bon, problème de santé, toussa...
bon, dernier épisode des aventures adolescente de Goku et Videl, promis.
voici la suite.
Chapitre 105 : Bientôt— Videl, ça va ?— Goku, ta voix… si loin… peux pas bouger…
— Qu'est-ce qu'elle a ? Les soins n'ont pas marché ?
— Si, pourtant.
— C'est le manque d'oxygène. J'arrange ça.Videl sentit un vent frais sur sa peau.
— Respire à fond, ça ira mieux rapidement.Elle attendit une minute que le monde arrête de tourner et s'assit. Elle ne s'était même pas rendue compte qu'elle était couchée.
Sur une surface dure.
— Où on est ? Qu'est-ce qui s'est passé ?
— Tu t'es… évanouie, disons, et je t'ai amené chez Dendé pour qu'il te soigne.
Elle tourna la tête dans la direction indiquée par le jeune homme.
— Merci, alors, je…
sa phrase mourut dans sa bouche et elle recula, surprise, en voyant un garçon à l’apparence vraiment étrange, portant une sorte de tunique blanche, jusqu'à heurter quelque chose. Elle regarda et vit qu'il s'agissait de deux jambes, appartenant à un être très grand, vétu de violet avec une grande cape blanche et un turban, qui ressemblait au garçon.
— AAAAH !
— Du calme, tu ne risques rien. Tu peux te lever ?
— Ou...oui. » Videl se mit debout et regarda les deux personnes. « Excusez-moi,, je ne voulais pas vous vexer, j'ai juste été surprise, c'est la première fois que je rencontre des gens d'une autre planète.
— Ce n'est pas grave, rassurez-vous. Je suis Kami-Sama, mais vous pouvez m'appeler Dendé. Voici Piccolo, mon mentor et garde du corps, et là-bas, c'est mister Popo, mon serviteur.
Le petit être rondouillard à la peau d'un noir d'ébène salua rapidement sans interrompre son arrosage des plantes.
Videl inclina la tête.
— Enchantée, je suis Videl. » elle se figea une seconde. « Attendez ! Kami-Sama ? Vous voulez dire Dieu ?
— Oui, je suis en place depuis sept ans.
Videl eut un petit rire nerveux.
— Oui.D'accord.Merci pour… ce que vous avez fait, quoi que ce soit. Je rentre chez moi, Son, merci pour l’entraînement. Au revoir.
— Videl, attend !
— Non, non, il commence à être tard, il est six heures, je dois AAAAAAAAH !
Videl s’arrêta devant le vide au bord du palais, Goku la retenant de justesse. Elle se retourna en tremblant.
— Mais où on est ?
— C'est le palais du tout puissant. Il est à vingt mille mètre d'altitude.
— C'est sûrement très difficile à croire pour une humaine normale, fit Piccolo en s'approchant.
Videl le regarda, au bord des larmes.
— Mais...Mais vous êtes quoi ?
Deux heures plus tard, le groupe était assis sur le bord d'un bac à fleurs, à l’exception de Piccolo qui était assis nulle part. Il flottait à un mètre du sol.
Videl se tenait penchée, la tête dans les mains.
— C'est impossible. J'y crois pas. Ça peut pas exister.
— C'est pourtant la vérité.
— Mais comment je pourrais faire, si c'est ça ? Si vous êtes tous des… surhommes, à la base ?
— Tu peux, bien sûr. Il suffit de…
— Elle ne pourra jamais.
— Piccolo !
— Je ne fais que dire ce qui est. Elle s'y prend trop tard. Si elle avait été éveillée au ki plus jeune, elle aurait pu être du niveau de nos amis humains. Mais c'est trop tard, maintenant.
— C'est pas sympa ce que tu dis ! Videl est douée, et elle est encore jeune, elle peut progresser.
Videl se leva, la tête basse.
— Non, c'est bon, j'ai compris. Ramène-moi chez moi, ça ira. Désolé de vous avoir dérangé.
Goku la regarda. Elle semblait résignée. Il voulu la réconforter mais Dendé le devança.
— J'ai peut-être une idée, même si je ne sais pas si ça va marcher.
Videl se demandait vraiment ce que le garçon lui faisait. Elle se sentait bien, comme si une douce chaleur l’envahissait. Mais ce n'était pas vraiment de la chaleur.
— Tu y arrives ? demanda Goku.
— Je ne sais pas. Je n'ai jamais essayé avant, et je suis loin d'avoir la maîtrise du grand chef.
— On ne m’ôtera pas l'idée que c'est de la triche, fit Piccolo.
— Pourquoi ? J'ai bien reçu ça, moi. Et Krilin aussi.
— Pas moi.
— Non, mais si je me souviens bien, tu as absorbé la puissance d'autres namek. Ça revient au même.
— Dites, c'est assez difficile, j'aimerais un peu de calme pour me concentrer.
— D'accord. Je vais en profiter pour aller dans la salle de l'esprit et du temps, j'ai des trucs à essayer. Tu m'accompagnes, Piccolo ?
— Je n'ai presque plus de temps, mieux vaut éviter.
— D'accord.
L'adolescent s'éloigna et passa la porte qui donnait sur l'autre dimension.
Piccolo regarda la jeune humaine et réprima un reniflement de dégoût.
Développer le potentiel. Ridicule. Pour évoluer, il fallait s’entraîner à la dure.
— Huit secondes soixante-trois centièmes. C'est bien, tu commences à comprendre le principe.
Videl était courbée en deux, à tenter de reprendre son souffle.
— J'ai… fhhhh… fhhhh ...les jambes … fhhh… fhhh qui brûlent.
— Normal. Tu contrôles mieux ton énergie, mais ton corps ne suit pas vraiment. Il faut que tu te renforces physiquement.
Goku regarda la jeune fille. En une journée, elle avait assimilé les rudiments de la maîtrise du ki, et contrairement à ce qu'avait dit Piccolo la veille, elle pouvait aller plus loin. Elle n'aurait pas eu besoin de l'aide de Dendé, d'ailleurs. Mais sa vision l'inquiétait.
— Bon, allons déjeuner. On continuera après.
— Ça ne va pas gêner ta mère ?
— Oh, depuis qu'elle sait que tu es riche, elle t'accepte beaucoup mieux.
Videl regarda Goku qui arborait un sourire gêné.
— Et c'est censé me rassurer ?
— Alors, comment se passe votre entraînement ? demanda Kakarotto.
— Pas mal. Videl assimile facilement.
— Bien. Mais il ne faut surtout pas t’arrêter en chemin, si tu veux vraiment progresser.
— J'avais compris. Mais je serai prête pour le tournoi, pas de problème.
— Le tournoi ? Quel tournoi ?
Goku fit un signe discret à Videl.
— Oh, rien d'important, papa.
— C'est pas le tenkaichi budokaï ? Nappa m'en a vaguement parlé. Il est le sponsor principal, intervint Baddack.
— Ah bon ? Depuis quand il s’intéresse aux arts martiaux ? s'étonna Kakarotto.
— Je crois qu'il veut battre Satan en public. Comme si ce type avait une quelconque importance.
Videl se leva d'un bon.
— Hé ! Je vous interdis de dire parler de mon père comme ça !
Il y eu un grand silence pendant lequel toute la tablée la regarda.
— Je dois admettre que tu as plus de cran que lui, en tout cas, fit Baddack.
— Oh, je ne pense pas qu'il soit si faible, fit Kakarotto. Il est fort pour un humain normal. Simplement…
— Oui, je sais, il s'est octroyé votre victoire. Et c'est de ma faute. C'est pour ça que c'est à moi de le battre. Alors s'il vous plaît, n'intervenez pas.
— Pour nous, ça va, mais Nappa ne changera pas d'avis.
Goku était pensif.
— Alors je vais participer aussi. Et je battrai Nappa.
— Hé, je veux participer aussi ! fit Gohan.
— S'il y va, moi aussi ! fit Natchi.
— Ça pose pas de problème, parce que…
— OUAIS ! J'appelle Trunks tout de suite ! hurla le garçon en filant vers la maison.
— … pour les moins de quinze ans, il y a un tournoi junior.
— Quoi, mais on veut se battre avec les adultes ! cria Natchi.
— C'est comme ça, désolé. Je l'ai gagné il y a trois ans, c'est bien quand même.
— Je vais le dire à Gohan.
— Quand est-ce ? Demanda Baddack ?
— Dans un mois.
— Un mois. fit-il pour lui-même.
Les deux enfants revinrent.
— J'ai dit à Trunks, mais Son papa a entendu et il veut participer si tu y vas, grand frère.
— Oh non !
— Tu n'arriveras pas à gérer les deux. Je vais y aller aussi, ça me rappelera de bon souvenir, dit Kakarotto.
— J'y vais aussi, fit Baddack. Je pense qu'il y aura des trucs plus graves qu'un combat entre Nappa et Satan.
Alors que le soir tombait, Baddack était en train de s'occuper de son jardin. Seules des plantes extra terrestres s'y trouvaient, à part quelques arbustes à senzu qu'il avait réussit à faire pousser.
Il regarda une sorte d'herbe à larges feuilles vert clair. L'odeur lui rappelait son enfance, quand il était trop faible pour chasser, et que les grands le maltraitaient sans cesse et refusaient de lui donner de la viande. Il était réduit à manger ces plantes amères, et ensuite, en mâchait régulièrement, par habitude. Il n'avait jamais réalisé que c'était grâce qu'il avait souvent survécu à des blessures graves. Et c'était pour ces plantes, et pour la technologie de guérison tsuful issue de celles-ci que Freezer avait asservit les saiyans.
Il avait été troublé quand Bulma lui avait révélé ça. Est-ce que son peuple aurait pu se civiliser sans Freezer ? Voir même faire la paix avec ses voisins ?
Nul ne le saura jamais.
Un bruit et une aura familiers interrompirent sa réflexion.
— Ta copine est rentrée chez elle ?
— Oui. Enfin, c'est pas ma copine. Enfin, si, c'est une copine, mais… Rah ! Je voulais te parler de ce que tu as dis tout à l'heure.
— Tu as essayé de voir l'avenir ?
— Oui, et je n'y arrive pas.
— J'y arrive pas non plus. Pas quand j'essaye de voir l'avenir dans un mois. Et avec ce tournoi…
— J'ai vu Videl grièvement blessée. Et j'ai l'impression que c'est Nappa qui va faire ça.
Baddack se releva et regarda son descendant.
— Tu l'as vu faire ça ?
— Non, pas exactement. J'ai juste vu une silhouette qui pourrait être Nappa. » Il déglutit « se tenir devant le corps brisé de Videl.
— C'est pour ça que tu l’entraînes, j'imagine. Mais ça ressemble pas à Nappa. Il a des défauts, mais il est pas idiot, surtout qu'il fait tout pour avoir l'air respectable.
— C'est vrai. Mais pour le tournoi…
— Ça m'inquiète. Il va se passer quelque chose. Quelque chose qu'on peut pas prévoir. Mieux vaut qu'on y participe tous.
— Mais Videl veut battre son père elle-même.
— Ouais, j'ai compris. Mais si c'est le seul souci qu'on a, on s'en tirera bien. T'arriveras bien à lui expliquer, pas vrai ?
— J'essayerai.
À suivre...>>>