Le dernier souffle de l'humanité

[Bab]

Bon voilà, même si je sais que je n'ai pas du tout fini ma précédente fic "Continuité" (manque d'inspiration), j'en commence une nouvelle, car je ne peux pas m'empêcher d'y penser.
C'est une fic qui pourrait relativement être inspirée de l'univers 14 de DBM, même si 'jen suis assez loin je pense. Je vous laisse lire cette histoire, d'un groupe d'hommes et de femmes, qui luttent contre les cyborgs, longtemps après que le plan "Machine temporelle" ait échoué, et que Trunks ne soit jamais revenu.

Chapitre 1

« Il faut que tu y arrives. Si mes informations sont exactes, cet endroit représente notre unique chance de survie. Leur véracité peut-être remise en cause, je les tiens de Son Goku. Peut-être va-t-il aujourd'hui nous faire son tout dernier cadeau. » grésillait la radio, installée sur le siège passager.
-Ne t'inquiète pas, répondit dans un micro l'homme qui conduisait le camion. Il ne devrait rien arriver pas vrai ?
-Les routes sont en si mauvais état, tu pourrais avoir un accident.
-Mais ce n'est pas ce genre d'accidents que nous redoutons, pas vrai ?
-Sois prudent, surveille ton radar. »
La radio cessa de grésiller. « Espérons que son inquiétude n'est pas fondée », pensa l'homme. Qu'est-ce qui pourrait les rameuter ici, alors qu'ils sont à l'autre bout du continent ?
Le camion sursauta, il venait de passer sur un nid de poule. L'homme se concentra à nouveau sur la route. Il faisait de plus en plus froid dehors, le camion roulait à pleine vitesse en direction du nord. L'homme se demanda si ce qu'ils recherchaient était véritablement là bas. Après tout, cette information datait de plusieurs décennies. Mais au jour d'aujourd'hui, elle était prête à suivre toutes les pistes possibles semblait-il. La perte de son fils l'avait réellement changée, pensa l'homme. Il était arrivé peu de temps après l'essai infructueux de la machine temporelle, avec d'autres survivants, attiré par son message radio. Pourquoi était-ce lui que l'on avait envoyé ici ? L'homme le savait. La raison pour laquelle il avait été choisi, c'est car il n'avait pas de visage. Alors que le sien, ils le connaissaient bien. Oui, Bulma n'était plus inconnue des cyborgs depuis longtemps.
Les dernières opérations n'avaient pas été franchement des réussites, comme cette tentative de ramener un groupe de scientifiques au centre de la résistance, à l'aide d'un hélicoptère. Les cyborgs avaient repéré le transport, et avaient abattu joyeusement tout ce petit congrès de scientifiques.
Même les missions d'approvisionnement étaient périlleuses, avec ces bandes de pillards et de survivants hargneux qui erraient en ville à la recherche de provisions. Ils vivaient dans la peur constante que les cyborgs repassent par là, ce qui finissait inévitablement par arriver.
Il y était presque. La tour du muscle, incroyablement intacte après toutes ces années de désastre, s'élevait au loin. L'homme sortit du camion, le village étant éloigné de la route, le rangea dans sa capsule, et se dirigea à pied en direction du village.
Après quelques minutes de marche dans la neige, l'homme arriva à la hauteur des petites maisons signées Capsule Corp. Même s'il s'y attendait, le choc fût grand. La totalité du village était dévastée. Les maisons étaient éclatées, réduites en cendre, ou même carrément renversées sur le côté. Après des années sans personne pour la déblayer, et un climat peu sympathique ces derniers temps, la neige avait tout envahi. Elle arrivait à mi niveau des portes des maisons, à peu près. Cela n'allait pas faciliter les recherches, pensa l'homme.
« pop » fît la capsule quand l'homme la lança, libérant dans la neige un objet de petite taille, rectangulaire. Il ramassa l'objet, appuya sur un petit bouton transversal, ce qui eût pour effet d'allumer une petite lumière clignotante. Il planta l'objet dans la neige, et courra s'enfuir à bonne distance; L'objet dégagea tout à coup une onde de chaleur dans un bruit strident, ce qui fit fondre quasiment instantanément la totalité de la neige, et fit s'évaporer l'eau qui en résulta. L'homme s'approcha de nouveau de l'objet, et le remît en capsule. L'horreur apparut alors. L'évaporation de la neige avait dévoilé un spectacle morbide : des dizaines de cadavres étaient éparpillés tout autour de la place. Le froid avait stoppé net leur décomposition. Ils avaient peut-être même le regard qu'ils avaient le jour où l'horreur est arrivée.
L'homme tacha de garder son calme et entreprît ses recherches. Au bout d'environ une heure, à fouiller chaque maison et à retourner chaque mort, il arriva dans une maison plus grande que les autres. Le toit avait été arraché semble-t-il. Le bâtiment comptait au moins 50 cadavres, agglutinés dans ce petit espace. L'homme, manquant de vomir, remarqua alors qu'ils étaient tous derrière une sorte de ligne imaginaire, et qu'un seul cadavre sortait de cette ligne. Comme s'il s'était mis en avant pour les protéger, et qu'ils s'étaient cachés derrière lui.
Il retourna l'homme et s'aperçût que ce n'en était pas un. Il s'agissait d'un robot, comme le montrait la plaie béante à son abdomen. Celui qu'ils espéraient être le cyborg 8, était étendu, ici devant devant tous els gens qu'il avait tenté de sauver, en vain.
L'homme comprit alors, Bulma lui ayant fait un rapide débriefing sur la vie et l'environnement du robot. Avec ses connaissances, il en déduisit quecette maison était la maison du maire, et les pauvres habitants du village s'étaient en majorité réunis ici, en espérant que le fils adoptif du maire, à la force colossale, saurait les protéger du désastre cybernétique. Il semblait que ce n'avait pas été suffisant.
L'horreur de cet endroit, allait peut-être être la graine de l'espoir de l'humanité.
Il faisait un peu plus chaud ici, et l'odeur de décomposition emplissait la salle. L'homme s'agenouilla près du robot, et s'appliqua à rentrer le cyborg dans une capsule vide. Cela prenait un peu de temps lorsque l'objet était incorporé pour la première fois. Il fallait que le transfert de matière s'initialise.
Il entendit alors une sonnerie frénétique : son radar ! Il le sortit de sa poche, et fût horrifié. Deux objets se déplaçaient dans sa direction à une vitesse phénoménale. Un frisson lui parcourut l'échine. Ils seraient là dans quelques minutes à peine. Mais le cyborg n'était pas encore en capsule ! Il ne pouvait pas partir avant que le transfert soit complet. Les objets se rapprochaient dangereusement de sa position. Ils seraient là dans 60 secondes maintenant. 45 secondes. 30 secondes. 20 secondes. La capsule était enfin prête à accueillir le cyborg. Il s'empressa de le ranger dedans, et sortit à toute vitesse du bâtiment.
Trop tard. Les cyborgs atterrirent juste devant lui. Leur sourire angélique paralysa l'homme.
Allait-il mourir si proche du but ? Non, il ne pouvait pas. Il ne devait pas.
« Bonjour ! » fît C-18, affichant un joli sourire.
« Que faites vous par ici ? On ne voit pas grand monde en ce moment, c'est dommage. » Toujours ce même sourire.
« Tu t'es approché de la tour du muscle. C'est un ancien repère de l'armée du ruban rouge. Nous repérons toute intrusion à sa proximité. ». C'était C-17 qui parlait. Silence, l'homme n'ouvrît pas la bouche.
« Ma sœur t'a demandé ce que tu faisais ici, Reponds-lui »
La phase « politesse amusante » était passée, pensa l'homme. « Bon, nous allons te tuer maintenant. » Le sourire de la femme s'élargît, et son frère lui fît écho avec un petit sourire narquois.
« Je hais l'insolence des humains », dît -il, comme s'il s'agissait d'une banalité. Il leva la main en direction de l'homme paralysé, une petite boule d'énergie commença à se créer dans sa main. La fin était proche.
Tout à coup, il y eut un « BOM » et l'homme disparût. Seul son manteau était resté par terre. 
« Bordel il est passé où ?!
-Il ne doit pas être passé très loin, répondit calmement sa sœur.
-Il est toujours là, dît le cyborg. Mes capteurs le sentent.
Il y eut un autre « BOM », suivi d'une voix : « Il est mort. », derrière eux. Ils se retournèrent brusquement, pour voir Bulma les narguer dans un sourire amusé, dans sa combinaison Capsule Corp, ses cheveux bleus lachés derrière elle.
« Oh oh, Bulma !, commença le jeune cyborg. Est-ce encore une de tes missions ratées ? Ta stupidité me fait quelque peu penser à l'acharnement de ton fils.
-Eh bien, vous avez une occasion d'en finir, dît la femme. Tuez moi si vous le pouvez ! dît la courageuse scientifique, d'une voix pleine d'assurance.
-Avec plaisir, ma chère, murmura C-18, frémissant de plaisir. Cela fait au moins 3 jours que l'on a croisé personne. Je suis en manque.
-Je suis là maintenant. » Elle affichait un petit sourire, en dépit de la situation dramatique.
Tout à coup, il y eut un autre «BOM», et Bulma disparût à son tour.
« Putain, mais c'est quoi ce délire ?! » C-18 regardait médusée, l'endroit où Bulma se trouvait une seconde plus tôt, pendant que son frère s'époumonait. Une poignée de secondes plus tard, un autre « BOM » se fit entendre derrière eux. Ils se retournèrent brusquement, et virent Son goku, dans son fidèle habit orange, la main dans la poche du manteau laissé à terre.
« c'est un métamorphe ! » hurla C-18, décontenancée.
« Bien joué, mais juste un peu trop tard », pensa le Son Goku. Avant qu'ils réagissent, le métamorphe sortit d'une des poches du manteau une boule verte, grésillant dans sa main. Il l'avait déjà jeté à terre avant que le cyborg n'ait pu comprendre. Il y eut un choc électrique, puis les cyborgs furent paralysés. Ils gémissaient dans un grésillement électrique, professant des insultes. L'engin de Bulma fonctionnait à merveille, incroyable !
Le métamorphe ramassa furtivement le manteau. Il sourit, et s'enfuit alors avec toute la vitesse que sa condition d'homme lui permettait, se disant qu'il avait intérêt à déguerpir très vite. L'effet des bombes électromagnétiques n'avait pas une durée illimitée.


J'espère que ça vous a plu ! Les commentaires, négatifs comme positifs, sont bienvenus !

[xela26]

Très bon début

[Bra]

Pas mal, c'est original comme fic.
Et les dialogues sont très bons, je serai là pour la suite.