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Avec mes remerciements à Tonay pour sa relecture et ses corrections. Chapitre 72 : Tensions Piccolo s'impatientait en attendant ses amis.
Qu'est ce qu'ils fabriquaient ? Pourquoi traînaient -ils autant ?
Chaque seconde comptait pour rechercher et retrouver les deux femmes.
Secondes et minutes perdues qui les éloignaient inexorablement de ces objectifs.
Il fit les cent pas et se concentra sur sa respiration pour se relaxer. Pour ne pas rajouter de colère à son anxiété.
Gyumao, assis et affalé sur la table commune, se tenait la tête et la nuque, encore douloureuses suite au coup qu'il avait reçu. Son casque à cornes, symbole d'une puissance depuis longtemps dépassée, était posé en face de lui. Laissant voir son crâne à moitié dégarni.
Les deux bébés, dans leurs berceaux, dormaient paisiblement. Le père de Chichi s'en voulait énormément, cela crevait les yeux perçants du Namek. Il pensait avoir failli à son rôle de père et de protecteur.
Seules les respirations et le ronronnement des machines de la plus grande pièce du vaisseau, la console principale, les deux postes auxiliaires et différents tableaux électriques perturbaient le lourd silence entre les deux « hommes ».
La salle circulaire, d'un rayon de près de vingt mètres pour plusieurs de haut, était trop peu meublée pour étouffer les échos des sources de bruits technologiques.
Le calme avant la tempête, savait Piccolo. Ce calme, qu'il savait terrible pour son compagnon, il le brisa:
-Tu n'y es pour rien Gyumao. Tu as fait ton possible pour repousser vos assaillants, tenta de le rassurer Piccolo en lui exposant les faits bruts, sans analyse, explications ou fausses excuses.
-...
-Tu n'aurais rien pu faire contre eux. Même si tu avais été dix fois plus fort.
-... Mais si je l'avais été cent fois plus, ces vermines ne seraient plus de ce monde! Rugit le père de Chichi après un court silence.
Malgré la situation gravissime, Piccolo émis un discret sourire approbateur. A l'insu de son interlocuteur, évidemment. Guymao prendrait son entraînement plus au sérieux une fois que la crise serait passée.
S'ils la surmontaient...
Il fallait d'abord savoir qui les attaquait, même s'il n'avait aucuns doutes sur l'identité de leurs agress... La porte principale de la capsule émit son bruit caractéristique d'ouverture.
C-18 jailli du sas, encore dans son uniforme, une sorte de deux pièces jaune poussin très criard. Elle jeta un coup d’œil rapide au grand père de Gohan avant d'enclencher les hostilités :
- Il ne l'ont pas embarqué lui ? Je croyais qu'il devait sortir avec les deux autres ?
-Ils l'ont laissé sur place. Je l'ai trouvé avec les bébés près de l'entrée du bâtiment, répondit Piccolo sans en rajouter.
Pas C-18, qui ne se retint pas pour lancer un trait d'humour plus que douteux:
-Ils avaient peur de changer les couches ? Je les comprends , ha ha ha ha!
Feignant d'ignorer le regard noir de l'ex-démon, elle continuait :
-Pour en revenir à notre... « situation », vu que personne ne pense à réagir fermement et à prendre les choses à bras le corps, ça devait arriver!
C'en fut trop pour Piccolo :
-Pardon ? Articula-t-il, sourd de colère.
C18 imperturbable, en rajouta :
-J'ai dit que ça devait arriver. Quand on ne sait pas se défendre, on ne peut s'en prendre qu'à soi même si on est dans le pétrin! Cracha-t-elle, pleine d'une soudaine rancœur.
Piccolo s'approcha lentement de C-18, s'arrêtant à son hauteur avant de lui répondre :
-Je suis capable de supporter bien des choses C-18. Tes propos déplacés, tes critiques et même tes provocations... Mais là tu t'approche dangereusement de ma limite ! Sache que je n'aurai aucuns remords à user de la force pour maintenir la cohésion du groupe ! Me suis-je bien fait comprendre ?!
Inconsciemment, Piccolo serra les poings alors que son aura blanche l'enveloppait discrètement. Le guerrier avait depuis trop longtemps contenu une colère que C-18 faisait grandir chaque jour. Désormais, il n'attendait plus qu'un chose : un faux pas de la cyborg pour la remettre à sa place. Et si par malheur il l'envoyait dans l'au delà en frappant un peu trop fort, il ne s'en réjouirait pas... Mais ne la regretterait pas non plus.
La cyborg était furieuse. Soutenant toujours le regard du namek, elle ouvrit la bouche pour répondre par une réplique appropriée. Mais la porte d'entrée coulissa et lui souffla sa probable insulte, permettant ainsi à une partie de la tension de s'envoler.
Piccolo savait qui était là avant même qu'il ne les voie. Il s'était désintéressé de la progression de Krillin et Bulma à cause de C-18 mais c'était bien eux. Ils pénétrèrent dans la salle principale, Krillin en uniforme policier et Bulma dans une combinaison bleue. Ils jetèrent en marchant vers eux un regard rapide aux personnes présentes dans la pièce, avec un soulagement évident à la vue des bébés.
Krillin parla le premier :
-J'ai fait aussi vite que j'ai pu. Qu'est ce qu'il s'est passé au juste ?
-Et le message des ravisseurs ? Poursuivit Bulma.
-Oui, raconte nous donc, puisque c'est si grave que ça ! Repartit à la charge C-18, toujours hargneuse.
Bulma et Krillin, qui venaient de débarquer, ne comprirent pas la mauvaise humeur apparente de C-18. Ils avaient pourtant ressenti la discorde entre l'ancien démon et la cyborg...Encore ces sempiternelles disputes entre eux, se désola le petit homme. C-18 et Piccolo ne devaient pas recommencer. Surtout en ce moment, pensa Krillin, qui intervint pour étouffer les velléités de réponse de son ancien adversaire.
-Piccolo, C-18, soupira Krillin, je ne sais pas ce qu'il s'est passé entre vous avant qu'on arrive, mais vous croyez que c'est vraiment le temps pour ces chamailleries ?
-Non, ça ne l'est pas. Je suis tout à fait d'accord avec toi Krillin.... Mais d'autres n'arrivent pas à le comprendre.
C-18 se crispa, la mine renfrognée et prête à exploser. Salaud de haricot vert ! Il n'en perdait jamais une pour l'insulter, frontalement ou perfidement. Mais elle se retint à la dernière minute. Les deux autres allaient encore dire qu'elle n'était ni raisonnable ni sensible si elle répondait et tombait dans le piège de l'homme vert. Elle soupira longuement en serrant les poings, pendant que Bulma demandait à en savoir plus sur le déroulement des événements.
-Si on en revenait au fait principal, la disparition de nos amies! Gyumao, tu étais censé sortir avec elles non ? Que s'est-il passé ?
L’interpellé, toujours assis, la tête penché sur la table et entre ses mains, ne semblait pas entendre Bulma. Elle allait se rapprocher de lui pour poser à nouveau sa question mais Piccolo l'intercepta :
-Attends, Bulma. Il est encore sous le choc.
-Ah... Excuse moi, bredouilla-t-elle.
La dernière compagne de Végéta savait vaguement que lui aussi avait subi l'attaque. Mais ne s'était pas soucié de son état après celle-ci, trop perturbée par le sort des deux femmes. Elle réalisa son attitude peu amène avec honte et regrets. Lui aussi était une victime après tout.
Piccolo continuait :
-Dendé, Plume et Gohan vont revenir dans quelques instants. Pour faire simple Bulma, Gyumao, Chichi et Meredith ont été attaqués à leur sortie du vaisseau. Leurs assaillants sont repartis avec les deux femmes....
Ce fut un choc pour Bulma, pas entièrement au courant de tels détails. Elle coupa la parole à l'ex Dieu :
-Pourquoi ! Par qui ! Où ç..
-Une minute Bulma. Les autres arrivent bientôt. Je n'ai pas envie de me répéter ni de revenir sur mes explications.
Piccolo, debout derrière le père de Chichi, se tourna vers celui-ci.
Toujours assis, voûté, détaché et indifférent à ce qui se passait autour de lui, il faisait peine à voir. Bulma et Krillin suivirent le regard de l'ex-Dieu pendant que C-18 narquoise, souriait. Mais tous comprirent les intentions de l'ex-démon : Protéger l'ancien disciple de tortue géniale en lui évitant de revivre encore et encore un moment douloureux pour lui.
-Très bien, dit Krillin, attendons.
Les quatre encore debout, Piccolo, C-18, Bulma et Krillin, n'eurent pas le temps de laisser l'impatience les gagner. L'accès du vaisseau se mit à bourdonner au bout de quelques petites minutes . Les individus restants du groupe s'engouffrèrent en trombe, Gohan en tête.
Le fils de Goku arborait une chevelure jaune à moitié dressée sur sa tête.
Il se précipita vers son grand père dès qu'il le vit :
-Papy ! Papy ! Ça va ?!
Dendé, Plume et Oolong restèrent en retrait, debout. Le jeune Namek avide d'explications questionna son aîné:
-On a fait du plus vite qu'on a pu, je n'ai pas vraiment compris ce que Gohan nous a dit quand il est venu nous chercher. Qu'il y aurait un problème avec Chichi et Meredith ? Que se passe-t-il ?
Piccolo allait accéder à sa requête mais fut perturbé par Gohan, qui secouait son aïeul pour le sortir de sa léthargie.
-Papy! Papy ! Qu'est ce qu'il s'est passé ? Où est maman ? Où sont les petits ? Papy! Réponds moi!
Le père de Chichi, inerte, se murait dans le silence. Un silence qu'il s'imposait comme punition à son devoir manqué.
Gohan,trop inquiet du sort de sa mère et ne comprenant pas cette façon de faire, se crispait de plus en plus devant le mutisme de son aïeul. Piccolo intervint avant que Gohan, déjà à fleur de peau, ne fasse une crise lui aussi :
-Ton petit frère va bien, Gohan. De même que Trunks...
Le premier né de Goku se calma un peu à l'évocation des bébés. Il aperçut les deux couffins, pas loin de son grand père. Mais restait transformé en super sayan. Piccolo poursuivit :
-Tu dois cesser de rester super sayan Gohan. Ceux qui nous veulent du mal n'auront aucun mal à nous détecter si tu...
-Ils savent déjà où nous trouver vu qu'ils ont attaqué ce matin, l' interrompit C-18.
Elle s'était mise à l'écart, adossé contre la rampe de l'escalier qui menait aux niveaux supérieurs de la capsule. Mais elle suivait toujours la conversation.
Piccolo ne se tourna pas vers elle, toujours focalisé sur Gohan. Il apprécia quand même la remarque de la cyborg. Elle était pouvait se monter constructive quand elle le voulait, cette peste.
-C-18 a raison Gohan. Mais la puissance que tu dégages peux leur donner pas mal d'informations sur nous. Et alerter beaucoup d'autres ennemis inconnus.
Krillin appuya son ancien ennemi :
-Piccolo n'a pas tort. Baisse ton aura Gohan.
L'apparence du fils de Goku, changea, à contre cœur de son désir immédiat. Ses cheveux et ses yeux redevinrent de jais. Mais son visage restait crispé de colère contenue.
-Maintenant que nous sommes tous réunis, dites nous ce qu'il s'est passé ! Insista Bulma, en fixant Piccolo et Gyumao, dos à eux.
-Très bien.
Piccolo jeta un œil au père de Chichi, toujours prostré. Il semblait encore plus accablé en la présence du groupe au complet. Démoralisé d'avance par les explications qu'il aurait à leur fournir. L'ex Dieu perçut parfaitement le désarroi du grand père de Gohan et garda la parole. Le père de Chichi pourrait intervenir plus tard.
-J'avais commencé ma journée chez le seigneur que je protège, Lord Gartus, un haut placé de la planète. Nous devions quitter la ville pour l'accompagner en déplacement quand mon détecteur s'est manifesté. Nous avons un appareil de service, mais j'avais mon dispositif privé à portée de main. Je pensais que c'était l'un de vous qui souhaitiez me contacter, mais l'appareil n'as pas affiché l'interlocuteur entrant sur l'écran.
J'ai quand même pris la communication, intrigué...
Piccolo marqua un temps d'arrêt. Tous ses compagnons l'écoutaient en silence.
C-18 aussi.
-La voix que j'ai alors entendue m'était inconnue. L'individu m'a laissé son message d'une traite, sans que je puisse lui répondre ni le questionner.
Je me souviens parfaitement de sa tirade. Il a dit :
«
Vous êtes Piccolo. Écoutez bien ce qui va suivre. Vos amies terriennes sont entres nos mains. Suivez toutes nos instructions et vous les reverrez en vie. Sinon. »
Puis il a coupé la communication...
-Ils savent donc d'où nous venons!
-Oui, visiblement. Attends, Bulma, je termine, s'imposa Piccolo, avant que les autres ne l'assaillent de questions. -J'ai tout de suite pris au sérieux l'information fournie. Je n'ai pas eu de problèmes pour t'avoir, Bulma, et j'en ai conclu que tu étais en sécurité. J'ai ensuite tenté de joindre Meredith et Chichi sur leur appareils. Sans succès. Je savais que Gyumao était censé être avec elles et j'ai essayé de le contacter, sans plus de réussite la aussi. J'ai cessé séance tenante mes préparatifs et je vous ai tous prévenus avant de revenir au plus vite.
Le Namek de la Terre marqua une autre pause avant de conclure :
- J'ai essayé pendant mon retour de percevoir les énergies de nos amis, dans où aux alentours du vaisseau, sans succès pour les deux femmes. Mais j'ai pu repérer Gyumao.
Il gisait inanimé sous des arbustes, à l'abri du soleil qui commençait à se faire cuisant. Avec Trunks et Goten à ses cotés. Je l'ai aidé à se remettre sur pieds et nous sommes revenus ici. D'après ses explications, deux individus s'en seraient pris à eux alors qu'ils sortaient de la capsule et du hangar à vaisseaux.
Piccolo avait terminé, sans questions et sans interventions.
Mais des interrogations persistaient. Un témoignage manquait.
Celui d'un des premiers concernés.
Celui de Gyumao.
Le père de Chichi, un peu plus sur de lui-même après la tirade de Piccolo, pivota sur sa chaise, se retournant pour faire face à ses amis.
Pour dépasser sa honte et leur raconter.
Si c'était nécessaire pour sauver sa fille, sa fierté, il la foulerait aux pieds sans remords...
-Ils étaient deux. Un homme et une femme avec des vêtements bizarres… Enfin, à la mode de cette planète. Tout s’est passé très vite. Ils nous ont abordés alors que nous allions retourner vers le vaisseau....Meredith était indisposée par la chaleur et souhaitait retourner au frais. Nous avions à peine atteint le parc à l'orée du bâtiment et nous étions en train de rebrousser chemin...Quand ils sont arrivés....Ils n’ont pas tenté de nous amadouer. Ils ont tombé le masque et été menaçants rapidement, en nous appelant pas nos prénoms. Ils ont demandé aux filles de les suivre...J’ai tenté de m’interposer mais je n’étais pas de taille....Puis Piccolo m’as réveillé... Vous connaissez la suite.
-Ça cadre avec ce qui m’est arrivé moi aussi avant ton appel, Piccolo.
-Krillin ?
Tout le groupe se focalisa sur le petit homme.
-Avant que tu ne me préviennes Chichi a tenté de me joindre. Je n’ai pas pu répondre à son appel mais l’appareil a enregistré un début de message ou elle avait une voix survoltée... Je comprends pourquoi maintenant.
-Effectivement, maintenant que tu le dis... Je crois que ma fille à tenté de joindre l’un de vous quand ça a commencé à sentir le roussi…
-Et t’as pas réagi plus vite pour leur venir en aide ? Alors que t’étais en fait le premier à être averti ! Explosa subitement Gohan.
-Il n’aurait rien pu faire, le calma son grand père. -Les ravisseurs ont détruit rapidement nos détecteurs et le temps que Krillin arrive ils auraient déjà filé.
Krillin garda le silence. Accablé par les accusation de Gohan. Il baissait la tête, honteux.
Le fils de son meilleur ami n'avait pas totalement tort. S'il s'était douté du drame qui se jouait, il aurait foncé sans perdre une seconde. Au lieu de ça, ils s'était vaguement inquiété, mais faute d’éléments supplémentaires, il avait préféré prendre son temps.
Un excès de prudence, un excès de confiance et un laxisme qu'il payaient tous cher maintenant...
Bulma, voyant son vieux compagnon déstabilisé par les propos accusateur de Gohan, vint à sa rescousse. Elle ne pouvait se taire devant tant d'injustice, même provenant du fils de Goku:
-Cesse d'accabler Krillin ainsi jeune homme! Il a toujours été d'un grand secours et nous a tous soutenu dans les moments les plus difficiles! Le vrai coupable ce n'est pas lui, ni aucun de nous dans cette pièce. Les vrais coupables ce sont ceux qui ont attaqué et enlevé Chichi et Meredith !
Gohan écarquilla les yeux , étonné devant le ton remonté de l'amie d'enfance de son père. Avant de réaliser la rudesse de sa conduite.
Bulma avait raison de le remettre à sa place. Qui était-il pour faire la morale à celui qui les avait toujours aidés, de l'arrivée des sayans aux premiers massacres de Cell.
Pour qui se prenait-il pour oser lui parler ainsi, lui qui se morfondait sur son sort, indifférent au devenir des ses amis il y quelques semaines encore ?
Gohan beaucoup plus conciliant, tenta de faire amende honorable :
-Excuse moi Krillin, bredouilla-t-il, gêné. - Mais je comprends pas ! Pourquoi maman ne m'as pas contacté ? J'aurais peut-être pu revenir à temps moi !
La tension retombante du jeune garçon fut une fois de plus excitée par une intervention inattendue venue du fond de la salle:
-Ah ah ah ah! Le fi-fils à sa môman est jaloux parce qu'on ne l'a pas appelé !?
Le « fils » en question se retourna lentement vers la cyborg.
Le regard dur.
Les cheveux frémissants, semblants se mouvoir d'eux même sous l'effet d'une brise qui ne soufflait pourtant pas dans la pièce.
-Ey ! Pas le peine de me faire ton regard de tueur, déclara C-18 en ne baissant pas les yeux-Si ta mère a cherché de l'aide auprès de Krillin, c'est parce que tu es son fils...
Gohan continuait de défier C-18 du regard, intrigué et attendant la suite de sa tirade.
Comme tous les autres, silencieux.
Et attentifs aux paroles qu'allait prononcer la cyborg .
Piccolo et Krillin échangeant un regard lourd de sens, prêts à réagir.
Pour parer une situation qui pouvait dégénérer au moindre faux pas de la Cyborg.
Si C-18 le provoquait trop, Gohan ne serait jamais à même de se maîtriser aussi facilement que l'ancien démon.
C-18 poursuivit :
-...Elle ne te verra jamais comme un des plus puissants guerriers de tous les temps, mais comme son petit enfant...
-....Petit enfant qu'il est de son devoir de protéger, pas l'inverse. Laisse C-18 tranquille, Gohan. Il faut qu'on se concentre pour retrouver ta mère et les vrais coupables, pas qu'on se dispute, surtout pas en ce moment ! S'imposa une fois de plus Bulma.
La tension retomba de plusieurs crans. Et la vague de colère que ressentait le jeune homme reflua complètement quand son grand père se leva:
-Ils ont raison, mon garçon. Ça ne sert plus à rien de battre sa coulpe ni de s'énerver à propos de ce qu'on aurait pu mieux faire. C'est tout ce que les ravisseurs attendent de nous. L'important c'est de retrouver nos deux filles.
Dendé, Plume et Oolong soupirèrent de soulagement.
-Qui a bien pu faire cela ? Qui les a enlevées ?
-Qui ? On le sait plus ou moins Krillin. Même si on n'a pas pu mettre la main sur cette organisation.
-Ceux qui nous ont attaqués au marché bleu Piccolo ? Demanda Oolong.
-Qui d'autre ? Ce sont les seuls ennemis que l'on se connaisse.
-Est-on sur de la réalité de ce groupe criminel ? On ne sait quasiment rien sur eux, malgré tes recherches entreprises depuis plusieurs semaines déjà. Tout comme les investigations de Krillin et de C-18 qui n'ont rien donné.Si ça se trouve c'était juste un gang local qui n'a rien à voir avec ceux qui s'en sont pris à nous ! Le remit en question le cochon humanoïde.
Piccolo allait rétorquer mais fut devancé par Dendé.
-Des individus arrivent vers nous, plusieurs. Ils sont très proches. Bien plus puissants que la moyenne sur cette planète.
Les sensitifs se concentrèrent brièvement tandis que les non sensitifs pressaient Dendé du regard et que certains détecteurs s'activèrent.
-Tu as raison Dendé...
-Je n'avais jamais ressenti de tels niveau de ki dans le voisinage...
« Bip Bip bip bip bip bip bip bip » Le détecteur de Piccolo vibra et bipa, interrompant Krillin.
-Mon détecteur ?! Étrange... J'avais pourtant désactivé la mesure de puissance, s’interrogea à haute voix le namek terrien en fixant l'appareil sur son oreille gauche.
L'appareil était affolé, pas par une puissance, mais par un appel.
D'origine inconnue.
Piccolo établit la communication.
Prêt à parler à celui, celle ou ceux dont il soupçonnait l'identité. Leur déclarant froidement :
-Qui êtes vous ? Où gardez vous nos amies. Que voulez vous?
-Nous n'avons personnellement rien contre vous, Piccolo. Gardez la tête froide et vous reverrez vos amies saines et sauves. Les autres, à coté, ne pouvaient entendre la conversation.
Mais avaient compris qui étaient les interlocuteurs de l'ancien démon.
-Je répètes mes questions : Qui êtes vous...
-Vous aurez les réponses que vous désirez en sortant de votre vaisseau. Nous vous y attendons en face.-....
-Sortez et venez avec tous vos amis. Venez avec Krillin, Son Gohan, et vos petits d'hommes, Goten et Trunks. Si vous voulez revoir vos amies en vie.
Le mystérieux interlocuteur coupa la communication sans que Piccolo, abasourdi par ce qu'il venait d'entendre, n'ai eut le temps de lui répondre...
Ses camarades, muets d'impatience et d'anxiété, le sortirent de sa torpeur en l'interpellant :
-Alors ? C'était les ravisseurs ? Que t'ont-ils dit ? Demanda Bulma, au nom des autres.
-... Ils sont dehors. Il nous attendent. Tous. Avec les bébés.
Les terriens en restèrent coi.
Abattus. Stupéfiés. Atterrés par les dernières paroles de Piccolo....