Bon, je n'ai pas vraiment lu la déchéance du héros, donc je n'en sais rien si c'est la même chose.
Chapitre 70 – BientôtKakarotto apparu sur l’esplanade du palais. Il tenait un sac à dos bien haut, pour que tout le monde le vois.
— Ça y’est, je les ai.
Il avança un peu avant de continuer.
— Hé, Ten, tu ne devineras jamais qui j’ai croisé. Tao Paï Paï. Il avait une boule et il m’a défié à un casse-tête pour la récupérer.
Il regarda les autres et sembla enfin voir leurs mines déconfites.
— Vous en faites une tête, qu’est-ce qui se passe ? Et où est Goku ?
— Il est… dans la salle. Répondit Piccolo.
—Quoi ! Mais je lui avais dit que c’était pas sain.
— Il n’était pas… vraiment consentant. Dit Dendé, gêné.
— Comment ça ?
— Baddack l’a assommé avant de l’emmener là-dedans. Dit Nappa.
Kakarotto resta bouche bée un instant avant de lancer le sac à Piccolo et de foncer vers la porte.
Alors qu’il allait tourner la poignée, la porte s’ouvrit et Goku en sortit.
— Goku, Qu’est-ce qui…
Le garçon, qui portait sur son père un regard noir, L’interrompit.
— Te voilà, toi ! Alors c’était ça, ton plan ? Tu comptais m’en parler quand, juste avant qu’on meure tous ?
— Mais enfin…
— tu voulais me manipuler jusqu’à quand ?
— Mais je…
— Toi et grand-père, d’ailleurs. Vous m’avez manipulé tous les deux. Piccolo aussi, mais lui, au moins, il avait l’honnêteté de le faire ouvertement.
— S’il te plaît, écoute-moi.
— Non, je ne t’écoute plus. Je me battrais s’il le faut, mais plus personne ne décidera de ma vie à ma place.
Le garçon mit deux doigts sur son front.
— Où vas-tu ?
— voir maman. Tu te souviens que tu as une famille ?
Puis il disparut.
Tout le monde était choqué par ce qui venait de se passer.
Kakarotto remarqua son père derrière lui.
— Papa, qu’est-ce que tu lui as fait ?
Baddack suait et il avait le regard vague.
— Il y a une vision dont je t’ai jamais parlé. Je l’ai eu le jour de la naissance de Goku…
Goku apparu près de sa mère.
— Mon chéri, tu es rentré ! Ton père n’est pas là ?
— Il… arrivera plus tard, je pense.
Il regarda Chichi s’occuper de sa sœur.
— Maman, qu’est-ce que tu voudrais que je fasse ?
Elle réfléchit un instant.
— Et bien, si tu pouvais me couper un peu de bois, ça serait bien, le temps se rafraichit.
— Non, je veux dire, qu’est-ce que tu voudrais que je fasse dans la vie ? Papa et grand-père ont fait de moi un combattant mais tu as toujours voulu que j’étudie.
— Je… C’est vrai, j’aurais tant voulu que tu fasses des études, que tu deviennes un grand savant. Il y’a tant de guerriers dans ma famille, et que dire de celle de ton père.
— il n’est pas trop tard, maman. Je peux toujours étudier et trouver un bon métier.
Chichi regarda son fils, les larmes aux yeux. Puis elle le serra fort dans ses bras.
— Merci, mon chéri. Merci.
Natchi commença à couiner. Chichi se leva.
— Je finis de te donner à manger, ma puce.
Goku sortit.
— Je vais couper le bois.
Plus tard, Kakarotto revint. Le diner se fit en silence, à la grande surprise de la maitresse de maison.
Puis Goku dit qu’il était fatigué et alla dans sa chambre.
Allongé sur le lit, le garçon regardait le plafond, faiblement éclairé par la lueur qui émanait de ses cheveux.
Son grand-père avait fait de lui un guerrier en toute connaissance de cause. Tout n’avait été prévu que pour le combat à venir.
Et bien soit, Goku remporterait ce combat, mais après, il vivra sa vie comme il l’entend. Il cessera de se battre.
Se cheveux redevinrent noirs alors qu’il sombra dans le sommeil.
Baddack, allongé sur le futon qu’il avait sorti de la cabane, regardait les étoiles.
Il ne trouvait pas le sommeil.
Il s’était installé dans la vieille maison de Son Gohan. Il sentait bien qu’être avec son petit-fils n’était pas une bonne idée. Il avait honte de ce qu’il avait fait. Et le fait que ça soit la seule solution ne changeait rien.
Dans la nuit, il murmura.
— Son Gohan, mon ami, j’aurais bien eu besoin de ta sagesse, en ce moment.
La foule du stade était en liesse.
Au centre du ring, un homme de grande taille à la coupe afro faisait le signe de la victoire, et un homme aux cheveux blonds dégarnis, portant des lunettes de soleil, parlait dans un micro à ses côtés.
— Mesdames et messieurs, notre grand champion Satan conserve son titre.
Le publique qui applaudissait à tout rompre se calma instantanément quand quatre hommes apparurent sur le ring.
En plus d’un inconnu, un homme de petite taille, à la peau bleue, aux oreilles pointues et avec une crête de cheveux blanc se trouvaient son père, son grand-père et Végéta.
Mais Végéta avait l’air bizarre.
Il envoya un kikoha dans le public et créa la panique.
Il se leva.
— Végéta, qu’est-ce qui te prend ?
Il ne reconnaissait pas sa propre voix.
Végéta se retourna et le vit.
Son regard était fou, et un M était tatoué sur son front.
Il le visa de sa paume.
— Big bang attack !Goku se réveilla en sueur.
Un cauchemar ?
Non.
La malédiction de son grand-père.
Il se recoucha mais ne retrouva le sommeil qu’à l’aube.
Deux jours passèrent.
Baddack finit de manger le poisson qu’il avait attrapé et s’habilla.
Il regarda son bandana. Il était vieux et élimé. Usé jusqu’à la trame.
Il regarda l’autel que Kakarotto avait installé dans la cabane en mémoire de Son Gohan.
Baddack s’en approcha et attacha le bandana dans un des coins.
— Il y’a toutes les chances que je rejoigne l’un d’entre vous, aujourd’hui.
Il s’envola.
— Surement toi, toma.
Il arrivant rapidement sur le lieu du tournoi.
En se posant, il vit que Végéta était déjà arrivé. Il y’avait aussi trois hommes.
Un homme musclé mais à la force dérisoire, ainsi que ce qui semblait être deux journalistes.
Et bien sûr Cell, immobile au milieu de son ring.
Il regarda Baddack, cependant.
— Alors tu viens malgré tout ? Tu es plus courageux que je le pensais. Ou alors plus stupide.
Le saiyan l’ignora.
Alors que les trois inconnus parlaient entre eux, Il regarda le ciel.
Végéta et Cell firent de même.
Et ce dernier dit.
— Te voilà enfin, Kakarotto.
Kakarotto se posa, suivit de Goku.
Piccolo, Raditz, Nappa, Yamcha, Krilin et Ten Shin Han le suivaient.
— La triche est à la mode. Dit l’homme en kimono marron.
Le journaliste s’approcha du groupe.
— Excusez-moi, vous venez participer au combat ?
— Pas tous, certains sont là en spectateurs. Répondit Kakarotto.
— Vous n’allez que gêner le grand Satan.
— Qui ?
— Encore un péquenod qui ne me connait pas.
— Filme-moi cet idiot, tu veux.
Alors que le caméraman pointait son outil en direction du visage de Kakarotto, Cell s’avança.
— Bien, il est l’heure. Que le Cell game commence.
À suivre …>>>