Chapitre 81 – la menace millénaire, deuxième partieBroly regardait le groupe avec un sourire avide.
— Et il y’a même Kakarotto. Tu m’intéresses moins que ton père, mais je vais te tuer quand même.
— Comment as-tu survécu à l’explosion ? » Demanda Baddack d’une voix forte. Puis il murmura à ses fils et son petit-fils. « Je vais le distraire, mettez les autre à l’abri. Emmenez-les chez Dendé.
— D’accord. Ensuite, on revient t’aider. Dit Kakarotto.
— Je reste. » Dit Raditz. « Je ne connais pas le transfert instantané, de toute façon.
— Ok. Mais pas de risques inutiles. La force sert à rien contre lui, de toute façon.
— C’est… c’est le super saiyan légendaire. Dit Nappa que soulevait Kakarotto.
Raditz sembla choqué.
— Quoi ? Lui ?
— Mais non. C’est juste un rat de labo. Son père l’a bourré de produits chimiques. C’est juste une anomalie.
— Hé hé. Tu es bien insultant, Baddack. Mais avant tout, je dois te remercier. L’explosion de ce gros truc vert ne pouvait pas me blesser mais elle m’a réveillé. J’ai l’esprit clair, maintenant.
— Même si ça t’as pas blessé, ça a dut détruire la planète. Comment tu as pu survivre dans le vide ?
— Oh, ça ! Tu ne pouvais pas le savoir, mais la lune de cette planète était habitée. Nos soldats y étaient pour asservir les vermines qui y vivaient. J’ai juste eu à voler là-bas et prendre un des pods.
— Et les habitants de cette lune ?
— La lune ? Je crois qu’il restait des gravats, après mon départ.
— Enfoiré !
— Hé hé hé ! Bon, j’ai laissé filer les autres, tu es content ? Maintenant tu vas mourir.
Il attaqua.
Baddack et Raditz se transformèrent et évitèrent le coup.
Raditz envoya un kikoha dans le dos de Broly. Celui-ci se retourna et riposta par une sphère d’énergie verte qui explosa près de saiyan.
— Raditz !
— Ça… ça va. Quelle puissance !
— On doit pas rester au contact. Reste mobile !
Les deux tournèrent un instant autour du colosse, l’attaquant de loin puis bougeant.
— Papa, ça ne lui fait absolument rien. On ne pourra pas le battre.
— J’ai un plan, mais il me faut une ouverture.
Ils évitèrent un instant encore les coups du saiyan fou furieux.
Broly, exaspéré, envoya une boule d’énergie au sol, créant une grande explosion qui projeta des débris et de la poussière partout.
Raditz se protégeait les yeux quand il sentit l’énergie monstrueuse arriver sur lui.
— Attention ! Hurla Baddack
Il sentit un choc sur le côté gauche et fut projeté plus loin alors que son père parait le coup de poing.
— Papa ! Kaméhaméha !
Le rayon toucha sans faire de dommages.
Broly se tourna, un sourire carnassier aux lèvres. Il mit ses paumes face à face au niveau de son torse et concentra son énergie. Il envoya une boule d’énergie concentré sur Raditz qui vit sa dernière heure arriver.
Mais d’un revers du poing, Kakarotto l’envoya vers le ciel.
— Juste à temps. » Il regarda et vit Baddack au sol. « Occupe-toi de papa, Goku et moi, on se charge de lui.
— Kakarotto ! Tu m’énerves.
— Je ne sais pas d’où tu me connais, mais tu m’énerve aussi. Allons-y, Goku !
Alors que le père et le fils attaquaient, Raditz se posa près de Baddack.
Celui-ci se relevait avec difficulté. Son bras gauche était cassé.
— Ça va aller. Goku pourra le battre. Vas te faire soigner.
— Non. Tu ne comprends pas. C’est ma responsabilité. C’est à cause de moi qu’il existe.
— Papa, tu ne peux pas porter le destin de l’univers sur tes seules épaules.
— Je… je sais, mais…
Kakarotto frappait sans relâche son adversaire. Mais aucun de ses coups ne semblaient faire quoi que ce soit.
— Goku, on n’y arrivera pas comme ça. Tu dois utiliser ta force cachée.
— D’accord.
Le garçon serra les poings et se concentra, augmentant sa puissance. Elle était grande. Mais…
— Je… je n’y arrive pas ! Je ne retrouve pas le même état d’esprit !
Kakarotto le regarda, inquiet.
— Ta colère ! C’est ta colère qui … Argh !
Broly venait de le frapper au flan, lui brisant des côtes et l’envoyant au sol. Puis il se retourna vers le métis.
— À toi !
Goku essaya encore de retrouver cette transformation supérieure, mais ce n’était pas la colère qui l’habitait pour l’instant. C’était…
La peur.
Raditz frappa Broly, captant son attention.
— Vas-y, tu peux le battre.
Broly l’attrapa par la jambe et frappa le sol avec. Puis, alors qu’il tentait de se relever, le saiyan fou le piétina. Il tomba inconscient.
Alors que Kakarotto se relevait aussi, crachant du sang, Broly leva le poing pour achever Raditz.
Mais avant qu’il ait le temps de sauver son frère, Baddack cria.
— Hé, le débile ! Je croyais que c’était moi, ta cible.
Broly le regarda.
— C’est vrai, je voulais te tuer en premier.
— Ha ! Il faudrait que tu sois beaucoup plus fort pour me tuer.
— Comme si c’était un problème.
Il serra les poings et, regardant le ciel, hurla.
Le sol commença à trembler. Sa force augmentait.
Kakarotto avait attrapé Raditz et l’avait mis à l’écart.
— Papa, qu’est-ce que tu fais ? Il devient de plus en plus fort.
Baddack avait concentré toute son énergie dans son poing droit.
— T’inquiète ! Je sais ce que je fais. C’est juste…
Il sauta et, prenant son élan, frappa droit sur la bouche de son adversaire, lui enfonçant son poing dans la gorge.
— … Une putain de grande gueule !
Surpris, Broly attrapa le bras de l’autre saiyan, mais c’était trop tard.
— Soulburst cannon !
L’explosion aveugla Kakarotto et Goku.
Le garçon, voyant encore flou, se précipita vers l’énergie de son grand-père.
Quand la vue lui revint, il fut frappé par l’horreur.
Son armure était en miette, sa peau brulée sur un quart de son corps.
Et son bras droit avait été désintégré jusqu’au coude.
— Grand-père, non !
— Il… est mort.
De la fumée sortit une silhouette massive.
— Tu m’as fait mal, enfoiré.
Du sang lui coulait par la bouche.
— Non. Pas encore…
Broly sauta, mettant tout son poids et toute sa puissance dans un coup de poing visant L’ainé des saiyans.
L’onde de choc fut terrible, mais Baddack était indemne.
Son Goku avait bloqué, attrapant le poing colossal sans problème.
— …Mais ça ne va pas tarder.
Ses cheveux étaient dressés sur sa tête et son aura était parcourue d’éclairs.
Il riposta d’un coup à la tête, envoyant le géant en arrière.
— Papa, emmène-les se faire soigner, je m’occupe de lui.
— Tu… tu es sûr ?
— Ne t’inquiète pas. Je me métriserai.
Broly hurla et son énergie augmenta encore. Kakarotto partit avec son frère et son père.
Broly repassa à l’attaque mais le garçon n’avait aucun mal à éviter ses coups. Il était trop lent pour lui, désormais.
Mais ses coups ne semblaient toujours pas le blesser.
Il para un coup de poing et fut projeté plus loin. Ce Broly était fort et surtout résistant. Et son énergie semblait illimitée.
Goku fonça à pleine vitesse et donna un puissant coup de pied dans le ventre de son adversaire.
— Uarghh !
Le garçon reçu quelque chose dans la figure et fut aveuglé. Un coup le surprit et l’envoya percuté une falaise avec force.
Toujours aveugle, il sentit Broly foncer sur lui. Il s’envola tout en déchirant sa chemise pour s’essuyer les yeux.
Il était couvert de sang.
Broly essaya de le frapper. Un flot de sang coulait de sa bouche.
Goku esquiva et passa derrière le saiyan fou.
L’arrière de son pantalon était souillé de sang.
Le métis se posa.
— Tu te rends ? Tu as enfin compris que tu ne peux pas me tuer ? Ironisa Broly.
— J’ai surtout compris que je n’avais pas à le faire. Ce n’était pas une question, c’était une affirmation.
— Hein ?
— Grand-père t’as déjà tué. Son attaque t’a détruit les viscères. L’hémorragie interne te tuera. Et plus tu augmenteras ta force, plus tu accéléreras ta mort. Je l’ai vu.
— Ne dit pas n’importe quoi ! Je suis le super-saiyan légendaire !
Il augmenta encore sa puissance et créa une sphère d’énergie qu’il lança vers le garçon.
Goku joignit les poings et la retourna à l’envoyeur.
— Tu ne m’auras pas ! Je suis … Beurgh !
Broly cracha à nouveau du sang. Il se plia en deux, sentant enfin la terrible douleur dans son ventre.
Il tendit la main pour bloquer son attaque mais perdit sa transformation.
— Non… Je suis… je suis… le super…saiyan…Lég…
Goku augmenta son énergie à son paroxysme pour contenir la formidable explosion.
Puis il tomba à genou et redevint normal.
Il avait réussi à résister à l’envie de tuer, de massacrer.
Mais la transformation avait été trop difficile.
Il fallait qu’il la maitrise.
Il tiendrait la promesse faite à sa mère, il étudierait.
Mais ça n’était pas une bonne idée d’arrêter l’entrainement.
Il se leva et, deux doigts sur le front, chercha l’énergie de Dendé.
À suivre…>>>