La déchéance du Héros

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Re: La déchéance du Héros

Messagepar Batroux le Sam Oct 01, 2011 13:48

Un chapitre un peu plus long que les autres, beaucoup de choses à raconter ^^
Bonne lecture !


Chapitre 9 : La déchéance des rivaux


« -Merde, Merde, Merde ! Gohan est parti ! Et il est parti avec la seule navette capable de nous amener sur Namek. Comment allons-nous faire ? Demanda un Krillin tiraillé. Personne n’osait répondre. Tous étaient accablés par toutes ces mauvaises nouvelles qui se succédaient les unes derrières les autres, à un rythme infernal parfait.
-Attendez ! Goku y est allé sur Namek, quand il a ramené Dendé !? Elle est là notre solution ! s’exclama Yamcha !
-Tu as bien vu dans quel état il était tout à l’heure, je ne pense pas que pour le moment, nous puissions lui demander quoi que ce soit. Repris solennellement Krillin.
-Et si on le secoue un peu, tu vois ce que je veux dire ?
-A titre personnel, je ne pourrais pas le faire, enfin je ne pense pas arriver à décrocher un « oui ». Mais si tu penses pouvoir réussir, Yamcha, je t’encourage à le faire.
Krillin venait encore d’installer un long silence désolant.

Les semaines passèrent, sans que personne n’arrive réellement à reprendre un train de vie habituel. Mais paradoxalement, chaque jour se ressemblait. Tous nos guerriers étaient endeuillés, et passaient leurs journées à ruminer, à réfléchir, à ce qu’ils pourraient faire, à ce qu’ils auraient du faire.
L’entrainement assidu de Ten Shin Han n’avait plus autant d’intensité, il mettait moins de cœur à l’ouvrage.
Krillin vivant chez Muten Roshi, trouvait le temps extrêmement long, les divers rituels assez drôles, que son maître lui proposait à son insu, lui paraissait en définitive si monotone.
Yamcha vagabondait, ici et là, c’était la seule chose intéressante qu’il avait trouvé à faire.
Trunks profitait du foyer qu’il n’avait pour ainsi dire, jamais connu, en admirant et en appréciant, chaque furtif passage de son père, qui allait et venait entre le réfrigérateur, et la salle d’entrainement. Son père s’acharnait sur l’entrainement, revenant toutes les trois heures, avec des vêtements déchirés, Trunks remarqua, avec l’aide de Bulma que son père avait une idée en tête. D’ailleurs, c’est ce jour là qu’il annonça à sa mère, qu’il comptait rentrer dans son époque. Il en avait parlé avec Krillin, et l’ancien bonze lui avait, en quelques sortes, accordé sa bénédiction. Le départ était prévu pour dans deux jours, le temps que le garçon venu du futur puisse faire ses adieux en bonne et due forme.

Le lendemain, Vegeta avait attendu l’aurore pour se faire une petite escapade. Après quelques minutes de vol, il était enfin arrivé à destination.
Il se posa à la Verticale et cria : « Kakarotto ! Je suis venu prendre ma revanche ! Montres toi !» Scrutant les environs, il aperçut son éternel rival déambulé ne lui prêtant aucune attention. Le prince disparut et réapparut devant Goku.
« Je suis prêt à en découdre, je n’ai pas oublié ta petite phrase, « je suis beaucoup plus fort que toi » à ta sortie de la Salle du temps et de l’esprit », Nous allons voir si tu penses toujours ça ! » Goku lui passa à côté comme si de rien n’était, comme s’il n’avait rien entendu
« Ne m’ignore pas ! » l’attrapant par le bras droit. Goku s’arrêta, fit un geste du bras pour se dégager de l’emprise, mais l’adversaire ne le lâchait. « Tu ne t’en sortiras pas ! »
Goku ne répondit qu’un « Laisses moi. » auquel Vegeta s’empressa de rétorquer « Te laisser ? Te laisser pour mort, Oui ! ».
Un violent coup de pied gauche en diagonale partit du sol en direction de la tête de notre héros bien fatigué, le percutant de plein fouet. Le choc le fit partir, mais retenu par Vegeta, Goku fit juste un demi-tour, pour se faire percuté par un violent coup de coude dans le ventre. Vegeta le lâcha alors, se laissant tomber les deux mains jointes au sol, pour s’en servir comme appui, et asséner un coup avec les deux pieds joints, qui propulsa Goku sur plusieurs centaines de mètres en arrière. Le prince, se relevant, suivit la trajectoire, les deux bras en arrière, et le percuta très violemment, ce qui eut pour effet, un Goku s’écrasant dans le sol. « Transformes toi ! Ce combat n’est pas digne de toi ! ». Goku se releva difficilement, cracha du sang, mais ne dit mot. Il regarda Vegeta, mais il n’exprimait aucune animosité, aucun dégout, aucune envie de se battre. Cela rendit Vegeta furieux ! « Tu vas te réveiller ! » hurla t-il tout en se transformant en super Sayien et en lui fonçant dessus. Il le cogna aussi fort qu’il put, de ses droites, de ses gauches. « Réveilles toi ! ». Le Sayien à la tenue orangée, ne faisait que prendre des coups, toujours sans aucune émotion. « Mais que t’arrive-il bon sang ? » Vegeta pensa alors à une stratégie, qui avait déjà fait ses preuves. Tout en s’envolant dans les airs, toujours en regardant son adversaire en contre bas, il mit à bien son stratagème :
« Ce Combat n’est pas digne de toi, si tu ne veux pas protéger ta vie, si tu veux te laisser faire, pourquoi pas, mais nous allons voir si tu vas accepter de voir ta merveilleuse planète et ses habitants réduits à néant ! »
Vegeta se concentra fit exploser son aura, passa au niveau supérieur du Super Sayien, en Super Vegeta, Je vais annihiler toute trace de la Terre ! »

FI…
« Il ne réagit pas »
…NAL…
« Bouges toi, bon sang ! » pensa t-il tandis que l’énergie accumulée entre ses mains atteignait son maximum
…FLA…
« Il bluffe ! Jusqu’au bout il tentera de me faire passer pour un crétin! L’enfoiré ! »
…AAAAASH !!!
« Bouges, bouges, transformes toi ! Il ne bouge pas ! »

Goku ne bougeait pas de son petit cratère, le souffle de l’attaque faisait trembler la Terre, les arbres affolés, les oiseaux s’envolant de part et d’autres, seul Goku donnait l’impression d’être en parfaite harmonie avec ce qu’il se tramait, attendant l’instant, ou la déflagration énergétique allait l’emporter vers un monde soi-disant meilleur.

« ET MERDE ! » Brama Vegeta tout en reprenant la trajectoire de son Final Flash au dernier moment, pour lui faire éviter la Terre, et le génocide de tout ses habitants.
Le Kikoha prit la direction de l’espace, laissant quand même une marque bien visible sur place, quelques mètres de sol, quelques arbres et une bonne partie de la flore ayant totalement fondus. Trunks et Krillin arrivèrent dans ce paysage devenu chaotique.

Vegeta se calma, passa dans sa forme originelle, considérant son ennemi avec une haine et un dégoût non dissimulés, mais beaucoup plus intenses que d’accoutumée. Ses sentiments se transformant petit à petit, au gré des secondes en mépris. Pas ce mépris qu’il avait ressenti à leur première rencontre, à savoir « je te suis supérieur, et tu m’es inférieur », non, celui-ci était plus déroutant pour le prince, il se demandait, « Mais qu’es-tu entrain de devenir Kakarotto ? ».
« Vegeta tu es devenu dingue ? ! » s’empressa d’hurler Krillin, suivi par Trunks.
« Père, qu’est-ce que tu as fait ? ! »
Vegeta ne prit même pas la peine de répondre, cela n’en valait pas la peine. Il s’enferma alors dans son esprit quelques secondes, pendant que les autres, s’occupaient de Kakarotto.
« Mais que t’arrive t-il Kakarotto ? Qu’est-ce que c’était que cette situation ? C’était quoi ce visage apaisé, quand mon attaque te fonçait dessus. Aurais-tu vraiment aimé que j’en finisse, que je te tue, ou que je détruise la Terre ? Où est donc passé ton besoin de toujours protéger les autres ? Ta morale, ta plus grande faiblesse, où est-elle ? Où est passé ton esprit Sayien ? Où est donc passée ta soif de combat, l’envie, le besoin de te surpasser ? Kakarotto, j’ai failli perdre encore une fois face à toi, ce n’était pas la victoire que tu souhaitais, non c’était la défaite, c’était la défaite par la mort. Je suis presque tombé dans ton piège... »

« Laissez le donc. Il n’est plus qu’une coquille vide. » Sur ces mots Vegeta partit en trombe.
« Pfff » rétorqua Krillin.

« Aujourd’hui j’ai gagné, Kakarotto, et je n’arrive pas à me satisfaire de cette victoire… Elle a un goût amer.»

Krillin après s’être assuré, que Goku n’avait pas de blessures trop graves, s’en alla. Trunks quand à lui resta quelques minutes de plus.
Il s’assit près du père de son ancien mentor et lui dit ces quelques mots.
« Goku, je repars, demain, je souhaitais venir te dire au revoir, et surtout merci, grâce à toi, j’ai pu rencontrer mon père, j’ai pu acquérir la puissance nécessaire, pour faire de mon monde, un monde meilleur... Merci…Tout en se relevant, Trunks reprit son monologue.
…Je suis vraiment désolé de tout ce qu’il s’est passé. Crois-moi si j’avais su que ma venue dans le passé, chamboulerait autant, votre futur, je ne serais pas venu. Merci encore, et Adieu Goku…
Et Trunks partit.


Le jour du départ de Trunks, dans le foyer des Son, la tristesse et la colère de Chichi ne s’étaient toujours pas atténuées, au contraire, chaque jour, Chichi pleurait un peu plus, et quand elle ne déversait des flots de larmes dans les bras de son père, Elle se souvenait de sa vie de famille, des moments qu’elle avait vécus avec son petit Gohan, avant qu’il ne soit embrigadé dans les combats de son père. Goku, lui, errait dans les environs de sa maison, comme un fantôme, comme une entité damnée, condamnée à subir les tourments d’actes atroces perpétrés sur plusieurs siècles, que les neufs cercles de l’enfer prodigueraient. Depuis le retour de Goku ce fameux jour, ou Gohan avait fait ses adieux à sa maman, les époux ne s’étaient plus adressé la parole. Ils partageaient le même toit, mais comme deux parfaits étrangers.
Chichi souhaitait tout de même faire le premier pas, mais c’était vraiment trop dur. Son mari, elle l’aimait de manière inconditionnelle, le voir dans cet état de léthargie, lui harponnait le cœur un peu plus, elle aurait aimé pouvoir aller le réconforter, le prendre dans ses bras, le câliner, mais elle le tenait aussi et surtout, responsable du départ du fruit de leur union. Jusqu’à ce fameux jour.
Chichi souffrait de plusieurs maux, de violentes nausées, l’appétit qui s’amenuisait, des douleurs au niveau des seins. Elle avait mis sur le compte du choc émotionnel subi quelques semaines plus tôt, toutes ces afflictions. Mais des questionnements la taraudaient. Et si ses douleurs n’étaient pas dues au traumatisme, et si c’était autre chose… Elle demanda au médecin de la région de venir l’ausculter. Le toubib ne resta qu’une demi-heure. Guymao attendait dehors impatiemment. Une autre mauvaise nouvelle, pouvait achever l’homme, qui tentait, tant bien que mal de garder la face, et de soutenir du mieux qu’il pouvait sa petite fille.
Le médecin sortit de la maison, suivi par Chichi, qui ignora totalement son père, en quête de réponses. Elle se rapprocha de Goku, toujours assis contre un arbre, elle s’accroupit, lui prit le cadre qu’il tenait dans ses mains, et le posa délicatement à côté d’eux. Elle caressa, le visage meurtri par les coups, qu’il avait subi la veille, puis elle glissa ses doigts, entre les doigts fermes et puissants de son époux, il leva la tête, et lui adressa un regard, celui de Chichi était entre la tristesse, et une joie, qui essayait d’être dissimulée.
Elle plongea ses yeux dans les yeux de Goku, et lui dit très calmement et très sereinement ce qu’il se passait.


Il était 10h15, quand Trunks embrassa sa mère, avant de partir. Krillin était venu saluer son compagnon, en compagnie d’Oolong et Muten Roshi. Trunks était lui-même allé faire ses adieux à ses amis, Ten Shin Han, Chaoz et Yamcha. Dans les couloirs qui menaient au jardin, ou le jeune Métis-Sayien avait décapsuler sa machine à remonter le temps, Vegeta sortit d’une pièce, en sueur, le t-shirt, porté au doigt, derrière son dos, il passa devant les 6 personnes, sans dire un mot, puis il s’arrêta, sans se retourner, il interpela son fils par de brèves paroles : « Fils ! Le jeune homme se retourna, Bon voyage... ».
Le départ fut très émouvant, surtout pour la mère et la grand-mère du jeune Trunks, qui faisaient flotter un mouchoir blanc dans les airs, comme les femmes de marins le font, lors des départs. Krillin et ses colocataires de Kamé House, étalaient de beaux sourires, poings et pouces levés, en signe d’encouragement, et pour éviter que Trunks ne parte avec des regrets.
Trunks dans sa capsule, se sentait un peu fautif, malgré les bons sentiments que dépeignaient ses amis du passé, de laisser tout le monde dans cette situation de deuil, mais il fallait bien qu’il mette un terme au règne tyrannique des Androïdes dans son époque, pour qu’il retrouve un monde meilleur. La capsule s’envola, puis disparut instantanément.

Dans la journée, Krillin s’inquiétait de la santé de son ami d’enfance, et surtout de son comportement, il décida de lui rendre visite.
En arrivant, chez les Son, il ne vit pas Goku dehors, il osa alors, toquer à la porte de la demeure. C’était Guymao qui lui ouvrit.
« Bonjour Guymao, je venais prendre des nouvelles de Goku, il est là ?
« Bonjour Krillin. Non, il est parti.
« Hein quoi ? Mais pourquoi, mais ou ? » Krillin pensait de suite au pire, il faut dire que depuis quelques semaines, il n’était pas habitué à recevoir de bonnes nouvelles.
« Il est parti s’exiler dans les montagnes, quand Chichi lui a appris qu’elle attendait un enfant, cet espèce d’enfoiré a dit qu’il ne pourrait pas supporter un second échec, et qu’il valait mieux qu’il parte et il est parti... » Expliqua Guymao à un Krillin totalement effaré et abasourdi. Un Guymao enragé après son gendre, enragé de voir sa fille, pleurer encore, et encore, se vidant un peu plus de ses forces à chaque fois qu’un sanglot perlait sur l’une de ses joues, à cause de cet homme qui lui avait promis de rester à ses côtés, dans la richesse, comme dans la pauvreté, dans le bonheur comme dans le malheur, dans la santé, comme dans la maladie.
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Re: La déchéance du Héros

Messagepar Teen_Gohan_757 le Sam Oct 01, 2011 14:32

Batroux, ce chapitre est magnifique ! :D

La "confrontation" Goku/Végéta est superbe. On voit bien toute la déchéance moral de Goku dans ce passage. La fin est pas mal aussi. Ce vil Goku qui abandonne Chichi alors qu'elle va mettre au monde Goten ! Honte a lui ! :o

Bref, ce chap' fut vraiment très très bon ! :D
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Re: La déchéance du Héros

Messagepar San999 le Sam Oct 01, 2011 15:58

Eh ben! Gokû est vraiment détruit! Il se laisse faire par Vegeta, il allait laisser ce dernier détruire la Terre, et il abandonne Chichi et Goten... Chapitre très fort en émotions et bien retranscrites. C'est vraiment très étrange de voir Gokû aussi abattu, comme on n'est pas habitué à le voir se confronter aux conséquences de ses erreurs... C'est vrai qu'il n'est pas forcément étonnant qu'une fois que son petit monde où tout peut être résolu par le combat s'écroule, il ne reste plus grand chose de lui. C'est difficile de l'imaginer ainsi, mais en même temps, difficile de l'imaginer autrement. En tout cas, le titre concerne finalement plus Gokû que Gohan, en ce moment...

Sinon:
"aussi fort qu’il pu" => put
"Mais que t’arrive il bon sang ?" => t'arrive-t-il
"une haine et un dégout non dissimulé" => dégoût, dissimulés
"d’accoutumé" => accoutumée
"gout amer" => goût
"Trunks repris son monologue." => reprit
"des moments qu’elle avait vécu" => vécus
"enragé de voir sa fille, pleurait encore" => sa fille pleurer
Et quasiment systématiquement, tu mets "ou" au lieu de "où". Pour rappel, "ou", c'est quand il y a une alternative entre deux choses distinctes (ou bien ou bien). "Où" c'est pour désigner un lieu, un endroit, une place même métaphorique.
Et tu oublies aussi souvent des traits d'union entre un verbe et un pronom, quand ce dernier arrive après le premier.
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Re: La déchéance du Héros

Messagepar Batroux le Sam Oct 01, 2011 16:10

San999 a écrit:Sinon:
"aussi fort qu’il pu" => put
"Mais que t’arrive il bon sang ?" => t'arrive-t-il
"une haine et un dégout non dissimulé" => dégoût, dissimulés
"d’accoutumé" => accoutumée
"gout amer" => goût
"Trunks repris son monologue." => reprit
"des moments qu’elle avait vécu" => vécus
"enragé de voir sa fille, pleurait encore" => sa fille pleurer
Et quasiment systématiquement, tu mets "ou" au lieu de "où". Pour rappel, "ou", c'est quand il y a une alternative entre deux choses distinctes (ou bien ou bien). "Où" c'est pour désigner un lieu, un endroit, une place même métaphorique.
Et tu oublies aussi souvent des traits d'union entre un verbe et un pronom, quand ce dernier arrive après le premier.



Fautes Corrigées pour la plupart. C'est un vilain défaut du lycée, ou je faisais péter la moitié des accents, mais je vais faire plus attention, promis.
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Re: La déchéance du Héros

Messagepar sonluffy-z le Sam Oct 01, 2011 21:49

Très bon chapitre Batroux, j'ai adoré les sentiments de Vegeta.

Il finit sur une victoire au gout de défaite, c'était super, je pense que maintenant Vegeta n'ayant plus aucun moyen de réaliser son rêve va déperrir pour finir comme une loque, comme son rival.

Le départ de Trunks était très émouvant.
Fic Le tournoi ultime : viewtopic.php?f=42&t=5624 Fiction terminé
Ma seconde fic sur le commando Ginyu depuis sa création à sa fin : viewtopic.php?f=42&t=5702 dernier chapitre en date du 18/01/12
Neko Powaa !!!ImageImageImage
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Re: La déchéance du Héros

Messagepar Batroux le Mer Nov 02, 2011 19:23

Bon après un mois d'absence, Me revoilà.

J'ai eu beaucoup de mal, à écrire ce chapitre, ne sachant pas quel angle adopté, par ou commencer ect... Mais finalement j'ai trouvé, j'ai donc pu rédigé, et maintenant posté ^^

Bonne lecture !


Chapitre 10 : La déchéance d’une attaque.


Cela faisait maintenant, quelques semaines, que Goku était parti de son foyer. Nul n’avait eu de nouvelles. Après une semaine de recherches intensives, ou son aura, apparaissait et disparaissait, Krillin comprit que son ami, ne souhaitait pas être retrouvé. A contre cœur, il se résigna à abandonner les recherches.
Tout le monde avait reprit un rythme de vie plus ou moins normal. Tentant, difficilement, de laisser le passé au passé.
Seule Chichi restait assise, à attendre un signe, quelque chose, qui lui donnerait la force de reprendre espoir pour son fils ainé. Elle s’imagina toute sorte de scénarios. Elle avait entendu tellement d’horreurs à propos du voyage sur Namek, à propos des créatures malfaisantes qui peuplaient l’espace, et ceux dont elles étaient capables de faire. « Et puis il existe bien des accidents d’avion, alors des accidents de capsules, ou navettes, cela doit exister aussi… Mon petit Son Gohan… » Se disait-elle, tout les jours, inlassablement.
Comme toute maman, elle s’inquiétait énormément, imaginant le pire des scénarios catastrophe. A sa décharge, la seule fois ou elle ne s’était pas imaginée, une situation critique, son fils avait été enlevé par son « beau-frère », son mari avait été tué par son pire ennemi, et son enfant s’était retrouvé kidnappé par ce que l’on faisait de plus malfaisant à l’époque, et tout cela dans la même journée… En tant que mère, en tant que terrienne, elle était loin d’imaginer, ce que son fils allait vivre dans l’espace.


Dans une salle étrange, dans les tréfonds de l’univers, deux extra-terrestres, tentaient de passer le temps. Cette race d’extraterrestre, avait apparence humaine. Tout comme les Nameks, leurs pigmentations de peau étaient vertes. Un peu plus foncées chez ce peuple, d’ailleurs. Tous avaient des cheveux noirs, parcourus de mèches blondes. Ils étaient impressionnants de par leurs muscles saillants, et bien développés. Leurs abdominaux parcouraient, comme l’être humain, le bas du torse, mais ne s’arrêtaient pas au pubis, non, ils allaient jusqu’au niveau de l’entre-jambe, pour se transformer en queue, recouvertes d’écailles, qu’ils portaient dans le dos.
Les deux êtres, portaient aussi des armures rouges éclatantes, et avaient à la ceinture un fourreau mais sans arme…

-« AAAAAAAAAAah ! Qu’est-ce que l’on s’ennuie…
- Tais-toi ! Strate ! Tu vas nous porter la guigne !
- Quoi ? C’est en disant que je m’ennuie, que je vais nous porter la guigne… ?
- Non mais c’est comme ça que tu vas nous ramener le chef. Le chef qui va nous choper entrain de glander, et qu’il va nous trouver du travail à faire. Du travail, que, que ce soit dit en passant, l’on aurait du faire depuis déjà des jours, ce qui donnera au chef de multiples raisons de nous pourrir notre journée, et comme il est super doué à ça, je préférais éviter, tu vois ?
-Ah, pas con… C’est vrai qu’il est chiant Tô ! À l’écouter, faudrait toujours travailler, toujours et toujours. Comme si on était des travailleurs…
Une imposante masse, entra dans la pièce, le Chef Tô, 1m95 pour 115 kilogrammes de muscles. Ces subordonnés le surnommaient… en fait ils ne le surnommaient pas, tellement, cet être les affolaient à chaque fois qu’il croisait leurs chemins.
-Alors les branquignole ! Ca bosse dur à ce que je vois… Ton nom et ton matricule !
-Strate, 145789, 2ème chevalet de la garde, assigné aux télécommunications, pour une durée encore indéterminée, Chef ! Tout en se levant, et faisant tomber, dans un geste incontrôlé son tabouret.
-Et toi, l’urubu, ton nom et ton matricule !
- Caster, 175956 ? 37ème chevalet de la garde assigné aux télécommunications, pour une durée encore indéterminée, Chef !
-Je vois… Bande de feignants ! Vous allez vous bougez le coquillard, et aux pas de courses.
-Oui Chef ! répondit unanimement, et sur le même ton, Strate et Caster.
- SI je reviens et que je vous trouve encore les doigts dans le cul, je vous ferais comprendre que les secondes en ma compagnie peuvent être extrêmement longues… Le chef sortit de la pièce, tout en claquant la porte.

Caster regarda alors Strate avec un regard inquisiteur.
-« Tu vois avec tes conneries ! Il nous est tombé dessus ! Maintenant, il va avoir l’œil sur nous ! Tsss, si tu l’avais fermé ! »
- Mais bien sûr c’est ma faute, cela ne peut pas être dû juste au hasard… Tu n’es pas rationnel Caster. Dit alors Strate tout en se rasseyant. Faut te détendre, ce qu’il doit arriver, arrive, et arrivera… Tout en prenant un air nonchalant, et très confiant. »

A peine Strate venait de finir sa phrase, qu’une sirène se déclencha et retentit dans tout le bâtiment militaire, une sirène que toutes ces personnes n’étaient plus habituées à entendre.

Caster regarda une fois encore, son collègue de travail, avec un regard inquisiteur, et lui dit « Toi, je vais t’apprendre à fermer ta bouche, mais de manières rationnelles, ne t’inquiète pas, ce qu’il doit arriver, arrivera.... » Puis il se jeta sur une espèce d’ordinateur. Il mit sa main dans une espèce de socle. Une lumière en jaillit. Caster ferma les yeux, un halo de lumière fit des allers et retours, de la main dans le socle, jusqu’à la tête de l’alien.
Quelques secondes passèrent.

« - Alors il se passe quoi ? » demanda Strate
-Je ne sais pas encore, les faits sont confus. Quelques secondes passèrent, encore. Attends, je vois un vaisseau spatial, c’est étrange, il ne ressemble pas aux nôtres. Mais je l’ai déjà vu quelque part…
-Donnes la description, je vais voir si je le trouve, dans le répertoire.
-Il est de forme ronde, il a un hublot et il se déplace à une vitesse moyenne, c’est tout ce que je peux dire…
Strate passa un doigt dans un trou, dans une espèce de tablette qui ressemblait à un circuit imprimé, et rechercha la description que lui avait faite Caster.
La tablette tomba au sol, et se brisa en plusieurs éclats. Caster sortit alors de son ordinateur, surpris par le bruit soudain.

« -Mais qu’est-ce qu’il t’arrive Bon Sang !? Tu sais combien ça coûte un truc pareil ? T’as pas intérêt à me mettre dans ton histoire pour te sauver les miches, je nierais tout en bloc ! Caster s’arrêta quelques secondes, et vit son collègue du 2ème chevalet, livide. Bon ok, tu pourras dire que j’étais témoin que tu n’as pas fait exprès… Arrête de faire cette Tête !
-C’est un pod spatial répertorié au nom de « l’empire du froid »…
-L’empire du froid ? Free…zer…
-Surement…

Le chef Tô, apparu tout à l’heure, entra comme un fou dans la pièce, pour la seconde fois en 10 minutes.
« -Alors les pécores, quand est-il de la situation ! ? Rapport complet !»
Les deux secondes classes expliquèrent la situation à leurs supérieur, qui venait de perdre, toute arrogance futile, et cette expression sur le visage de « Vous n’arriverez jamais à pisser aussi loin que moi, car je suis le meilleur, et vous n’êtes pas dignes d’embrasser mon pied. »
-Alertez la base, et les autres bases, Tout le monde doit être prêt dans ½ heure. Ou a été détecté le pod ?
- Il était à quelques milliers de kilomètres, dans la région de Vibra.
-Cela nous laisse que trop peu de temps. Faites de votre mieux dans la communication du message, tout le monde sur la planète doit être au courant, et sur le pied de guerre. Pour la base, tout le monde doit être dans la grande cours dans ½ heure. Cette fois-ci on ne se laissera pas faire. Allez au boulot !

En un bref instant, Tô sortit de la pièce. Les deux compagnons appuyèrent sur un gros bouton rouge. Strate prit, ce qu’il ressemblait le plus à un micro, et entama son message d’alerte.
« Chers Collègues, Chers Amis, Un vaisseau spatial a été détecté dans la région de Vibar. Il se dirige sur Fendera. Ce vaisseau appartient à l’empire du froid, empire gouverné par Freezer. Nous nous retrouvons donc en situation de crise. C’est pourquoi Le Chef Tô nous demande de tous nous rassembler dans la grande cours dans une demi-heure, vos ordres, et vos nouvelles affectations de postes vous y seront attribués. Bon voyage mes amis. »

La base militaire, se mit presque à trembler à la fin du message. En effet, toutes les personnes présentes militaires, se déplacèrent pour récupérer leurs fournitures de guerre, et se tenir prêtes dans la cours. Les plus anciens militaires étaient marqués par la terreur, surtout à l’annonce de l’éventuel propriétaire du pod spatial…

Le Chef Tô se remémorait, comment des années auparavant, les forces de Freezer avaient attaqué sa planète, pour la piller de ses richesses. Que cela soient des minéraux, des personnes aux facultés particulières, ou de leurs technologies avancées, qui apporteraient une innovation dans l’empire.
Ce fut un terrible drame. Comme dans toute guerre, il y avait les insurgés, et les planqués/collaborateurs. Tô faisait parti des insurgés. Il se souvint de cet être à la couleur de cheveux orange. Au moins aussi grand et imposant que lui. Ce monstre contre qui il s’était battu, l’avait littéralement massacré. Il avait une force brute écrasante, un pouvoir que Tô aurait toujours voulu avoir, mais que les faiblesses de son origine lui interdisaient. Ces années là, le peuple de Fendera avait perdu beaucoup plus que ses richesses, il avait perdu sa dignité, sa morale, mais le plus important, son espoir.
Puis un jour, les troupes confortablement installées sur la planète partirent pour d’obscures raisons. Et le peuple put enfin recouvrir une once d’espoir, qui dure aujourd’hui, depuis presque 4 ans. La première année, les Fenderiens croyaient au retour de l’envahisseur. Tous les jours ils regardaient le ciel, ils scrutaient leurs sondeurs dans l’espace, et tous les jours ils s’apercevaient qu’aucune manifestation d’engins néfastes à leurs vies ne se profilait. Au bout d’un an, ils reprirent alors confiance, et recommencèrent une vie à peu près normale, en mettant un accent particulier sur le développement d’une armée puissante, et résistante juste au cas où… Et visiblement, aujourd’hui était le « cas où ».
Les militaires étant armés, se déplacèrent, dans l’ordre et la discipline jusque dans la grande cours. Tous rangeaient par section chevalet. Au total 53 sections, dont deux manquantes, une était la section médicalisée, l’autre était la communication/coordination, qui régissait avec l’aide d’une centaine de Fenderien, les déplacements et attaques sur leurs planètes. Chaque section ayant une spécificité. Les mouvements étaient impressionnants. Les ordres pleuvaient et les fenderiens s’exécutaient.
La grosse infanterie se tenait proche d’un canon, absolument gigantesque. Le diamètre du canon devait mesurer dans les 8 mètres. Plusieurs manivelles avaient été installées autour de l’engin de défense, elles permettaient, de contenir, ou d’augmenter la pression d’air qui servait à la projection d’une lave en fusion, directement extraite des entrailles de Fendera.
La lave, était pour eux devenue, une forme d’arme absolue contre les démons du froid et contre leur empire, ou contre tout autre ennemi. Même l’être le plus fort, le plus résistant, ne pourrait pas résister indéfiniment à la chaleur excessive de la lave.
Ils avaient rajouté des explosifs, et des matériaux réputés incassables, qui seraient projetés lors de l’explosion.
Des équipes avaient été disséminées dans un périmètre de 3 kilomètres du lieu d’atterrissage prévu.
Le moment de vérité approcha à grande vitesse.

« Atterrissage sur Fendera, prévu dans 2 minutes.

Atterrissage sur Fendera, prévu dans 50 secondes.

Atterrissage sur Fendera, prévu dans 30 secondes.

Atterrissage sur Fendera, prévu dans 20 secondes. »

Strate dans son centre de commandement et de communication, commença le compte à rebours, Caster, lui surveillait ces moniteurs.
« 5…4… »

Le chef Tô lança alors dans un hurlement aussi déterminé, que décisif « FEU ! »

Les instances de communications et de coordinations, avaient calculé la vitesse à laquelle, le pod se déplaçait, les mouvements d’air. En fait, Toutes les coordonnées qui pouvaient être un obstacle à l’anéantissement du Pod avaient été calculées, recalculées, et envoyées au canon pour que rien ne puisse empêcher d’atteindre la cible. Deux explosions eurent lieu une dans les airs, et l’autre à la surface de la planète.

Dans un cratère, Une voix assez particulière, dérangeante, robotisée, se fit entendre : « L’atterrissage s’est bien passé, Vous êtes sur Fendera. » La porte s’ouvrit. Un jeune homme en sortit, il regarda le ciel, et les restes d’explosions dans les cieux. Il pensa alors : « c’est vraiment passé très prés cette explosion, je me demande bien ou je suis… »
Le fil des pensées fut couper par un hurlement « A L’ATTAQUE ! » et l’assaut d’une centaine d’hommes armés.
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Re: La déchéance du Héros

Messagepar Ginji le Mer Nov 02, 2011 19:51

Comme toujours , un très bon chapitre , très plaisant à lire et très bien écrit .

Si je puis me permettre une petite critique perso ( plus un ressenti qu'une critique même ) , j'ai tété moins "passionné" par ce chapitre que les précédents , sans doute parce que c'est un chapitre de transition ...

Ps : vu le titre je pensais que le Kaméhaméha allait y passer aussi , mais en fait non ^^'
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Re: La déchéance du Héros

Messagepar sonluffy-z le Mer Nov 02, 2011 20:01

J'ai bien aimé ce chapitre.

Ginji sans doute tu as moins aimé ce chapitre car il met en scène des personnages inconnus auxquels on n'a pas le temps de s'attacher.
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Ma seconde fic sur le commando Ginyu depuis sa création à sa fin : viewtopic.php?f=42&t=5702 dernier chapitre en date du 18/01/12
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Re: La déchéance du Héros

Messagepar Ginji le Mer Nov 02, 2011 20:12

Oui Son , c'est ce que je voulais sous entendre avec "chapitre de transition" .
Il y a moins de drame aussi , mise à part le début . Et c'est la façon dont tu fais resurgir les émotions des personnages qui fait que j'adore ta fic , donc encore une fois , c'est un chapitre de transition, c'est pour ça que je ne suis pas autant "pris" dans ma lecture .
Mais sinon , c'est parfait , et j'attends le prochain chapitre avec impatience ( dédidace à RMR :lol: )
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Re: La déchéance du Héros

Messagepar Teen_Gohan_757 le Mer Nov 02, 2011 20:37

J'avoue partager l'avis de Ginji, ce chapitre est bon, j'adore les deux feignasses aux communications, ils m'ont bien faire rire mais l'intensité des chapitres précédents n'y est pas, ce qui me fait dire que je n'ai pas été aussi emporté par ce chapitre que par les précédents mais bon, c'est un chapitre qui met en place l'arrivée de Gohan sur Fendera donc c'est pas plus mal tout de même.

Bref, bon chapitre mais pas aussi passionant que les précédents. Le prochain chapitre va etre sympa, je le sens bien :mrgreen:
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Re: La déchéance du Héros

Messagepar San999 le Jeu Nov 03, 2011 2:59

J'ai bien aimé le début avec la description des états d'âme de Chichi.

Ce fut intéressant de voir comment un peuple a pu être traumatisé par Freeza et ses hommes et comment ils se préparent à se défendre au cas où. Pas mal, l'idée du magma.

Maintenant que Gohan est là, j'ai hâte de voir ce que cela va donner. Au fait, je sais plus si l'explication se trouve dans les chapitres précédents, mais comment Gohan est arrivé sur cette planète? Complètement par hasard?
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Re: La déchéance du Héros

Messagepar Batroux le Sam Nov 05, 2011 16:23

Ginji, Son, Teen Gohan, Sanounet

Je pense aussi que le fait que qu'il y ait de nouveaux personnages, que l'on ne connait pas, ne doit pas aider à l'immersion dans ce chapitre, par rapport aux autres, ou on avait toujours plus ou moins de la Z-team. Mais comme l'a dit Ginji, c'est plus ou moins un chapitre de Transition, il n'a pas tort,
Spoiler
nous rentrons dans un Arc plus universel, que les 10 premiers chapitres.

J'ai d'ailleurs essayé, de faire une petite description de leurs background, en restant neutre, et pas trop viré dans le pathos.
Ginji a écrit: Et c'est la façon dont tu fais resurgir les émotions des personnages qui fait que j'adore ta fic


J'aurais peut-être dû ^^'

San999 a écrit:Au fait, je sais plus si l'explication se trouve dans les chapitres précédents, mais comment Gohan est arrivé sur cette planète? Complètement par hasard?


L'explication n'y est toujours pas, mais viendra.
Et c'est en cela que j'ai eu du mal à écrire ce nouveau chapitre. Je ne savais pas de quel point de vue me placer, mais je savais ce que je voulais raconter, je ne savais juste pas comment ^^'. Du coup je voulais intégrer plein de choses, et j'ai du me restreindre, et garder des idées pour le chapitre 11/ peut-être 12 (selon comment j'avance les idées) dont le "comment Gohan est arrivé sur Fendera ?".

Edit: Nouveau Chapitre


Chapitre 11 : La déchéance de la confiance

Quelques temps avant l’arrivée sur Fendera.

Gohan était parti depuis maintenant quelques semaines. A peine avait-il quitté la Terre, qu’il s’était endormi profondément.
La force des évènements, l’avait pour ainsi dire totalement épuisé. Bien qu’il soit un guerrier capable de déplacer des montagnes, de détruire des planètes, littéralement, il n’en restait pas moins un petit garçon, qui venait de vivre des drames.
Des drames qu’un adulte ordinaire aurait eu du mal, lui-même, à supporter.
Dans la capsule spatiale il était débordant de regrets. Il se demandait finalement, si partir seul dans l’espace était une bonne idée. Après tout, il n’était qu’un gamin d’une dizaine d’année, entrain de naviguer dans des endroits encore inconnus de tous. Gohan avait beau être la personne la plus puissante de l’univers, il n’en restait pas moins un enfant avec ces peurs, et ces doutes. Des peurs qui ont évolué tout au long de sa si courte existence.

Alors qu’il était tout jeune, les peurs qui l’angoissaient, étaient « Le loup dans les bois », le loup qui risquait de le manger, s’il s’éloignait trop de sa mère, restée assise devant la maison à le contempler pendant qu’il s’amusait à essayer d’attraper des papillons, à souffler sur des brins d’herbes, ou à marcher dans les pas de son père. Il était tout autant inquiéter, voir même plus par le symbole de l’autorité suprême qu’était sa mère. Sa mère, justement, qui arrivait à effrayer son mari, connu pour être l’homme le plus puissant de toute la planète. Ces peurs, ces angoisses, étaient et sont communes à tout enfant, quand bien même, ceux-ci sont d’origine extra-terrestre.
Puis ce jour, était arrivé, ou cet affreux type, avec des cheveux excessivement longs, l’avait séquestré, dans cette capsule, tellement semblable à celle dans laquelle il était aujourd’hui. Ce monstre, à la calvitie précoce le hantait, quasiment toutes les nuits pendant 8 mois, avec ce grand type tout vert, du nom de Piccolo, qui l’avait laissé seul dans un désert pendant 6 mois, à la portée de tout un tas de dangers. Mais finalement, Piccolo n’était pas si méchant que ça. Il avait permis au petit Gohan de se sentir temporairement en sécurité, compte tenu des causes de leurs rencontres, et de cet entrainement acharné, limite sadique, qu’il subissait…
« Piccolo… » Pensa-t-il d’ailleurs.
Ces angoisses continuèrent, et crescendo, quand justement l’être qui avait été capable de rassurer l’enfant pendant un temps relativement restreint, s’était fait assassiner, en essayant de le protéger, par cette montagne de muscles, chauve, dont la moustache était autant ridicule que sa force, sa rage et sa soif de meurtres étaient monstrueuses.
D’ailleurs comment réagir, quand malgré un entrainement poussif, acharné, malgré un pic de colère monumental, la seule conséquence d’une attaque drainant toute les forces, d’un combattant relativement puissant, n’ait eu pour effet, que des fourmis dans un bras... ?
D’ailleurs comment un enfant de cinq ans, devait-il réagir face à la cuisante défaite de son père, face, au prince d’une autre planète. Comment devait-il réagir face à un être, tellement enragé, qu’il en voulait à sa propre vie, eau moment ou son père se retrouvait dans l’incapacité physique de venir le défendre, et que donc, l’enfant, se percevait à la merci, de ce sociopathe, dont le seul but était la destruction et l’annihilation de toutes traces de vie sur Terre, en commençant par lui. Le seul qui était apte de le protéger, c’était lui-même.
Finalement tous les espoirs qu’il pouvait avoir, et qu’il avait pu avoir à certains moments critiques de sa vie, se transformaient irrémédiablement en désespoir, et en terreur les plus profonds.
Et c’étaient sur ces pensées, que l’enfant commença à battre des paupières, pour finalement les fermer, et s’endormir profondément.

La capsule avait dans ses réglages prédéfinis, l’ordre de se mettre en pilotage automatique si au bout de plusieurs heures de voyage, le capitaine du pod, ne montrait aucun signe de réactivité physique. Et ce fut le cas pour Gohan qui s’était endormi.

Pour les longs voyages, les personnes à bord d’une capsule étaient plongées dans une espèce d’hibernation, pour être préservés de la faim, de la soif, d’angoisses, ou de lassitude, dues souvent à un voyage trop long, sans pouvoir faire de haltes. Et le cas échéant, ou il se produisait une erreur de données, un choc physique, entre objets interstellaires et la navette monoplace, par exemple, un système de sécurité d’urgence permettait le réveil de la personne, pour qu’il règle le problème que l’Intelligence Artificielle, ne pouvait résoudre, et que le commandant, lui était censé pouvoir dénouer. Le réveil se mettait aussi en marche, lors d’un atterrissage programmé, les réglages pouvaient être variés, plusieurs heures avant, ou quelques minutes avant le choc du à l’arrivée sur une planète.
Pour le cas de Gohan c’était 20 minutes avant de rentrer dans l’atmosphère Fenderienne.

« Atterrissage sur Fendera prévu dans 20 minutes Capitaine Ginyu. » Dit une voix affreuse.
Gohan, ouvrit un œil, pendant, que la chaleur enveloppante générée par la capsule commençait à perdre des degrés. Le réveil semblait difficile, tant, tous ces jours de sommeil étaient revitalisant. En ouvrant les deux yeux et après les avoir frottés. Il eut un aperçu, pour la seconde fois, de la magnificence de l’univers. Une planète dont les couleurs étaient dans les tons orange, parsemés de ce qu’il semblait être des chaines d’astéroïdes gravitant tout autour de la planète. C’était un spectacle encore plus beau que celui qu’il avait vécu, à son arrivée dans les environs de la planète Namek, en compagnie de Krillin et de Bulma. Les minutes semblaient passées plus rapidement.
Mais plusieurs problèmes se posaient, Gohan se demandait, quelle était cette planète, pourquoi est-ce qu’il allait se poser dessus ? Est-ce que l’air était respirable ? Est-ce qu’elle était habitée ? SI oui par quelle sorte de civilisations ? Quel accueil allait-il recevoir ?
Ces questions l’angoissaient assurément, mais le réconfort qu’il trouvait, plus ou moins, c’était qu’elles allaient trouver réponse, très vite.

« Atterrissage dans 5 minutes, Le pod rentre dans l’atmosphère Fenderienne, veuillez attacher votre ceinture Capitaine Ginyu. »

La descente était amorcée, cela secouait vraiment beaucoup, Gohan voyait les flammes dues à l’entrée à grande vitesse dans l’espace de la planète, par le hublot du pod, mais il n’en ressentait pas les effets, ce qui n’était pas désagréable.
La trajectoire du vaisseau, fut déviée, à quelques secondes de l’atterrissage, une explosion était survenue dans les airs, le souffle de celle-ci avait changé l’itinéraire. Le pod percuta violemment le sol de Fendera, créant un énorme cratère, soulevant beaucoup de fumée, et de poussière.

La voix féminine, parla de nouveaux « L’atterrissage s’est bien passé, Vous êtes sur Fendera. Capitaine Ginyu.»
La porte du pod s’ouvrit, Gohan en sortit, légèrement secoué par la violence du choc. Il leva les yeux presque instinctivement au ciel, et vit les restes de l’explosion et dit à haute voix :
« C’est vraiment passé très prés cette explosion, je me demande bien ou je suis… »
Quand soudain plusieurs autochtones lui sautèrent dessus.
Ces extra-terrestres armés de sortes d’armes blanches, épées, couteaux, haches, lances. Tous attaquèrent, de manières uniformes, et vraiment très coordonnées. Une vingtaine de fenderiens attaquant, rapidement.
Des coups hauts, bas, droits, gauches, aucun angle n’étaient laissés au hasard. Mais Gohan était bien plus rapide que ça, et c’était déjà envolé au dessus du gouffre. Mais au dessus du gouffre, c’était presque 80 militaires qui l’attendaient, armés de gros calibres visant le métis Sayien.
« Feu ! »
Gohan se prit alors une rafale de tirs, certaines armes semblaient s’apparenter à des mitraillettes, tirant des sortes de petites vagues d’énergie par centaines à la seconde. Tandis que d’autres tiraient, ce qui s’apparentaient à de gros Kikohas, d’autres armes étaient chargées en lave, mais pour que les fenderiens puissent tirer, étant donné la position de Gohan, ils devaient attendre quelques secondes, que leurs compatriotes, plus bas dans le cratère aient déguerpi, pour éviter de les toucher, ou de les tuer par inadvertance.
Une fois la vague du corps à corps remontée, le bombardement s’intensifia avec les projections de laves.
La puissance des attaques n’était pas si importante que ça, mais répétées, et à un rythme infernal soutenu comme c’était le cas, elle pouvait se révéler dangereuse pour l’enfant, surtout que les fenderiens semblaient avoir des munitions à l’infini. Cela faisait plusieurs minutes qu’ils bombardaient le jeune terrien, sans qu’il n’y ait un seul battement dans l’attaque, qui aurait pu permettre à Son Gohan de se tirer de ce mauvais pas, et de contre-attaquer. Non au lieu de ça il recevait une multitude d’attaques, semblables, à des lancers de petites aiguilles de seringues, et de grosses claques dans le dos, rien de bien inquiétant, mais cela commençait à devenir usant. Cependant il comprit rapidement, que la lave, que les habitants de Fendera envoyaient, allait avoir un effet dévastateur sur lui, s’il ne faisait rien, il avait beau être surpuissant, il pensait que la lave pouvait avoir raison de lui.
Il se transforma en Super-Sayien.
Son aura pulvérisant toutes les vagues de Kikohas qui lui fonçaient dessus.
Elle déstabilisa tout le corps d’armée présent, faisant voler sur plusieurs mètres en arrière, presque une centaine d’hommes. Tandis que la lave qui se rapprochait dangereusement du métis fut elle aussi repoussée, vers les multiples expéditeurs.
A ce moment là ce fut un carnage, les militaires recevant la lave sur leurs corps, mourraient par dizaine, ou se retrouvaient affreusement mutilés. La lave ne toucha pas énormément de points vitaux, mais pour beaucoup de ceux qui étaient caressés à un bras ou une jambe, la douleur était elle qu’elle ne mettait que quelques secondes à drainer leurs forces et à les tuer d’épuisement et de douleur.
Les survivants, restaient effarés devant ce massacre. Gohan se retrouvait lui aussi tourmenté devant ce qu’il venait de provoquer, cela n’était pas son but. Les yeux interloqués, il reprit au plus vite ses esprits, et tenta de résonner le peuple fenderien.
« Je ne suis pas mauvais, je ne vous veux aucun mal ! Je suis désolé de ce qu’il s’est passé à l’instant ! »

Les paroles de l’hostile, sonnait juste, mais ses actes sonnaient faux.
Déjà, il venait d’éliminer beaucoup trop d’entre eux. De plus il était arrivé à bord d’un pod spatial, appartenant, en quelques sortes, à l’ennemi juré de Fendera, à savoir L’empire du froid. Et, pour finir ce discours il avait déjà entendu, à quelques mots prés, d’un dénommé Ginyu. D’ailleurs quelques uns d’entre eux, pour les plus âgés, se remémorèrent cette époque, ce jour précis, ou leurs vies changèrent.

Des années auparavant un vaisseau se posa sur Fendera, et plusieurs êtres en sortirent.
Tous vêtus de manières similaires, avec des armures menaçantes, mais leurs sourires, mettaient en confiance.
Un être, à la pigmentation de peau violette, avec deux cornes sur la tête, et avec le cerveau mis à nu aux yeux de tous, prit la parole, devant, des milliers de gens, curieux de voir ce qu’était ce vaisseau, et ce qu’il pouvait contenir.
« Peuple de Fendera, je suis le Capitaine Ginyu, et je viens en paix. Mon cher ami, l’empereur Freezer, est très intéressé par votre planète, et par vous, et il souhaiterait avec votre accord, établir un partenariat, pour rendre vos vies, ainsi que les nôtres, meilleures ! »
Son spitch dura plusieurs minutes, ou Il fut acclamé par le public. Ginyu était un fin orateur, Freezer en avait bien conscience, et ce n’était pas sans raison qu’il envoya son capitaine pour parlementer, argumenter, dans le but d’asservir.
Face à la sympathie que Ginyu dégageait, Le souverain, finalement un peu contraint par son peuple, offrit l’hospitalité à ces êtres venus d’ailleurs, pour plusieurs jours. Les hommes de Freezer, visitèrent la planète, montrèrent un visage tout à fait adorable et appréciable, mettant à contribution leurs grandes forces, et leurs grandes capacités. Les forces spéciales de Ginyu s’amusaient énormément de ces situations, ou ils pouvaient faire preuve de leurs fibres « dramatiques », en jouant des rôles qu’ils se composaient les uns les autres.
Malheureusement lors de l’entretien avec le souverain de Fendera, Telecaster, les représentants, et porte-paroles de l’empire du froid, montrèrent leurs vrais visages.
L’entretien n’ayant pas tourné, à l’époque, dans le sens de Ginyu et donc dans l’intérêt de sa majesté Freezer.
Ginyu tortura Telecaster, le tua de sang froid, et montra à toute la population, le cadavre balan de leur souverain apprécié. Ginyu ne laissa comme seule alternative, la coopération du peuple, ou la mort de celui-ci.
Et c’était dans ce contexte que certains hommes et certaines femmes de Fendera prirent les maigres armes qu’ils possédaient et se mirent à combattre le colonisateur, pour sauver la liberté de leurs planètes, de leurs amis, de leurs familles, de leurs descendances, malheureusement en vain.

Donc, Oui ce discours ils le connaissaient, tous. Et bien évidemment, il était, hors de question, il en était même devenu insoutenable, de penser, n’était-ce même, qu’un petit instant, de refaire confiance, à un étranger, à un extra-fenderestre !
Dans l’esprit de chacun, une pensée était ancrée, le sang allait couler, et il ne serait pas Fenderien.

Et c’est dans cette vision passée, dans ce souvenir douloureux, et pas si lointain que ça, que Le Chef Tô, ordonna à ses hommes, de « Chargez ! »
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Re: La déchéance du Héros

Messagepar San999 le Sam Nov 05, 2011 17:24

J'aime beaucoup le début avec la psychologie sur Gohan, le déballement de ses peurs et angoisses.

Ensuite, l'"accueil" de Gohan avec les rafales était cool aussi! Jolie action. Mais Gohan qui se retrouve obligé d'encore tuer... Le pauvre...

Et enfin, c'était intéressant de voir comment le Ginyû Tokusentai agissait. Faisant semblant d'être aimable et tout. Bien vu.

Par contre, tu considères que Ginyû a la cervelle a l'air libre? Moi, j'ai toujours considéré qu'il avait simplement des veines saillantes. lol
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Re: La déchéance du Héros

Messagepar sonluffy-z le Sam Nov 05, 2011 17:24

Pauvre Gohan lui qui ne veut rien faire de mal va sans le faire exprès couler le sang des Fenderiens.
Fic Le tournoi ultime : viewtopic.php?f=42&t=5624 Fiction terminé
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Re: La déchéance du Héros

Messagepar Ginji le Sam Nov 05, 2011 17:57

Très bon chapitre une fois de plus . Intéressant les sentiments de Gohan sur les sentiments qu'il a pu vivre dans son enfance , c'est très bien construit .

Et ce n'est pas les évènements sur Fendera qui va lui redonner de l’assurance ou de la joie de vivre apparemment ^^'

Et j'aime bien ton hypothèse sur le commando Ginue qui veut d'abord la joie finement , et la force en dernier recours , très significatif de son empereur , et tout le contraire des Saiyens ^^
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