Chapitre 63 – la sortiePiccolo hurla. La sensation était infiniment pire que l’absorption par le cyborg 23. Il avait l’impression que son corps se liquéfiait pour être absorbé.
Ses muscles fondaient, il devenait de plus en plus squelettique.
Cell souriait en le regardant. Puis il releva la tête, surpris. Et il sourit à nouveau.
Il enleva son dard du torse de Piccolo et recula de quelques pas. Il plaça sa main gauche, paume vers l’extérieur à hauteur de sa tête.
Un flash de lumière dorée apparu.
Son Goku frappa mais son poing alla directement dans la main du clone qui le bloqua.
— Tu viens sauver ton sensei ? Comme c’est touchant.
— Laisse-le tranquille !
— Peut-être bien. Je ne sais pas comment tu as pu arriver ici, mais tu ne pouvais pas mieux tomber. Dit Cell en en lançant sa queue vers lui.
Elle se planta, mais dans le torse de Kakarotto qui s’était interposé.
— Papa ! Hurla Goku en se démenant pour se libérer de la poigne d’acier du clone. En vain.
Piccolo, au sol, regardait la scène, impuissant. Mais il avait remarqué que Kakarotto lui avait jeté quelque chose. Il tourna la tête, difficilement, pour voir ce que c’était.
Une petite bourse en tissu.
Il tendit la main pour la prendre.
Kakarotto s’affaiblissait. Goku envoya des kikohas sur le monstre de sa main libre mais il ne sembla même pas s’en rendre compte.
— Hé hé hé ! Vous deux éliminés, je n’aurais plus de …
— Makankosappo !
Cell reçut le rayon en pleine tête. Il ne fut pas blessé mais la surprise le fit lâcher le demi-saiyan. Piccolo aurait dû être à l’agonie.
Le namek allongea ses bras et attrapa les deux autres. Il tira pour libérer Kakarotto.
— Goku, filons, vite !
— Pas question ! Hurla Cell en visant la tête du garçon avec le doigt.
Le rayon de Freezer jaillit et pulvérisa une montagne au loin.
Le garçon avait disparu, et les autres avec lui.
— Étrange technique.
Le clone s’immobilisa et jaugea sa force. Il grogna. Il n’était pas encore à fond. Il lui faudrait encore environ un demi-million d’humains pour finir sa croissance. Et les cyborgs avaient anéanti toute vie depuis la capitale du nord. Il regarda vers la capitale de l’ouest, non loin, mais elle semblait avoir été désertée. Rien d’étonnant au vu des dégâts causés par C17 et C18.
Il ramassa C17, toujours inerte, et le mit sur son épaule.
Puis il se figea un court instant.
Il sourit. Tout n’était pas perdu. Il s’envola vers le sud.
Dans la cour du palais du tout-puissant, tout le monde s’afférait autour des trois blessés.
Piccolo était épuisé, mais les trois senzus qu’il avait mangés avaient régénéré son corps. Goku avait la main en sang, mais était intact hormis ça.
Kakarotto était allongé sur le sol, conscient, mais terriblement affaibli. Il avait perdu au moins dix kilos.
— Non, quelle horreur ! Que s’est-il passé ? Cria Chichi, accroupit aux côtés de son mari.
— C’est… ce monstre qui lui a fait ça. À cause de moi. Répondit Goku.
— Tu… tu as été imprudent. Murmura Kakarotto.
— Je sais, je suis désolé.
— Mais sans toi, Piccolo serait mort.
— Et ça n’aurait pas été le pire.
— Que veux-tu dire ? Demanda le saiyan en se relevant après que Karine lui ai donné deux senzus…
— … voilà, vous savez tout. Conclu le namek.
— Un… un clone ? Mais jusqu’où est allé Gero ? Dit Bulma.
Ignorant la question rhétorique, Piccolo dit :
— Mais sa force n’a pas beaucoup changé. Vous l’avez donc interrompu juste à temps.
Il regarda vers l’extérieur du palais.
— Mais ce n’est qu’un sursis. Quand il aura absorbé suffisamment d’humains, il absorbera C17 et deviendra invincible.
L’abattement perçait dans sa voix.
— Alors qu’il est déjà trop fort pour nous.
— Non, il reste une chance. Dit Kakarotto.
— Je sais que tu penses à Baddack et Végéta, mais il est impossible qu’ils soient à la hauteur.
— Rien n’empêche de vérifier. Depuis combien de temps sont-ils dedans ?
— Presque vingt-trois heures. Dit mister Popo.
— Alors allons-y. Vient Goku. Bulma, on te prend des armures.
— Je croyais qu’on ne pouvait entrer qu’à deux maxi. Fit remarquer Raditz.
— On peut rentrer à plus, mais le temps ne change pas, dans ce cas-là. Dit Piccolo en suivant Kakarotto.
Dès qu’ils eurent passé la porte, ils furent pris dans une tempête d’énergie.
Au loin, deux points lumineux se tournaient autour.
Piccolo en fut paralysé.
— Quelle puissance. Tu avais raison, finalement, Kakarotto. Il reste une chance.
Les deux autre saiyans avaient arrêté de se battre et atterrirent devant le groupe.
— Pourquoi est-ce que tu viens nous gêner, Kakarotto ? Cracha Végéta.
— Il y’a du changement. Piccolo va vous expliquer…
— Il… il a osé se servir de mes gènes ! Ce sale tas de ferraille ! Dit Végéta, furieux.
— Ouais, c’est un ennemi dangereux, en tout cas. On s’en occupe. Dit Baddack.
— Très bien, alors je vais rester ici avec Goku.
— Ce clone sera mort avant que tu ne sortes. Dit le prince des saiyans.
— Ça ne va pas m’empêcher de m’entrainer. Il faut bien que je reste à ton niveau.
— Pff. On verra.
Ils sortirent, ainsi que Piccolo.
— Bon, plus qu’à espérer que tout se passe bien pour eux.
— Cet endroit est terrible. Dit Goku.
— Oui. Je vais t’expliquer, et après, nous commencerons l’entrainement.
Dehors, Végéta avait rapidement passé une armure neuve avant de s’envoler.
— Il aurait pu attendre un peu, on serait allé plus vite grâce au transfert instantané. Dit Baddack qui finissait de s’habiller.
— Baddack, prend quelque senzus, on ne sait jamais. Dit Karine.
— Merci. Dit le saiyan en mettant deux doigts sur son front en cherchant l’énergie de Végéta.
Quand il se matérialisa près de lui, il était immobile.
— Je ne sens plus son énergie.
— Évidemment ! Si tu m’avais attendu, on serait apparu juste à côté de lui. Là il t’a senti arriver.
Puis Baddack remarqua quelque chose au sol. Il partit dans cette direction.
Un humain, affolé, était en train de courir.
Il sursauta en voyant Baddack, et se mit à hurler.
—Aidez-moi, par pitié. Un monstre a tué tout le monde en ville.
— Et il t’a laissé partir ? Demanda Végéta en atterrissant.
— il… il m’a dit qu’il voulait jouer avec moi, et qu’il me laissait un peu d’avance.
— Alors il ne doit pas être loin. Dit le prince des saiyans en commençant à chercher.
— On s’en occupe, file ! Dit Baddack.
L’homme se remit à courir.
L’ainé des saiyans patienta une poignée de secondes et se téléporta vers lui. Il bloqua le dard de Cell.
— Je me doutais que tu l’aurais pas laissé partir.
L’homme hurla de terreur et s’évanouit.
Végéta arriva immédiatement.
— Baddack et Végéta. Parfait, vous allez me servir.
— Comme si tu pouvais faire quelque chose. Ça me dégoute que Gero ai utilisé mes gênes pour te créer. Si au moins tu avais été beau…
— Il faudrait mettre ce type à l’abri. Dit Baddack.
— alors fais-le ! Je n’ai pas besoin de toi, de toute façon.
Baddack voulu répliquer, mais il savait que ça n’aurait servi à rien. Alors il cassa le dard du clone.
— Comme ça, il ne te fera rien.
Il toucha l’homme inconscient et disparu.
À suivre…>>>