Son Gokun a écrit:Je viens de penser à un truc horrible... Dans la saga Bou, Videl dit à Gohan "Depuis que maman est morte..." . A-t-elle été tuée par le cyborg ? Auquel cas la scène serait vraiment dramatique, parce que nous on sait qu'il n'y a plus personne pour s'inquiéter, et c'est horrible...
non, je n'ai pas prévu ça.
je pense que dans l'histoire d'origine, la mère de Videl est morte deux ou trois ans avant Buu. elle dit que son père a arrêté de s'entrainer depuis, donc ça ne doit pas être si vieux. mais au moins un an, qu'il ai fini son veuvage.
sans doute est-elle morte de maladie ( une mort violente ne collerait pas)
je voulais faire dire à Satan qu'ils allaient à l'hopital, mais c'était trop tôt, elle n'aurait pas été malade pendant 5 ans non plus.
Edit: voici la suite.
et joyeuse pâques.
Chapitre 52 : Dernier recoursGero volait en rase-motte dans les montagnes du nord. Après avoir couru dans les rues de la capitale de l’est, et en faisant bien attention de ne pas être suivit, il avait foncé à vitesse maximum vers son laboratoire.
Et il pestait intérieurement.
Comment son plan génial avait-il pu échouer ? Qu’avait-il raté ?
Serpentant dans les vallées encaissées des montagnes entourant la capitale du nord, il arriva enfin à son laboratoire.
Il se demanda quoi faire. Surtout qu’il devait agir vite. Plus il attendrait, plus les saiyans seraient forts.
Ces maudis saiyans.
Entrant dans son labo, il se dirigea immédiatement au sous-sol. Au milieu de la pièce trônait une grande cuve que remplissait une créature insectoïde.
Le cyborg pianota sur l’ordinateur de la cuve et lança un diagnostic.
— Enfer !
Il restait vingt-et-un jour avant que la créature n’atteigne sa maturité. Il avait été trop impatient. Il aurait du choisir la prudence plutôt que la vengeance.
Il se mit à marcher dans la cave, cherchant une solution. Ce faisant, il passa devant un grand caisson numéroté d’un 16.
Le cyborg numéro 16. Sa plus grande réussite en termes de puissance, mais son pire échec en termes de programmation. Il pourrait détruire tous les saiyans d’un coup, mais ne le ferait pas. Il refusait de se battre hormis contre Kakarotto. Gero regretta de ne pas l’avoir réparé.
Un signal sonore retentit. L’ordinateur avait terminé.
Gero alla lire le résultat.
— Ça sera suffisant. Dit-il après avoir lu.
Il pouvait lancer un développement accéléré. Cell n’aurait que 81,27% de sa force mais son niveau serait tout de même proche des cyborgs 17 et 18. C’était largement suffisant.
Il lui serait d’ailleurs possible d’absorber des êtres vivants pour finaliser sa croissance. Les amis de Kakarotto feraient parfaitement l’affaire.
Le scientifique reprogramma la cuve.
L’ordinateur afficha un compte à rebours. « 25 heures, 31 minutes, 17 secondes »
Gero remonta au labo et entreprit de réparer son bras.
Végéta sortit de la cuve de régénération. Sans un mot aux autres, il se sécha et se rhabilla.
— Bulma, je suis sûr que tu sais où se cache ce Gero.
— Eh bien, il possède une maison à la capitale du nord, mais d’après mon père, il a un laboratoire caché dans les montagnes, mais personne ne sait où.
— Je chercherai.
— Qu’est-ce que tu comptes faire ? Demanda Kakarotto.
— Je vais faire ce que vous avez été incapable de faire. Je vais éliminer de cyborg.
Il s’envola sans attendre une réponse.
Kakarotto mit deux doigts sur son front.
— Attend ! Dit Nappa.
— Quoi ?
— Déjà, je pense pas qu’il t’écoute. Et ensuite, il a pas tort.
— Comment ça ?
— Il faut finir cette histoire. On a qu’à y aller tous, le tas de ferraille fera pas le poids.
— Je suis assez d’accord avec Nappa. Dit Raditz.
— Vraiment ? Et vous, vous en pensez quoi ?
— C’est une idée. Dit Ten Shin Han. On ignore de quoi ce fou serait encore capable.
— Oui, il est vraiment mauvais. Ajouta Son Goku.
Kakarotto réfléchit un instant.
— Bon, très bien. Mais on va peut-être attendre papa et Krilin. Combien de temps il leur reste, Bulma ?
— Krilin une vingtaine de minutes, et Baddack une bonne heure.
— Ça ira, ils nous en voudront pas si on y va sans eux. Dit Nappa
Kakarotto soupira.
— Alors allons-y.
— Parfait. Dit Nappa en s’envolant.
— Chaozu, reste avec Bulma. Dit Ten Shin Han à son condisciple.
— Je… très bien, Ten.
Tous s’envolèrent, laissant Bulma et Chaozu veiller sur les cuves des deux combattants qui avaient été le plus blessés.
Gero avait démonté son avant-bras. Il n’avait pas de pièces de rechanges, alors il lui fallait redresser les os en titanium qui avaient été tordus.
Il s’attelait à la tâche d’une seule main quand son radar interne émis une alerte. Une grande puissance approchait.
Il se leva et alluma un écran relié aux mini-caméras qu’il avait installé dans les montagnes alentour.
Après une rapide mise au point, il vit l’origine du signal.
— Végéta ! Mais comment…
Puis la réponse lui parut évidente.
— Bulma ! J’aurais dû la tuer.
Son radar lui donna de nouveaux signaux. Sans vérifier, il sut que c’était les autres.
Il fut pris d’un profond désespoir. Cell n’était pas prêt et Numéro 16 ne pouvait pas convenir.
Quant aux numéros 17 et 18, il ne les avait jamais conçus pour obéir, uniquement pour augmenter la puissance de Cell.
Il s’affala. Pour se redresser aussitôt.
Il avait fabriqué des puces de contrôle pour les anciens soldats du ruban rouge, mais certains n’en avaient pas eu besoin, acceptant de suivre ses ordres.
La bande de Kakarotto ne le trouverait pas immédiatement, il fallait tenter le tout pour le tout.
Végéta regardait les montagnes, ne sachant pas vraiment quoi faire. En sentant des présences dans son dos, il dit, sans se retourner.
— Je n’ai pas besoin de votre aide, et ce cyborg est à moi.
— Mais tu ne le retrouveras jamais, dans ces montagnes. Dit Kakarotto. Si tu veux, on cherche le laboratoire et tu t’en occuperas.
— Pff ! Faites comme vous voulez. Dit le prince des saiyans en s’éloignant.
Kakarotto haussa les épaules.
— Bon, on se sépare et on cherche. Mais pas de risques inutiles, si vous voyez quelque chose de bizarre, augmentez votre énergie pour qu’on sache où vous êtes.
Gero avait réussi à implanter les deux puces en moins d'une heure. Ça ne tiendrait peut-être pas longtemps, mais suffisamment pour son plan. Il referma les trappes de maintenance des caissons et alla pour appuyer sur les boutons de mise en route mais se ravisa. Il prit la télécommande d’arrêt d’urgence des cyborgs puis finalement appuya avant de reculer.
Les portes s’ouvrirent.
Deux jeunes gens, un garçon aux cheveux noirs et une fille aux cheveux blonds, sortirent. Ils regardèrent autour d’eux avant de voir Gero. Des rictus de haine apparurent sur leurs visages.
— STOP ! Ne bougez pas jusqu’à nouvel ordre !
Ils se figèrent.
— Qu’est-ce que tu nous as fait, enflure ? Dit la fille.
— Je vous ai implanté des puces de contrôle. Vous allez obéir à mes ordres, maintenant.
Rassuré de voir que cela fonctionnait, Gero posa la télécommande sur l’établi.
— Dehors se trouve Kakarotto et ses amis. Ils me cherchent. Vous allez sortir et vous occupez d’eux. Mais vous devez les laisser en vie, impérativement.
— Je croyais que tu voulais les tuer. Dit le garçon.
— Pas aujourd’hui. Demain, oui, mais pour le moment, ils doivent rester en vie.
— Tu veux qu’on les tabasse aujourd’hui mais qu’on les tue demain ? N’importe quoi ! Dit la fille.
— Pense ce que tu veux, mais c’est ce que vous allez faire. Ensuite vous reviendrez me faire votre rapport. Alors…
— J’ai une question. L’interrompit le garçon.
— Je t’écoute.
—Qu’est-ce qu’on fait si on croise quelqu’un qui n’est pas un ami de Kakarotto ?
— Hein ? Faites-en ce que vous voulez, ça m’en égal. Bon, vous avez compris ?
—Parfaitement. Répondirent-ils en cœur.
— Bien, vous pouvez bouger maintenant. Et…
Il ne put finir sa phrase. Le garçon, d’un coup rapide, lui avait arraché la mâchoire et une partie du cou.
— Tu n’es pas un ami de Kakarotto, pas vrai ?
Horrifié, Gero tendit le bras pour saisir la télécommande, mais celle-ci fut désintégrée pas la fille, en même temps que l’établi, le mur et la main du vieux cyborg.
— Pas touch’ !
Le garçon lui saisit fermement la tête.
Incapable de parler ou de se défendre, Gero lança ses rayons laser oculaires. En vain, la peau du cyborg était trop solide.
Celui-ci sourit et enfonça ses pouces dans les yeux du docteur, les brisant net.
— Et maintenant, je vais te faire payer les années de tortures que tu nous as infligées.
— Attends, C17. Je veux le faire.
— Comme tu veux, petite sœur.
Elle s’approcha et, délicatement, à coup de pichenettes, brisa le pourtour du crane transparent de Gero. Le docteur tentait de donner des coups de pieds, mais rien n’y faisait. Elle souleva finalement le dôme, alors que le corps du docteur était secoué de spasmes. Le liquide régénérant que le crane contenait s’écoula.
— Alors voici le cerveau malade de ce vieux fou.
Le corps cybernétique se cabra puis devint inerte quand elle arracha le cerveau. C17 le lâcha.
C18 le tint comme un trophée un instant puis le lassa tomber au sol.
Les jumeaux se regardèrent et d’un même mouvement l’écrasèrent du pied en éclatant de rire.
— Bon, qu’est-ce qu’on fait, maintenant ?
— On va s’occuper de ce Kakarotto et de ses amis, puisqu’on n’a pas le choix. Mais au moins, on n’a pas besoin de venir faire le rapport. Ensuite on pourra aller s’amuser en ville.
— Ça marche.
C17 s’approcha de la porte qu’il ouvrit d’un coup de pied, arrachant le mur en même temps dans un grand fracas.
Les deux s’envolèrent.
À suivre…>>>