi de venir avec eux.
C-17 et C-18, quant à eux, étaient toujours cachés et n’avaient pas été aperçus. Bulma prononça quelques mots en Namek. La porte se ferma et l’engin décolla.
Le voyage allait commencer.
• Chapitre quatre : Le voyage.
« Voilà, nous devrions arriver dans six jours si tout se passe bien » dit Bulma sereine et contente de partir visiter une autre planète.
Cependant, tous les passagers du vaisseau ne furent pas heureux d’apprendre que le voyage durerait aussi longtemps ; en effet, C-17 et C-18 qui s’étaient cachés dans un endroit des plus inconfortables eurent un choc en apprenant cela. « C-17, tu ne crois tout de même pas que je vais rester enfermée ici pendant six jours sans bouger !
- Pour une fois je suis d’accord avec toi, et puis ce ne serait pas très drôle. Mais patientons au moins une journée et nous sortirons demain.
- Et que ferons-nous une fois sortis ?
- Nous leur dirons que nous avions vraiment envie de visiter cette planète. Ils décideront peut-être de nous garder qui sait… et de ne pas faire demi-tour.
- Et s’ils ne veulent pas ?
- Alors nous improviserons..., mais pour l’instant, ne bougeons pas d’ici. »
La journée était presque finie et la nuit, s’ils étaient encore sur Terre, auraient commencé à tomber. Bulma, épuisée par tous les évènements de la journée, alla se coucher. Krillin et Sangohan qui ne voulaient pas en faire de même durent la suivre à contrecœur. Tout le monde passa une bonne nuit de sommeil, sans turbulence, exceptés les deux cyborgs.
Le lendemain matin, C-18 quitta de fort mauvaise humeur le lieu où ils avaient passé, cachés, près d’une journée. Personne n’était réveillé et le bruit qu’elle fit en sortant ne les tira pas de leur sommeil pour autant. Elle resta assise sur le côté et attendit leur réveil.
Près d’une heure se passa. Krillin ouvrit doucement les yeux et eut la joie de voir une autre femme que Bulma, une femme encore plus belle qu’elle. Il crut de prime abord qu’il était encore en train de dormir et s’apprêta à aller faire des petites cochonneries comme les rêvait Tortue Géniale, mais lorsqu’il vit un autre homme se tenir à côté d’elle, il comprit qu’il ne rêvait pas. Sursautant, il se mit debout et cria « Qui êtes vous !? » Il était prêt à combattre s’il le fallait, car il pensait que ces deux personnes étaient des ennemis entrés durant la nuit. En hurlant, il réveilla cette fois-ci Sangohan et Bulma. Ce premier eut le même comportement que Krillin et cette dernière se leva seulement surprise. « Vous !? Mais que faites-vous ici ? Et comment avez-vous fait pour y entrer ?
- Tu les connais ? demanda Krillin.
- Oui… ce sont eux dont je vous ai parlés. »
Les deux cyborgs, les bras croisés, ne semblèrent pas prêter attention à ce qu’ils leur disaient, mais C-17 démentit cela et parla : « Nous sommes désolés, mais nous avions vraiment envie de venir avec vous, alors lorsque vous êtes partie, nous sommes entrés à l’intérieur du vaisseau et nous nous sommes cachés.
- Cachés où !? Il n’y a pas de place ici, affirma Bulma.
- Si. Là-bas. Dans le petit cagibis. S’il vous plait, ne nous ramenez pas sur Terre. Nous promettons de ne pas vous gêner sur cette planète.
- Vous ne viendrez pas avec nous. Nous n’emmenons personne. On va vous ramener sur Terre, mais à cause de vous, nous prendrons du retard, lança Krillin.
- Du retard sur quoi ? demanda C-18 en faisant mine de ne pas savoir de quoi il parlait.
- Euh… sur rien ! répondit-il troublé par le regard de celle-ci. On va vous ramener. »
Le regard des deux cyborgs changea en un instant et devint menaçant. Soudain, Bulma parla : « Non. Nous ne pouvons pas les ramener malheureusement. Je ne pensais pas que nous aurions ce genre de problème et je ne sais pas comment changer la direction du vol. Nous sommes donc obligés de les garder avec nous.
- Oh merci ! C’est gentil à vous. Vous ne le regretterez pas, mentit C-17.
- De toute manière, intervint C-18, on n’avait plus besoin de votre accord.
- De quoi !? Il ne faut pas l’écouter… Elle a passé une mauvaise nuit et elle ne sait plus ce qu’elle dit.
- Ah ! Bon… on va vous préparer un petit coin pour dormir. Vous vous mettrez là-bas au fond.
- Merci. »
Bulma, Krillin et Sangohan partirent s’asseoir sur leur siège et les deux cyborgs continuèrent à voix basse leur discussion : « Ca ne va pas ! Tu aurais pu nous faire démasquer !
- Et qu’est-ce que ça peut faire maintenant… Tu as peur d’eux ou quoi ?
- tu sais très bien que je ne crains personne. Je suis l’homme le plus fort de tout l’univers alors ne dis pas de sottises ! C’est juste que nous ne savons pas encore à quoi ressemblent les boules de cristal. Si nous voulons les chercher, il faudra bien que l’on sache à quoi elles ressemblent et je doute qu’ils nous le disent si nous y allons par la force.
- Oui… tu as raison… pour une fois… »
Les androïdes jouèrent le jeu pendant tout le voyage et aucun incident ne se produisit. Ils se rapprochèrent de Krillin et Sangohan qui, ne se méfiant plus, en vinrent à leur parler de ce que les deux faux clochards attendaient. Ces derniers demandèrent alors à quoi ressemblaient ces boules, si elles avaient une utilité et pourquoi ils en avaient tant besoin. Krillin et Sangohan leur expliquèrent tout, mais C-17 et C-18 firent semblant de ne pas croire un traître mot de ce qu’ils disaient. Bulma, quant à elle, passa le voyage à vérifier que tout se déroulait normalement, à prendre des bains pour prendre soin d’elle-même et à être furieuse de voir qu’elle n’était pas vraiment le centre de leur conversation, ce qui énerva également C-18 qui se retint de la frapper.
Les six jours furent bien remplis en paroles et ils passèrent vite.
Ils venaient d’atterrir sur la planète Namek.
• Chapitre cinq : La première boule de cristal.
« Nous voici enfin arrivés, s’écria Bulma. Alors attendez moi ici, pendant que je sonde l’air de Namek ». Habillée d’une combinaison de cosmonaute, elle sortit alors faire ce dont elle avait parlé. Mais Krillin et Sangohan n’attendirent pas et quittèrent à leur tour l’engin. Bulma ne les vit qu’après :
« C’est bon, l’air est… Mais qu’est-ce que vous faites là !? Je vous avais demandé d’attendre à l’intérieur ! Imaginez que l’air n’ait pas été respirable. Qu’est-ce que j’aurais dit à mon retour sur Terre ?
- Oh ! Ce n’est pas très grave, dit Krillin. L’air est respirable regarde.
- Et que font C-17 et C-18 ? Ah ! Ba y en a quand même qui écoutent ! »
Durant leur voyage, Bulma, ne sachant comment les appeler, leur avait demandé leur prénom. Ils ne mentirent pas et les informèrent qu’ils se surnommaient C-17 et C-18 : clochard dix-sept et clochard dix-huit. « Pourquoi ces numéros ? » demanda-t-elle. Ils répondirent qu’ils étaient tout bonnement les dix-septième et dix-huitième clochards de ce groupe. Bulma ne comprenait pas pourquoi ils avaient décidé de garder ces surnoms, alors ils leur expliquèrent qu’ils s’y étaient attachés, qu’ils leur rappelaient leur amis, etc. Et Bulma, aussi naïve qu’intelligente, crut tout de suite cela et ne leur demanda pas leur véritable prénom.
« C-17, C-18 ! Vous pouvez sortir. L’air est le même que sur Terre.
- Elle nous appelle on dirait…
- Oui. Alors tu as bien entendu C-18. Nous restons avec eux jusqu’à ce qu’ils aient trouvé une des boules pour voir à quoi elles ressemblent réellement et ensuite, nous la leur piquerons et irons chercher les autres.
- Oui, oui… Espérons que ça ne prenne pas trop de temps, car ce jeu commence sérieusement à m’ennuyer C-17.
- Bon… allons y… Nous sommes là !
- Ah ! Vous voilà, s’exclama Bulma. Alors… nous allons restés tous les trois ici en attendant que Krillin et Sangohan trouvent et ramènent les sept boules de cristal. C’est d’accord ?
- Nous ne pourrions pas y aller avec eux ? demanda C-18.
- Non. Nous les ralentirions, expliqua-t-elle. Krillin, Sangohan ! Tenez. Voici le radar pour chercher les boules de cristal. Nous resterons ici à vous attendre.
- C’est toujours nous qui devons faire le sale boulot, ronchonna Krillin. » Et sur ces paroles, ils quittèrent la place pour chercher les boules de cristal.
Les deux cyborgs ne montrèrent étrangement aucun signe de surprise en voyant ces deux là s’envoler. Mais Bulma, habitué à les voir voler, prit, comme les cyborgs, cela pour une normalité et ne releva donc pas le fait que les cyborgs ne s’en étonnèrent pas. En attendant leur retour, Tous trois retournèrent à l’intérieur du vaisseau, bon gré mal gré.
Pendant ce temps, Krillin, le radar à la main, et Sangohan se rendirent à l’endroit où la première boule de cristal les attendait. Ils arrivèrent très vite vers un petit village Namek en ruine. Tout était détruit et des corps de Nameks gisaient sur le sol. Krillin et Sangohan, choqués de voir cela, ne comprirent pas ce qui avait bien pu se passer, et qui avait bien pu faire cela. Mais, ils n’avaient pas le temps de s’apitoyer sur le sort de ces nameks. La boule de cristal, quant à elle, était toujours ici : l’inconnu, ou les inconnus, qui avait fait cela ne devait pas les chercher ou ne l’avait pas trouvée. Heureusement pour eux, celui, ou ceux, qui avait fait cela n’était plus ici. Ils trouvèrent rapidement la première boule de cristal qui avait été ensevelie par les débris d’une maison namek. Elle portait cinq étoiles. Ils furent surpris par la taille de cette boule, nettement plus grosse que celles qui se trouvaient sur Terre. Attristés, mais ne pouvant rien faire de plus pour eux, ils repartirent en direction des autres boules.
Cette fois-ci, le radar montrait trois boules de cristal réunies. Ils avaient vraiment de la chance et si tout continuait de la sorte, ils auraient alors vite fait de toutes les regrouper. Cependant, plus ils s’approchaient et plus ils ressentaient fortement de mauvaises vibrations émaner de l’endroit où se trouvaient les autres boules. Ils percevaient deux immenses forces et une autre colossale. Ces trois là étaient beaucoup plus grandes que celle de Végéta à sa venue sur Terre. Afin de ne pas se faire repérer, ils atterrirent aux alentours du lieu et baissèrent leur niveau d’énergie. Ils pouvaient voir les trois êtres dont la puissance était phénoménale. Il s’agissait de Freezer, Doria, et Zabon. Ce premier était au milieu des deux autres qui se trouvaient respectivement à droite et à gauche de celui-ci. Doria tenait dans chaque main une boule de cristal. Zabon, quant à lui, n’en tenait qu’une. Face à eux se trouvaient quelques Nameks adultes et enfants, terrorisés. Deux nameks étaient malheureusement déjà morts.
« Vous n’obtiendrez rien de nous ! objecta l’un des Nameks.
Freezer. - Regarde. Nous avons en notre possession trois boules de cristal. Ils nous les ont gentiment données et ils nous ont informés du lieu où se trouvaient les autres. Sois donc raisonnable et donne nous celle que tu possèdes.
Le namek - Jamais ! Je préfèrerai mourir. Je sais que mon peuple ne vous aurait jamais donné les boules. Vous les avez tués !
Freezer. – Non. Pas de ça entre nous. Il n’est pas question de te tuer. Mais si tu ne m’en laisse pas le choix… alors les deux enfants que tu tiens dans tes bras subiront les conséquences de ton refus. »
A ses mots, Freezer leva lentement un de ces doigts et une petite boule rouge se forma à l’extrémité de son index. « Non ! Arrêtez ! Je vous en supplie. Ne leur faites pas de mal. Ce ne sont que des enfants après tout.
- Il ne tient qu’à toi qu’ils n’aient rien. Tu ne veux toujours pas ?
- …
- Très bien. Comme tu voudras. J’ai tout mon temps. » Et sur ces mots, il tira sur l’un des enfants. Un des nameks qui étaient en retrait s’avança rapidement et s’interposa entre l’enfant et Freezer, prenant ainsi l’attaque à sa place et mourrant sur le coup. « Oh ! Tant pis… ça n’aurait pas dû être lui. Enfin… ce n’est pas si grave. Bon, tu ne veux toujours pas coopérer je suppose ? Devrai-je en tuer un deuxième ? »
Soudain, quatre nameks venus d’un autre village arrivèrent pour les aider. « Repartez de notre planète immédiatement ou nous vous obligerons à le faire.
- Oh ! Intéressant… Doria, dis moi quelle est leur force de combat s’il te plait.
- tout de suite. »
Avec un petit rire, Doria apprit à son maître que la force réunie des quatre guerriers nameks n’excédait pas les onze mille unités. Par ordre de Frezzer, Doria dut aller les combattre. Il donna alors ses deux boules de cristal à Zabon et s’avança vers eux en tapant des poings.
Sangohan et Krillin qui étaient toujours cachés regardaient impuissants le carnage qui se préparait.
Tout à coup, les poings levés, deux des nameks se jetèrent sur lui. Doria arrêta alors sa marche et les attendit. Une fois les deux nameks arrivés, leur attaque échoua ; en effet, Doria s’était volatilisé. Les nameks ne le trouvaient plus et regardaient à droite et à gauche pour voir où ils avaient bien pu se cacher.
Soudain, l’un d’eux qui ne combattait pas encore cria : « DERRIERE VOUS. », mais à peine eurent-ils le temps de se retourner que le monstre rose donna à chacun d’eux un coup de poing dans le ventre qui les transperça. Un bras dans chacun de leur abdomen, il les rejeta en l’air et leur cracha une immense boule de feu qui les fit disparaître en cendre.
Krillin, Sangohan, et les deux autres nameks n’en revenaient pas. Sa force était extraordinaire. Ne laissant pas le temps à ses adversaires de se remettre de leurs émotions, Doria se jeta alors sur les deux autres nameks pétrifiés. En un coup de crâne, il en finit avec l’un d’eux qui rejeta tout son sang bleuté. Le dernier tenta alors une grosse attaque énergétique sur Doria qui n’eut pas le temps de l’esquiver et qui se la prit de plein fouet. La taille de l’attaque était assez conséquente, mais l’énergie contenue dedans fut trop faible pour blesser Doria. Laissant le temps au namek de comprendre que ses attaques étaient vaines et qu’il était moins fort, il lança à son tour une immense vague déferlante. Une fois que la collision eut lieu, l’homme vert recula sur plusieurs mètres avant de s’écrouler à terre. Les quatre guerriers nameks étaient désormais morts. « Tu vas nous donner cette boule ou faut-il que je tue ces deux enfants ? menaça Freezer.
- Très bien, céda le namek. Mes enfants, allez chercher la boule s’il vous plait. Enfuyez-vous une fois dans la maison et ne discutez pas, leur chuchota-t-il.
- Très bien. Nous attendons ici. »
Les deux petits partirent alors dans la maison en larmes et s’enfuirent. Ne les voyant pas revenir, Freezer envoya Doria voir ce qu’ils faisaient. S’apercevant qu’ils n’étaient plus là, et comprenant qu’ils ne retrouveraient plus la boule ici, ce premier entra dans une immense colère et envoya ad patres les derniers nameks restants qui se laissèrent mourir.
Krillin et Sangohan, dans un mélange de colère, de peur et de tristesse, partirent le plus vite possible rejoindre le vaisseau, en oubliant de masquer leur énergie.
Le détecteur de Zabon s’alluma alors et informa que deux puissances assez élevées et d’environ dix mille unités chacune étaient en train de partir. « Bien. Nous ne savons pas ce qu’il se trame par là-bas. Vous irez tous les deux voir ces nameks qui tentent de s’enfuir. Pour l’instant, je retourne au vaisseau. Tuez tous les nameks qui vous poserons un problème, mais avant, essayez de découvrir s’ils ne cachent pas une boule de cristal et s’ils ne cachent pas celle que nous aurions dû trouver ici.
- Bien maître. Nous y allons et viendrons faire notre rapport tout à l’heure. »
Sur ces mots, laissant les boules de cristal à Freezer qui retourna à son vaisseau, ils suivirent les deux êtres qu’ils avaient repérés et qu’ils pensaient être nameks.
Krillin et Sangohan retrouvèrent assez vite l’emplacement de leur engin et crièrent : « Vite. Nous devons partir !
- Comment ça !? s’étonna Bulma.
- Nous ne sommes pas les seuls annonça Krillin. Il y a d’autres gens d’une autre planète ici et ils recherchent aussi les boules de cristal. Et ils sont plus terribles que Végéta.
- Quoi !? Mais qui sont-ils ?
- Nous vous raconterons tout une fois que nous aurons quitté les lieux. Partons immédiatement.
- Il en est hors de question, déclara C-18. Nous n’allons pas partir pour ça.
- Oh ! Tu ne sais pas ce dont ils sont capables. Ils ne sont pas comme vous. Ce ne sont pas des humains.
- Ce sont eux derrière ? demanda C-17 avec un ton tout à fait normal.
- C’est trop tard… nous sommes fichus. »
• Sixième chapitre : La surprise.
« Vous ne pouviez pas mieux dire, lança Zabon.
- Hi ! Hi ! Ricana Doria.
- Donnez-nous la boule de cristal que vous possédez et que nous voyons si vous ne voulez pas mourir tous les cinq.
- Et puis quoi encore ? protesta C-18, les bras croisés comme à son habitude et ne daignant même pas les regarder.
- Tu ferais mieux de ne pas les énerver, balbutia Krillin. Ils sont vraiment très forts et ils n’hésiteront pas à nous abattre. Ils sont sans pitié.
- Si tu crois qu’ils nous font peur, affirma C-17 en s’approchant vers Sangohan et Krillin, les bras également croisés, tu te trompes. » Et disant cela, il piqua la boule de cristal que portait à deux bras le sayen sans qu’il pût s’en apercevoir.
« C’est donc à ça qu’elles ressemblent… et lorsque l’on a récupéré les sept, elles exaucent vraiment un de nos souhaits ? questionna C-17.
- Oui. Mais comment as-tu fait pour me la prendre aussi rapidement ? demanda Sangohan surpris.
- Je dois tout simplement être plus rapide que toi, dit-il avec un petit sourire. Et eux les cherchent aussi ? …
- Oui, nous les voulons aussi et notre maître sera ravi d’apprendre que nous lui en rapportons une autre, coupa Zabon.
- Parce que vous pensez que vous repartirez avec celle-ci ? répliqua ironiquement C-18.
- Oui. Et ce n’est pas vous qui allez nous en empêcher, riposta Doria avec son ricanement habituel.
- C-17, C-18 ! Mais à quoi vous jouez… ? Vous êtes bizarres… Vous n´êtes pas de taille contre eux. Même nous, nous ne le sommes pas, intima Krillin.
- Bon. Assez parlé. Je vais regarder votre force de combat. »
Après avoir vérifié, il explosa de rire ; en effet, le détecteur affichait que la force de combat de Krillin était de cinq mille unités ; celle de Sangohan montrait un total presque identique ; une force de quatre unités déterminait celle de Bulma ; quant à C-17 et C-18, ils n’affichaient aucun chiffre, ce qui signifiait que leur force était trop faible pour être calculée. A eux cinq, ils ne valaient pas la moitié de ce que valaient Doria et Zabon seuls. Uniquement un d’entre eux suffirait à tous les vaincre. Lorsque Zabon le leur annonça, tous perdirent espoir de revoir la Terre et de remporter le combat qui s’annonçait, sauf les deux androïdes qui se moquaient complètement de ce qu’ils pouvaient bien dire.
« Doria, veux-tu t’occuper d’eux ou je m’en charge ?
- J’y vais. On va bien rigoler.
- Récupère d’abord la boule pour ne pas la casser et passe la moi. »
Et disant cela, la boule rose s’approcha, à allure normale, de C-17 pour le la lui prendre. Cependant, tout ne se passa pas comme il l’avait imaginé. Tendant les bras pour lui piquer la boule, l’androïde, toujours sans même daigner le regarder, lui donna un ridicule coup de pied dans le ventre qui propulsa à plusieurs dizaines de mètres en arrière Doria. Tous furent surpris de voir cela, excepté C-18 qui paraissait ne pas avoir prêté la moindre attention à ce qu’il venait de se passer, regardant ailleurs. Le coup qu’avait porté celui qui se faisait passer pour un clochard avait déjà blessé Doria. Pourtant, C-17 était loin d’avoir forcé. Néanmoins, ne se laissant pas démonter, Doria fonça à toute vitesse sur le cyborg qui ne bougea pas. Mais, arrivé vers lui, il se reprit le même coup et les mêmes effets se produisirent. Cela se répéta plusieurs fois, et ce, toujours de la même manière. D’un côté, Krillin, Sangohan et Bulma admiraient cela avec ravissement et reprenaient peu à peu espoir ; de l’autre, Zabon ne comprenait pas comment cela pouvait être possible et c’était complètement déconcerté qu’il regardait ce spectacle. Il avait beau étudier régulièrement la force de combat de cet être, elle apparaissait bizarrement toujours nulle.
Tout à coup, un changement se produisit. Lorsque Doria, affaibli, arriva une nouvelle fois pour attaquer, le cyborg le stoppa brusquement en mettant sa main sur sa tête. C’est alors que C-17 lui donna un violent coup de genou en plein sous le menton. Ce dernier s’envola malgré lui. L’androïde disparut à son tour et réapparut dans les airs, au dessus de Doria. La boule de cristal jetée en l’air, Les mains croisées, il frappa le violemment d’un coup dans la nuque et celui-ci s’écrasa d’abord contre le vaisseau, le trouant de deux côtés, puis finit sa course à terre. Bulma, Krillin et Sangohan eurent un choc en apercevant les trous qu’avait causés la collision. Cependant, ces deux derniers ne sentaient plus la présence de Doria. Ce fut à ce moment là également qu’ils comprirent ensemble que les deux clochards ne dégageaient pas non plus d’énergie ce qui était étrange compte tenu de la rapidité avec laquelle C-17 s’était débarrassé du monstre. Comment avaient-ils pu ne pas y faire attention auparavant ?
Zabon, à l’aide de son dispositif, comprit que Doria ne se relèverait plus. Terrorisé, il quitta soudainement le lieu pour retourner à son vaisseau sans la boule de cristal. C-17, quant à lui, attendit que la boule redescendît puis se posa tranquillement à terre. « L’autre est parti… soupira Krillin.
- Le vaisseau !! s’écria Sangohan.
- Ce n’est pas grave. Je dois sûrement pouvoir le réparer, rassura Bulma. Bravo ! s’exclama-t-elle. C’était du beau combat. Quand je pense que Krillin et Sangohan avaient peur… vous êtes vraiment des lâches !
- Mais tu ne les as pas vus tuer tous se nameks et la facilité avec laquelle ils l’ont fait ! rétorqua Krillin.
- Ne cherche pas d’excuses. Tu n’es qu’un peureux. »
Pendant que Bulma et celui qui n’a pas de nez se disputaient, C-18 arriva près de son jumeau pour regarder à son tour la boule de cristal. N’ayant plus besoin de rester avec eux, il quittèrent ensuite l’endroit avec la boule de cristal, sans que les deux ronchons ne s’en aperçussent. Le sayen fut le seul à les voir faire. « EH ! MAIS QU’EST-CE QUE VOUS FAITES ! cria-t-il.
- J’aurai bien aimé te voir à leur… Quoi ! Mais où partez-vous avec cette boule !? s’affola Krillin.
- Vous n’avez pas le droit !! ! VOLEURS !! ! s’exclama Bulma furieuse. Et vous là ! Qu’est-ce que vous attendez ! Rattrapez les enfin !
- Mais tu as vu la force qu’il a ? Il pourrait nous tuer encore plus facilement que l’autre.
- Ca m’est égal. Il nous les faut sinon nous ne pourrons jamais ressusciter nos amis, gémit-elle ».
Malheureusement, le temps de leur discussion suffit à perdre de vue les cyborgs. Krillin et Sangohan s’affairèrent à sentir leur présence, mais ils n’y parvinrent pas. Dépités, ils décidèrent malgré tout qu’il fallait qu’ils retrouvassent avant tous les autres les boules de cristal. A partir de là, ils envisageraient alors une stratégie pour reprendre, sans les combattre, celles que le monstre à l’incroyable puissance et les deux cyborgs qui ne s’étaient pas encore vraiment révélés avaient en leur possession.
Septième chapitre : Un ancien adversaire à la recherche des boules.
« Etrange. Qui sont ces êtres qui ne dégagent aucune énergie et qui ont pourtant été capables de battre Doria… J’ai intérêt à me méfier d’eux également. » L’inconnu qui pensa cela était, comme tous les autres, également venu ici dans le but de retrouver les boules de cristal. Il avait pu suivre la conversation qui avait eu lieu entre les cyborgs et les sbires de Freezer grâce à un détecteur qu’il avait volé ; en effet, avant l’arrivée des terriens sur Namek, le sayen, car c’en était un, avait croisé sur sa route un autre sbire de Freezer qui avait autrefois une force de combat équivalant à la sienne et qui répondait au nom de Kiwi. Par ordre de son maître, ce dernier devait rechercher des villages nameks et tenir au courant Freezer de ces différentes trouvailles. Malheureusement pour lui, il avait croisé sur sa route l’inconnu qui se prénommait Végéta et qui avait appris à sentir ses adversaires. Croyant que sa force était toujours la même que celle de Végéta, Kiwi fut très surpris lorsqu’il comprit, grâce à son détecteur, que le sayen le surpassait maintenant largement. Le sbire tenta alors une feinte en prévenant Végéta qu’il fallait qu’il fît attention à ce qu’il y avait derrière lui et envoya alors dans son dos une décharge d’énergie. Malheureusement pour lui, le piège échoua et le sayen ressortit indemne de cette attaque. Kiwi tenta donc en dernier recours de s’enfuir par les airs, mais Végéta, plus rapide que lui, le rattrapa facilement. Lui brisant la nuque, il en termina avec lui. Kiwi retomba lourdement à terre et végéta, sans pitié, écrasa de son pied le dos de l’être mort. Se baissant, il demanda : « Tu ne verras pas d’inconvénient à ce que je prenne ça je suppose ? » Et n’attendant pas la réponse qui ne viendrait de toute manière jamais, il prit le détecteur et partit, sans remords.
L’ancien compagnon de route de Nappa n’avait pas encore en sa possession de boule de cristal. Personne ne savait qu’il était là, car dans ce monde-ci, il n’avait étrangement pas été détecté par les autres. C’était donc en cachette qu’il espionnait son ancien maître et ses soldats et ce fut ainsi qu’il put apprendre que quatre boules de cristal sur sept avaient déjà été trouvées. En fait, Végéta aurait déjà dû avoir l’occasion d’en trouver une s’il avait cherché au bon endroit. Ce fut donc un peu plus tard que celle-ci fut découverte par Krillin et Sangohan.
Dorénavant, Végéta savait tout. Il savait d’abord que Freezer et ses sbires étaient ici ; il savait que Krillin et Sangohan se trouvaient également là et il savait que deux êtres singuliers se trouvaient aussi sur Namek. En revanche, personne n’avait connaissance de sa présence ici, pas même les deux terriens. Pour une raison inconnue et qui dépasse toute logique, personne n’avait encore ressenti son énergie bien qu’elle fût plusieurs fois déployée.
Pendant que Végéta réfléchissait à la manière de trouver les autres boules de cristal et de récupérer celles que Freezer et les deux cyborgs avaient, Krillin et Sangohan étaient en route vers un village Namek pour y demander l’autorisation de prendre la leur. Or, ils s’aperçurent que celle qu’ils avaient localisée ne se trouvait pas dans un village. Les boules devant se trouver obligatoirement dans une petite ville namek, ils pensèrent immédiatement aux deux clochards et décidèrent de se poser à terre, de baisser leur niveau d’énergie et de les espionner en faisant attention de ne surtout pas être vus.
Les deux êtres ne bougeant pas, Krillin et Sangohan, cachés derrière un gros rocher, attendirent. Soudain, ils entendirent parler. Ne reconnaissant pas la voix, ils surent qu’ils n’avaient pas à faire aux deux clochards. Mettant alors leur tête à découvert pour voir le visage de ceux-là, ils reconnurent les deux petits nameks qui s’étaient enfuis en catimini avec la boule de cristal. Ils décidèrent alors d’aller à leur rencontre.
« Bonjour ! s’exclama Krillin.
- Oh ! Non ! Nous avons été retrouvés. S’il vous plait, ne nous faites pas de mal, implora l’un des enfants apeurés.
- Ne vous inquiétez pas. Nous sommes gentils, rassura Sangohan. Nous ne voulons pas vous tuer.
- C’est aussi ce que disait le monstre avant qu’il ne tue tout notre peuple ! répliqua l’autre enfant qui, bien que terrifié, avait eu une montée de colère.
- Oui… nous avons vu ça et on est vraiment désolé pour vous… Mais croyez-nous, on n’a rien à voir là-dedans et si nous l’avions pu, nous aurions tout fait pour les sauver… mais ils sont beaucoup trop forts pour nous malheureusement… expliqua Krillin.
- C’est vrai ? Vous ne recherchez pas les boules ?
- Si, si ! Mais pas pour cette raison. L’un de leur soldat a tué plusieurs de nos amis sur Terre et l’un d’eux était un namek. En le tuant, les boules de cristal ont également disparu et nous avons donc été obligés de venir ici pour retrouver les autres boules afin de pouvoir leur rendre la vie et rendre par la même occasion réutilisables nos boules de cristal… vous comprenez ?
- Oui… on comprend, acquiesça l’un d’eux, rassuré.
- Je m’appelle Krillin et lui c’est Sangohan.
- Moi, c’est Dendé et lui c’est Carugo.
- Venez avec nous. Nous allons vous ramener vers notre vaisseau. Vous serez plus en sécurité. Vous savez voler ?
- Pas très bien… On a commencé à apprendre il n’y a pas très longtemps.
- Très bien. Montez chacun derrière notre dos alors. » Et il quittèrent le lieu, avec de nouveau une boule de cristal en leur possession et deux nameks qui pourraient sûrement les aider à obtenir plus facilement les deux autres boules.
Zabon, essoufflé, était enfin de retour au vaisseau de son maître et s’apprêtait à aller lui faire son rapport. Freezer était dans sa salle, seul, debout, et immobile. La porte s’ouvrit et l’acolyte du défunt Doria entra. Le monstre à la puissance colossale se retourna et remarqua immédiatement que Zabon n’était pas dans son état normal, mais surtout, que Doria n’était pas avec lui : « Où est Doria ?
- Il… il a été tué maître, annonça-t-il à bout de souffle.
- Comment !? … Mais par qui ?
- Deux êtres qui ne viennent… pas de cette planète.
- Et quelle était leur force de combat ?
- Je n’ai pas réussi à la calculer… mon détecteur affichait toujours zéro.
- Et qu’as-tu fait, toi ?
- Je… je… je suis parti maître. Je n’avais pas d’autres choix.
- Tu es en train de me dire que tu as laissé Doria se faire tuer sans l’aider, que tu t’es enfuis et que ces deux êtres n’ont pourtant aucune force de combat, c’est ça ? demanda Freezer d’un ton posé.
- Oui, c’est ça maître.
- TU TE FICHES DE MOI !! ! hurla-t-il.
- Non maître, répondit Zabon en faisant un pas en arrière. Je vous assure. Même si je n’ai pas réussi à calculer leur force, je peux dire sans me tromper qu’ils sont beaucoup plus puissants que moi. L’un d’eux s’est débarrassé de Doria avec une facilité déconcertante et pourtant il ne paraissait pas utiliser toute sa force. Ils sont également très rapides, car le même qui a tué Doria s’est volatilisé sans que nous puissions le voir faire, développa Zabon qui avait pu récupérer son souffle.
- Très bien… Et as-tu retrouvé une boule de cristal ?
- Non, maître. Ils sont partis avec.
- … Bon. Demande à l’un de mes soldats d’appeler les forces spéciales. Je sens que nous aurons besoin d’elles. Après ça, va rechercher dans d’autres villages nameks les boules de cristal manquantes et rapporte-les-moi. Si tu les croises, sers toi de ton détecteur pour m’appeler.
- Bien maître. J’y vais tout de suite. »
« Il me faut toutes les boules et personne ne se mettra en travers de mon chemin » pensa Freezer, de nouveau seul, furieux et regardant à travers son immense vitre les terres de cette planète.
Au moment même où le télégramme fut envoyé et lu, et où les forces spéciales, déjà prêtes, se préparaient à partir, C-17 et C-18 arrivèrent quant à eux dans un village namek.