Teen_Gohan_757 a écrit:Ha mais je t'encourage encore une fois de plus et bien vivement ! Cette histoire est bien foutue (même si elle a mal commencé
) et originale donc ne t'arrête pas en si bon chemin !
Go xela Go !
*Teen Gohan fait le cheerleader*
Merci pour tes encouragements Teen Gohan. Et pour le 200ième post, voici la suite
:
Chapitre 31 : CaptivitéAlbard se reveilla une dizaines de minutes avant l’arrivée de ses tortionnaires. A force, même sans réveil matin, on se recalait sur son rythme naturel de sommeil. En plus, mieux valait se lever seul que d’être sorti du lit par eux…
Toujours sur l’espèce de matelas défraîchi qui lui servait de couche, il se redressa et mis ses pieds au sol. Assit sur son lit, profita du silence et du calme pour faire le point. Il puait, presque à s’en dégoûter lui-même. Il avait bien droit à une douche rapide par semaine pour ne pas trop incommoder ses geôliers mais pour lui qui était si soigneux, c’était un véritable supplice. Il se gratta machinalement le poil avant de s’arrêter brusquement. Il avait encore une ecchymose douloureuse de la veille. Il étouffait dans sa « cellule » puisque c’était comme ça qu’il fallait nommer la pièce ou il était retenu. Depuis combien de temps déjà ? 2 ?? non, près de 3 mois, plutôt, se rappela t-il avant de vérifier et de mettre à jour son calendrier sommaire- un trait difficilement taillé dans les murs de sa prison avec ses ongles crasseux. Au début, il faisait le décompte des jours, mais il devenait de plus en plus laxiste, emporté par le désespoir et la fatalité. L’espoir… un sentiment qu’il ne pouvait même plus imaginer maintenant. En fait depuis ce funeste jour, il y a près de 3 mois. Un autre vie plutôt. Si seulement il était mort ce jour-là, comme le Dr Alamos et tous ces autres. Mais non, le petit monstre l’avait épargné. Puis reprit, pour son plus grand malheur
De petits bruits de pas et foulées se firent entendre derrière sa porte. Avec des rires aussi. Ils étaient de bonne humeur, ça s’annonçait mal. Ça y est, ils étaient la. C’était reparti pour une journée de calvaire. Un bruit lourd, comme un poids qu’on soulève ou déplace
puis la porte s’ouvre et la pièce envahie de lumière artificielle. Enfin la voix, tellement enfantine qu'on aurait dit une voix d'ange. De l'enfer:
«-Bonjour Albard !! Alors t’es prêt ?? »
« -ou.. oui, je vous suis » répondit-il en se levant rapidement.
« - beurk, tu pues !!t’as pourtant pris une douche y’a pas longtemps non ?? »
« - mé… mais…je .. »
« - ça fait rien, on est gentil, on va y retourner hi hi hi !! »
L’épreuve de la douche. Une fois par semaine c’était bien assez. Il avait malheureusement droit à un supplément de « propreté ».
« - Ou bien c’est ton pot de chambre ??hi hi ?? fit le petit, qui fit vaporisa ledit pot d’une boule de feu. »
« -… »
« - Ben tu dit pas merci ?? » s’agaça Basilik, celui aux ailes rabotés.
« - Me.. merci cher Basilik !! »
« - De rien Mr Albard », repondit celui-ci, faussement respectueux. «-Bon, on va la prendre cette douche, Mr Albard ?? »
« - Faut qu’on fasse vite, quand même intervint le second. Père ne doit pas trop nous attendre » rappela celui qui se faisait appeler Mesh. Les deux ressemblaient traits pour traits à leur dangereux créateur, en plus petits, tout bleus, et avec quelques estafilades et deux trois profondes cicatrices sur le corps.
« - T’inquiètes pas, en moins de 10 minutes il sera propre !! »
« - hi hi hi hi !! » les deux monstres rirent de son futur malheur et Basilik, le plus proche, se rua sur lui et l’attrapa par la peau de la nuque. Il lévita à plusieurs mètres de hauteur et Albard ne touchait plus le sol. Enfin les deux gamins sortirent rapidement de la base en volant à pleine vitesse, Basilik tenant toujours Albard par le collet et manquant plus d’une fois de tuer le pauvre scientifique lors de virages trop serrés dans les couloirs.
Les 2 compères et leur « otage » prirent ensuite de l’altitude et s’éloignèrent de la Capsule corporation et de la capitale de l’ouest. Ou ce qu’il en restait : Tout était rasé sur un rayon de deux kilomètres autour de l’ancien domaine des Brief. Autour, la métropole était quasiment en ruine : Des bâtiments étaient debout et semblaient encore solide mais beaucoup d’entre eux étaient abandonnés, les vitres brisées. D’autres avaient été en proies à de violents incendies. Enfin, certains quartiers semblaient avoir plus ou moins le même état qu’avant les attaques. Mais tout cela n’était plus nouveau pour un Albard, qui ne prêtait plus attention au paysage dévasté qui s’étendait sous lui. Basilik et Mesh prirent de la vitesse et de la hauteur pour atteindre en à quelques minutes un large plan d’eau, une mer peut-être.
Et le cauchemar commença : Basilik, tenant toujours fermement son otage, prit de la hauteur en volant vers le haut, puis se stabilisa. La, il lâcha son poids, qui entama une chute libre et prit rapidement de la vitesse. L'Adrénaline et la peur se déchargèrent immédiatement dans les veines du scientifique, parcouru de tremblements convulsifs à cause de vent, du froid, de la terreur et de la vitesse qu’il atteignit en quelques dizaines de secondes. Le « sol » se rapprochait de plus en plus et accélérait encore plus son cœur qui battait déjà la chamade. Les quelques dizaines de secondes semblaient des heures et quand la mer se fit toute proche,quelques dizaines de mètres plus bas,le pauvre scientifiques fut rattrapé, attrapé et ralentit par le second petit monstre qui riait de lui. Et comme d’habitude, après avoir ralenti, son nouveau gardien ré accéléra pour entrer dans l’eau à pleine vitesse, lui coupant la respiration et lui provoquant un haut le cœur sur le coup. Mais ce n’était pas fini : le petit l’entraînait de plus en plus loin sous le niveau de la mer et il commençait à manquer de souffle et à s’agiter. Il allait atteindre son point de rupture quand le petit rebroussa chemin à une vitesse incroyable et refit surface à temps pour qu'il reprenne sa respiration. La « douche » était presque finie. Il devaient le « sécher » maintenant. Albard fut trimbalé par Mesh et Basilik près d’un volcan, à 5 minutes de vol de la côte ou ils étaient : Mesh, vola ensuite, toujours en tenant Albard au poignet, au dessus d’un cratère plein de lave incandescente dégageant des gaz des plus toxiques :
A cette hauteur, la température était supportable et la respiration pas gênante. Et son petit tortionnaire le lâcha. Albard entama sa chute vers une mort atroce mais il fut une fois de plus rattrapé à quelques mètres de la surface fatale du lac de lave. Le manège recommença encore deux fois, le temps que le pauvre scientifique soit « séché » et intoxiqué par la chaleur infernale et les gaz du lac de roches en fusion. Puis le trio repartit vers la capitale de l’ouest et la Capsule corporation.
En une petite dizaine de minutes, aller-retour compris, la « douche » avait été prise.
Après être retourné à la corporation, ce fût beaucoup plus calme pour lui. Les petits monstres l’emmenèrent saluer leur géniteur puis partirent avec lui pour leur « cours ». Après qu’il ait été capturé et emmené ici, Cell lui avait fait une bien étrange proposition : l’instruire, lui et ses petits sur tout ce qu’il savait en échange de sa vie sauve « et plus peut-être ». Une proposition qu’il avait eu du mal à comprendre au tout début, mais qu’il avait accepté, trop heureux de pouvoir vivre un peu plus. Maintenant, il réalisait qu’il avait peut être fait la plus grave erreur de sa vie…
Les deux petits étaient partis de quasiment zéro : ils savaient à peine lire et écrire, mais leur rapidité et leur capacité d’apprentissage était énorme: En quelques semaines, ils avaient progressé autant qu’un enfant terrien standard en quelques années. En quelques mois, ils avaient appris et assimilé autant d’information qu’un jeune lycéen. Actuellement, ils avaient un niveau équivalent à la plupart des étudiants de bon niveau. Leur géniteur n’était pas en reste : même si il progressait moins vite que ses rejetons, il compensait avait une patience à toute épreuve ainsi qu’une formidable capacité de concentration. Il n’avait pas assisté aux « leçons » des débuts, basiques pour lui, mais avait pris l’habitude de les rejoindre de temps en temps quand ils atteignirent un niveau et un stade plus avancé. Les cours étaient le seul moment le moins désagréable pour Albard. Cela lui faisait du bien de transmettre sa passion. Malheureusement à qui ??Aux exécuteurs de la planète… c’était vraiment une ironie du sort que des êtres si favorisés intellectuellement soient de tels monstres. S’ils avaient été… « Bons », qui sait quels miracles la terre aurait pu accomplir…
Le « père » n’était pas la pour le cours d'aujourd’hui, qui dura toute la matinée. Albard, en tant que spécialiste des transmissions durant l’époque du Projet, avait été chargé, par Cell, de leur enseigner tout ce qui touchait à son domaine de prédilection. Cependant avant d’en arriver la, il devait enseigner à ses étudiants toutes les bases nécessaires à la compréhension de son domaine de recherches : les mathématiques, physique et chimie de base pour le physicien. Ensuite les phénomènes plus spécifiques de physique ondulatoire, vibratoire et particulaire. Mais après ?? comment se comporteraient ses geôliers une fois qu’il leur aurait livré tout son savoir ?? pour retarder cette échéance, Albard ralentissait le rythme, d’autant plus qu’ils auraient bientôt fait le tour de ce qu’il pouvait leur apprendre de général. Bientôt, il aurait à leur parler de son rôle et de ses tâches dans le Projet...
La leçon d’aujourd’hui se déroula sans trop de soucis, les petits monstres comprenant tout très vite, comme à leur habitude. Ils n'avaient pas trop faits de caprice et ne s'étaient pas trop énervés sur lui. Ils le faisaient parfois, les fois ou ils ne comprenaient pas du premier coup ses explications. Ou bien pour s'amuser et se détendre aussi : c'était un peu dur pour ces diablotins de rester en place pendant plus de 4h parfois...Leur terrible père les rejoint et resta avec eux pendant près d'une heure avant de les quitter.
Après le cours, l'après midi était quasiment toujours le même : il était ramené dans sa cellule et y était confiné jusqu'au lendemain. Il recevait à ce moment la son seul et unique repas de la journée : De la nourriture souvent de qualité très … variable, du bon au très mauvais: Les monstres ne devaient avoir aucune connaissances en gastronomie et lui donnaient ce qu'ils trouvaient. Cependant, on apprenait vite à aimer toutes victuailles avec un seul repas par jour.
Parfois, les monstres le ressortaient de sa prison pour une session spéciale de leçons ou d'amusement. Les leçons ça allait. Quand à l'amusement... c'était un enfer.
Les après midi et soirées étaient n'étaient pas forcément de tout repos, mais au moins le docteur restait en vie. Un jour de plus. Mais pour combien de temps encore ?? il savait qu’il y avait d’autres retenus, comme lui, dans le complexe: Il avait entendu plusieurs fois des cris éloignés et étouffés mais qui venaient de la base, il en était sur. Il avait eu la surprise de voir une autre écriture que la sienne sur les tableaux et écrans qu'il utilisait en arrivant dans la salle ou il donnait ses leçons.... Et puis les monstres devaient bien faire des choses qu'il ne savaient pas quand il n'était pas avec eux... d'autres personnes, comme lui, les instruisaient ?? De surcroit,les installations de la Capsules, même endommagés, étaient encore plus ou moins fonctionnelles : Il y avait toujours de l'énergie pour alimenter les éclairages et les ordinateurs, la ventilation fonctionnait toujours. Les guerriers de l'apocalypse tramaient quelque chose... mais quoi ?? La terre était sous leur contrôle après la défaite de l'armée et de la Capsule corporation. Albard ne pouvait que se perdre en conjecture, il n'avait pas assez d'information sur ses geôliers pour deviner ce qu'ils complotaient.... le survivant de la base Victory réussît enfin à s'assoupir après une journée de plus auprès des monstres. Une journée vivant. Une victoire. Et demain ? « Demain, c'est loin...» pensa-t-il avant de sombrer définitivement dans un sommeil tout sauf apaisant...
Les jours et les semaines suivantes passèrent, toujours rythmés par son réveil, Brutal parfois. Albard réussit à survivre un mois et demi de plus. Il résistait à la douche, une à deux fois par semaines. Aux leçons, aux petites claques par ci par la... et surtout à la terreur, la peur chevillé au corps, partout, tout le temps. Sa dernière douche ne s'était pas très bien passée : Lors de son séchage, une bulle de gaz avait explosée tout près d'eux et des projections de lave l'avaient atteint. Étant encore humide son poil n'avait heureusement pas pris feu, mais il avait été sévèrement brûle au bras gauche. Après cet incident, Cell avait admonesté les petits diables et leur avait interdit les « douches » et les « séchages ». En guise de soin, Cell lui avait lancé une espèce de boule de lumière qui lui avait subitement rendu toutes ses forces, même plus ! Il ne s'était jamais senti aussi bien, aussi puissant! Sa blessure au bras, qui rendait quasiment obligatoire l'amputation, se cicatrisa rapidement et suite à ça. Même si il avait toujours un peu de mal avec son bras gauche, c'était mieux que d'avoir à subir une opération par les monstres...
Pour ses leçons, même s'il ralentissait de plus en plus, il arrivait au terme de ce qu'il pouvait leur révéler. Et ce qui devait arriver arriva. Après un énième cours ou il rabâcha une partie du théorème des espaces fini, Cell, après avoir congédié les petits, s'adressa à Albard :
« -Cher Albard, il me semble que le rythme et la progression de vos enseignements ait considérablement …. ralenti ses derniers temps »
Heureusement, Albard avait lui aussi anticipé ce terrible moment. Il ressortît l'argumentaire qu'il s'était soigneusement élaboré :
« -C'est que...Monsieur, nous allons bientôt aborder un nouvelle théorie bien plus difficile que ce que je vous ai montré depuis le début. Je veux être sur que Mesh et Basilik , et vous aussi, aient toutes les cartes en mains pour comprendre et assimiler sereinement cette théorie révolutionnaire » brodât Albard.
« - Très bien. » Répondit Cell. « Mais quelles sont les applications théoriques et pratiques possibles de ce que vous allez nous apprendre Albard ?? Ce que nous savons déjà ne nous permets pas t-il d'agir dans le monde physique peut être pas à un niveau de finesse extrême , mais au moins dans ses fondements les plus élémentaires?? »
Belle question de Cell. Il n'était pas facile à berner, évidemment.
« - Humm, je comprends bien votre question, Monsieur Cell. Bien sur, tout ce que je vous ai enseigné vous permet, bien entendu, de comprendre et d' appréhender tous les phénomènes physiques de transmission d'information – et parfois d'énergie- dans les contextes bien définis, mais généraux, de dimensions de l'espace standard, a savoir le planétaire et l'interplanétaire, voir interstellaire, quoique le Dr Brief ou bien d'autres savants de la Capsule en sauraient plus que moi sur ce sujet, je m’embrouille un peu Mr Cell, excusez moi »
« - Au contraire, vous êtes très clair Albard, continuez »
« - Oui, bref, la théorie de l'instantanéité, que nous allons aborder lors de nos prochaines sessions, vous permettra de comprendre les phénomènes qui peuvent se produire dans des conditions exceptionnelles de l'environnement spatio temporelle, comme au voisinage de trous noirs ou d'étoiles super massives. Les applications – théoriques du moins- sont fantastiques. Non seulement le voyage dans le temps, que certains ici sur terre on maîtrisé, mais aussi le voyage inter-dimensionnel ou la création ex Nihilo de d'univers alternatifs... les possibilités et applications de cette Théorie sont tout bonnement fantastiques ! »
Après un petit instant de réflexion, Cell répondit à Albard :
« - en effet... je comprends.. » Il se tourna alors vers la porte de la salle ou ils se trouvaient et allait en sortir « nous aborderons donc cette théorie .. révolutionnaire dès demain Albard » il allait appeler les petits pour raccompagner Albard dans ses quartiers quand celui-ci l 'interpella :
«- Mr Cell, j'aurai une question à vous poser... »
Cell , encore dans l'encadrement de la porte se retourna, interrogatif, vers Albard :
« - Allez y »
Le Dr sortit alors tout ce qui le taraudait depuis sa rétention :
« - Pourquoi... Mr Cell... pourquoi vous et vos .. enfants nous avez épargné ?? et pourquoi voulez vous savoir tous ce que je sais... tout ce savoir... ?? »
« -... »
« - Je... je veux dire, vous êtes le maître du monde... vous étiez censé tous nous exterminer après votre tournoi... alors pourquoi !! pourquoi ce... revirement ?? je ne comprends pas...»
Cell considéra un long moment son interrogateur. Ils semblait, d'après Albard, être en plein questionnement intérieur. Finalement :
«-Très bien Albard, ...Cela vous intrigue depuis un certains temps je le constate... et puisque vous y tenez...ce sera votre dernière leçon » . Albard ne comprit pas ce que Cell voulait dire mais celui-ci décroisait alors ses bras et s'adressa plus longuement à son interlocuteur :
« -... la Terre.. c'était vraiment une belle planète, avant que vous ne la saccagiez avec votre foutue bombe. »
« -Mais !!.. »
«-Oui, vous avez essayé, je sais. Je n'ai pas assez insisté sur le fait que je sois indestructible, du moins pour vous. Je ne nie pas que votre arme et votre petit piège avec Son Gohan aurait pu marcher. Nous diviser, me fatiguer pour ensuite me terrasser avec la bombe, c'était bien vu. Vous n'auriez jamais pu me... blesser si je n'avais pas été éprouvé par mon combat, mais je dois vous avouer que vous avez failli réussir. »
Albard fixa Cell, interloqué. Ils avaient donc failli réussir ?? quelle ironie du sort.
Cell continuât :
« - Vous vous demandez pourquoi je remonte si loin ? J'ai besoin de tout replacer dans son contexte, vous comprenez non ?? » sans attendre la réponse, l'être parfait continuât :
«-Le destin est clément avec moi, apparemment, car j'ai vraiment eu de la chance d'avoir survécu et de ne pas avoir été retrouvé par vous ou les amis de Goku, ce qui revient au même. J'ai perdu connaissance, suite à votre attaque, et je gisais dans quelque cratère, d'après les petits qui m'ont secouru. S'ils ne s'étaient pas manifesté, j'aurai fini englouti par un tremblement de terre ou une coulée de lave. Vu mon état, je n'y aurais pas survécu. Mais mes enfants étaient la. Ils ont eux aussi été touchés par l'explosion, et même sérieusement blessés, leurs jours n'étaient pas en danger. Par chance, ou hasard, ils m'ont trouvé avant vous. Enfin, ce qui restait de moi, pas grand chose m'ont ils dit. Ils ont eu la présence d'esprit de masquer leurs énergies et de me mettre en lieu sur le temps que je me rétablisse. Que nous nous rétablissions plutôt. J'étais tellement faible que je ne pouvais pas me régénérer. Et quand j'ai pu récupérer, par divers moyens que je ne soupçonnais même pas,assez de forces, nous nous sommes mis en branle pour notre revanche et notre retour.
Je vous ai sous estimé et j'en avais payé le prix fort mais cela m'a permis de réaliser que je devenais un peu trop laxiste et suffisant. Une bonne leçon pour nous. Quand nous avons pu nous déplacer, après plus d'une semaine, nous nous sommes rendus dans des lieux surs pour nous. Le Dr Géro , en plus de son laboratoire principal dans les montagnes du nord, avait de multiples installations un peu partout dans le monde. A partir d'une de ces bases secondaires j'ai pu organiser, graçe au matériel à notre disposition, un programme d'écoute et d'espionnage ,et je vous ai trouvé !! »
« -Quoi !!?? »
« - Vous n’êtes pas les seuls à pouvoir suivre des personnes à la trace. Voyez vous, le Dr Géro avait construit une multitude de robots espions aux formes les plus variés d'insectes. Dans mon époque, je me suis servi de ces petites machines pour tenter de localiser C-17 et C-18, en vain. Par contre elles m'ont bien servi cette fois. Une fois ces petites machines lancées, j'ai pu retrouver tous ceux qui avaient organisé cette attaque contre moi, c'est à dire vous, après avoir infiltré la Capsule corporation avec laquelle vous collaboriez....»
Albard était atterré. Cell reprit :
«- Une fois renseigné et informé sur mes ennemis et leurs capacités, ce n'était plus qu'un jeu d'enfant de les mettre hors d'état de nuire.... pour en revenir à vos questions, oui, je comptais vous massacrer jusqu'au dernier, mais tranquillement, en prenant mon temps. Hélas, tous ceci n'est plus d'actualité. La Terre est une planète mourante, par votre faute. Votre bombe et ses effets secondaires ont fait des millions de morts et ça va continuer. La végétation se meurt et bientôt les animaux qui dépendent d'elle pour leur survie suivront... Quelle ironie !! Dans votre hâte de vous débarrasser de moi, vous vous êtes infligés vous même votre propre châtiment, Albard ! Cela ne m’intéresse plus de m'amuser avec des gens qui se savent condamnés à court et long terme.»
La sentence était implacable pour l'ancien collaborateur du Dr Alamos ; Il baissa la tête, vaincu. Et Cell continuait encore :
« -Après la contre attaque sur votre base, nous nous sommes débarrassés des principaux guerriers qui nous gênaient. Nous avons ensuite visé tous les centres industriels et scientifiques secondaires, même si je sais que seul la base Victory pouvait fabriquer votre stupide bombe. Mais prudence est mère de sûreté non ?? Bref nous avons éliminé toute menace certaine et … dispersé les villes trop importantes qui subsistaient encore. Après, comme je vous l'ai dit, le monde est vaste, non, …..plutôt devrais-je dire que l'univers est vaste..... Si je n'ai pu avoir ce que je voulais sur Terre, pourquoi ne pas essayer de le trouver sur d'autres mondes... »
Albard compris d'un coup. Comment n'avait-il pas pu faire le lien, comment n'avait-il pas deviné ce que ces monstres attendaient de lui !!
« -Non !! ce.. ce n'est pas possible !! »
Cell semblait vraiment étonné.
«- Alors vous n'aviez pas compris ?? » lui demanda celui-ci, sans arrière pensée. « Allons, mon cher Albard,ne me faites pas croire qu'un esprit tel que vous ne se doutait pas de ce que nous préparions !! »
«- mais non!! pas ça !! »
« - Oh que si !» sourit l'être parfait. « - Vous ne pensiez tout de même pas que je me suis installé dans ces locaux par pur hasard !! lors de ma surveillance de vos activités, j'ai bien sur découvert le programme spatial du Docteur Brief. Après mon retour, j'ai sécurisé au maximum l'endroit avant de m'y installer. Je peux survivre et me déplacer dans l'espace, mais je mettrais par mes propres moyens des dizaines d'années à pleine vitesse pour me rendre d'un monde à l'autre, dans les cas les plus optimistes. Heureusement, avec les capsules déjà fabriqués par ce cher Brief, je pourrais parcourir la galaxie dans des délais beaucoup plus raisonnables. Une fois l'endroit sécurisé, j'ai rassemblé ici des personnes assez compétentes et talentueuses pour nous enseigner leur savoir et nous aider non seulement à extraire les formidables donnés et informations accumulés par la Capsule mais aussi à nous instruire moi et les petits.
« - Alors je n'étais pas le seul. J'en étais sur !» l'interrompit Albard.
« - je n'en doute pas. On n'a pas fait d’efforts pour vous cacher l'existence des autres même si nous ne souhaitions pas, surtout vous, que vous soyez en relation eux »
« - Pourquoi ?? ne me dites pas que vous me craignez tant que ça !! » Cell fit mine de ne pas avoir entendu et poursuivit :
« - J'ai beau être l’ultime guerrier, je n'en suis pas moins invincible ni immortel. Je suis en expert en arts martiaux et combats mais je reconnais sans peine qu'avant de commencer ma formation, il y a quelques mois, j'avais beaucoup à apprendre dans pas mal de domaines. Nous avons pu extraire, avec l'aide de vos anciens collègues ou employés de la Capsule des informations qui me seront très utiles, comme les coordonnés de dizaines de planètes et mondes à visiter, en plus d'une bonne partie de travaux effectués par vos anciens amis. Et avec tous ce que nous savons, nous sommes en mesure, moi et les petits, de pouvoir voguer dans les cieux grâce a un puissant vaisseaux du Dr Brief sans problèmes ni assistance. »
« - …. » Albard ne voulait, ne pouvais plus rétorquer. Il avait contribué à cela. A lâcher le monstre dans l'espace. La terre n'aurait donc que le triste privilège d'avoir été la première victime de Cell... ou des terriens eux mêmes. Cell remarqua le désarroi de son instructeur et tenta de le « réconforter » :
« - Vous vous dites que vous êtes mon complice ?? C'est un peu vrai. Mais si ce n'avait été vous, j'aurai bien trouvé une autre personne pour nous instruire, alors ne vous accablez pas outre mesure mon cher. Je dois tout de même vous remercier pour nous avoir enseigné votre savoir : Nous ne savons pas ce qui nous attends sur les autres mondes et nous sommes armés du mieux que nous pouvons, d'esprit et de corps, pour faire face aux menaces inconnues qui nous attendent. Nous allons bientôt quitter cette planète en sursis. A vrai dire, très bientôt. Le temps de finir de préparer notre capsule personnelle et nous vous laisserons. Je quitterais mon monde natal.... j'en suis un peu excité à vrai dire. ». Cell continua, plus pour lui même que pour Albard :
«-Tant de mondes à fouler, tant de peuples, d’espèces et de races à connaître et avec lesquelles s'amuser, mais aussi tant de guerriers, d'experts en combat à affronter. Et une éventuelle menace à définitivement supprimer.... Je te trouveras, Son Gohan. Si tu ne viens pas à moi, c'est moi qui te débusquerai...»
Albard n'écoutait déjà plus qu'a moitié... Tant d'informations reçues d'un seul coup, dont certaines qu'il n'était pas tout à fait sur de comprendre. Pourquoi ?? Évidemment qu'il aurait du penser au programme spatial du Dr Brief. Cell avait aussi eu accès à d'autres spécialistes, d’où sa réponse bizarre au début de son quasi monologue... sa dernière leçon il avait dit ?? il comprit, encore une fois trop tard le funeste destin qui l'attendait
«- ….ma dernière leçon ?? je n'ai pas compris ce que vous avez dit au début !» tenta Albard
« - … J'aurais bien voulu continuer à apprendre avec vous votre théorie de la simultanéité. Cependant, je pense que vous nous avez appris plus que le nécessaire pour nous débrouiller dans l'espace. De plus, les spécialistes de la Capsule semblent en avance sur vous, leurs vaisseaux supraluminiques se basent sur une théorie très similaire à la votre. Et avec tout ce que je vous ai révélé, Albard, il serait dangereux pour moi de vous laisser en vie. »
Albard était condamné. Mais il tenta une ultime tentative :
« - Vous m'aviez pourtant promis la vie sauve si je collaborai !! »
« - Seulement si vous ne posiez pas de questions indiscrètes. Vous avez choisi, Albard. Vous avez choisi le savoir et la mort qui avec. Vous auriez pu vivre ignorant. Mais votre curiosité l'a emporté. Et je ne peux pas vous laisser vivre avec tout ce que vous connaissez sur moi, je suis désolé. »
Le couperet était tombé. L'inéluctable sentence de sa condamnation. Il mourrait, certes mais il mourrait un peu moins ignorant. Alors autant partir la tête haute avant de perdre contenance et de s'humilier à demander grâce :
« -....Très bien. Finissons en. »
« - Adieu Albard. Et merci » répondit Cell, sérieux, en tendant son bras droit puis son index vers Albard. «
Il aura été digne jusqu'au bout, pas comme certains de ses collègues» pensa l’être parfait, tandis qu'il foudroyait celui avec lequel il avait passé plus de 4 mois dans l'ancien domaine des Brief.