Chapitre 6 : Les idéaux du Commandant Blanc
Grande Salle – Quartier Général du Ruban Rouge
Le général quitta alors la grande salle du quartier généra, laissant alors ses commandants entre les bonnes mains de son assistant, rejoignant ses bureaux dans un silence mortuaire, le roux demeura impassible, déambulant dans les couloirs de son gigantesque palais plombant la vallée où il était ainsi installé. Du coté des commandants, ces derniers se réjouissaient déjà de la puissance qu'ils allaient acquérir, ne comprenant surement pas encore à quel point l'entraînement à venir serrait dur pour des humains comme eux, encore incapable de combattre tels de vrais guerriers comme la Z-Team. Seul Bleu put comprendre la grandeur de la situation, restant contre le mur, les bras croisés contre son torse alors qu'il baissait ses yeux au sol, il songeait aux récents évènements. Son combat contre Goku, cette nouvelle pilule... Il trouvait que tout cela prenait une ampleur importante, il avait du mal à se comprendre lui même mais, il pensait bien que tout cela ne tournait pas rond. De plus, il avait trouvé le général bien trop calme comparait à d'habitude, habituellement, il l'aurait exécuté et surement remplacé par le premier venu, mais là, il ne fit rien. Pourquoi ? Tant de questions sans réponses, le commandant se posait peut-être trop de questions, c'était sans doute ça pensa t-il, voulant se rassurer davantage. Le colonel fit rompre alors les bavardages entre les commandants déjà excités de devenir tellement puissants et annonça d'une voix suave :
« Messieurs, mesdames, silence ! Je prendrais en main la supervision de l'entraînement, les choses ne seront pas si facile que vous le croyez, soyez en sur !
- Keuf, ne vous en faites pas Colonel, je m'entraînerais seul. Se vanta déjà le commandant Orange en affichant un grand sourire.
- Prendre cet entraînement à la légère est un pur suicide, croyez moi.
- Qu'en savez-vous Colonel ? Vous n'êtes qu'un homme de main, pas un guerrier. Rit ainsi le grand gaillard.
- Vous pensez ?
- Évidemment.
- Dans ce cas, attaquez moi.
- Vous attaquez ? S'étonna le goliath.
- Bien sur, attaquez moi, je vous en prie.
- Je ne voudrais pas vous blesser. » Rit à nouveau le commandant en montrant bien son amusement.
L'espace d'un instant, le corps du colonel se fit comme intangible, disparaissant peu à peu et réapparaissant très vite face au géant qui reçut alors un puissant coup de poing dans le ventre qui le fit cracher une petite dose de sang alors que le noir posa son menton sur l'épaule droite de son adversaire :
« C'est comprit ? »
Tous les commandants furent surprit devant une telle prestation, tous sauf Bleu qui ne semblait pas si surprit de la tournure des évènements. Lâchant un grognement, le géant tenta de le frapper avec force, d'un simple saut, le colonel se retrouva sur le poing de cet homme qui faisait deux fois son poids. Celui ci fut étonné de la vitesse de son adversaire, le colonel quand à lui le regarda d'un air neutre et attendit patiemment jusqu'au prochain coup qu'il esquiva encore, comme le suivant et ainsi il fit s'épuiser son assaillant sans même soupirer un instant sous la fatigue. Au bout d'un moment, alors que le poing du commandant fonçait droit vers le colonel qui demeurait immobile, s'étant alors arrêtait subitement, il parvient à arrêter le coup de poing dans une seule main sans même reculer sous la puissance du coup. Bouche-bée, Orange n'osa rien dire de plus... Quelle impressionnante démonstration de force ! Le colonel se contenta juste de dire :
« Je n'ai que très peu de ki, et pourtant voilà ce que je sais faire après plus de vingt ans d'entraînement. Imaginez-vous que cela n'est à peine le cinquième de ce que vous pourrez faire lorsque vous maîtriserez votre ki. »
Les commandants furent impressionnés par ce petit combat, il n'avait pas une fois utilisé l'offensive et avait pourtant dominer le combat tout du long. Un grognement nouveau échappa au géant qui se retira alors, sans doute vexé d'avoir était ridiculiser de la sorte. Pendant ce temps, le commandant Blanc quitta la pièce discrètement sans se faire remarquer jusqu'à ce qu'il ne ferme la porte de la pièce derrière lui, attirant le regard de Bleu sur cette porte qui se referma sous ses yeux, cela ne semblait lui inspirer confiance...
Laboratoire de Gero – Quartier Général du Ruban Rouge
Les ordinateurs étaient en marche, tous occupés à diverses tâches mêlant sur leurs écrans différents nombres et lettres qui défilaient rapidement sur les écrans, quelques bruits prirent l'assaut du laboratoire alors que, parmi tous les ordinateurs et bureaux du grand laboratoire, Gero n'était nul part. Il se trouvait dans un endroit plus reculé de son gigantesque laboratoire, une sorte de pièce étrange où se trouvaient diverses capsules de la taille d'un être-humain, toutes alignées et dont chacune étaient tatouées d'une lettre C et d'un numéro suivant leur ordre, allant du numéro un jusqu'au numéro 15. Il y avait une sorte de hublot dans chacune capsule où on pouvait voir une tête mécanisée, ressemblant fortement à un robot ou à une machine pour d'autres plus anciennes, dans cette salle, se trouvait uniquement un grand ordinateur avec un clavier circulaire tout autour de l'écran principal. Comme à son habitude, le vieil homme était en train de pianoter les touches de son clavier, les sourcils froncés alors que différents symboles apparurent sur l'écran de son ordinateur principal. Soudain, parmi la mélodie des cliquetis diverses des touches, surgit un son produit par les pas d'un individu qui venait d'entrer à l'instant même à l'intérieur du grand laboratoire. L'homme aux cheveux blancs fit immédiatement volte-face et découvrit avec stupeur l'arrivée du commandant Blanc, un grand sourire aux lèvres alors qu'il se présentait ainsi comme si de rien n'était, caressant de sa main droite l'unité centrale d'un des ordinateurs. Le vieillard sortit alors de sa pièce unique et vint se rendre jusqu'au commandant :
« Qui êtes-vous ? Gronda alors le vieil homme.
- Je me nomme Blanc, le commandant Blanc. Désolé d'arrivée à l'improviste, je sais à quel point cela nous dérange, nous les scientifiques.
- Vous n'avez rien à faire ici, veuillez sortir de mon laboratoire ou je devrais avoir recourt aux grands moyens.
- Moi aussi j'ai été le petit chouchou du boss il y a un temps, soupira le commandant sans prendre note des avertissements du vieil homme. C'était il y a bien longtemps.
- Sortez d'ici ! Ordonna de nouveau le scientifique.
- Il m'avait aussi demandait de lui construire des armes surpuissantes, comme les tank qu'il y a dehors, ces armes hors du commun que possède les soldats et bien d'autres choses... Dit le personnage corpulent en déambulant librement dans le laboratoire, regardant les différents écrans.
- Je n'ai que faire de vos récits, partez immédiatement, j'ai à faire !
- Sur quoi travaillez-vous ? » Demanda alors le commandant, curieux.
Gardant le silence, le professeur ne put répondre au commandant, c'était un projet secret et dont personne ne devait entendre parler, il n'allait certainement pas révéler ce projet au premier venu. Ce silence se fit comprendre par ce dernier, un sourire apparut alors sur les lèvres de Blanc qui lâcha finalement un rictus en tournant autour du vieil homme :
« Je vois... Encore un de ces projets top secret. Laissez moi vous parler d'ami à ami Gero, le général se sert de vous comme il s'est servit et se sert encore de moi mais à la première occasion, il se débarrassera de vous.
- Si vous en avez prit conscience, pourquoi restez ici commandant ? Rugit alors le vieil homme, agacé par les paroles sans fin du nouvel arrivant.
- Parce que j'ai autant besoin de lui que lui a besoin de moi, mais ce temps est bientôt révolu... - - - Que diriez-vous de vous allier à moi ?
- Nous allier ? Contre qui ? Le général ? Laissez moi rire !
- Ne me dites tout de même pas que vous travailler pour lui juste par charité, juste pour faire part de votre talent... Qu'attendez-vous en retour ? »
De nouveau, le vieil homme ne répondit pas aux questions de son interlocuteur. Fronçant les sourcils, il se contenta de plombait de son regard froid et dur le commandant qui ne fit que sourire devant le silence omit par ce dernier. A croire que ce sordide personnage comprenait tout du silence lui même. Gero demanda alors pour détourner son attention :
« Je vous en ai déjà trop dit, veuillez sortir d'ici.
- Vous aussi... Vous voulez vous rebeller contre la suprématie du général ?
- Sortez... Hurla alors le vieillard en prenant le col de son supérieur entre son poing.
- Bien, bien... Mais contactez moi si jamais vous tenez à en savoir plus sur moi, je suis sur que nous serrons amener à nous revoir. »
Sur ces belles paroles, le scientifique fit volte-face, quittant enfin le laboratoire de Gero en franchissant les portes électroniques qui s'ouvrirent à son arrivée. Bleu l'attendait contre le mur du laboratoire, fronçant les sourcils, il vint se mettre devant lui pour lui barrer la route et demanda :
« Que faisais-tu dans le laboratoire de Gero ?
- Je faisais connaissance avec mon collègue. » Sourit alors le corpulent personnage en contournant le blond qui ne dit rien de plus, se contentant de froncer les sourcils à son passage.
De son coté, le vieil homme retourna à l'intérieur de sa pièce unique, allant jusqu'à une table métallique recouverte d'un drap blanc qu'il souleva en découvrant le corps du grand homme roux à la blouse verte que pourchassaient dernièrement les membres du Ruban Rouge, son torse était ouvert et on put y voir de multiples câbles joints entre eux comme sur un robot. Gero consulta alors une feuille de résultats et annonça d'un grand sourire :
« Voici quelque chose de bien intéressant, mon ami, tu vas devenir mon premier chef d'oeuvre d'une longue série... »
Un sourire particulièrement inquiétant prit place sur le visage disgracieux du scientifique qui laissa échapper un rire de ses lèvres gercées, riant aux éclats devant son tout premier cyborg, encore inconscient...