L'ascension de la terreur

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Re: Cell - L'ascension de la terreur

Messagepar xela26 le Sam Déc 26, 2015 17:39

Oméga a écrit:Le chapitre 100 est impatient de sortir, je l'entends crier d'ici ! :lol:


Le chap 100 sortira quand il sortira. Rien ne sert de presser :)

En attendant, voici le chap 95, avec mes remerciements à la team relecture.

Chapitre 95: Le cercle des esprits


L’éclairage artificiel baissait régulièrement. Krillin se leva la tête vers les « cieux », la face opposée de l’astéroïde.

Il n’y avait pas de soleil ou d’étoile centrale pour assurer une luminosité homogène dans la Cité, pourtant c’était bel et bien le cas. D’après lui, les différents spots et lampadaires, aussi puissants soient-ils, auraient dû créer des zones claires et d’autres plus sombres, comme une route éclairée de nuit. Bulma trouverait sans doute une explication logique à ce phénomène, songea le terrien.

-Pff ! Ils éteignent déjà la lumière. Pourquoi s’embêter à simuler une nuit au lieu de garder un éclairage constant , pesta C-18.

Krillin se tourna vers la cyborg, assise à ses côtés. Il ne chercha pas à lui expliquer que certaines espèces avaient besoin de variations de luminosité pour respecter leur rythme circadien. Ni que ces changements réguliers étaient bons pour le corps et l’esprit. C-18 savait probablement tout cela, mais elle n’allait pas se débarrasser de sa légendaire humeur pour son bon plaisir. Et puis, il avait franchement l’esprit plus préoccupé par Dordeck...
Cela faisait maintenant plus d’une heure qu’il les avait quitté, et il n'était toujours pas revenu. C-18 et lui étaient restés un moment à l’attendre, puis la cyborg avait perdu patience et il n’avait pas pu la retenir de partir. Elle avait quand même concédé de ne pas trop s’écarter du quartier résidentiel où ils avaient rencontré les nameks, au cas où Dordeck cherchait à les contacter. C-18 avait rapidement repéré une sorte de snack et ils y firent leur première pause. Mais toujours aucune nouvelle de leur compagnon.

Krillin se leva, décidé :

-Désolé C18, mais c’est vraiment pas normal. Dordeck aurait dû nous rejoindre depuis longtemps, ou au moins essayer de nous appeler !

-Tu t’inquiètes pour rien à mon avis. Il doit être en train de bavarder avec les deux autres nameks.

-Mais pourquoi ne nous contacte-t-il pas ?

-Parce qu’il n’a pas son appareil avec lui. Ça se trouve, il est rentré chez Doyal.

-Alors qu’on avait convenu qu’on se retrouverait ?

C-18 haussa les épaules.

-Qui sait ce qui lui est passé par la tête ?

-… Non, ça ne lui ressemble pas. Je suis navré, mais je ne peux pas rester tranquillement assis alors que ça me chiffonne, C18. Je retourne à l’entrepôt.

C-18 soupira.

-Ok, vas-y. Je reste ici. Au cas où il se pointe.

-Mais il ne saura pas te trouver s’il n’a pas son détecteur.

C-18 prit une mine exaspérée quand elle comprit qu’elle allait devoir partir aussi.

-Pff. D’accord, je retourne chez Doyal vérifier s’il est là-bas. Mais c’est vraiment parce que tu insistes.

Elle se leva, sortit de table, se pencha vers Krillin et l’embrassa. Puis elle s’envola dans un fracas qui faillit renverser la petite table rouge et les deux verre, encore pleins d’un liquide rose, posés sur celle-ci. Krillin allait l’imiter, mais une main ferme lui saisit l’avant-bras, le forçant à se retourner pour faire face au serveur qui les avait accueilli.

-L’add’tion, siou’plaît. C’est sept crist’ols.

-Ah oui, désolé.

Krillin sortit de ses poches quelques boules transparentes, qu’il distribua au goutte à goutte, sept. La yeux de l’humanoïde à tête de faucon se firent plus doux, sans que Krillin ne puisse détecter de sourire sur son bec.

-Merci m’sieur. Au r’voir.

Krillin s’envola, activa son détecteur et suivit les indications vers le lieu de rendez-vous, qu’il atteignit un peu plus tard. Rien ne semblait avoir bougé dans ce quartier calme par rapport à l’activité qui régnait au cœur de la Cité. Le terrien se posa alors que quelques passants déambulaient à leurs activités, totalement indifférents au nouveau venu. Il pénétra dans le bâtiment clair à quelques étages.. Une douzaine de personnes y évoluaient, parfaitement humanoïdes. Les étagères étaient encore présentes, mais la table de son souvenir avait disparu.

-Vous cherchez quelque chose monsieur ? l’interpella une femme en s’approchant de lui.

-Oui, un de mes amis. Il doit être passé par ici, il y a une heure peut-être.

-On est arrivé y'a pas longtemps, et on a vu personne.

Krillin persista :

-A vrai dire, j’étais venu ici un peu plus tôt dans la journée. Nous y avons eu une réunion avec des amis.

-Ah je comprends. On loue parfois. Pour des rassemblements, des fêtes, des évènements. Mais quand nous sommes arrivés, il n’y avait plus personne.

-Merci. Désolé de vous avoir dérangé.

Krillin, quitta la femme, préoccupé. Qu’était-il arrivé à Dordeck ? Il parcourut la distance qui le séparait de l’habitation de leur hôte perdu dans ses pensées, et entra dans celle-ci comme un automate, sans s’en rendre compte.

-Toujours pas de nouvelles de votre ami ?

La question du yardrat ramena Krillin « sur terre » ou plutôt dans la séjour tapageur de la demeure de leur non moins fantasque hôte. Le contact local de l’Union avait revêtu sa deuxième tenue de la journée : une combi-robe verte à motifs rouges phosphorescents.

Doyal, devant l’air absent de Krillin, ajouta :

-Cédise m’a dit qu’il s’est éclipsé pour flâner. Ne vous inquiétez pas, il reviendra sain et sauf quand il aura fini de s’amuser !

Le disciple de la tortue daigna à peine répondre. Il monta à l’étage en marmonnant un vague
« oui » , gagna les appartement de C-18 et frappa avant d’entrer. La cyborg était assise en tailleur sur son lit. Ses poignets reposaient sur ses fines cuisses. Une aura blanche et mate auréolait le corps tout entier de la cyborg en pleine méditation, qui gardait les yeux fermés. Krillin resta immobile, observant C-18 dans son effort pendant un temps indéterminé…
Il percevait aussi un ki. L’aura de l’ humaine qu’aurait été C-18.

-Tu n’as pas besoin de frapper, tu sais ? Tu vas rester toute la journée à m’observer ? lui lança-t-elle en gardant les yeux fermés.

Krillin se reprit et revint à son souci principal :

-Les enseignements de Konats te sont bénéfiques. C’est la première fois que tu fais apparaitre une aura aussi franche.

C-18 ouvrit les yeux pendant que le halo s’estompait.

-La disparition de Dordeck commence à m’inquiéter, C-18.

-Encore avec cette histoire ?! Il doit être en train de se balader, s’agaça-t-elle.

-Tu sais bien que Dordeck n’est pas habitué aux explorations spatiales, ni à voyager seul. Et de ce que j’ai vu depuis que nous l’avons rencontré sur Denebay, cette conduite ne lui ressemble pas.

-Il est sûrement avec les deux autres nameks. Dordeck a peut-être voulu retourner au parc multicolore avec eux.

-Dans ce cas pourquoi ne nous ont-ils pas prévenus ? S’il ne se manifeste pas dans moins d’une heure, je demanderais à Doyal de lancer des recherches pour le retrouver.

Krillin arborait sa mine décidée, et C-18 sut qu’il allait s’en tenir à ce qu’il avait dit. C’est vrai que leur camarade abusait, songea-t-elle. Mais n’était-ce pas le propre des « jeunes » de découvrir le monde autour d’eux ? Elle-même avec son frère n’avaient-ils pas exploré de fond en comble tous les recoins des bois de leur village natale pendant leur enf….
C-18 s’arrêta brusquement.
Les bois de leur enfance… Elle s’en souvenait.
La cyborg se tortura l’esprit pour le forcer à faire émerger d’autres réminiscences, mais rien de plus ne lui fut révélé.

-C-18 … C-18 ?!.... C-18 ?!

Elle se reconnecta au moment présent.

-Qu’est-ce qu’il se passe ? Tu avais l’air de….

-Viens, intima-elle à Krillin, avec autorité et en même temps chaleur.

Il vit dans son regard un mélange d’émotions qu’il eut du mal à toutes définir : de la joie, mais aussi de la crainte. De l’insatisfaction, de la lassitude, et enfin, reconnaissable entre toutes, du désir. Pour l’avoir vécu auparavant, Krillin savait ce qui allait se passer. L’invitation de C-18 ne resta pas sans réponse. Il fut attiré, emporté par cette puissante vague qui brisa ses propres digues. En cet instant, rien d’autre ne comptait que ce regard bleu acier dans lequel il allait bientôt se noyer. Au diable Dordeck. Il se rapprocha, comme ensorcelé, tandis que C-18 l’étreignit avec passion, puis l’embrassa silencieusement.

*******************


Krillin, allongé sur le dos, contemplait le plafond blanc de la chambre. Un mouvement sur sa gauche lui indiqua que C-18 ne dormait plus. Elle s’était relevée, assise et le fixait. Brrr ! Elle semblait être redevenue comme d’habitude, songea Krillin. Froide et dure. Il savait que sous la glace couvait le feux, pourtant, cela faisait plusieurs fois qu’ils…

-Tu devrais quitter ma chambre, Krillin.

Il ne protesta pas.

-Tu as raison. De toute façon je dois lancer les recherches pour Dordeck.

Il sortit du lit et enfila nonchalamment son dogi, qui gisait un peu partout dans la pièce. C-18 ne perdait pas une miette de ses allées et venues en tenue d’Adam. Mais après ce qu’il s’était passé entre eux, il était au-dessus de ça.

Finalement, Krillin retrouva non sans mal tous ses vêtements et se rendit après de leur hôte.

-Vous étiez bien calmes là-haut ! J’espère que vous ne vous ennuyez pas ! Si c’est le cas et que vous avez peur de sortir, dites-le ! Je peux vous arranger une sorte de «  ballade touristique » !

-Merci, mais ça ira pour l’instant, éluda poliment Krillin. Par contre nous aurions besoin de vous pour retrouver Dordeck. Je pense que cette absence prolongée n’est pas norm…

Les bruits de pas d’un individu s’approchant d’eux le perturbèrent. Krillin analysa l’aura de la personne avant même qu’il ne la voie, cachée par un mur d’angle. Dordeck émergea, l’air calme mais passablement fatigué. Il était vraiment étrange, nota le terrien.

Doyal se redressa de la chauffeuse qui le soutenait et déclara triomphalement :

-Vous voyez ! Où étiez-vous, jeune gars ?! Nous nous sommes fait du mouron pour vous !

-Je…Je me baladais en ville. Avec nos contacts nameks. J’ai perdu la notion du temps.

La voix de Dordeck semblait sourde et un tantinet fausse aux oreilles du terrien. De même que sa mine, qui n’était pas comme d’habitude, sans qu’il ne puisse définir ce qui le gênait exactement.

-La ballade a été tellement longue ! Avec toutes ces lumière, tout ce bruit, tout ce monde…Je suis fatigué. Je monte me reposer déclara Dordeck.

Les nameks possédaient des pouvoirs mentaux latents, ce qui expliquait peut-être l’attitude étrange de Dordeck. Il était sûrement sensible, sans s’en rendre compte, aux émotions négatives qui n’étaient pas rare dans la Cité. C’est ce dont se persuada, à moitié soulagé, Krillin.
Dordeck chuta brusquement alors qu'il dépassait Krillin. Le terrien le saisit avant qu’il ne soit à terre , et put sentir l’ haleine du jeune namek chargée de forts relents. Le terrien renifla et Dordeck s'expliqua :

-Etana et Lumaca m’ont fait goutté ce breuvage délicieux, hélas trop lourd pour mon estomac, ce qui n’arrange pas ma fatigue.

Dordeck se laissa porter par Krillin jusqu’à ses quartiers.

-Nous commencions vraiment à nous inquiéter, lui dit encore Krillin. Que s’est-il passé exactement ? Et ton détecteur, tu l’as finalement retrouvé ?

-C’est… J’ai vu tellement de choses que je ne sais par où commencer, déclara Dordeck avec cette étrange voix caverneuse. Je… Je suis fatigué Krillin. J’ai besoin de me reposer.

-D’accord, concéda le terrien.

Il posa Dordeck sur sa couche et le laissa en paix. Il retourna dans la pièce principale, où Doyal rêvassait encore. Kat’nimuk les rejoignit au bout d’un moment, et les trois s’entretinrent de choses et d’autres, avant de partir chacun de son côté pour aller se coucher.
Krillin ne s’endormit pas tout de suite. Il ne se sentit sombrer qu’après plusieurs dizaines de minutes. C’est à ce moment-là qu’il fut rejoint par C-18…

************************


-Bonsoir. Me revoilà !

-Dordeck ! Tu reviens plus tôt aujourd’hui. Comment vont nos amis nameks ?

-Bien, Krillin.C-18 n’est pas avec toi? Et Doyal ?

-Non. Elle a décidé de se balader. Elle déteste être enfermée, et s’il elle peut sortir de cette « boite », comme elle qualifie ça chambre, autant le faire. C’est ce qu’elle m’a dit.

-Ah bon ? Moi je trouve nos chambres spacieuses.

-Pas elle apparemment. Quant à Doyal, je n’en ai aucune idée. Je suppose qu’un employé local de l’Union doit avoir pas mal de choses à faire.

Krillin laissa Dordeck se diriger vers ce qui tenait lieu de « cuisine » dans cette demeure, attenante au séjour et presque aussi spacieuse que celui-ci. Il en revint avec un verre de boisson fraiche. Le namek de Denebay buvait beaucoup depuis quelques jours. Sa première flânerie avec les autres nameks, le jour où on s’était inquiété pour lui, semblait l’avoir beaucoup changé, mais il revenait à son caractère normal. Quoique…Il montrait une facette de sa personnalité que Krillin n’aurait pas soupçonné. Le terrien ne le connaissait pas tant que ça après tout. Ou bien était-ce le travail de préparation mentale auquel les nameks d’ici soumettaient Dordeck qui le transformait ? Krillin attendit patiemment qu’il se soit désaltéré avant de lui poser la question qui l’obsédait depuis plusieurs jours :

-Sinon… Les nameks d’ici ? Qu’ont-ils dit ?

Dordeck répondit presque automatiquement :

-Ils font de leur mieux pour me former au plus vite ainsi que d’autres qui sont au même niveau que moi.

-Tu n’es pas le seul à être formé ?

-Non. Ils ne veulent pas te donner de faux espoirs et ne veulent pas fournir de réponse ferme.

-…

-Mais ils pensent que le cercle des esprits pourrait être prêt d’ici deux jours, peut-être trois.

Trois jours de plus. Avec les deux jours qu’ils avaient déjà passé à attendre, presque une semaine de perdue, songea Krillin. Le temps pressait pour retrouver la Nouvelle Namek. Le délai d’une année depuis l’avènement de Cell sur Terre était sur le point d’être dépassé. Chaque jour comptait. Mais il ne pouvait pas brusquer ceux qui voulaient les aider.

Dordeck remarqua la déception du terrien, qu’il ne masquait que partiellement, et tenta de le rassurer :

-Ils font de leur mieux Krillin. La santé de leur grand-chef…

-Je comprends. Ne t’en fais pas, c’est déjà formidable que nous ayons découvert des gens bons qui nous aident, se ressaisit Krillin.

Son accès d’impatience était inconvenant. En quelques jours de présence dans la Cité libre, ils avaient plus progressé qu’après plusieurs mois dans l’espace.

-Je vais au vaisseau contacter Bulma et les autres. Tu veux venir avec moi ?

-Euh, non merci, ça va. Passe leur le bonjour de ma part.

-D’accord, dit Krillin en s’en allant.

Dordeck le laissa partir. Puis il ressortit de la demeure lui aussi.

Quand Krillin revint, moins d’une heure plus tard, il ne trouva pas le jeune namek.

-Bof, il doit être parti faire un tour lui aussi.

Il remonta dans ses quartiers pour terminer le roman qu’il écrivait à ses heures perdue. Une fan-fiction d’un bande dessinée qu’il affectionnait particulièrement dans sa jeunesse…

************************************************


Même la « nuit », l’éclairage artificiel des quartiers qui ne s’endormaient jamais, au loin, gardait le séjour dans la pénombre, au lieu d’un noir d’encre. C-18 descendit complètement l’escalier qui menait au salon principal de la demeure de Doyal. Elle se dirigea vers la cuisine pour y grignoter quelque chose, et prendre au passage des friandises pour Krillin. Il devait déjà être endormi, mais avec les « séances » qu’elle lui imposait, le pauvre avait besoin de reprendre plus de forces qu’en temps normal. Enfin, elle ne le forçait pas beaucoup non plus, et il était plus résistant qu’elle ne l’aurait pensé d’un simple humain non modifié. Elle corrigea rapidement son erreur : Krillin était probablement un des terriens « organique » les plus forts, après Gohan, un cas spécial. C’était somme toute normal qu’il…

Un bruit de pas provenant du garde-manger la surprit. C-18 se raidit, et remarqua dans la pénombre que la porte d’une armoire ouverte. Porte qui cachait quelqu’un. La personne dissimulée sentit la présence de C-18 et se dévoila.

-C-18 ?!

-Dordeck ?! Que fais-tu là ? J’ignorais que les nameks mangeaient, à moins que les plus jeunes aient quelques fringales.

-P-pas du tout, fit l’interpellé. Je vérifiais nos réserves de nourriture, pour vous.

-Pour nous ? Quelle sollicitude, répondit C-18, sarcastique.

-C’est principalement pour Krillin. Le cercle des esprits sera peut-être opérationnel demain. Il est très éprouvant physiquement, se reprit Dordeck. Nous-mêmes nameks avons besoin de beaucoup boire après avoir pratiqué cette technique, et les autres espèces ont besoin de manger pour fournir un bon niveau d’énergie mentale.

-Je croyais que votre « cercle » ne serait pas au point avant deux ou trois jours.

-C’est vrai, mais les doyens nameks aimeraient que Krillin se rende disponible pour tester son potentiel. Toute aide est bienvenue.

-Et pas la mienne ?

-S…Oui, mais nous comptions vous solliciter un peu, euh, plus tard.

C-18 avait du mal à correctement percevoir les traits de Dordeck dans l’ombre, mais elle entendait clairement sa respiration qui se calmait. Dès son retour, elle demanderai à C-16 de lui expliquer comment débloquer ses potentialités cachés de cyborg. C-17 et elle auraient dû attendre que Géro leur explique certaines choses avant de le tuer.

-Si tu le dis, répondit enfin C-18. Bon, tu me laisses la place ? Je ne vais pas refaire l’inventaire moi !

-Ex… Excuse-moi.

Dordeck s’écarta et regagna ses quartiers, laissant C-18 piocher dans ce qui l’intéressait.

Le namek devenait vraiment étrange, songea la cyborg en se servant. D’abord il disparaissait sans crier gare puis agissait comme s’il avait deux personnalités distinctes. Et quand il redevenait normal, il avait des lubies et des comportements fantasques, comme il l’avait fait quelques instant plus tôt. C-18 fut surprise quand elle ouvrit le coffre à « pain » - ce qu’ils qualifiaient ainsi dans la Cité- Des trois miches qu’ils avaient rangé en sortant de repas tout à l’heure, il n’en restait que deux… Où était passée la troisième ? Était-ce Dordeck qui l’avait rangé autre part ? Dans ce cas, pourquoi en faire tout une histoire ? Décidément, quelque chose ne tournait pas rond chez leur jeune compagnon. A moins que Doyal ne soit descendu se faire un repas nocturne lui aussi...C-18 ferma le placard, et, chargée de ses victuailles, remonta dans la chambre de Krillin…


Dordeck soupira en se relevant. Plus aucun bruit suspect ne troublait le silence de la « nuit » à part le lointain écho de la ville haute. Krillin, C-18, Kat’nimuk et leur hôte dormaient profondément. Quand il fut sûr que personne ne l’entendrait, il sortit subrepticement de sa chambre puis de l’habitation de Doyal. Il marcha encore quelques mètres sur la pelouse rouge, à la couleur peu visible à cause du manque de lumière. Il accrocha un détecteur à son oreille gauche et attendit. Puis :

-Duthco, c’est moi. J’ai failli me faire démasquer par la terrienne. Il faut accélérer le plan… Non, j’ai été obligé de dire qu’on sera prêt à faire les premiers tests avec Krillin dès demain… J’avais pas le choix... On devra s’occuper de lui au plus vite. Par contre, C-18…. Quoi ? T’as complètement perdu la raison !... Attends !

Dordeck crut voir une forme derrière la vitre du séjour de l’habitation de Doyal.

-Chut ! Pas maintenant !

Il fit marche arrière et entra dans la pièce principale, qu’il inspecta, tous les sens à l’affut. Mais il ne découvrit rien. Il était trop tendu, il fallait qu’il se calme. Il ressortit à l’air libre, et continua sa conversation.

C-18, adroitement cachée , remonta le plus discrètement possible dans la chambre de Krillin, en flottant sans faire un bruit. Elle n’avait pas saisi ce que Dordeck chuchotait, mais elle en était certaine, leur compagnon leur cachait des choses. Des choses qu’elle devait découvrir…

Le lendemain

C-18 se posa sur la pelouse criarde de la devanture de la maison. Doyal avait dû débourser une fortune pour l’acquérir. Ou avait dû rendre un grand service. Les matériaux naturels et organiques étaient l’apanage des classes supérieures dans la station, et la majorité des constructions étaient composées de matières synthétiques plus ou moins bonnes pour la santé. Elle pénétra dans la demeure et y fit ce qu’elle considérait comme un salut décent à Doyal, affalé sur un fauteuil. Celui ci portait sa première tenue de la journée, un ensemble blanc contrastant avec sa face rouge. Elle embrassa la pièce d’un rapide coup d’œil, constatant l’absence de ses compagnons de voyage. Ne devaient-ils pas être en train de déjeuner à cette heure-ci ? Elle demanda à Doyal sans s’embarrasser de formules de politesse :

-Où sont Krillin et Kat’nimuk  ?

-Je pensais qu’ils étaient avec vous ! Enfin, c’est Dordeck qui l’a dit. Il a affirmé vouloir vous rejoindre avec les deux autres. Que le « cercle des esprits » était prêt et qu’ils pourraient faire leur recherche aujourd’hui. Vous vous êtes séparés ?

-....

Dordeck s’était joué d’elle, comprit C-18. Il l’avait manifestement repérée. Elle pensait l’avoir filé sans se faire remarquer. Rien n’était plus faux. Il prenait donc les devant dès maintenant. Il avait suffi d’un moment. Un instant où il lui avait échappé, pour revenir ici et embarquer Krillin et Kat’nimuk. Pourquoi un tel empressement ? Quoiqu’il fasse, et il semblait préparer quelque chose de louche, elle devait le retrouver rapidement.

-Quand sont-ils partis ? Où ? s’emporta C-18 en saisissant violemment Doyal au col.

-Hé ho ! Mais lâchez-moi ! Calmez-vous ! Je sais pas moi ! Ils sont partis y’a quelques minutes à peine, cinq peut-être !

La cyborg desserra sa poigne sans préavis, et Doyal s’affala par terre. Elle remonta dans ses quartiers en trombe, enfila son détecteur puis appela Krillin et Kat’nimuk. Deux bips se firent entendre pas loin d’elle. Dordeck tenait manifestement à ce qu’ils ne soient pas dérangés. Et ça, ce n’était pas bon. C-18 redescendit, déterminée.

-Ils sont partis avec un de mes véhicules, ajouta Doyal. Qu’est-ce qu’il se passe tout d’un coup… Attendez !

C-18 avait déjà foncé hors de la maison. Elle regarda le « ciel » à la recherche désespéré d’une trace de Krillin ou de Kat’nimuk. Mais elle ne vit que les véhicules ou des personnes qui volaient, de l’autre côté de la surface interne de l’astéroïde. Aucune trace de ses amis. Pourtant il fallait qu’elle les retrouve ! C-18 calma sa respiration et se focalisa sur son esprit, débloquant celui-ci, comme Konats le lui avait appris. Une aura translucide l’entoura, tandis qu’elle jetait anarchiquement tous ses sens tout autour d’elle…


Le véhicule volant se posa sans fracas. Krillin, Kat’nimuk et Dordeck sortirent du véhicule. Le namek guida le trio dans un quartier caractérisé par son architecture aux structures arrondies, aux formes spiralées et asymétriques. Les concepteurs de cet endroit n’avaient pas fait montre d’une grande originalité dans le choix des matériaux de construction : Ils avaient utilisé à outrance cette sorte de matériau blanc qu’on voyait sur toutes les planètes qu'ils avaient visités, ainsi qu’un métal brunâtre. Néanmoins, les structures communes à ce genre d’installations : cheminées, tours, bidons, tuyauteries courant dans tous les sens, ainsi que les fortes émanations de gaz nauséabonds et irritants, trahissaient la nature industrielle de cette partie de la ville.

-Je ne pensais pas que les usines de la Cité seraient accessibles si facilement, nota Kat’nimuk. Je les aurai plus protégées, où enterrées. A moins qu’ici on ne les considèrent pas comme des installations vitales.

-Il faudra demander Lumaka et Etana, lui répondit Dordeck.

-Pourquoi vos amis nameks se rassemblent ici ? Ils auraient pu trouver un endroit plus approprié, continua le littolien.

-Je m’étais fait la même remarque, mais Lumaka m’a expliqué que c’est le seul quartier comprenant d’assez grands ateliers pour pouvoir rassembler toute la communauté namek sans se faire remarquer.

Kat’nimuk ne semblait pas pleinement satisfait de la réponse de Dordeck. Comme Krillin, mais pour une autre raison :

-Je ne comprends pas pourquoi C-18 est partie avant nous ce matin. Elle aurait pu nous attendre.

-Elle voulait arriver tôt pour voir si elle pouvait suivre un entrainement pour nous aider, répliqua Dordeck.

-C’est un peu prématuré Dordeck. Tu sais qu’elle maitrise à peine son ki !

-Je n’avais pas le cœur de lui refuser. Nous voilà arrivés. Tu pourras lui demander toi-même ses raisons, Krillin.

Le trio se présenta devant la porte d’une usine au plafond bas par rapport aux constructions environnantes. Dordeck poussa la porte de fer forgé qui les séparaient de l’intérieur. Ils pénétrèrent dans un sas mal éclairé, qui donnait sur un escalier descendant et incliné, de moyenne largeur. Des tuyaux de métal rouillé recouvraient les parois courbes du boyau dans lequel ils progressèrent pendant de longues minutes.

-Dites donc, Dordeck, on croirait que vous êtes né sur la station ! Vous nous guidez aussi bien que Doyal et les nameks, dit Kat’nimuk. Vous nous emmenez dans les entrailles de la Cité ? On en a encore pour longtemps ?

Le jeune namek ne répondit pas tout de suite. Il avait le pas rapide malgré les marches glissantes, et semblait pressé.

-Techniquement vu qu’on vient de la surface interne de l’astéroïde et qu’on s’enfonce dans la roche, en se rapproche de la surface externe, et de l’extérieur, informa-t-il enfin.

L’escalier en pente sembla s’élargir un peu plus et l’éclairage s’intensifia. Les bruits des liquides qui circulaient dans les tubes métalliques se faisaient entendre de plus en plus fortement, obligeant Kat’nimuk à élever la voix.

-On arrive bientôt Dordeck ? Vos amis ne viennent pas nous accueillir ?

-On est arrivés.

L’escalier prit fin, débouchant sur une large pièce rectangulaire, avec plusieurs tables alignés dans le sens de la grande longueur. Des portes sur les trois côtés de la salle laissaient deviner que le complexe souterrain était immense. Dordeck se rapprocha d’une table, ouvrit un tiroir caché et en sortit deux petits flacons. Il se gratta le nez, puis tendit les mini-bouteilles à ses compagnons :

-Tenez, et buvez ça. C’est un extrait de plantes qui aidera vos esprit à s’ouvrir et facilitera la séance qui va suivre.

-Ils vous en ont appris des choses vos amis en si peu de temps ! s’exclama Kat’nimuk.

Puis il but le breuvage après Krillin.

-Très bien. Maintenant suivez-moi.

Dordeck se dirigea vers la porte en face de l’escalier et l’ouvrit.

-A… attendez, fit Kat’nimuk. Je… je ne me sens pas très b…

Le littolien s’écroula, inconscient, au grand dam de Krillin.

-Dordeck, qu’est-ce qu’il se passe ?!

-Rien qui ne soit pas prévu, dit-il en se retournant avec un sourire torve.

Le terrien voulut secouer Kat’nimuk mais ses jambes défaillirent. De même que ses forces et sa volonté. Que lui arrivait-il ? Il eut à peine le temps se retourner vers la table ou trônaient les flacons vides avant de s’affaler et de sombrer lui aussi. Des voix, lointaines, lui parvinrent avant qu’il n’abandonne totalement  la lutte:

-…C’est bon, on peut y aller…. Commencer par le littolien, il semble plus faible…

Puis Krillin perdit conscience.

Il émergea une seconde plus tard, dans un univers flou et psychédélique. Ses sens lui jouaient-ils des tours ? Ça n’avait plus d’importance… Il se sentait tellement bien… A flotter dans cette douce lueur verte, au chaud, comme dans un cocon. Il aurait voulu rester ainsi toute sa vie, sans soucis, sans craintes, mais des sons persistaient à l’agresser. Des voix, de plus en plus fortes et nettes.

-Ce-cet humain est une v-vraie mine de s-savoir… Quoi ?! I-Il… Freezer ?!.... C’était donc vrai …

-L’autre ne racontait pas de conneries...


Le terrien fit l’effort surhumain de relever ses paupières et la douce lumière verte se fit agressive. Des formes indéterminées étaient en mouvement devant et derrière… Une vitre? Krillin tenta de faire le point à mesure que ses forces et sa lucidité revenaient progressivement. Que s’était-il passé ? Que faisait-il ici ?

Les formes se firent plus précises. D’autres caissons semblaient disposés en face de lui, en arc de cercle, avec des individus, debout à l’intérieur, derrière une glace translucide verte... Dordeck ? C’était lui qui les avait amenés ! Il devait y avoir une explication… Krillin tenta de bouger mais n’y arrivait pas. Tout son corps semblait entravé, et il était trop faible pour se dégager. Des bruits aigus se firent entendre, et des ombres imprécises se rapprochèrent. Un individu, humanoïde se baissa et rapprocha: Dordeck ! Un deuxième, alors que l’autre était toujours endormi ?

-Mmmmooooa….

-On a un problème, le terrien se réveille ! Augmente la dose!

-Q-Quoi ?!


Une seconde ombre se rapprocha de Krillin, qui la reconnut, même s’il ne l’avait vu qu’une fois : Guldo?

Comment le commando était revenu à la vie ? Il ne le sut jamais car soudainement, tout, autour de lui[url][/url] changea. Il se trouvait sous le ciel vert de l’ancienne planète Namek. Flottant, mais toujours sans prise sur son corps maintenu par une poigne de fer. Le commando sous lui prêt à l’embrocher avec un arbre taillé par ses soins. L’arbre partit, sans qu’il ne puisse trouver une solution pour se dégager...
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Re: Cell - L'ascension de la terreur

Messagepar omurah le Dim Jan 03, 2016 0:02

Yags qui s'enfuit, je ne sais pas si ça cache quelque chose ou juste l'épilogue du personnage qui devenait encombrant pour le récit, mais personnellement j'ai fini par m'attacher à notre mafieux préféré xD ; wait & see :3

La Cité vous (toi et la team Niic/Tonay) inspire pas mal niveau envolée descriptive question environnement. Le chapitre 95 n'y coupe pas, avec des paragraphes qui t'immergent totalement dans l'ambiance atypique et grandiose (ou plus intimiste comme avec les rues, l'intérieur des bâtiments ou les quartiers vus du dessus) où même la culture sert au dépaysement du lecteur (la je pense aux habitudes vestimentaires de Doyal) ; bref, niveau ambiance c'est top.

Sinon j'ai absolument pas la moindre idée de ce qui arrive à Krilin (ou à Dordeck). Même si je pencherais pour l'hallucination. Il essayent apparemment de lui extraire des souvenirs, à lui et à d'autres. Mais pour quoi faire ? On verra bien, avec l'arrivée de C-18. D'ailleurs j'ai bien aimé la manière dont tu as traité leur relation jusqu'ici, je trouve ça assez réaliste et c'est toujours sympa à voir puisqu'assez rare et pourtant c'est peut-être l'un des couples sinon le couple de DB qui peut le plus intriguer, donc là encore + 1.

Hâte de voir qu'elle est la prochaine grosse affiche de la fic. Je pense qu'on a le temps avant le Bojack/Cell (si ce combat voit le jour) mais y'a peut-être d'autres affrontements sympas à gérer avant, quoi qu'aucun ne me vient en tête là maintenant. Celui qui m'intrigue le plus en tout cas, jusqu'ici, c'est toujours Babidi. C'est le flou total le concernant. Là encore Wait & See :)
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Re: Cell - L'ascension de la terreur

Messagepar xela26 le Mar Jan 05, 2016 0:58

Merci pour ce dense retour Omurah :)

omurah a écrit:La Cité vous (toi et la team Niic/Tonay) inspire pas mal niveau envolée descriptive question environnement. Le chapitre 95 n'y coupe pas, avec des paragraphes qui t'immergent totalement dans l'ambiance atypique et grandiose (ou plus intimiste comme avec les rues, l'intérieur des bâtiments ou les quartiers vus du dessus) où même la culture sert au dépaysement du lecteur (la je pense aux habitudes vestimentaires de Doyal) ; bref, niveau ambiance c'est top.


J'avoue que l'arc de la cité libre me trotte dans la tête depuis pas mal de temps, donc j'ai eu le temps de penser à certains trucs, effectivement.

omurah a écrit:Hâte de voir qu'elle est la prochaine grosse affiche de la fic. Je pense qu'on a le temps avant le Bojack/Cell (si ce combat voit le jour) mais y'a peut-être d'autres affrontements sympas à gérer avant, quoi qu'aucun ne me vient en tête là maintenant. Celui qui m'intrigue le plus en tout cas, jusqu'ici, c'est toujours Babidi. C'est le flou total le concernant. Là encore Wait & See :)


Tu aura des réponses à tout ça bientôt... ou pas :). Sérieusement, l'intrigue suit tranquillement son cours, patience, patience :twisted:
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Re: Cell - L'ascension de la terreur

Messagepar omurah le Mer Jan 06, 2016 19:16

ça bouge quand même, on voit que l'étau se resserre et le mécanisme est assez intéressant dans la mesure où ça donne l'impression que tout va se recouper comme dans un entonnoir (pas forcément en un seul point mais plutôt comme une course automobile passant à un moment sur un couloir assez serré, du coup les voitures assez nombreuses se frôlent) . Pour l'instant je vois ça un peu comme ça et c'est intéressant comme manière de dérouler l'intrigue, le côté entonnoir :)
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Re: Cell - L'ascension de la terreur

Messagepar Sanadas28 le Sam Jan 09, 2016 19:04

J'ai lu ta fic depuis le début. J'avoue que je suis pas un fan de cell, du coup j'ai hésité à lire ta fic ( à mon grand tort) j'ai hâte de découvrir la suite voir ton cell dominé le monde et j'espère voir un combat bojack vs cell même si cell est, à mon ressenti bien plus puissant. Continu comme ça tu as un nouveau fan
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Re: Cell - L'ascension de la terreur

Messagepar xela26 le Lun Jan 11, 2016 0:29

Salut Sanadas28,

Tout d'abord, bienvenue à toi. Je suis ravi d’accueillir un nouveau lecteur, et le fait que tu apprécies la fic même si Cell n'est pas ton perso préféré, ben c'est super de ta part d'avoir dit ça. j'espère te compter parmi les commentateurs, sinon les lecteurs réguliers.
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Re: Cell - L'ascension de la terreur

Messagepar Sanadas28 le Jeu Jan 14, 2016 14:38

Tu peux compter sur moi pour être un lecteur et j'essaierai de commenter aussi du mieux que je pourrai
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Re: Cell - L'ascension de la terreur

Messagepar xela26 le Dim Fév 07, 2016 20:39

Hello à tous, nouveau chapitre, finalisé grâce à la team relecture ( Tonay + Niic) Bonne lecture.

Précédemment
Spoiler

Gohan et ses amis ont du fuir la Terre suite au retour inattendu et la terrible victoire de Cell.

Après plusieurs mois d'errance dans l'espace, le groupe de survivants trouve refuge sur Denebay, planète ordinaire mais fréquentée de la Galaxie Nord. Sur place, les Terriens rencontrent un duo de Nameks bienveillants, Konats et Dordeck. Ceux-ci les mettent au courant de la triste situation de la Galaxie, en état de guerre généralisée suite à la disparition de la dynastie Cold. Les Nameks de Denebay, après avoir levé le mystère sur leurs origines, soutiennent les Terriens dans leur quête d'argent et de ressources pour réparer C-16, gravement endommagé par Mesh, un rejeton de Cell, sur Terre. Les Terriens doivent en plus de cela préparer leur périple dans la Galaxie, à la recherche de la Nouvelle Namek, où se trouvent les Dragon balls du peuple du même nom.

Les péripéties des amis de Goku sur Denebay d'abord banales, prennent un cours tragique quand ils deviennent la cible du mouvement ashkourate, puissante mafia interplanétaire. Après s'en être pris à Dendé, Plume et Oolong, les criminels kidnappent Chichi et Mérédith pour tendre un piège aux exilés et les éliminer. Mais ils éventent in-extremis la machination infernale et mettent la pègre hors d'état de nuire.

Les terriens, accompagnés de leurs nouveaux amis nameks, quittent enfin Denebay pour rejoindre Yardrat, planète où a séjourné Goku après sa victoire contre Freezer.
Ils arrivent à destination après plusieurs semaines d'un voyage au cours duquel chacun a pu reprendre ses forces, tant physiques que mentales. Et parviennent à convaincre les Yardrat du bien fondé de leur quête, la recherche de la nouvelle Namek et la lutte contre Cell. Les autorités de l'Union pensent pourvoir aider les terriens à retrouver la nouvelle Namek et une première piste mène Krillin, C-18 et Dordeck sur les traces d'une mystérieuse communauté namek cachée dans un astéroïde viabilisé voguant dans l'espace, la Cité Libre. Les terriens parviendront-ils à pénétrer les secrets de ces nameks étranges ?


Chapitre 96 : Le cercle des maudits


Le tronc fonçait sur Krillin, impuissant à se déplacer pour l'éviter. Que se passait-il ? Il avait déjà vécu cette scène : il devait, à ce moment là, être libre de ses mouvements !
Ce n'était pas la réalité ! Pourtant, l'arbre déchiqueté se rapprochait toujours plus dangereusement. Dans un dernier sursaut, Krillin porta son énergie à son paroxysme en un cri libérateur. Le voile du ciel vert de Namek, tissu de la réalité qu'il subissait, se déchira comme une nappe élimée, laissant apparaître un mirage : Deux énormes visages qui le dévisageaient: Celui de Dordeck et de...Guldo !?


-Il va se libérer !

Guldo disparut, et le mirage se résorba. L'arbre empaleur continua sa route et transperça Krillin qui chuta, libéré, mais en proie à une douleur atroce...


Dordeck se tourna vivement vers le mizu et l'admonesta durement.

-Sapristi ! Il a failli se réveiller, Golub !

-L-la situation est sous con-contrôle maintenant, bégaya légèrement l'interpellé.

Dordeck termina de mâcher son sandwich. Il jeta un coup d'œil aux caissons autour de celui de Krillin. Les nameks étaient bien installés, fermement endormis. De même que Dordeck, lui aussi inanimé .Le terrien avait le cuir solide. Ils l'avaient drogué comme une bête de somme, pourtant il s'était presque relevé et avait faillit leur échapper ! Maudite soit sa résistance!

-I-Il faut que la réplique de K-Krillin opère rap-rapidement.

-...Il devrait déjà être là d'ailleurs.

-Et la te-terrienne ? V-vous avez trouvé une so-solution pour la mettre hors d-d'état de nuire ?

-Oui. Mais ça ne va pas faire du bien à certaines personnes. Et ça va faire beaucoup de bruit. On verra ça plus tard. Tu dois te mettre au travail, Golub. Presse-moi tout ce que tu peux de ce terrien.

Le petit être à quatre yeux réprima les questions qui l'obsédaient. Il alla prendre une chaise haute et s'assit devant le caisson de Krillin, les yeux frontaux fermés, ceux latéraux grand ouverts.

-Son esprit est t-très embrouillé. O-on a p-peut-être trop f-forcé s-sur le s-soporifique.

-Tant pis. Applique toi pour que Duthco fasse illusion un minimum. Tu pourrais retravailler sur ses souvenirs quand on se sera occupé de la terrienne

-D-d'accord, se soumit le mizu, qui reprit sa concentration.

Dordeck le laissa à son travail de lecture mentale. Il jeta un regard souriant au namek qui lui ressemblait comme un jumeau mais qui reposait dans un caisson, les yeux fermés. Que fabriquait Duthco !? Il devrait déjà les avoir rejoint normalement ! Il sortit de la salle de stase numéro 7, progressa dans un labyrinthe de couloirs et de pièces quand une alarme sonna avec vacarme, faisant écho dans les couloirs du complexe souterrain .Il fouilla dans une de des poches et en extrait un petit objet métallique blanc et carré qu'il porta près de sa bouche.

-J'écoute.

Une voix métallique lui répondit :

-Moatchit'an ?

-Oui ?

-Quelle est la situation ? Les cibles sont-elles dupliquées ?

-C'est en cours pour le terrien. Pour le littolien et la terrienne , ça va être fait dans la foulée....

-QUOI ?! Il fallait commencer par elle ! Je t'avais pourtant bien dit que c'était la plus dangereuse du groupe, sombre imbécile !

-Mais, je …

-SILENCE!

-...

-J'arrive avec mon boss. Attends-nous aux caissons de stase. Si jamais l'opération foire, tu vas passer un sale moment, Moatchit'an, ainsi que les tiens.

Moatchit'an se liquéfia. Il n'avait même pas eu le temps de se justifier face à son employeuse. Eléo'k aurait pu lui laisser une chance, mais si elle se pointait avec son supérieur... Il fit marche arrière à toute allure et revint en quelques minutes dans la pièce qu'il venait de quitter. Golub, toujours en face de Krillin, « travaillait » sur celui-ci. Etana, l'autre namek qui avait rencontré les terriens quelques jours plus tôt, avait rejoint le mizu. Parfait, pensa Moatchit'an. Peut-être qu'il pourrait éviter le courroux d'Eléo'k.

-T'as bien fait de venir, même si t'aurais pu arriver plus tôt, Duthco ! Eléo'k est en route pour vérifier l'avancement de l'opération. Avec son chef ! Et Kobel ?! Où-est ce qu'il est ? On a besoin de lui aussi pour le littolien !

-Il arrive, l'informa le nouveau venu.

Golub, qui ouvrit sa paire d’yeux frontaux et s’apprêtait à ajouter quelque chose, fut devancé par Moatchit'an.

-Activez-vous avant qu'ils n'arrivent, sapristi ! Ce sera déjà ça de fait en attendant Kobel. Remets toi au travail, Golub !

-O-oui. J-Je t-tenais à vous c-confirmer que ce t-terrien est v-vraiment exceptionnel ! Les in-informations de ce D-Dordeck semblent v-vraies ! Ce K-K-Krillin semble a-avoir été mêlé aux é-é-événements de la b-bataille de N-Na-Namek !

-Si ce qu'il dit est vrai, pourquoi ne pas le garder pour nous au lieu de le refiler aux ashkourates, Moatchit'an ?

-Et être traqué dans l'espace tout entier ? Non merci Duthco. Sans parler ce qui arrivera aux nôtres si nous faisons faux bon à ces bâtards de la pègre.

-Les nôtres ? Comme si t'en avais quelque chose à faire !

Moatchit'an lança un regard courroucé à Duthco mais ne se défendit pas. Il n'avait pas le temps pour ces chamailleries. Le namek s'approcha du caisson qui contenait le terrien. Il actionna le système d'ouverture de la porte et prit le bras inerte de Krillin, duquel il ponctionna une fiole qu'il remplit à ras-bord à l'aide d'une seringue. Il s'injecta le liquide subtilisé à la base de son cou et se déshabilla. Il manipula ensuite un dispositif qui fit sortir une table encastré dans le sol et s'allongea sur celle-ci.

-Si tes commanditaires arrivent, pas le temps de faire de chichi, déclara le ...namek?

Plus maintenant. Sa peau verte, telle un serpent en pleine mue, se flétrissait et se ridait à vue d’œil, tandis que sa face changeait de forme. Ses antennes frontales semblaient se résorber, et des craquements peu ragoutants ne perturbèrent pourtant ni Golub ni Moatchit'an. Même sa taille générale et ses membres avaient l'air de rétrécir.

Le bip de Moatchit'an sonna et il se détourna de la transformation pour répondre à la question qu' Eléo'k venait de lui poser :

-Moatchit'an, t'es où ?

-Dans la salle de stase numéro...

-Ok, On arrive.

-Je vous attends. On progresse. Je pense qu'on sera prêt à s'occuper de C-18 dans la journée, demain, au pire.

Eléo'k n'avait pas entendu, elle avait déjà coupé la communication. Moatchit'an se focalisa sur ses comparses : la concentration de Golub ne vacillait pas et une créature horriblement fripée, à la peau translucide et aux membres rabougris, se tenait à la place du namek qu'incarnait Duthco. Le communicateur de Moatchit'an se manifesta une fois de plus. Il répondit à l'appel intempestif de sa commanditaire :

-Vous êtes où? On vous voit pas !

-Dans la stalle de stase 7.

-T'aurais pas pu le dire plus tôt ?!

-Je pensais que...

-Pas de blabla. On arrive.

Moatchit'an ne voulait pas être vu inoccupé. Il sortit de la pièce pour rejoindre ses « invités » et les intercepta dans l'escalier menant à la surface. La denebayene était accompagnée d'un individu qu'il n'avait jamais vu à ses cotés : un anthropoïde à face de fouine et à mise soignée. L'individu, pas si grand mais fin de taille, portait avec classe une élégante veste bleu ciel qui descendait jusqu'à ses genoux. De belles botes cirés complétaient sa tenue. Eléo'k, elle, était comme il la voyait souvent, avec une tenue fonctionnelle pour les « contacts rapprochés et intenses » ; une grossière armure en somme. La denebayenne débuta la conversation sans même le saluer ni lui présenter celui qui était sûrement son chef :

-Conduit-moi aux captifs. Vite.

-Très bien. Suivez-moi, s'écrasa Moatchit'an.

-Je vais rester avec toi pour superviser la suite des opérations. La troisième cible est la plus dangereuse, crois-moi. Je dois être là pour parer à toutes éventualités.

Moatchit'an n'alimenta pas la conversation. La « commandante » semblait plus calme que lors des ses précédentes communications à distance. Était-ce la présence de son chef à ses cotés qui la forçait à se montrer plus courtoise à son égard ?

-Si tout se passe bien, la dette de ton peuple envers nous sera considérée comme réglée.

-Nous honorerons nos engagements, Eléo'k.

Moatchit'an, Eléo'k et l'individu qui l'accompagnait pénétrèrent dans la salle de stase numéro 7. Le chef d'Eléo'k inspecta les caissons disposés en demi-cercle et les individus qu'ils contenaient, bien plus curieux que sa partenaire, qui connaissait déjà l'endroit. Les nouveaux venus perturbèrent Golub, dont les yeux frontaux se rouvrirent pour répondre à la question d'Eléo'k :

-Ces nameks ne sont plus utiles il me semble.

-Au-au contraire, ma-madame. Ils ont en-encore certaines ch-choses à nous apprendre.

-Alors apprenez ce qu'ils savent au plus vite et débarrassez vous-en. Ce sont des preuves qui pourraient devenir encombrantes.

Golub se plia au «décret » d'Eleok.

-O-Oui madame, i-il en s-sera fait ainsi.

Le chef d'Eléo'k s'attarda sur Dordeck, le dernier namek qu'ils avaient placé en stase.

-Je me souviens très bien de celui-ci, murmura-t-il.

Eléo'k, qui n'avait pas entendu, se fit attentive à la suite. Qui ne vint pas.

-Tu disais, Bognas ?

Le livrain ne répondit pas. Il termina son inspection devant le caisson du petit humanoïde sans nez, « Krillin », si sa mémoire était bonne. Eléo'k s'était rangée à ses cotés et toisa le terrien d'un air revanchard.

-Il fait moins le malin sans ses amis. Je donnerais cher pour le réveiller, juste pour qu'il capte à quel point il est dans la merde!

-Ne fais pas l'erreur de mêler tes griefs personnelles à nos objectifs, Eléo'k...

Eléo'k ne contredit pas Bognas. C'était bien facile pour lui de la jouer détaché, avec son mantra « rien de personnel » qu'il lui serinait à tort et à travers. Il n'avait pas été obligé de fuir sa planète natale pourchassé comme un indésirable lui.

-... Au contraire, je le remercierais, ce cher Krillin. Si ce que nous avons appris du namek est vrai, qu'il est lié au combat et à la disparition de Freezer, imagine ce que nous pourrions en tirer, Eléo'k !

- Pas grand chose tant qu'on n'arrivera pas à le contrôler, répondit-elle droit dans ses bottes.

Les membres de la mafia spatiale se tournèrent en même temps vers Golub. Qui demanda visuellement à Moatchit'an son assentiment avant de répondre :

-O-Oui, et b-bien plus encore !

Le mizu allait révéler ses découvertes quand la momie desséchée qui reposait sur une table s'agita. De grotesques bosses la déformèrent de l'intérieur, comme si un nid de parasites cherchaient à s'en extraire. Bientôt, les mouvements dans le corps au delà de la putréfaction se firent plus frénétiques. L'abominable phénomène atteignit son climax quand une poche plus étendue que les autres se perça, laissant émerger un membre : une main puis un avant bras parfaitement humanoïde et à la peau claire. Le phénomène se répéta plusieurs fois. Un autre bras fit son apparition, puis deux jambes. Les bras se coordonnèrent ensuite pour déchirer les restes de matière flétrie qui empêchaient le tronc et la tête de la créature de sortir. Un être humanoïde totalement nu, ressemblant exactement au terrien sans nez qui reposait dans son caisson.

-Magnifique, félicita Bognas, malgré l'odeur fétide qui lui assaillait le museau

-C'est la première fois que vous assistez au processus ? fit Moatchit'an.

-De rien, ce n'est pas grand chose, répondit d'une voix éraillée Duthco à Bognas.

-Par contre niveau vocal, ça laisse encore à désirer, nota Eléo'k.

-C'est passager. Dans quelques minutes, ma voix sera stabilisée.

-S'il n'y avait que ça. L'odeur n'est pas terrible non plus.

-C'est normal, ça fait parti du processus. l'ajustement olfactif se fera dans les minutes qui suivent, conclut Duthco.

Le tout récent transformé se dirigea vers le caisson de Krillin, qu'il ouvrit une fois de plus comme il l'avait fait pour extraire son sang, avant d'entreprendre de le déshabiller pour lui subtiliser ses vêtements.

Eléo'k réprima une expression cocasse. Quelque chose d'incongru au niveau de l'entrejambe du métamorphe, mais c'était peut-être une spécificité de l'anatomie terrienne. Elle actionna le détecteur accroché à son oreille gauche :

-Pour l'aura, ce n'est pas ça du tout. C'est encore celle du namek que vous avez recopié, « Etata », je crois.

-Etana. Je n'ai pas pu m’imprégner de l'aura de ce terrien. Je suis...

Un tremblement long et sourd figea tous les protagonistes

-Qu'est ce que…

Une déflagration, plus puissante que la précédente vibration, fit sauter les lumières aux murs et plusieurs canalisations de gaz, avant qu'un éclairage de secours ne prenne le relais.

-Le système de stase des sujets est endommagé ! débita d'une traite Golub.

Eléo'k et Bognas manipulaient rapidement leurs détecteurs, qui n'affichaient rien d'anormal tandis que Duthco se pressait de se vêtir. Le faux Dordeck, seul à avoir des contacts en surface, reçut des informations grâce à son communicateur.

-Qu'est ce qu'il se.... QUOI ?! … Réponds, réponds !

Moatchit'an perdit le contact avec les gardes du secteur, mais il avait eu le temps de comprendre le plus important :

-On nous attaque !

-De qu...

Une explosion aux niveaux supérieurs provoqua une fissure dans la structure du plafond, couvrant totalement le cri d'Eléo'k et les forçant à se baisser pour se protéger d'un possible effondrement.

-Ils ne savent p...

Bognas s'éloigna en tirant Eléo'k par la manche.

-Trop tard. Elle est déjà là. Filons, parvint à entendre Moatchit'an.

L'étrange fouine humanoïde perça d'un tir bien placé un pan de mur puis pénétra dans le trou qu'il avait créée. Eléo'k se retourna et avertit Moatchit'an :

-Tu le paieras !

-Il est déjà mort. N'en fait pas une affaire personnelle …

La suite s'évanouit quand ils disparurent tout à fait dans le noir du boyau.

-J'me tire moi aussi, Moatchit'an. Ça sent le roussi, on reprendra l'opération quand tout se sera tassé !

Moatchit'an fonça vers Duthco et le prit par l'espèce de chemise qu'il venait d'enfiler.

-T’ iras nulle part. Paniques pas, c'est...

*Braoooooummmm*

Moatchit'an et Duthco se fixèrent en silence. Avant que plusieurs pans de plafonds ne se mettent à littéralement leurs tomber sur la tête...


*****************************



Une odeur de fumée lui agressa les narines, Puis de la poussière s'infiltra dans sa gorges et lui irrita les bronches.

-Keuf ! Keuf, keuf, keuf...

La quinte de toux se stoppa après de longues secondes. Ses poumons étaient en feu, mais ça avait eu le mérite de lui faire reprendre ses esprits. Moatchit'an tenta de se redresser. Un poids l’oppressait. Il se cabra et d'une ruade, se débarrassa du gros bloc qui reposait sur son dos.
La moitié du plafond s'était écroulé, ainsi que de larges parties de mur. Des caissons de stase semblaient ensevelis. Du liquide suintait à travers les blocs et les gravats. Moatchit'an balaya la salle dévastée du regard. Les caissons des deux derniers captifs étaient endommagés mais semblaient avoir conservé leur contenu plus ou moins intact. De même que le namek dont il usurpait l’identité. Le sort avait été moins clément pour Golub. Un bloc baigné dans son sang recouvrait la moitié de son corps à partir du torse. Un tas de gravats s'éboula à coté de lui. Duthco, assez amoché, en émergea. Sa chemise, seul vêtement qu'il portait, était recouvert de poussière. Sa peau affichait de petites contusions mais sa face était balafrée par une longue estafilade.

-Ça va? dit-il à Moatchit'an en l'aidant à se relever.

-Ouais, ouais. Mieux que toi...

-J'ai rien, juste une mauvaise coupure, mais j' vais bien.

L'éclairage de la salle se remit en marche, du moins les luminaires qui marchaient encore.

-Il faut qu'on se tire d'ici avant qu'elle arrive. Il faut détruire les preuves avant qu'elle ne se réveillent. Ça m'étonnerait que le système de state marche encore avec tout ce bordel !

- « Qui » arrive ?

-Qui d'autre que la terrienne, gros demeuré ! s'énerva Moatchit'an .

Puis il se calma et sourit étrangement à Duthco, qui restait perplexe face au changement aussi soudain de l'humeur de son comparse. Avant même qu'il ne lui demande la raison de sa joie, Moatchit'an lui porta un puissant coup de pied en pleine tête. Duthco vola et se fracassa contre un pan de mur encore debout, qu'il mit à terre à son tour.

-Désolé Duthco.

Moatchit'an marcha vers le caisson contenant le vrai Krillin. L'imposteur arracha d'un coup sec la porte et tendit le bras vers le terrien endormi Sa main verte aux doigts crochus se referma sur le cou flasque du captif, qu'il extirpa sans se soucier des câbles et des fils qui l'enserraient.

L'autre « Krillin », derrière lui, s'était relevé, prêt à en découdre.

-Qu'est ce qui te prends ?! Tu vas me l'payer !

Il se jeta sur Moatchit'an, étonnement calme, et qui ne se défendit ni ne répliqua à ses premiers coups.

-Attends que je t'explique au moins, Duthco, C'est …

-Y 'a rien à expliquer, sale tr...

Un éboulement assez important pour faire prendre conscience aux protagonistes de la fragilité du lieux dans lesquels ils se chamaillaient fit cesser leur pugilat. Avant qu'ils ne prennent conscience des bruits de pas d'une personne en approche.

-Qui va là ! tonna Moatchit'an d'une voix qui se voulait pleine de menaces.

L'être, qui se rapprochait de plus en plus, ne répondit pas, accentuant la tensions des deux métamorphes...

C-18 fit son apparition dans un silence de mort. Son visage glacial,mis en valeur par des vêtements blancs et bleus, laissait pourtant deviner aux deux imposteurs son bouillonnement intérieur. Elle balaya d'un regard dur la salle et sembla s'attarder un peu plus sur les caissons contenant ses camarades, le namek et le littolien. sa face se crispa à la vue des trois êtres emmêlés devant elle, dont deux se relevaient par leur propres moyens. Deux Krillin, un qui semblait évanoui, l'autre un meilleure forme et deux Dordeck. Le premier avec les « Krillin » l'autre dans un caisson...
C-18, après un court instant de silence, parla, lentement et froidement :

-C'est ça ton cercle des esprits ? Plutôt le cercle des enlevés. Je comprends mieux ton attitude bizarre ces derniers temps. Comment dois-je t'appeler au fait, sale copie?!

-Co-Comment m'as tu retrouvé ?!

-Et il croit que je vais lui dire soupira la cyborg. Bon, rends-toi, et peut-être que je te laisserais...

-TA GUEULE ! C'EST TOI QUI VA VA FAIRE CE QUE JE TE DIS, éructa soudainement Moatchit'an, en saisissant prestement le Krillin conscient à la gorge.

-Recule et laisse moi partir, sinon, j'élimine les deux ! Tu ne voudrais pas prendre le risque de voir ton ami mort, n'est-ce pas, fit Moatchit'an, en reprenant confiance et en se calmant.

Il avait peut-être une chance de s'en sortir si ce stupide Duthco percutait rapidement. Mais son comparse gémit et tenta de se libérer de sa poigne en desserrant l’étau avec ses mains libres.

-Qu'est ce que ! No...humph !

Moatchit'an, fut obligé de lâcher le vrai Krillin et plaqua sa main libre sur la bouche de Duthco avant que celui-ci ne dévoile le pot aux roses. Il tança sévèrement du regard son stupide complice, qui comprit enfin le stratagème, mais continuait de se débattre.

-Il est tellement drogué que je pourrais lui briser la nuque par inadvertance !

-Tss !

C-18 se mit en position de combat mais ne se jeta pas sur cet infect métamorphe. S'il tenait le vrai Krillin ? L'autre, au sol, était inconscient. Elle avait donc une chance sur deux de tuer son amant s'il elle faisait feu. Son amant... Non. Si elle hésitait à agir, c'est que Krillin représentait bien plus que cela. Elle n'aurait pas tant tardé à passer à l'action si Bulma, Piccolo, ou même Chichi étaient dans cette situation. Mais Krillin ... Elle se rendait compte qu'elle tenait vraiment à lui. Depuis bien avant leur récent rapprochement...

Moatchit'an crut que la terrienne allait se jeter sur lui, mais elle semblait soupeser la situation, et sa détermination semblait vaciller. Il sauta dans la brèche entrouverte pour élargir son avantage :

-Voila ! Tout se passera bien si chacun y met du sien. Aucun de nous veut que ça se termine mal. Je relâcherai ton ami quand je serais sur d'être en sécurité, déclara-t-il perfidement en se rapprochant du Krillin à terre pour s'en emparer.

Mais le terrien semblait émerger : ses bras puis ses jambes bougèrent avant qu'il n'ait pu l'atteindre. Moatchit'an voulut parcourir les derniers mètres qui le séparaient de sa proie d'un bon, mais avant même qu'il ait tendu ses muscles pour bouger, un fin rayon d'énergie coupa sa trajectoire puis se perdit dans les profondeurs non éclairées.

-Ne bouge plus. Je n'hésiterais pas à...

*BRRRRRRRR*

Une dernière portion de mur s’effondra derrière C-18, l'ensevelissant. Sans doute un effet secondaire de son coup d'éclat, pensa Moatchit'an. Il mit à profit ce répit pour mettre la main sur le terrien, toujours a terre. Il s'était presque relevé mais était trop faible pour lui opposer la moindre résistance. Les gravats qui avaient recouvert C-18 furent expulsés au même moment, la révélant de nouveau à Moatchit'an.

-Trop tard ! glapit-il. Ils sont à moi ! Basse tes mains et laisse moi passer !

C-18 grimaça de fureur. Si ce stupide mur ne l'avait pas gêné, l'imposteur serait déjà mort.

L'éclairage de la salle vacillait, les lampes invisibles clignotaient de plus en plus. Plusieurs conduites de gaz se rompirent dans de petites explosions secondaires. Les caissons contenant Kat'nimuk et le vrai Dordeck étaient heureusement toujours intacts, constata C-18. Mais l'ordure s'impatientait:

-Recule ! Recule j'ai dit ! Laisse moi le passage ! Et si jamais tu t'avises de me suivre ou d'être dans mon champ de vision, je les termine tous les deux ! lâcha-t-il fébrile.

C-18 fit un pas en arrière tout en restant face à l'ordure, le fixant lui et ses captifs. Le faux Dordeck tenait les deux Krillin dans ses mains. Ils étaient parfaitement identiques, impossible de les distinguer, sauf en ce qui concernait l'habillement : l'un portait le haut du dogi de l'école de la tortue quand l'autre n'avait que le bas. Elle avait du les interrompre durant l'échange. Elle les aurait localisé ne serait-ce qu'un instant plus tard, que la supercherie aurait mieux fonctionné. L'ordure et ses deux captifs progressaient lentement. Il les avait placé devant lui, se servant d'eux comme des boucliers. Le « duo » de Krillin se débattaient en vain. Lequel jouait la comédie ? Le trio traversa une zone balayée par le jet de gaz émanant d'une tuyauterie brisée, soulevant le haut du dogi que portait l'un des Krilllin et dévoilant la bas de son corps. C-18 arrêta sa marche à reculons et pointa son index sur le groupe.

-QU'EST CE QUE TU FAIS ! JE T'AI DIT DE RECULER, SINON JE LES BUTTE ! s’alarma Moatchit'an,

-Pff. Dommage pour toi. Ça aurait pu marcher.

Puis elle tira un puissant rayon qui fit exploser la tête d'un des Krillin en la traversant, et arracha le bras de Moatchit'an en même temps que son épaule en le transperçant à son tour, avant de se perdre derrière eux et de provoquer une lointaine déflagration.

-Argh ! Arhhhhh ! gémit Moatchit'an.

La cyborg s'approcha tranquillement de l'usurpateur. Elle releva Krillin, encore affaibli par les drogues qui saturaient son organisme, puis toisa le faux Dordeck, qui gisait à ses pieds. Celui-ci prit conscience de sa présence et rampa pathétiquement pour fuir un avenir qu'il savait compromis.

-Pas si vite. Tu viens avec moi. Tu vas te montrer bavard si tu veux rester en vie.

C-18 appuya son argument en foulant de son pied gauche la plaie béante de Moatchit'an, qui hurla :

-Waaaaaaaaaaaaaaargh !

La cyborg relâcha la pression sur l'ordure. Il semblait avoir compris la première leçon. Il était temps de remonter à la surface.

-Krillin, ça va ? S'enquit-elle en soutenant l'être qui lui était cher.

-...Qu'est ce … Qu'est ce …se passe ?

Une nouvelle explosion, lointaine mais puissante et sourde, empêcha C-18 de répondre. Une brise, d'abord légère, souffla dans la salle détruite avant de se muer en véritable tempête balayant tout sur son passage : gravats, blocs, caissons endommagés ou systèmes encore viables. C-18 se saisit de Krillin avant qu'il ne soit emporté, se désintéressant de l'usurpateur, qui s'était trouvé assez de ressource pour se mettre à l'abri lui aussi.

-AH AH AH AH AH, C'EST TA FAUTE ! cria-t-il pour se faire entendre, -TU VIENS DE CONDAMNER TES AMIS À MORT ! REGARDE ! LEURS CAISSONS VONT SE DÉTACHER !

C-18 tourna la tête vers les caissons qui contenaient Dordeck et Katnimu'k. Ils se désolidarisaient dangereusement de leurs supports muraux, sans qu'elle comprenne les raisons de ce changement soudain. Que se passait-il ? C'est l'usurpateur qui lui donna la réponse :

-AH AH AH AH ! ILS VONT ÊTRES EMPORTÉS DANS L'ESPACE ! T'AS OUBLIÉ QUE PLUS ON S'ENFONCE SOUS TERRE PLUS ON SE RAPPROCHE DU DEHORS DE LA CITE LIBRE ! ET LE DEHORS, C'EST L'ESPACE, PAUVRE IMBÉCILE!

Le caisson qui abritait Dordeck se détacha complètement et fonça vers les ténèbres, prélude à une mort certaine.

-BYE BYE ! cria au même moment Moatchit'an en s'envolant dans la direction opposée à la brèche.

La terrienne le fixa avec une rage et une fureur qui parurent le brûler pendant une éternité, mais qui dura en réalité moins d'un dixième de seconde. Puis elle fusa, avec son ami dans ses bras, dans la direction opposée, et fendit les ténèbres à la poursuite du caisson coloré...


*****************************



Moatchit'an marchait à vive allure dans le dédale de tuyaux et de câbles qui l'encadraient. La main plaquée sur son épaule blessée, il tentait tant bien que mal d'arrêter la perte de sang qu'il subissait. S'il ne trouvait pas un médic rapidement, l’hémorragie aurait raison de lui, alors qu'il avaitt fait le plus dur, survivre à cette guerrière surentraînée.
Les tours et les cheminées des nombreuses usines lui barraient la vue, mais les sirènes qui retentissaient dans toute la zone indiquait que les autorités de la Cité avaient détecté la brèche et devaient être en train de réagir. Il n'aurait aucun mal à se faire passer pour un innocent blessé auprès des premières secours.
Les chemins de câbles et de tuyaux sur les cotés et au dessus de lui se firent plus espacés, laissant voir la face opposée de l'astéroïde. Moatchit'an pénétra peu de temps après dans une rue bien plus large que le boyau d'où il émergeait et au « ciel » totalement dégagé. Le bruit des sirènes était beaucoup plus fort, et de multiples navettes de sécurités volaient en rase motte . Le clone les suivit du regard, jusqu'au moment ou elles disparaissaient, cachées par les cheminées, vers la zone qu'il venait de quitter, et d’où s’élevait un sombre panache.

C'était là qu'il devait se rendre pour être pris en charge. Moatchit'an se retourna pour se rendre vers la concentration d'appareils et son futur salut. Un sifflement de plus en plus intense attira son attention, mais le métamorphe fut lourdement percuté aux genoux et se retrouva lamentablement sur le sol. Il découvrit avec horreur ce qui l'avait fait chuter : son bras et une partie de son épaule !

-Qui ! Qui va l...

« Shbam ! »

Deux impacts, à quelques mètres de lui, firent vibrer toute la rue. La poussière dégagée se dissipa rapidement et laissa place à deux caissons de stase. Ceux de sa propre installation souterraine. Une voix, claire et haut perchée, paracheva de balayer l'infime espoir du métamorphe :

-Tu avais oublié ça. T'as de la chance, il était presque sorti. Mais comme je suis gentille, j'ai fait un petit détour pour te l'apporter. T'as pas intérêt à être ingrat.

Le métamorphe leva le regard vers C-18, qui perdait lentement en altitude.
Elle prenait son temps, l'ombre aux contours nets que distinguait Moatchit'an en contre jour, pour redescendre sur terre, telle une déesse de la destruction annonciatrice du jugement ultime. Elle prenait son temps, comme un prédateur qui sait que sa proie, acculée, ne peut plus fuir, plus se dérober, plus se cacher.
C-18, maintenant pleinement visible, semblait encore plus terrifiante.Ses vêtements, déchirés, couverts de fluides dégoûtants, ainsi que ses cheveux, noircis jusqu'aux racines, encadraient un visage ravagé : de multiples nervures rouges sang striaient son visage d'ordinaire si pâle, maintenant gelé par endroits. Ses yeux, injectés de sang jusqu'aux pupilles, complétaient avec perfection la transformation de la déesse de glace en démon des enfers. La face sans expression de la terrienne se métamorphosa soudainement en un rictus de haine pure, rajoutant un surcroît d'horreur à la vision de terreur.

Moatchit'an, gémit, puis, dans une dernière tentative, essaya de ramper dans la direction opposée à la cyborg.

-Pff, pathétique, entendit le métamorphe dans son dos.

Les bruits de pas de sa poursuivante se rapprochèrent trop rapidement, et C-18 , debout en face de lui, stoppa sa lamentable progression.

-At-attends, je peux tout t'expliquer ! Je peux te dire ce qui m'a ordonné de vous kidnapper ! tenta une dernière fois Moatchit'an.

Sans succès, au ton implacable de la réponse de C-18 :

-T'inquiètes pas, tu vas t'expliquer. Longuement...
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Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction

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Re: Cell - L'ascension de la terreur

Messagepar Oméga le Lun Fév 08, 2016 23:14

Débattre avec C-18... Il n'a pas de chance :cry:
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Re: Cell - L'ascension de la terreur

Messagepar omurah le Lun Fév 08, 2016 23:34

C-18 est magnifique sur ce chapitre. De jolis rebondissements avec la tournure des 2 Krilin ou le retour en force des ashkourates ; qui permet surtout de montrer à nouveau qu'on est dans un univers persistant et crédible avec une vraie mécanique interne qui ne se contente pas d'emperler les idées sans connecteurs. Sur la forme c'est nickel, toujours très fluide, bien imagé et rien n'arrête la lecture donc ça va vite. GG à toi et aux relecteurs. Difficile de poser un pronostique sur la suite des aventures terriennes donc je me contente d'observer consciencieusement le déroulé des événements jusqu'à deviner peut-être, où tu comptes nous mener :)
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Re: Cell - L'ascension de la terreur

Messagepar xela26 le Mar Fév 09, 2016 1:03

Oméga a écrit:Débattre avec C-18... Il n'a pas de chance :cry:


Salut Oméga, merci pour ton retour:)
à mon avis, le débat sera bref, et à sens unique :twisted: .

omurah a écrit:C-18 est magnifique sur ce chapitre.

Merci pour ton retour Omurah. Sinon, j'imagine que tu as compris comment la doublure de Krillin a été démasquée? je voulais plus insister la dessus au départ, mais j'ai voulu laisser le lecteur cheminer (facilement, enfin je pense) jusqu'à la conclusion.

omurah a écrit:De jolis rebondissements avec la tournure des 2 Krilin ou le retour en force des ashkourates ; qui permet surtout de montrer à nouveau qu'on est dans un univers persistant et crédible avec une vraie mécanique interne qui ne se contente pas d'emperler les idées sans connecteurs.


Franchement, quand j'ai commencé cet arc, j'aurai pu passer à coté de cette façon de faire mais ça s'est imposé à moi. Au début, j'étais un peu dans l'état d'esprit de rajouter des histoires et de détail pour faire remplissage. Je sais plus quand je m'en suis rendu compte (assez rapidement quand même), mais comme irl, les choses sont toujours en relation et interconnectés entre elles. Alors j'ai essayé de le faire plus apparaitre dans la fic.

omurah a écrit:GG à toi et aux relecteurs.

Euh c'est pour quoi "GG" enfin ça veut dire quoi ?
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Re: Cell - L'ascension de la terreur

Messagepar Oméga le Mar Fév 09, 2016 13:32

Gg signifie "Good Game".
On peut l'employer aussi dans le cas d'une félicitation et bien d'autres encore.

J'espère t'avoir aidé :wink:
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Re: Cell - L'ascension de la terreur

Messagepar Sanadas28 le Ven Fév 12, 2016 20:48

Ça fait plaisir de revoir un chapitre de ta fiction mais ( à mon grand étonnement) je me demande ce que deviens cell vivement la suite ps c-18 est top faut pas toucher à son krillin
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Re: Cell - L'ascension de la terreur

Messagepar xela26 le Dim Fév 14, 2016 20:25

Sanadas28 a écrit:Ça fait plaisir de revoir un chapitre de ta fiction mais ( à mon grand étonnement) je me demande ce que deviens cell vivement la suite ps c-18 est top faut pas toucher à son krillin


Salut Sanadas,

Oui, j'ai eu un petit creux niveau publication au mois de Janvier. Pour info, ces derniers temps, je tourne à environ 1 chapitre par mois. Parfois ça peut-être plus, rarement moins. Bien sur, ce que j'indique est à titre indicatif, n'allez pas me faire un procès si vous n'avez pas de chapitre mensuel.
J'espère que le nouveau chapitre comblera tes attentes à propos de Cell.

Et encore merci à la team relecture pour son bon boulot.


Précédemment
Spoiler
L'explosion de Cell dans l'autre monde, consécutive à son suicide raté lors du Cell game, a libéré une menace oubliée : Bojack, accompagné de ses sbires. Rapidement, les criminels des temps anciens font à nouveau parler d'eux : ils profitent du chaos provoqué par par disparition de Freezer, Cooler et Cold pour laisser cours à leur folie destructrice à travers les étoiles. De nouvelles ambitions germent en Bojack : Devenir le maître de la galaxie. Après avoir conquis des planètes secondaires, le gang s'empare d'une portion notable des anciens territoires de Freezer, et Bojack finit par se hisser au sommet des structures des partisans des tyrans disparus. Un nouvel empire est-il sur le point de naître ?

Après son passage sanglant sur Ostoragen et sa rencontre violente avec Broly, Cell et sa troupe prévoient la suite de leurs aventures sur une planète quasiment oublié de tous. Mais l'être parfait se rend compte, lors d'un face à face fortuit avec mystérieux guerrier, qu'il doit se préparer plus sérieusement pour ne pas que son exploration tourne au fiasco. La petite base que Cell et les siens occupent est vouée à devenir un quartier général de plus grande envergure. Basilik et Mesh, mis à contribution, doivent repartir dans l'espace recruter les futurs serviteurs de leur géniteur...


En plus de ce petit récapitulatif, je vous conseille fortement la relecture des chapitres suivants :
Chapitre 83: espoirs déçus
viewtopic.php?f=42&t=5990&start=510#p331075

Chapitre 89 : Négociations de la dernière chance
viewtopic.php?f=42&t=5990&start=555#p365062


Chapitre 97 : La résurrection de L'empire


Krillin ouvrit des paupières douloureuses. Pourquoi sa tête le martelait-elle ainsi ? Où se trouvait-il... Le terrien se sentait déboussolé, comme s'il sortait sortait d'une longue nuit d'ivresse avec ses contrecoups pas très glorieux. Il ferma les yeux et les rouvrit quelques instants plus tard. La désagréable sensation s’estompait, inversement aux souvenirs qui affluaient dans son esprit conscient : La mission dans la Cité libre. Les nameks de la station. La rencontre avec Lumaka. Le cercle des esprits. Dordeck. Le complexe souterrain. Kat'nimuk qui s’effondrait, drogué...Krillin se leva d'un bond et se cogna au plafond bas de sa couchette, qu'il enfonça bien malgré lui en y imprimant la forme de sa tête ronde.

-Aie ! Et Merde...

La porte de sa cabine s'ouvrit quelques secondes plus tard, après des bruits de pas.
Kat'nimuk le salua :

-Enfin vous êtes réveillé. C'est vrai qu'ils n'y sont pas allés de main morte avec vous.

-Dordeck ! Le fumier, où est-il ?! Et pourquoi on est dans le vaisseau ?!

-Calmez-vous Krillin. Dordeck est une victime, plus que nous je dirais. Nous avons quitté la Cité libre.

-Mais les nameks qui devaient nous aider ?!

-Il n'y avait aucune aide, c'était un piège. Nous avons été victimes d'une machination Krillin. La piste des nameks de la Cité libre n'était qu'un leurre pour nous perdre. Un leurre des ashkourates.

Les ashkourates. La mafia interplanétaire avec laquelle ils avaient eu maille à partir sur Denebay, leur escale avant Yardrat. Le disciple de la tortue n'était pas aussi solidement rétabli qu'il le pensait, la tête lui tournait encore. Il se rallongea sur sa couchette tandis que Kat'nimuk lui raconta ce qui s'était passé après avoir été drogué par celui qui s'était fait passer- avec succès- pour Dordeck. Si C-18 n'avait pas réagi à temps...


*****************************************



Planète Ice 14, Ice 14 M-City

Les oreilles de Dagalat bourdonnaient à cause du surcroît de pression causé pas la baisse d'altitude. C'était toujours au même moment. Celui qui précédait l'instant ou la cabine allait passer sous le niveau du sol et continuer son chemin vers le cœur de la planète.
Il n'y pas si longtemps, l'administrateur aurait pesté et exigé que quelque technicien s'occupe de régler le problème rapidement sous peine d'encourir de graves ennuis. Mais ça, c'était avant.

La cabine ralentit et son écran déflecteur de protection se désagrégea, sans que Dagalat, perturbé par de mortifères pensées, ne s'en aperçoive. Le haut fonctionnaire resta debout, sans bouger.

-Administrateur Dagalat ...

-Administrateur Dagalat ?

L'appel du garde en faction finit par le sortir de sa torpeur. Il s'avança d'un pas erratique dans le couloir à l'éclairage dur. Il n'était pas pressé d'arriver devant la porte métallique, à quelques mètres devant lui. Encore moins d'en franchir le seuil et de pénétrer dans la salle de communication. La dernière fois qu'il avait fréquenté cette pièce, c'était lors de l'invasion de la « vice-Reine » Zangya, consécutive à l'échec de l'opération « Choc ». Le début d'une période pénible pour lui...

Dagalat raffermit sa volonté pour faire face à l'épreuve qui l'attendait. Il activa l'ouverture de la porte et entra dans la pièce. Elle avait bien changée depuis leur débâc... L'arrivée de la vice-Reine. Les écrans muraux étaient éteints. Ce qui ressemblait à un dispositif holographique trônait au milieu de la table principale, ronde. La précédente était rectangulaire et longue. Le système lumineux n'avait pas changé par contre, ni les multiples techniciens qui allaient et venaient pour faire en sorte que tout marche à la perfection.

Les plus hauts responsables de la planète, en plus de l'Empereur, devaient se trouver autour de lui. Pourtant c'était la première fois que Dagalat voyait la plupart de ces nouvelles têtes. Non... Le haut fonctionnaire reconnut quelques membres de la précédente administration. Kolyos avait survécu à la purge, ainsi que Dophus. Même s'il ne l'aimait pas beaucoup, Dagalat n'était pas mécontent de le savoir vivant. Deux personnes lui tournaient le dos, debout, et il savait qui elles étaient. Le gouverneur Filk se retourna et le fixa de son regard de feu :

-Dagalat ! Vous n'avez toujours pas perdu cette habitude de vous montrer au dernier moment. Prenez place près de Kolyosss et Dophusss.

-Oui, gouverneur Filk.

Le gouverneur reprit sa place initiale et s'assit dans le froissement de sa cape blanche d'apparat. L'Empereur s'assit lui aussi, sans daigner se retourner, ce qui lui laissa la chance de se faufiler près de ses compagnons survivants sans surcroît d'exposition. Précaution bien vaine. Filk continuait l'exposé qu'il venait juste de débuter, semblait-il.

-Je vous disais donc, mon Seigneur, que nous avons reçu les volontés d'allégeances des Gouverneurs Sorbet, Yorod, Ziyou, At'nom et R'lirkitonao. Ils m'ont assuré qu'il viendront au plus vite vous prêter serment de fidélité et reconnaître votre autorité sur l'empire.

L'Empereur hocha la tête d'un air satisfait.

-Je n'ai par contre pas réussi à contacter les seigneurs Gokua et Bidoh.

-Moi si, gouverneur. Tout s'est bien passé avec ton ami Krantz. Il a vite compris qui était le véritable Empereur. Gokua et Bidoh sont sur le chemin du retour avec lui, ils ne devraient pas tarder d'ailleurs. Il était si pressé de me jurer fidélité ! éclata l'empereur avec une mimique carnassière.

-Voila qui nous enlève une épine du pied, conclut Filk, placide.

-Ouais. Donc tous les territoires sont enfin réunifiés, si ce que tu me dis est exact, gouverneur.

-Dame Zangya et le Seigneur Bujin m'ont fait part avant de débuter cette cession du retour dans le giron impérial du troisième secteur. Avec la soumission du Gouverneur Iks, pratiquement tous nos domaines sont réu...

-Pratiquement ?

L'intervention de l'Empereur Bojack tomba comme un couperet près de la tête de Filk, qui ne perdit pas contenance en restant d'une courtoisie à toute épreuve.

- Quatre vingt pour cent environs. Les territoires des gouverneurs Diaye et Fukhabist ne nous ont pas encore fait part de leur assentiment. De même que celui des généraux Abo et Cado. D'après certaines rumeurs, ils auraient disparus sitôt le ralliement des premiers gouverneurs à votre cause.

Dagalat admira la façon dont le gouverneur avait réagit. Il comprenait parfaitement pourquoi il avait grimpé les échelons si rapidement au temps des Colds. L'empereur rassembla ses mains, faisant glisser ses doigts entre eux.

-De quelles forces disposent-ils, Filk ?

-Des troupes d'élites, et une armée à peu près équivalentes en qualité à celles de tout secteur qui se respecte.

-Donc égales aux nôtres.

-Oui, Mon seigneur Bojack. à part votre auguste personne ainsi que les Vice-Rois et Reine, bien entendu.

-Bien entendu. Ils sont égaux en qualité mais pas en nombre. On va les aider à prendre leur décision en déplaçant deux fois plus de combattants que ce dont ils disposent. Je doute qu'ils hésitent encore longtemps à se soumettre. Quant aux territoires de ces Avo et Kado, leur disparition soudaine m'a tout l'air d'une désertion. Nos troupes ne devraient pas rencontrer de résistance avec l'appui de Gokua.

-J'en suis certain Seigneur Bojack. Mais ne devrais-t-on pas privilégier la reconquête des nos territoires perdus aux mains des terroristes de l'Union? Nos partisans hésitants nous rejoindront dès que nous commencerons à reconquérir nos anciens dominions.

L'empereur fixa intensément le gouverneur Filk en restant silencieux. Il soupesait visiblement la décision qu'il aurait à prendre, deux orientations bien différentes pour réunifier l'empire.
Le Gouverneur Filk avait raison. Les autres impériaux les rejoindraient d'autant plus vite qu'ils mettaient à bas ces traîtres de la soi-disant Union libre ! Si l'empereur ne voyait pas cela...

-Rien ne nous empêche de faire les deux en même temps, gouverneur. N'as tu donc pas confiance en nos capacités ?! Le sac de Xel'noss n'est donc pas une démonstration suffisante ?

-Je ne doute pas de votre pouvoir, Mon seigneur. L'attaque surprise de ce monde des fanatiques Brivik a eu un retentissement inimaginable. Mais ces intégristes ne sont pas les ennemis jurés de l'empire.

L'Empereur sourit :

-Et bien, je suis ouvert à tes proposition, Filk. Quels sont ceux que nous devons frapper pour convaincre ceux qui doutent encore ?

-Sans trop réfléchir et à première vu, ceux qui nous posent le plus de problèmes. Nos frères dégénérés de l'Union des mondes libres.

Des quolibets et des insultes fusèrent de toute part. Un bon moyen d'évacuer la pression en accablant les traîtres. Le gouverneur Filk se leva et actionna l'appareil de projection holographique. Plusieurs planètes apparurent, cibles potentiels de l'empire ressuscité.

Filk présenta les différent mondes à Bojack : population, fidélité aux ennemis, intérêt stratégique ou symbolique, défenses et bataillons estimés...
Dagalat n'écoutait qu'à moitié. Pour la première fois, il pouvait observer l'empereur sans craindre pour sa vie. Il n'avait assisté que de très loin aux événements consécutifs au retour du gouverneur. Sa convalescence ne l'avait tenue éloignée des cercles du pouvoir qu'un court laps de temps, mais tant de choses s'étaient déroulées. Plus qu'en pratiquement toute une année...
L'empereur Bojack arborait une mine froide, qui s'animait parfois de sarcasme ou se décontractait faussement, dévoilant à qui avait le coup d’œil et sous l’apparente désinvolture une ambition et un désir carnassier. Sa luxueuse armure d'apparat se résumait en un plastron aux épaulettes courbes, parfaitement ajusté pour couvrir un maximum de peau sans gêner la mobilité. Une toge rouge pourpre, dont le rôle n'était qu'esthétique, recouvrait le tout et exposait plusieurs bijoux alignés afin de former un arc en ciel. Chaque pierre précieuse représentait une qualité attribuée par le monarque lui même, et personne n'osait le contredire à ce sujet. Si la toge respirait la richesse et le pouvoir, Dalagat était persuadé que l'idée était de l'Empereur en personne. Jamais la famille de Cold n'avait pris la peine de porter autre chose qu'un plastron et seul ce dernier s'était permis d'y ajouter une cape. Ce changement d'accoutrement était sans doute une autre façon de s'émanciper du souvenir de la précédente dynastie. Quant au pardessus sombre, il mettait en valeur sa chevelure tonique et sa peau d'un vert que l'administrateur avait rarement vu jusqu'à présent.

La porte s'ouvrit brusquement et Filk interrompit son exposé. Les deux individus qui pénétrèrent sans gêne vinrent s’asseoir près de l'Empereur. Des volontaires ne se firent pas prier pour leur laisser place. Car malgré leurs armures de combat tachées et élimées, personne ne souhaitait être dans le collimateur des vices-Rois Gokua et Bidoh.
Gokua, « le bretteur fou », frémit Dagalat en observant furtivement celui qui l'aurait « raccourci » sans l'arrivée providentielle du gouverneur. Le bretteur fou s’adressa sans cérémonie à l'Empereur :

-On est revenu, Boss. Krantz est là-haut, prêt à te jurer sur la tête de sa mère qu'il te suivra jusque dans la tombe !

-OK. On en reparlera plus tard. Laisse le gouverneur terminer et écoute. Ça nous concerne.

-Ah. Désolé.

-Filk, débrouille toi pour me contacter Zangya et Bujin. Fait en sorte qu'ils assistent à la discussion eux aussi.

-Très bien seigneur Bojack.

Un technicien quelconque fit le nécessaire et se rapprocha du gouverneur pour prendre ses ordres. Les vices Rois étaient confortablement installés près de leur chef et s'entretenaient avec lui à voix basse. Gokua leva la tête, l’aperçut, et le gratifia d'un clin d’œil tout en passant lentement son index sous son cou. Dagalat resta paralysé par la terreur. L'administrateur ne s'autorisa à reprendre le souffle que quand la voix de la vice-Reine se fit entendre, de longues minutes plus tard.

-Bojack ? Bojack, tu m'entends ?

-Oui, parle Zangya.

-D'accord. Bujin est en route. Il ne devrait pas tarder à me rejoindre. Je ne vous vois pas encore.

L'écran mural, vestige de l'ancienne disposition du lieux, s'activa et permit à l'assistance de voir Zangya. Elle était aussi en tenue de combat, mais la sienne ne semblait pas avoir beaucoup souffert.

-Nous si. Je vois qu'on apprécie le luxe ! remarqua l'Empereur.

La vice-reine trônait dans un siège que l'Empereur, au ton de sa remarque, n'aurait pas dédaigné . La salle dans laquelle elle se trouvait étalait un luxe des plus tapageurs et ostensibles.

-La décoration du gouverneur de ce secteur est un peu trop tape à l’œil je trouve, se justifia la vice-Reine. J'imagine que tu ne veux pas nous voir pour parler aménagement intérieur?

-Non, mais des nouvelles planètes à conquérir, qu'on pourra redécorer à notre guise.

Le dernier Vice-roi, le « petit » Bujin, entra et prit place aux cotés de Zangya, dans un siège à l'ornementation nettement plus modeste que sa comparse.

-Boss !

-Bujin. Filk nous fait le point sur nos prochaines conquêtes potentielles. Gouverneur, nous vous écoutons.

Filk reprit son exposé du début, mais Dagalat, encore sous le choc suite à l'arrivée et à l'attention que lui avait porté le bretteur fou, ne saisit que par bribes l'exposé de son supérieur direct.

-...C'est je le crois, mon Seigneur, une bonne manière de montrer que nous sommes prêts à défier ces renégats de…

Dagalat se força à garder son calme en respirant lentement. Il avait eu une réaction insensée. Ses tourments avec ce Gokua étaient finis. Il répondait directement à Filk, qui semblait avoir les faveurs de l'Empereur. Il était à l’abri. Enfin théoriquement. L'administrateur n'était pas assez sot pour savoir que si Gokua voulait sa mort, il y arriverait bien facilement. Un accident ou une agression par des « éléments incontrôlés » était si vite arrivée. Même l'Empereur ne pourrait pas grand chose, tant les vices-rois et lui avaient des rapports quasiment d'égal à égal. Ses fidèles lieutenants s'adressaient à lui sans titre particulier, directement par son nom ! La chose aurait sûrement conduit tout autre à une mort certaine, même Filk, pensait Dagalat. Mais les frères de race de l'Empereur semblaient disposer d'une immunité qu'il leur aurait bien volée. Après tout, c'était peut-être pour ça qu'ils semblaient si désinvoltes entre eux.Une apparence, bien sur. La garde rapprochée de l'empereur semblait connaître les limites à ne pas franchir.

La présentation, suivie d'une discussion entre Filk, l'Empereur et ses généraux semblait toucher à sa fin.

-...Nous aurions pu retenir cette cible, gouverneur Filk. Mais je vais suivre votre recommandation, même si je ne la partage qu'en partie. Il faut frapper plus haut et plus fort. Nous allons nous emparer de monde capital des Brivik, cette planète Teldon.

Personne n'osa reprendre sa respiration à cette sentence, à part les compagnons de route de Bojack. Les transfuges de l'empire se jetèrent de furtifs regards entre eux mais aucun ne tenta de s'attirer le courroux de l'Empereur en lui disant que son idée était pure folie. Filk brisa courageusement un silence si prononcé qu'on en entendait les machines de la salle bruyamment ronronner.

-Mon Seigneur, cette action aura un retentissement majeur dans la galaxie !

-Je sais. Après ça, plus personne dans mon camp ne remettra en doute ma suprématie. En plus ça fera réfléchir les prochains sur la liste. l'Union libre vivra dans la peur de notre attaque. Ce sera mieux que de se jeter directement sur elle, en plus de raffermir nos positions lors de notre reconquête inéluctable. Bidoh, Gokua, Bujin, Zangya, je me joindrais personnellement à vous. Histoire de montrer à tous que la fête est finie et que la galaxie a un nouveau Boss.


*******************************************



Ice 147

Le soleil local n’allait pas tarder à réapparaître. Les rares oiseaux de cette planète chanteraient un court moment avant de s’enfuir, effrayés par l’agitation de la base qui s’éveillait.

Mais pas lui.

Mesh avait passé toute la nuit à se retourner sur sa couchette. L’excitation du départ avait gardé son esprit et son corps alerte. Trop peut-être pour le petit être qui sentait une pointe de fatigue. Car le jour tant attendu étant arrivé. Dans moins d’une heure, il serait dans un vaisseau, préparé et affrété pour la mission que Père lui avait confié : le recrutement de personnel scientifique et administratif sur la planète Thendera.

Père tenait vraiment à ce qu’il réussisse cette mission, et s’ils avaient imaginé avec Basilik qu’ils pourraient n’en faire qu’à leur tête, il avait vite déchanté. Ce n’était plus un jeu.
Père et Chenki s’attendaient à ce qu’il se comporte comme un « grand », ce qui était effrayant et excitant à la fois.

Pourtant, quelle n’avait pas été leur joie, Basilik et lui, quand on leur avait annoncé la bonne nouvelle. Enfin, ils sortiraient de ce trou ! Enfin, il retrouveraient l’excitation de l’exploration et des combats !

Les premiers questionnements avaient succédé à la satisfaction initiale avec l’entraînement accéléré que leur avait prodigué Père, focalisé sur leur panel technique en plus de leur puissance, ainsi que les instructions et les buts exacts de leurs missions respectives. Mesh avait réalisé concrètement le sens de son expédition, qu'il ferait dans des conditions qu’il n’avait jamais connu auparavant : Père ne partirait pas avec lui, ni avec Basilik. Et il aurait la charge et la responsabilité de la troupe qui l’accompagnait.

Logiquement, les doutes succédèrent aux dernières interrogations, comme celles-ci avaient succédé à l’euphorie du début. Aussi longtemps que remontaient ses souvenirs, Père avait toujours été présent pour les tirer des situations dangereuses des combats auquel ils avaient participé. Sur Terre, peu après leur naissance d’abord. Ils n’avaient pas pu venir à bout de la bande de guerriers qui les avaient assaillis, perdant même Bao au passage, alors que leurs ennemis étaient largement inférieurs. Après que Père fut grièvement blessé, ils avaient dû attendre qu’il reprenne ses forces. Ni Basilik ni lui n’auraient pu tenir plus que quelques secondes face à ce dangereux guerrier doré qui avait tenu tête à leur créateur. 
Il n’avait personnellement pas su venir à bout de Piccolo, ce grand bonhomme vert bien plus faible que lui, qui l’avait même blessé. Sans parler du fiasco face à ce Broly, ou la débâcle avait été totale. La réalité était implacable. Ni Basilik ni lui n’étaient parvenus à se défaire d’adversaire à leur portée. Sans la présence de Père ils n’étaient rien.

Fatalement, les craintes succédèrent aux doutes. Et si les choses ne se passaient pas comme prévues ? S’il tombait sur un être plus fort qu’eux ? Si les scientifiques qu’il devait enlever  se cachaient, ou lui échappaient ? Allait-il réussir sa mission... Absorbé par ses pensées, le petit être ne sentit qu’au dernier moment la présence dans sa chambre. Il se retourna et s’assit. Chenki prit place à se cotés.

-Alors, jeune maître, c’est le grand jour ! Comment vous sentez vous ?

-… Bien.

-J’ai noté toutes les consignes concernant la pose des contrôleurs temporaires, de même que les kits de stase. Plus d’autres questions et cas usuels d’utilisations  que vous pourriez rencontrez. Reposez-vous aussi sur l’expertise de Bossadik. Il était dirigeant de l’escouade avant notre arrivée. J'ai modifié son contrôleur pour lui rendre plus d'autonomie et d'esprit d'initiative.

Mesh resta mutique, une petite moue comme seule expression.

-De toute façon nous communiquerons régulièrement, et quand vous voulez en cas d’urgence… Jeune maître ? Jeune maître ? Je…

Mesh se jeta sans prévenir dans les bras du vieux véodien et le serra dans ses bras jusqu’à presque l’étouffer :

-Keuf ! Keuf ! Mesh ! Je suffoque !

Le rejeton de Cell desserra légèrement son étreinte, en restant accroché à son torse. Chenki, perdu par ce soudain déferlement d’émotions, l'entoura maladroitement de ses maigres bras.  Le petit respirait de manière saccadé, tant il semblait stressé par son prochain départ, comme un oisillon transi au moment de prendre son envol hors du nid parental.

-Allons allons, chuchota Chenki.

Le véodien prit lui aussi du recul, une partie de son esprit fasciné et interdit par cette scène complètement surréaliste. Mesh et Basilik se comportaient au jour le jour comme de véritables apprentis tyrans, dans un mélange glaçant de malveillance et d’arrogance juvénile, quand leur « père » était plus subtil et retors. Il les avait vu à l’œuvre avec les prisonniers avant leur conversion et ne doutait maintenant plus du sort qu’ils avaient fait subir aux mondes qu’ils avaient visité avant de se poser sur la nouvelle Végéta. Pourtant, ce futur despote se réfugiait dans ses bras comme une enfant terrorisé. Chenki savait bien qu’un jour ce petit monstre le traiterait peut-être comme un rebut à éliminer, mais il se sentit éprouver un zeste de compassion et de pitié pour la jeune créature qui tremblait dans ses bras. Il se surprit même à consoler le petit Mesh par des paroles maladroites et des lieux communs:

-Ne vous en faites pas, tout va bien se passer.

Lieux communs qui semblaient efficaces. Les tremblements de Mesh diminuaient.

-Vous avez peur, jeune maître ?

Le petit n’eut aucune réaction. Chenki laissa passer quelques minutes, avant de vouloir renouveler sa demande. Mais Mesh réagit. Le veodien sentit sur son flanc la tête de la jeune créature se mouvoir de haut en bas, comme pour donner un assentiment sans paroles.

-C’est normal. C’est bien normal d’être… Concerné par la situation qui vous attends... continua le scientifique.

Des aspects bassement pragmatique et opportuniste prirent l'ascendant sur sa maigre dotation émotionnelle pendant qu’il parlait. Il devait profiter de ce moment de faiblesse pour plus se rapprocher et se rendre aimable aux yeux du jeune être. Mesh le considérait positivement, plus que Basilik, et l’avoir de son côté pourrait se révéler son plus efficace passeport pour la survie s’il devait rester longtemps avec Cell. Ce qui semblait de plus en plus probable. Bénéficier de l’écoute, de la protection de Mesh, et dans une moindre mesure de Basilik, l’immuniserait totalement contre les attaques des autres enfants. Et le consoliderait un peu plus face à Cell. 

-…Cela prouve qu’il vous tient à cœur de bien faire et que vous êtes courageux. Vous avez déjà l’étoffe des plus grands.

Mesh leva la tête, se dégageant partiellement du giron de Chenki, qu’il fixa, interrogatif. Le savant expliqua son précédent propos :

-Le vrai courage, c’est quand on a peur mais qu’on continue quand même. Il est tout à fait sain de douter. Mais le questionnement ne doit pas vous empêcher d’avancer.

Mesh continua de le fixer et lui demanda :

-C’est quoi un « étoffe » ?

-Ah, bien sûr ! L’étoffe, on dit. Ce sont les qualités, l’ensemble des traits de caractères d’une personne. Avoir l’étoffe d’un chef par exemple, c’est montrer du caractère, de l’autorité, de la capacité de décision et de commandement.

-Ah.

-Vous possédez déjà tout cela, jeune maître. Vous ne vous rendez pas compte de votre valeur, mais bientôt, rien ne pourra vous arrêter.

-Je.. j’en suis pas sûr…

-Moi si, déclara d’un ton péremptoire Chenki. Je peux le voir parce que je suis plus vieux, plus expérimenté que vous, et que j’ai parcouru moult mondes, alors que vous avez évolué dans un environnement plus restreint. Personne, à part votre père, ne vous arrive à la cheville. Vous êtes bien entraîné, bien formé, mais surtout vif, intelligent et débrouillard. Je suis certain que vous allez réussir votre mission avec un succès éclatant, et parer à toutes les situations, mêmes celles que nous n’avons pas prévues.

Le discours d’exhortation était en train d’atteindre son but. Mesh s’était progressivement repris et avait relevé sa stature, toujours assis mais le buste droit et la face plus déterminée.

Chenki avait raison, pensa Mesh de son côté. Il ne servait à rien de pleurer sur son sort. C’était trop tard pour avoir des regrets et refuser ce qu’il avait si ardemment désiré. De toute façon, aurait-il eu le choix de refuser la demande de Père ? L’incongruité de cette pensée lui arracha un pouffement.

-Qu’il y a-t-il ?

-Rien Chenki.

Il se leva et mit son index et son majeur sur son front.

-Je dois rassembler mon groupe. Vous venez avec moi?

-Merci pour la proposition, jeune maître, mais je dois faire un détour au laboratoire. Je vous rejoindra sur les pistes de l’astroport au moment de votre départ.

-Okay. Merci.

Il tenta de se « téléporter », comme Père lui avait montré, mais n'y arriva pas. Agacé, il sortit de sa chambre en trombe.

Plus tard

Mesh regarda le groupe de Basilik partir. Ils pénétrèrent dans leur navette, petite embarcation  d’une vingtaine de places, après les dernières paroles de Père. La porte d’accès se ferma, puis la navette décolla, s’envolant lentement au début puis de plus en plus rapidement. En moins de trente secondes, le vaisseau avait quitté leur champ de vision et voguait, invisible, dans les profondeurs de l’espace.

À mon tour.

Mesh, placé à la gauche de Cell s’avança de quelques pas, se retourna, et appela les membres de sa troupe, ses petits « frères » en premier, puis ses « serviteurs ». Ils le rejoignirent au fur et à mesure que s’égrainaient leurs noms et se postèrent en rang derrière leur chef de groupe, ici encore ses collatéraux plus proche de lui.

-Nous sommes prêts pour l’embarquement, Père.

Paternel qui resta silencieux et gardait le visage neutre, tandis que Chenki, à sa droite, lui fit un petit sourire pour l’encourager.

-Allez-y. Je compte sur vous, sur toi en tant que chef de mission, Mesh.

-Je ne vous décevrais pas, Père.

Il se retourna et embarqua par la rampe d’accès dans le vaisseau en forme de lentille écrasée, son escouade derrière lui. Puis la rampe se rétracta dans la paroi de la soucoupe, qui prit son envol quelques instants plus tard et disparu à son tour dans l'immensité du cosmos…
Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction

Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
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Re: Cell - L'ascension de la terreur

Messagepar omurah le Lun Fév 15, 2016 13:24

Xela26 a écrit:Merci pour ton retour Omurah. Sinon, j'imagine que tu as compris comment la doublure de Krillin a été démasquée?"

Yup, Duthco était au garde-à-vous pour avoir copié le corps de Krilin au mauvais moment x)
Pas mal du tout comme idée, et très sympa d'avoir laissé ça à la portée du lecteur plutôt que de le "spoon-feeder" :)

Mesh se jeta sans prévenir dans les bras du vieux véodien et le serra dans ses bras jusqu’à presque l’étouffer

Le petit n’eut aucune réaction. Chenki laissa passer quelques minutes, avant de vouloir renouveler sa demande. Mais Mesh réagit. Le veodien sentit sur son flanc la tête de la jeune créature se mouvoir de haut en bas, comme pour donner un assentiment sans paroles.

:shock:
Ok, c'était les deux moments forts du chapitre ça pour moi. Tu m'as complètement pris par surprise et j'ai carrément sursauté au premier passage. Bien joué. Excellent. Et mine de rien, ces scènes d'apparence anecdotiques ouvrent beaucoup de nouvelles possibilités ! (en plus d'approfondir tous les personnages en faisant d'une pierre deux coups).

Des aspects bassement pragmatique et opportuniste prirent l'ascendant sur sa maigre dotation émotionnelle pendant qu’il parlait. Il devait profiter de ce moment de faiblesse pour plus se rapprocher et se rendre aimable aux yeux du jeune être. Mesh le considérait positivement, plus que Basilik, et l’avoir de son côté pourrait se révéler son plus efficace passeport pour la survie s’il devait rester longtemps avec Cell. Ce qui semblait de plus en plus probable. Bénéficier de l’écoute, de la protection de Mesh, et dans une moindre mesure de Basilik, l’immuniserait totalement contre les attaques des autres enfants. Et le consoliderait un peu plus face à Cell.

Dans la même lancée, excellent tournant scénaristique ! Et dans la forme c'est très bien géré... jusqu'à la sortie sur l'étoffe.

Il tenta de se « téléporter », comme Père lui avait montré, mais n'y arriva pas. Agacé, il sortit de sa chambre en trombe.

Cette chute épique :lol: :lol: :lol:

J'aime beaucoup tout ça. Cell qui ambitionne de se bâtir un QG. Les deux petits qui partent en mission façon chefs d'expédition (et l'enjeu de la réussite qui va les "asseoir" un peu plus) avec leurs frères et leurs serviteurs (+ la mention de ce Bossadik). Bref, c'est classe, c'est classe tout ça. Dans l'idée et dans la mise en scène aux petits oignons. Et Cell dont tu maîtrises très bien les moments de mise en avant et ceux où il est plus en retrait mais avec son ombre qui plane. Côté Empire, c'est toujours aussi bien foutu niveau géopolitique. Les gros poissons sortent des profondeurs, les plus petits poissons jouent leurs cartes..., très bon :)

Ps : ils étaient pas morts, Dophus et Kolyos ? Ou alors j'avais mal interprété cette phrase :
Filk devait abattre ses cartes rapidement pour ne pas l'agacer et finir comme Dophus ou Kolyos.


En tout cas très bon chapitre, pour ne pas changer :mrgreen:
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