Paternité - Baddack et Kakarotto [Terminé]

[PegasusSeiya]

Cela doit être la race de Neizu, issu du 1er film sur Cooler.

[Rebel O'Conner]

nope. ils ne viennent pas de dragon ball.

[Antarka]

Moi je pense avoir trouvé.

Spoiler

Court sur pattes. Long bras. Yeux protuberants et surtout index qui brille. C'était pas si dur je trouve ^^'

[Ronshen]

Oui, j'en suis capable. ^^

Spoiler

Il s'agit de la race de Bibidi et Babidi il me semble...

A part ça j'apprécie beaucoup chaque chapitre que tu publie. C'est souvent plein de surprise (le ssj3 de Gohan/Goku par exemple), très cohérent et bien écrit

[Rebel O'Conner]

et c'est un militaire qui gagne une tringle à rideaux.

Moi je pense avoir trouvé.

Spoiler

Court sur pattes. Long bras. Yeux protuberants et surtout index qui brille. C'était pas si dur je trouve ^^'

pas si dur, mais peut-être un peu vieux, comme référence.

Spoiler

et bon sang, qu'est-ce qu'il est moche, quand on y pense.

d'ailleurs, je pourrais faire une liste des nombreuses références qu'il y a dans cette fic. si j'ai le temps.

[Rebel O'Conner]

voici le chapitre, un peu en avance sur la prévision. relecture par Broly97


Chapitre 119 : Que faire ?


— Écoutez tous !! J’ai trouvé !
Baddack était arrivé sur l’esplanade du palais.
Tout le monde le regarda d’un air inquiet.
Il avait les traits tirés, le teint blafard, il avait du sang séché sous les yeux.
— Papa, Dendé va te soigner, dit Kakarotto en faisant signe au jeune dieu.
— Plus tard. Écoutez-moi, j’ai trouvé un moyen de battre Buu.
Dendé s’arrêta, la paume tendue vers le saiyan, et tout le monde le regarda.
— Comment ? Demanda Kakarotto.
Baddack hésita un instant sur la façon de présenter son idée et opta pour la franchise.
— En s’entrainant dix, voire quinze ans, et en apprenant toutes les techniques possibles.
L’inquiétude apparue à nouveau sur le visage de son fils, mais ce fut Piccolo qui rétorqua.
— Baddack, tu as perdu l’esprit ? Nous n’avons pas dix ou quinze ans, ni même un. Buu aura détruit la terre d’ici trois jours. Et uniquement parce qu’il s’amuse à tuer les humains un par un.
— Papa, tu devrais vraiment te reposer, tu es à bout, tu n’as plus les idées claires.
— Je suis à bout, mais je n’ai jamais eu les idées aussi claires. Écoutez, vous tous, il faut l’accepter : on ne peut pas sauver la planète. Et beaucoup d’autres vont disparaître aussi. Mais c’est possible de sauver l’univers.
— Comment ? demanda Nappa. Comment on peut devenir plus forts ? Comment on peut devenir assez forts ?
— On ne peut pas ! Par nous. Ceux qui peuvent, ce sont eux.
Il montra du doigt ses deux fils, Krilin, Chichi et Bulma. Il fallut un temps avant que tous comprennent qu’il montrait en fait les enfants, pas les parents.
— Marron aussi ? demanda Krilin.
— Oui. Les enfants peuvent apprendre plus facilement que nous. Ta fille ne fait pas exception.
— Et nous ? Nous aussi nous pouvons encore progresser, dit Raditz.
Baddack le fixa, puis son regard fit le tour de l’esplanade. Il n’aimait pas ce qu’il allait devoir dire.
— Non. Buu nous a vus. Il sait qu’on existe, et il nous cherchera. Où qu’on aille. On a pas le choix, on doit rester ici. Et …
— Et Buu nous tuera, bien content d’lui. C’est ça qu’tu veux dire ? Ironisa Nappa.
Baddack le regarda sans répondre mais ferma les yeux, l’air honteux. La réponse était évidente pour tous.
Nappa se contenta de s’adosser nonchalamment à un pilier. Pour la première fois depuis le réveil de Buu, son air se fit serein.
— Piccolo, j’ai une chance d’aller au paradis ?
Le namek secoua la tête.
— Tu as trop de crimes à ton actif, et même si tu fais le bien, tu le fais de manière intéressée. Ton âme ira en enfer pour être purifiée, et tu te réincarneras.
— Ça c’est passé comme ça pour Végéta ?
— Sans doute, oui.
Le colosse eut un sourire triste, teinté de nostalgie.
— Bah ! Ça m’va alors.
Raditz serra son fils dans ses bras.
— Moi aussi, je suppose.
— Oui, on était cinq que Buu a vu, alors faut que ces cinq restent.
— Ça fait toi, Nappa, Piccolo, moi, et… ?
— Moi ? Demanda Kakarotto.
— Non. Il y avait quelqu’un d’autre.
Au milieu de l’incompréhension générale, une seule personne avait réalisé de qui Baddack parlait.
— C’est moi, hein, demanda Videl. Il m’a vu. Il a même failli me tuer.
Baddack opina en silence.
— NON ! Hurla Lilith. Pas question !
Elle s’approcha de Baddack et le saisit par le col.
— Je ne comprends rien à ce que vous dites, mais ma fille ne se sacrifiera pas !
— Laisse, maman, dit Videl en mettant la mais sur l’épaule de sa mère. Goku m’avait expliqué, vous voyez l’avenir, c’est ça ?
— Oui.
— Et on ne peut rien y changer ?
— Si, mais… il hésita avant de continuer. J’ai trouvé le moindre mal. Soit on meurt nous, soit l’univers entier meurt.
— Alors c’est bien. Moi ça me va, conclut la jeune femme.
Lilith la prit dans ses bras et se mit à pleurer.
— Je suis désolé, j’ai cherché, mais il n’y a aucune autre solution, dit Baddack.
— Pourtant, j’arrive pas à me convaincre que Goku est mort, fit Videl, pour elle-même.


— HAAAAAAAAAAAAAAA !
Douleur. Peur. Désespoir. Son Goku se réveilla en hurlant.
Il regarda autour de lui, sans vraiment voir, le souffle court. Il était allongé sur de l’herbe, sous un ciel mauve. Il sentait une main posée sur son torse.
— voilà, c’est bon.
Il se releva et vit Kibito.
— Où... ? Comment... ?
— Du calme, nous allons t’expliquer, fit Kaioshin, dont Goku remarqua seulement la présence. Mais d’abord, tu as besoin de vêtements.
Le métis rougit en voyant qu’il était entièrement nu. Kibito créa, directement sur lui, une tunique semblable à la leur.
— Vous étiez mort.
— Oui, j’ignore pourquoi je suis en vie.
Goku réfléchit un instant.
— Les dragon balls. Il a fait noir, je m’en souviens. Ça devait être les dragon balls.
— J’ai senti la présence de Kibito juste avant que Buu ne t’attaque, et nous avons réussi à te sauver, de justesse. Ton corps était entièrement brulé, et tu avais perdu tes membres.
Le garçon regarda ses mains.
— Mais… ?
— Ne t’inquiète pas, Kibito peut soigner n’importe quelle blessure, du moment qu’il reste un souffle de vie. Tu es intact, et en plus grande forme que jamais.
— Cela m’a pris des heures, cependant, ajouta le serviteur.
— Et… et la Terre ?
— Elle est encore là, mais Buu… Buu tue les terriens les uns après les autres.
— Il faut que j’y retourne. Je dois…
— Tu es fort, Son Goku, tu as fait jeu égal avec Buu, mais pas pendant beaucoup de temps. Est-ce que ça sera différent si tu y retournes maintenant ?
Goku hocha la tête négativement.
— Non. Je n’ai pas pu tenir la transformation assez longtemps en combat. Mais si je ne fais rien, la Terre va disparaître, n’est-ce pas ? Je dois y aller.
— En effet. Mais il y a une différence entre rester ici et ne rien faire. Allons là-haut, tu vas comprendre pourquoi tu es ici.
Le dieu se dirigea vers un promontoire rocheux situé au milieu d’un petit lac.

Tout le monde s’était placé en demi-cercle autour de Baddack, qui commença à expliquer son plan.
— Il faut que vous partiez sur une autre planète, pendant que Buu sera occupé avec nous.
— Une autre planète ? Demanda Bulma.
— Oui. Yardrat fera l’affaire pour le moment. C’est assez loin, et ils connaissent beaucoup de techniques.
— Sauf que je n’ai plus de vaisseau.
— Quoi ?
— La capitale de l’ouest a été rasé pendant que tu méditais.
Un rictus d’horreur se dessina sur le visage de l’ainé des saiyans.
— Merde, j’avais pas pensé à ça.
— J’en ai un, dit Nappa. J’ai mon vieux vaisseau, chez moi.
— Il est assez grand ?
— C’est un modèle rond, dit Bulma. Elle se leva et compta l’assistance. Vingt personnes. Ça fait beaucoup, mais si on l’aménage bien, ça peut passer, le voyage sera juste un peu long, une semaine, voir dix jours, grand maximum.
— Alors je vais aller le chercher. Heu… Tu crois qu’on peut mettre une personne de plus ?
— À qui tu penses ?
— Ben, à Yajirobé. Il a le droit de vivre, lui aussi.
Bulma grimaça. L’ami de Nappa était quand même assez corpulent.
— Je ne viens pas, asséna Lilith, à la surprise générale. Il peut prendre ma place.
— Mais, maman…
— Je ne vous servirais à rien, de toute façon. Et je n’abandonnerai pas ma fille. Ni mon mari. Elle regarda Baddack. Il a une chance d’être sauvé ?
Le saiyan secoua la tête.
— Je ne viens pas non plus, fit Karin.
— Pareil, fit Tortue Géniale. Un vieux comme moi n’a plus sa place.
— Maitres ! Cria Kakarotto. On peut avoir besoin de vous !
— Nous vous avons appris tout ce que nous savons. Nous ne vous sommes plus utiles, conclu le maitre chat.
Baddack rompit le silence en reprenant ses explications et interpela le colosse que allait partir.
— Attends une seconde, Nappa, je finis. Sur Yardrat, les jeunes devront apprendre le plus de techniques possible. Celles des yardrats, et les nôtres. Kakarotto, Krilin et Yamcha, vous vous occuperez de leur apprentissage.
— Dommage que Ten ne soit pas là, il connaît aussi beaucoup de choses, fit Krilin.
— Je ne l’ai pas trouvé, dit Piccolo. Soit il est caché, soit il est déjà mort.
— Il faudra justement beaucoup plus de techniques. Il faudra explorer la galaxie, pour trouver comment vaincre Buu. Nappa, tu vas là-bas souvent, tu crois que les yardrats nous aideront ?
— Tu rigoles ? Rien qu’en voyant la tête du p’tit, ils accepteront. Il pointa Gohan du doigt. Ils ont toujours voulu te rencontrer, d’ailleurs. Le vainqueur de Freezer.
Baddack haussa les épaules. Il avait toujours refusé d’accompagner Nappa, parce qu’il n’avait rien d’un héros.
— Et où apprendre des nouvelles techniques ? Demanda Krilin. Si on cherche au hasard, ça risque d’être long.
Bulma se gratta la tête.
— Icarion !
— Hein ?
— C’est une planète. À l’autre bout de la galaxie. Le peuple qui y vit rassemble toutes les connaissances de l’univers. Ils étaient dans les banques de données de Freezer, ils restaient en vie grâce à une trêve fragile. Le problème c’est pour y aller, ton vaisseau est vieux, il lui faudrait des années pour traverser la galaxie.
— Sur Yardrat, tu pourras pas l’améliorer ?
— Mais est-ce qu’ils ont des infrastructures avancées là-bas? Demanda Bulma. Il me faut une bonne technologie si je veux améliorer ton vaisseau.
— La base de Ginue a été pillée, mais il reste une station orbitale qui servait pour le transit de marchandises, elle doit encore marcher.
— Bon, ça ira alors. Tu peux aller le chercher ? Si je dois le préparer, autant faire vite.
— Oui, et vas-y prudemment, ajouta Baddack. Faut pas te faire repérer. On ira te chercher dès que tu es chez toi.
— Ok !
Nappa sauta par-dessus bord et vola en cachant son énergie.
— Et pour le reste ? Pour les enfants ? Demanda Kakarotto.
Baddack serra les dents. Il regarda sa main droite avec air de dégout.
— Avant le départ, je vais leur transmettre ma m… mon pouvoir de voir l’avenir.
Chichi grimaça.
— Comme tu as fait avec Goku ?
Son ton était plein de reproches. Baddack baissa les yeux.
— Oui, fit-il dans un soupir.
— Junior est un peu jeune, non ? Et Marron aussi. Fit Raditz, qui avait son fils sur les genoux. Le garçon était encore trop jeune pour comprendre vraiment ce qui se passait, mais il semblait triste, comme s’il savait que bientôt, il allait voir son père pour la dernière fois.
— Je n’aime pas l’idée que tu mettes un truc dans le cerveau de ma fille, ajouta Mary.
— Je sais. Mais on a pas le choix.
— Moi je veux bien ! Rien à faire si je fais des mauvais rêves, si c’est pour venger Goku. Fit Gohan, qui s’avança vers son grand-père.
— Moi aussi ! Fit Natchi, juste derrière lui.
— Ouais, c’est pas si grave, il nous le disait souvent.
Trunks arriva à son tour.
— Moi aussi, je suis d’accord. Papa est mort pour qu’on se sauve. Je me battrais pour lui, et il sera fier de moi, Où qu’il soit !
— D’accord. Alors voilà ce qu’on va faire. Vous trois, je vais vous transmettre mes pouvoirs. Vous pourrez surement le faire vous aussi quand vous serez grands. » Il regarda Mary qui acquiesça « Et pour le moment, vous allez vous entrainer avec moi, c’est bon pour vous ?
— Ouais ! Firent les trois enfants en cœur.
— Alors décider de l’ordre au janken, et vous passerez une heure chacun avec moi, à tour de rôle.
Alors que les enfants choisissaient, Kakarotto s’approcha de son père et lui murmura à l’oreille.
— Papa, tu es sûr que c’est une bonne idée ?
— Oui. Ils ont les nerfs à vif. Si on ne canalise pas leur énergie, ils risquent d’attaquer Buu. Comme ça, ils se tiendront tranquilles jusqu’au départ.
L’ordre fut décidé. Trunks en premier, puis Gohan, et enfin Natchi.
La porte de la salle se referma sur le regard anxieux de ceux qui restaient.


Son Goku fendait l’air avec une épée. L’épée légendaire du Kaioshinkai, la Z-Sword.
Ou plutôt, il essayait. L’épée avait un poids inimaginable pour un objet de cette taille. Il avait dû se transformer au niveau deux pour la sortir du rocher, mais maintenant, il tentait de l’utiliser sous sa forme normale.
Il devait réussir vite, s’il voulait que ses pouvoirs mystérieux se révèlent à lui.
En espérant que Kaioshin ait raison, et que ça soit suffisant.


À suivre…>>>

[PegasusSeiya]

Je trouve que ce chapitre est l'un des meilleurs de ta fic, on sent l'émotion et la résignation des personnages. Je la lie depuis pas longtemps mais je trouve que tu fais un travail génial dessus.

[Bushido]

La résignation de Nappa est juste brise cœur.

[omurah]

+1 à mes VDD

Nappa en particulier, le rendu de son acceptation du sort qui l'attend, c'était fort en émotions, pour le lecteur !
Et tous les gens en mode "je ne viens pas non plus", pareil, c'était puissant, vraiment
On sent la gravité de l'instant, sur ce chapitre, cette dernière réunion de "famille".
Vraiment hâte de lire la suite !

[Rebel O'Conner]

Bigre !
BIGRE !
BI-GREU !
120 !
j’ai fait 120 chapitres dans cette fic.
Franchement, je pensais pas aller si loin quand j’ai commencé.
j’ai écrit mon premier chapitre fin novembre 2010, même si, pour cause de piratage du site, le premier chapitre ici date d’aout 2011 ( le sommaire n’a été rajouté que rétroactivement. Oui, je sais, c’est compliqué )
mais ça fait quand même plus de six ans que j’écris sur le site.
j’ai eu pas mal de passages à vide, et je ne garantis pas que je n’en aurai plus, mais dans tous les cas, à vous tous qui me lisez :

Merci !


Chapitre 120 : Châtiment

Piccolo, debout sur le bord du palais, les bras croisés, observait le monde, et plus précisément Buu.
Celui-ci, après avoir transformé la population entière d’une ville en argile, s’était construit une maison.
Il se demanda si les humains transformés en matériaux de construction avaient la possibilité d’accéder à l’au-delà, ou s’ils étaient condamnés à rester éternellement dans cette maison aux formes bizarres.
Trunks avait passé une heure avec Baddack, et semblait excité, mais le plan du saiyan avait vraisemblablement réussi, le garçon n’avait plus l’intention d’aller venger son père dans l’immédiat.
Gohan était rentré à sa suite, et Natchi attendait son tour.
Piccolo, se focalisant de nouveau sur sa surveillance, tiqua.
Il jeta un œil en coin vers Videl et Lilith, et estima préférable de ne rien leur dire.
Il n’avait pas aimé Videl, au début, principalement à cause de son père, mais maintenant, il devait bien admettre, en son for intérieur, que les deux femmes avaient gagné son respect, de par le courage qu’elles avaient montré face à une situation que les dépassait de très loin.
Et là, Mister Satan se trouvait devant la maison de Buu, et le défiait en son absence.
Le namek se demanda s’il ne devait pas demander à Kakarotto d’aller le chercher, mais c’était bien trop dangereux.
Il se contenta de murmurer entre ses dents.
— Fuis pendant que tu le peux, imbécile.
Et comme pour prouver son sinistre augure, Buu se posa juste à côté du lutteur.
Contre toute attente, le bagou du soi-disant champion réussit à lui sauver la vie.
Mais Piccolo ne regarda pas plus longtemps, car une énergie lointaine se fit sentir. Et il ne fut pas le seul à la remarquer.
— Mais qu’est-ce qu’il fait ? Demanda Kakarotto.
— Je pense qu’il s’est perdu, répondit Dendé qui, lui, suivait le trajet de Nappa.
— C’est pas vrai ! Buu l’a sentit, il vient de s’envoler dans sa direction. Il sera sur lui dans cinq minutes.
— Quoi ! Hurla Raditz. Mais si Buu le trouve, nous sommes tous perdus !
Kakarotto regardait dans la direction de Nappa. Il transpirait.
— Raditz, va rejoindre Nappa tous de suite, et revenez dès qu’il a le vaisseau.
— Mais, et Buu ?
— Je m’en occupe, fit le plus jeune des deux frères, juste avant de disparaître.


Buu volait tranquillement quand il s’arrêta en voyant quelqu’un apparaître juste devant lui.
— T’es qui toi ?
Kakarotto tendit le bras, paume ouverte, pour lui faire comprendre de ne pas attaquer.
— quelqu’un qui vient te dire quelque chose.
— Ça m’intéresse pas.
— Tu es sûr ? Et si je te dis que cinq guerriers viendront pour t’affronter, et qu’ils seront bien plus forts que toi, ça ne t’intéresse toujours pas ?
— Ils sont forts comment ?
— Plus fort que moi.
Sans avertissement, Buu le frappa au visage.
— Alors je vais voir si toi tu es fort d’abord.
Kakarotto essuya le sang qui coulait de son nez. Ça n’avait clairement été qu’un coup de semonce, mais il sentait bien la force du majin derrière. Il passa en super-saiyan 2 et y mit toute sa puissance. Il eut un sourire.
— Très bien !
Le saiyan passa à l’attaque et lança, à pleine vitesse son poing dans la tête de Buu, qui fut envoyée au loin, tenue par son cou qui s’étira, tel un élastique. Il enchaina par un kikoha à bout portant qui fit exploser le torse du majin.
Mais le répit fut de courte durée, car sa tête repoussa l’instant d’après.
Kakarotto envoya ensuite une pluie de boules d’énergie, mais Buu se protégea et, quand les tirs furent finis, fit la même chose.
Le saiyan évita difficilement les attaques, et en reçut même certaines, qui mirent à mal sa défense.
Il fonça à nouveau pour frapper au corps à corps, mais Buu bloqua son coup de poing et le renvoya à l’écart d’un coup de pied.
— Hi hi, c’est amusant.
— KAMÉHAMÉHA !
Buu dévia l’attaque d’un revers du poing.
— L’autre me l’a déjà fait, ça ne marche plus.
Kakarotto en était abasourdi.
Mais cette courte pause lui permit aussi d’être soulagé. Une partie de sa conscience avait gardé une connexion avec Raditz, et l’énergie de son frère venait de retourner au palais. Maintenant il fallait qu’il file lui aussi. Il mit deux doigts sur son front.
Et renonça. Buu avait une telle facilité à copier les techniques. Lui faire voir le transfert instantané était bien trop risqué.
Il repassa à l’attaque, échangeant des coups avec Buu.
Et ce dernier commençait à avoir le dessus, alors qu’il n’y allait clairement pas à fond.
Reculant, Kakarotto mit ses mains de part et d’autres de son visage.
— Taoiken !
Il profita du court laps de temps où Buu stoppa son attaque pour mettre de nouveau ses doigts sur son front.
Malheureusement, il ne sentit pas d’énergie qui lui aurait permis de se téléporter.
Ses amis avaient de nouveau caché leurs forces.
À la fois furieux et dépité, il évita de justesse un rayon qui sortit le l’antenne de Buu. La majin commença à en envoyer plein d’autres, vraisemblablement au hasard, pendant quelques secondes, avant de recouvrer la vue.
Kakarotto fila au-dessus de lui, mettant le maximum d’énergie dans chacune de ses mains.
— Double Soul Canon !
Buu tendit les bras pour intercepter les deux boules d’énergie, mais Kakarotto fit un mouvement et ces dernières obliquèrent avant de revenir sur lui, sous sa garde.
Elles explosèrent au contact, mais Buu fit rapidement disparaître la fumée en augmentant son énergie.
Mais Kakarotto avait disparu.
— Hé ! Où tu es ? J’ai encore envie de jouer !
Le majin se mit à chercher son adversaire.
Le saiyan, lui, se cachait dans les ruines d’une maison, au sol.
Deux doigts sur le front, il se concentrait pour trouver l’énergie de Bulma, ou de n’importe lequel de ses amis non-combattants.
— Trouvé !
Surprit, Kakarotto vit la tête de Buu qui flottait juste devant lui.
Avant qu’il ait pu faire quoi que ce soit, la tête se liquéfia et l’emprisonna en l’entourant presque entièrement, le laissant juste les épaules et la tête libre.
Les ruines explosèrent sans le toucher et Buu se posa devant lui.
— C’est fini ? Tu ne veux plus te battre ?
— Merde ! Fit Kakarotto, tout en essayant de se dégager, en vain.
Le majin sembla réfléchir.
— bon, alors je vais te manger. Comme ça je saurais ce que tu sais.
Le saiyan commença à être pris de panique. Si sa capacité à copier marchait aussi quand il mangeait des gens, alors le plan de son père était condamné.
Alors que Buu tendait le bras vers lui et que la substance qui l’enserrait commençait à se contracter, il trouva la seule option possible.
Il rassembla toute l’énergie qui lui restait dans sa main droite, toujours dans la même position, près de son visage.
Et tira.
Buu regarda un instant le corps décapité de Kakarotto.
— Zut ! Il haussa les épaules. Tant pis. Je vais m’amuser avec mon nouveau jouet pour l’instant, et demain, je chercherai les cinq guerriers.


Piccolo était paralysé par l’horreur. Comme tous ceux qui, sur l’esplanade, avaient suivi le combat.
Le silence pesa sur le palais pendant de nombreuses minutes, jusqu’à ce que Baddack et son petit-fils sortent de la salle d’entrainement.
L’ainé des saiyans remarqua l’ambiance lourde de sens, mais avant qu’il ne puisse dire un mot, Trunks fonça sur eux, et poussa Gohan vers la porte.
— Viens, on va s’entrainer tous les deux.
— Quoi ? Mais c’est ton tour d’y aller avec grand-père.
Baddack regarda les deux garçons, puis Piccolo. Le namek semblait atrocement pale.
— C’est bon, allez-y, je vais prendre une petite pause.
Une fois les deux enfants entrés, il demanda.
— Piccolo, qu’est-ce qui s’est passé ?


— Kakarotto. Voici une attitude qui m’étonne, venant de toi. Le suicide est un péché. Ceci te donne un mauvais point de karma.
— Je suis désolé, Roi Enma. C’était pour sauver les autres.
— Hum. Bon, si c'est pour une raison altruiste, ça peut être pardonnée. De toute façon, j’ai trop de travail avec tous ces terriens qui arrivent.
— Ils risquent de tous mourir. Et les habitants d’autres planètes aussi.
— QUOI ! Le juge des enfers soupira. Bon, on y changera rien. Tu es attendu, en fait. Je te rends ton corps. Itô va te guider.
Surpris, Kakarotto suivit l’oni. Il pensait être envoyé au paradis, chez maitre Kaio, ou même en enfer, mais leurs pas les emmenèrent simplement dans un bar, situé non loin de l’entrée de l’au-delà.
— Voilà, on vous attend dedans, moi, je dois retourner au travail.
Kakarotto entra dans la salle, plongée dans la pénombre.
De nombreux onis étaient présents, à boire en discutant.
— Ah, Kakarotto. Il était temps, je commençais à en avoir assez d’être seul avec cette vieille peau.
— Tu ferais mieux de surveiller tes paroles, c’est grâce à moi que tu n’es pas en enfer.
— Végéta ? Mami Voyante ?
— Tu la connais ? Elle ne m’a rien dit, sinon qu’elle va recruter tous les combattants morts.
— Elle est voyante. C’est la sœur de Tortue Géniale.
Végéta hocha la tête.
— Ça explique bien des choses, en effet. Mais ça me surprend que tu sois le premier.
— C’est une longue histoire, c’est… Le premier ? Et Son Goku ?
Trente secondes après, Kakarotto arrivait de nouveau devant Enma.
— Roi Enma, est-ce que mon fils est passé devant vous ?
— Kakarotto, je suis débordé, je n’ai pas le temps.
— S’il vous plait, c’est important.
— Rah ! Bon, très bien. » Il fouilla dans ses papiers. « Non, pas vu. Je l’aurais reconnu et envoyé vers Mami Voyante si ça avait été le cas. Maintenant, laisse-moi tranquille.
Kakarotto fila vers le bar en hurlant.
— Merci ! Merci beaucoup !


Baddack était à genoux et se tenait la tête dans les mains.
— Non, non, non ! C’est pas vrai ! C’est pas possible ! Piccolo, dis-moi que c’est pas vrai !
— J’aimerais bien.
Le saiyan frappa le sol qui se fissura et absorba les larmes qui y coulaient.
— Merde, merde, merde! MEEERDE!
— Kakarotto nous a offert un répit d’une journée. Il faut en profiter et sauver le plus de monde possible.
Baddack regarda le namek. Son visage était dur. Et son regard sans équivoque. Lui aussi commençait à douter des décisions prises.
Il sentit le désespoir le frapper encore plus durement.
Il baissa la tête et se mit à trembler.
— Je suis pas celui qu’il vous faut pour…
Il roula au sol, projeté par un coup de poing.
Natchi se tenait à côté de lui, elle pleurait mais était furieuse.
— Goku et papa sont morts. Le papa de Trunks et son papi aussi. Des tas de gens sont morts. » Elle s’essuya les yeux, et son visage devint triste. « Et toi aussi tu vas mourir. Ne nous laisse pas tomber.
Baddack la regarda avant de se relever.
— Oui. Tu as raison. Excuse-moi. Excusez-moi, vous tous. »Il se dirigea vers Bulma. « Est-ce que tu auras le temps de préparer le vaisseau pour demain matin ?
Bulma pleurait elle aussi, mais prit une grande respiration et répondit, la voix tremblante.
— Oui. Il faut surtout de la nourriture pour tout le monde.
— Je m’en occupe, fit Mister Popo.
— On sera à l’étroit pour dormir, mais ça ira.
— Je peux t’aider pour ça, dit Piccolo. Je peux créer des lits pour tout le monde.
— Très bien, repris Baddack. Je reprends l’entrainement des jeunes.


Goku faisait des moulinets avec la Z-Sword. C’était beaucoup plus facile, après quelques heures d’entrainement.
Une voix le fit sursauter.
— Hé !
— Papa ? Végéta ?
— D’autres mortels au Kaioshinkai ? Comment Est-ce possible ? Hurla Kibito.


À suivre...>>>


PS: merci à Broly97 pour la relecture.

[xela26]

Je n'interviens que très rarement sur ce topic que je suis pourtant avec attention et intérêt.
Alors Bravo pour ces 120 chapitre et ton histoire qui continue, et merci, c'est plutôt nous qui devrons te remercier pour nous avoir fait vibrer avec les aventures de Berdock, son fils et tous leurs amis.
Peu de Fikeurs ont atteint une telle longévité sur une seule histoire, donc félicitations encore une fois.
En espérant te lire encore longtemps !

[omurah]

Malheureusement, il ne sentit pas d’énergie qui lui aurait permis de se téléporter.
Ses amis avaient de nouveau caché leurs forces.

Omg, même pas un pour penser à laisser filtrer un petit bout de Ki pour Kakarotto !
Quelle bande de lâcheurs ! x'D

Le majin sembla réfléchir.
— bon, alors je vais te manger. Comme ça je saurais ce que tu sais.

Pas con du tout le Buu !

Et le suicide de Kakarotto

— Viens, on va s’entrainer tous les deux.
— Quoi ? Mais c’est ton tour d’y aller avec grand-père.
Baddack regarda les deux garçons, puis Piccolo. Le namek semblait atrocement pale.
— C’est bon, allez-y, je vais prendre une petite pause.

Excellent passage, peu de mots, beaucoup d'intensité.

Le saiyan frappa le sol qui se fissura et absorba les larmes qui y coulaient.
— Merde, merde, merde! MEEERDE!
Le saiyan frappa le sol qui se fissura et absorba les larmes qui y coulaient.

La répétition est volontaire ici ?

Toute cette histoire de recrutement me hype beaucoup, je l'ai pas vue venir et la surprise était d'autant plus intéressante ^^

Excellent chapitre, rien à dire.

[Rebel O'Conner]

Je n'interviens que très rarement sur ce topic que je suis pourtant avec attention et intérêt.
Alors Bravo pour ces 120 chapitre et ton histoire qui continue, et merci, c'est plutôt nous qui devrons te remercier pour nous avoir fait vibrer avec les aventures de Berdock, son fils et tous leurs amis.
Peu de Fikeurs ont atteint une telle longévité sur une seule histoire, donc félicitations encore une fois.
En espérant te lire encore longtemps !

merci, ça me fait plasir, d'autant plus que ta propre fic est tout aussi longue.

Le majin sembla réfléchir.
— bon, alors je vais te manger. Comme ça je saurais ce que tu sais.

Pas con du tout le Buu !

ça m'a toujours paru limite que Buu soit un génie du combat, capable de copier les techniques instantanément, mais incapable de réfléchir.
pour moi, il n'est pas stupide mais infantile.

Le saiyan frappa le sol qui se fissura et absorba les larmes qui y coulaient.
— Merde, merde, merde! MEEERDE!
Le saiyan frappa le sol qui se fissura et absorba les larmes qui y coulaient.

La répétition est volontaire ici ?

oups, non, c'est un copier/merder.
corrigé.

j'en profite aussi pour changer le premier dialogue avec Enma.

Spoiler

— Kakarotto. Voici une attitude qui m’étonne, venant de toi. Le suicide est un péché. Ceci ajoute un point noir à ton CV.
— Je suis désolé, Roi Enma. C’était pour sauver les autres.
— Hum. J’imagine qu’une première faute peut être pardonnée. De toute façon, j’ai trop de travail avec tous ces terriens qui arrivent.

en

Spoiler

— Kakarotto. Voici une attitude qui m’étonne, venant de toi. Le suicide est un péché. Ceci te donne un mauvais point de karma.
— Je suis désolé, Roi Enma. C’était pour sauver les autres.
— Hum. Bon, si c'est pour une raison altruiste, ça peut être pardonnée. De toute façon, j’ai trop de travail avec tous ces terriens qui arrivent.

pour plus correspondre à la conception bouddhiste du suicide, plutôt que celle judéo-chrétienne.





Edit: le chapitre suivant sera sans doute en retard, pour cause de

Spoiler

[PegasusSeiya]

J'ai pas eu le temps de réagir mais en ce moment tu nous fait de très bon chapitre, j'irai même jusqu'à dire que l'arc Buu est le meilleur arc de ta fic, continue dans cette lancée car je sens que le final va être grandiose.

[ll5746]

Vraiment très intéressante cette saga boo. Kakarroto et vegeta au kaiohshinkai peut être qu'ils vont s'entraîner avec Goku. Je m'attendais pas du tout au suicide de Kakarroto.