par Batroux le Mar Fév 21, 2012 23:48
Chapitre dans lequel je me suis amusé à glisser, quelques références, les trouverez vous ? :p
Chapitre 13 : La déchéance d’une réputation (Part 1)
« Ce produit est vraiment miraculeux, je ne ressens plus rien. » Gohan touchait les parties de son dos et de son abdomen toujours, quelques minutes avant, ouvertes, par l’attaque de Guar.
« Et je n’ai même pas de cicatrices ! »
Gohan prit la fiole, la secoua légèrement devant ses yeux, et pensa alors : « Il vaudrait mieux que j’en garde un peu en cas d’urgence… »
Tandis que le vaisseau filait à une allure vertigineuse vers une planète nommée Perlea,
Gohan réfléchit à ce que le capitaine Tô lui avait dit, et ceux à plusieurs reprises, les termes « monstre » et « démon » résonnaient depuis plusieurs dizaine de minutes dans la tête du métis Sayien, il ne put s’empêcher de se demander :
« Suis-je vraiment un monstre, suis-je vraiment un démon ?
Est-ce que je suis comme Freezer, comme Cell ?
C’est vrai, j’ai tué énormément de monde, mais c’était légitime et nécessaire, je n’ai fait que me défendre, si je ne m’étais pas défendu, m’aurait-il laissé en vie… ? Je ne pense pas.
Après tout, ceux sont eux qui m’ont attaqué les premiers, sans me donner ne serait-ce qu’une petite parcelle de confiance. Pour eux j’étais un ennemi, ils n’en faisaient aucun doute. Ils n’ont pas pris la peine de réfléchir à, quelles étaient mes motivations, les circonstances de mon arrivée sur leurs planète, non ils ont préféré s’enfermer dans une espèce de racisme intergalactique, et de m’attaquer sans réfléchir comme si j’étais un envahisseur, un tyran galactique, alors que je ne suis pas comme ça, je n’aime pas la mort, je n’aime pas la destruction, Mais qui étaient-ils pour me juger sans même me connaître ? Gohan esquissa une larme pour le désarroi, une larme pour la colère, d’être tombé sur des gens aussi bornés et têtus. Je ne suis pas de cette vermine de Freezer ou de Cell.
Ces créatures sorties de nulle part, qui asservissent des peuples, qui les terrorisent, juste pour leurs bon plaisir, qui s’en servent et les détruisent quand ils n’en ont plus besoin.
Non je ne suis pas comme ça ! Jamais je n’attaquerais des gens pour… non, jamais je n’attaquerais des gens dans le but de… Jamais… je ne ferais… de mal… à des innocents…
…Mais…
Ouvrant les yeux comme devant une révélation, comme devant une manifestation divine. Non ce n’était pas moi, cela ne peut pas être moi, je n’aime pas les combats, je n’aime pas faire du mal, je n’aime pas…
Des flashs venaient entrecoupés, cet auto-conditionnement, des Flashs, ou Gohan se voyait au stade supérieur de Super Sayien, ou l’enfant se voyait à la troisième personne, où il se voyait répondre à son père avec vices, que « Cell n’avait pas encore assez souffert », où il se voyait jouer avec Vegeta, avec un certain sadisme physique et verbal, où il se voyait, emprisonné par des barreaux de rage, lancer un « Contre toi je ne vais plus répondre de rien. » face à un ennemi à un niveau inférieur du sien, où il se voyait sur Piccolo entrain de lui fendre le crâne au sol, Piccolo... Piccolo…
« NOOOONN ! STOP ! ARRETE TOI, ARRETE MOI ! STOOOP ! PICCOLO ! »
« Nous approchons du système Marchand de Perlea, atterrissage prévu dans 5 minutes. »
Cette voix robotique, glaciale, venait de sortir de l’hyper-sommeil le jeune métis, prit dans une introspection cauchemardesque. S’agrippant avec force aux accoudoirs du Pod, des gouttes de sueurs glissaient le long de ses tempes, de ses joues, le regard ahuri, le regard ébranlé. Les rêves étaient parfois plus vrais que nature. « Tout ça n’était qu’un rêve… » se disait-il alors, puis portant son regard à travers le hublot, vit cette planète oranger, encerclée d’une barrière d’astéroïdes, puis se reconnaissant dans un vaisseau spatial, la logique venait lui rappeler que, non tout cela n’était pas qu’un rêve…
Le jeune garçon avait beaucoup d’appréhension quand à l’atterrissage de son pod sur cette nouvelle planète.
L’atterrissage fut mouvementé comme tous les atterrissages. Cela secouait dans un sens, puis dans un autre. Le choc du vaisseau avec le sol ne fut pas des moindres. Encore dans la capsule, sous un amas de poussières qui mettait bien du temps à se dissiper. Le cœur du jeune garçon battait fort, très fort, trop fort, « qu’est-ce qu’il m’attend dehors ? » se demandait-il, « Et si cela recommençait ? »
La porte de la capsule commença à s’entrouvrir, la voix de robot féminin faisait les salutations, et les explications d’usage, le nuage de poussière commençait à se dissiper, tandis que Gohan prenait appuie sur la paroi du pod Spatial pour sortir de celui-ci. Sortant, toujours sur ses gardes, il avait déjà repéré le Ki, conséquent, mais relativement faible, de probablement, un autochtone.
Autochtone qui ne mit pas longtemps à se présenter, et à exprimer ses Noirs Desseins, ou peut-être l’inverse…
« Bienvenue Sur Perlea, la plus grande planète « étape marchande » de tous les univers, Etranger, tu dois t’acquitter de la somme de 8 Coolers pour pouvoir stationner ton engin ici ! » exclama l’extraterrestre, tout en appuyant sur un appareil électronique sur son avant bras.
Gohan ouvrait grand ses yeux, il avait du mal à discerner la personne en haut du cratère, La poussière le cachait, il entendait des « bip bip » électroniques et le son de cette voix nasillarde, dont l’expression du langage était totalement incompréhensible. « Excusez moi, je n’ai pas compris. »
L’extra-terrestre appuya encore sur son appareil. Le nuage de poussière commença à se dissiper. Dans le dialecte local, l’appareil donna les consignes « Dialecte d’une planète bleu dans la galaxie du Nord. Terre à 99% de chance. Transfert de données.»
L’espèce de garde sortit alors une sorte de puce électronique, de la technologie qui venait de parler, et l’inséra dans un instrument autour de son coup. Il en sortit une seconde qui mit dans une espèce d’oreillette. Tandis que Gohan regarda la scène, avec interrogation.
« -Bienvenue Sur Perlea, la plus grande planète « étape marchande » de tous les univers, Etranger, tu dois t’acquitter de la somme de 8 Coolers pour pouvoir stationner ton engin ici !
-Euh mais je n’ai pas de Coolers, Monsieur.
Quelques secondes passèrent, l’appareil auditif venait de faire la traduction. L’espèce de contractuel répondit alors :
-Hum… cela va poser problème… Il tapota sur son avant-bras. Un engin volant de forme cubique arriva, se posa au dessus du pod spatial. D’une rapidité impressionnante, des tentacules bio-organiques s’agrippèrent à la capsule de notre jeune métis. Une substance gluante affluait progressivement, sur les parties du vaisseau en contact avec les quatre tentacules
-Hey mais… ! protesta Gohan, avant d’être coupé.
-…Vous ne pourrez pas repartir tant que vous n’aurez pas payé vos 8 Coolers, plus la majoration « refus de paiement immédiat » de 10 Coolers. Passez un agréable moment sur Perlea. L’extraterrestre à l’épiderme bleu tourna le dos, de son plus bel air hautain, d’une fière et pédante allure, se déplaça en marchant, pince sans rire, vers le nouveau vaisseau qui venait de se poser.»
Gohan resta un peu déconfit face à cette nouvelle, face à son vaisseau immobilisé. Il se dit alors « Tu vas voir ce que je vais en faire de tes tentacules ! »
Il redescendit dans le cratère, commença à attraper un tentacule, Quand un son extrêmement désagréable se mit à résonner dans tout cet immense parking interstellaire.
« Hein mais qu’est-ce qu’il se passe !? » se demanda, un Gohan apeuré.
Des bruits similaires à des sirènes retentissaient au loin.
Un groupe de 5 robots, se déplacèrent à grande vitesse et s’arrêtèrent devant le signal du déclenchement de l’alarme, vite rejoint par l’horodateur ambulant.
L’un deux lança un rayon dans les environs. A priori, il scannait la zone, pour tenter de retrouver le resquilleur. Mais Gohan n’était plus là.
Il s’était envolé. Il avait, accroché à son dos, une espèce de petit être chétif, tremblotant et paniqué.
« -Merci, tu m’as sauvé la mise !
-De… de… rien…
-On va pouvoir redescendre, ils ont l’air de partir.
-Nononononon ! Ils ont placé des capteurs de surveillance au sol ! Il vaut mieux aller se poser plus loin !
-C’est comme ça qu’ils ont su que j’avais atterri alors ? demanda Gohan tout en volant.
-Vivivivivi. Tu peux te poser là.
Les deux compagnons se posèrent devant une immense infrastructure quelque peu délabrée. Une grande entrée, de plusieurs mètres, surplombant un gigantesque escalier, dont l’affluence était encore plus importante, que celle d’un Tenkaichi Budokai sur Terre.
Les êtres qui montaient et descendaient ces escaliers étaient tous très différents, visiblement il y avait une multitude d’espèces d’aliens, tous rassemblés sur une même planète, c’était bizarre. Gohan regarda tout ce beau monde.
« -Eh beh dis donc cela en fait du monde !
-Oui, Perlea est une vaste planète marchande, connue dans tout l’univers !
-Je ne connaissais pas. Répondit Gohan toujours subjugué par la diversité des êtres se trouvant sur le même sol que lui.
-Oui bon, presque tout l’univers alors…
-En tout cas cela fait plaisir de pouvoir discuter avec une personne qui ne t’attaque pas.
Le petit Perléen regarda Gohan avec un air d’incompréhension.
-Non, j’ai rien dit… hahaha… Au fait je ne t’ai pas demandé ton nom.
-Je m’appelle Byanis Kessklair.
-Enchanté, moi je m’appelle Son Gohan ! D’ailleurs, je te remercie encore milles fois pour m’avoir sorti de ce mauvais pas.
-Bah tu t’exposais à de gros problèmes !
Le perléen, plus petit que Chaozu, à l’épiderme bleu, pourvu d’une belle et longue crinière dont les tons rappeler les feux ardents à Son Gohan, les éruptions volcaniques d’une Namek à l’agonie, et qui pliait de douleurs face aux coups que lui infligeaient son père et Freezer, esquissa, alors, un sourire au jeune métis. Il se proposa d’ailleurs de lui faire visiter une infime partie de l’immense planète marchande. Tout en se déplaçant, Byanis expliqua en quelque sorte l’histoire de sa planète.
Cette planète était au moins deux fois plus grande que la Terre. Elle ne possédait plus aucune végétation, elle avait une aura relativement morose, triste, c’était du moins l’effet que donnait toutes ses infrastructures, de taille démesurée. Les bruits, aux décibels agressifs, sonnaient comme une symphonie de Ponceuses, de Tronçonneuses, et autres appareils à bricoler typiquement terrien, mais multipliés par au moins 8000.
Tout n’était devenu qu’industries, plus ou moins avancées technologiquement, ou devenues complètement dépassées, abandonnées, et réquisitionnées par les laissés pour comptes, « les raclures de l’univers » comme les appelaient Byanis. Ce qui faisait de Perlea une planète relativement dangereuse.
Les bons points de la planète, ses gages de qualité et sa renommée s’étaient faits dans la rumeur de trouver n’importe quel service sur cette planète. Cette planète, qui avait en son sein, les plus grandes enseignes marchandes des quatre galaxies et qui finalement en avaient fait le plus grand carrefour intergalactique, connu de nombreux dirigeants, connu de nombreuses planètes, connu des 4 galaxies.
Une multitude de services étaient proposées :
Pour l’essentiel, des garages spécialisés dans les diverses technologies d’armement, de navigations spatiales, de systèmes de sécurités, de technologies médicinales.
Il était ainsi mis à disposition une large gamme de carburants.
Des produits nourrissants, « des services à la personne » plus ou moins intimes, plus ou moins professionnels, en effet certain membre d’équipage de grand vaisseau, était oublié, abandonné, enterré, ou récupéré par Perlea.
Finalement, soit ils retrouvaient vite un navire sur lequel embarqués, soit ils rentraient dans l’appellation « Raclures de l’univers ».
En Bref, quelque soit le besoin, Perlea était en mesure de le satisfaire.
Cette planète n’avait pas de dirigeants à proprement parler. Elle n’avait pas vocation à faire prospérer un peuple, une espèce, ou à les rendre heureux. Non, c’était juste un collectif d’immenses entreprises.
La seule règle qui régissait ce monde était des plus simples : « Tu consommes, tu payes ! ».
Partant de ce principe, le collectif avait mis un peu de leurs ressources en commun pour créer une haute technologie policière menée d’une main de maître par un gang de puissants pirates de l’espace, avides, cupides et qui pouvaient, sans ne plus avoir le soucis de naviguer inexorablement, récupérer de nombreuses victuailles et emmagasiner encore plus de Coolers, et de manières légales.
Gohan resta impressionné par la qualité et la précision du récit. Il était vraiment emporté par l’histoire de cette planète, tout en regardant les alentours, la foule, cherchant ici et là, un, voir deux pirates, voir même tout un équipage de pirates. Portant de longs cheveux recouvrant un cache-œil, ayant une longue cicatrice, traversant une majeure partie de son visage, avec un charisme à toute épreuve. Enfin, notre jeune demi-terrien cherchait la représentation du corsaire tel qu’il aurait pu être représenté sur Terre, et il ne la vit point.
Gohan arrêta de scruter tout les moindres mouvements des passants, se retourna, et demanda innocemment :
« -Byanis, pourquoi m’as-tu aidé tout à l’heure ?
-Parce que sinon tu te serais fait tuer, voir même pire, emprisonner ! Et cela aurait été idiot que ça t’arrive, puisque visiblement, tu ne connaissais pas nos coutumes, maintenant tu en sais un peu plus.
-Oui d’ailleurs comment je vais faire pour récupérer mon vaisseau ?!
-Il faudra demander une séance de pourparlers avec les Maîtres… Selon leurs humeurs ils accèderont à ta requête, moyennant plus ou moins. C’est souvent plus que moins d’ailleurs.
-Moyennant, ça veut dire quelque chose en échange ?
-Oui. Souvent, ceux sont des sortes de contrats ou tu travailles pendant un petit moment, et quand ton salaire équivaut à la somme due, ils te débloquent ton vaisseau, et tu peux repartir ! Sinon tu échanges des trucs de valeur, ou qui peuvent les intéresser.
-Tu peux m’indiquer ou je peux demander des « pourparlers » ? Je suis assez pressé… grimaça Gohan.
-Je te conseille d’attendre un peu, tu es arrivé il y a quelques heures, tu as fait du grabuge en tentant de forcer la sécurité, Il vaudrait mieux attendre quelques jours, pour ne pas qu’ils fassent le rapprochement entre toi et ton vaisseau.
-Mais ils le feront tôt ou tard, quand j’aurais payé ma dette !
-Pas forcément, dans beaucoup de cas, ils donnent des cartes d’accès qui désactivent les tentacules. Ou alors ils les désactivent à distance, dans une salle de contrôle. Et ces procédés fonctionnent très bien.
-Ok, je vois… je comprends… Il n’y a pas moyen…
- …Fais-moi confiance. Sois patient, et tu verras, ça ira.
Fan de Valérie Pécresse.
Vous allez voir flou.