Piccolo, l'ascension d'un démon

Chapitre 1 : le joueur de flute
Le démon Piccolo recula en hoquetant, il se tint son ventre douloureux.
- Qu'est ce qui se passe ? C'était trop fort pour toi ?
Le géant vert observait avec rage celui qui le narguait. C'était un type en armure aux cheveux très longs, une queue en fourrure était enroulé autours de sa taille. La même queue que celle de l'enfant qu'il avait vaincu il y a quelques années. Cet homme s'appelait Radditz et prétendait venir de l'espace.
- Kakarotto devait être bien faible pour être tué par une vermine comme toi.
- Vermine ? Tu oses me traiter de vermine ?
C'en était trop pour Piccolo, il avait vaincu l'enfant à queue de singe, le mafuba et même son alter-égo. Il était devenu l'être le puissant de la Terre. Il ne pouvait se laisser insulter par un être venu de nulle part. Le démon poussa un cri de rage. Le monocle du saiyen sonna.
- Six cents unités, c'est mieux mais c'est toujours insuffisant.
Le démon concentra son énergie dans ses poings, il lança les kikohas chargés vers Radditz, ce dernier disparut.
- Tu ne croyais tout de même pas que j'allais me laisser toucher.
Un coup expédia le démon dans les airs, il atterrit près d'une chute d'eau. Le dos en compote, il se releva lentement en serrant les dents. Il se retourna et vit Radditz qui le fixait avec un sourire malveillant aux lèvres.
- Même si tes coups ultra lents m'auraient touché, ils ne m'auraient pas tué. Il est en temps d'en finir.
Un laser transperça l'abdomen du démon qui bascula dans le vide.
- De la part de Kakarotto. Dit le saiyen en terminant sa phrase par un crachat.
Radditz s'envola, ignorant qu'il était observé par un homme noir aux lèvres rouges.
En bas des eaux torrentielles, une main verte sortit de l'eau et agrippa un rocher. Le démon se hissa hors de l'eau jusqu'à la taille. Il respira bruyamment puis sombra dans l'inconscience. Il rêva des jours où ils n'étaient qu'un.
Dans le palais de Kami Sama, le namek jouait une mélodie à la flute. Un homme barbu d'une quarantaine d'années vêtu d'une toge blanche s'approcha de lui.
- C'est amusant de voir quelqu'un s'appelant Piccolo jouer aussi bien de la flute.
- Un homme m'a recueilli pendant mes jeunes années était un musicien à la retraite. La flute est le seul instrument qu'il a réussi à m'enseigner. Piccolo est un surnom qu'il m'a donné, je ne me souviens plus de mon véritable nom.
- Je vois, ce doit être dur, je compatis. Répondit l'homme avec un sourire hypocrite.
- Merci Garlic. Répondit Piccolo.
Le namek regarda l'humain s'éloigner, il ne savait pas quoi penser de lui. Toutes ses actions, ses paroles semblaient fausses, hypocrites.
- Messieurs, Kami Sama a pris sa décision. Dit mister Popo
Le namek se leva et alla avec Garlic vers la porte d'entrée du palais. Un vieil homme sortit du palais, il observa les deux candidats à sa succession.
- Piccolo, j'ai le regret de vous annoncer que je ne peux vous prendre comme successeur. J'ai senti la colère enfouie dans les profondeurs de votre cœur.
Le namek baissa la tête, il aperçu un bref sourire narquois de l'autre candidat.
- Garlic, vous n'êtes pas prêt non plus. Votre orgueil vous empêche de voir la partie sombre de votre âme.
L'humain baissa la tête à son tour, il serra les poings si fort que ses mains commencèrent à saigner.
- Vous devez tous les deux purifier votre âme si vous voulez me succéder. Vous, Piccolo, vous devez éteindre les flammes de la haine qui brulent dans votre être. Vous, Garlic, vous devez briser le voile de votre orgueil qui vous empêche de voir les failles de votre âme. Revenez dans un an, vous me montrerez vos progrès.
Le vieil homme rentra dans son palais suivi par Popo.
- Comment a-t-il osé ? Explosa soudainement Garlic. J'ai tout sacrifié pour devenir un saint homme et il me refuse ce que je mérite !
- Du calme, il veut seulement que l'on devienne meilleur.
L'humain frappa soudainement le namek.
- Ferme la, joueur de flute ! Ni toi ni ce vieux gâteux ne m'empêcherez de devenir le très haut !
Garlic tenta de frapper l'être vert une seconde fois mais ce dernier disparut, il réapparut derrière son dos et lui tordit le bras.
- Du calme ! Je ne suis pas ton adversaire ! Ton pire ennemi est toi même !
Piccolo relâcha l'humain qui le dévisagea avec haine avant de quitter le domaine sacré. Le namek décida de revenir vers le lieu où il avait passé une majeure partie de son enfance. Il avait attendu en vain dans ce lieu de solitude que quelque chose ou quelqu'un vienne le chercher. Ce lieu sinistre réveillait cependant en lui un étrange sentiment de nostalgie.
Piccolo passa ses journées à méditer, fouillant dans son âme les origines de cette colère. Il finit au bout de deux mois par en découvrir l'origine : le coté sombre et absurde de l'humanité. Il se souvint des guerres faites pour gagner des territoires ou pour éradiquer ceux qui pensaient différemment. Il revit des hommes exploiter leurs semblables pour accumuler de la richesse. Il se souvint de l'absurdité du racisme, du fanatisme religieux. Toutes ces choses qu'il ne comprenait pas le révoltait, il souhaitait secrètement éradiquer tout ces mécréants qui souillaient l'humanité.
Piccolo tenta alors d'apaiser son esprit. Les mois passèrent et le feu de la colère était toujours vif. Le jour où il devait retourner voir Kami Sama s'approchait et il constatait avec angoisse qu'il échouait dans sa tentative d'évoluer.
- Je n'y arrive pas, si seulement cette noirceur pouvait sortir de mon corps.
Le namek se leva soudainement, une idée venait de lui traverser l'esprit.
- Et si je concentrais ma noirceur dans mon énergie spirituelle et que je l'expulsais. Cela vaut le coup d'essayer.
Piccolo ferma les yeux, il concentra et isola la noirceur qui était en lui. Il tendit son bras droit, son coté sombre circula lentement de son épaule jusqu'à sa main. Il expulsa de toute ses forces son coté obscur. Le namek tomba à genoux, fatigué mais heureux. C'était la première fois qu'il ressentait autant de sérénité.
Quand il ouvrit les yeux il poussa un hoquet de surprise, un être qui lui était en tout point semblable lui faisait face.
- Qui est tu ? Demanda Piccolo.
- Je suis... Toi... Je crois... Répondit son double désorienté.
Le démon Piccolo recula en hoquetant, il se tint son ventre douloureux.
- Qu'est ce qui se passe ? C'était trop fort pour toi ?
Le géant vert observait avec rage celui qui le narguait. C'était un type en armure aux cheveux très longs, une queue en fourrure était enroulé autours de sa taille. La même queue que celle de l'enfant qu'il avait vaincu il y a quelques années. Cet homme s'appelait Radditz et prétendait venir de l'espace.
- Kakarotto devait être bien faible pour être tué par une vermine comme toi.
- Vermine ? Tu oses me traiter de vermine ?
C'en était trop pour Piccolo, il avait vaincu l'enfant à queue de singe, le mafuba et même son alter-égo. Il était devenu l'être le puissant de la Terre. Il ne pouvait se laisser insulter par un être venu de nulle part. Le démon poussa un cri de rage. Le monocle du saiyen sonna.
- Six cents unités, c'est mieux mais c'est toujours insuffisant.
Le démon concentra son énergie dans ses poings, il lança les kikohas chargés vers Radditz, ce dernier disparut.
- Tu ne croyais tout de même pas que j'allais me laisser toucher.
Un coup expédia le démon dans les airs, il atterrit près d'une chute d'eau. Le dos en compote, il se releva lentement en serrant les dents. Il se retourna et vit Radditz qui le fixait avec un sourire malveillant aux lèvres.
- Même si tes coups ultra lents m'auraient touché, ils ne m'auraient pas tué. Il est en temps d'en finir.
Un laser transperça l'abdomen du démon qui bascula dans le vide.
- De la part de Kakarotto. Dit le saiyen en terminant sa phrase par un crachat.
Radditz s'envola, ignorant qu'il était observé par un homme noir aux lèvres rouges.
En bas des eaux torrentielles, une main verte sortit de l'eau et agrippa un rocher. Le démon se hissa hors de l'eau jusqu'à la taille. Il respira bruyamment puis sombra dans l'inconscience. Il rêva des jours où ils n'étaient qu'un.
Dans le palais de Kami Sama, le namek jouait une mélodie à la flute. Un homme barbu d'une quarantaine d'années vêtu d'une toge blanche s'approcha de lui.
- C'est amusant de voir quelqu'un s'appelant Piccolo jouer aussi bien de la flute.
- Un homme m'a recueilli pendant mes jeunes années était un musicien à la retraite. La flute est le seul instrument qu'il a réussi à m'enseigner. Piccolo est un surnom qu'il m'a donné, je ne me souviens plus de mon véritable nom.
- Je vois, ce doit être dur, je compatis. Répondit l'homme avec un sourire hypocrite.
- Merci Garlic. Répondit Piccolo.
Le namek regarda l'humain s'éloigner, il ne savait pas quoi penser de lui. Toutes ses actions, ses paroles semblaient fausses, hypocrites.
- Messieurs, Kami Sama a pris sa décision. Dit mister Popo
Le namek se leva et alla avec Garlic vers la porte d'entrée du palais. Un vieil homme sortit du palais, il observa les deux candidats à sa succession.
- Piccolo, j'ai le regret de vous annoncer que je ne peux vous prendre comme successeur. J'ai senti la colère enfouie dans les profondeurs de votre cœur.
Le namek baissa la tête, il aperçu un bref sourire narquois de l'autre candidat.
- Garlic, vous n'êtes pas prêt non plus. Votre orgueil vous empêche de voir la partie sombre de votre âme.
L'humain baissa la tête à son tour, il serra les poings si fort que ses mains commencèrent à saigner.
- Vous devez tous les deux purifier votre âme si vous voulez me succéder. Vous, Piccolo, vous devez éteindre les flammes de la haine qui brulent dans votre être. Vous, Garlic, vous devez briser le voile de votre orgueil qui vous empêche de voir les failles de votre âme. Revenez dans un an, vous me montrerez vos progrès.
Le vieil homme rentra dans son palais suivi par Popo.
- Comment a-t-il osé ? Explosa soudainement Garlic. J'ai tout sacrifié pour devenir un saint homme et il me refuse ce que je mérite !
- Du calme, il veut seulement que l'on devienne meilleur.
L'humain frappa soudainement le namek.
- Ferme la, joueur de flute ! Ni toi ni ce vieux gâteux ne m'empêcherez de devenir le très haut !
Garlic tenta de frapper l'être vert une seconde fois mais ce dernier disparut, il réapparut derrière son dos et lui tordit le bras.
- Du calme ! Je ne suis pas ton adversaire ! Ton pire ennemi est toi même !
Piccolo relâcha l'humain qui le dévisagea avec haine avant de quitter le domaine sacré. Le namek décida de revenir vers le lieu où il avait passé une majeure partie de son enfance. Il avait attendu en vain dans ce lieu de solitude que quelque chose ou quelqu'un vienne le chercher. Ce lieu sinistre réveillait cependant en lui un étrange sentiment de nostalgie.
Piccolo passa ses journées à méditer, fouillant dans son âme les origines de cette colère. Il finit au bout de deux mois par en découvrir l'origine : le coté sombre et absurde de l'humanité. Il se souvint des guerres faites pour gagner des territoires ou pour éradiquer ceux qui pensaient différemment. Il revit des hommes exploiter leurs semblables pour accumuler de la richesse. Il se souvint de l'absurdité du racisme, du fanatisme religieux. Toutes ces choses qu'il ne comprenait pas le révoltait, il souhaitait secrètement éradiquer tout ces mécréants qui souillaient l'humanité.
Piccolo tenta alors d'apaiser son esprit. Les mois passèrent et le feu de la colère était toujours vif. Le jour où il devait retourner voir Kami Sama s'approchait et il constatait avec angoisse qu'il échouait dans sa tentative d'évoluer.
- Je n'y arrive pas, si seulement cette noirceur pouvait sortir de mon corps.
Le namek se leva soudainement, une idée venait de lui traverser l'esprit.
- Et si je concentrais ma noirceur dans mon énergie spirituelle et que je l'expulsais. Cela vaut le coup d'essayer.
Piccolo ferma les yeux, il concentra et isola la noirceur qui était en lui. Il tendit son bras droit, son coté sombre circula lentement de son épaule jusqu'à sa main. Il expulsa de toute ses forces son coté obscur. Le namek tomba à genoux, fatigué mais heureux. C'était la première fois qu'il ressentait autant de sérénité.
Quand il ouvrit les yeux il poussa un hoquet de surprise, un être qui lui était en tout point semblable lui faisait face.
- Qui est tu ? Demanda Piccolo.
- Je suis... Toi... Je crois... Répondit son double désorienté.