il m'a fallu un peu de temps pour écrire ce chapitre, je l'ai changé trois fois.
et je ne sais toujours pas si la version finale est la bonne.- Chapitre 107 : le vice-champion.— Ha, on arrive juste à temps, fit Nappa en arrivant au moment où Natchi gagnait la demi-finale sur la coursive au-dessus des gradins, suivit de Goku et de Videl.
— Vous êtes enfin passé ? Demanda Kakarotto.
— Ouais, j'ai amené la machine de secours moi-même, c'était plus rapide.
Goku préféra ne pas donner son avis sur le fait que Nappa n'était qu'un poseur. Mais c'est clair qu'il venait pour gagner. Il n'y avait plus qu'à espérer qu'il n'affronterait pas Satan avant Videl. Les autres, sauf Végéta, sans doute, avaient compris le problème.
L'adolescent reporta son attention sur son amie. Elle était perdue dans la contemplation de ses mains, serrant et desserrant les poings.
— Ça va, tu t'es fait mal ?
— Non, non, c'est que… J'ai battu le record de mon père. Sans effort. Je sais que vous, vous vous êtes retenus, mais moi… J'ai du mal à comprendre, je me sens pas changée, et pourtant, je suis plus forte.
— Tu t’habitueras.
— Venez, le match entre Trunks et Gohan commence, les avertit Kakarotto.
Lilith regardait les combats depuis la loge de son mari.
— Chéri, tu devrais venir voir ce combat, les enfants en demi-finale sont vraiment incroyables.
— Ah oui ? » Il se leva et s'approcha de la porte. « Mais ils sont tout petits.
— Sept et huit ans. La fillette qui a gagné la première demi-finale en a neuf.
— Celui en tenue orange me rappelle quelqu'un.
Sur le ring, les deux garçons se saluèrent et se dirent respectivement qu'ils n'allaient pas se retenir. Puis ils se lancèrent à l'assaut.
Ils enchainèrent coup de poing sur coups de poing, coups de pied sur coup de pied, feintes, esquives…
Le public entier regardait l'affrontement les yeux écarquillés.
Ils continuèrent pendant une bonne minute à se battre ainsi, sans toucher le sol, avant de se séparer pour raterrir.
— Oh, incroyable. On avait l'impression qu'ils volaient, tu as vu ?
Satan, de son côté, tremblait de tout son corps.
— Bon, on s'est assez échauffé, non ? Demanda Trunks.
— Pour moi, c'est bon.
Les deux garçonnets sourirent en se regardant.
Gohan reçu un coup de poing dans la figure, mais Trunks ne savoura pas sa petite victoire, le poing de son adversaire était enfoncé dans son ventre.
Le garçon aux cheveux mauves culbuta en arrière pour à la fois reculer et frapper du pied.
Le garçon aux cheveux noirs se prit le coup dans le menton mais réussit à répliquer d'un coup de pied dans les côtes.
Sitôt sur leurs pieds tous les deux, ils frappèrent de nouveau, visant la tête de l'autre.
— Oh, un cross-counter ! fit Krilin. Ils se débrouillent bien.
— N'est-ce pas.
— Mais ! Ils vont se faire mal ! Dit Videl d'un ton inquiet.
— Les saiyans ne craignent pas la douleur, asséna Végéta. Pas mon fils, en tout cas.
Le combat repartait de plus belle, les enfants décollant à nouveau du ring, lentement.
— Oulah ! Fit Baddacck.
— Je suis prêt ! Dit Goku en réponse.
Les autres les regardèrent sans comprendre.
— Hein ?
Dans le même temps, les deux garçons se séparèrent dans un flash de lumière dorée et se mirent en position.
— Kaméhamé…
— Final...
Piccolo hurla.
— ILS VONT DÉTRUIRE LE STADE !!!!
Mais il était trop en retrait pour faire quoi que ce soit. Cependant, du coin de l’œil, il vit Goku et Baddack se transformer.
— ...HA !
— ...FLASH !
Les deux rayons se heurtèrent à une dizaine de mètres au-dessus du centre du ring.
Gohan et Trunks furent repoussés violemment, l'explosion, très lumineuse, fut entièrement repoussée vers le ciel.
Sans chercher à comprendre, ils recommencèrent à charger leurs énergies.
— Ils n'ont rien compris ! Cria Kakarotto.
Dans le même temps, son père et son fils revenaient dans le groupe, à une telle vitesse que personne n'avait remarqué dans le stade.
Goku toujours transformé, contrairement à Baddack, concentra son énergie mentale.
— ASSEZ ! VOUS AVEZ FAILLI TUER TOUT LE MONDE !Les deux garçons se figèrent net tant la voix mentale était forte.
Videl recula, un peu étourdie. L'action avait été trop rapide pour elle, mais elle avait perçu le cri de Goku.
— Ouoh ! J'parie qu'on t'as entendu sur toute la planète, et p'tet même plus loin, fit Nappa.
— Dé...désolé.
Il décrispa ses doigts de la rambarde, qui était maintenant complètement tordue.
Sur le ring, les deux enfants, détransformés, s'étaient reposés. Ils se regardaient d'un air gêné.
— Quelle technique incroyable. Mais l'égalité entre nos deux combattants est encore de mise, et ils semblent fatigués. Scanda l'arbitre aux spectateurs.
— Il n'a rien compris lui non plus, commenta Végéta.
— Mais qu'est-ce qu'ils font encore ? S'étonna Kakarotto.
— Ils ont décidé d'y aller à l’endurance, répondit Piccolo qui avait entendu. Le premier qui tombe a perdu.
Les deux garçons avaient commencé à se cogner, sans relâche, et sans parer ni éviter les coups de l'autre.
Toujours honteux de leur action précédente, ils ne se protégeaient même pas avec leur énergie. Du sang giclait à chaque impact.
Tout le monde commençait à être horrifié par la tournure que prenait le combat, surtout entre deux enfants.
Alors que les murmures de désapprobation grandissaient, Végéta murmura.
— Vas-y, jusqu'au bout.
Baddack l’attrapa par l'épaule.
— Non mais t'es pas bien ? Tu as vu dans quel état…
— Ce sont des saiyans ! Ils se battent ! Ils ne doivent pas avoir peur des blessures !
— ...dans quel état est ta femme ! Finit l’aîné du groupe avant de lui tourner la tête de force pour qu'il regarde Bulma, de l'autre côté du stade.
Il ne s'était passé qu'une poignée de seconde, mais Bulma fonçait déjà vers la rambarde en hurlant, les larmes aux yeux. Chichi était à ses côtés, hurlant et bousculant les gens.
Végéta avant l'impression de voir la scène au ralenti.
Il serra les dents de rage et se libéra de l'étreinte de Baddack puis il prit appuie sur la rambarde pour rejoindre le ring.
Kakarotto tendait la main vers son père.
— Papa, des senzus !
Celui-ci arracha la cordelette de cuir qu'il portait en collier et donna la petite bourse qui se trouvait au bout à son fils qui partit à la suite du prince.
Sur le bord dur Ring, l'arbitre hurlait de toutes ses forces, mais les enfants ne semblaient pas l'entendre.
— Arrêtez le combat ! Ça n'a rien à voir avec les arts martiaux ! Je décrète...Avant qu'il n'ait pu finir sa phrase, Gohan, par un dernier coup de poing, fut envoyé au sol.
Trunks le regarda, le visage tuméfié.
— J'ai gagné…
Puis il s'effondra à son tour.
— ...un match nul !À suivre...>>>