ça arrive, ça arrive, j'en suis à peu près à la moitié, mais je suis un peu surbooké IRL.
edit: voici le chapitre
- Chapitre 102 : trouvé ! Alors que les étudiants allaient tous vers la cafétéria, Erasa stoppa ses amis.
— Il fait super beau, on va manger dehors ? Demanda-t-elle.
— Allez-y, je vous rejoins. Commença Videl. Je dois... Aller au commissariat.
La fille du champion s'éloigna rapidement.
— Mais qu'est-ce qu'elle a ? Demanda son amie, pour la forme. La seule réponse fut celle de Sharpner, qui haussa les épaules.
Videl revint quelques minutes après, mais elle ne dit pas grand-chose durant le reste de la journée, perdue dans ses pensées.
À la grande surprise de ses amis, elle rentra chez elle rapidement après les cours.
À la maison, elle vit son père siroter un scotch en fumant un cigare, assit sur le sofa.
—Papa, est-ce que je peux regarder dans tes cassettes ?
—Tu veux admirer le grand champion ? Ha ha ha ! Bien sûr, elles sont dans le placard du débarras.
Videl passa quelque temps à fouiller et trouva ce qu'elle cherchait.
Elle faillit percuter le majordome en sortant.
—Mademoiselle ? Téléphone pour vous, le commissariat.
—Ah, merci James. » Dit la jeune fille en prenant le combiné. « Bonjour... Alors ? … Donc, ça correspond ? Parfait, merci.
Elle retourna au salon.
—Papa, tu as toujours une inauguration, demain ?
—Oui, le nouveau gymnase au sud de la ville. Pourquoi, tu veux venir ?
—Non, non, c'est juste pour savoir. Excuse-moi, j'ai du travail.
Elle monta dans sa chambre et fouilla dans ses affaire de classe, puis alla mettre la cassette dans le magnétoscope.
Au bout d'une heure, tout était près.
—Bon, maintenant, il va falloir la jouer serré.
La journée suivante passa tranquillement. À la fin des cours, alors que les étudiants étaient tous heureux d'être en week-end, Videl interpella Goku.
—Dis-moi, tu as eu les cours du trimestre précédent ?
—Pas encore, je comptais aller voir les professeurs ce soir pour avoir des copies.
—En fait, je les ai. Comme je manque de temps en temps, les profs me donnent des copies, je peux te les passer, si tu veux.
—Bien sûr, ça m’arrangerait, merci.
—Mh, en fait, je les ai pas ici, viens, on va chez moi, c'est pas si loin.
Les deux adolescents partirent, après avoir salué leurs amis, qui restèrent abasourdis.
—Je me trompe ou Videl vient d'inviter un garçon chez elle ? Demanda Erasa.
—Peut-être qu'elle veut se débarrasser de lui. Ironisa Sharpner.
—Ça, c'est sûr que son père va le tuer. Plaisanta Binder.
— … cent mille, ça devrait suffire. Et dis-leur que nous sommes de tout cœur avec eux.
Videl poussa Goku derrière la porte en lui faisait signe de se taire.
< Tiens, il est plus lourd que je croyais. > Pensa la jeune fille. Son camarade n'avait pas bougé tout de suite.
Mais elle reporta son attention sur la personne qui parlait et jeta un regard furtif de derrière le chambranle.
Avant de se cacher aussitôt.
— Ta fille vient juste d'arriver, tu veux lui parler ?
Goku vit une femme, âgée d'une quarantaine d'année, passer la porte. Vêtue d'un tailleur strict mais élégant, elle avait les cheveux roux permanentés. Elle ressemblait à Videl. Ou plutôt, Videl lui ressemblait énormément.
Elle fixa Goku de ses yeux noisette.
— Ah, elle est déjà loin. À toute à l'heure. » Fit-elle avant de raccrocher. « Bonsoir ma chérie. Ta journée s'est bien passée ?
— Bonsoir maman. Je...
— Tu me présentes ?
— Hein ? Heu, oui. Maman, voici Goku. Goku, ma mère.
Cette dernière tendit la main au garçon.
— Enchantée. Appelez-moi Lilith.
— Heu, enchanté, madame... Lilith.
— Ma chérie, tu sais que ton père serait vraiment mécontent s'il apprenait que tu as amené un garçon à la maison.
—C'est juste un camarade de classe, je vais lui passer mes cours !
—Bien entendu. Mais faites vite, ton père arrive.
—Quoi ? Et l'inauguration ?
—Elle a tourné court. Un incendie dans la chaufferie, si j'ai bien compris. Dépêchez-vous, alors.
Elle s'éloigna après avoir fait un clin d’œil à sa fille.
—C'est quoi, cette histoire ?
—Rien, rien. Viens, ma chambre est en haut.
Goku était un peu géner d'être dans la chambre d'une fille, même si, pour autant qu'il pouvait en juger, ce n'était pas une chambre très féminine.
La chambre était grande, pas encombrée d’ustensiles de sport. Sac de frappe, gants de boxe, bô, et ainsi de suite. Videl se dirigea vers le bureau, à côté de son lit, et prit une chemise épaisse.
—Tiens, ce sont les cours du trimestre précédent.
—Merci. » Dit Goku en mettant tout ça dans son sac. « Mais tu aurais aussi bien pu me les donner lundi, ça pouvait attendre.
—En fait, il y a quelque chose que je voulais voir avec toi.
—Quoi donc ?
Videl soupira profondément. Elle était un peu inquiète de ce qui allait se passer.
—Tu sais, mon père est le sauveur du monde...
—Oui ?
—Enfin, c'est ce que tout le monde pense. » Elle se tut et marcha dans la pièce. « Mais moi, je n'en suis pas si sûr. Et si, quelque part, il y avait quelqu'un de plus fort que lui ?
—Ça me paraît vraisemblable, personne ne peut être le plus fort tout le temps. » Dit prudemment Goku « Ton père vieillit, après tout.
—C'est vrai, mais c'est pas ça. Il y avait un groupe de gens, au Cell game. Regarde. » Elle lui passa une photo, en fait une capture d'écran. « certains ont les cheveux dorés, tu vois ? Comme le combattant doré qui est apparu ces temps-ci.
Goku commençait à être gêné.
—Sûrement une coïncidence.
—Possible. Mais tu vois cet homme, là ?
Elle pointait Raditz.
—Oui, et ?
—Et bien, je sais qui c'est., regarde ça. » Elle montra une coupure de journal. « Il est garde du corps diplomatique, pour les rencontres avec des extra-terrestres.
—Ah ? Fit Goku de moins en moins à l'aise.
—Et tu es allé chez lui lundi soir.
—Ça te prend souvent, de suivre les gens ?
Videl se figea. Elle avait été très impolie, aucun doute.
—Non, mais... Écoute, je veux juste savoir. C'est toi, le combattant doré ?
—Il est intervenu alors que j'étais en cours avec toi, non ?
—Si, si. Mais hier, un criminel m'a tiré dessus et m'a raté. Ou plutôt, quelqu'un a intercepté la balle, j'ai vu quelqu'un du coin de l’œil. Et tu sais quoi ?
—Quoi ? Dit Goku sur la défensive.
—J'ai retrouvé la balle dans la poubelle de l'amphi, juste après t'avoir vu y jeter quelque chose.
—Ah, ça, c'était...
—Et la police m'a confirmé que la balle venait bien du revolver de celui que j'avais arrêté.
—Mais... selui qui t'a sauvé n'était pas le combattant doré, pas vrai ?
Videl sourit.
—Et comment tu le sais ? Je t'ai pas dit qu'il avait les cheveux noirs.
Le garçon resta un instant figé.
—Cette conversation est ridicule, je m'en vais, merci pour les cours.
—J'ai pas fini ! Dit Videl en lui attrapant le bras. Mais elle fut traînée sur un mètre avant qu'il ne stoppe. Elle resta stupéfaite un instant.
—Tu vois, je peux même pas t'arrêter, alors que les combattants les plus forts ne peuvent rien contre moi. Et tu as sauté huit mètre, au soft ball. Sans compter que tu as encaissé sans broncher la balle de Sharpner, alors qu'elle aurait dû t’assommer, au mieux.
Goku se dégagea mais Videl attrapa son sac.
—Ça ne m’intéresse pas. Au revoir.
—Attends, écoute-moi, s'il te plaît.
La porte s'ouvrit brutalement. Satan entra, suivit de Lilith, affolée.
—QU'EST-CE QUE C'EST QUE ÇA !
—Papa ? Écoute, je peux tout t'expliquer, je... » Elle s'arrêta pour regarder. Elle tenait le sac de Goku, mais lui n'était plus là. Elle prit un air furieux. « Dis donc, tu pourrais frapper avant d'entrer !
—Mais j'ai vu que tu parlais avec quelqu'un, en arrivant !
—Mais non, je... je répétais un texte, pour l'école.
—Ah, excuse-moi, j'ai vraiment cru que tu étais avec un garçon.
—N'importe quoi.
—Bien sûr, je te fais confiance, désolé. Mais n'oublie pas, si tu veux sortir avec un garçon, il faudra qu'il soit plus fort que moi.
—Mark Alexandre Hercule, ça suffit ! » Hurla Lilith en attrapant l'oreille de son mari. « Si notre fille veut un fiancé, elle se le choisira comme elle l’entend.
Elle partit, traînant Satan à sa suite.
Videl ferma la porte et tomba nez à nez avec Goku, qui était caché derrière. Il était rouge comme une pivoine.
Ils restèrent silencieux le temps que les voix des parents de Videl s’éloignent.
—Alors c'est ça, que tu veux ? Quelqu'un qui puisse battre ton père ?
—Non, non, c'est pas ça. Écoute...
—Non, j'en ai assez qu'on me manipule. Je rentre chez moi.
—Tu devras attendre que mon père soit occupé, alors écoute-moi en attendant.
—C'est pas un problème.
Il alla vers une fenètre et l'ouvrit. Puis sans un mot, partit par là.
Videl resta bouche bée.
—Il... il vole ?
À suivre...>>>