La déchéance du Héros

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Re: La déchéance du Héros

Messagepar niicfromlozane le Mer Mars 12, 2014 22:27

Allez, fais pas ton fan-boy de Buu:

• fallait une raison au retour de Gohan sur terre, et la libération de Buu est cohérente. Une fois que c'était lancé, fallait bien aller au bout…
• accessoirement, Batroux a déjà laissé sous-entendre qu'on n'en avait pas fini avec Buu.
• franchement, la scène où il rate l'absorption est énorme! Ça n'a pas fait vibrer ton cœur de fan?

Dans l'Arc 2, y a des chapitres plus inutiles que celui-là…
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Re: La déchéance du Héros

Messagepar Batroux le Mer Mars 12, 2014 23:31

Je ne voulais pas intervenir à chaud mais je me sens un peu obligé de défendre mon bébé, là.

Avant propos:
Spoiler
Pensyves a écrit:Bon alors globalement c'est pas mal même si ces derniers chapitres sont aussi la déchéance de l’orthographe et de la grammaire ...

Pensyves a écrit:Bref c'est la déchéance de ma satisfaction ...

Je me suis lancé un défi, je commence par te dégouter par la forme avant de t'achever avec le fond de mon histoire.


Pensyves a écrit:hé ben mémé on radote? C'est la déchéance de l'inspiration on dirait?

Mémé a voulu faire un exercice de style. Une répétition, une redondance, changer le ton de la description et montrer à quel point Buu était relativement instable, par une phrase lourde et calibrée, bien ancrée dans le récit. (Oui, je ne le fais pas souvent mais parfois je réfléchis à ce genre de choses)
J'aurai pu tout autant écrire "Si Buu avait aperçu une mouche passer devant ses yeux, il aurait pu tout exploser."
Cela aurait été mieux ?
Juste sur la forme cela me plaisait de le rédiger comme cela. Je veux bien comprendre que cela ne t'ai pas plu.

Pensyves a écrit:Huum ce chapitre est sans aucun doute un des plus inutiles de tous, la déchéance de l'utilité en somme.. Non mais franchement ça servait à quoi de ramener buu pour le détruire? Une démonstration de puissance? on en avait pas besoin, on a compris que Gohan est un vilain pas beau overcheaté .... Bref c'est la déchéance de ma satisfaction ...


C'est en partie à cause de ça et du reste que je vais réagir quitte à expliquer point par point et ligne par ligne ma démarche. Parce que si je publie un chapitre c'est qu'en tant qu'auteur, j'estime qu'il a une légitimité et une utilité dans l'histoire si futile puisse-t-elle te paraître.

Alors l'apparition et la quête du Buu:
-Bien montrer la psychologie de Gohan. Il ne veut pas que dans son "futur" monde il y ait des opprimés (Et d'ailleurs on voit la différence avec Dabra; qui lui en avait rien à foutre)
-Cela permet de mettre en scène Vegeta.
-Cela permet de le montrer sous un autre jour. Celui qui est profondément attaché à sa femme, à son gamin. Et montre qu'il protège les autres. Cela montre aussi que comparé aux autres il est capable de faire ce qui est nécessaire pour le bien de tous, en l'occurrence empêcher Gohan de nuire. Et aussi qu'il se sent responsable de ce qui arrive et de ce qu'il pourrait arriver.
-Il y a aussi le retour de Chichi et le face à face avec Gohan. La mère apparait comme épuisée et le gamin apparait comme une grosse ordure.
-Il y a les réactions chez Enma autour de ça. Comment les autres voient Gohan. Ils en discutent, les visions s'opposent... Ils prennent conscience. Des théories émergent (Roshi).

Ensuite le combat en lui même et ce chapitre spécialement:
-On a un Gohan qui continue dans son état d'esprit de libérer des damnés dont Buu est le premier.
-Gohan montre l'étendu de son pouvoir.
-Gohan tue Buu mais pas pour rien:
J'ai bien appuyé et bien expliqué le fait voire même les faits, que Buu était instable, qu'il était puissant, qu'il était capable de moduler sa force, qu'il ressentait des émotions, qu'il était capable de progresser.
Je dis même que Gohan est fasciné après la tentative d'absorption et même effrayé, détaillant même la technique.
Donc de manière générale, Buu pourrait devenir une menace importante dans l'avenir. Ce que Gohan ne peut se permettre de gérer.
-La mort de Buu justifie aussi le premier meurtre de Gohan en tant que seigneur du Makaï: Il n'a pas tué Vegeta (il s'est suicidé), il n'a pas tué Chichi (elle s'est effondrée), par contre il a éliminé Buu. Bon après il fait péter la Terre...

Edit de dernière minute: Ah oui, j'avais oublié aussi le petit dragon qui explose et Gohan qui ne réagit pas à ça, qui enfonce le clou sur sa psychologie.

Oui voilà grossomodo tout ce que j'ai noté, pour justifier la quête de Buu, son réveil et sa mort. Et je pense que si vous relisez cette partie, vous vous direz peut-être "Mais bien sûr !"
Mais à part ça, cela n'a aucune utilité... La déchéance de l'utilité du chapitre 56 et des quelques précédents... Non, ça servait à rien...

Pensyves a écrit:la destruction de la terre et Namek? Effectivement 4 lignes ... le seul point utile pour l'avancée de l'histoire est constitué de 4 lignes .... chichi, etc ce sont les chapitres précédents .... Nan serieux les histoire avec buu étaient trop longue pour qu'il se fasse demollir au détriment des 4 lignes sus-mentionnées ...

C'est vrai que je vous ai habitué à ne rien expliquer et à balancer des éléments en quatre lignes, sans revenir dessus ! Je fais une fic de 56 chapitres maintenant, en me contentant de chapitres de 500 mots...
Non mais enfin Penyves ! Tu suis ma fic depuis assez longtemps pour savoir que ces quatre lignes à elles-seules ne vont pas résumer ces deux évènements... Surtout que vous le savez maintenant que quand je balance quatre lignes en fin de chapitre c'est pour vous mettre l'eau à la bouche...

Et là je le dis franchement et ouvertement ça m'énerve et ça me déçoit !
J'en ai déjà discuté avec Niic, sur ma position vis à vis des critiques que l'on me fait. Et je vais le dire ici aussi, aux yeux de tous.
J'accepte la critique, quand je pense et que j'estime qu'elle est fondée et justifiée.
Et vous m'avez critiqué d'ailleurs et j'ai souvent répondu comme je pouvais en vous donnant raison, en réexpliquant un point du fond qui me semblait clair mais qui ne l'était pas, sur des points de forme, que je ne maîtrisais pas. Ou tout simplement en explicitant mon point de vue sur l'histoire ou sur les personnages (confère le twist de l'arc 4 avec Xela26).

Hors là, franchement la tienne de critiques, Pensyves, je prends ça pour un début de bash.
Je me suis dit en lisant ton commentaire: "Ton chapitre est nul, y a rien à en tirer, tu nous as pris pour des cons !"

Pas de "j'aime pas" pas "Cela ne m'a pas plu" pas de "Cela aurait pu être mieux fait" non, juste cette impression de "C'est nul!"
Pas de demi mesure, juste du tacle...
Et ça ouais, j'ai vraiment du mal à l'accepter et ça me fait réagir.

Si je ne suis pas tendre moi non plus dans mes commentaires j'ai la décence d'expliquer pourquoi, je fais de longs commentaires de pourquoi ce que j'ai lu ne m'a pas plu. Ce que je ne retrouve pas du tout dans tes deux derniers posts.
Ce qui m'énerve relativement, car je ne pense pas mériter un tel traitement.

Enfin voilà, je voulais quand même être clair là-dessus.
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Re: La déchéance du Héros

Messagepar Pensyves le Jeu Mars 13, 2014 0:14

J'aurai pu tout autant écrire "Si Buu avait aperçu une mouche passer devant ses yeux, il aurait pu tout exploser."
Cela aurait été mieux ?


ça aurait été mieux car il y avait une mouche ....

Bon plus sérieusement, car moi aussi je me sent le devoir de défendre ma critique envers et contre tout.

Je ne reproche pas les derniers chapitres, juste celui ci.

Le combat de Végéta est honorable et je l'ai apprécié. Concernant l'orthographe et la grammaire, je me permet d'être critique car justement tu m'as habitué à beaucoup mieux même si pour cela le rythme était plus long! Là, tu enchaînes les chapitres vite. un peu trop même vu justement les soucis que je viens encore une fois de citer.

L’exercice de style concernant la répétition? Moui, effectivement vu comme ça, mais il a fallu que tu l'explique pour que je le voie .... Je le trouvais peut être un peu lourd.

Je trouve ce chapitre inutile pourquoi (et il n'est pas question de fanboyisme ) ? Et bien tu nous décris Buu dans sa psychologie, d'accord mais à peine on peut commencer à découvrir le personnage qui est extrêmement complexe au vu de la lecture, à peine Gohan se charge de le demollir bon gré mal gré. C'est dommage car on avait le potentiel de développer ça un peu plus longtemps. Etendre ça, qu'il accompagne Gohan etc, d'ou ma déception et de trouver ce chapitre inutile. Tu nous donne un échantillon de chocolat sans même avoir la possibilité d'en acheter. Alors oui, le chocolat je te le jette à la figure en t'envoyant chier, c'est comme ça!
Pourquoi Gohan a reveillé Buu, justement il savait qu'il était dangereux et voilà que finalement il prend le risque.? jusque là c’est bien. Mais dés qu'il y a un peu de challenge, il choisi la facilité. On parle du gamin qui a apprivoisé un dragon, merde quoi! Tu l'a démontré il est largement plus puissant que Buu, donc pourquoi n'a t'il simplement pas insisté dans sa tentative. Là ça aurait donné une utilité à Buu que je ne lui ai pas trouvé ici (En plus il a explosé le Dragon de gohan, même si j'ai bien aimé la description de cette scène).
Buu sait moduler sa force? il est capable de progresser? Raison de plus pour le garder en vie, il a du potentiel! Tu nous sous entend un personnage plein d'avenir que sprotch il est désintégré...
Premier meurtre de gohan? Premier meurtre direct alors, parce que techniquement la mort par incitation au suicide, ça reste un meurtre ....

Les 4 lignes, ha ben je reviens là dessus. Désolé mais après le chapitre tout ce que ça me laisse c'est un immense sentiment de frustration. C'est soit trop soit trop peu ....

Au fait c'est quoi un "bash"?

et pour te satisfaire: Je n'aime pas, ce chapitre ne m'a pas plu pour les raisons sus citées et tu aurais sans aucun doute pu mieux faire, mais c'était plus cher!

Au moins ça t'a fait réagir, et ça m'a poussé à réagir aussi. En prime je ne suis pas un adepte des long commentaires. Je synthétise car je n'aime pas spécialement communiquer par écrit (Je suis plus oral que littéraire et désolé mais rien qu'écrire cette réponse ici me prend un temps fou). Mais bon si tu veux je m'abstiendrais dorénavant de commenter, ainsi yora plus de soucis.

Sur ce bonne soirée!
Pensyves
 

Re: La déchéance du Héros

Messagepar xela26 le Jeu Mars 13, 2014 0:27

Ou la la....

Prenez pas la mouche quand même les gars :lol: :lol:

Elle était nulle, mais j'ai pas pu m'empecher :D

Je posterais mon retour sur le chapitre plus tard, ainsi que quelques remarques sur les chapitres précédents que je n'ai eu le temps de commenter en détail (faute de vitesse de parution plus rapide que d'habitude :) )
Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction

Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
viewtopic.php?f=42&t=6774
abandonnée
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Re: La déchéance du Héros

Messagepar Batroux le Jeu Mars 13, 2014 0:41

Pensyves a écrit:Les 4 lignes, ha ben je reviens là dessus. Désolé mais après le chapitre tout ce que ça me laisse c'est un immense sentiment de frustration. C'est soit trop soit trop peu ....

Ah oui mais faut apprendre à vivre avec. Je poste pas une fic pour que tu passes ta frustration dessus.

Concernant tes posts, je n'ai rien contre en général, celui là oui, pour les raisons expliquées. Après t'es grand, c'est un espace ouvert, tu fais ce que tu veux.

Sur ce il se fait tard. Bonne soirée à tous.
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Re: La déchéance du Héros

Messagepar kouki le Ven Mars 14, 2014 19:49

Tiens, d'ailleurs, j'imagine bien aussi Shinken fusionné avec Gohan pour essayer de le purifier, d'une certaine façon, en tout, c'est du superbe boulot, inutile de le nier. :p
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Crédits AVS :

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Merci à Anaunsa pour la superbe bannière !
Merci à Bushido et niic pour l'aide-scénaristique.
Merci à niic, Tiguor et goget pour l'aide au niveau des fautes.
Et un grand merci à tous les lecteurs !


News : koukishido ! La chaine DU duo d'LS !
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Re: La déchéance du Héros

Messagepar Batroux le Ven Mars 14, 2014 19:59

Spoiler
kouki a écrit:Tiens, d'ailleurs, j'imagine bien aussi Shinken fusionné avec Gohan pour essayer de le purifier, d'une certaine façon, en tout, c'est du superbe boulot, inutile de le nier. :p

Hmm, y a beaucoup d'attentes auprès de Shinki. C'est bien.


Avant-Propos:
Bon alors parlons un peu du futur chapitre. Dans la rédaction de mon récit, je me suis retrouvé "bloqué" après le chapitre 56. Je ne savais pas comment reprendre le récit, alors j'ai eu cette idée et j'ai de suite compris comment je pourrais reprendre la trame. Cela permet aussi de reprendre son souffle. Cela n'entache rien à mon scénario, c'est juste que cela vient plus tôt que prévu. Enfin vous me direz ! J'espère que vous ne serez pas trop déroutés par cet artifice :P Et si jamais vous me le dites et bien... Ce sera trop tard ! En tout cas Bonne Lecture !


Chapitre 57: La Déchéance des Conflits

Dans les confins de l'univers, sur une planète habitée, une guerre était sur le point de non retour. Les troupes avançaient les unes vers les autres. Un conflit politique était né il y a quelques années. Une horreur sans nom était sur le point de ravager une planète pourtant plaisante et apaisante.
Il y avait des sortes de cavaliers, tellement petits sur leur montures, sur des créatures immenses, elles étaient similaires à des tricératops. Imposantes, massives, musclées, le corps était recouvert d'écailles d'une épaisseur à peine croyables. Elles étaient de vraies bêtes de guerre.

Les cavaliers avaient une forme humanoïde. Des yeux, quatre, un nez, une bouche et un corps bipède. Leur mains avaient six doigts et un pouce opposable, il en était de même pour leur pieds, sans le pouce opposable.
Les prémices du combat se lisaient dans les regards des fiers et valeureux guerriers se battant pour leur convictions, pour leur valeurs, pour leur fiertés. Aucun des deux rangs armés ne semblaient parcourus de frisson. Chacun des deux se battraient avec tout ce qu'ils possédaient. Ils donneraient le meilleur d'eux-mêmes pour ce conflit né dans une période de trouble.

Les généraux, quant à eux, étaient pour le moins écrasés par l'incertitude, par l'espoir de voir leur monde devenir ce qu'ils souhaitaient qu'il devienne. Les visions étaient opposées mais une chose les raccordait : c'était celle d'un avenir serein.
« Qui veut la paix prépare la guerre... » un adage aussi vieux que le monde lui-même. Ce monde là faisait mieux que préparer la guerre, il y était en plein dedans. Il n'y avait aucune possibilité de marche arrière, déjà parce que des milliers de soldats marchaient derrière les premières lignes mais aussi parce qu'il en était de l'honneur et de la fierté de ces peuples, de même sang, de même origine mais aux convictions diamétralement différentes.

Le conflit se terminerait par la victoire d'un des deux camps. Le vainqueur serait heureux et fêterait sa victoire. Les vaincus seraient probablement morts et pour les survivants, ils seraient traités en parias, en criminels de guerre et finiraient certainement leur vies sous des barreaux dans le meilleur des cas, ou exécutés après un procès forcément peu équitable.

Voilà ce que réservait la fin du jeu et pourtant tous partirent s'armer. Ils partirent sur le champs de bataille alors qu'ils connaissaient les deux issues de ce combat.

C'était une parade militaire de grande ampleur. Les valeureux soldats marchaient lentement dans cette vallée surplombée de deux immenses montagnes. De ces montagnes, les cerveaux, les stratèges surveillaient le déroulement de leur plans de victoire.
Les généraux enrageaient face aux flots d'informations contradictoires qui leur parvenaient et aussi à cause d'une frayeur leur parcourant les omoplates et qui se saisirent de leur esprits pourtant rationnels.
Les généraux comme tous les autres étaient des êtres ordinaires capables et doués de sentiments.
Cela s'était déjà vu sur un champs de bataille qu'un haut gradé perde complètement les pédales et envoie ses troupes à la mort. Oui, cela s'était déjà vu, de trop nombreuses fois. C'était pour ainsi dire les risques du métier. L'issue d'une guerre pouvait se décider sur des planifications de longue haleine mais ce qui était décisif, c'était surtout les combattants.
Un moment de flottement et la guerre pouvait être perdue, pour une simple et unique erreur d'appréciation, un excès de zèle ou une peur mal maîtrisée. Ainsi était faite la vie.

Les troupes continuaient d'avancer dans cette vallée, dans ce coupe-gorge sous les yeux vigilants des montagnes. Le combat s'engagea enfin.

Après plusieurs mois d'entraînement intensif, après plusieurs mois de stratégies pensées et repensées dans les moindres détails, la bataille finale commença.
Le sons des coups d'épées retentirent dans les airs. Les explosions commencèrent à se multiplier. Les morts commençaient à s'amasser comme de vulgaires ordures.

Deux être apparurent alors dans les airs.
-Cela a déjà commencé, chié ! Ça va être encore le foutoir pour les arrêter... Comme sur Fendera. Pesta un petit homme, en regardant le champ de bataille.
-Non, sur Fendera nous avons été trop gentils. Aujourd'hui je compte l'être un peu moins. Allez, envoie. Ordonna-t-il.

Le plus petit releva ses mains jusqu'au niveau de son front. Elles étaient ouvertes et il hurla le nom de sa technique. Le plus grand des deux ferma les yeux quelques secondes puis il inspira un grand coup, relevant son buste vers l'arrière. Il rouvrit ses paupières avant de se lancer à toute vitesse, à la verticale au centre de la rixe. Une vitesse dépassant l'imagination des habitants. Il volait à vive allure son poing droit en retrait. Au moment de percuter le sol, il lança son poing frapper l'immense vallée. Une onde de choc aussi fugace que violente retentit alors, balayant tous les combattants sur plusieurs kilomètres aux alentours.
Les combattants comme les montures de guerre comme les tireurs au loin et les bombardiers furent soufflés sous l'effet de ce coup dévastateur.

-En effet, tu es moins sympa que sur Fendera. Ironisa le petit individu à voix basse.
-Ça calmera les plus têtus et les plus téméraires... Répondit l'autre. Tu vas voir quel camp ?
-Peu m'importe, du moment qu'on rentre vite.
-Occupe-toi de celui-là et je m'occupe de l'autre.

Dans les camps de base, tout le monde s'affolait ! Quelle était cette attaque ? Comment l'ennemi avait-t-il développé une arme si puissante ? Comment cela était-il possible ?
Les deux opposés se firent exactement les mêmes réflexions. Le seul réconfort qu'il trouvait était que si le camp adverse avait envoyé une attaque aussi puissante, il avait mal calculé son coup puisque quasiment toutes leur forces avaient été mises au tapis. Cela ne faisait que reporter l'inéluctable. Cela s'était juste avant que les deux êtres se présentent. Le plus grand n'eut même pas à se présenter en fait, sa réputation parlait d'elle-même.

Un être mesurant les deux mètres, voire même un petit peu plus. Un turban orné son crane, cachant ainsi ses antennes. De longues et imposantes épaulières se voyaient cachées par une immense cape battant le rythme du vent. Sa tunique était de couleur violette, assez sombre et l'ensemble était tenu par une ceinture rouge. Sa peau verte était agrémentée de parties roses soulignant la musculature de l'individu.
-Vous... Vous... Vous... êtes... Vous êtes... Piccolo ! S'exclama le général en chef.

Piccolo attrapa le général par le col et le tira vers lui et se mit à lui crier dessus.
-Cessez votre stupide guerre ! Vous croyez que votre peuple a besoin de ça ? Agissez pour lui au lieu de vouloir imposer vos idéaux à vos rivaux ! Je vous laisse trois jours pour trouver un consensus. Si d'ici là vous n'avez rien trouvé, je reviendrais et cela ira très mal !

Les yeux exorbités par la fascination et la terreur du haut gradé ne purent que lui faire accepter les ordres du Namek très incommodant et très impressionnant.

Krillin s'était posé lui aussi dans le camp de base. Des soldats se jetèrent dessus mais il les repoussa d'un kiai sans bouger. Il se dirigea vers la tente qu'il pensait principale et nonchalamment il lança :
-Salut !

Les officiers s'outrèrent devant tant de familiarité et devant l'arrivée impromptu d'un être venu d'un autre monde.
-Qui êtes-vous scélérat ? ! Sortez d'ici ! A moi la garde !
-Votre garde et votre armée sont défaites comme celles de votre adversaire. Stoppez tout de suite cette guerre.
-Mais pour qui vous prenez...

Krillin disparut de la vue de l'officier en chef. Il réapparut à ses côtés, lui fit une clef de bras et le contraint à se plier sur son plan de bataille.
-Comment croyez-vous que tout cela va se finir ? Vous allez vaincre ou être vaincus. Vous allez tuer ou être tués. Je n'aime pas trop la violence, donc par essence, j'agis et je vous empêcherai de mener à bien cette guerre. Qui, entre nous, est bien inutile, nous sommes bien d'accord ?
-Mais... Mais...

Krillin remonta le bras du général récalcitrant, il manifesta sa douleur par des : Argh ! Argh !
-Il n'y a pas de « mais » qui tiennent, mon général. Vous avez une semaine pour trouver un consensus avec votre adversaire. Je suis certain que vous en êtes capables. Et surtout, je vous en prie, réfléchissez... Pensez aux futures générations, pensez à votre peuple avant de penser à vos priorités personnelles. Il serait dommage que mon collègue vienne vous faire la leçon. Vous seriez surpris de la différence de style.
-Votre collègue ?
-Piccolo, cela vous dit quelque chose ?
-Pi... Pi... Picco... Piccolo ?! Bégaya-t-il.

Krillin relâcha le bras du chef des armées. Il tapota sur son épaule comme pour évacuer la poussière.
-Allons, allons, rappelez vos troupes et envoyez des êtres de confiance parlementer. Vous voulez tous la même chose : le bien être de votre planète. Il n'y a aucune raison que vous n'y parveniez pas.


-Combien de temps leur as-tu donné ?
-Une semaine et toi ?
-Trois jours.
-T'es vraiment trop dur Piccolo !
-Ou tu es vraiment trop faible, Krillin...

Les deux guerriers disparurent instantanément.


Sous un ciel rosée, l'herbe était battue dans un sens et dans un autre par des pas d'enfants courant à toutes jambes. Ils dévalaient une magnifique prairie sous les yeux attentifs d'astres bleuâtres. Les rires allaient bon train et c'était une joie de vivre qui était plaisante à entendre pour la mère de ces deux enfants.

Les cheveux mi-longs de l'un, aux couleurs lavandes se balançaient d'avant en arrière face à son petit frère qui essayait de l'attraper. De petits regards de compétitions s'échangèrent quand l'un des deux n'arrivaient pas à attraper l'autre. Tout cela se faisait dans une espèce de chaleur humaine et réconfortante.
Ils n'étaient jamais à cours d'énergie, toujours entrain de courir, de sauter, de voler dans un sens ou dans un autre ou encore dans tous un tas d'autres.

Une voix douce s'éleva dans les airs et seuls l'écho de celle-ci parvenait aux oreilles des enfants. Elle disait :
-Les enfants ! C'est l'heure du bain !

Le petit garçon aux cheveux lavandes et aux yeux bleus ne put s'empêcher de pouffer d'exaspération, tout en allant se cacher derrière une maison.
-C'est toujours pareil ! C'est quand on s'amuse le plus qu'on est obligé de s'arrêter. J'ai pas envie.
-C'est pas grave ! On a qu'à faire comme si on avait rien entendu. Hihihihi !
-C'est une super bonne idée, ça !
-Sauf que je vous ai entendu entendre. Répondit une voix sèche.

Les deux jeunes hommes levèrent la tête et leurs yeux s'agrandirent.
-Zut ! Pensèrent-ils.

La jeune femme à travers sa fenêtre avait entendu non seulement la voix de leur mère, le petit plan pour échapper au bain mais aussi toute leur après-midi à jouer tout en criant. Heureusement que sa fille était une grosse dormeuse. C'était pas de chance pour les deux petits garçons. Les yeux bleus de la dame se durcirent sous la longue chevelure blonde.
-Bon, bon d'accord, on y va, on y va !
-T'es pas marrante C-18 ! Clama l'enfant aux cheveux noirs avant de frapper un cailloux sur le sol qui traversa aussi rapidement la vallée qu'une fusée.

Les deux garçons s'approchèrent rapidement de leur maison et virent leur mère sur le pas de la porte. Elle les attendait, les bras en forme de triangles, les mains posées sur ses hanches.
-Eh bien ! Vous en avez mis du temps !
-Maman ! On pourrait pas jouer encore un peu plus longtemps ! Quémanda le garçon aux yeux bleus.
-Non, Trunks, c'est l'heure !
-Allez s'il te plaît, Maman ! Insista l'autre petit garçon à la tenue orange et bleue.
-Non, Goten ! L'heure c'est l'heure ! Trêve de discussion et vous filez vous déshabiller pour aller au bain !
-T'es pas marrante, toi non plus ! Rétorqua Goten entre ses dents.

Bulma se mit alors à sourire voyant ses garçons hausser les épaules tout en enfonçant leur mains dans leur poches. Presque tous les soirs c'était le même rituel. Les petits essayaient de grappiller de précieuses minutes de jeux. Soit parce que le jeu était vraiment important à leurs yeux, soit parce que le bain était vraiment le cadet de leur soucis. En réalité, c'était sûrement un peu des deux chaque soir.

La nuit ne tombait pas au KaioShinKai mais les enfants suivaient le même rythme que celui qu'ils auraient pu avoir sur Terre. Vers les vingt heures trente, ils étaient couchés par leur maman et tous les matins, ils se réveillaient avant elle, dévalisaient le frigo et partaient courir après de nombreuses aventures jusqu'à ce que Piccolo les attrape.

Cette nuit là pourtant ne fut pas comme toutes les autres. Cela faisait combien de temps que le petit n'était pas sorti de sa chambre en suçant son pouce, tremblotant, venant se blottir dans les bras de sa maman ?

L'enfant tâtonna d'abord dans sa chambre, essayant de ne pas se cogner un orteil contre un meuble ou dans une porte. Il entrebâilla la porte et s'engouffra dans le couloir, tout en reniflant ostensiblement la morve qui lui coulait le long du nez. Le pouce dans sa bouche, de petites larmes coulèrent le long de sa main.
Bulma était comme très souvent le soir, assise devant des plans et des schémas de technologies qu'elle mettait au point avec son père. Elle entendit la porte de la pièce à vivre s'ouvrir et quand elle se retourna, elle n'eut que le temps de dire :
-Beh qu'est-ce que...

Le petit avait soulevé le bras de Bulma et s'était assis sur ses genoux tout en s'enveloppant du bras de sa mère.
-Qu'est-ce qu'il t'arrive poussin ? Lui demanda-t-elle.

L'enfant ne répondit rien.
-Tu ne veux toujours pas en parler ?

Il tourna la tête de gauche à droite pour faire comprendre la réponse.
-Tu sais que tu peux tout me dire ?

Il releva et abaissa la tête pour faire comprendre la réponse.
-Bon, ne dis rien alors, mon cœur.

Elle retourna l'enfant et le prit dans ses bras tout en se déplaçant vers le canapé. Elle s'assit.
-Allez, rendors-toi mon grand, je suis là, tu ne crains rien.

Le jeune garçon se laissa aller. Il ferma les yeux, toujours en suçant son pouce. Bulma passa les doigts entre ses cheveux et le caressa tendrement. Quand une heure passa, elle le souleva et le ramena dans sa chambre pour le coucher dans son lit. C'était deux heures du matin. La terrienne entra dans sa cuisine, ouvrit la fenêtre et s'alluma une cigarette, s'appuya contre le rebord de sa fenêtre et regarda alors le ciel.
Ce ciel particulier, ce ciel rose parsemé non pas d'étoiles comme sur Terre mais de planètes, de planètes lointaines mais qui semblaient tellement proches. Elle expira la fumée par ses narines. Ses yeux se retrouvaient éclairés d'une étrange lueur. Un liquide s'emparait de ses prunelles. Elle éteignit sa cigarette à peine commencée en l'écrasant sur le rebord de sa fenêtre. Elle se tourna, essuya ce liquide qui deviendrait bientôt des larmes.
-Tu avais promis, se répéta-t-elle. Tu avais promis de ne plus pleurer ! Regarde-toi Bulma, regarde-toi dans quel état tu es !

C'était trop tard. Tous les soirs où son fils sortait de son lit pour se consoler contre elle, elle tenait bon le temps qu'il se rendorme et elle pleurait. Elle avait connu l'enfer, elle l'avait vu, le mal. Il l'avait regardé droit dans les yeux, il l'avait fixé. Elle se retrouva terrifiée, apeurée et personne autour d'elle ne put la rassurer. Seul le temps eut cet effet là. Le temps s'écoulait depuis ce jour comme une bénédiction. C'était fini, ils avaient réussi, ils avaient gagné mais à quel prix...
Le petit faisait des cauchemars, pourtant il était si jeune quand cela s'était produit pourtant il en avait des souvenirs, des souvenirs douloureux. Ces mauvais rêves le traduisaient. Il était parvenu, une ou deux fois à expliquer avec de nombreux détails ce qu'il se passait dans ces rêves. Bulma supposait que c'était toujours les mêmes. Mais ce n'était pas sain pour l'enfant. Malheureusement personne n'était réellement en mesure de l'aider.


-Papa !

Une petite fille aux cheveux blonds cria. Elle tentait de courir vers son père, ses pas étaient encore incertains et mal appuyés. Elle ne devait pas avoir plus de trois ans. Elle avait de magnifiques yeux bleus, comme sa maman et elle n'avait pas de nez comme son papa.
Krillin se rapprocha de sa progéniture à petits pas puis il l'attrapa et la fit tourner dans les airs. La petite explosa de rire. Elle ria pendant de longues minutes et son père était simplement heureux de la voir rire. Sa compagne, C-18, l'attendait sur le pas de la porte. Sourire discret mais présent.
L'ancien chauve se rapprocha et embrassa sa femme sur la joue.
-Comment ça s'est passé ? Lui demanda-t-elle.
-Comme d'habitude, des cris, des insultes, des « mais », des tentatives de combat, et obtention de ce que l'on voulait ! Répondit Krillin tout en posant sa fille par terre.
-Et Piccolo ?
-Il est allé rendre rapport au doyen, pourquoi ? Oui, Marron, papa vient voir. Coupa Krillin devant l'insistance de sa fille qui le tirait par la main.
-Bulma voulait le voir. Le petit recommence à faire des cauchemars.
-Ah ? Cela faisait longtemps qu'il n'en avait plus fait... Pauvre gosse.


Piccolo se dirigeait vers ses deux maîtres. Les deux êtres étaient tranquillement installés dans l'herbe. Le grand et taciturne Kibito était adossé contre un arbre, les bras croisés. Il profitait de ces moments de calme. Le doyen des Kaio Shins était d'une humeur apaisée. Il observait des planètes dans sa boule de cristal, pour une fois... Sinon, il aurait eu Muten Roshi à ses côtés.
Les deux divinités semblaient être contentes de voir arriver le namek.
-Cela s'est bien passé ? Demanda le doyen.
-Oui, cela aurait pu être pire. Répondit Piccolo.
-Beaucoup de pertes ? Demanda à son tour Kibito.
-Moins que ce que nous avions prévu.
-Excellent ! Merci Piccolo, merci pour tout ce que vous faites ! Clama le doyen.
-Vous n'avez pas besoin de nous dire merci. On a connu et engendré le pire, il est normal que nous combattions pour le meilleur.

Il les salua d'un geste de la main avant de se retourner et de s'envoler.

-Je sais que je me répète mais avec des êtres pareils, je pense que l'univers est entre de bonnes mains ! Clama le vieux Kaio Shin.
-Je le pense aussi. Répondit calmement Kibito.

Piccolo arriva dans cet espèce de petit hameau qu'ils avaient bâti quand le doyen des Kaio Shin les avait autorisé à rester dans le domaine des Dieux. Il se posa entre les maisons et s'avança vers le puits. Il balança le seau attaché d'une corde au fond et tira sur la corde. Il en sortit un gros récipient rempli d'eau. Il enleva sa cape, son turban et le haut de sa tunique avant de se balancer l'eau en plein dans le visage. Il posa le seau et sourit furtivement.
Il se retourna rapidement attrapant Trunks et Goten par leur têtes et les envoya se cogner l'un l'autre.
-Aïe ! S'écrièrent les enfants.
-Masquez vos forces ! Je vous ai senti dès que vous m'avez repéré !
-T'es trop fort Piccolo !
-Je ne suis pas trop fort ! C'est vous qui êtes trop...

Les deux enfants s'étaient relevés et regardaient le grand namek chercher ses mots.
-Vous êtes trop... Beaucoup trop...

Les gamins essayaient d'étouffer le fou-rire qui commençait à se manifester mais sans grand succès.
-Vous êtes... Arrêtez de rire !

Les gamins se mirent à rire aux éclats. Se tenant le ventre, ne pouvant plus s'arrêter.
-Vous voulez rire ? On va rire, alors !

Les deux gamins s'arrêtèrent nets et partirent en courant avant que le namek ne les attrape et ne les force à faire des pompes ou des exercices d'un autre genre.
-Keuf... Sales gosses...

Il les regardait courir, il les voyait s'amuser comme des enfants. Trouvant tous les jours quelque chose de nouveau à faire, à explorer. Il les voyait se combattre lors d'entraînement qu'il prodiguait. Il les avait vu grandir et continuerait de les voir grandir. Et pourtant au début ce n'était pas gagné.
Il les voyait ressembler de plus en plus à leur pères respectifs. C'était pour eux qu'il continuait de s'occuper de ces gosses, car il en était persuadé... C'était ce qu'ils auraient voulu et Bulma ne l'avait pas contredit, bien au contraire.
Selon elle, Piccolo était l'un des seuls en mesure de répondre aux futures interrogations des enfants. Elle avait déjà répondu à certaines d'entre elles et continuait mais Piccolo, comme Krillin, était en de nombreux points comme Vegeta et comme Goku.

Le regard de Piccolo s'arrêta sur la silhouette de Goten qui courait. Il lui ressemblait tellement...
Il se secoua la tête comme pour chasser ces images lointaines de son esprit. Il se rhabilla. Il envoya le seau au fond du puits pour reprendre de l'eau. Il le remonta et but de nombreuses et longues gorgées d'eau. Il s'essuya la bouche d'un revers de main.

-Bonjour Piccolo.

Le namek ne répondit d'abord que d'un hochement de tête avant de demander :
-Qu'est-ce qui t'arrive ? T'as une sale tête.
-Le petit a encore fait un cauchemar cette nuit.
-Cela faisait combien de temps qu'il n'en avait plus fait ?
-Trois mois environ. Cela m'inquiète. Il ne devrait pas se souvenir, il n'était qu'un bébé !
-On en a déjà discuté... Il a vécu autant d'atrocités que nous tous. Cela laisse des marques même s'il n'était qu'un nourrisson.
-Pourquoi Trunks n'en parle pas alors ?
-Je ne sais pas. Je ne sais pas pourquoi Goten fait ses rêves. Il serait peut-être temps de leur dire, tu ne crois pas ?
-Comment leur dire ? Comment leur expliquer ? Ils n'ont que huit ans.
-On ne pourra pas éluder toute leur vie, un jour ou l'autre, il faudra bien leur expliquer.
-Mais comment vont-ils réagir ? Est-ce qu'ils ne vont pas finir par se haïr ?
-Ils ont été élevés ensemble, comme des frères, ils sont toujours fourrés ensemble. Je ne pense pas que cela ébranlera leur liens. Attention, je ne dis pas que ce sera facile pour eux mais il vaut peut-être mieux qu'ils sachent.
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Re: La déchéance du Héros

Messagepar niicfromlozane le Dim Mars 16, 2014 12:43

C'est tout simplement excellent.

D'abord, j'aime beaucoup l'effet de zoom et de décalage entre la réalité d'un monde en guerre et la surpuissance des guerriers Z qui se sont mis au service des KaioShins pour arrêter les conflits majeurs et, d'après ce que j'ai compris, empêcher le Makaï de progresser. En tout cas, c'est ce que j'en ai compris et il doit y avoir un lien avec les forces du makaï et la manière dont celui-ci absorbe les mauvaises ondes pour se constituer. J'aime beaucoup la manière dont les différents éléments de ton univers s'imbriquent, c'est le genre de trucs qui montrent tout le boulot de réflexion derrière la fic et qui donne vraiment le sentiment que tu ne te fous pas de notre gueule. Qu'il y a une vraie implication de ta part, au-delà du simple récit.

Ensuite, toute la partie au KaioShinKai est à la fois belle et dure. Les événements se déroulent visiblement après la guerre et tu apportes deja une reponse à LA question: non, le makai ne va pas l'emporter et Gohan sera défait. C'est du moins ce que je comprends de ce que disent les KaioShins. Il y a donc un petit côté tragédie grecque que j'aime toujours beaucoup dans les récits, à savoir qu'on connaît la fin, sans savoir comment ça va se passer.

Dans la même idée présence du doyen et l'absence de Goku me laisse à penser qu'on aura droit à un Mystic Goku VS Makaï Gohan. L'opposition pere-fils a beau etre un classique de la littérature, il reste toujours un thème a la fois porteur d'émotion et d'une profondeur folle; tu as écrit toute une fic pour y arriver, et j pense qu on peut se rejouir de voir ce que tu vas en faire.

Sinon, j'imagine qu'on aura drit à la suite via la manière dont ce sera raconté aux enfants. Reste aussi la fameuse question des cauchemars et ce que tu vas en faire.

Enfin, je terminerai en disant que j'aime beaucoup ce que tu as fait de Piccolo dans ce chapitre. Ses doutes et interrogations sur la manière dont il doit entrainer les deux jeunes après ce quie st arrivé à Gohan, c'est vraiment bon. Tu es très fort sur ce perso.

++
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Re: La déchéance du Héros

Messagepar Batroux le Dim Mars 16, 2014 15:44

Spoiler
niicfromlozane a écrit:C'est tout simplement excellent.

Merci !

niicfromlozane a écrit:D'abord, j'aime beaucoup l'effet de zoom et de décalage entre la réalité d'un monde en guerre et la surpuissance des guerriers Z qui se sont mis au service des KaioShins pour arrêter les conflits majeurs et, d'après ce que j'ai compris, empêcher le Makaï de progresser. En tout cas, c'est ce que j'en ai compris et il doit y avoir un lien avec les forces du makaï et la manière dont celui-ci absorbe les mauvaises ondes pour se constituer.

Yeah ! En tous cas, c'est très bien compris et interprété.

niicfromlozane a écrit:J'aime beaucoup la manière dont les différents éléments de ton univers s'imbriquent, c'est le genre de trucs qui montrent tout le boulot de réflexion derrière la fic et qui donne vraiment le sentiment que tu ne te fous pas de notre gueule. Qu'il y a une vraie implication de ta part, au-delà du simple récit.

Je pense sincèrement que quand on se lance dans un tel projet de fics, il vaut mieux être prêt à donner beaucoup de sa personne, sinon la fic ne fait pas un pli, enfin je pense.
C'est du travail, c'est long, parfois cela a en devient même chiant. Mais franchement, voir que dans les yeux du lecteurs "tout s'imbrique", et bien on se dit que l'on a bien fait, que ça en valait la peine.

niicfromlozane a écrit:Ensuite, toute la partie au KaioShinKai est à la fois belle et dure. Les événements se déroulent visiblement après la guerre et tu apportes deja une reponse à LA question: non, le makai ne va pas l'emporter et Gohan sera défait. C'est du moins ce que je comprends de ce que disent les KaioShins. Il y a donc un petit côté tragédie grecque que j'aime toujours beaucoup dans les récits, à savoir qu'on connaît la fin, sans savoir comment ça va se passer.

Cet arc est long, probablement plus que les autres. Pour l'écrire, je me suis retrouvé bloqué, parce que j'arrivais plus à écrire de "façon linéaire" il a fallut que je trouve une solution. Comme dès le début de l'arc, je vous noie avec le futur, le présent et le passé, je me suis dit qu'un bon dans le temps ne ferait pas de mal.
C'est aussi une question de rythme, cela permet une pause dans tout ce qu'il s'est passé. De plus je pense que ça attire aussi l'intérêt et la curiosité du lecteur, plutôt que de raconter de manières linéaires jusqu'à la fin et coller un "Et Sept Ans plus tard." sur le dernier chapitre.
La partie est à la fois "belle" et dure parce que je ne voulais pas faire de chichi. L'information a été révélée par moi, et utilisé par d'autres lecteurs: "Je n'aime pas les Happy Ends". Donc de fait, Je voulais détendre, pouvoir vous faire souffler, le tout sans pour autant perdre le drame qui entourait les personnages jusqu'à présent.

niicfromlozane a écrit:Dans la même idée présence du doyen et l'absence de Goku me laisse à penser qu'on aura droit à un Mystic Goku VS Makaï Gohan. L'opposition pere-fils a beau etre un classique de la littérature, il reste toujours un thème a la fois porteur d'émotion et d'une profondeur folle; tu as écrit toute une fic pour y arriver, et j pense qu on peut se rejouir de voir ce que tu vas en faire.

Je ne peux pas trop en dire sur la suite des évènements, juste soyez patients, ça arrive bientôt !

niicfromlozane a écrit:Sinon, j'imagine qu'on aura drit à la suite via la manière dont ce sera raconté aux enfants. Reste aussi la fameuse question des cauchemars et ce que tu vas en faire.

Ptete, ptete pas. On verra si vous êtes réceptifs et si vous allez apprécier.

niicfromlozane a écrit:Enfin, je terminerai en disant que j'aime beaucoup ce que tu as fait de Piccolo dans ce chapitre. Ses doutes et interrogations sur la manière dont il doit entrainer les deux jeunes après ce quie st arrivé à Gohan, c'est vraiment bon. Tu es très fort sur ce perso.

Merci beaucoup ! J'accorde beaucoup d'importance à Piccolo, ce qu'il doit être et ce qu'il doit devenir.



Et donc voici le nouveau chapitre ! Bonne Lecture !

Chapitre 58 : La Déchéance des Parents

-Viens... Tu dois venir.
-Maman ! Maman ! Ça recommence. Maman ?

L'enfant chercha sa mère du regard. Elle n'était plus là.
-Ne leur fait pas confiance, viens avec moi. Prends ma main, vient avec moi, Goten.

Le second fils de Goku était dans le plus totale obscurité. En face de lui déambulait un monstre. Il n'était pas grand, juste un petit peu plus que lui, une tête tout au plus. Il était blessé, sévèrement blessé. Ses habits en lambeaux laissaient apparaître une musculature imposante mais aussi un nombre de blessures plus dégoûtantes les une que les autres. Son visage était caché par d'épais cheveux noirs qui lui tombaient jusqu'au de là du nez. Sa voix était frêle et légèrement aiguë. Elle se voulait amicale mais Goten sentait qu'elle ne l'était pas. Il sentait qu'elle n'était pas normale, pas vivante.
Il continuait d'appeler sa mère à l'aide mais elle n'était pas là, elle n'était plus là. Il se retourna pour continuer de la chercher du regard. Il se vit dans son salon. Tout fut détruit en une fraction de seconde. Emporté par un raz de marrée de flammes, tout fût brûlé et désintégré. Il ne restait que le vide à quelques centimètres de ses petits pieds nus. Il recula puis il entendit encore cette voix. Cette voix de monstre venu d'outre tombe pour le dévorer ou pour d'autres raisons. Goten ne savait plus dans quelle position se mettre. Il ne voulait pas se faire attraper, il ne voulait pas non plus mourir...
Il se baissa, se recroquevillant sur lui même, comme une carapace. Il aurait pu essayé de combattre comme Piccolo lui avait enseigné mais quelque chose l'en empêchait. Il y avait quelque chose dans l'air, dans ce monde. Une chose qui l'empêchait de combattre.
L'être malsain se rapprocha et était maintenant au dessus de Goten. Il pleurait comme le petit. Il pleurait tous les deux.
-Pourquoi m'as tu abandonné, Goten ? Pourquoi ?

Il n'osa pas relever la tête, il n'osa pas regarde le visage de ce monstre. Il ne le voulait pas. Le cauchemar se saisit alors du menton de Goten le forçant à le regarder. Le petit garçon claqua des dents, ses yeux s'agrandirent. C'était affreux, c'était repoussant. Ce visage, cette horreur... La peau était grisée, voir marron sous certains aspects. Elle était tellement tirée, il était possible de voir la forme des os sous celle-ci. Les yeux étaient dans leur orbites mais rien ne les tenait. Les pupilles étaient noires et le blanc de l’œil était si infime... Il était recouvert de petits vaisseaux sanguins d'un rouge sang. Une cicatrice partant du front et qui traversait l’œil était visible. Le nez ne semblait être qu'un espèce de triangle noir. La bouche était abîmée. Les lèvres semblaient être brûlées tandis que les dents étaient belles et bien pourries. Le souffle putride qui en sortait était à peine imaginable, cette odeur de souffre mêlée à l'odeur d'un pneu qui brûle.
Goten se releva, il recula instinctivement. Il ne voulait pas que cette horrible créature ne le touche. Il était terrifié à l'idée de se transformer comme elle, de devenir un cadavre en putréfaction.
-Ne me touche pas ! Cria-t-il.

Et il tomba dans le précipice. Il tomba de longues secondes qui lui parurent interminables. Il se réveilla enfin dans un sursaut. Le petit garçon était en sueur. Les couettes qui le bordaient volèrent vite aux pieds du lit. Il avait chaud, très chaud. Il scruta sa chambre. Il cherchait la moindre chose anormale. Il n'y avait rien, rien à part le calme que procurait l'obscurité. Tremblotant, il se leva de son lit, s'appuyant sur sa table de chevet avant de saisir la poignée de sa porte. Il l'ouvrit. Il alluma la lumière du couloir et se dirigea vers la chambre de sa mère. Délicatement, il poussa la porte, souleva les draps et couettes puis le bras de sa mère avant de se blottir contre elle.
Bulma ouvrit un œil lourd de sommeil, elle comprit. Deux soirs d'affilée que son petit faisait des cauchemars... Elle le serra contre elle. De sa main, elle caressa la poitrine de Goten comme si elle voulait apaiser ce rythme cardiaque battant tous les records de vitesse.

Quelques heures plus tard, vers les sept heures trente, elle entendit la porte du frigo s'ouvrir. Le petit n'était plus dans le lit. Probablement qu'il était entrain de se préparer son petit-déjeuner. Elle bailla très fort avant de s'étirer et de finalement se lever. Elle enfila sa robe de chambre et se dirigea vers la cuisine.
C'était en réalité Trunks qui se préparait un bon petit-déjeuner avec une vivacité exténuante pour une terrienne ordinaire. Bulma prépara son café tout en se baissant pour recevoir le bisous matinal de son fils.
-Trunks, tu sais où est ton frère ?
-Non, je l'ai entendu se lever et partir mais je ne sais pas où. Répondit Trunks avant de boire un jus de fruit. Et je crois qu'il cache sa force, j'arrive pas à le sentir.
-Il doit avoir besoin d'être un peu seul, aujourd'hui. Ce n'est pas contre toi Trunks, hein, il a...
-Oui, oui, je sais, il a besoin de petits moments que pour lui. Je sais, ça fait trente-six fois que tu me le dis...

Bulma se rapprocha de son fils assis à table.
-Excuse-moi, Maman radote un peu.
-C'est pas grave, M'an !


Goten était dans un endroit qu'il trouvait calme. Il aimait bien cet endroit, il l'avait découvert un jour où il était tout seul. Trunks avait dû être puni ou n'était pas encore réveillé. Goten avait pour l'habitude de venir ici en masquant sa force. Quand il venait dans cet endroit, c'était pour être un peu tranquille, un peu seul.
C'était une forêt, les arbres étaient énormes et plein de feuilles. Il y avait un peu de bruit mais c'était relaxant. C'était juste les feuilles qui allaient d'avant en arrière quand il y avait un peu de vent. C'était une musique douce et réconfortante. Et puis il y avait le bruit de l'eau. Les clapotis du courant qui rencontraient des pierres. C'était vraiment tranquille. De temps en temps, Goten quittait ses bottes bleues et se trempaient les pieds. Il aimait ces moments où il pouvait être un peu seul. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas eu ce besoin, aussi longtemps qu'il n'avait pas fait ces rêves.
Aussi longtemps qu'il se souvenait, ces cauchemars le hantaient. Ils étaient tous plus ou moins différents mais il y avait toujours cette créature, ce monstre. Il en avait parlé une fois, peut-être même deux, à sa mère. Il n'en pouvait plus, il essayait de ne plus dormir, il était épuisé physiquement.
Il avait été obligé d'en parler. Cela ne l'avait pas aidé, au contraire, cela n'avait donné que des inquiétudes à sa mère. Il ne voulait pas lui donner de soucis, il ne voulait pas lui faire peur. C'était trop tard. Il se contenta alors de ne plus décrire ses rêves. Il se souvint des yeux de sa mère quand il avait décrit le monstre qui l'approchait dans ses rêves. Elle était encore plus terrifiée que lui. Et même si Goten était jeune, il n'était pas idiot. Il savait qu'elle en parlait avec les autres. Ces rêves étaient peut-être graves. Il y avait peut-être un danger qui planait autour de lui. C'était une pensée qui lui avait traversé l'esprit, rapide et éphémère.

Au début cela l'effrayait un peu de venir dans cet endroit paisible, seul. Au fur et à mesure du temps, il s'aperçut qu'il ne craignait rien, au contraire. Puis il y avait ces amis qui venaient parfois. C'était en partie à cause d'eux qu'il souhaitait être seul. Il aimait bien leur compagnie. Aujourd'hui, ils ne semblaient pas être présents. Ce n'était pas si grave, parfois ils arrivaient tard.

Goten se déshabilla et se baigna. Tranquillement il laissait son corps dériver à cause du courant. Il aimait ces sensations de l'eau qui venait percuter son corps sans que cela ne lui fasse mal. Il aimait plonger la tête sous l'eau et tenir sa respiration le plus longtemps possible.
Il y avait de nombreuses choses qui ne coûtait rien et qu'il aimait faire. Si Bulma, Krillin ou Roshi l'avaient vu, ils auraient eu ce sourire nostalgique comme celui qu'ils avaient à chaque fois que Goten fêtait un an de plus. Le petit garçon se doutait que c'était à cause de son père. Il avait beaucoup entendu de choses à son sujet et il paraissait qu'il lui ressemblait énormément.
-Tu es son portrait craché ! Lui avait dit un jour Krillin.

Goten était content de ressembler à son père même s'il ne l'avait pas connu. Les éloges sur lui ne se tarissaient jamais. Son Goku, selon les dires des autres, étaient le plus grand héros de l'univers. Il était un combattant hors pair, un être au cœur pur capable de braver tous les dangers pour protéger l'univers.
Alors dire à un enfant qu'on ressemble à une telle personne, Goten se sentait pousser des ailes. Il ne marchait pas dans les pas de son père. L'ombre du défunt n'éclipsait pas l'évolution naturelle de l'enfant. A vrai dire, il n'y pensait pas souvent, quelques fois, à ses anniversaires par exemple.
Il espérait le voir arriver. Il espérait voir arriver un homme qui le prendrait dans ses bras et lui dirait « Je suis ton père, Goten. ». Cela aurait été un super cadeau de pouvoir rencontrer son père mais franchement, il ne l'avait pour ainsi dire jamais connu, il ne lui manquait pas. Il se posait tout de même tout un tas de questions quand il entendait les éloges des autres. Quel père il était ? Est-ce qu'il grondait souvent ? Est-ce qu'il l'aimait ?

Parfois il pensait aussi à sa mère, sa vraie mère. Là aussi il n'avait pas de souvenirs, il ne savait même pas à quoi elle ressemblait. Seuls les plus vieux pouvaient lui parler d'elle. Il entendait et écoutait attentivement. Il savait d'elle qu'elle était une personne très forte. Pendant longtemps il crut que sa mère et son père était aussi fort l'un que l'autre mais les adultes utilisaient souvent les mêmes mots pour différentes choses. Il avait appris récemment que sa mère biologique était forte mais pas physiquement, mentalement. Cela l'embrouilla plus qu'autre chose. Il y avait certaines notions qu'il avait du mal à saisir.

Il comprit néanmoins l'essentiel, son père et sa mère étaient de bonnes personnes, très fortes, qui se battaient contre de vilaines personnes pour défendre ceux qu'ils aimaient. Cela suffisait à l'enfant.

-Bonjour Son Goten.
-Hum ! Oh ! Salut les gars ! Comment allez-vous ?
-On ne peut mieux, et toi ? Tu as l'air fatigué.
-Oui, je le suis. J'ai pas beaucoup dormi. J'ai fait des cauchemars hier et cette nuit...
-Encore ? Cela faisait longtemps que tu n'en avais plus fait !
-Oui, je sais pas pourquoi.
-Tu en as parlé à ta mère ?
-Non, tu le sais en plus, j'en parle qu'à vous. Ma mère s’inquiéterait trop.
-Oui, c'est vrai. C'est toujours le même cauchemar ?
-Je sais pas trop. Ils font toujours très peur.
-Tu ne sais pas si c'est le même cauchemar ?
-Si ! Non ! Si ! Je sais pas. Avant quand je rêvais, le monstre était loin. Là depuis deux soirs, il se rapproche de moi, il arrive à me toucher. J'aimerai bien me battre contre lui mais j'y arrive pas, mon corps se bloque. Et à chaque fois je tombe et je me réveille.
-Tu sais, Goten, si le monstre se rapproche de toi et que tu ne peux pas le combattre c'est peut-être qu'il n'est pas si mauvais que tu le crois.
-Ouais beh t'as pas vu sa tête ! Je peux te dire qu'il est mauvais, qu'il sent mauvais et qu'il est encore plus laid que... que... y a rien qui me vient mais il est vraiment horrible.
-Je maintiens ce que je dis mon grand, si tu n'arrives pas à le combattre dans tes rêves, c'est qu'une partie de toi ne veut pas.
-Tu crois ?
-Si je te le dis...
-Peut-être, je sais pas. Ce que je suis sûr c'est que je n'ai pas envie de lui parler. Il pue trop !
-Ce n'est pas très gentil ce que tu dis.
-Oui, mais c'est vrai.
-Si tu le dis.

Les trois individus continuèrent de parler de longues heures avant que les deux amis de Goten ne disparaissent après un au revoir. Goten, lui aussi, partit rejoindre son frère.
Trunks s'amusait avec Marron. Il n'aimait pas trop jouer avec elle. Elle était petite, c'était une fille elle s'intéressait pas forcément aux choses que Trunks aimait. De plus, Krillin et C-18 étaient farouchement opposés à ce que Trunks et Goten emmènent en ballade Marron. Ils étaient des sayiens, ils avaient une grande force, ils savaient voler. Les deux héritiers de Goku et Vegeta étaient en sûreté où qu'ils aillent, malheureusement ce n'était pas la même chose pour Marron.
Trunks passait donc le temps avec Marron quand Goten arriva.
Le fils de Vegeta était content de voir arriver son frère, enfin...

Piccolo était las. Il méditait perché sur une montagne surplombant cette prairie dans laquelle les terriens s'étaient installés. Il aimait toujours autant être seul pour « faire ses trucs » comme pouvait le dire Krillin ou Bulma.
Le namek était de plus en plus préoccupé par les cauchemars de Goten. Il voulait rassurer Bulma mais ne l'était pas lui-même. Si l'expérience lui avait appris quelque chose c'était que rien n'arrivait sans raison, rien du tout. Le seul rêve que Goten avait raconté à sa mère était inquiétant mais ce qu'il était encore plus c'était la fréquence régulière à laquelle il revenait.

Le gamin voyait une créature déambuler dans le noir le plus total. Il n'arrivait pas à se défendre, quelque chose l'en empêchait et il tombait. Il ne parvint pas à décrire la créature, il arriva à dire ce qu'elle lui avait dit : « Pourquoi m'as-tu abandonné Goten ? Ne leur fait pas confiance ! Viens avec moi ! Prends ma main ! Ne m'abandonne pas, pas encore une fois !»

Ces paroles avaient un sens. Piccolo en trouvait un. Il trouvait sens à tout de toutes manières. Mais ce n'était pas possible ! Cela n'était pas possible. Le vieux doyen avait été clair : Le Makaï avait disparu, il avait été détruit.
Son esprit se plongea dans les méandres de ses souvenirs. Il avait bien essayé de les effacer de sa mémoire mais ce n'était pas possible, comment oublier...

Ils venaient de sauver Chichi avec Kibito. Ils étaient de retour au poste-frontière d'Enma, c'était devenu par défaut le lieu de refuge. Chichi était inconsciente, Goku aussi et tous les autres regardaient Gohan donnait une leçon à la créature de Bibidi. La stupéfaction fut générale quand il parvint à détruire le djinn. La terreur fut totale quand Gohan détruisit la Terre. Le silence régnait en maître dans la salle. Le fils de Goku avait déjà franchi le point de non retour et il s'enfonçait de plus en plus dans les abysses du Makaï. Il venait de détruire la planète sur laquelle il était né. Il venait de détruire le sol sur lequel sa mère était peut-être encore évanouie.
Personne n'osa parler, personne n'osa commenter cette aberration. Même Krillin qui jusque là tentait de défendre Gohan se tût. Comment pouvait-il encore le défendre ?D'abord Vegeta, le réveil de Buu et maintenant il venait de détruire des millions de vies, ces millions de vies que toutes les personnes présentes, d'une manière ou d'une autre, s'étaient échinées à défendre.
Le fils de Goku devint définitivement perdu aux yeux de tous. Il n'était plus Son Gohan, il était devenu Gohan : le seigneur du Makaï.
La question qu'il fallait qu'ils se posent maintenant, c'était comment allaient-ils le combattre ? Qui allait pouvoir le combattre et mettre un terme à ses agissements ? Qui en auraient la force physique et surtout mentale ?

-Kibito, emmenez-nous au KaioshinKaï ! Il faut récupérer la Z-sword. Il faut mettre un terme à tout cela. Il faut y arriver ! Il ne faut pas perdre espoir ! Fit Piccolo.

Personne n’acquiesça, ni s'opposa. Toute la petite troupe se téléporta au KaioShinKaï après avoir remercié l'accueil un peu forcé d'Enma.

Goku était toujours inconscient. Chichi aussi. Bulma restait assise avec Trunks dans ses bras, silencieux tous les deux. Tout le monde restait silencieux. Ils auraient pu parler mais pour quoi dire ? Pour quoi faire ? Personne ne se sentait d'engager une conversation et de la tenir.
Il y a certains jours où l'on se dit que l'on touche le fond. En réalité on se trompe, le fond est toujours plus loin que ce que l'on croit.

Dendé avait tenté de soigner Chichi mais la terrienne ne souffrait d'aucun mal physique. Elle était juste faible et endormie.

La force que venait de déployer Piccolo, réveilla Goku. Le sayien vit sa femme étendue par terre. Il la regarda avec une certaine tristesse. Il n'était pas venu la voir, il ne lui avait rien expliqué de la situation. Il ne voulait même pas la ressusciter... Encore une fois, il avait fait une erreur, encore une fois il avait causé nombreuses douleurs à sa femme. Il était réticent à la voir, à discuter avec elle. Il ne voulait pas lui expliquer ce qu'il s'était passé dans le Makaï. Il ne voulait pas lui dire que leur fils n'était plus leur fils. Pourtant il savait qu'elle savait. Elle était sur Terre, elle avait discuté avec lui et elle s'était évanouie.
Sa femme il l'aimait, peut-être pas de la bonne manière, peut-être pas avec les bons gestes ni avec les bons mots mais il l'aimait. Il voulait la rendre heureuse. Il voulait qu'elle sourit toujours comme quand elle le tenait par le bras quand elle le traînait en ville, comme quand il partait pique-niquer dans des endroits qu'elle ne connaissait pas et que les après-midis se finissaient par des entraînements aux arts-martiaux, comme quand elle lui avait annoncé qu'elle était enceinte de Gohan. Mais il savait, il savait qu'elle ne pourrait plus sourire comme cela. Il savait que quoi qu'il lui dirait, rien ne pourrait la refaire sourire comme avant. Désormais rien ne serait plus jamais comme avant.
Il se rapprocha d'elle et se mit à genoux à ses côtés. Il lui prit la main. Et il l'appela doucement.
-Chichi, réveille-toi... Allez, réveille toi...

Tout le monde s'éloigna de quelques pas pour laisser un peu d'intimité au couple.

La jeune femme ouvrit difficilement les yeux. La lumière naturelle était légèrement aveuglante.
-Goku... ? Demanda-t-elle faiblement.
-Oui, je suis là.
- Et Gohan, il est là ?
-Non, il n'est pas là, Chichi.
-Il est avec Piccolo ?
-Non Chichi, il n'est pas avec Piccolo.
-Mais est-ce qu'il va bien ? Est-ce que notre fils va bien, Goku ?
-Tu ne te souviens pas ? Tu l'as vu et tu t'es évanouie ?
-Non, je ne me souviens pas.
-Chichi...

Goku regarda Dendé. Il lui demandait du regard ce qu'il se passait. Le petit Dieu ne put répondre, il n'en savait rien. Il se rapprocha et prit l'autre de main de la jeune femme. Guymao s'était lui aussi rapproché avec Goten dans ses bras.

-Goku, tu t'occuperas de Gohan ce soir, je me sens fatiguée.

Dendé sentit le rythme cardiaque. Il était lent, très lent, trop lent. Son inquiétude se lisait dans son regard, Goku la vit. Il essaya tout de même...
-Mais Chichi...
-Tu t'en occuperas bien, hein ? Veille à ce qu'il ne se couche pas trop tard.

...mais sans succès. Le sayien comprenait à peine ce qu'il se passait. Cela passa si rapidement et si lentement à la fois. Il tenta de rester digne mais sa voix se mit à trembler.
-Oui, Chichi, je m'en occuperai bien. Promis, il ne se couchera pas tard.

Goku regarda Dendé et le petit namek le fuit en baissant la tête.
La main qui serrait faiblement celle de Goku, lâcha prise complètement. Elle tomba sur le sol.


Piccolo quant à lui, à peine était-il arrivé dans le domaine des Dieux, qu'il se dirigea vers la Z-Sword. Kibito savait que le namek se ruerait là-bas. Il se téléporta donc près de l'entrée.
Le Namek s'enfonça dans ces herbes qui étaient censés masquer l'ouverture. Il ne perdit plus de temps. Ils ne pouvaient plus en perdre. Il fallait qu'il ait un but, il fallait qu'il ait autre chose à penser que Gohan. Même si ce but était lié à l'enfant. Il voulait s'enlever l'image de son fils adoptif de la tête. Il monta rapidement au sommet de cette colonne de roche. Il saisit la poignée de l'épée. La lame dépassait de quelques centimètres du sol. La poignée était magnifique et la lame devait être aussi belle.

De ses deux mains il agrippa l'épée, il la serra avec vigueur avant de tirer de toutes ses forces dans un hurlement aussi puissant que terrifiant. Il tira aussi fort qu'il pouvait mais il n'y arrivait pas. L'épée ne bougeait pas d'un seul petit millimètre. Il enleva ses épaulières, sa cape, il enleva son turban qu'il jeta rapidement dans l'eau plus bas.

Il fallait qu'il réussisse. Il revoyait l'enfant qu'il avait kidnappé. Il le revoyait habillé de sa tunique jaune et verte. Il revoyait ce visage apeuré. Il entendait encore ces pleurs stridents pour ses oreilles. Il se revoyait le menacer de le cogner s'il n'arrêtait pas de pleurer. Il se rappela de ces sentiments qui émergèrent au contact du petit. Il se souvint de la peur, la première de sa vie quand l'acolyte de Vegeta lança son attaque sur Gohan. Il se souvint d'avoir braver son corps, d'avoir repousser ses limites à leurs paroxysmes pour pouvoir protéger cet enfant. Il s'en souvint et ça l’enrageait aujourd'hui. Piccolo était dans un état de rage incommensurable.
Si jusqu'à présent il avait tout fait pour protéger Gohan, tout ce qu'il avait pu, cela allait changer. Piccolo avait permis à Gohan de devenir ce qu'il était jadis, ce qu'il était avant de le rencontrer. Il ne pouvait pas le supporter. Il s'en voulait, il se sentait responsable.
Depuis le combat contre Radditz, depuis cette fameuse nuit où il lui donna deux pommes pour survivre. Piccolo se sentit responsable de ce petit. Il donna sa vie deux fois pour lui, pour qu'il puisse vivre. Aujourd'hui il savait qu'il n'était pas capable de le ramener dans le droit chemin comme Goku était persuadé que Piccolo ne pourrait pas redevenir le démon qu'il était, et puisque le Namek n'en était pas capable, il empêcherait de nuire. Il l'empêcherait de devenir comme son père était sur Terre, comme Freezer, comme Cell, comme Dabra.

Ses pupilles se dilatèrent, ses lèvres se relevèrent et s'abaissèrent, montrant les dents de l'ancien démon. Son front voyait des veines apparaître et disparaître, il en était de même sur les muscles de ses bras. Une aura blanche apparut autour de lui, ses antennes se soulevèrent. Il hurla de toutes ses forces comme si le cri pouvait être une force supplémentaire pour déplacer cette maudite épée.
Tout se mit à vibrer tout se mit à trembler de manière frénétique, ses pieds s'enfoncèrent dans le sol, il y eut des craquements dans la roche, puis des fissures, de toutes petites fissures. L'épée commença à glisser le long de sa prison, Piccolo tira encore, encore et encore. L'épée vint, il la sentit, il ne fallait pas faiblir. L'ancien démon força encore puisant sa force dans ses convictions dans tout ce qu'il pouvait donner en un instant, inconsciemment il mit tout son ki dans ses jambes, dans ses bras. C'était juste ses membres qui avaient besoin de force pour retirer l'épée de son fourreau. La colonne de roche commença à se désagréger comme si elle n'avait plus besoin d'exister, comme si l'épée avait enfin trouvé son maître.

Kibito regardait le namek donnait le meilleur de lui même pour retirer l'épée. Il sentit cette rage l'enivrer et s'emparer de son être. Il sentit le ki se matérialiser dans ses muscles. Il n'en revenait pas. Le namek était si fort que ça ? Aucun Kaio Shin n'était parvenu à faire bouger l'épée d'un pouce, aucun. Et un simple namek y parvenait. Il y arrivait. Non, pas un simple Namek... Un Namek à la vie malheureuse, un Namek qui avait œuvré pour le mal ? Était-ce pour cela qu'il parvenait à retirer l'épée ? Parce qu'il avait été « maléfique » ? Probablement... Après tout, la Z-Sword était une épée créée par Léthée...


Dans un dernier cri d'effort, Piccolo tomba en arrière. Les veines avaient disparu, ses muscles avaient repris un volume ordinaire. La colonne de roche s'effondra dans cet immense lac.
Piccolo était dans le sol. Son bras était étendu perpendiculaire à son corps. Sa main était encastrée dans le sol. Elle serrait fermement la Z-Sword.
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Re: La déchéance du Héros

Messagepar kouki le Dim Mars 16, 2014 18:47

Excellent chapitre ou on apprend énormément sur les événements qui se sont déroulé. A mon avis, le Zombie qui parler a Goten était Gohan, qui a placé une partie de lui dans Gohan, ou quelque chose comme ça avant de mourir.
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Crédits AVS :

Spoiler
Merci à Anaunsa pour la superbe bannière !
Merci à Bushido et niic pour l'aide-scénaristique.
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Et un grand merci à tous les lecteurs !


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Re: La déchéance du Héros

Messagepar Bushido le Dim Mars 16, 2014 19:02

Alors, ce chapitre.

Pour tout avouer, j'ai sauté dessus dès qu'il est sortit mais je ne savais tout simplement pas quoi dire. Et puis, je n'aime pas être le premier a commenter, aussi. [Qui plus est, j'ai vu que Nic allais nous sortir une surprise dans sa fic, alors j'attend.]

Bref. Alors, déjà, +1 pour Kouki concernant ce fait. C'est sans doute Gohan. Peut-être. Même si, là, sa pourrais être lui, une petite arrière pensée me dit que sa pourrais être Gokû. On ne sais jamais.

Ensuite, la suite des événements avec Chichi qui...Meurt (?). Ou qui rentre dans un profond sommeil de mort cérébrale? Après Piccolo qui va devenir LE héros survivant, j'ai l'impression avec Krilin, bien sûr, qui a toujours eu un rôle dans ta fic. Notre cher vieux Kaioshin qui est présent... Ce qui me fais penser que c'est de lui qu'on sais que le Makai a était détruit. Mais est-ce vraiment le cas? Mystère. On le verra par la suite.

Enfin, il y a juste un petit quelque chose qui me dérange, voir deux. C'est a un moment, où on est avec Goten et Trunks qui joue avec Maron je croie, on saute directement a Piccolo qui est a sa méditation. Sa ma dérangé sur le coup, mais je me suis laissé entraîné dans la lecture ensuite.

Et après, le fais j'ai pensé que sa pourrais représenter un autre arc. Même si c'est un simple point de vue personnel.

Hâte de voir la suite.

Bonne continuation.
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Re: La déchéance du Héros

Messagepar Batroux le Dim Mars 16, 2014 19:27

kouki a écrit:Excellent chapitre ou on apprend énormément sur les événements qui se sont déroulé. A mon avis, le Zombie qui parler a Goten était Gohan, qui a placé une partie de lui dans Gohan, ou quelque chose comme ça avant de mourir.

Kouki et les explications Koukiennes !
Héhéhé.

Bushido a écrit:Alors, ce chapitre.

Pour tout avouer, j'ai sauté dessus dès qu'il est sortit mais je ne savais tout simplement pas quoi dire. Et puis, je n'aime pas être le premier a commenter, aussi. [Qui plus est, j'ai vu que Nic allais nous sortir une surprise dans sa fic, alors j'attend.]

Bref. Alors, déjà, +1 pour Kouki concernant ce fait. C'est sans doute Gohan. Peut-être. Même si, là, sa pourrais être lui, une petite arrière pensée me dit que sa pourrais être Gokû. On ne sais jamais.

En fait, je vais vous le dire mais ne le répétez à personne... Le Zombie c'est... Gohan...

Bushido a écrit:Ensuite, la suite des événements avec Chichi qui...Meurt (?). Ou qui rentre dans un profond sommeil de mort cérébrale? Après Piccolo qui va devenir LE héros survivant, j'ai l'impression avec Krilin, bien sûr, qui a toujours eu un rôle dans ta fic. Notre cher vieux Kaioshin qui est présent... Ce qui me fais penser que c'est de lui qu'on sais que le Makai a était détruit. Mais est-ce vraiment le cas? Mystère. On le verra par la suite.

Piccolo en héros. Je l'imaginais bien comme Batman dans Gotham-City. Utilisant la force de persuasion avec ses poings, qui a vécu le pire et se bat pour le meilleur.
Et oui, vous verrez dans la suite, pour le Makaï.

Bushido a écrit:Et après, le fais j'ai pensé que sa pourrais représenter un autre arc. Même si c'est un simple point de vue personnel.

J'avais prévu de le faire en deux arcs.
L'un qui débutait du chapitre 44 jusqu'au chapitre 56 et il se serait appelé "Prince of the Universe", à la mort de Buu et la destruction de la Terre et de Namek.
Et le dernier arc qui se serait appelé simplement "Arc Final" ou "Nothing Else Matters".
Mais j'ai préféré n'en faire qu'un car tout est lié finalement et nothing else matters...

Bushido a écrit:Hâte de voir la suite.

Bonne continuation.

Demain soir ! Vers 18h30/19h ;)
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Re: La déchéance du Héros

Messagepar Bushido le Dim Mars 16, 2014 19:38

D'accord, on le dira a personne. :lol:

Ah, merci pour l'heur prévu. Même si je part en Angleterre demain, je sais qu'il y aura un chapitre qui m'attendra a mon retour! :D
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Re: La déchéance du Héros

Messagepar desa le Lun Mars 17, 2014 1:16

Six chapitres lu d'un coup. Put*** c'était long.

J'ai bien aimé toute la partie avec Végeta. Et cela fait du bien de voir quelqu'un qui ne ressent pas le besoin de rationaliser Gohan et lui fout un bon coup de pied dans les boules(Ça m'a littéralement fait éclaté d'un rire mi-amusé, mi-sadique). Tu as très intégré le discours de Végeta et j'adore leur petite joutte verbale. Un superbe combat en somme.


C'est plutôt amusant s'excuser quant on pense que selon les critères de Gohan c'est celle qui la protégeait. Mais la réponse de Gohan est franchement brutale pour le coup. Le discours de Gohan est sûrement celui que je trouve le moins bien placé. Cela vient du fait que quelque seconde avant il était en train de parler à Chichi je pense. Je l'aurais plus vu faire un tel discours au moment où il arrive devant le cocon de Buu.


Le chapitre sur le combat contre Buu est plutôt décevant pour moi, vu que Buu n'a l'air d'apparaître que pour donner un beau combat à Gohan et cela prend tout le chapitre.

Je crois que le deuxième discours de Goku aurait du être mis en premier. Lorsqu'il revient du Makai il est celui qui cherche a convaincre qu'il faut tuer Gohan mais plus tard on le retrouve se disant qu'il ne peut ni le faire ni demander a quelqu'un d'autre. J'aime le fait qu'on nous fasse voir la colère de Bulma face au jeune Gohan qui a laissé Végeta se suicider pour rien(le gars a franchement pas de chance comme dit Gohan ).

Je trouve le changement de Gohan en petit con trop rapide. La dernière fois qu'on le voit au Makai c'est juste un idéaliste s'étant donné une mission et une fois sur terre c'est un salop, narcissique et narquois. Un espèce de Végeta(arrivé sur terre) bis côté caractère. Il voit son dragon se faire exploser et s'en fout. C'est un peu la même chose avec Goku mais avec son second monologue cela passe bien.


Je me demande ce que peut bien être l'idée de Kame Sennin. En tout cas il ferait mieux de garder ces réflexions sur le rôle de Goku dans la transfo de Gohan pour lui, cela ne ferait que l'accabler inutilement.


Scarecrow a'à l'air d'avoir ces projets et j'ai bien envie de voir s'il fera encore de vieux os chez le nouveau seigneur. En tout cas ça rigole pas question destruction. Mention spéciale a la planète de la galaxie est
Spoiler
La connerie de Luffy leur enfin coûté la vie.
.


J'aime bien l'idée de faire un saut dans le temps pour nous laissé respirer un moment.

Donc les planètes reste détruites, Goku est mort, Piccolo et Krillin sont flics intergallactique, ils vivent au kaioshinkai et Goten a des cauchemars inquiétants.

Le fait que Goten et Trunks se détesteraient s'ils connaissaient m'intéresse particulièrement a ce qui a pu se passer. En tout cas la fin fait pensé a un film d'horreur où quand les héros croit que c'est fini on constate que c'ça risque vite de recommencer(le monstre du cauchemar qui se rapproche, la vérité qui mettrait le feu aux poudres, les mêmes fantômes qu'à l'époque où il était bébé le poussant du côté obscur et Piccolo qui s'inquiète de la disparition du Makai.). De toute façon, il feraient bien de déménager ne serait-ce que pour les petits ait une vrai vie sociale et soit pas obligé de se séparé Marron plus tard.


Une chance que Chichi crève. Elle au moins pourra se reposer un peu.
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Re: La déchéance du Héros

Messagepar Black_Mass_Priest le Lun Mars 17, 2014 11:52

Bon chapitre oui. :D

Mais j'espère un bon rebondissement : jusque là j'ai vu pas mal de fics sur un méchant en what if, et je trouvai tout ça assez prévisible : il gagne.

On peut très bien faire une victoire de Goku vs Gohan sans happy end, non ? Allez, SVP !!! :(

Bref, hâte de voir reparler de Léthée chez les Kaio Shins.

Spoiler
"Merde, que s'est-il passé ?? Réponds. MAIS PARLE, PUTAIN !!!

_ Shi no... Tenshi." (Ange de La Mort)


Vivement ce soir.
"Tu vois, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui creusent. Toi, tu creuses." ( le bon, la brute et le truand )

Voici ma fic sur Broly : viewtopic.php?f=42&t=5769&start=75#p170875
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