Paternité - Baddack et Kakarotto [Terminé]

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Re: Paternité - Baddack et Kakarotto [Fanfic]

Messagepar Rebel O'Conner le Mer Nov 30, 2016 23:31

bonjour à tous

pour fêter ma sortie de l’hôpital ( après une opération ) voici le chapitre suivant.
( j'ai un peu mal, mais l'avantage, c'est que j'aurais un mois de repos ou je pourrai écrire un peu )

Spoiler
par contre, je sais pas si ça vaut le coup de faire un sondage, vu que ça à l'air d'être la mode maintenant



- chapitre 110 : le damné

Le stade résonnait des cris des spectateurs scandant le nom de Videl.
Sharpner, Erasa et Binder avaient fait le déplacement exprès pour elle et l’acclamaient aussi.
Erasa remarqua quelque chose.
— Hé! Regardez ! C’est Son Goku là-bas.
— Tiens, c’est vrai ! Il ne serait pas en train de parler avec Dame Lilith ? Ajouta Shaprner.
Binder prit ses jumelles.
— Si. Et ils ont l’air de bien s’entendre.
— il cherche à approcher sa mère plutôt que son père. Pas mal, fit Erasa.
— Le petit futé, ironisa Sharpner.

Goku était adossé au mur d’enceinte et regardait le match commencer. Quelqu’un se plaça à côté de lui. Il n’eut pas besoin de regarder pour savoir qui c’était.
— Votre fille est vraiment populaire.
Le combat commença quand Videl frappa violemment son adversaire à la tête d’un coup de pied latéral.
— Un peu trop, peut-être. Quand on est trop populaire, on ne cherche plus que la popularité, avant tout le reste » Voyant le regard interrogateur du garçon, elle ajouta « Vous pouvez me croire sur parole.
Spopovitch se releva et envoya son poing dans la tête de la jeune femme, qui esquiva en se baissant et frappa au ventre dans la foulée, pour ensuite enchainer avec un uppercut qui fit décoller le lutteur et l’envoya au sol. Il se releva aussitôt et repartit à l’attaque, attaquant sans relâche alors que Videl bloquait tous les coups.
Ignorant les commentaires enthousiastes de l’arbitre, et ne doutant pas de la victoire de sa fille, Lilith préféra continuer à discuter avec le jeune homme. Elle voulait en savoir plus sur lui.
Elle devait bien l’admettre, elle le trouvait plutôt sympathique, avec son léger accent de la campagne. Et assez agréable à regarder aussi.
— Et vous, vous cherchez la célébrité ?
— Moi ? Non, pas du tout. Surtout pas.
Elle eu un petit rire.
— Vous avez bien raison. Vous voulez faire quoi plus tard ?
— Heu… Des études en médecine me plairaient bien.
— C’est une bonne branche pour la... Ah !
Videl avait encore envoyé Spopovitch au sol, mais était restée trop près quand celui-ci s’était relevé, lui envoyant un coup de pied au ventre.
Elle para le coup de poing qui suivait et fit reculer son adversaire d’un crochet descendant.
Il ne tomba pas, cependant, et se redressa rapidement.
Videl resta en garde, à distance.
— Vas-y ma chérie ! Hurla Lilith.
Goku, lui, commençait à regarder le combat avec plus de sérieux. Quelque chose clochait.
Videl était en pleine forme. Son aura, bien que difficilement perceptible, était homogène. Il l’estimait au niveau de Tortue Géniale, malgré son manque d’expérience en combat réel. Il savait qu’elle n’était pas à fond, mais avec la force qu’elle développait sur le ring, aucun humain normal n’aurait pu lui tenir tête.
Lilith continuait à parler sans qu’il n’écoute vraiment.
— ...préféré avoir fait des études, parfois, mais…
— Ce n’est pas normal.
— Pardon ? Fit-elle, vaguement vexée.
— Il ne ressent pas la douleur. Il ne s’épuise pas. Avec ce qu’il s’est pris, il devrait déjà être KO. 
Le garçon concentra ses sens sur l’homme. Pupilles dilatées, veines saillantes. Et cet étrange tatouage sur le front.
— C’est vrai qu’il n’était pas comme ça au dernier tournoi. Mon mari n’avait eu aucune difficulté.
— C’est comme s’il possédait une force qui le dépasse.
La chanteuse le regarda, l’air horrifié.
— Comme… avec de la drogue ? Du dopage ? Je sais que ça existe, dans le catch. Je vais avertir les juges.
Goku resta à observer le match alors que Lilith se dirigeait vers le salon des juges.
Il ne pensait pas à de la drogue. Ce type ne dégageait aucune énergie. Un cyborg ?
Non, ses veines saillantes, son rictus, ses yeux fous. Lilith avait peut-être raison.
À la suite d’un enchainement, Spopovitch percuta le sol violemment, fendant une dalle.
Il se releva.
Videl commençait à épuiser ses réserves, Goku le voyait bien. Elle tenait encore, mais cet adversaire allait l’avoir à l’usure.
Est-ce qu’il était correct de lui donner des conseils ?
Il secoua la tête.
Non. Pour l’instant, elle le dépassait sans problème.
Pour l’instant.
Goku remarqua qu’elle avait augmenté son énergie défensive mais que les coups de Spopovitch semblaient de plus en plus lourds. Elle était sur la défensive, et reculait vers le bord du ring.
— ...ne pouvons pas interrompre le combat, madame.
— Mais s’il a triché ?
— Il sera disqualifié, et la victoire reviendra à Videl.
Goku regarda Lilith et le juge qui arrivaient.
Il faut en finir, pensa-t-il.
Il fallait y aller doucement, elle n’avait pas l’habitude.
— Videl, envoie-le hors ring.
La combattante se figea, stupéfaite. Elle para de juste le gros poing de Spopovitch.
— Vas-y, Videl, éjecte-le ! Profites-en !
Elle attrapa le bras, épais comme un tronc, du lutteur, et le projeta vers l’arrière, avec suffisamment de force pour qu’il ne touche terre qu’à l’extérieur de la surface.
Videl regarda Goku, perplexe. Le garçon eu un sourire gêné.
— OH, C’est incroyable ! Hurla l’arbitre.
Leurs regards se reportèrent vers Spopovitch.
En dehors du ring, il n’avait cependant pas touché terre. Il flottait, la tête en bas, à deux mètres du sol.
Le silence se fit dans le stade.
Videl le regardait, stupéfaite.
Il tendit le bras vers elle, doucement.
Elle eut l’impression de percuter un mur en béton lancé sur elle.
Elle ricocha sur le ring, deux fois, avant d’être éjectée de la surface.
— VIDEL !
Elle stoppa, de la même façon que Spopovitch, flottant dans l’air.
Avant de recevoir un coup de poing dans le ventre.
Elle bloqua un coup de pied qui suivait, mais commença à tourner sur elle-même, déséquilibrée. Elle n’avait aucune expérience du combat aérien.
— Videl, retourne sur le ring !
Spopovitch la frappa dans le dos, heureusement sans gravité. Elle voulut riposter d’un coup de pied mais rata sa cible. Le lutteur eu un sourire narquois. Il envoya un coup de pied, mais elle s’y attendait, et attrapa la jambe pour prendre appuie dessus, avant de foncer, en lui marchant dessus, au-dessus de sa tête.
Elle poussa sur la nuque de l’autre avec son pied, pour prendre de l’élan, et atterrit au milieu du ring.
Spopovitch se retourna, toujours souriant, et lui fonça dessus.
Videl était en position basse, les pieds écartés et la main gauche au sol. Son bras droit plié, le coude vers l’arrière. Le poing fermé.
Goku compris trop tard ce qu’elle voulait faire.
Elle hurla en lançant une boule d’énergie vers son adversaire qui, surpris, se la prit en plein torse.
Il s’effondra face contre terre alors que la boule continuait sa route dans le ciel.
Le stade entier fit silence. Un silence de mort.
Videl tomba à genoux.
Elle vomit.
Les larmes aux yeux, elle regarda sa mère, et ne lut que l’horreur dans son regard.
L’arbitre déglutit.
— Spo… Spopovitch est mort. Videl est disqualifiée.
Goku la regardait, effaré.
Leurs regards se croisèrent. Le garçon écarquilla les yeux avant de hurler.
— Videl ! Saute ! Saute !


— Ça me parait un plan correct, dit Baddack.
— J’aurais pourtant aimé t’en mettre une en public, fit Végéta.
— Vous aurez tout le loisir de vous battre quand tout ceci sera réglé, dit Piccolo avec véhémence. Il y a plus urgent.
— Vous êtes sûr que vous voulez pas qu’on vienne ? demanda Nappa.
— Personnellement, si ce type est aussi dangereux, je préfèrerais rester en réserve, hein, dit Krilin
Kakarotto montra son père, Végéta et Piccolo d’un vague geste de la main.
— Ne t’inquiète pas. Si à nous quatre on ne peut rien, alors le monde entier est mal.
— C’est justement ça qui m’inquiète.
Baddack haussa les épaules.
— C’est juste une question de rapidité d’action. Si les deux qui sont contrôlés ne donnent pas assez d’énergie pour réveiller ce Majin Buu et qu’on butte le sorcier avant qu’il en ait plus, tout ira bien.
— Oui. Une fois Babidi éliminé, je pourrais sans problème bannir définitivement le cocon qui le contient dans un lieu où il ne s’ouvrira jamais. Dégagez juste ce qu’il faut d’énergie pendant votre combat pour que le piège marche.
— Parfait. Plus qu’à attendre que le combat de Videl se termine. Elle ne risque rien contre le type ? s’inquiéta Kakarotto.
— C’est une humaine. Elle ne dégagera pas assez d’énergie pour les intéresser, asséna Kibito.
Tous se turent d’un coup.
L’énergie qu’ils sentaient leur disait sans équivoque que Son Goku, dehors, s’était transformé en super saiyan.
Les quatre saiyans eurent la même réaction.
Que Nappa résuma en deux mots.
— Oh merde.


À suivre…>>>
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Re: Paternité - Baddack et Kakarotto [Fanfic]

Messagepar broly97 le Jeu Déc 01, 2016 19:42

Bon encore une fois, bon chapitre qui encore une fois me paraît tellement court (bon tu as des circonstances très atténuantes ).
Même si on se doute que Sporovitch est toujours en course, le dernier coups de Videl était assez gore si c'est bien ce que je m'imagine. Enfin bon, entre ça et la tête à 360°, je penses que c'est tout aussi traumatisant.

Du coup, j'ai un peu l'impression que Lilith regrette un peu sa célébrité (je penches sur les mois de stresses qu'elle a fais subir à sa famille durant son hospitalisation). Interessant, en plus qu'elle se confit à Goku (qui malheureusement n'en a rien à faire :( , j'aurais bien aimé avoir sa réaction).

Du coups le seul tout petit bémol qui vient gâcher le tout c'est ça :

J’airais pourtant aimé t’en mettre une en public, fit Végéta.


Dommage, car c'était le genre de remarque de Végéta que j'attendais.

J'attend la suite avec impatience et remets toi vite :D
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Re: Paternité - Baddack et Kakarotto [Fanfic]

Messagepar Rebel O'Conner le Jeu Déc 01, 2016 20:23

broly97 a écrit:Du coups le seul tout petit bémol qui vient gâcher le tout c'est ça :

J’airais pourtant aimé t’en mettre une en public, fit Végéta.


Dommage, car c'était le genre de remarque de Végéta que j'attendais.

tiens tiens tiens. étrange. Grammalecte ne voit pas de faute ici. il comprend le verbe airer ( que je ne connaissais même pas )
comme quoi, malgré tout, le correcteur auto n'est pas fiable à 100%
mais bon, c'est pas si catastrophique non plus. ça se corrige vite.


broly97 a écrit:Bon encore une fois, bon chapitre qui encore une fois me paraît tellement court (bon tu as des circonstances très atténuantes ).
Même si on se doute que Sporovitch est toujours en course, le dernier coups de Videl était assez gore si c'est bien ce que je m'imagine. Enfin bon, entre ça et la tête à 360°, je penses que c'est tout aussi traumatisant.

Du coup, j'ai un peu l'impression que Lilith regrette un peu sa célébrité (je penches sur les mois de stresses qu'elle a fais subir à sa famille durant son hospitalisation). Interessant, en plus qu'elle se confit à Goku (qui malheureusement n'en a rien à faire :( , j'aurais bien aimé avoir sa réaction).

J'attend la suite avec impatience et remets toi vite :D


court? forcement, tu en fais des tartines, toi. y'a pas comparaison.
et pour le moment, je vais plutôt faire des chapitres courts mais plus fréquents. au moins jusqu'à ce que je reprenne le boulot ( vers la mi-janvier )

pour Lilith, il y aura quelques petites explications plus tard ( mais bien cachées, je pense )

quant à Videl, je voulais aussi faire un parallèle avec le combat Goku/Jeece, ou il s'était vraiment senti mal après l'avoir tué.
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Re: Paternité - Baddack et Kakarotto [Fanfic]

Messagepar broly97 le Jeu Déc 01, 2016 22:27

court?


Ouais mais en fait c'est plutôt dans le bon sens du terme. En effet, j'ai vraiment hâte d'avoir la suite.
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Re: Paternité - Baddack et Kakarotto [Fanfic]

Messagepar Pensyves le Ven Déc 02, 2016 15:29

airer c'ets pas faire un nid, un truc du genre?

Sinon, excellente paire de chapitres, c'est toujours aussi fascinant et gore pour ce dernier chapitre :p
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Re: Paternité - Baddack et Kakarotto [Fanfic]

Messagepar Mystic_Joh le Ven Déc 02, 2016 18:01

tu as repris ta fic, cool ! bon, comme d'hab j'aime beaucoup, j'attends la suite avec impatience ;)
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Re: Paternité - Baddack et Kakarotto [Fanfic]

Messagepar omurah le Dim Déc 04, 2016 12:18

Elle bloqua un coup de pied qui suivait, mais commença à tourner sur elle-même, déséquilibrée. Elle n’avait aucune expérience du combat aérien.
— Videl, retourne sur le ring !
Spopovitch la frappa dans le dos, heureusement sans gravité. Elle voulut riposter d’un coup de pied mais rata sa cible. Le lutteur eu un sourire narquois. Il envoya un coup de pied, mais elle s’y attendait, et attrapa la jambe pour prendre appuie dessus, avant de foncer, en lui marchant dessus, au-dessus de sa tête.
Elle poussa sur la nuque de l’autre avec son pied, pour prendre de l’élan, et atterrit au milieu du ring.

Je cite ce passage parce que je l'ai particulièrement apprécié ^^
Globalement, tout le combat est bien écrit, c'est propre et ça bouge bien.

Hâte de lire la suite et surtout bon rétablissement à toi 8D
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Re: Paternité - Baddack et Kakarotto [Fanfic]

Messagepar Rebel O'Conner le Dim Déc 04, 2016 21:12

hop, la suite. merci à Broly97 pour la relecture.

chapitre 111 : Le roi des démons et son maître.

Goku était vraiment navré pour Videl. Se battre à mort n’était jamais agréable, mais tuer un adversaire dans un tournoi comme celui-là…
Il craignait qu’elle reste marquée à vie. Il le voyait dans ses yeux. Mais il fut stupéfait quand, derrière elle, Spopovitch se releva.
La boule de ki l’avait traversé, de part en part, mais le trou dans sa poitrine était en train de se boucher.
De la lumière brillait dans sa main.
Goku n’eut que le temps de crier à Videl de sauter avant qu’il ne tire son kikoha.
Elle évita l’attaque presque par instinct, mais la boule d’énergie fonçait vers Goku, qui entendait des bruits derrière. Il y avait le public, la mère de Videl, et d’autres gens.
Il avait besoin de plus d’énergie.
Il se transforma et augmenta son aura pour dévier l’attaque vers le haut, où elle ne fera aucun dégât. Il fit bien sûr attention à éviter Videl.
Il vit que Spopovitch le regardait bizarrement mais ne s’en soucia pas. Ce n’était pas le problème. Il venait de réaliser qu’il venait de se transformer devant tout le monde.
Il y eu un cri de panique derrière lui. Il tourna la tête et vit Mister Satan qui sortait de sa loge privée. Ce dernier le regardait, terrorisé.
Il se demandait si ça allait simplifier ou compliquer les choses quand un avertissement retentit au-dessus de lui.
— Goku, attention !
Il regarda Videl, toujours en train de flotter au-dessus de lui, quand Spopovitch l’attrapa.
Il fut surpris par la force de l’homme. Pas étonnant que Videl ait dû y aller à fond. Elle n’aurait même jamais pu gagner, en fait.
Mais Goku se contenta de se libérer de la prise et de le pousser un peu.
— Qu’est-ce qui te prends ?
Au-dessus, Videl continua de hurler.
Le métis ressentit une douleur atroce dans son dos, comme un coup de poignard.
Comment une arme pouvait-elle le blesser dans son état ?
Il voulut se dégager, mais Spopovitch l’attrapa de nouveau. D’accord, il fallait en premier lieu se débarrasser de lui. Il s’occuperait du complice après, il avait connu des douleurs pire que ça.
— Lâchez-le !
Videl était descendu pour donner un coup de pied dans la tête du lutteur, qui riposta sans ménagement, cette fois.
La jeune femme heurta le bord du ring, et Goku entendit clairement un craquement sourd.
Dans le stade, c’était la panique.
La rage submergea Goku quand il vit Videl inerte, au sol.
Spopovitch l’avait à moitié lâché. ayant perdu tout sang froid, il recula son poing, prêt à frapper.
— Espèce de…
— NON !
Une attaque de ki propulsa le lutteur, et il sentit que l’arme plantée dans son corps était violemment retirée. La douleur lui fit perdre sa transformation, et il tomba à genou.
Il vit le dénommé Yamu se relever en tenant un objet bizarre, comme une sorte de bouillotte avec une pointe.
— Ça suffira, on se casse !
Il s’envola, suivit de Spopovitch.
— Ar… Arrêtez…
— Laisse, on s’en occupe, fit Kakarotto.
— Kibito, soigne Goku, et rejoint nous, ordonna Shin.
Le serviteur du dieu posa la main sur le torse de Goku.
— Videl… Soignez… la. Haa !
Le garçon se releva d’un coup. C’était comme le pouvoir de Dendé, en un peu plus violent, mais beaucoup plus rapide.
À côté de lui, Satan bloquait le passage à Kibito.
— Vous ne toucherez pas à ma fille.
Derrière lui, sa femme était agenouillée, hurlant et pleurant.
— Mister Satan, il va la soigner, c’est tout, l'informa Goku. Il avisa Kibito. C’est bien tout, non ?
— Juste la soigner.
Satan regarda Goku dans les yeux, et déglutit difficilement. Il se poussa.
Videl se releva une seconde après qu’elle fut touchée.
— Bien, je vous laisse, maintenant, je vais rejoindre maître Kaioshin.
— Attendez, je viens.
— Nous sommes assez nombreux. Ça ira.
— je viens quand même. Je veux des explications.
Kibito haussa les épaules. Il voyait bien qu’il serait incapable de dissuader le jeune homme de venir.
— Alors allons-y.
Videl rejoignit le duo.
— Je viens aussi. Moi aussi je veux savoir.
— Mais, ma chérie…
Videl regarda Lilith, dont le maquillage avait coulé à cause des larmes.
— Désolé, il le faut.
Elle embrassa sa mère, fit un clin d’œil à son père, et s’envola. Mister Satan en resta bouche bée.
— De… Depuis quand Videl sait voler ?
— Tout le monde vole, j’ai l’impression, monsieur.
Sur le bord du ring, l’arbitre regardait le ciel.
— Mais… le tournoi…


— Maître Kaioshin, donc. Le dieu suprême… Et il recherchait les saiyans, dont moi ?
— Il recherchait des combattants puissants, sans être forcément saiyans, comme vous dites. Des mortels aussi puissants que vous sont rares.
— OK, je commence déjà à déconnecter, dit Videl. Et ce Machine Buu…
— Majin Buu.
— … est l’incarnation du chaos primordial de l’univers, mis en forme par un sorcier âgé de plusieurs millions d’années.
— Oui.
— Et il a tué tous les dieux, sauf un, qui vient ici parce que ce monstre est sur Terre aujourd’hui.
— C’est ça.
Elle eut un rire nerveux.
— OK. OK. C’est encore plus délirant qu’une race d’extra-terrestres ultra puissants qui vivent cachés sur Terre.
— Ça va, Videl ?
— Oui ? Oui. Oui ! Tout baigne. Tout va bien. Ha ha ha !
— Écoute, si tu veux rentrer…
— Non. Non. Je reste avec toi. Je suis allé trop loin pour reculer maintenant.
Goku inspira un bon coup.
— Dès que tout ça est fini, je prends en main ton entrainement, d’accord ?
— D’a… D’accord.
— Mais en attendant, tu ne prends aucun risque, compris ?
— Compris.
— Bon, continuez, monsieur Kibito.


Après un vol d’une dizaine de minutes, ils rejoignirent le premier groupe qui se cachait derrière des rochers.
Non loin, se trouvait une petite construction bizarre, d’un blanc bleuté, avec une porte surmontée d’une lettre M, semblable à celle que les deux combattant contrôles avaient sur le front. Le sol tout autour semblait avoir été terrassé.
— Alors tu es venu, Goku, finalement ? Demanda Baddack.
— C’est qu’il ne vienne pas qui m’aurait surpris, répondit Kakarotto.
— Par contre, elle ?
— Ça suffit, Végéta, fit Goku. Elle ne nous gênera pas.
Videl ne suivait pas le dialogue. Elle regardait plus loin.
— Quelle horreur ! Regardez, c’est… c’est atroce.
Goku suivit son regard et vit une ferme ravagée, les cadavres de ses habitants exposés devant. Il serra les dents et ravala sa colère.
il reporta son attention vers ses agresseurs, qui se trouvait devait la construction. Ils parlaient avec un être clairement non-humain. Il était svelte avec un crâne long, vêtu d'une combinaison noire et d'une sorte d'armure organique qui lui protégeait le torse.
— Qui est cet homme, c’est Babidi ? Demanda piccolo.
— Non. Un homme de main, sans doute. Ah !
— Quelqu’un vient.
Deux personnes sortirent de la structure, immédiatement accueillies par le garde.
Une petite créature malingre avec une tête énorme, une peau ridée d’un jaune sale, habillé d'une toge bleue et d'une cape orange. Derrière se tenait un grand humanoïde musculeux, à la carnation rose sombre et vêtu d'un ensemble bleu roi rehaussé d’une cape blanche.
— Dabra ! C’est Dabra, le roi des démons ! Dit Kibito, apeuré.
— Babidi est allé aussi loin ? C’est terrible.
— Dabra, c’est le grand ? Demanda Kakarotto.
— Oui.
— Il est fort.
— Évidement. C’est le roi du Makai. Le plus puissant de tous les démons.
Végéta lança un regard en biais à Kaioshin mais ne dit rien.
— Et le petit, donc ? Demanda Goku.
— Oui, c’est Babidi. Ne vous fiez pas à son apparence, ses pouvoirs magiques sont terrifiants. Même Dabra est tombé sous sa coupe.
— Il est capable de contrôler le roi des démons ? Fit Piccolo, inquiet.
— Oui, il a dû utiliser le vice en lui, commença Kibito. C’est le plus terrible pouvoir de Babidi. Il peut contrôler qui il veut, à part les personnes aillant un cœur pur.
— Je ne m’y attendais pas. Gagner contre eux est…
— Impossible ? C’est ce que tu voulais dire ? L’interrompit Végéta. Tu crois vraiment qu’on n'aura aucune chance, même quand Buu sera sorti ? Moi, en tout cas, je me battrais.
— Gamine, tu ferais mieux de rentrer chez toi.
Goku regarda son amie, surprise.
— Grand-père a raison, c’est trop dangereux pour toi.
— Mais ! Qu’est-ce qu’ils font ? s’exclama Piccolo au moment où une détonation se fit entendre.
Ils regardèrent. Spopovitch avait disparu, et Yamu s’enfuyait.
Le garde le fit exploser.
— Quels monstres ! Ce sont leurs amis.
— Babidi rentre, mais Dabra reste dehors ? S’étonna Kakarotto.
Baddack se redressa et hurla.
— Ils savent que nous sommes là, attention !
Mais avant qu’il puisse faire quoi que ce soit, le démon était déjà sur eux. Il désintégra Kibito d'une vague d'énergie, et cracha sur Videl et Piccolo.
— Attention ! Ne touchez pas sa salive ! Cria Kaioshin.
— Piccolo ! Videl ! Non ! Hurla Goku.
— Ne les touchez pas ! Si vous les cassez, ils ne pourront pas revenir à la vie.
— Il y a un moyen ?
Le métis regarda le démon qui repartait vers l’ascenseur en leur criant un avertissement.
— Allez-vous-en. Personne ne peut rien contre maître Babidi.
— Oui, si Dabra meurt. Mais…commença le dieu.
— C’est tout ?
Goku fonça vers le démon dans une explosion lumineuse dorée.
— IL FALLAIT LE DIRE TOUT DE SUITE !
— NON ! » Hurla le dieu en tendant ses paumes vers le garçon, ce qui le stoppa net dans son élan. Serrant les dents, il s’adressa aux autres. « Calmez-le, s’il vous plaît ! Le risque de réveiller Buu est trop grand.
Kakarotto et Baddack réussirent à le ramener à la raison, mais il lança un regard noir à Kaioshin.
— Il fallait me laisser faire.
— Vous ne comprenez pas. Un simple choc et Buu sortira de son cocon.
— Et alors ? Fit Végéta. C’est si grave ?
— Mais, sa puissance dépasse tout ce que vous pouvez imaginer.
— Vu que tu as peur de ce Dabra, c’est que tu ignores de quoi on est capable. Ça se trouve, Buu n’est pas si terrible que ça.
Kaioshin lança un regard interrogateur vers Kakarotto.
— Je suis d’accord pour Dabra. Il est moins fort que Cell, que nous avons battu il y a sept ans. Du niveau de Bojack, grand maximum. Et on a tous fait des progrès depuis.
Baddack en rajouta une couche.
— Chacun de nous serait capable de le battre sans problème.
— Il est pour moi !
— OK. J’aurais presque pitié pour lui. Allons-y.
— Mais, attendez, c’est évident que c’est un piège.
Végéta passa devant le dieu à la suite des autres.
— Bah ! On est pas très doué pour réfléchir, de toutes façons.


Au tournoi, la situation était catastrophique. Les juges s’interrogeaient sur la marche à suivre.
Mister Satan alla sur le ring.
— Écoutez. J’ai une idée. Plutôt que d’attendre qu’ils reviennent, ce qui n’est même pas sûr, pourquoi ne pas faire une grande mêlée générale ? Vous aurez du spectacle, comme ça ! Les cinq derniers combattant, tous dans un même combat !
La proposition fut accueillie par des vivats.
— Quel courage, Mister Satan.
— Ah ?
— Oui, comme vous êtes le plus fort, ils vont tous se liguer contre vous.
— Ah ! Heu... On est pas un champion si on a peur. Ha ha ha ! MAIS QUEL IDIOT !
Sa femme le regardait d’un air sévère.
— Comment peux-tu être aussi désinvolte après ce qui s’est passé ?!
— Chérie, le plus vite on finit ici, le plus vite on pourra chercher ce qui est arrivé à Videl.
Lilith savait qu’il n’avait pas tort, mais elle savait déjà où chercher. Elle se détourna et partit vers les gradins.
Mais cet interlude avait permis à Satan de relativiser. La colère de sa femme était plus inquiétante qu’un combat, surtout que les monstres étaient tous partis.
Quelqu’un lui murmura à l’oreille.
— Hé, je vais tellement t’amocher que même ton fauteuil roulant aura besoin d’un fauteuil roulant.*
Tremblant, Satan se retourna doucement. Il reconnut l’homme.
— Hiiiiiii !
Nappa eut un grand sourire.
— Tu viens, grand champion ? On attend plus que toi.


À suivre…>>>


*Redde Vicabouc quae sunt Vicaboucs
Dernière édition par Rebel O'Conner le Sam Jan 14, 2017 13:50, édité 1 fois.
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Re: Paternité - Baddack et Kakarotto [Fanfic]

Messagepar Hercule Satan le Dim Déc 04, 2016 22:48

ta été rapide pour le coup, je me demande comment satan va conserver son titre avec nappa qui veut sa peau (et sa femme visiblement)
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Re: Paternité - Baddack et Kakarotto [Fanfic]

Messagepar broly97 le Mar Déc 06, 2016 1:30

Bon, maintenant que je me suis reposé, je peux laisser mes commentaires de fan :D .

Déjà j'ai bien apprécié que tu n'es pas fais une réédite du pugilat que Spopovitch a infligé à Videl dans le manga original. Perso c'est l'une des scènes qui m'était le plus pénible de voir (non pas que c'était mal fais de la part de Tori mais c'était assez opprésant)

Et puis même si ça ne change pas beaucoup du manga originel, c'était odacieux de remplacer Krilin par Videl. Normalement j'aurais été un peu frileux fasse à un tel changement, mais je ne sais pas, c'est passé crême cette fois.

Ah ! Et surtout ça :

— Hé, je vais tellement t’amocher que même ton fauteuil roulant aura besoin d’un fauteuil roulant.*
Tremblant, Satan se retourna doucement. Il reconnut l’homme.
— Hiiiiiii !
Nappa eut un grand sourire.
— Tu viens, grand champion ? On attend plus que toi.


:lol: :lol: :lol: . Plus qu'impatient d'avoir la suite !
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Re: Paternité - Baddack et Kakarotto [Fanfic]

Messagepar Rebel O'Conner le Sam Déc 10, 2016 17:18

merci à Broly97 pour la relecture (j'étais en petite forme, ce coup là )

chapitre 112 : Matchs


Mister Satan tremblait de tous son corps, tout en essayant désespérément de faire bonne figure devant le public.
Trois de ses adversaires parlaient entre eux. Le grand type, Nappa, qu'iln avait déjà rencontré une ou deux fois, et deux autres qui semblaient insignifiants. Un petit homme sans nez et une jeune femme qu’il imaginait plus à lire des magazines de mode.
Mais il semblait se connaître, et ça, ça n’était pas bon signe.
Plus loin, il y avait ce type masqué mal foutu qui semblait parler tout seul. Lui, c’était le cadet de ses soucis.
Comment ne pas perdre sa crédibilité ? Où plutôt, comment ne pas perdre la vie ?

— Écoutez, moi je m’en fous, je veux juste taper ce type et le virer du ring, c’est tout. Après, si vous gagnez, c’est OK pour moi. Vous avez besoin du fric pour élever votre fille ? Parfait, moi, la récompense, rien à battre, j’en ai pas besoin.
— C’est qui, ce type, au juste ? Demanda Mary.
— Ce type, c’est celui qui prétend avoir battu Cell, lui répondit son mari. Mais j’ai du mal à comprendre pourquoi tu lui en veux tant.
— Depuis la défaite de Cell, tout le monde est persuadé, chez moi, que je suis son disciple et que je lui dois la vie. Et putain ça m’énerve ! Quasiment tous les jours, quelqu'un essaye de me réconforter parce que Cell a failli me tuer et que Satan m’a sauvé.
— D’accord, je comprends. Je ne l’aime pas non plus, en fait. Ça serait pas mieux s’il déclarait forfait ?
— Surement, mais moins jouissif. On se battra après, si vous voulez. Ça fera un peu de spectacle pour le public.
Sur ces mots, le saiyan avança vers Satan dans le brouhaha qui s’élevait du public, ennuyé par le manque d’action.
— Serre les dents.
— Hiiii !
Mais le coup de poing de Nappa fut bloqué.
Mighty Mask l’avait paré avec ses deux mains, ridiculement petites pour sa taille.
— Hé ! Qu’est-ce que tu… Ouch !
Un coup de pied fit perdre l’équilibre au colosse, et un coup de poing l’envoya au tapis, cinq mètres plus loin.
— Nappa, ça va ?
— Ouais. Ce type est balaise, même si j’avais pas du tout mis d’énergie, un humain aurait jamais pu me faire tomber.

Satan respirait avec difficulté.
— Hhhhh. Merci.
— On le fait pour grand frère. Il dit que c’est pas à nous de te battre.
— Et Videl est gentille.
— Moi j’ai plus envie de me battre contre Nappa, Papa dit qu’il est pas trop mauvais.
— Hein ?!
Alors que le guerrier masqué fonça vers Nappa, Satan restait perplexe.
— Ce type parle avec trois voix différentes ?


Baddack, Kakarotto, Goku et Végéta se posèrent au centre de la pièce.
— C’est vide.
— il y a une porte, là. On l’ouvre ! Pas de temps à perdre si on veut sauver Videl et Piccolo.
Kaioshin se posa au milieu des saiyans.
— Vous nous rejoignez, finalement ? s’étonna Kakarotto.
— Uniquement pour vous empêcher de faire n’importe quoi. Il ne faut pas que Buu se réveille. Jamais.
— J’ai l’impression que tu nous sous-estimes, et que tu sur-estimes Buu, dit Végéta. Tu es un dieu, mais j’ai l’impression qu’on a pas les même standards.
— Végéta, on fait comme il dit, asséna Baddack d’un ton ferme.
— Pourquoi ? Tu vois quelque chose ?
— Non, justement. Je pense que la présence de Kaioshin bloque mon pouvoir. C’est pour ça qu’il faut être prudent.
Végéta eut un reniflement de dédain.
— Tu comptes beaucoup trop sur ton pouvoir pour éviter les ennuis, j’ai l’impression. Où est passée ta combativité ? Tu deviens faible, Baddack. Tu t’adoucis trop.
— Oh, on se calme, dit Kakarotto en s’interposant entre les deux.
De son côté, Son Goku essayait de forcer la porte, et Kaioshin essayait de l’en empêcher, quand elle s’ouvrit vers le haut pour laisser apparaître le garde qui avait tué Yamu un peu plus tôt.
— Maître Babidi se trouve… Hé !
Le métis l’avait poussé sur le côté pour rentrer dans l’ascenseur tout en retenant d’une main la porte qui redescendait. Un craquement indiqua que la machinerie avait cédé.
— Comment on descend ? Hein ?
La pièce avait disparu soudainement, pour laisser place à un paysage crépusculaire, une plaine désertique parsemée de formation rocheuse érodées.
— Ce sont les pouvoirs de Babidi. Indiqua Kaioshin.
— Je vous ai envoyé sur ta planète natale, PuiPui. Je n’ai pas envie que ces imbéciles cassent mon vaisseau.
— Bien maître. Le soldat de Babidi se tourna vers le groupe. Et il y a quatre étages avant d’atteindre le maître. Mais vous ne pourrez descendre que si vous me battez.
— D’accord, fit Goku en s’approchant de lui.
— Hé, attends un peu ! Hurla Végéta. Pas question que tu fasses tout, tout seul.
— Végéta a raison, laisse nous en un peu, ajouta Kakarotto.
Goku s’éloigna pour rejoindre le groupe qui commençait à jouer au janken pour déterminer l’ordre.
— Très bien, mais faites vite.
Puipui était complètement abasourdi.
— Non mais vous n’avez pas conscience de ce qui vous arrive ? C’est la planète Zun ! La gravité est dix fois supérieure à celle de la Terre ! Je vais vous écraser, et votre énergie sera absorbée à chaque coup que vous recevrez.
— La planète Zun ?
— Tu connais, papa ?
— Je crois. Je sais plus. Ça devait pas être important.
Végéta s’avança.
— C’est moi ton adversaire.
— Ça sera encore plus facile que prévu, dit Puipui en envoyant son pied dans la tête du prince.
Qui bloqua sans effort.
— Je le pense aussi.
L’alien se prit une série de coup de poings dans le torse, avant d’être éjecté vers le haut d’un coup de pied.
Il monta d’une vingtaine de mètres avant que Végéta ne l’intercepte et ne le renvoie au sol.
Le saiyan se posa devant lui et le désintégra d’un kikoha.
— Voilà. Au suivant.
— Viens, la trappe s’est ouverte, lui cria Kakarotto.
— On dirait un des jeux vidéo nuls auxquels joue mon fils.
Le groupe se retrouva dans une pièce similaire à la première.
— Dépêchez-vous, c’est mon tour, cria Baddack.
La porte s’ouvrit après quelques secondes. Un être monstrueux en sortit.
Grand de plus de quatre mètres, la peau verte, c’était clairement un monstre.
Ses membres étaient grêles, son torse avait la forme d’un triangle équilatéral, et sa tête de crapaud en sortait à l’horizontal. De grosses griffes noires lui sortaient des doigts et des orteils, et des cornes de la même couleur poussaient dans son dos. Et pour couronner le tout, il bavait.
— C’est Yakon, le monstre démoniaque !
— Ghii ! Par qui je commence ?
— Moi, fit le doyen des saiyans en s’avançant.
Yakon attaqua d’un coup de poing sans avertissement. Baddack sauta pour l’éviter et fut rejoint immédiatement.
— AAAAARGH !
Le saiyan se posa, et derrière lui une grande griffe de deux mètres rebondit.
— TU M’AS CASSÉ UNE GRIFFE !
— Ben, oui, tu… Oh !
Une obscurité absolue venait de tomber.
— Yakon, je t’envoie sur la planète noire. Finis-les rapidement !
— On voit plus rien ! s’écria Kakarotto.
— Moi je vous vois parfaitement.
Quelques secondes passèrent et Baddack recula d’un pas rapide, avant de frapper du poing vers le haut.
— Outch !
Les deux coups de pied suivants firent mouche aussi.
— Ghi ! Comment fais-tu pour me voir ?
— Je te vois pas. Mais t’es si bruyant que c’est pas grave.
Une lueur dorée éclaira la scène d’un coup.
— Grand-père, je te fais de la lumière, fais vite, s’il te plaît.
Mais avant que Baddack n’ait le temps d’intervenir, Yakon ouvrit grand la bouche, et la lumière dégagée par la transformation de Goku fut absorbée.
L’obscurité revint.
— Attention, Yakon se nourrit de lumière. Ne vous transformez pas, cria Kaioshin
— Une attaque qui annule la transformation en super saiyan, impressionnant, fit Baddack. Si certains de nos adversaires avaient eu ça, on était mal.
— C’était délicieux. J’en veux encore.
— Yakon, si tu manges leur lumière, le vaisseau n’absorbe rien. Frappe-les plutôt, idiot !
— On va t’aider, papa.
— Non, pas la peine, répondit Baddack en se transformant à son tour. Tiens, régale-toi.
— Ghii ! Merci.
— Arrête, idiot !
Le monstre commença à absorber la lumière émise par le saiyan, qui se contenta de ramasser la griffe cassée et de l’envoyer de toutes ses forces dans la gueule grande ouverte de l’alien. Puis un Spirit Canon le désintégra entièrement.
— On continue ?

Dans la salle d’opération, Babidi commençait à être inquiet.
— Comment ont-ils pu battre Puipui et Yakon si facilement ? Comment peuvent-ils être aussi puissants ?
— Il y a trois cents ans, de telles créatures n’existaient pas ici, confirma Dabra.
— Nous n’avons pas affaire à n’importe qui. Kaioshin a trouvé des alliés puissants, finalement.
— Ne vous inquiétez pas, j’y vais. Ils n’ont aucune chance contre moi.
— Très bien, mais je t’enverrai immédiatement vers le Makai, il ne faut pas que ces forcenés détruisent le vaisseau.


— Allez, c’est à moi, vous venez ? s’impatientait Kakarotto.
La porte s’ouvrit et Dabra sortit de l’ascenseur.
Végéta éclata de rire.
— Dommage, Kakarotto, tu ne te battras pas aujourd’hui. En tout cas, Babidi doit sacrément paniquer pour envoyer son champion maintenant.
— Végéta, il n’y a pas de quoi rire. Il faut que vous vous battiez tous ensemble contre lui !
— Mais non. Ça sera vite plié, fit Baddack, serein.
Alors que la pièce disparaissait au profit d’un paysage cauchemardesque de roches noires veinées de rouge incandescent, sous un ciel crépusculaire pourpre, l’énergie de Goku explosa. Kaioshin hurla de surprise, et Baddack le rattrapa par le bras avant qu’il ne soit éjecté.
Les cheveux dorés du métis étaient dressés sur sa tête, et son aura était parsemée d’éclairs.
Avant même d’avoir pu dire un mot, Dabra reçu un formidable coup de poing dans le ventre, qui l’envoya s’enfoncer dans un promontoire rocheux à deux cents mètres de là.
— N’oublie pas de faire attention à sa salive, lui cria son père.


— Apporte-moi l’appareil pour mesurer les forces ! Le plus gros ! Ordonna Babidi à un de ses servants.
Le sorcier mesura la puissance du garçon par l’intermédiaire de sa boule de cristal.
L’aiguille de l’appareil se bloqua au maximum, et la vitre se fêla.
La peur commençait à l’envahir. Il devait réfléchir vite.


Au stade, Nappa échangeait des coups avec Mighty Mask à trente mètres au-dessus du ring.
— Ce type masqué est fort, dit Mary.
— C’est pas un type. Je vais l’aider, fit Krilin en rejoignant le combat.
— Heu… tu vas aider lequel ?
Elle eut la réponse en voyant son époux aider le colosse. Elle regarda mister Satan et se rappela des conversations de la bande avant le tournoi.
Profitant que l’attention du public était tournée vers le haut, elle s’approcha du catcheur et lui murmura.
— J’ai une proposition à te faire.


Lilith avait fendu la foule pour arriver devant Bulma et Chichi.
— Vous ! Dites-moi ce qui est arrivé à ma fille !

À suivre…>>>
Dernière édition par Rebel O'Conner le Sam Jan 14, 2017 13:51, édité 1 fois.
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Re: Paternité - Baddack et Kakarotto [Fanfic]

Messagepar Mystic_Joh le Sam Déc 10, 2016 17:58

Encore un bon chapitre, les interactions entre les Saiyans sont également très bonnes et j'aime beaucoup l'idée d'un combat Nappa/Mighty Mask. J'attends la suite avec impatience.
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Re: Paternité - Baddack et Kakarotto [Fanfic]

Messagepar Renkon le Lun Déc 12, 2016 0:29

Rebel O Conner a écrit:— Allez, c’est à moi, vous venez ? s’impatientait Kakarotto.
La porte s’ouvrit et Dabra sortit de l’ascenseur.
Végéta éclata de rire.
— Dommage, Kakarotto, tu ne te battras pas aujourd’hui. En tout cas, Babidi doit sacrément paniquer pour envoyer son champion maintenant.


Je pense qu'il y a une faute dans ce passage,sinon bon chapitre. :D
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Re: Paternité - Baddack et Kakarotto [Fanfic]

Messagepar Rebel O'Conner le Lun Déc 12, 2016 8:32

Renkon a écrit:
Rebel O Conner a écrit:— Allez, c’est à moi, vous venez ? s’impatientait Kakarotto.
La porte s’ouvrit et Dabra sortit de l’ascenseur.
Végéta éclata de rire.
— Dommage, Kakarotto, tu ne te battras pas aujourd’hui. En tout cas, Babidi doit sacrément paniquer pour envoyer son champion maintenant.


Je pense qu'il y a une faute dans ce passage,sinon bon chapitre. :D


hum, je ne vois pas. laquelle?
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Re: Paternité - Baddack et Kakarotto [Fanfic]

Messagepar Renkon le Lun Déc 12, 2016 21:18

Rebel O Conner a écrit:— Allez, c’est à moi, vous venez ? s’impatientait Kakarotto.


C'est pas plutôt Goku qui dit cette phrase ?
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