Voici le nouveau chapitre.
Vous remarquerez qu'il ne suis pas directement le précédent. J'ai fait une ellipse pour éviter de réécrire inutilement ce qui ne change pas vraiment par rapport au manga. En gros, ce qui se passe entre les chapitres 390 et 393 ne change pas vraiment.
Chapitre 67 – le guerrier millénaire, première partieAssis en tailleur sur un promontoire rocheux, Baddack méditait.
Ça faisait trois jours qu’il avait quitté la Terre.
Après la défaite contre Cell il avait, tant bien que mal, réussit à retourner au palais avec Végéta pour dire aux autres ce qui s’était passé. Mais rongé par la culpabilité, il avait omis le détail sur les kanasiens.
Bulma, avec l’aide de Piccolo, avait réussi à capter la télé et tous avaient pu voir Cell lancer son défi.
À la sortie de Kakarotto, au bout de dix-neuf heures à peine, celui-ci s’était montré très intéressé. Il était allé voir Cell, histoire de le jauger, et avait admis être bien moins fort que lui, mais qu’il n’était pas utile qu’il s’entraine plus.
Baddack savait bien quel était son plan mais malheureusement, Cell aussi.
Aidés de Goku, ils avaient ramené leurs amis chez eux, estimant qu’il n’y avait pas de risques dans l’immédiat, car le clone ne ferait rien avant le tournoi. Alors que son fils cadet et son petit-fils rentraient à la maison, Baddack était parti, pour s’entrainer seul, avait-il dit aux autres.
Il était parti sur une planète anonyme, peuplée uniquement d’animaux géants et agressifs.
Il cherchait une solution.
Le clone se releva en essuyant le sang mauve qui lui coulait de la bouche.
— C’est vrai, ton père avait raison. Mais la force ne donne pas forcément la victoire.
— C’est tout vu. Dit le garçon en fonçant sur son adversaire, le poing chargé d’énergie.
Cell esquiva et plaça sa main dans le dos du garçon et le projeta au sol en dissociant ses molécules.
Quand il lâcha, le demi-saiyan perdit sa transformation et son visage se figea dans une expression de douleur.
Il était à moitié enfoncé dans le sol. — Un champ de force. Autour du corps. Ça peut le faire.
Le clone se releva en essuyant le sang mauve qui lui coulait de la bouche.
— C’est vrai, ton père avait raison. Mais la force ne donne pas forcément la victoire.
— C’est tout vu. Dit le garçon en fonçant sur son adversaire, entouré d’un halo intense d’énergie dorée.
Cell fut déséquilibré mais en chutant il créa un disque de ki dans sa paume.
— Kienzan !— NOON !
L’aura de Baddack explosa, détruisant tout dans un rayon de plusieurs kilomètres.
Il tomba à genou et se pris la tête dans les mains.
Tout était sa faute. Sans lui, Cell aurait été gérable.
Il avait compris comment bloquer les divinations du clone, ça n’était pas si sorcier, mais il était bien trop faible pour le battre, même une journée supplémentaire dans la salle n’aurait rien changé.
Il frappa le sol, brisant la roche.
— Merde, est-ce qu’il y’a quelqu’un, dans l’univers, capable de battre ce monstre ?
Épuisé et affamé, il s’allongea sur le dos et ferma les yeux.
Un super saiyan de taille et de puissance colossales lançait des kikoha verts en riant comme un dément.
— Prends-ça, Kakarotto !— Hein !
Baddack se redressa.
— Qui était ce type ?
L’ainé des saiyans chercha, scrutant toute la galaxie à la recherche de la force de ce saiyan inconnu.
Il avait l’air dangereux, mais ça ne pouvait pas être pire que Cell.
Se déplaçant de planète en planète, d’énergie en énergie, il aira une journée sans rien trouver.
Puis un flash de puissance s’imposa à lui. Une puissance colossale.
Se concentrant, il localisa sa position. Elle n’était pas seule, et il jugea préférable de viser les puissances plus basses.
Baddack se matérialisa à côté de deux soldats casqués en armure violette et bleu.
— Hé ! D’où tu viens, toi ? Cria l’un d’eux.
Le saiyan l’assomma d’un coup dans le ventre et mit hors course le second d’un coup à la nuque.
La planète était un immense désert. Au sommet d’un pic rocheux se trouvait un vaisseau spatial de forme ovoïde. Baddack se dirigea discrètement vers lui.
Il vit deux hommes en train de parler. Deux saiyans.
— … Et quand les soldats m’auront confirmé que les indigènes de la lune font l’affaire, nous nous mettrons au travaille, alors reste calme. Disait le plus vieux des deux.
— Paragus ?
L’interpellé se retourna et jaugea le nouveau venu.
— Baddack, c’est toi ?
— Kakarotto? KAKAROTTO!
— Non, ce n’est pas lui, calme-toi, et va dans ta chambre, c’est un ordre !
L’autre saiyan regarda Baddack avec une expression de haine un instant puis rentra dans le vaisseau.
— D’où il connait mon fils, lui ? Et c’est qui, d’ailleurs ?
— Il s’agit de mon fils Broly, mais je ne sais pas comment il peut connaitre le tien. Tout ce que je sais c’est qu’ils sont nés le même jour. Mais toi, qu’est-ce que tu viens faire ici ?
— Je pourrais te poser la même question. Mais bon, j’ai besoin d’aide, et ton fils ferait l’affaire, vu comme il est balaise.
Paragus eut un rire sec.
— Allons bon ! Et tu crois que je vais te le prêter ? Alors que c’est le super saiyan légendaire ?
— Le super saiyan légendaire ?
— Oui, celui qui apparait tous les mille ans et qui est invincible.
— Mais ce n’est qu’une légende.
— Et pourquoi les légendes n’auraient pas un fond de vérité ?
— Bien sûr, les super saiyans existent, j’en suis un, mais on peut tous le devenir, ça a juste été oublié.
— Qu’est-ce que tu racontes ?
— J’ai eu le temps d’y réfléchir. Comme veux-tu que notre peuple ait pu se souvenir d’un truc arrivé mille ans avant ? Jusqu’à ce que Freezer arrive et nous engage, on ne savait même pas écrire. T’as connu des historiens, toi ?
— Hmm ! Je vois ce que tu veux dire.
— Bon, et puis, je veux pas être méchant, t’as toujours été un bon stratège, hein, je dis pas le contraire, mais au niveau force, t’étais juste moyen, alors je vois pas comment tu aurais pu être le père du soi-disant saiyan millénaire.
Paragus grinça des dents puis eu un sourire narquois.
— Et bien c’est grâce à toi, en fait. Tu te souviens de la planète Gelly ?
Baddack montra sa joue.
— Bien sûr, c’est là que j’ai choppé cette cicatrice.
— Et tu te souviens de la drogue qui rendait les habitants puissants et fous furieux ? Et bien je l’ai injecté à mon fils quand il était dans le ventre de sa mère.
— Quoi ! Mais t’es cinglé ! Pourquoi t’as fait ça ? Ça l’a forcément rendu pareil, fou et puissant.
— Ah ! J’avais fait faire des analyses, et s’il était resté dans un environnement soigneusement contrôlé pendant deux-trois mois, il n’y aurait pas eu de problème.
— Et bien sûr, comme Freezer a détruit Végéta une semaine plus tard…
— Qu’importe Freezer. C’est le roi qui a tout fait rater. Il m’a fait jeter au cachot avec mon fils à moitié mort. Mais il était capable de récupérer de ses blessures sans aide, et c’est lui qui nous a sauvés quand la planète a explosé. Et j’ai survécu pour pouvoir me venger.
— Te venger ? De qui ?
— De Végéta, bien sûr !
— Mais il est mort il y’a trente ans !
— Lui, oui, mais son fils est vivant, et je le tuerai, je ferai disparaitre la lignée royale, et je prendrai la place qui m’est due, je serai le roi des saiyans. Ha ha ha ha ha !
Baddack recula, éberlué.
— Mais tu es complètement malade. Ça te sert à quoi de vouloir devenir roi d’une planète qui existe plus ?
— je ne m’attendais pas à ce que tu comprennes. Mais dis-moi plutôt, quelle aide tu recherches ?
— Un montre attaque la Terre, mais je suis pas sûr que je veux encore de ton aide.
— Oh, attend que je te montre les capacités de Broly.
Il l’appela par radio.
Quand le saiyans arriva un instant plus tard, il demanda.
— Que veux-tu, père ?
— Tu vois Baddack ? C’est le père de Kakarotto. Tue-le !
À suivre…>>>