Paternité - Baddack et Kakarotto [Terminé]

[Bushido]

Bordel. Depuis quand ce gamin est aussi fort ?!

[Rebel O'Conner]

Bordel. Depuis quand ce gamin est aussi fort ?!

[omurah]

de vieux camarades?
plus que ça, normalement ( et si personne ne le voit, c'est que j'ai vraiment loupé mon effet )

J'ai dit de vieux camarades comme j'aurais pu dire autre chose :p l'effet n'est pas du tout loupé, on sent bien que Végéta et Baddack ont un lien très spécial et surtout un lien qui - avec les dernières révélations de Végéta - est parfaitement raccord avec le thème de la fic, et rien que pour ça j'ai envie de dire chapeau bas !

L'avant-dernier chapitre a beau être très bon, tu montres - avec le chapitre 116 - que tu sais cogner encore plus fort, avec un twist qui rebat totalement les cartes pour le coup. La première chose qui me vient à l'esprit, une fois passée la gifle, c'est que autant Gokû (celui du manga) était enclin à laisser la jeune génération reprendre le flambeau, autant je suis on ne peut plus curieux de voir quel sera le positionnement de Gokû (celui de Paternité cette fois) sur la question, si tant est qu'elle se pose. Vivement la suite ! o/

[Rebel O'Conner]

je suis on ne peut plus curieux de voir quel sera le positionnement de Gokû (celui de Paternité cette fois) sur la question

Kakarotto, tu veux dire?

[omurah]

Gokû fils de Kakarotto ^^
Je me demande s'il va vouloir régler le problème "Buu" de manière plus expéditive que n'a bien voulu le faire Gokû dans DB :p

[Rebel O'Conner]

ah, ça...
je viens de terminer le chapitre, je l'envoie en relecture. il arrivera peut-être ce week end.

[Rebel O'Conner]

Chapitre 117 - Désastre


La bouche bée, les yeux écarquillés, le souffle coupé, Kaioshin regardait le combat qui se passait cent mètres au-dessus d’eux. Il n’était pas préparé à voir ça.
Il avait compris que les terriens, enfin, les saiyans plutôt, étaient forts, mais il ne pensait pas que c’était à ce point-là.
Mais il remarquait quand même que la surprise était générale. Aussi bien Piccolo que Raditz étaient abasourdis.

Buu envoya une énorme boule d’énergie vers Son Goku, qui la repoussa vers le ciel d’un revers des deux poings. Il répliqua d’un kiai qui liquéfia le majin, mais celui-ci se reforma la seconde d’après, puis répliqua par la même attaque.
Le métis intensifia son aura pour se protéger, et l’attaque de ne toucha pas.
Il alla ensuite au corps à corps et roua son adversaire de coups, le transformant en une gelée informe.
Mais rien n’y fit. Buu se reforma à l’identique en riant.
— Hi hi hi ! C’est rigolo. J’aime bien me battre contre toi.

Babidi, plus bas, était en train de hurler de toutes ses forces...
— Vas-y, mon Buu, tue-le !
Quand son vaisseau enterré explosa.
Végéta sortit des décombres, portant Baddack.
— Toi ? Mais qu’est-ce que tu as fait, imbécile ! Mon vaisseau ! Comment je vais repartir ?
Le prince de saiyan se plaça devant le sorcier et tendit le bras, paume ouverte, dans sa direction.
— Tu ne repartiras pas.
— Végéta, non ! Hurla Piccolo. Il ne faut pas le tuer ! Il est le seul à savoir comment enfermer Buu !
— Quelle importance ? Buu va mourir bientôt.
— Mon Buu est invincible ! C’est vous qui allez tous mourir !
— Laisse, On pourra l’éliminer après, dit Baddack.
Avec un reniflement de mépris, Végéta partit vers les autres pendant que Babidi fulminait.
Il murmura.
— Très bien. Puisque tu le prends comme ça…
Alors qu’il venait de poser Baddack au sol, à côté de Kaioshin, Végéta hurla de douleur.
— Sort de ma tête, sorcier ! Tu ne gagneras pas !
— Végéta ! Tiens bon ! Cria le dieu.
Le saiyan sembla se calmer un court instant, avant de hurler de plus belle, le corps cabré vers l’arrière.
— Papa !
— Qu’est-ce qui lui arrive, demanda Videl, complètement dépassée par les événements et tentant de retenir Trunks.
Baddack, couché près d’eux, essaya de se redresser.
— Babidi veut le faire exploser, comme il l’a fait avec Spopovitch.
Piccolo regarda le sorcier, en contrebas.
— Je m’en occupe, fit-il avant de foncer vers lui.
Babidi avait les bras tendus vers Végéta. Il regarda le namek avec un sourire narquois.
— Vous ne pouvez pas me tuer, tu l’as dit toi-même.
Un rayon électrique jaillit des antennes de Piccolo, paralysant le sorcier.
— Rien ne m’empêche de te faire mal, par contre.
Babidi créa un champ de force pour bloquer l’attaque, mais il ne pouvait rien faire d’autre. C’était parfait du point de vue de Piccolo. Comme ça, Végéta serait tranquille.
— Buu ! Aide-moi !
Bien au-dessus d’eux, le combat faisait rage.
— Il est trop occupé pour t’entendre.

Du côté de ce dernier, la douleur avait disparu, et Il avait son fils dans les bras.
— Tu n’aurais pas dû venir.
Baddack, qui se trouvait avec ses petits enfants, en rajouta une couche.
— Aucun de vous aurait dû venir. Restez cachés.
— Mais…
— C’est un ordre.
Natchi et Gohan, tout penauds, retournèrent près de Videl.
— C’est valable pour toi aussi, dit Végéta en posant son fils à terre.
Raditz, lui, semblait pensif.
— Est-ce que nous ne devrions pas aller chercher Nappa ? Son énergie est faible.
— Il est sûrement encore sous contrôle. Je doute qu’il ait la volonté de lutter contre la domination, comme Végéta, répondit Kaioshin.
— Pour Végéta, c’est de l’orgueil, pas de la volonté, fit Baddack.
— Ta gueule !
Raditz regarda les deux blessés.
— Ce n’est pas le moment de plaisanter. Il se retourna vers le dieu. Vous ne pouvez pas le libérer ? Vous êtes télépathe, non ?
Kaioshin semblait gênè.
— Je… Je peux essayer. C’est possible.
Il suivit le saiyan qui se dirigea vers l’endroit où Nappa avait disparu.
Baddack et Végéta restaient à regarder le combat, alors que Videl et les enfants étaient cachés derrière les rochers.

Les deux combattants se rendaient coup sur coup.
Ils enchainaient des coups de poing, de pied, des rayons d’énergie, des boules explosives.
Ils semblaient de forces égales, mais Goku commençait à s’inquiéter. Il n’avait tenu cette transformation qu’une demi-heure dans la salle de l’esprit et du temps avant de s’épuiser. Elle devait sûrement durer moins longtemps en combat, et malgré tous les dégâts subits, Buu ne gardait aucune marque, ne présentait aucune fatigue alors que lui commençait à ressentir les coups.
Il envoya une salve de rayons, que le majin évita tout en avançant vers le garçon, qu’il frappa.
Goku fut éjecté d’une vingtaine de mètres avant de se reprendre. Il plaça les mains, jointes, au-dessus de sa tête.
— Masenko !
Le rayon transperça le majin, lui laissant un énorme trou dans le ventre.
De la matière rose coula pour la boucher presque instantanément.
Buu mis les mains au-dessus de sa tête et tira un masenko à son tour, mais en plus puissant.
Concentrant son énergie, Goku attrapa l’attaque à mains nues, et la retourna à l’envoyeur, puis il tira de nouveau.
Le premier rayon désintégra le bas du corps de Buu, mais ce dernier attrapa le second, et le renvoya, puis tira lui-même une nouvelle attaque, singeant Son Goku.
Celui-ci mis les mains en position.
— Ka … Mé… Ha… Mé…
Puis il disparut juste avant d’être touché, à la grande surprise de Buu.
— HA !
L’attaque frappa le majin dans le dos, à pleine puissance, pendant une dizaine de secondes.
Quand elle cessa, Il n’était plus là.
— Il… il l’a eut ? Demanda Videl.
Baddack et Végéta regardait la scène avec attention.
— Non, firent-ils en cœur.
Devant Son Goku, la fumée commençait à s’agglomérer.
— Allez, encore … une fois... Ka mé ha mé…
Piccolo, toujours aux prises avec Babidi, et Raditz, qui s’occupait de Nappa avec Kaioshin, se tournèrent d’un coup, simultanément, vers la bataille.
L’énergie de Goku avait disparu.

Le métis était exténué. Il avait perdu sa transformation et peinait à se maintenir en l’air.
Personne ne comprenait ce qui se passait.
Mais le pire était que Buu commençait à se reconstituer.
Derrière son bouclier, Babidi éclata de rire.
— Ha ha ha ha ! Personne ne peut battre mon Buu, surtout pas des faibles comme vous !
Buu se reforma enfin. Il regarda Goku qui, lui, peinait à garder les yeux ouverts.
— Bravo, tu m’as bien amusé. Maintenant je vais te manger.
Piccolo, en entendant ça, augmenta son énergie sur l’écran de protection du sorcier.
— Empêche-le, remets-le dans son cocon, immédiatement !
Babidi avait du mal à lutter, mais il trouva la force de hurler.
— Buu, viens m’aider ! Tout de suite !
Le majin le regarda.
— J’ai pas fini ici. Pourquoi je devrais t’aider ?
— Il… Il veut que je t’enferme dans ton cocon !
De la vapeur sous pression sortit des pores qu’il avait sur sa tête et ses bras.
— Ah, non, pas question.
Baddack s’était relevé en voyant la scène.
— Végéta, on y va.
Le prince le regarda une seconde avant de lui envoyer le poing dans le ventre.
L’ainé des saiyans se plia de douleur.
— Grand-père ! Hurlèrent les deux enfants de Kakarotto.
— En… enfoiré !
Végéta fouilla dans sa poche et sortit deux senzus.
Il en mangea un, et envoya l’autre à Videl qui l’attrapa au vol, malgré sa surprise.
— Tu sais voler. Va le donner à Goku.
— Papa, j’y vais !
— Non ! Vous, vous restez cachés ! Baddack, si on échoue, ça sera à toi de trouver une solution, fit Végéta d’un ton catégorique.
Puis il s’envola vers Buu, augmentant son énergie à son paroxysme, pour l’intercepter juste avant qu’il n’atteigne Piccolo, en l’envoyant au loin d’un coup de pied.
Rejoint les autres, et préparez-vous à fuir.
— qu’est-ce que tu vas faire ?
Végéta frappa le champ de force de Babidi pour le faire reculer.
— J’ai mon plan.
En voyant la froide résolution dans le regard du saiyan, le namek n’insista pas. Il avait compris. Il fila vers Raditz, qui n’avait pas encore récupéré Nappa.

Videl arriva près de Son Goku. Il semblait incapable de percevoir ce qui se passait. Il ne flottait que grâce à la force de l’habitude. La jeune femme lui attrapa la main.
— Hé, Goku, réveille-toi !
Le métis réussit à faire le point sur elle.
— Vi...del ?
— Tiens, mange ça.
Il chercha un peu des yeux ce qu’elle voulait qu’il mange, et vit qu’elle tenait un senzu. Il tenta de se rapprocher mais Videl le lâcha soudainement, avec un cri de surprise.
— Hé, qu’est-ce qui se passe ?
Le ciel était entièrement noir, bien que le soleil fut encore visible.
Le cri ne passa pas inaperçu, et Buu, aux prises avec Végéta, regarda dans la direction des deux adolescents. Il esquiva un coup du prince et le frappa pour l’éloigner, avant de se mettre en position, les mains jointes sur le flanc.
— Hé, je sais pas ce que vous faites, mais vous le ferez pas.
Puis il tira.
L’approche de l’énorme quantité d’énergie permit à Goku de récupérer un peu ses sens. Il réalisa ce qui se passait, et, avec ce qui lui restait d’énergie, il tira un ki vers son amie, qui fut éjectée vers le rocher ou se trouvait les autres.
Piccolo l’attrapa au vol, mais ils ne purent que constater l’horreur qui se produisait.
Son Goku fut frappé de plein fouet par le pseudo-kaméhaméha qui disparu dans le ciel noir, juste avant que celui-ci ne redevienne bleu, comme par ironie.
Tous les spectateurs restèrent paralysés d’effroi, jusqu’à ce qu’un cri de désespoir brise le silence.
— GRAND-FRÈRE !!
Buu entendit ce cri, mais juste avant qu’il ne se retourne pour regarder, il reçut une attaque, où plutôt trois d’affilées.
— Final flash ! Final Flash ! FINAAAL FLASH !
Végéta avait creusé une énorme tranchée dans le sol, et Buu avait été désintégré, mais le saiyan savait que si Goku n’avait pas réussi, Il n’aurait aucune chance de le faire. Il fila rejoindre les autres.
Raditz essayait de retenir les deux enfants qui voulaient venger leur frère.
— Calmez-vous ! Vous ne feriez que mourir. Raditz, emmène-nous au palais.
— Je… je vais essayer, mais son énergie n’est pas très forte. Il faut que je me concentre.
— Alors commence maintenant.
— Je, je pourrais… commença Baddack.
— Tu n’as plus d’énergie.
— Videl a...encore...le senzu.
Végéta regarda l’humaine. Elle fixait le vide et arborait un visage totalement inexpressif, mais des larmes coulaient sans fin sur ses joues. Elle avait une main fermée.
Le prince des saiyans sentait l’énergie de Buu augmenter derrière lui.
— Vite, Raditz !
— J’y suis presque !
Au loin, en contrebas, un cri se fit entendre.
— Buuuuuuu !
— Trunks !
— Quoi ?
— Tu diras à ta mère que je vous aime tous les deux.
Il ouvrit la main de Videl de force, attrapa le dernier haricot, et le mangea.
Baddack tourna la tête et hurla.
— VÉGÉ…
Ils se retrouvèrent soudain sur l’esplanade du palais du Tout-Puissant.
— ...TAAAAAAA !
Alors que Dendé accourait pour le soigner, il ne put que sentir l’énergie du prince monter bien au-delà de ses limites, puis disparaître complètement.


Babidi survolait le cratère immense formé par l’explosion.
— Végéta, espèce d’abruti ! Raté! Minable ! À cause de toi, tous mes plans ont été réduits à néant ! Je n’aurais jamais dû essayer de contrôler un bon à rien comme toi !
Une main puissante l’attrapa à la gorge et le souleva, lui mettant les yeux à la hauteur de ceux de Baddack.
— Vermine ! Tu n’as aucun droit de mépriser Végéta.
Il fit exploser le sorcier sans rien ajouter de plus et regarda le cratère. Végéta avait sans aucun doute mis toute son énergie dans cette dernière attaque.
Baddack était revenu sur les lieux du combat dès qu’il eut été soigné, mais il ne pouvait que constater le désastre.
Végéta s’était sacrifié pour tuer Buu.
Il descendit vers le cratère en soupirant, tout à ses pensées, et se posa.
Au moins Nappa était-il libre, maintenant que Babidi était mort.
Son Goku pourra sûrement être ressuscité quand les dragon balls redeviendront active, mais Végéta…
Baddack en avait la certitude, au plus profond de son être.
Il n’acceptera jamais de revenir à la vie.
Arrivé au centre du cratère, il vit un tas de cendres grises. Il serra les dents en y discernant un visage.
— Adieu Végéta…
il hésita une seconde avant d’ajouter ce qu’il aurait aimé lui dire de son vivant.
— … au fond, t’étais comme un fils pour moi.
Puis il remarqua que ses pieds collaient bizarrement au sol. Celui-ci était recouvert d’une fine pellicule rose, semblable à du chewing-gum, qui commençait à s’agglomérer, petits bouts par petits bouts.
— Non, c’est pas possible.
Des centaines de Buu miniatures se formèrent, et commencèrent à se diriger vers un point central pour se rassembler.
Après quelques instants, le majin réaparut, indemne, riant et cria son nom.
Baddack était déjà revenu au palais.
Il était à genoux, et tapait sur les dalles qui se fissuraient sous ses coups.
— Non, non, NOOOOOONNNNNN !


À suivre...>>>

[omurah]

Encore un bon chapitre, qui entérine l'idée de filiation spirituelle entre Baddack et Végéta.
Les séquences de combat sont nerveuses et bien chorégraphiées, le triple Final Flash, la séquence des Masenko ponctués de Kaméhaméha, toussa c'est bieng

Au registre des bémols, j'ai trouvé le super sayen 3 assez décoratif finalement. Vu que Buu s'amusait plus ou moins, le SSJ2 aurait fait le café. Mais peut-être que le SSJ3 refera sont apparition plus tard ^^

[Rebel O'Conner]

Au registre des bémols, j'ai trouvé le super sayen 3 assez décoratif finalement. Vu que Buu s'amusait plus ou moins, le SSJ2 aurait fait le café. Mais peut-être que le SSJ3 refera sont apparition plus tard ^^

ce n'était qu'un apéritif.

voici le chapitre. merci à Broly pour la relecture, comme d'hab' .

- Chapitre 118 : Avenirs


— Un rouge un peu plus foncé, peut-être.
Tout en marmonnant, Kaio du sud choisit un tube de peinture, en mit une petite quantité sur sa palette et modifia légèrement sa nature morte d’un coup de pinceau habile.
Le tournoi de l’autre monde avait été profitable, puisque sa championne avait gagné, mais aussi très fatiguant, et il avait bien besoin de cette journée de détente.
Il était donc retourné sur sa planète, au sommet du pic du phénix, pour s’adonner à son passe-temps favori.
La pomme était bien mieux, maintenant. Il regarda la banane.
— Jaune légèrement vert.
Une apparition soudaine le fit hurler et tomber à la renverse.
Un mortel, qui lui paraissait familier, venait de se matérialiser devant lui.
Il se releva, la tunique couverte de peinture.
— Qu’est-ce que tu fais là, toi ?
L’inconnu le regarda.
— Vous n’êtes pas maitre Kaio !
— Mais bien sûr que si, je suis… Ah, je me souviens, tu es l’élève de Kaio du nord. Moi, je suis Kaio du sud. Et tu n’as rien à faire ici !
— Écoutez, j’ai été envoyé loin de chez moi par le sorcier Babidi, un ennemi de maitre Kaioshin, et je dois vraiment retourner sur Terre.
— Ça, je n’en ai rien à faire, tu crois que je… Il s’arrêta de hurler. Maitre Kaioshin ?
— Oui, il voulait notre aide, mais je crois que c’est un peu raté.
Kaio du sud le regardait, sa curiosité prenant le pas sur sa colère.
— Très bien, je contacte Kaio du nord.
— Merci. Dites, je peux vous prendre un fruit, je commence à avoir faim.
Il croqua dans la pomme, au grand désespoir du dieu.
<Espèce d’idiot, tu m’entends ? >
<Qu’est-ce que tu veux, imbécile?>
<Ton élève est chez moi, et il a parlé de maitre Kaioshin.>
<Ha ! J’avais bien cru détecter que maitre Kaioshin se trouvait sur Terre. Tu peux m’envoyer Kakarotto ?>
<Il manque un truc.>
<Rah ! Tu peux m’envoyer Kakarotto, S’IL TE PLAIT ?>

Après quelques minutes, Kakarotto arrivait sur l’esplanade du palais céleste, à côté de Piccolo.
— Ouf ! Enfin de retour !
Il remarqua cependant l’ambiance maussade, voire triste, qui régnait au palais. Tout le monde le regardait sans bouger. Puis Natchi se leva et alla vers lui. Elle invectiva son père d’une voix tremblante.
— Où t’étais ?
— J’étais sur une autre planète, et je…
La fillette commença à lui marteler le ventre à coup de poing.
— Pourquoi t’étais pas là ? POURQUOI T’ÉTAIS PAS LÀ ?
Elle s’effondra en pleurant.
— Tu… aurais… pu… le... sauver...
— Ça n’aurait rien changé, dit Piccolo d’un ton morne.
Kakarotto prit délicatement sa fille dans les bras tandis qu’elle sanglotait.
— Piccolo, qu’est-ce qui s’est passé ?
— Buu s’est libéré, et…
Il prit une grande inspiration, mais fut incapable de continuer. Ce fut Nappa, tout aussi misérable que les autres, assit à l’écart, qui termina la phrase.
— Végéta et ton fils sont morts.
Kakarotto resta tétanisé alors qu’autour éclataient quelques sanglots. Il regarda sur l’esplanade.
— Où est papa ? Est-ce qu’il est… ?
— Non, il est dans une salle de méditation, il cherche une solution.
Kakarotto fit un pas avant de remarquer autre chose.
— Et maitre Kaioshin ?
Piccolo soupira.
— Aucune idée. Il a disparu.
— Il était avec moi quand les dragon balls ont été utilisées, mais avec ce qui s’est passé, je l’ai perdu de vue, fit Raditz.
— Il a surement un plan de secours, dit le namek sans grande conviction.
— Il a fui, ouais, fit Nappa. Et il a eu raison.
— Et… les dragon balls ? Pourquoi ? Demanda Kakarotto. Mais son frère lui fit un signe de tête pour lui faire comprendre que ce n’était pas une bonne question à poser.
Il se dirigea donc vers le palais, toujours avec sa fille dans les bras.


— Je vous ai apporté un cadeau. Tenez, ce sont des chocolats de qualité supérieure.
— Ça veut dire quoi, de qualité supérieure ?
— Ça veut dire qu’ils sont délicieux.
Baddack se frappa le front.
— C’est pas vrai, pourquoi je vois encore cet imbécile ?
— Papa ?
— Kakarotto, tu es là ! Tant mieux.
Le fils regarda son père qui se levait. Il semblait à bout, les traits tirés, le regard flou.
— Tu vas bien ?
— Non. Mais c’est pas important. Je dois trouver quelque chose.
— Je pensais, justement, il te reste une journée à passer dans la salle, pas vrai ?
— Oui, une vingtaine d’heures. Tu veux qu’on y aille ensemble ?
— Oui. Il me reste vingt-cinq heures, on pourra y passer presque un an.
— J’y ai pensé, mais la salle à un gros problème. Mes visions n’y marchent pas. Quand j’y suis, j’ai aucune idée de ce qui se passe dehors. Imagine qu’on y soit et que la Terre soit détruite. On restera coincé dedans.
— Je vois le problème.
— Mais tu peux y aller pour le moment, je vais continuer à chercher une solution.
— Merci. Ça ira, je pense. Je préfère y aller avec toi.
Kakarotto, inquiet, sortit, et Baddack reprit sa méditation.

Satan gisait sur le sol, agonisant. Du sang coulait de sa poitrine ..
Baddack soupira profondément et se focalisa sur la défaite de Buu.

— Tu vas payer pour Végéta ! Break canon !
— Kaméhaméha !
— Méga sunday !
— Soul flash !
Le majin fut désintégré, mais pendant quelques secondes seulement.
— Je vais vous manger !
— Pas d’attaque frontale, c’est voué à l’échec. Et en s’entrainant ?


Kakarotto avait les cheveux longs, de la même manière que Goku le jour d’avant. Baddack aussi avait vu son énergie décupler.
Buu recevait coup sur coup.
Puis l’énergie de Baddack faiblit, suivit de celle de Kakarotto.
Le majin se reforma.
— Je vais vous manger !
— C’est bien ce que je pensais. Un an, ça suffit pas.


Tuno, grand chef des namek, regarda les saiyans une dernière fois.
— C’est… de votre faute.
— Maudit sois-tu ! Hurla Piccolo au bourreau du peuple namek. Ce fut ses derniers mots avant d’être réduit en cendres.
Baddack, Kakarotto, Raditz et Nappa passèrent à leurs formes maximales.
Quatre enfants super-saiyans se trouvaient juste derrière, ainsi que Mary, Krilin et Yamcha .
Le majin jeta le corps mutilé de Videl au pied du groupe.
— J’ai eu du mal à vous trouver tous les cinq, mais vous pouviez pas vous cacher de moi ! Maintenant, je vais vous manger ! Et tout vos amis aussi !
— Merde ! Fit Nappa. On était pas prêt.
Baddack se prit la tête dans les mains. Ses yeux le faisaient souffrir, et sa tête semblait sur le point d’exploser.
Il s’allongea sur le sol nu, les bras en croix.
Voilà des heures qu’il cherchait une solution, et rien ne marchait.
Buu était trop fort pour eux, même en passant un an dans la salle, et s’ils s’enfuyaient, il les cherchera dans tout l’univers.
Il avait besoin de repos, même s’il aurait aimé éviter perdre du temps. Il n’en pouvait plus.
Il ferma les yeux.



— Qu’est-ce qu’il fait ? Dit Piccolo, pour lui-même.
— Un problème ? Demanda Dendé.
— Buu vient de détruire une partie du désert du sud-est.
— Quoi ? C’est là que j’habite ! Fit Yamcha. Il n’y a rien là-bas.
Les deux nameks regardèrent attentivement les évènements.
— Il vient de raser la maison de Kakarotto.
— Hein ? Mais pourquoi ? Fit l’intéressé, qui tenait toujours sa fille, désormais endormie, dans les bras.
— Il vient de détruire les monts Paozu. Ça n’a pas de sens.
Bulma se leva. Son maquillage avait coulé, et son moral était au plus bas, mais son esprit fonctionnait encore. Elle s’approcha du bord.
— Si, ça en a un.
Tout le monde la regarda.
— Il sent les balise à bioénergie. C’est ça qu’il cherche. Et il finira par nous trouver si on ne fait rien.
— Il n’y en a pas ici, fit remarquer Piccolo.
— Non, mais il y en a une au pied de la tour. Kakarotto me l’avait demandé.
— Alors il suffit de la détruire.
— Ça risquerait de l’attirer, dit Piccolo. Tu peux la désactiver ?
— Je n’ai pas de matériel ici. Mais si Kakarotto m’emmène au siège de Capsule Corp, je pourrais les désactiver tous.
— Très bien. Allons-y.
Mais le saiyan n’arrivait pas à poser sa fille, qui s’accrochait à son kimono.
— Laisse, j’y vais, proposa Raditz.
Il confia son fils à sa femme, et s’approcha de Bulma pour lui poser la main sur l’épaule.
La scientifique se sentit légère pendant une fraction de seconde avant de se retrouver dans le jardin de sa maison. Elle commença par chercher ses parents, qui refusèrent de partir et d’abandonner leurs animaux de compagnie.
La discutions était âpre, et fut interrompue par Raditz.
— Bulma, Buu approche.
— Hein ?! Pourquoi ?!
— Il m’a peut-être senti. Il faut faire vite.
Affolée, Bulma fonça dans son labo.
— Vous devriez venir, vous savez ?
— Nous ne pouvons pas abandonner les animaux.
— Vous risquez de mourir.
— Bah, nous sommes vieux, nous avons bien vécu, dit Levis.
— Vos animaux mourront aussi, quoi qu’il arrive.
— Alors nous mourrons avec eux, fit Panchy
Le saiyan voulu répliquer, mais il sentit la présence du majin.
— BULMA ! IL EST LÀ DANS UNE MINUTE !
— Il me faut encore deux minutes !
Raditz serra les dents.
Il n’était pas assez fort pour le battre, et il fallait qu’il ramène Bulma. Il avait été idiot de se proposer, son frère aurait eu une solution, sans aucun doute.
— Je m’en occupe, fit le docteur Brief.
— Quoi ? Mais…
— Je n’avais pas encore eu le temps de tester ce joujou, c’est l’occasion.
Il jeta une capsule dans la cour, qui se transforma en vaisseau. Il monta aux commandes et s’envola.
Raditz vit le véhicule, au loin, faire des acrobaties, dans la direction où se trouvait l’énergie de Buu.
— Ça y est ! On peut partir ! Papa, maman, venez !
— Ton père est là-haut, ma chérie. Il t’a gagné la minute qui te manquait.
Bulma regarda, horrifiée, le ballet du vaisseau, juste avant que celui-ci n’explose.
— Non !
Piccolo regardait avec effroi la capitale de l’ouest se faire anéantir quand Raditz se matérialisa, avec les deux femmes à ses côtés.
Bulma s’effondra dans les bras de sa mère.
Raditz, hagard, regarda le namek.
— nous somme sauf. Pour l’instant.

Un étrange enfant rose fixait le vide d’un regard fou.
Il éclata de rire, avant de lancer une immense boule d’énergie vers le sol.

Baddack se redressa.
— Qu’est-ce que c’est que ça ?
Buu pouvait se transformer ?
Il se remit en position de méditation, sa migraine s’étant un peu calmée.
Puis il se figea.
— Attends une minute !
Il a dit " Et vos amis aussi !"
Il ne les connaît pas?
Il se concentra sur une autre idée.


Nappa était au sol, à peine vivant. Buu s’approcha de lui en se frottant les mains.
— Non !
Raditz l’attaqua mais se fit éjecter sans effort par le majin qui tira un rayon avec son tentacule crânien, transformant le colosse saiyan en énorme bonbon, qu’il engloutit d’un coup.
De la vapeur sortit de ses pores, et son corps changea. Il devint plus grand, plus musclé.
— Merde, c’est encore pire que je croyais, fit Baddack.
Il se calma puis reprit sa méditation.
Buu avait beaucoup changé. Il était mince et athlétique, et son visage semblait presque humain. Il surplombait une ville emplie d’êtres à la peau ridée brun clair, à la tête allongée, avec deux gros yeux protubérant au-dessus d’une petite bouche.
Les aliens se dandinaient sur leurs jambes courtes, avec l’aide de leurs longs bras, pour s’échapper. Les plus courageux, ou bien les plus fous, tentèrent d’attaquer le majin grace à leur télékinésie, pointant leur index luminescent vers lui, en vain.
Un rayon venu de son tentacule les fit tous léviter.
— Et maintenant… Ils disparurent avant qu’il n’ait fini sa phrase. ...Quoi !
— Prépare-toi à disparaitre, monstre, fit une voix féminine.
Quatre guerriers vêtus de tenues de combats Yardra l’entouraient. Trois hommes et une femme.
— Tiens, il en restait, des comme vous ? Vous allez pouvoir m’amuser un moment.
— Il n’y aura aucun jeu, tu vas mourir ici, fit l’homme aux cheveux mauves.
Leurs cheveux passèrent au doré en même temps, et leurs auras étaient parcourues d’éclairs.
Buu éclata d’un rire dément.
— Ah, que de souvenirs. Mais si vous croyez que ça va marcher contre moi, je… HGGGG !
Une jeune femme blonde dépourvue de nez, elle aussi en tenue yardra, venait d’apparaitre sans avertissement au-dessus du Majin. Elle débordait de puissance, au cœur d’une aura rouge intense.
— SHIN NENDOU ! » Le majin fut soudain paralysé. Il ne pouvait non seulement plus bouger, mais parler et même utiliser ses pouvoirs lui était impossible. « Allez-y ! Faite votre technique métamol !
Les quatre super saiyans, deux par deux, firent d’étranges mouvements des bras, là ou il y en avait quatre n’en restaient plus que deux, qui refirent les même mouvements pour devenir un seul et même être, vaguement androgyne, qui mélangeait les traits des quatre guerriers.
Son aura explosa alors que ses cheveux s’allongeaient en devenant d’un blanc pur.
— FINAL KAMÉHAMÉHA !!!!

— Oui. Oui ! C’EST ÇA !
Baddack se leva et fonça dehors.



À suivre...>>>

[PegasusSeiya]

Je pense que les guerriers que Baddack voit dans sa dernière vision sont : Trunks, Natchi, Gohan, Junior et Marron.

[Rebel O'Conner]

Je pense que les guerriers que Baddack voit dans sa dernière vision sont : Trunks, Natchi, Gohan, Junior et Marron.

ha ha ha ha ha! tu crois ça?

Spoiler

ben, en fait, oui, c'est ça.

[Bushido]

J'ai peut-être raté un chapitre, mais on parle toujours du gros Boo ? à chaque fois je visualise "Super" Boo

[Rebel O'Conner]

Baddack a à la fois des vision de gros Buu et de super Buu.

[omurah]

Bordel j'adore le concept de Baddack qui arrive à orienter plus ou moins le flux de ses visions comme un moteur de recherche ! C'est franchement une excellente idée ça. Bien vu. Les pérégrinations de Kakarotto pour "retrouver le chemin de la maison" c'était sympa aussi ^^. La dernière vision de Baddack c'était la grosse hype aussi. Non franchement, gros chapitre!

[Rebel O'Conner]

d'ailleurs, êtes-vous capable de reconnaître la race décrite dans le dernier flashforward de Baddack?