Dragon Ball Z : l'ascension de Uub

Salut à tous. Je viens poster ici ma seconde fiction. Comme le titre l'indique, elle sera centrée sur Uub et son évolution à travers les différentes épreuves et autres combats qu'il traversera. Cette histoire se passe six ans après le départ de Goku et de Uub.
J'espère que cela vous plaira. N'hésitez pas à laisser un commentaire, ça fait toujours plaisir ^_^
PROLOGUE
Un championnat qui tourne court
Il n’avait jamais été vraiment sûr de lui. Mais l’entraînement et les encouragements de Gokû l'avaient peu à peu sorti de sa timidité. Il n’était pas encore au niveau de son maître, mais en l’espace de six ans, il était devenu l’un des êtres les plus puissants de l’univers. Ses frères et sœurs avaient eux aussi bénéficié des enseignements de Son Gokû, pendant que son île natale, nommée Papaye, était en pleine réfection. Et aujourd'hui le plus grand tournoi d'art-maritaux allait s'y dérouler. Cela lui rappelait des souvenirs.
Il n’avait que 10 ans à l’époque. Il était venu pour remporter le prix et acheter de l’eau à son village. Une fois de plus, il se remémora les paroles de sa mère et elles prirent tout leur sens devant tant de guerriers si puissants. Devant les plus puissants guerriers de tous les temps. Et IL était le meilleur. Tes parents se font dessus !, entendait-il encore au fin fond de son esprit. Bien évidemment, ces futiles provocations n’avaient pour but que d’éveiller son véritable potentiel. En y repensant, il n’arrivait pas à croire qu’il ait pu céder à la colère avec ces simples mots.
La sonnerie de son réveil le sortit de ses pensées. Il était déjà temps de se préparer et de partir. A la sortie de chez lui, une petite foule de supporter l’attendait déjà. Ils étaient venus l’encourager, espérant le voir arriver au moins en demi-finale du Tenkaichi Budokaï. Le soleil était déjà haut dans le ciel, diffusant sa lueur dorée sur les bâtiments neufs de l’île Papaye, la Capitale des Iles du Sud. Au loin, un gigantesque stade était visible, surplombant les plus hautes tours. Sur ces dernières, d’immenses écrans étaient fixés afin que la population puisse assister à la compétition en direct. Les routes étaient déjà bondées de sky-car et le ciel de motos volantes. Dans les rues, des personnes marchaient le sourire aux lèvres, heureux d’assister à la compétition et de revoir leur héros, Mister Satan. Cette ambiance de fête rendait Uub aussi joyeux qu’anxieux.
Depuis que son village était devenu une grande capitale, ses habitants faisaient la fête, confiant leurs anciens labeurs aux machines et autres robots de la Capsule Corporation. Depuis deux ans, la ville fonctionnait ainsi et personne ne regrettait son ancienne vie. La venue de Gokû et ses enseignements sur la maîtrise de l’énergie avaient rendu les arts-martiaux extrêmement populaires dans l’entourage du jeune homme. L’île Papaye profitait de son nouveau statue.
Uub fit un pas en avant. Les chuchotements du petit groupe se dissipèrent aussitôt à la vue de leur champion. Le jeune homme de seize ans, brun, ses cheveux formant une crête, était vêtu d’une tenue de combat similaire à celle de son maître. Les manches courtes et le col en V de sa tunique laissaient apparaître un corps relativement musclé. Sur l’arrière de son haut, le kanji de la tortue était imprimé. Ses trois plus jeunes frères, âgés de 10 à 12 ans, étaient là, l’attendant d’un air excité. Chacun d’eux tenait des pancartes ou des banderoles sur lesquelles des messages de soutiens y étaient inscrits. Les trois enfants sautillaient de joie.
« Cette fois, je gagnerai ! » dit l’élève de Son Gokû d’une voie enjouée.
Il attrapa la banderole de son plus jeune frère et la replia sous son bras avant d’ébouriffer ses cheveux. L’une des autres personnes du groupe, un homme quelque peu âgé, s’approcha de Uub et lui demanda s’il se sentait prêt à combattre de toutes ses forces pour remporter son propre défi.
« En pleine forme ! dit le garçon, souriant. Merci Nam. »
« Bon, répondit l’ancien guerrier. Nous serons tous derrière toi. »
Quelques paroles plus tard et après avoir esquivé deux filles plutôt mignonnes qui lui tournaient autour depuis un moment, Uub annonça qu’il était temps qu’il se mette en route. Ses trois frères l’implorèrent de se battre avec lui de nouveau, de leur apprendre la fameuse technique du kaméhaméha.
« Eh bien… une prochaine fois… dit le grand frère. Je vous apprendrai déjà à voler. Là, je dois aller remporter un tournoi. »
« Après ! » hurlèrent les petits en chœur.
« Il ne pourra pas » dit la voix suave et voluptueuse d’une jeune femme, interrompant la discussion. « Avec tous les combats qu’il va devoir livrer aujourd’hui, je doute même qu’il soit en forme demain. »
Surpris, le jeune homme se retourna et regarda sa sauveuse. Elle était d’une grande beauté. Elle avait de longs cheveux rose et des yeux d’un bleu acier envoûtant. Une tenue de cuir bleu mettait en valeur ses courbes parfaites. Des kunaïs pendaient sur les côtés de sa ceinture tandis qu'une épée courte était accrochée dans le bas de son dos.
« S’il te plait ! » renchérirent les trois petits.
Uub hocha la tête en signe d’approbation. Ses jeunes frères lui sautèrent alors dans les bras et le serrèrent de toutes leurs forces. Uub leur rendit leur embrassade, hurla le nom de Kinto-Un et partit en direction du stade. Au sol, hommes et femmes discutaient, surexcités à l’idée du championnat qui allait se tenir aujourd’hui. Une femme poussa un cri perçant qui manqua de faire tomber le jeune homme de son nuage. En tournant la tête, Uub vit une vidéo de Mister Satan. La plupart des personnes s’était arrêté afin de regarder l’arbitre du championnat interviewer le héros. Uub fit de même. Il observa le champion en titre se venter de sa future victoire. Comme à son habitude, il claironnait que nul ne pourrait le vaincre et que seul Mister Buu, son élève, pourrait arriver contre lui en finale.
La voix du commentateur, puissante et aiguë, résonnait dans toute la ville, sortant des nombreux haut-parleurs qui y étaient disséminés. Il décrivait la finale de la catégorie enfant qui se déroulait actuellement. Comme il s’en doutait, Pan et Bra étaient parvenues à se qualifier sans la moindre difficulté et se livraient à présent un féroce combat. Uub ressentait l’énergie des deux jeunes filles. Elles avaient toutes les deux biens progressé depuis la dernière fois qu’il les avait vu, il y a un an. Mais Pan était tout de même supérieure à Bra et l’issue du combat semblait inévitable.
Uub arriva enfin en vue de l’entrée de l’énorme stade circulaire. Il observa l’arbitre remettre sa récompense à la jeune Pan. Les félicitations et les cris de joie s’élevaient de la foule, couvrant presque les commentaires de l'arbitre. Mister Satan s’était bien entendu jeté sur la surface de combat afin de prendre sa petite-fille dans ses bras. Dans les gradins, Gohan était félicité par son père et son frère. Un mètre plus loin, Végéta était dans sa pose caractéristique, bras croisés, ronchonnant à cause de la défaite de sa fille.
À peine quelques minutes plus tard, Uub était là, dans les vestiaires. Le tirage au sort l’avait désigné comme premier combattant. Le hasard, ou alors la magie de Buu, lui avait opposé Végéta comme premier adversaire. Quelque peu stressé, il cherchait à se détendre afin de pouvoir donner le meilleur de lui-même contre le rival de son maître. Ses yeux étaient fermés. La pression qu’il s’infligeait diminuait peu à peu. Cette fois-ci, il ne venait pas dans le but d’acquérir la récompense. Il voulait combattre contre tous ces fabuleux guerriers et montrer sa valeur en remportant ce tournoi.
Soudain, la voix du commentateur hurla son nom. Ses paupières se relevèrent immédiatement. Son cœur se mit à battre si violemment qu'il lui sembla presque rompre sa poitrine. La compétition commençait. Une énorme énergie spirituelle se rapprocha de lui. Végéta était venu le chercher afin qu’ils aillent ensemble sur le terrain. Uub soupçonnait son adversaire d’avoir monté son énergie afin de l’intimider. Dehors, la foule était en délire. Les noms des deux guerriers étaient scandés. Végéta avait cependant bien plus de supporters. Sa prestation au dernier championnat lui avait valu d’être remarqué. Quelques uns se souvenaient du jeune guerrier nommé Uub, venu 6 ans plus tôt et partit en plein milieu de la compétition. Tremblant d’excitation et d’impatience, il passa la porte qui menait au terrain.
À quelques mètres de là, sur le point culminant du stade, se trouvait un homme. L’air quelques peu sévère, il observait avec grand intérêt les deux combattants qui entraient en scène. Ses longs cheveux noirs, coiffés en queue de cheval, voletaient, portés par le vent, tandis qu’il réajusta le haut de sa tunique rouge qui ne couvrait que la moitié de son torse. Il se demandait jusqu’où le groupe de Son Gokû avait pu progresser. Il détourna alors son regard et le pointa sur le ciel. Il était là. Il arrivait. Soudain, le ciel sembla vibrer alors que les nuages se rassemblaient en un point. L’homme fixait le phénomène et priait pour que tout se passe comme prévu.
Pendant ce temps, dans le stade, le combat battait son plein. Uub et Végéta venaient de se poser au sol après quelques échanges de coups et se regardaient. Le terrien cherchait la meilleure façon d’attaquer son adversaire. Bien qu’il ait entendu nombres de récits relatant les exploits du prince saïyen, c’était la première fois qu’il l’affrontait. Sa façon de combattre était bien différente de celle de son maître. Il attaquait pour infliger un maximum de dommage et finir rapidement le combat. Il fallait le reconnaître, Végéta était un véritable génie du combat. Mais l’assurance et la fierté de ce dernier pouvait lui jouer des tours. Cette confiance en ses propres capacités lui avait déjà coûté de nombreuses défaites et Uub allait tenter d’en tirer partie.
Le saïyen rompit l’attente et bondit sur le terrien, le poing gauche tendu. Uub para simplement avec son avant bras gauche et riposta d’une droite. Vif, Végéta attrapa le poing de son adversaire. Tentant de nouvelles attaques, leurs coups s’entrechoquèrent à plusieurs reprises dans un fracas assourdissant, laissant à peine imaginer la puissance que les deux combattants possédaient. L’échange prit soudain de la vitesse et chacun d’eux redoubla d’efforts pour porter les coups qui allaient faire mouche. Si Uub trouvait une ouverture dans la garde de son adversaire, ce dernier s’arrangeait toujours pour esquiver la contre-attaque, et vice versa. Dans cette avalanche de coups, aucun des deux ne semblait prendre l’avantage.
Se jetant en avant, Uub frappa Végéta avec une violence nouvelle. Le prince dû parer des deux bras pour éviter de subir de lourds dégâts. Le choc fit voler en éclat une partie du sol de l’arène et propulsa le saïyen, manquant de le faire perdre par sortie de ring. Ignorant la douleur qui brûlait ses avants-bras, Végéta se redressa et provoqua son adversaire d’un geste de la main, l’invitant à l’attaquer, un sourire de défi aux lèvres.
Comme Uub s’y était attendu, le prince des saïyens le sous-estimait. Agacé, il décida de passer à la vitesse supérieure et fonça sur son opposant. Végéta sentait son adversaire arriver plus qu’il ne le voyait et au grand étonnement du terrien, le prince leva sa main gauche dans sa direction. En moins d’une fraction de seconde, une gigantesque boule d’énergie, véritable concentration de ki, s’était formée juste devant sa paume. Comprenant soudainement l’attaque que son adversaire allait utiliser, Uub stoppa sa course et se mit en position de défense, bras croisés devant lui.
« Big Bang Attack ! » hurla Végéta.
La boule de feu surgit à une vitesse phénoménale et atteignit le jeune guerrier de plein fouet. Uub se sentit violemment projeté en arrière, avant de tomber sur la surface de combat. Pestant contre lui-même, il tenta de se relever lorsqu’il découvrit avec frayeur que Végéta s’était envolé et chargeait déjà sa prochaine attaque. Les mains l’une dans l’autre et postées sur son côté gauche, une intense lumière violette y irradiait. L’énergie du prince montait encore alors que son Canon Garric possédait à présent une puissance hors du commun.
L'inconnu continuait de marcher sur le toit du stade, observant toujours le combat. Le ciel était devenu noir et sinistre. Des grondements menaçant couvraient le bruit caractéristique de l’attaque de Végéta. L'homme sentait le sol trembler sous ses pieds. Une puissante bourrasque écarta violemment les nuages. Les quelques personnes qui n’assistaient pas au combat ou ne regardaient pas un écran commençaient à paniquer. Qu’était-ce donc ?
Végéta venait de lancer son attaque. Refusant de perdre, Uub porta deux doigts à son front. L’instant d’après, il se matérialisa sur le côté droit de son opposant, légèrement en dessous. Il devait mettre fin à ce combat maintenant. Il allait tenter la seule attaque qu'il n'avait pas réussi à maîtriser devant son maître. Il concentra toute son énergie dans son poing droit fermé. Mais il sursauta au moment de lancer son attaque. Une gigantesque boule de feu noir, semblable à un gigantesque météore, se trouvait au centre du ciel, écartant tout sur son passage. Depuis son centre, ce qui ressemblait à de gigantesques flammes détruisaient la ville, la réduisant petit à petit à l’état de cendre. Un tir énergétique de Végéta égratigna la joue de Uub, qui avait l’impression que le temps ralentissait.
Le jeune homme prit instinctivement de l’altitude afin d’éviter une flamme. Des explosions retentissaient d’un peu partout dans la ville. Dans le stade, l’excitation de la compétition avait laissée place à la panique. Les gens hurlaient, se marchaient dessus pour fuir le plus loin possible du stade. D’un puissant kiaï, Végéta éjecta Uub dans les gradins du stade. Ce dernier, tombant, pu voir son opposant faire exploser son énergie jusqu'au niveau 3. L'énergie qu'il déployait causa énormément de dégâts, ajoutant à la peur ambiante. De ses mains, le prince des saïyens attrapa le météore, tentant de l'empêcher de s'écraser au sol…
J'espère que cela vous plaira. N'hésitez pas à laisser un commentaire, ça fait toujours plaisir ^_^
PROLOGUE
Un championnat qui tourne court
Il n’avait jamais été vraiment sûr de lui. Mais l’entraînement et les encouragements de Gokû l'avaient peu à peu sorti de sa timidité. Il n’était pas encore au niveau de son maître, mais en l’espace de six ans, il était devenu l’un des êtres les plus puissants de l’univers. Ses frères et sœurs avaient eux aussi bénéficié des enseignements de Son Gokû, pendant que son île natale, nommée Papaye, était en pleine réfection. Et aujourd'hui le plus grand tournoi d'art-maritaux allait s'y dérouler. Cela lui rappelait des souvenirs.
Il n’avait que 10 ans à l’époque. Il était venu pour remporter le prix et acheter de l’eau à son village. Une fois de plus, il se remémora les paroles de sa mère et elles prirent tout leur sens devant tant de guerriers si puissants. Devant les plus puissants guerriers de tous les temps. Et IL était le meilleur. Tes parents se font dessus !, entendait-il encore au fin fond de son esprit. Bien évidemment, ces futiles provocations n’avaient pour but que d’éveiller son véritable potentiel. En y repensant, il n’arrivait pas à croire qu’il ait pu céder à la colère avec ces simples mots.
La sonnerie de son réveil le sortit de ses pensées. Il était déjà temps de se préparer et de partir. A la sortie de chez lui, une petite foule de supporter l’attendait déjà. Ils étaient venus l’encourager, espérant le voir arriver au moins en demi-finale du Tenkaichi Budokaï. Le soleil était déjà haut dans le ciel, diffusant sa lueur dorée sur les bâtiments neufs de l’île Papaye, la Capitale des Iles du Sud. Au loin, un gigantesque stade était visible, surplombant les plus hautes tours. Sur ces dernières, d’immenses écrans étaient fixés afin que la population puisse assister à la compétition en direct. Les routes étaient déjà bondées de sky-car et le ciel de motos volantes. Dans les rues, des personnes marchaient le sourire aux lèvres, heureux d’assister à la compétition et de revoir leur héros, Mister Satan. Cette ambiance de fête rendait Uub aussi joyeux qu’anxieux.
Depuis que son village était devenu une grande capitale, ses habitants faisaient la fête, confiant leurs anciens labeurs aux machines et autres robots de la Capsule Corporation. Depuis deux ans, la ville fonctionnait ainsi et personne ne regrettait son ancienne vie. La venue de Gokû et ses enseignements sur la maîtrise de l’énergie avaient rendu les arts-martiaux extrêmement populaires dans l’entourage du jeune homme. L’île Papaye profitait de son nouveau statue.
Uub fit un pas en avant. Les chuchotements du petit groupe se dissipèrent aussitôt à la vue de leur champion. Le jeune homme de seize ans, brun, ses cheveux formant une crête, était vêtu d’une tenue de combat similaire à celle de son maître. Les manches courtes et le col en V de sa tunique laissaient apparaître un corps relativement musclé. Sur l’arrière de son haut, le kanji de la tortue était imprimé. Ses trois plus jeunes frères, âgés de 10 à 12 ans, étaient là, l’attendant d’un air excité. Chacun d’eux tenait des pancartes ou des banderoles sur lesquelles des messages de soutiens y étaient inscrits. Les trois enfants sautillaient de joie.
« Cette fois, je gagnerai ! » dit l’élève de Son Gokû d’une voie enjouée.
Il attrapa la banderole de son plus jeune frère et la replia sous son bras avant d’ébouriffer ses cheveux. L’une des autres personnes du groupe, un homme quelque peu âgé, s’approcha de Uub et lui demanda s’il se sentait prêt à combattre de toutes ses forces pour remporter son propre défi.
« En pleine forme ! dit le garçon, souriant. Merci Nam. »
« Bon, répondit l’ancien guerrier. Nous serons tous derrière toi. »
Quelques paroles plus tard et après avoir esquivé deux filles plutôt mignonnes qui lui tournaient autour depuis un moment, Uub annonça qu’il était temps qu’il se mette en route. Ses trois frères l’implorèrent de se battre avec lui de nouveau, de leur apprendre la fameuse technique du kaméhaméha.
« Eh bien… une prochaine fois… dit le grand frère. Je vous apprendrai déjà à voler. Là, je dois aller remporter un tournoi. »
« Après ! » hurlèrent les petits en chœur.
« Il ne pourra pas » dit la voix suave et voluptueuse d’une jeune femme, interrompant la discussion. « Avec tous les combats qu’il va devoir livrer aujourd’hui, je doute même qu’il soit en forme demain. »
Surpris, le jeune homme se retourna et regarda sa sauveuse. Elle était d’une grande beauté. Elle avait de longs cheveux rose et des yeux d’un bleu acier envoûtant. Une tenue de cuir bleu mettait en valeur ses courbes parfaites. Des kunaïs pendaient sur les côtés de sa ceinture tandis qu'une épée courte était accrochée dans le bas de son dos.
« S’il te plait ! » renchérirent les trois petits.
Uub hocha la tête en signe d’approbation. Ses jeunes frères lui sautèrent alors dans les bras et le serrèrent de toutes leurs forces. Uub leur rendit leur embrassade, hurla le nom de Kinto-Un et partit en direction du stade. Au sol, hommes et femmes discutaient, surexcités à l’idée du championnat qui allait se tenir aujourd’hui. Une femme poussa un cri perçant qui manqua de faire tomber le jeune homme de son nuage. En tournant la tête, Uub vit une vidéo de Mister Satan. La plupart des personnes s’était arrêté afin de regarder l’arbitre du championnat interviewer le héros. Uub fit de même. Il observa le champion en titre se venter de sa future victoire. Comme à son habitude, il claironnait que nul ne pourrait le vaincre et que seul Mister Buu, son élève, pourrait arriver contre lui en finale.
La voix du commentateur, puissante et aiguë, résonnait dans toute la ville, sortant des nombreux haut-parleurs qui y étaient disséminés. Il décrivait la finale de la catégorie enfant qui se déroulait actuellement. Comme il s’en doutait, Pan et Bra étaient parvenues à se qualifier sans la moindre difficulté et se livraient à présent un féroce combat. Uub ressentait l’énergie des deux jeunes filles. Elles avaient toutes les deux biens progressé depuis la dernière fois qu’il les avait vu, il y a un an. Mais Pan était tout de même supérieure à Bra et l’issue du combat semblait inévitable.
Uub arriva enfin en vue de l’entrée de l’énorme stade circulaire. Il observa l’arbitre remettre sa récompense à la jeune Pan. Les félicitations et les cris de joie s’élevaient de la foule, couvrant presque les commentaires de l'arbitre. Mister Satan s’était bien entendu jeté sur la surface de combat afin de prendre sa petite-fille dans ses bras. Dans les gradins, Gohan était félicité par son père et son frère. Un mètre plus loin, Végéta était dans sa pose caractéristique, bras croisés, ronchonnant à cause de la défaite de sa fille.
À peine quelques minutes plus tard, Uub était là, dans les vestiaires. Le tirage au sort l’avait désigné comme premier combattant. Le hasard, ou alors la magie de Buu, lui avait opposé Végéta comme premier adversaire. Quelque peu stressé, il cherchait à se détendre afin de pouvoir donner le meilleur de lui-même contre le rival de son maître. Ses yeux étaient fermés. La pression qu’il s’infligeait diminuait peu à peu. Cette fois-ci, il ne venait pas dans le but d’acquérir la récompense. Il voulait combattre contre tous ces fabuleux guerriers et montrer sa valeur en remportant ce tournoi.
Soudain, la voix du commentateur hurla son nom. Ses paupières se relevèrent immédiatement. Son cœur se mit à battre si violemment qu'il lui sembla presque rompre sa poitrine. La compétition commençait. Une énorme énergie spirituelle se rapprocha de lui. Végéta était venu le chercher afin qu’ils aillent ensemble sur le terrain. Uub soupçonnait son adversaire d’avoir monté son énergie afin de l’intimider. Dehors, la foule était en délire. Les noms des deux guerriers étaient scandés. Végéta avait cependant bien plus de supporters. Sa prestation au dernier championnat lui avait valu d’être remarqué. Quelques uns se souvenaient du jeune guerrier nommé Uub, venu 6 ans plus tôt et partit en plein milieu de la compétition. Tremblant d’excitation et d’impatience, il passa la porte qui menait au terrain.
À quelques mètres de là, sur le point culminant du stade, se trouvait un homme. L’air quelques peu sévère, il observait avec grand intérêt les deux combattants qui entraient en scène. Ses longs cheveux noirs, coiffés en queue de cheval, voletaient, portés par le vent, tandis qu’il réajusta le haut de sa tunique rouge qui ne couvrait que la moitié de son torse. Il se demandait jusqu’où le groupe de Son Gokû avait pu progresser. Il détourna alors son regard et le pointa sur le ciel. Il était là. Il arrivait. Soudain, le ciel sembla vibrer alors que les nuages se rassemblaient en un point. L’homme fixait le phénomène et priait pour que tout se passe comme prévu.
Pendant ce temps, dans le stade, le combat battait son plein. Uub et Végéta venaient de se poser au sol après quelques échanges de coups et se regardaient. Le terrien cherchait la meilleure façon d’attaquer son adversaire. Bien qu’il ait entendu nombres de récits relatant les exploits du prince saïyen, c’était la première fois qu’il l’affrontait. Sa façon de combattre était bien différente de celle de son maître. Il attaquait pour infliger un maximum de dommage et finir rapidement le combat. Il fallait le reconnaître, Végéta était un véritable génie du combat. Mais l’assurance et la fierté de ce dernier pouvait lui jouer des tours. Cette confiance en ses propres capacités lui avait déjà coûté de nombreuses défaites et Uub allait tenter d’en tirer partie.
Le saïyen rompit l’attente et bondit sur le terrien, le poing gauche tendu. Uub para simplement avec son avant bras gauche et riposta d’une droite. Vif, Végéta attrapa le poing de son adversaire. Tentant de nouvelles attaques, leurs coups s’entrechoquèrent à plusieurs reprises dans un fracas assourdissant, laissant à peine imaginer la puissance que les deux combattants possédaient. L’échange prit soudain de la vitesse et chacun d’eux redoubla d’efforts pour porter les coups qui allaient faire mouche. Si Uub trouvait une ouverture dans la garde de son adversaire, ce dernier s’arrangeait toujours pour esquiver la contre-attaque, et vice versa. Dans cette avalanche de coups, aucun des deux ne semblait prendre l’avantage.
Se jetant en avant, Uub frappa Végéta avec une violence nouvelle. Le prince dû parer des deux bras pour éviter de subir de lourds dégâts. Le choc fit voler en éclat une partie du sol de l’arène et propulsa le saïyen, manquant de le faire perdre par sortie de ring. Ignorant la douleur qui brûlait ses avants-bras, Végéta se redressa et provoqua son adversaire d’un geste de la main, l’invitant à l’attaquer, un sourire de défi aux lèvres.
Comme Uub s’y était attendu, le prince des saïyens le sous-estimait. Agacé, il décida de passer à la vitesse supérieure et fonça sur son opposant. Végéta sentait son adversaire arriver plus qu’il ne le voyait et au grand étonnement du terrien, le prince leva sa main gauche dans sa direction. En moins d’une fraction de seconde, une gigantesque boule d’énergie, véritable concentration de ki, s’était formée juste devant sa paume. Comprenant soudainement l’attaque que son adversaire allait utiliser, Uub stoppa sa course et se mit en position de défense, bras croisés devant lui.
« Big Bang Attack ! » hurla Végéta.
La boule de feu surgit à une vitesse phénoménale et atteignit le jeune guerrier de plein fouet. Uub se sentit violemment projeté en arrière, avant de tomber sur la surface de combat. Pestant contre lui-même, il tenta de se relever lorsqu’il découvrit avec frayeur que Végéta s’était envolé et chargeait déjà sa prochaine attaque. Les mains l’une dans l’autre et postées sur son côté gauche, une intense lumière violette y irradiait. L’énergie du prince montait encore alors que son Canon Garric possédait à présent une puissance hors du commun.
L'inconnu continuait de marcher sur le toit du stade, observant toujours le combat. Le ciel était devenu noir et sinistre. Des grondements menaçant couvraient le bruit caractéristique de l’attaque de Végéta. L'homme sentait le sol trembler sous ses pieds. Une puissante bourrasque écarta violemment les nuages. Les quelques personnes qui n’assistaient pas au combat ou ne regardaient pas un écran commençaient à paniquer. Qu’était-ce donc ?
Végéta venait de lancer son attaque. Refusant de perdre, Uub porta deux doigts à son front. L’instant d’après, il se matérialisa sur le côté droit de son opposant, légèrement en dessous. Il devait mettre fin à ce combat maintenant. Il allait tenter la seule attaque qu'il n'avait pas réussi à maîtriser devant son maître. Il concentra toute son énergie dans son poing droit fermé. Mais il sursauta au moment de lancer son attaque. Une gigantesque boule de feu noir, semblable à un gigantesque météore, se trouvait au centre du ciel, écartant tout sur son passage. Depuis son centre, ce qui ressemblait à de gigantesques flammes détruisaient la ville, la réduisant petit à petit à l’état de cendre. Un tir énergétique de Végéta égratigna la joue de Uub, qui avait l’impression que le temps ralentissait.
Le jeune homme prit instinctivement de l’altitude afin d’éviter une flamme. Des explosions retentissaient d’un peu partout dans la ville. Dans le stade, l’excitation de la compétition avait laissée place à la panique. Les gens hurlaient, se marchaient dessus pour fuir le plus loin possible du stade. D’un puissant kiaï, Végéta éjecta Uub dans les gradins du stade. Ce dernier, tombant, pu voir son opposant faire exploser son énergie jusqu'au niveau 3. L'énergie qu'il déployait causa énormément de dégâts, ajoutant à la peur ambiante. De ses mains, le prince des saïyens attrapa le météore, tentant de l'empêcher de s'écraser au sol…