
Cela fait 2-3 mois que cette idée me trotte dans la tête et aujourd'hui je me lance. Mr Satan est un personnage qui me parait intéressant, bien-sûr par sa dimension comique mais aussi par le mystère qui l'entoure. Si l'on y réfléchit bien, on ne connait pas grand chose sur lui, il est plus énigmatique qu'il n'y parait au premier abord. Je me suis donc lancé le défi de lui créer un passé, d'étoffer le personnage, ce qui n'est pas forcement évident. L'avenir nous dira si j'ai réussi ^^ Bonne lecture

16 juin - Chapitre I : Invitation - page 1 - Page 1 de cette réédition
19 juin - Chapitre II : Un destin bien prévisible - page 2 - Page 1 de cette réédition
22 juin - Chapitre III : Profondeurs - page 2 - Page 1 de cette réédition
25 juin - Chapitre IV : Proies - page 2 - Page 1 de cette réédition
29 juin - Chapitre V : Automne - Page 2 - Page 1 de cette réédition
4 juillet - Chapitre VI : Prudence - Page 2 - Page 1 de cette réédition
9 juillet - Chapitre VII : Lutte intérieure - Page 2 - Page 1 de cette réédition
12 juillet - Chapitre VIII : Accueil chaleureux - Page 2 - Page 1 de cette réédition
20 juillet - Chapitre IX : Courses-poursuites - Page 2 - Page 1 de cette réédition
29 juillet - Chapitre X : Haut les mains, peau de lapin ! - Page 3 - Page 1 de cette réédition
1er Août - Chapitre XI : Les allées souterraines d'Orphée - Page 3 - Page 1 de cette réédition
5 Août - Chapitre XII : Perdu en Enfer - Page 3 - Page 1 de cette réédition
7 Août - Chapitre XIII : La course aux billets verts - Page 3 - Page 1 de cette réédition
8 Août - Chapitre XIV : Un plan diabolique - Page 4 - Page 1 de cette réédition
9 Août - Chapitre XV : 40° à l'ombre - Page 4 - Page 1 de cette réédition
11 Août - Chapitre XVI : Du sang et des larmes - Page 4 - Page 2 de cette réédition
13 Août - Chapitre XVII : Triche à tout les étages - Page 4 - Page 2 de cette réédition
16 Août - Chapitre XVIII : Espoir fou - Page 4 - Page 2 de cette réédition
21 Août - Chapitre XIX : Contre ses démons - Page 4 - Page 2 de cette réédition
23 Août - Chapitre XX : Néant - Page 4 - Page 2 de cette réédition
24 Août - Chapitre XXI : Fuite en avant - Page 4 - Page 2 de cette réédition
26 Août - Chapitre XXII : Échos contrastés - Page 4 - Page 2 de cette réédition
28 Août - Chapitre XXIII : Une fille exemplaire - Page 4 - Page 2 de cette réédition
30 Août - Chapitre XXIV : Mère nature - Page 5 - Page 2 de cette réédition
1er Septembre - Chapitre XXV : Construire sur les cendres - Page 5 - Page 2 de cette réédition
L’Histoire de Mr Satan :
En extrême orient, un village de basse montagne achevait de se réveiller. Les commerçants ouvraient tour à tour leurs portes à une clientèle éparse. Malgré le froid, un pêcheur rentrait vaillamment de son travail matinal. D’un pas franc, il transportait une caisse emplie de poissons jusqu’à son habitation faisant office de magasin. Il sifflotait, chantonnait puis… plus rien. La surprise l’avait stoppée net dans son élan, il tendait maintenant l’oreille, attentif. Il venait d’entendre un bruit provenant de sa petite maison et s’approcha donc avec prudence. Alors qu’il se trouvait derrière la porte, celle-ci s’ouvrit violemment et le fit basculer en arrière. Les fesses à terre, il vit avec stupéfaction un jeune garçon, d’environ une dizaine d’années, s’échapper à toutes jambes. Il renonça à le poursuivre, ce petit voyou était un vrai sprinteur en herbe. Il secoua la tête pour se remettre les idées en place et se leva lentement, il n’était plus tout jeune. La cinquantaine bien tassée, il se serait bien passé d’une telle chute. Il était robuste mais ses articulations se rappelaient à son bon souvenir régulièrement. Il passa rapidement en revue son magasin (il n’y avait de toute façon pas grand-chose) mais ne constata aucun vol. Au contraire, il y avait du nouveau, un papier ou une carte était posée sur le comptoir ; il n’y avait habituellement rien sur celui-ci à cette heure. Il s’approcha et s’aperçut qu’il s’agissait d’une photographie, que le temps avait légèrement jaunit. Une femme à la peau mate et aux longs cheveux noirs y souriait discrètement, de son portrait se dégageait pudeur et dignité, l’homme n’y fut pas insensible. Il fit le lien avec le garçon qui avait pris la fuite, se demanda si cette personne était sa grande sœur, sa mère, une amie, pourquoi cet enfant avait déposé cette photographie ici ; toutes sortes de questions se bousculaient dans sa tête. Il pensa piéger l’enfant, afin de le questionner, mais il n’était pas sûr qu’il reviendrait et surtout ne savait pas quand cela pourrait arriver (des jours, des semaines, des mois ?). Il changea donc d’avis et écrivit tout simplement (non sans hésitation) sur un bout de papier : «Je m’appelle Volnia ».
La courte et énigmatique réponse qu’il reçut une poignée de jours plus tard le surpris grandement : « je sais ». Il avait toujours vécu seul, depuis la mort de son père, il y a 40 ans, et ne donnait même pas son nom à ses meilleurs clients. Il gratta son éternelle barbe de 3 jours, passa sa main dans ses longs cheveux châtains, pensif. Cette femme ne pouvait être sa mère, morte d’une « longue maladie » alors qu’il n’avait que 2 ans, ni sa sœur car il n’en avait jamais eu, son père n’était pas un coureur de jupon et n’avait eu qu’un unique amour. Il cessa de se torturer l’esprit et répondit : «Venez». Cette fois, aucun mot ne vint faire écho au sien, il s’en inquiéta, cette femme devint insidieusement une obsession, au fil des mois. Il mangeait moins, son corps trapu s’allégea d’une bonne dizaine de kilos en une année, il dormait moins également, comme en témoignaient les cernes sous ses yeux. Il n’était ni fou ni triste mais sentait une certaine mélancolie, qu’il manquait quelqu’un à ses côtés. C’est lorsque ce sentiment fut sur le point de lui tirer une larme que l’on frappa à sa porte. Il était 2 heures de l’après-midi, il avait terminé sa journée de travail et se reposait sur son semblant de lit. Que l’on toque chez lui à cet instant de la journée n’arrivait jamais, son cœur ne fit donc qu’un bond et il ouvrit, empli d’espoir. Il ne vit personne et, déçu, s’apprêta à retourner s’allonger. Mais il sentit que l’on tirait son pantalon, baissa donc la tête et vit une petite fille de 4 ans à peine, la morve au nez, continuer à tirer machinalement sur le vêtement.
- Que fais-tu là toute seule ? Ce n’est pas prudent.
- Mordjé, dit elle.
- Mordjé ? C’est ton nom ?
Elle secoua la tête. Le visage de Volnia s’éclaira et il comprit qu’il ne pouvait que s’agir de cette mystérieuse femme qu’il souhaitait tant rencontrer. Elle avait sûrement envoyé cet enfant le chercher pour le mener à elle. Celui-ci lui pris la main et commença à marcher. L’homme suivit le mouvement, sans aucune réticence, il était bien trop curieux et seul pour refuser.
Une demi-heure de marche et quelques minutes de grimpette plus tard, ils arrivèrent devant l’entrée d’une habitation creusée dans la roche. Volnia regarda autour de lui et vit, de ci de là, à diverses hauteurs, des dizaines d’autres ouvertures, plus ou moins discrètes. Cet endroit semblait être un véritable réseau de galeries. La petite fille lui lâcha la main et l’invita d’un geste de la main à entrer. Il ne se fit pas prier et s’enfonça dans l’obscurité de la grotte. Une lumière brillait au fond de celle-ci, à une distance qu’il estimait à 20 ou 30 mètres. Il se dirigeait en tout les cas vers cette lueur, le cœur battant particulièrement fort. Une silhouette vacillante commença à se dessiner devant lui, il ne devinait pour l’instant qu’un buste, des épaules, une tête. Il continua à approcher mais ne vit toujours pas de jambes apparaitre, cela l’intrigua fortement. La forme humaine disparue soudainement, l’homme plissa les yeux. A peine 1 seconde plus tard, un visage hideux, éclairé par en-dessous, apparu à moins d’1 mètre du sien. Volnia en tomba à la renverse. Il releva la tête et dû se pincer pour croire ce qu’il voyait. Une minuscule créature, une vieille femme qui devait avoir connu l’invention de la roue, le regardait en riant à gorge déployée. Les cheveux violets, toute de noir vêtue, elle trônait sur un globe de cristal flottant dans les airs. Elle était visible grâce à la lampe torche qu’elle tenait encore dans sa main droite.
- Ah ah ah ah, je ne me lasserais jamais de ce genre de blague, cria-t-elle
- …
- Bienvenue Volnia !
- C… comment connaissez vous mon nom ?
- Je sais tout, je suis Baba la sorcière, je sais même que tu rêves de m’épouser.
- Hein ?
- Ben quoi, je suis bien conservée pour une femme de plus de 520 ans !
- …
- C’est bon, on peut plaisanter un peu, non ?
- Que me voulez vous ? Qui est Mordjé ?
- Ola jeune-homme, une question à la fois ! Je suis envoyé par Mordjé…
- Mordjé, qui est-elle ? Où est-elle ? demanda Volnia en se relevant d’un bond.
- Qu’est ce que je viens de te dire garnement ?! Si tu recommences, je boude. Bon… je disais donc qu’elle m’a demandé de venir ici – enfin payé pour que je le fasse, pensa malicieusement la sorcière – pour que je te prédise l’avenir à ton tour.
- L’avenir ?
- Oui, c’est ma spécialité. Hé hé ! Cette jeune femme, que tu as vue en photo, est venue me trouver à l’autre bout du monde, il y a un peu plus de 2 ans. Elle cherchait un père pour ses « nombreux enfants » disait-elle et souhaitait donc que je lui révèle l’homme qui lui était destiné, pour gagner du temps. Je n’aime pas créer des raccourcis dans le déroulement du temps, ce n’est pas dans mes principes – même si avec quelques billets ça peut s’arranger, hé hé – mais j’ai fait une exception pour elle. Vous n’auriez dû vous rencontrer que dans 10 ans. Enfin bref, assez rentré dans les détails, elle souhaite que je te montre à l’aide ma boule de cristale ce que tu devras faire pour la retrouver.
- Mais pourquoi ces complications ? Elle ne peut pas venir à moi directement ?
- Non, je suis capable de créer des raccourcis, comme je te l’ai dit, mais il y a des limites à ne pas dépasser. Sinon l’équilibre du monde risque d’être bouleversé, j’ai de lourdes responsabilités moi, vois-tu. Tu dois donc prendre le même chemin que celui qui était prévu. Maintenant, assez parlé, regarde !
Volnia regarda attentivement la sphère, haussant parfois les sourcils, se crispant ou souriant à d’autres reprises. Lorsque la boule cessa d’émettre des images, l’homme se redressa et commença à chercher autour de lui, quelqu’un ou quelque chose. Un garçon d’environ une dizaine d’année entra, ce qui ne sembla pas surprendre le moins du monde Volnia. L’enfant mesurait plus d’1m50, ce qui pour son âge était assez rare, avait de courts cheveux noirs, bouclés, ainsi qu’ une musculature déjà bien affirmée et la peau légèrement dorée.
- Comment t’appelles tu ? » demanda Volnia à celui dont il n’ignorait presque plus que le nom
- Je n’ai pas de nom mais on me surnomme Hercule.
Je précise que je n'ai pas utilisé le dico Dragonball, assez contesté. Par contre, j'ai utilisé la chronologie Dragonball comme base pour certains événements. N'hésitez pas à me signaler certaines erreurs ou si des passages ne sont pas clairs. Merci

Message par Dr_Leon_Soldier » Mer Juin 16, 2010 7:00 pm
Ça a l'air cool, j'aime bien Mr Satan


Ma fanfic, l'invasion Saïyenne : viewtopic.php?f=42&t=4929
Message par RMR » Mer Juin 16, 2010 7:11 pm
C'est intriguant et bien écris. Je me demande ce qui attends vos personnages.
Message par quent68 » Mer Juin 16, 2010 9:30 pm
Intéressant comme approche, ton histoire commence déjà de manière originale !
Voici ma fanfic nommée Bibidi : les origines du mal, ou comment un petit sorcier moche a crée un petit monstre rose qui a failli détruire l'univers ...
Message par Kame-boy » Mer Juin 16, 2010 9:53 pm
Merci à vous

A part ça, je n'ai pas parlé du rythme de parution. Je vais essayer d'écrire au minimum un chapitre par semaine, sachant qu'ils seront légèrement plus courts que le premier, en règle général. Mais, comme j'ai terminé mon BTS il y a 2 jours, il se pourrait que je puisse parfois en faire 2 par semaines.
A bientôt

Message par Foenidis » Mer Juin 16, 2010 10:07 pm
Original et écrit dans un style sympathique...
Par contre, je vois pas très bien pourquoi il écrit son nom sur un papier, quel rapport avec la photo ? J'arrive pas du tout à faire le lien... on pose un truc chez moi, je vais pas marquer mon nom à côté... Pourquoi suit-il la gamine de quatre ans ?... je ne vois aucun rapport avec la femme non plus, elle aurait pu tout simplement être perdue cette gosse, un môme de quatre ans ça ne se balade pas tout seul et c'est incapable d'avoir le moindre sens de l'orientation, impossible qu'elle puisse le conduise où que ce soit... et pour finir, l'intervention miracle de Baba qui tombe du ciel... me chagrine un peu...
Mise à part ces quelques détails, l'histoire est construite de manière intéressante et l'intrigue bien menée.
Message par RMR » Mer Juin 16, 2010 10:33 pm
Foenidis a écrit: je vois pas très bien pourquoi il écrit son nom sur un papier, quel rapport avec la photo ?
Une façon de montrer sa bonne volonté à son mystérieux visiteur, ça n'a pas de rapport direct avec la photo.
Foenidis a écrit: on pose un truc chez moi, je vais pas marquer mon nom à côté...
Le "truc" en question fait vibrer le cœur de cet homme mûr pour une raison qu'il ignore, ajouté à cela qu'il a eu la visite non d'un voleur mais d'un donneur, voilà de quoi éveiller fortement sa curiosité s'il est de nature curieuse, il fait donc le premier pas en laissant son nom.
Foenidis a écrit: Pourquoi suit-il la gamine de quatre ans ?...
Parce que quand tu es obsédé par un mystère et que tout d'un coup une mystérieuse gamine sortie de nulle part te donne un nom qui n'est pas le sien, ben tu te dis que c'est peut-être une piste.
Foenidis a écrit: elle aurait pu tout simplement être perdue cette gosse
Les gosses perdus, ça dit "Mordjé" et fait non de la tête quand on demande si c'est son nom?
Foenidis a écrit: l'intervention miracle de Baba qui tombe du ciel...
Ben visiblement, elle a été payée. Tant qu'on la paye (une somme astronomique) pour une voyance, ben elle l'a fait, je pense que c'est valable aussi si c'est une voyance pour une tierce personne, même si ça doit être exceptionnel. Je ne comprends pas où tu coince.
Bon, je dis tout ça, c'est mon ressenti, peut-être Kame-boy a-t-il d'autres explications.
Message par Kame-boy » Mer Juin 16, 2010 10:54 pm
Tu as presque tout dit RMR

En effet, le personnage de Volnia passe de surprise en surprise, l'attente ne fait qu'accroitre sa curiosité et le mystère entourant cette jeune femme grandit petit à petit, jusqu'à lui faire perdre de la lucidité. La solitude fait le reste.
Il ne faut pas oublier que le "processus" se déroule sur 1 an, il ne ressent pas les sentiments décrits du jour au lendemain

Au départ, il hésite, puis fini par écrire son nom, le seul moyen efficace selon lui pour en savoir plus, satisfaire sa curiosité, concernant à la fois ce garçon et cette femme (celle-ci prenant au fur et à mesure toute la place dans sa tête, puisqu'il vit isolé). Et puis il est plutôt de nature diplomate. Il aurait pu laisser tomber ou au contraire lancer un avis de recherche, mais ce n'est pas dans son caractère.
Concernant Baba, elle est connue pour ses pouvoirs, dans le tome 9 de Dragonball on vient des 4 coins du monde pour faire appel à ses services. Donc dès qu'il est question de recherche, surtout spéciale, elle est la femme de la situation.
A part ça, j'admets que la fille de 4 ans est étrange, j'essayerais d'expliquer clairement pourquoi dans les chapitres suivants. En tout cas, s'il y a des mystères, c'est normal, c'est fait pour. J'espère que la suite de l'histoire vous éclairera, même si je me doute bien que certaines questions subsisteront, dans ce cas je m'efforcerais de rendre l'histoire plus compréhensible et d'expliquer à ceux qui le demanderont, entre les chapitres.
Message par Foenidis » Mer Juin 16, 2010 11:17 pm
M'ouaich...

Bon on pose chez moi en catimini la photo d'un mec que je connais pas, bien entendu que ça va sans doute m'intriguer... mais sûrement pas de quoi en perdre le sommeil... une semaine après, tout au plus, s'il n'y a aucune suite, je ne vois pas pourquoi je continuerais à y penser... et je vois toujours pas pourquoi mettre mon nom à côté... faire preuve de bonne volonté pourquoi ? On ne m'a rien demandé ! L'autre il pose la photo et se carapate comme un voleur... en plus s'il est venu mettre cette photo là, c'est soit qu'il me connaît, donc je ne vois pas l'intérêt de mettre mon nom... soit que c'est une mauvaise blague ou une erreur... je ne vois toujours pas l'intérêt de mettre mon nom...
Bon, faites pas attention, je dois être un peu obtuse sur les bords au milieu...

Message par RMR » Mer Juin 16, 2010 11:20 pm
Ben c'est surtout que tu appliques la situation sur toi alors que Kame-boy décrit chez cet homme des sentiments biens différents de ce que seraient les tiens si tu étais dans cette situation. Cet homme n'est pas toi.
Message par Foenidis » Mer Juin 16, 2010 11:28 pm
Ben euh, je ne suis personne de spécial hein

Donc RMR... un gamin mal élevé dépose chez toi la photo d'une inconnue... En perds-tu le sommeil et l'appétit


Message par RMR » Mer Juin 16, 2010 11:56 pm
C'est là que tu commet une erreur. L'émotion que ressent ce monsieur n'est pas celle de tout le monde, c'est la sienne, et c'est face à cette photo. Lui, il a un ressenti étrange par rapport à cette photo (probablement dû à sa "destinée" puisqu'il est probable que cette femme ait un rôle majeur dans le futur qu'a vu Mamie Voyante). A sa place, ayant ce ressenti, que ferions-nous? On ne peut pas le dire tant qu'on n'a pas ce ressenti. Et perdre le sommeil et l'appétit, ça ne se décide pas...
Message par Foenidis » Jeu Juin 17, 2010 1:35 am
Yep, admettons pour le ressenti, mais moi ce qui bloque le plus de toute façon, c'est le nom... je ne vois aucune logique à mettre son nom sur un bout de papier à côté de cette photo.
je le rappelle : option 1 : cette photo a été mise là pour lui, donc celui qui l'a apportée sait qui il est... résultat : je ne vois pas l'intérêt de mettre son nom sur un papier à côté de la photo...
Option 2 : l'arrivée de cette photo dans sa vie est un pur hasard... résultat : je ne vois pas non plus la nécessité de marquer son nom sur un bout de papier à côté de la photo... pour quoi faire ? L'autre sait où le retrouver, c'est chez lui !
Bon si je suis la seule à trouver ce détail incongru, c'est que j'ai vraiment l'esprit tordu... on n'en parle plus.

Message par RMR » Jeu Juin 17, 2010 1:45 am
Ben je te déconseille de lire du Poe, le ressenti de ses personnages les emmène souvent à avoir des attitudes défiant la logique. C'est une question d'ambiance littéraire. Moi, je comprends que les personnages puissent être emmené à des actions pas naturelles justement parce qu'ils ont des sentiments "pas naturels" par rapport à ce qui leur arrive, j'essaie pas de me mettre à leur place parce que c'est vain. Alors oui, le sentiment d'identification au personnage n'est pas présent, mais à la place il y a un certain mystère, une certaine ambiance qui peut (ou pas) affecter le lecteur.
(Ou quand Kame-boy est à l'origine d'un débat littéraire! Ha! Ha! Pardon, je vais essayer d'arrêter d'être hors-sujet.)
Message par Foenidis » Jeu Juin 17, 2010 2:33 am
Vois pas le rapport entre le ressenti et ce foutu nom sur le papier...
Noter son nom sur un papier, ce n'est pas un sentiment, c'est donner une indication... indication inutile dans une hypothèse comme dans l'autre... marquer son nom sur un papier à l'intention de quelqu'un qui vient vous trouver chez vous... je ne vois ni logique ni ressenti là-dedans...
Le ressenti qu'éprouve cet homme à la découverte de cette photo c'est : qui est cette femme ? Qu'est ce que cette photo veut dire ?
S'il avait dû éprouver le besoin de marquer quelque chose... cela aurait-dû être : "Qui est-elle ?"... ou : "Qui êtes-vous ?" à la limite : "Que me voulez-vous ?"..."Qu'attendez-vous de moi ?"
Pas : "Salut belle inconnue, je m'appelle Tartenpion..."
On lui aurait glissé cette photo dans un lieu neutre, j'aurai compris qu'il laisse cet indice sur ce même lieu dans l'espoir que la ou les inconnus le retrouvent... mais là il est CHEZ LUI.... ce sont eux qui pénètrent son territoire, il n'a absolument aucune raison de se justifier par rapport à ça...
Bien entendu que certains personnages peuvent avoir des réactions surprenantes, inattendues, voire incongrues... mais même dans ces cas là... elle doivent avoir un minimum de justification profonde ou induite, même subjective. Les actes commis dans les moments de folie, d'ivresse, d'égarement, de rage, de délire ou autre, prennent malgré tout TOUS leurs racines quelque part.
Ou alors on bascule dans l'absurde dans son absolu... et là effectivement... ben moi je passe mon chemin, parce que je déteste ça. Y'en a qui aiment voir un nez sur une paire de fesses, moi je trouve ça franchement débile (tout en respectant le goût de ceux qui aiment, j'aime trop la liberté pour contester celle des autres...)... donc si Kame-Boy a choisi de faire dans ce style là... mea culpa, effectivement, mes remarques sont totalement déplacées.
[P.S : je n'arrive pas à trouver le lien pour voir en "cache" les chapitres qui étaient en page 2, c'est à dire du chapitre II au chapitre IX. Donc je vous serais reconnaissant si vous arriviez à trouver ce lien

Edit : Merci à Tendou Buu qui a réusi à trouver le cache de la page 2 et aussi à DDC qui l'a mis dans un fichier word (+ peut-être la page 3, s'il la aussi trouvée), ce qui me permettra de l'avoir en sauvegarde, on ne sait jamais ^^ Voici donc la suite des commentaires :]
par Kame-boy » Jeu Juin 17, 2010 9:15 am
En effet, le fait qu'il marque son nom n'était peut-être pas le choix le plus judicieux, c'est fort possible.
Je constate quand même que lors des derniers messages vous n'avez pas du tout parlé, ni RMR ni toi, de sa solitude quasi absolue. A part quelques clients, il ne voit personne à longueur d'années. Je ne pense pas que ce soit votre cas, donc difficile de se mettre à la place du personnage et cela peut expliquer que son comportement soit parfois illogique, qu'il soit près à tout pour nouer de nouvelles relations. Comme la dit RMR, il n'est pas facile de s'identifier à lui.
J'ai peut-être mis inconsciemment un peu de mon esprit très particulier en lui

Concernant le fait qu'il écrive son nom, il n'est pas encore totalement "envouté" (ce terme est exagéré mais c'est pour faire passer l'idée), c'est surtout son envie de partager qui prime, et quand on veut partager avec un ou des inconnus, souvent on se présente, ça me parait naturel. Sentant en plus un sentiment, un lien particulier envers cette femme, dès qu'il la voit, la graine est planté dans son esprit et le temps accompagné de la solitude amplifie l'effet.
Par contre le fait de vouloir faire connaissance n'est en effet pas forcement logique. Je comprends en tout les cas que ça puisse gêner quelques lecteurs, en espérant que la suite permettra de compenser. De toute façon, je me doute bien que cette histoire ne va pas plaire à tout le monde

Merci en tout cas pour tout vos commentaires, plus particulièrement à Foenidis et RMR, ce sont des discussions intéressantes.
Prochain chapitre ce week-end (si j'ai la forme ^^).
Message par Foenidis » Jeu Juin 17, 2010 2:50 pm
Kame-boy a écrit: En effet, le fait qu'il marque son nom n'était peut-être pas le choix le plus judicieux, c'est fort possible.
Je constate quand même que lors des derniers messages vous n'avez pas du tout parlé, ni RMR ni toi, de sa solitude quasi absolue. A part quelques clients, il ne voit personne à longueur d'années. Je ne pense pas que ce soit votre cas, donc difficile de se mettre à la place du personnage et cela peut expliquer que son comportement soit parfois illogique, qu'il soit près à tout pour nouer de nouvelles relations. Comme la dit RMR, il n'est pas facile de s'identifier à lui.
J'ai peut-être mis inconsciemment un peu de mon esprit très particulier en lui
Justement, quelle que soit la raison pour lesquelles il s'isole (c'est le cas, puisque tu précises dans ton texte, qu'il ne dit pas son nom à ses clients...)... il devrait avoir les mêmes pour les inconnus de la photo... ça devrait être pire même... s'il se replie dans sa coquille pour des gens qu'il côtoie tous les jours, il est complètement illogique qu'il soit tout à coup sociable et convivial avec des inconnus qui ont plus de quoi inquiéter que de mettre en confiance ! (même s'il est intrigué...)
Message par Kame-boy » Sam Juin 19, 2010 12:06 pm
Je vois ce que tu veux dire. J'ai indiqué qu'il avait hésité mais sûrement pas de façon assez marquée.
En tout cas, ses clients représentent son quotidien, la routine dans laquelle il s'est installée, et puis ils ne sont pas forcement sympathiques avec lui (une personne qui commence à s'isoler peut être vite considérée comme un "original", dans le mauvais sens du terme). Il ne ressent donc pas d'invitation particulière, pas d'envie de partage. Puis, de façon assez brusque, il sent qu'on lui accorde une certaine importance, en tout cas que des personnes cherchent à communiquer avec lui. Il ressent cela comme une invitation, assez grisante, cela réveille la curiosité qu'il avait enfouit toutes ces années. En plus, le fait de ne pas les voir directement accroit celle-ci.
Je vais prendre en compte tes remarques, en apportant des précisions liés à son caractère et sa solitude, dans les chapitres suivants
