Terre, un inconnu

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Re: Terre, un inconnu

Messagepar Eiji-kun le Mer Mai 23, 2012 13:39

Je viens de me rendre compte que j'ai pas encore commenté cet fic j'aime bien l'idée de base de comblé les 3 ans qu'il y a entre la periode Frezer et la periode cyborg.

J'aime bien les 2 premiers chapitre avec les pensé de vegeta et sont adaptation sur Terre et a la Capsule Corp j'aime bien la scéne ou il veut tué la mére de Bulma parce qu'elle lui tape sur les nerfs du Vegeta tout craché sa :lol:

La scéne du repas est pas mal avec Vegeta qui dévore tout tellement la nourriture terrienne est bonne tout en se disant qu'il devrait mangé seul.

Et je tiens a te remercié de la petite joute entre Vegeta et Piccolo car pour moi se sont les 2 personnage les plus charismatique de DBZ et mes préféré en dehors de Cell.

Par contre l'histoire des vaisseau me chifonne si on se référe a l'anime Brief en a construi 2 un avec les reste de la capsule de Goku et l'autre entiérement avec la technologie terrienne. Mais bon c'est un détaille
"Je pense a toi ou que tu sois que nos souci s'envole et que nos coeur fusionne.
Le moment est venu de réaliser ce voeu et qui sait l'aventure ne sera pas si périlleuse, sans doute a t elle déjà commencer.
Nous ne vivons pas dans le meme monde, mais nous vivons sous le meme ciel.
Un seul ciel. Une seul destiné."
Avatar de l’utilisateur
Eiji-kun
 
Messages: 218
Inscription: Dim Déc 18, 2011 16:38
Localisation: A touché le fond mais continu de creusé

Re: Terre, un inconnu

Messagepar mikoto le Jeu Mai 24, 2012 19:03

Chapitre 2

Une bonne nuit de sommeil, voilà la première chose à laquelle Bulma pensa en se réveillant ce matin. La première seconde précédant son réveil et après avoir ouvert les yeux, elle se demanda si elle n'était pas encore en train de rêver. Pourtant, sa chambre était cette fois-ci bien réelle.
La jeune femme s'étira allègrement avant de se lever et de rejoindre la cuisine pour prendre son petit-déjeuner.

- Bonjour papa !

- Oh, bonjour Bulma. Bien dormi ?

- Merveilleusement bien. Dit-elle en se servant une tasse de café.

Elle prit une large respiration afin de s'imprégner de l'odeur caractéristique de l'arabica qui fumait à l'intérieur de la tasse.

- Qu'est-ce-que j'ai pu en rêver là-bas.

- Sur Namek ?

- Évidemment. Tiens, en parlant de Namek...

Elle fit une pause pour prendre le beignet à la fraise que son père lui tendait. Elle en prit une bouchée, laissant apercevoir la confiture rose foncé s'échapper, pour mâcher lentement avant de reprendre sa phrase.

- ...Comment vont nos invités ?

- Très bien d’après ce que j'ai vu ce matin. Ils se sont très vite intégrés dans leur nouvel habitat.

- Tant mieux. Et je suppose que maman s'est empressée de les rejoindre, non ? dit elle sans grand enthousiasme.

- Oui, elle les apprécie beaucoup tu sais.

Mais Bulma lançait de rapides coups d’œil, presque inconsciemment, vers la fenêtre qui donnait sur l'extérieur. Tout en continuant en sirotant son café tout en finissant son beignet, elle n'écoutait que d'une oreille son père, comme si la réponse à sa question n'avait finalement pas beaucoup d'importance.

- Quand à Végéta, il est déjà dans la salle de gravité depuis très tôt ce matin, rajouta-t-il avec un semblant de détachement.

- Je vois... Il vaut mieux qu'il se déchaîne là-bas qu'ailleurs... Enfin...

- Ne t’inquiète pas, tu trouveras sûrement le temps de papoter avec lui.

Le docteur Brief se doutait bien que sa fille prendrait la mouche à ce sujet et le contredire immédiatement, mais il savait que la curiosité était d'ailleurs l'une de ses plus flagrantes caractéristiques et qu'elle ne tarderai pas à succomber à la tentation.

Les lèvres en avant et les sourcils froncées, Bulma reçu un dernier sourire de son père qui sortait de la cuisine pour débuter sa journée.
Finalement, la jeune femme, en le voyant quitter la pièce, n'hésita pas à ignorer les derniers propos de son père. Elle avait bien d'autres choses en tête. Séance de beauté, relaxation et shopping étaient au programme et Bulma en avait rêvé depuis la première heure de son départ pour Namek. Ni ses parents, ni les Nameks et même les futurs problèmes que Végéta allait sans doute créer ne lui gâchera son retour sur terre.



*************************************************



Cela faisait maintenant deux mois que Végéta cohabitait avec la famille Brief et les Nameks. Bien qu'il essayait par tout les moyens et le plus souvent possible de les éviter, ce début d’automne verrait sa première véritable confrontation avec les autres habitants des lieux. En effet, La Terrienne avait la fâcheuse habitude d’essayer de temps à autre d’entamer la conversation mais tout ce qu'elle obtenait était un furtif grognement, parfois suivi de menaces lorsqu'elle insistait lourdement.

- Hé ! Toi là ! Femme !

La salle d'informatique où il venait de faire intrusion était remplie d'ordinateurs, tantôt empilés et éteins, tantôt mis en évidence au centre de la pièce. C'était le cas pour l'un d'entre eux, utilisé depuis quelques heures par Bulma. Pour aider son père, elle devait mettre à jour un logiciel très compliqué de robotique.

La voix du saiyen la fit sursauter, la main dérapant sur le clavier. L'écran fut alors parsemé d'une suite de lettres illogiques et la scientifique se retourna violemment, ses cheveux bleus en bataille qu'elle avait sûrement s'ébouriffer devant la complexité du travail.

- C'est à moi que tu parles ?

- Il y a quelqu'un d'autre ici ? Non, alors oui c'est à toi que je parle malheureusement.

- On peut commencer par un bonjour peut être ? rétorqua-t-elle.

Une main posée sur les hanches et l'autre plaquée sur la table, Bulma dévisageait le saiyen, immobile sur le pas de la porte.

- Pourquoi ? C'est encore une de vos coutumes stupides ?

L'exaspération et le regret prit le pas sur l'objectif qu'il s'était fixé, celui de rester calme et un minimum courtois.

- Non, ça s'appelle simplement de la politesse... Mais je vois que ce n'est pas dans votre éducation majesté.

- Ça suffit, rugit-il, je vais couper court à cette conversation inutile. Si je suis là c'est pour que tu me répare ma salle de gravité.

Voyant que Bulma ne faisait le moindre geste, il rajouta :

- Et rapidement !

Retombant dans un mutisme total, il tourna les talons, sans attendre la réponse de la jeune terrienne.

- Non ! Dit-elle énervé, le rouge aux joues.

Elle avait en même temps lancé un tournevis qui traînait dans le coin en direction du saiyen, qu'il rattrapa sans difficulté.

- Tu refuses et en plus tu m'attaques ?

Sans se retourner, il jouait à lancer en l'air le projectile quelques secondes, laissant place au calme avant la tempête. Dans ce silence, un rire machiavélique se fit entendre avant de se stopper net et dans un murmure, Végéta rajouta :

- Tu n'es pas très polie non plus, femme... Décidément, il va falloir que je sévisse pour t'apprendre les bonnes manières.

Dans une vitesse inouïe, le tournevis frôla le visage de la jeune femme avant de s'enfoncer dans le mur derrière elle. Figée de peur, Bulma ne prononça pas un mot de protestation.

- Dépêches-toi, femme, je n'ai pas de temps à perdre.

Et il s'en alla aussi vite qu'il était venu.

Bulma se laissa tomber sur son fauteuil, encore sous le choc. Elle aurait pu y passer d'une façon bien sanglante. Elle aurait pu être morte à cet instant précis mais elle savait qu'il avait juste essayé de l’apeurer.

- Quel salaud... Maugréa-t-elle.

Ses mains claquèrent sur ses joues pour reprendre ses esprits. L'effet fut immédiat et bien qu'elle n'avait pas du tout envie d'exécuter les ordres du saiyen dans ces conditions, elle n'avait pas vraiment le choix.

Bulma se leva donc de sa chaise, passa un coup de main sur sa combinaison et prit le chemin du jardin.

Le soleil était haut dans le ciel, indiquant que l’après-midi débutait à peine. La jeune femme s'était levée tôt pour finir au plus vite un projet pour l'entreprise et son père s'était absenté pour une réunion d'urgence. Quand à sa mère, elle suivait le cours de sa vie de la même manière avec une activité en plus depuis le retour de sa fille : s'occuper des Nameks, s’affréter à la cuisine et parcourir les pâtisseries de la ville. Ces changements n'avaient pas l'air de la déranger, au contraire. Elle en était ravie.

Ce n'était pas le moment de penser à tout ça, s'arrêta Bulma. Elle venait d'arriver devant la salle de gravité, quasiment toujours en marche à présent.

Elle tapa du poing sur la porte qui s’ouvrit dans un fracas pour laisser place à Végéta. La jeune femme leva la tête pour soutenir le regard froid et oppressant de son invité. Partagée entre la colère et l'intimidation, elle n'avait pas l'intention de se laisser faire.

- Alors qu'est ce que tu as cassé ?

Végéta ne lui répondit pas. Il lui tourna même le dos pour s'enfoncer dans la salle. Bulma monta les marches lentement et entra pour la première fois dans la salle de gravité depuis l'arrivé du saiyen. Un forte odeur de transpiration et de renfermé oppressant l'air de la pièce. L’air de la pièce, tellement persistante qu’elle fit tousser la terrienne qui s’éventa de la main.

- Qu'est ce que tu fais ? C'est ici que ça se passe ! Grogna Végéta.

- Rien, rien... Alors, dis-moi, qu'est ce qui ne marche pas ? Demanda-t-elle en pianotant rapidement sur le clavier de la machine.

Le saiyen, les bras croisés, ne lui répondit pas, il la regardait seulement faire. Il avait quelques connaissances d'informatiques et d’ingénieries mais la technologie terrienne lui était inconnue. La terrienne et son père était là pour réparer les problèmes alors pourquoi s'embêter à le faire lui-même.

- Végéta, je ne peux rien réparer si tu ne me dit pas ce qui ne va pas... soupira Bulma.

Elle tourna sa tête vers Végéta qui s'était placé sur le côté et le regarda avec insistance. Puis, elle se pencha en avant, un sourcil levé, perturbée par le mutisme du saiyen.

- Alors... ? Dit elle lentement. De même, Végéta avança lentement sa main sur la console et indiqua un bouton.

- C'est le bouton de la mise en marche de la gravité c'est ça ?

- Tu sais très bien ce que c'est alors répare-le.

- Pas la peine d'être malpoli...

Bulma sortit un petit tournevis de sa poche et commença à dévisser la plaque protectrice en fer.
Durant toute l’opération, elle ne pouvait s'empêcher de soupirer ou de râler, à voix base, sur l'état de sa machine. Ce type n'avais vraiment pas du y aller de main morte lorsqu'il appuyait sur l'interrupteur. Elle avait également mal au cœur de voir ce que le vaisseau était devenu : l'antre d'un guerrier sans scrupule qui ne respectait rien. Son père avec toute son âme, avait consacré tant de temps et de passion dans la rénovation de cette petite capsule de base. Elle soupira à nouveau en essayant de débloquer le bouton de gravité sans pour autant la mettre en route.

- Tu as fini ? Parce que j'en ai marre de t'entendre soupirer. C'est agaçant...

- Et toi malpoli ! Si tu n'y étais pas allé comme une brute, on n'en serait pas là ! s'énerva-t-elle.

- Tu te répètes... Ah, quelle espèce agaçante. soupira-t-il.

Bulma essayait tant bien que mal de ne pas répondre à la provocation et de vite finir cette basse besogne. Quelques autres minutes suffirent pour tout arranger.

- Et voilà, c'est réparé ! Dit elle-fièrement, le torse bombé, en arborant son sourire victorieux.

Tournée vers Végéta, elle tapota sur le tableau de commande sans vraiment faire attention où elle mettait sa main. Bulma remarqua alors qu'un sourire venait de se dessiner sur le visage du saiyen.

Les lumières passèrent subitement au rouge. La scientifique tourna lentement la tête vers sa main plaquée sur la console. Ses yeux s’écarquillèrent encore plus lorsqu'elle vit que le bouton qu'elle venait de remettre en place était sous sa paume. La jeune femme eut à peine le temps de jeter un dernier regard vers Végéta quand il disparut de son champ de vision, rapidement remplacer par la tiédeur du sol humide.

Son corps ne lui avait jamais paru aussi lourd, l'écrasant littéralement, la faisant terriblement souffrir. Elle venait d'activer accidentellement la gravité.

- Ve...geta... arr...êtes...ça..

Bulma peinait à prononcer ces quelques mots et ne savait si son interlocuteur l'entendait. Sa voix était si faible. Elle ouvrit lentement les yeux et devant eux se trouvait une paire de basket noire puis, recouvrant le bourdonnement des machines en marche, un rire machiavélique raisonna dans la pièce.

- Alors, on n'arrive plus à se lever ?

- Espèce de...

- Je te propose un marché, dit il en s'accroupissant face à Bulma.

Il lui agrippa le menton qu'il releva sans difficulté et la regardait droit dans les yeux, le sourire en coin.

- Si tu arrives, dans les... voyons voir... cinq minutes qui suivent à atteindre les commandes, je ferai en sorte d'être un peu plus poli avec toi femme.

Il se leva alors, s'adossa, bras et jambes croisés, sur la commande. Il s'était placé face à la terrienne, encore écrasée par la pesanteur.

Est ce que Végéta était sérieux ou se moquait-il encore une fois d'elle ?

Pourtant, Bulma n'avait pas l'intention de rester allongée sur ce sol peu ragoutant, laissant le plaisir au prince Végéta de profiter du spectacle ou même qu'il fasse preuve de clémence en arrêtant ce supplice.
Elle tenta alors, de toutes ses forces, de se relever mais son dos, et même toutes ses articulations, lui faisaient horriblement souffrir. Elle jugea bon de tenter quelque chose. Ramper vers la console.
Bulma, levant difficilement une main et se traînant vers son objectif, n'avait jamais eut aussi honte de sa vie. Elle n'avait jamais été autant humiliée et ne voulait croiser le regard narquois et sadique du le saiyen qu'il devait sûrement arborait. Elle ne voulait pas non plus voir son sourire supérieur. Elle y arriverai, et par ses propres moyens et lui montrera ainsi qui était Bulma Brief.

Dans une lutte sans merci qui semblait durer une éternité, les lumières passèrent brusquement de rouge au vert, faisant disparaître, aussi vite qu'il était apparu, tout le poids qui faisait souffrir la jeune femme.

- Maintenant que je me suis bien divertit, tu sors. Je dois m’entraîner.

Végéta attrapa d'un geste le bras de Bulma et la releva sans aucune difficulté.

- Mais... Qu'est ce que tu ...?

Avant de pouvoir finir sa phrase, elle fut projetée à l'extérieur pour se retrouver, à plat ventre, étalée sur la pelouse fraîchement arrosée de la résidence.
La jeune femme se releva rapidement après avoir comprit ce qui venait de se passer et, la salle de gravité désormais fermée, elle se mit à marteler la porte blindée.

- Stupide singe de l'espace ! Comment oses tu me traiter ainsi alors que je viens de réparer ta seule chance de t’entraîner correctement ?! cria-t-elle en continuant de donner des coups de poings à la porte en fer.

Elle n'obtint aucune réponse.

La terrienne se résigna et, donnant un dernier coup de pied symbolique, s'éloigna du jardin en direction de son laboratoire. Construire, réparer, arranger était une des rares choses qui pouvait la calmer rapidement.

Bulma marcha alors d'un pas rapide vers son lieu de prédilection, prononçant toutes sortes d'insultes à l'encontre de ce stupide singe de l'espace. Elle s'arrêta un instant, pour tapant du pied et s'ébouriffant les cheveux quand une petite voix se fit entendre.

- Excusez moi Mlle Bulma...

Dendé se tenait derrière elle, entortillant un bout d'une robe à froufrou rose. Accrochée à ses antennes se trouvaient des nœuds de la même couleur que sa parure. Il regardait, gêné, ses pieds nus.
L'interpellée, les yeux grands ouverts, ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase quand elle l'attrapa par le bras pour se précipiter vers l'habitat provisoire des nameks.

Ce qui se présenta devant elle la laissa bouché-bée.

Tout les nameks étaient dans le même état que Dendé. Des froufrous, des dentelles, des nœuds s'amoncelaient sur les êtres verts, qui n'était d'ailleurs plus la couleur dominante, évincée à présent par le rose fuchsia des vêtements.

Bulma n'eut pourtant pas le temps de s'indigner. Sa mère accourrait déjà vers elle, étrangement habillé, elle, en Namek, maquillée de vert.

- Ma chérie ! Enfin te voilà ! Je pensais que tu ne viendrai plus !

- Mais qu'est ce que tu leur à fait maman ?!

Bunny s'approcha, un éternel sourire au lèvre, et regarda pendant plusieurs secondes sa fille sous toutes les coutures.

- Ah ! S'exclama-t-elle dans un cri strident. Toi aussi tu es déguisée en Namekch ! Ton père t'as parlé de ma surprise ! Quel coquin celui-là! S'amusa-t-elle en tapant dans ses mains.

- Hein ?

- Mais ton costume n'est pas très au point. Tu n'as mis que quelques feuilles dans tes cheveux et sur tes vêtements. Alala, tu as définitivement tout à apprendre!

La terrienne regarda incrédule sa mère avant de se rentre compte qu'elle avait en effet de l'herbe sur ses vêtements, et ses cheveux ne faisaient pas exception. Quelques résidus de pelouse coupée et de feuilles d'arbres s’éparpillèrent anarchiquement sous les frottements énergétiques de leur propriétaire.

Voyant le triste résultat, la moutarde ne tarda pas à lui monter au nez.

- L'enfoi...

Son injure fut rapidement coupée lorsque sa mère l’entraîna au milieu des Nameks, autant déconcertés par ces frusques étranges les uns que les autres.

Alors que Bunny parlait sans interruption de son idée géniale, sa fille, ne l'écoutant pas le moins du monde, n'avait qu'une envie : rendre la monnaie de sa pièce à ce prince de pacotille. Elle n'avait pas dit son dernier mot et comptait bien le lui montrer.

Elle s'extirpa d'un coup sec du bras de sa mère, courant dans le sens inverse et fulminant de rage, laissa les pauvres malheureuses poupées à leur triste sort.

Bulma traversa la maison avant de se retrouver à nouveau devant la salle de gravité. La trace de l'impact de son corps avec la pelouse était encore légèrement visible. Elle s'approcha d'un pas lourd vers la porte en fer et allait s'en donner à cœur joie.

Son poing, crispé par la colère et prêt à l’assaut, fut subitement arrêté à quelques centimètres de son but. Bulma haussa lentement les yeux, dubitative, vers son poignet pour apercevoir une mains fine et verte qui la retenait fermement.

- Qu'est ce que tu allait faire, Bulma ?

A ces mots, la terrienne eut un sursaut de surprise bien qu'elle savait pertinemment qui était se trouvait derrière elle. La jeune femme releva la tête, comme pour se donner du courage, et se retrouva nez à nez avec Piccolo.

Bulma savait que le Namek le plus fort de sa race allait encore lui faire la morale. Depuis qu'il avait fusionné avec un quelconque Namek, dont elle avait passé sur le nom, il s'était étrangement assagi mais, par la même occasion s’investissait plus dans la vie d'autrui.
Elle resta silencieuse, le temps pour elle d'imaginer de quelle manière elle allait lui répondre. Peut être même réfléchir à la réponse en elle-même : Elle venait de se rendre compte de la stupidité de son acte. Qu'allait elle dire à Végéta, en supposant que ce dernier ne lui réponde évidemment.

La jeune femme déglutit discrètement, fuyant le regard dur de Piccolo qui n'avait pas bougé d'un centimètre, le regard braqué sur elle. Bulma, baissa les yeux, puis les releva pour fuir de droite à gauche. Elle ouvrait parfois la bouche pour répondre, mais la refermait aussitôt, cherchant ses mots.

- Est ce que tu te rappelles de ce que je t'ai dit à notre retour de Namek ?

Piccolo avait finalement prit la parole, légèrement agacé par le silence de la jeune terrienne. Il ne lui avait pourtant pas posé une question bien difficile.

- Bien sur !

Bulma avait prit sur elle pour ne pas laisser transparaître son angoisse. Elle se rappelait parfaitement des paroles du Namek après qu'elle ai proposé à Végéta de séjourner chez elle, sans vraiment encore savoir pourquoi.

- Très bien, alors répètes le.

- Pardon ?

- Répètes ce que je t'ai dit.

Bulma hésita quelques instants, ne sachant pas vraiment où le Namek voulait en venir. Son sourcil droit levé, signe qu'elle était en ce moment, perplexe,elle observa pendant quelques secondes Piccolo. Il ne l'avait pas lâchée du regard, ce qui la rendait d'autant plus mal à l'aise.

- Laisse le tranquille et ne le provoque pas.

La scientifique, tout en répétant le précepte de la bonne terrienne vivante, fit lâcher à Piccolo son étreinte, qui, à force, commençait à lui faire mal. Elle se mit à le frotter rapidement mais fixa son interlocuteur de son air fier.

- Et qu'est ce que tu comptais faire à l'instant?

Bulma, resta quelque temps silencieuse et ne lui donna, comme simple réponse, qu'un grognement étouffé par le bout de son pouce qu'elle mordillait légèrement.

- Bien. Sur ce, je vais voir comment vont nos amis. Tu devrais en faire autant.

Et d'un revers de cape, il disparut.

Quelques secondes s’écoulèrent, laissant la jeune femme à ses réflexions, entre-coupées de coups d’œil vers la salle de gravité. L'intervention de Piccolo l'avait, certes, fait réfléchir à ce qu'elle allait entreprendre, mais malgré tout, il lui restait au fond d'elle un semblant de colère qui revenait au galop au rythme de ses pupilles bleus fixant les hublots teintés de rouge.
Allait elle pour une fois, passer l'éponge et se retirer ? Ou bien montrer à ce guerrier malpoli de quoi Bulma Brief était capable ?

Son indécision fut coupé quand elle se rappela par où s'était dirigé Piccolo et le tableau qui venait d’apparaître devant elle lui donna une raison suffisante pour oublier cette histoire.

- Enfin elle est partie... Soupira le guerrier.

Même en pleine séance d'entraînement, il surveillait les alentours. Végéta avait ainsi senti arriver la terrienne et semblait ne plus vouloir s'éloigner. La raison, il n'en avait pas la moindre idée et cela lui importait peu mais sa présence le dérangeait fortement. Il avait aussi compris que l'intervention inopinée du Namek avait interrompu les étranges agissements de la terrienne. Finalement, il lui avait trouvé une quelconque utilité et pouvait enfin reprendre sa série d'abdominaux. Il n'était pas encore très à l'aise avec une gravité de 100g mais le retour de Son Goku lui offrait la motivation nécessaire.
Le saiyen s'était habitué à un train de vie qui le satisfaisait un minimum. Il évitait au maximum le contact avec les terriens, et particulièrement les femelles de cette espèce. Le sexe masculin était, en conclusion, plus facile à supporter. Les terriens n'en faisaient pas exception à première vue. Quoi que son analyse ne concernait que le scientifique, qui avait vite compris dans quoi il s'engageait lorsqu'il lui adressait la parole. Cependant, il devait bien avouer que l'expertise en robotique de sa fille et les compétences culinaires de sa partenaire ne lui déplaisait pas. Cela n'allait pas plus loin.


***********************************************************

L'heure du dîner était passée depuis quelques heures et la jeune femme aux cheveux bleus n'arrivait pas à trouver le sommeil, bien que la fatigue commençait à se faire ressentir. L'incident de cet après-midi avait vite été remplacé pour un autre dont, pour une fois, elle ne fut pas l'instigatrice.

- C'était vraiment marrant, pouffa Bulma devant la petite machine qu'elle était en train de confectionner, heureusement que Muri, le nouveau grand chef et Dendé on réussit à contenir Piccolo... Bien que maman l'ai bien cherché aussi... Franchement... Leur faire ça les pauvres...

En effet, lorsque Bulma arriva à la serre, ce qui était en train de se passer ne l'avait pas déçue. Piccolo, les yeux écarquillés, ne sourcillait pas lorsqu'il vit ses congénères outrageusement habillés. La jeune femme, observant la scène à l’écart pour ne pas subir le courroux du Namek, s’inquiétait un tant soi peu pour sa mère. Mais elle savait pertinemment qu'il ne lui arriverai rien.
Finalement, Piccolo avait exigé, le plus calmement qui lui était possible à cet instant, de ne plus jamais faire subir ce genre d'affront à ses amis.
Bulma avait donc décidé de finir sa journée avec sa mère et les Namek, observés attentivement par Piccolo, ne sait-on jamais.

Ce fut alors une fin de journée agréable, entremêlée de rires, discussions et petits fours mais Bulma observait de loin le comportement de Piccolo. Elle se demandait s'il ne restait avec eux, ce qui était assez exceptionnel, en partie que pour rester avec les autres Nameks, mais peut être également pour la surveiller.

- Je dois me faire des idées. Je ne pense pas que Piccolo s’inquiète pour moi... pensa-t-elle affalée sur sa chaise en mordillant le bout en plastique de son tournevis,

- Ou bien il aimerai juste éviter une crise de colère de la part de Végéta où l'ont risquerai tous notre peau. pensa-t-elle à voix haute.

Et, tout en acquiesçant, elle se remit au travail.

La nuit était tombée depuis longtemps sans que Bulma n'y fasse attention jusqu'à l'apparition de la première courbature dans le bas du dos. Elle s'étira alors de tout son long, faisant craquer ses quelques vertèbres coincées et jeta un coup d’œil à l'horloge du laboratoire. Il était minuit passée et il était peut être temps d'aller se coucher.

Bulma posa alors ses outils, laissant en vrac la table d'étude ainsi que les plans de sa machine. Tout en éteignant la lumière, la jeune scientifique eut soudainement l'envie de prendre l'air. L'automne avait débutait depuis un mois et il serai bête de ne pas en profiter avant que le froid n'arrive. Elle emprunta alors la porte de derrière et leva les yeux au ciel. La lune était pleine et éclairait le jardin d'une apaisante lumière. Les étoiles lui paraissaient si lointaines alors qu'elles étaient, il y a deux mois, si proches.
Elle pensa alors à son ami qui se trouvait quelque part dans cette immensité. Quand allait il revenir ? Quelle incroyable aventure était il en train de vivre ?
Sans s'en rendre compte, Bulma déambulait sans but précis dans son jardin tout en ressassant toutes les aventures abracadabrantes qu'elle avait vécu avec Son Goku et ses amis.

************************************

Le sons perpétuel de la salle de gravité vrillait les tympans de Végéta depuis bien trop longtemps et bien qu'il commençait à ne plus y faire vraiment attention, il avait été impossible de s’en défaire la première semaine. Il préférait cependant cela aux insupportables voix des deux terriennes. Raison de plus pour sortir le moins possible.
Cela lui permis de faire des progrès bien au-delà de ses espérances. Chaque mouvement qu’il effectuait aisément à une telle gravité le motivait encore plus dans son entraînement. Les séries d’abdominaux, ainsi que les pompes étant désormais effectuées, il était passé à l’entraînement au combat. Végéta tentait de se renvoyer sa propre boule d’énergie, soit pour l'encaisser, soit pour améliorer sa technique d'esquive ainsi que sa vitesse.

Le saiyen stoppa un instant ses mouvements et se concentra. Peut-être arrivera-t-il à anticiper une nouvelle fois la trajectoire de son projectile. Quelques millièmes de secondes plus tard, la boule d’énergie revint à son lanceur, dans une vitesse folle. Végéta voulu poser le pied à terre, ses cinq sens toujours concentrés sur l'énergie de son fictif adversaire.
Cette concentration ne lui fit pas prendre en compte le sol, encore trempé par la sueur. Ses mouvements, son équilibre et sa concentration devinrent désordonnés au moment même où le pied du guerrier foula le plancher en acier tiédi pour glisser.
Amplifiée par la gravité 100g, la chute ne fut que plus brutale.

La boule d'énergie eut le temps d'érafler le visage du guerrier avant de disparaître, laissant seulement à son envoyeur une importante blessure au front. Touché, le front ensanglanté, Végéta tomba lourdement sur le sol, meurtri par la douleur. La gravité encore enclenchée l’enfonçait de plus en plus dans son supplice. C'est dans un effort digne du saiyen qu'il tentait d'atteindre les commandes. Cependant, sa tête tournait sans cesse, l'obligeant à s'arrêter à mi-chemin. A bout de souffle, la vue brouillée, il se maudissait de s’être fait avoir d'une manière aussi stupide. En combat réel, une telle erreur lui aurait été fatal et cela, il ne pouvait se le permettre.

Après plusieurs essais infructueux, rythmés par une respiration saccadée, Végéta réussi à attendre le bouton d'arrêt. La gravité retomba à 0 et la douleur s’estompa petit à petit. Il n'avait plus d'autre choix que stopper son entraînement, trop tôt à son goût.

******************************

Alors que Bulma était encore plongée dans ses souvenirs, elle ne remarqua pas la lumière de la salle était devenue verte. Le saiyen en sortit, épuisé, le visage recouvert de sang, quand il remarqua une présence : il avait bousculé Bulma sans faire attention, la tête endolori par la blessure qu’il s’était infligé.

- Hé, tu pourrais faire attention où tu va imbécile de…

Elle s’interrompit en poussant un cri lorsque qu’elle se rendit compte de l’état abominable dans lequel se trouvait Végéta, ce qui d’ailleurs fit grimacer le saiyen, agacé par tant de décibels.

- Vas-tu te taire, stupide femelle !

- Mais Végéta, tu as le visage recouvert de sang. Tu veux mourir ou quoi ?

- Ceci te rendrait bien service, à toi et à tes faibles amis.

Bulma sortit un mouchoir dans la poche de sa combinaison et s’approcha du visage du saiyen afin de le lui essuyer.

- Je peux savoir de quel droit tu ose me toucher ? Dit-il en repoussant la terrienne, outré et quelque peu étonné de sa proximité.

Ses yeux étaient froids, mais Bulma y décela une pointe de fierté. Sans doute que son geste trop gentil pour le prince l’avait vexé. Après tout, il pouvait très bien se débrouiller tout seul, il n’avait pas besoin d’une aide quelconque, et surtout pas de la part d’une faible femelle terrienne. Cette attitude butée et bornée du prince saiyen agaçait au plus haut point la jeune femme et le ton monta immédiatement :

- Au lieu de m’envoyer paître, tu devrais me dire merci ! Tu n’as aucune éducation à ce que je vois ! Tu devrais te montrer honorer qu’une femme telle que moi te propose d’essuyer ton visage !

- Tu parles trop, femme. Ceci causera un jour ta perte, Tout en disant cela, un sourire supérieur se dessinait sur son visage ensanglanté, Et qui te permet d’insinuer que c’est moi qui devrais être honoré ? poursuivit-il. Je suis un prince et toi, tu n’es qu’une vulgaire femelle, tu devrais t’incliner devant moi.

- De quel droit tu me parles ainsi ? Tu es prince de rien, ton peuple de barbare à disparu et…

Bulma s’interrompit lorsqu’elle s’aperçut qu’elle avait cette fois-ci trop parlé. Les yeux de Végéta, avant sans expression, était emplis de rage et de colère.

Le Prince était en effet furieux, car jamais on ne lui avait parlé ainsi, et encore moins osé traiter son peuple de barbares.

Elle se mit à trembler quand il s’approcha dangereusement, lentement, les poings serrés. Pourquoi Yamcha n’était-il jamais là quand elle avait besoin de lui ?

- Vermine de terrienne, tu as signé ton arrêt de mort !

D'un geste sauvage, il attrapa la blanche gorge de Bulma qui se mit à réagir sans attendre.
La respiration coupée par la main de Végéta , la peur au ventre, elle savait que cette fois-ci, c’était sans aucun doute la fin. Elle allait mourir ici et maintenant et tout ceci à cause de son mauvais caractère et de sa grande gueule. Ses jambes tremblantes quittèrent le sol et, tel un poisson sortant de l'eau. Asphyxié, elle se débattait de toutes ses forces pour échapper à l'emprise de cet homme mais elle ne le quittera pas du regard. Hors de question, elle ne lui fera pas ce plaisir.
Les larmes aux yeux, elle fixait cet être cruel dont les pupilles étaient plus dilatées que jamais.
La jeune femme n'avait pas la moindre envie de lui montrer à quel point elle n'avait pas envie de mourir bien que tout son corps la trahissait. Elle voulait lui montrer que, malgré l'imminence de la mort, elle était forte.

Quelques secondes s’écoulèrent, paraissant une éternité. La proie avait inconsciemment fermé les yeux, ses forces la quittait.

Son dos heurta le sol froid de la pelouse et son corps tout entier reprit d'un coup son souffle. L'air frais du soir pénétrait dans sa gorge encore douloureuse.
Un œil s’ouvrit lentement, puis l'autre à moitié clos et devant elle, personne. Végéta s'était volatilisé après l'avoir sans doute jeter à nouveaux sur la pelouse.

Pourquoi ? A cette question, aucune réponse ne vint à son esprit encore engourdie. Elle s'était vu mourir par la main de ce guerrier impitoyable. L'est il vraiment ? Il lui avait laissé la vie sauve, elle qui l'avait encore une fois poussé à bout. Il ne l'avait pas tuée alors que cela lui aurait été si facile. Peut être voulait-il simplement la remettre à sa place d'une façon plus directe, plus saiyen. La domination par la peur était la seule chose qu'il devait connaître.
Une autre question découla de cet hypothèse. Espérait-il vraiment la dominer à cet instant précis ? N'avait-il pas plutôt été blessé dans son orgueil car ce trait de caractère était bien le propre de Végéta. L'orgueil, la fierté, l'honneur d'être le prince des saiyens.
Elle l'avait peut-être, et même sans doute blessé. Elle, qui au départ, voulait simplement l'aider à panser ses blessures. Comment tout ceci avait pu prendre une telle tournure ?

Végéta était un être extrêmement mystérieux, quasiment intouchable qu’elle ne pouvait comprendre pour le moment. Mais ceci faisait partie du son charme qui constituait le :

- Prince des saiyens, l'être les plus puissants de la galaxie. dit elle en imitant Végéta d'une voix rauque.

Elle se mit à rire nerveusement et passa une main sur ses yeux encore humides.

- Mais qu'est ce que je raconte !Végéta est tout sauf charmant ! Il allait me tuer…

Elle se leva en même temps, tapotant sur ses fesses.

- Piccolo avait raison et comme d'habitude, je n'écoute personne. Tout ça pour me mener où ? Vraiment Bulma, tu fais parfois n'importe quoi. Inconsciente !

Elle chercha alors son mouchoir pour s'essuyer les yeux mais impossible de mettre la main dessus.

Végéta, assis en tailleur sur le toit de la maison, les bras croisés, encore crispés par la colère, fixait l'espace. Il profitait du calme et de la brise. Ce n'était qu'ici que la sérénité l'enveloppée à l'exception de ce soir.
Pourquoi n'avait il pas pu tuer la terrienne? Cela aurait était si facile, si simple. Comme écraser un insecte du bout de ses doigts. Il aurait pût supprimer une bonne fois pour toute cette femelle si agaçante mais il savait pertinemment, et avec un profond regret, qu’il avait besoin d’elle et de son intelligence, même primitive à ses yeux, pour s’entraîner. De plus, s’il l’avait tuée, il devrai partir d’ici et abandonner le plus grand confort auquel il s'était finalement agréablement habitué. La vie sur Terre n'avait rien à voir avec celle qui avait vécu. Rien n'était semblable. Ici, il était tranquille, il pouvait faire ce qu'il voulait sans que personne ne vienne le réprimander ou même le stopper pour l'envoyer en mission dans des lieux sans intérêts.
Il avait du mal à l’admettre, il se sentait bien sur Terre. La nourriture que l’autre femelle lui concoctait était de loin la meilleure qu’il avait connu. L'homme de la maison, bien que fort soumis aux furies, lui était d'une totale allégeance et ne lui posait aucunes questions.

Végéta reprit doucement son calme. Il soupira longuement. Le guerrier se rappela alors qu'il avait saigné abondamment.
Dans ses mains, se trouvait le mouchoir que Bulma lui avait tendu pour l’essuyer.

- Qu’est ce qui ma prit d'emporter cette chose ridicule… grogna-t-il.

Il remarqua de jolis motifs de fleurs brodées, entouré de fil de soie rose fignolé par les initiales B.B.

- Je ne comprendrai jamais les terriens et leur manie de mettre des détails inutiles partout.

Dans un rire sourd, un léger sourire s'afficha sur son visage, si souvent inexpressif. Avant d’éclater de rage, à cause des propos, totalement déplacés, de la terrienne en ce qui concerne l'état actuel de son peuple, elle avait eut un geste bienveillant à son égard. Elle avait tenté de le soigner et il avait lut sur son visage de l’inquiétude.
Il avait était touché par ce geste désintéressé mais il ne pouvait se l’admettre. Un guerrier de sa trempe ne devait se laisser envahir par ce genre de sentiments superflus. Elle avait sûrement une idée derrière la tête, personne ne pouvait être aussi bienveillant sans cacher quelque chose. Cela était impossible.
Une goutte de sang encore liquide s'échappa de son front pour s'échouer sur son poignet et Végéta se rappela qu’il serai préférable de s’essuyer son visage endolori. Après tout, la vue de son sang et les circonstances de cette blessure lui faisait honte. Il n'aura plus qu'à compter sur ses facultés de guérison pour le reste.

- Et puis, rendre ce mouchoir sale ne fera qu'enrager cette femelle.

Il est vrai que ces derniers temps, son passe-temps favori, après son entraînement et ses repas, était de faire tourner en bourrique cette terrienne. La voir sortir de ses gonds était assez divertissant et tellement facile.
Il s’allongea alors, scrutant de nouveau le ciel étoilé. Le vent était tiède, et Végéta repensa à tout ce qu'il avait vécu avant de se retrouver ici. Cela ne faisait que deux mois qu'il était sur terre, et le retour de Kakarotto dans quatre mois, à l'activation des Dragon Ball, était la seule raison de son entraînement acharné. Il vaincra le super saiyen, prouvant qu'il était le plus fort et recouvrira à juste titre son statut de prince des saiyens puis, il prendra la place de Freezer, contrôlant à son tour la galaxie.
Voilà son but ultime auquel il aspirait depuis son plus jeune âge et sur ces douces pensées de revanche, Végéta s’assoupit.

Ce n'est que plus tard dans la nuit que le froid vint le sortir de sa torpeur. Un éternuement le fit se releva instantanément. Il se rendit compte qu’il ne portait que son short noir et ses baskets. De plus, son estomac criait famine. En effet, il n’avait rien mangé depuis ce matin.
Il se redressa alors, descendit du toit, et se dirigea vers la cuisine. Comme d'habitude se trouvait sur la table, un grand nombre de plats. Sa bienfaitrice culinaire, qui n'hésitait pas à lui préparer un grand nombre de plats, les mettait toujours sous verre. La buée indiquait qu'ils étaient encore légèrement tiède et cela lui suffisait pour entamer son dîner.

Il était Minuit passé, l'heure idéale pour ne pas se faire déranger. Ces terriens avaient trop besoin de leur heures de sommeil pour être en forme.

- Quel peuple décadent. Pensa-t-il

Il s’assit à une table et, avant entamer son repas, les événements de tout à l'heure lui revinrent en mémoire, avec une certaine boule au ventre.
Le regard de la terrienne, submergé par les larmes l’avait profondément agacé. Bien que son corps tout entier exprimait la peur, ses yeux bleus, eux, ne montrait en rien la moindre soumission. N'avait elle donc peur de rien alors qu'elle n'avait pas la moindre force ? Ce trait de caractère de cette jeune femme le rendait perplexe. Soit elle n'avait aucune conscience de rien, soit cachait elle quelque chose qui lui permettait de garder une telle assurance. Impossible pour le moment de le savoir mais son intérêt n'en devenait que plus important à l'adresse de cette Bulma.

- Moi ? Le prince des saiyens, avoir de l’intérêt pour une terrienne ? Quelle blague !

Et sur ces mots, il enfourna une cuisse de poulet dans sa bouche, mâchant machinalement, le regard dans le vague. Végéta voulait connaître le secret de cette femme et de son incroyable assurance. Un assurance qui lui rappelait étrangement la sienne. La fierté d'être le meilleur, l'orgueil d'être soi-même et également l'honneur faisait partie courante de leur caractère.

Il tapa du poing sur la table, excédé.

- Ce n'est pourtant qu'une terrienne ! Une simple faible terrienne... Certes, un minimum intelligente comparé à ses compagnons attardés... mais cela est insuffisant !

Il se persuada alors que tout ceci n'était d'aucune importance. Il devait seulement se concentrer sur ses prochains entraînements, l'étude de cette terrienne ne passant qu'au dernier plan. Et encore.

*****************************************************************

Deux semaines c'étaient écoulées et Bulma passait de plus en plus de temps dans son laboratoire, accompagnée de son père pour travailler sur un projet qui lui tenait à cœur et qui lui demandait beaucoup de temps et de patience. Pourtant, tout cela la passionnait et lui permettait de ne pas voir les jours passer.

Elle n'attendait qu'une chose, le retour de Yamcha. Bientôt, elle le retrouvera. Enfin.

- Bulma ? Fait attention à ce que tu fais tu visses dans le vide.

Son père l'avait observée faire ce geste inutile quelques secondes avant de le lui faire remarquer.

- Haha effectivement je pense que c'est vissé. Rigola-t-elle en passant une main dans ses cheveux qui avait par ailleurs beaucoup poussé.

Le Dr Brief lui adressa un sourire en lui passant une nouvelle vis qu'elle prit.

- Ça va faire quelques temps que Végéta est avec nous n'est ce pas ?

Cette remarque eut pour effet de surprendre Bulma. Elle ne s'attendait pas à ce que son père nomme Végéta en plein travail. Elle le regarda, un sourcil levé, intriguée.

- Pourquoi tu me parles de ça ?

- Je me demandait s'il ne serai pas nécessaire de lui faire faire des analyses.

Bulma, fixant son père, se détendit par un sourire.

- C'est vrai qu'on en a fait dés le début au Namek... Mais je n'ai pas pensé à en faire à Végéta.

- Peut être parce qu'on dirai l'un des nôtres et pas un extraterrestre, non ?

Bulma se mit alors à réfléchir à ce que son père disait. Il est vrai que Végéta n'avait rien d'un être venant d'une autre planète. Il était semblable aux terriens, bien que son incroyable musculature et ses cheveux de jais défiant l’apesanteur n'avait rien de commun ici.

- On peut en effet avoir tendance à l'oublier, contrairement à nos amis les Nameks. J'irai lui parler tout à l'heure. Dit elle en reprenant la construction de sa machine.

- Tu n'as qu'à y aller maintenant, cela nous fera une petite pause. dit son père qui caressait son chat Tama, ronronnant de bonheur.

- Maintenant ?

Son père acquiesça en lui faisant un geste pour qu'elle y aille. Bulma soupira alors.

- Très bien... prépare le labo pendant que je vais le chercher, et murmurant pour elle-même : Encore faut-il qu'il accepte de venir...

Elle s'en alla alors en direction du jardin où se trouvait la salle de gravité. Arrivait devant la porte blindée, Bulma hésita un instant à frapper. Cela faisait deux semaines qu'elle n'avait pas parlé ou même croisé Végéta, hormis le lendemain de l’altercation lorsqu'il lui lança à la figure son mouchoir tacheté de sang. Ceci eut pour effet de lui faire une nouvelle fois perdre pied dans une colère noir. D'autant plus que le guerrier avait l'air particulièrement satisfait.

Elle frappa une première fois, sans réponse. Elle s'y attendait.

La deuxième fois ne fut pas plus concluante ainsi que la troisième.

Perdant patience, Bulma se mit à tambouriner la porte de toute ses forces en hurlant à Végéta d'ouvrir cette satané porte.

- Quoi ?! Rugit il finalement en ouvrant violemment la porte.

- Enfin ! Tu te doutes bien que je n'ai particulièrement envie de passer ma journée à frapper à la porte de ta grotte.

- Qu'est ce que tu veux femme?!

- Je ne m’appelle pas femme, rustre mais Bulma ! Enfin bref, je ne suis pas venue pour ça...

- Tu es une insupportable femelle... Soupira-t-il

Bulma tenta par tout les moyens de garder son calme et lui répondit le plus simplement possible :

- Il faut que tu fasses des analyses. Je n'ai pas envie de voir un nouveau virus venu de je ne sais quelle planète sévir sur Terre.

Végéta, qui d'habitude avait les sourcils froncés, en leva un. C'était bien la première fois qu'elle venait pour lui parler de quelque chose d'un tant soit peu censé.
Il la regarda fixement. Bulma ne baissa pas les yeux, les mains empoignées ses hanches.

- Après tout pourquoi pas. Je ne savais pas que vous étiez capable de ce genre d'analyse. Finit il par dire avec lassitude.

Il allait rater quelques heures de son entraînement, mais il devait savoir s'il n'avait pas attrapé un quelconque virus sur cette planète de fou.
Quand à Bulma, elle fut tellement surprise de la rapide acceptation du prince qu'elle ne prit pas en compte la énième pique contre sa race.

- Parfait, suis moi alors, je t’emmène au laboratoire.

Sans un mot, il l'a suivit.

Bulma avait prit le même chemin pour venir le chercher, en contournant la maison à travers le jardin. Quand à Végéta, il se disait que cette maison était vraiment très grande pour seulement trois terriens. Décidément, tout chez eux était incompréhensible.

- Après toi. Le coupa Bulma en lui présentant une porte blindée ouverte.

Le saiyen entra, avec une quelconque méfiance car c'était une pièce qu'il ne connaissait pas et, à son grande surprise, le laboratoire était une pièce immense et particulièrement en désordre.
Des câbles épais jonchés le sol, des moteurs, des outils dans tous les coins et de grands ordinateurs dans le fond de la pièce. L'un d'eux était allumé et relié à un appareil que Bulma était en train de brancher. Cette dernière enfila une blouse blanche par dessus ses vêtements.

- Assieds toi, je vais commencer... Je vais essayer de faire le plus vite possible pour ne pas interférer avec ton entraînement.

Comme réponse, elle n'eut qu'un rire dédaigneux du prince qui s'était assis sur une chaise. Ce dernier remarqua que Bulma s'était assise à coté de lui, un élastique à la bouche et une seringue à la main, qu'elle posa tout d'abord sur une table prêt d'elle.

- Je vais juste te prendre un échantillon de sang... J'espère que tu n'a pas peur des aiguilles comme Goku.

Elle se mit alors à rigoler, pensant avoir raconter un propos amusant sur l'ennemi de l'homme en face d'elle. La réaction ne fut pas celle escomptée car Végéta, le regard inexpressif, la fixait.

- Je ne sais pas si je doit trouver pathétique le fait que tu essaie de me faire rire, dit il en soupirant, ou bien savoir qu'un saiyen à peur d'une chose aussi insignifiante... Allez, au travail femme ! Finit il par dire.

Bulma prit alors l'élastique afin de faire ressortir les veines du guerrier mais celui-ci attrapa l'objet en question et le lança derrière lui.

- Pas besoin de ça.

Il serra son poing, faisant ressortir ses veines, et par la même occasion les muscles de son bras.

- Effectivement c'est plus rapide.

Bulma souriait devant la situation quelque peu cocasse. Elle ne s'attendait pas à voir Végéta faire ressortir ses veines d'une simple pression du poing. La scientifique prit alors sa seringue, tapota légèrement le bras du saiyen et piqua pour récupérer son échantillon.

- Parfait... Heu, je ne t'ai pas fais mal ? Demanda-t-elle en retournant à son ordinateur.

- C'est encore une de tes blagues ?

- Plutôt une question rhétorique.

Elle rigola une nouvelle fois.

- Tu as besoin d'autre chose ? Ou je peux enfin reprendre mon entraînement ?

Végéta avait posé ses avant-bras sur ses genoux et regardait la terrienne de dos qui commençait déjà ses analyses.

- Laisses moi réfléchir. Oui, j'ai quelques questions à te poser. Tu es déjà tombé malade ?

- Tombé quoi ?

Bulma se retourna et, de même que Végéta, partageait la même expression : un sourcil levé. La scientifique se demandait si elle n'avait pas posé une question absurde mais cela l'intriguait beaucoup.

- Tomber malade. Être fatigué, avoir de la fièvre. Tu sais ce que c'est qu'un virus, un microbe ? Vous ne tombez jamais malade vous les saiyens ?!

- Je ne voit pas trop de quoi tu parles mais je pense que non, un saiyen ne tombe jamais malade. En tout cas, ça n'a jamais était mon cas.

- Ah bon... Voyons voir...

Bulma attrapa un bloc sur lequel elle commença à cocher quelques cases, en murmurant et tripotant son stylo, qu'elle mordillait à de nombreuses reprises.

- Est-ce que tu as entendu parler d'épidémie sur les planètes que tu as... Comment dire... Détruire...

- Mais qu'est ce que c'est que ces questions idiotes ?!

- Ce sont des questions de bases !

- Décidément, tu me fais perdre mon temps, femme... Je t'ai déjà répondu !

- Oui oui c'est bon... et, se parlant à elle-même, c'est vrai que Son Goku n'a jamais était malade... Ah ! Dit moi Végéta ...

Mais derrière elle, personne n'était dans la pièce. Il était déjà partit.

****************************************************************************************************
Merci d'avoir lu ce chapitre en espérant qu'il vous ai plut !
Je n'ai pas grand chose à dire sur ce chapitre donc si quelque chose vous a gêné, parut suspect, n'importe quoi n'hésitez pas !
Image
Avatar de l’utilisateur
mikoto
 
Messages: 111
Inscription: Lun Mai 21, 2012 19:45

Re: Terre, un inconnu

Messagepar RMR le Jeu Mai 24, 2012 20:20

Végéta et Bulma sont toujours très fidèles à eux-mêmes. J'ai bien aimé les pensées de Végéta quand il fait un parallèle entre leurs caractères respectifs. Les Nameks grimés en poupées, c'était fun. Les pauvres ! La partie sur les analyses médicales de Végéta était intéressante et instructive. Une chose m'intrigue tout de même :

Je n'ai pas envie de voir un nouveau virus venu de je ne sais quelle planète sévir sur Terre.

[...]

C'était bien la première fois qu'elle venait pour lui parler de quelque chose d'un tant soit peu censé.


il devait savoir s'il n'avait pas attrapé un quelconque virus sur cette planète de fou


Tu es déjà tombé malade ?

- Tombé quoi ?


Tu sais ce que c'est qu'un virus, un microbe ? [...] Je ne voit pas trop de quoi tu parles


Végéta semble trouver pertinent de faire des analyses sur lui et s'inquiète d'avoir attraper un virus sur Terre, mais dans le même temps, il ne sait ni ce qu'est "tomber malade", ni ce qu'est un virus. C'est bizarre.

Ceci mit à part, c'est un excellent chapitre !
Avatar de l’utilisateur
RMR
Légende de l'Union Sacrée
 
Messages: 15600
Inscription: Jeu Juin 28, 2007 19:58

Re: Terre, un inconnu

Messagepar mikoto le Dim Mai 27, 2012 20:50

Bonjour ou bonsoir ! Bienvenue sur le chapitre 3 de ma fiction "terre, un inconnu"!
Une chapitre que j'ai baptisé "spéciale hiver" car je l'ai posté pour les fêtes de décembre. C'est surtout un petit "trip" personnelle mais qui suis bien la suite de l'histoire, donc, pas de soucis ^^
J'espère que vous l’apprécierai

*******************************************************************************************************************

Chapitre 3 spécial Hiver

Des nuages d'un épais coton, un temps digne de l'hiver, du gel sur les fenêtres. Tout ceci devrait donner envie à Bulma de rester dans son lit, enveloppée dans sa couette chaude. Mais ce ne fut pas le cas aujourd'hui.

Les rideaux, qui cachaient encore le manteau blanc à l'extérieur, furent écartés d'un coup sec, offrant à la jeune femme le superbe paysage immaculé.

- Non?!

Elle sortie de son lit, faisant voler la couette par-dessus elle, pour enfiler rapidement une chaude robe de chambre bleue claire ainsi que des chaussons, qu'elle avait d'ailleurs bien du mal à enfiler tant elle était surexcitée.

La première neige de l'année était toujours un grand moment de retour en enfance et l'occasion de s'adonner à son activité préférée en hiver. Une bataille de boule de neige, sans oublier bien sûr de siroter son chocolat chaud recouvert de guimauve.

- Il neige ! hurla-t-elle en rentrant dans la cuisine.

Ses parents, qui s'y trouvaient déjà, lui répondirent par de grands sourires. Ils savaient à quel point leur fille aimait les jours de neige, bien que celui là serait peut-être un peu plus triste que les autres. Le retour de Yamcha se faisait attendre et ils savaient qu'au fond, Bulma l'attendait avec une grande impatience.

- Bonjour ma chérie ! Que dirais-tu de commencer cette magnifique journée par un bon petit déjeuner ?

A ces mots, sa mère lui présenta une panière remplie de viennoiseries.

Bulma y prit un croissant qu'elle pressa de ses deux doigts. Ce dernier se mit à croustiller dans une délicieuse mélodie. Elle le plongea alors dans sa tasse de café fumante avant de le savourer. Tout en prenant son petit-déjeuner, la jeune femme réfléchissait longuement à ce qu'elle allait faire. Une idée qu'elle trouva brillante survint et, ses lèvres se joignant à cette pensée, elle arbora un énorme sourire de satisfaction.

- C'est le moment idéal pour apprendre aux nameks nos coutumes !

Sans attendre une quelconque réponse de ses parents, qui n'eut d'ailleurs que le temps de la voir sortir de la cuisine, elle retourna en courant dans sa chambre.

Arrivée, Bulma ouvrit grand son placard, toujours le visage illuminé. Devant elle était proprement rangés ses vêtements d'hiver. D'un regard, elle trouva sa nouvelle tenue, prévu pour les temps froids, qu'elle avait acheté en avance, en prévision de ce jour. Bulma prit son manteau neuf, qu'elle prit délicatement entre ses mains et dont la sensation était délicieuse.
Il était d'un marron glacé surmonté de laine blanche entourant sa large capuche ainsi que les bouts de ses manches. Un frisson la parcourut quand la chaleur se rependit presque instantanément et, de plus en plus heureuse, elle enfila, dans le même style que son manteau, une paire de botte rembourrée surmontant ses genoux déjà recouvert d'un jean noir.
Pour finir, après s'être attaché les cheveux en une longue queue de cheval, elle glissa ses doigts fins dans une paire de gants en velours marrons.

- Bien ! Je suis fin prête ! S'exclama-t-elle en se redressant d'un bond.

Elle redescendit aussi rapidement qu'elle était montée en se dirigea directement vers la serre.

- Bonjour !

Tout le monde furent surpris par l'arrivée précipitée de la terrienne. Ils ne l'attendaient pas si tôt. En effet, bien que Bulma mettait un point d'honneur à venir tous les jours, ne serait-ce que pour voir si tout allait bien, ne venait jamais de bonne heure.
Chacun vivait leur vie le plus paisiblement possible et la terrienne avait compris qu'ils recherchaient plus la tranquillité qu'autre chose, bien que les échanges avec sa famille ne les dérangeaient pas du tout.

Mais aujourd'hui, elle était différente des autres jours. La scientifique avait les joues rosies du fait d'avoir couru dans toute la maison. Son sourire ne décrochait pas non plus de son visage radieux.

- Bonjour Mlle Brief, vous venez bien tôt aujourd'hui, il y a-t-il un problème ?

Dendé s'était habitué à l'exubérance de Bulma et n'avait pas de problème particulier pour lui adresser la parole, à la différence de ses aînés qui ne savaient pas vraiment comment abordait la terrienne.

Bulma rigola tout d'abord et, les yeux pétillants, s'abaissa devant Dendé pour poser ses deux mains sur les épaules du jeune Namek. Puis, elle émit un discret petit rire nerveux en mordant sa lèvre inférieure. La jeune femme ferma tout d'abord les yeux, baissant la tête sur le côté.
D'un coup, elle fixa son regard dans ceux de Dendé, légèrement tremblant.

- Héhé, je vois que vous n'aviez pas ça sur votre planète... Parfait... C'est parfait...

D'un bond, elle se releva, planquant un de ses poings sur sa hanche et pointa son doigt vers la grande baie vitrée de la serre.

- Regardez mes amis ! De la neige ! Ne me dites pas que vous n'avez rien remarqué ?!

Tout le monde suivirent alors lentement l'index de la jeune femme et, les yeux écarquillés, virent en effet les flocons de neiges tomber au ralentit.

Quelques secondes s’écoulèrent, comme si le temps s'était arrêté. Personne n'avait osé bouger, que ce soit les nameks, le regard fixé vers la fenêtre ou Bulma qui n'avait pas abaissé son doigt.
Mais le silence fut rapidement rompu par une exclamation générale. Les habitants de la serre s'étaient finalement précipités vers la fenêtre. Quelques-uns, posant leurs mains sur la vitre, les retirèrent de suite. Elle était gelée.

- Qu'est-ce que c'est Mlle Bulma ? osa demandait le nouveau chef des nameks.

- Ça, mes amis, c'est ce qu'on appelle de la neige.

- Neige ? répétèrent-ils tous ensemble.

- C'est ça. Enfaîte, la neige est simplement de l'eau très froide. Ce genre d'intempérie arrive lorsque la température ambiante est égale ou inférieure à zéro. En d'autres termes, il fait très froid !

- Et que doit-on faire lorsque ça arrive ?

Dendé avait légèrement tiré sur le pan du manteau de Bulma, ce qui eut pour effet de lui faire baisser la tête. La première réponse fut le retour du large sourire de la terrienne qui le fit reculer d'un pas.

- Merci de me poser la question mon petit Dendé. Et bien nous allons... Non, nous devons...

Bulma s'arrêta, croisant les bras et hochant la tête, portant en haleine tous le monde.

- Des jeux de neige !

- Maman !

Bunny venait de faire interruption, les deux bras en l'air. Elle aussi avait sortie les vêtements chauds et sa toque de fourrure noir ne faisait que ressortir la blondeur de ses cheveux. Derrière elle, le professeur Brief arrivait à son rythme, vêtu d'une doudoune verte olive à capuche où s'était réfugié son petit chat noir Tama.

- Voyons ma chérie, il faut se dépêcher d'habiller nos amis ! Nous n'allons pas les faire sortir comme ça !

Tout de suite après, plusieurs robots entrèrent en file indienne, portant dans leur bras de lourd cartons où dépassé par-ci par-là des manches, des écharpes, des pompons de bonnet et bien autres habits.

- Je voit que tu m'as bien devancé maman... Elle soupira alors en haussant les épaules. Et puis, cela n'est pas si mal, j’attendais tellement ce jour que j'avais oublié que les nameks n'étaient pas équipés pour ce temps.

- Parfait, donnons les leurs. Pplus vite nous commençons, plus vite nous nous amuserons comme de petits fous !

Tous le monde se mirent à ouvrir rapidement les cartons ainsi que les plastiques qui emballaient les vêtements.

- Et comment tu as fait pour avoir autant de vêtement aussi vite ? demanda Bulma qui, en aidant Dendé à enfiler son parka, s'était retournée vers sa mère.

- Je voulais savoir s'il allait neiger cette année alors j'ai demandé à ton père...

Elle s'arrêta un instant pour expliquer dans quel sens se mettait une moufle à un namek

- … De construire un petit quelque chose pour prévoir les intempéries... Non, ça c'est sur la tête mon petit... Et grâce à ça, on a su qu'il allait neiger d'ici une semaine.

- Je vois...

Mais Bulma fut coupée, comme d'habitude, par les explications de sa mère.

- Alors, j'ai pris l'initiative de voir quelle taille irait à nos amis et j'ai passé commande, tout simplement !

- Bien joué maman... Et bien sûr à toi aussi papa. sourit-elle à ce dernier.

- Tu sais bien que faire votre bonheur est mon unique motivation. Lui répondit-il

Quelques dizaines de minutes plus tard, tout le monde étaient parés contre la neige et le froid et, dans la seconde qui suivit, les namek coururent dehors, découvrant pour la première fois ce dont ils venaient d'apprendre le nom : la neige.

Bulma, sur le point de les suivre, aperçus un paquet qui n'était pas encore déballé et qui était resté sur un banc, près de la porte fenêtre. Curieuse comme elle était, la jeune femme ramassa ces vêtements encore emballés.

- Oh, j'ai failli oublier ! J'ai aussi pris des affaires chaudes pour ce cher Végéta. Malgré tout, c'est un homme délicat et il serait dommage qu'il attrape froid ! Tu les lui apportera ma chérie n'est-ce pas ? dit elle en rejoignant les nameks.

-Je doute qu'un saiyen prenne froid, maman. C'est ce que j'ai appris récemment...

Mais comme à son habitude, sa mère était déjà partie dans le jardin.

Bulma regarda alors le pull en laine bleue marine encore dans son film plastique. Il semblait être à col roulé et incroyablement doux. En dessous se trouvait un simple jean noir. Sa mère a du penser qu'il était de son devoir d'acheter des habits à tout le monde.
Cependant, sans crier gare, l'image du saiyen vêtu si élégamment s'imposa à son esprit. Elle qui ne l'avait vu qu'en tenue de combat ou bien dans sa tenue de sport... Qui d'ailleurs lui allait également à ravir.

- Bulma, voyons, comme si le prince des saiyens accepterai de porter nos vêtements.

Un petit rire lui échappa quand elle imagina la réaction de Végéta. Sans doute lui lancera-t-il son éternel regard dédaigneux, à la limite outragé. Un de ses sourcils éternellement froncé se lèvera, rapidement suivi d'un soupire moqueur.

- Cet homme sera à jamais irrécupérable... soupira Bulma en passant une main sur sa frange bleue déjà bien longue.

**********************************************************

Il s'était endormi. D'un seul coup, il s'était écroulé sur le sol humide de la salle de gravité. La pièce était chaude, les lumières éteintes depuis un certain temps sans doute mises en veille par l'ordinateur centrale, après avoir n'avoir remarqué aucune activité.

Végéta passa rapidement une main sur son visage crispé puis, se redressa, posant son avant-bras sur son genoux replié.
A vrai dire, il aurait volontiers dormit encore quelques heures. L’entraînement d'hier avait était assez éprouvant en vue de l'arrivée proche de son ennemi. Il ne lui restait plus qu'un mois avant l'arrivée de Kakarotto et renforcer sa force, sa vitesse, son endurance devenait de plus en plus pressant.

Mais ce matin, quelque chose l'avait sortie des bras de Morphée. L'esprit encore embrouillé, le prince tendit l'oreille pour capter ces bruits désagréables. Bien que le vaisseau était conçu insonorisé, rien n'échappait à son ouïe développée.

Des cris, des rires. De faibles voix provenant du jardin faisait échos à ce qui se déroulait dehors et, sans vraiment comprendre ce qui se passait, la curiosité prit le pas sur la paresse.

Végéta se leva en prenant appuie sur son genou, se frotta du bout des doigts les yeux et s’avança vers la porte qu'il ouvrit. Une lumière blanche et éblouissante lui fit plisser les yeux qu'il cligna plusieurs fois afin de s’habituer à cet éclat. Il lui apparut alors un paysage qu'il n'avait encore jamais vu.
Du blanc. Des couches de cotons blancs immaculés surmontaient la pelouse du jardin, le toit de la maison et tous ce qui composés le décor des horizons que connaissait le prince.
Un vent glacé le sortit cependant de sa contemplation, le faisant frissonner dans un sursaut.

- Qu'est ce que c'est que cette fichue planète... maugréa-t-il

A l'instant où le saiyen décida de s'avancer vers cet inconnu, un projectile s'échoua lamentablement sur son visage. Cela était froid et même gelé. Cela était dur et cela était blanc.
En même tant que cette attaque, dont il ne soupçonnait même pas l'existence, tous les bruits aux alentours s'étaient évanouis et, dans ce silence, Végéta, avec la paume de sa main, retira les restes de cette matière mystérieuse pour faire apparaître, devant lui, les habitants de la capsule corporation ainsi que ses invités.

Personne ne bougeait. La scène était figée et, dans une analyse parfaite, le guerrier comprit d'un coup d’œil ce qui était en train de se passer. A quelques mètres de la salle de gravité se trouvait le petit Dendé. Il était de dos à l'escalier, la tête tournée en direction du saiyen et la bouche grande ouverte mêlée au regard horrifié, comme la plupart des Nameks.
Un peu plus loin se trouvait la terrienne. Cette horripilante et insupportable terrienne. Sa main gantée avait les preuves accablantes de son acte. Son bras, encore dans l'élan du geste, la rendait d'autant plus coupable.

La jeune femme, les yeux écarquillés, sans sourcillait, était d'autant plus surprise d'avoir lamentablement raté son coup. Visant Dendé qui s'était mis à la fuir, Bulma ne s'attendait pas à voir sa boule de neige s'échouer sur le visage du saiyen.
Elle et ses amis nameks avait commencé une bataille de boule de neige depuis une bonne demi-heure. Bulma leurs avait expliqué le principe et les règles de base. Deux camps, une pile de munition cachée, une barricade fait à la va-vite. Dendé était dans le camp de la jeune femme mais, à cause de sa petite taille, une de ses munitions atterrie sur la nuque de sa chef. Cela fut alors la cause de la couse poursuite mêlée de rire entre la scientifique, armé d'une boule de neige et de son petit invité. Elle l'avait lancé alors sans remarquer que le saiyen était en train d'ouvrir la porte de sa salle d'entraînement.

- Qu'est-ce que... commença Végéta.

Incrédule, il observa le reste de neige qui commençait à fondre au creux de sa main. Il fixa son regard sur l’investigatrice de cette attaque, qui avait baissé son bras dans un geste lent.

- C'est avec ça que tu crois pouvoir me blesser ?!

- Pas du tout ! On était simplement en train de jouer. Répondit Bulma en secouant ses mains devant son visage.

Elle avait les joues rosies par l'effort. Cela l'avait rendue de bonne humeur et malgré l'arrivée impromptue de Végéta et l'accident qu'il venait d'y avoir, elle n'avait pas peur. Au contraire, elle aurait été ravie de le voir prendre part. Mais pour cela, il fallait faire preuve de doigté et de délicatesse.

- Ne te moques pas de moi ! Depuis quand se lancer dessus ce genre de chose est amusant ?

Végéta, à ses mots, avait fait fondre le peu de neige qui restait dans sa main avant d'enlever d'un revers de main les restes sur ses épaules ou ses cheveux d'un gestes énervés.

Bulma, quand à elle, était surprise de voir le prince des saiyens restait à peu près calme malgré la situation assez humiliante. Elle ne savait pas que son invité était tout d'abord dans un état de fatigue assez avancé et cela prenait le pas sur tous les autres sentiments qui constitués l'être complexe de Végéta. De plus, la beauté et le calme qui émanait de ce paysage enneigé l'enveloppé dans une bulle de sérénité.

- Monsieur Végéta ! Vous participez également ?

Bunny venait de faire interruption en courant, faisant voleter son long manteau au grès de ses enjambées.

- Oh vous devez avoir froid avec cette tenue ! Bulma ma chérie, emmènes notre ami se changer avec les beaux habits que je lui ai acheté !

- Je n'ai pas froid !

- Il faut avouer que tu as malgré tout la chair de poule. remarqua Bulma en pointant du doigt Végéta.

- Insolente ! rugit-il

- Les faits sont là Végéta ! Alors, si tu ne veux pas avoir une pneumonie il va falloir t'habiller plus chaudement !

- Je n'ai pas besoin de vos artifices inutiles.

- Le grand prince des saiyens aurait-il peur de perdre face à nous lors de cette compétition ?

Bulma savait viser juste dans la fierté de n'importe quel homme. Il était d'autant plus facile de piquer au vif celle de Végéta. Ce dernier, les sourcils plus froncés que jamais, défia du regard la jeune femme. Les mains posées sur ses hanches, Bulma soutint sans sourciller de ses yeux bleus, ceux noir et profond du guerrier.

- Tu me lances un défi ? A moi, princes des saiyens ? Décidément, les terriens ne savent pas où est leur place.

Et c'est dans un rire moqueur que Végéta descendit des escaliers, fièrement, les bras croisés. Il se posta devant la terrienne, la poitrine bombée et laissa échapper un soupire dédaigneux.

- Parfait. J'accepte. Et je vous montrerai à tous que je suis le plus fort.

- Nous verrons bien ça. Suivez-moi votre majesté, que votre royal corps soit protégé de ce froid insignifiant. Nous n'aimerions pas voir votre auguste personne souffrir d'une pneumonie. Ironisa Bulma.

Elle le conduit alors vers la maison, où elle avait laissé le paquet il y a maintenant une heure en pensant que jamais Végéta n'accepterait jamais de porter ces vêtements.

Elle lui tendit le paquet, qu'il prit agressivement. Comme Bulma s'était attendu, il fronça les sourcils puis arbora son éternel regard dédaigneux. Un de ses sourcils se leva pendant qu'il observait l'étrange attirail, rapidement suivi d'un soupire moqueur. Il finit par se diriger vers ses appartements, suivit par la maîtresse des lieux.

**********************************************

Pourquoi portait-il ces habits terriens. Pourquoi avait-il accepté de participer à cette stupide activité sans intérêt. Il allait perdre du temps dans son entraînement et pourtant, les coutumes de cette planète l'intriguait. Et bien sûr, la terrienne l'avait défié, lui, le prince des saiyens, à un jeu absurde. Malgré tout, il ne savait pas vraiment à quoi il devait s'attendre, ni ce qu'était cette étrange matière blanche.

Il enfila cependant le pull bleu marine. La couleur ne lui déplut pas, ainsi que le tissu, très chaud et incroyablement confortable. Lui qui n'était habitué qu'aux combinaisons froides de l'armée de freezer, il trouvait que les vêtements des terriens étaient très agréables, bien qu'au départ, le scepticisme régnait.

Végéta sortit de sa chambre où il s'était changé et Bulma l'attendait, appuyée contre le mur. Quand elle le vit sortir, elle ne put s'empêcher d'admirer cet homme. Le simple fait d'avoir laissé tombé sa tenue d'entraînement pour ceux, acheté par Bunny, le changé en un tout autre homme. Aux yeux de la jeune femme, il n'était plus le cruel et froid guerrier ne vivant que pour donner la mort de son meilleur ami. Il était un homme tout à fait charmant. Voir même attirant.

- Qu'est-ce que tu as, femme ?

- Rien, rien... Je trouve que ça te va plutôt bien. répondit-elle, gênée.

La jeune femme n'attendit pas la réponse de Végéta et, tout en tripotant une mèche, elle se dirigea vers la sortie. Elle ne voulait pas qu'il aperçoive ses joues légèrement teintées et cela n'était plus dû aux activités extérieures de cette journée.

- C'est tout à fait normal. dit il en affichant du coin des lèvres un sourire victorieux.

Il la suivit, les mains dans les poches, dans le silence. Le saiyen avait tout de même remarqué le changement d'attitude de la terrienne. Il aimait cela, se sentir flatté dans son ego déjà surdimensionné. Mais Bulma ne fut pas la seule à appréciez ce changement vestimentaire. En effet Végéta avait malgré lui appréciez la parure de la jeune femme. Les seules fois où il la côtoyait, elle portait soit unes de ses combinaisons ou bien ses longues blouses blanches. Cette terrienne était bien agréable à observer, et même regarder. Cela étant, elle restait malgré tout une faible femelle.

- Je te conseil de mettre ce manteau. C'est juste histoire de se protéger un peu plus du froid hivernal terrien. Sans oublier les gants sinon je pense que tu ne pourras plus faire usage de tes mains.

En même temps, Bulma lui tendit un manteau noir surmonté de gants de la même couleur.

- Pas besoin.

Végéta attrapa le manteau qu'il lança derrière la jeune femme. Il se saisit cependant de la paire noir. En effet, la sensation de que ce que les terriens appelait neige sur son visage était très tout à fait désagréable et on lui avait appris à se protéger des désagréments climatiques, ne sait-on jamais.

- Parfait, je vais pouvoir t'expliquer les règles du jeu.

Bulma avait remis sa capuche et indiquait au guerrier de la suivre.

- Pour faire court, deux camps s'affrontent avec pour munition des boules faite à partir de cette poudre blanche que l'on appelle de la neige.

Elle s'arrêta dans le jardin et se pencha pour en faire une entre ses mains gantées pour exemple.

- Comme ça, tout simplement. Il te suffit juste de la lancer sur quelqu'un. Pour gagner sur cette personne, il faut la toucher trois fois.

- C'est stupide et inutile... soupira Végéta.

- Tu dis seulement ça parce que tu n'as rien compris. rigola-t-elle.

- La plus stupide ici c'est toi femme !

- Mais oui bien sûr. C'est le discours de tous les perdants.

La jeune femme adorait malgré tout faire monter la pression. Énerver son adversaire et le déstabilisé était le meilleur moyen pour prendre une longueur d'avance. Végéta était vraiment trop facile à faire sortir de ses gongs.

- Tu regrettera tes paroles lorsque je vous aurais tous écrasés.

Devant lui, Bulma marchait d'un pas joyeux, sautillant et fredonnant quelques chants d'hiver. Et une idée germa dans l'esprit du saiyen. Une envie irrépressible bouillonnait en lui. D'un simple coup de pied, il bouscula la jeune femme qui tomba la tête la première dans l'amas de neige dans un cri aigus. Végéta, dans un rire rauque et machiavélique, s’esclaffa littéralement.
Bien qu'à la base, il n'avait que l'intention de la pousser un peu en avant, histoire de la faire avancer, par malchance pour la terrienne, une plaque de gel c'était trouvée sous son pied.

- Singe de l'espace ! Crétin ! hurlait Bulma tandis qu'elle essayait de se relever.

Son visage, recouvert de neige, rendant sa peau laiteuse encore plus blanche et faisant ressortir la rougeur de ses lèvres.

- Alors ? On perd son sang-froid ? ironisa-t-il, les bras croisés.

- C'est la guerre ! hurla la scientifique.

Elle avait tout d'abord pointé son doigt vers le torse de Végéta en s'exclamant. Elle se rapprocha ensuite en grimaçant. Ce à quoi son ennemi répondit par la même posture, le regard fier et le sourire au coin des lèvres.

- C'est tout ce que j’attendais, femme !

- Mon cher, quelle élégance ! Quelle prestance ! J'ai vraiment un goût fou !

Les deux adversaires se retournèrent en même temps. Devant eux se tenait les nameks ainsi que les Briefs qui observaient la scène avec beaucoup d’intérêt. Il n'était pas commun de voir une terrienne tenir tête à un saiyen et qui plus est, déclencher une guerre à coup de boules de neige. Il était même étonnant pour les nameks de voir Végéta accepter ce défi.

Bulma s'éloigna du guerrier pour se placer face au namek.

- Mes amis, on va changer la donne de cette bataille. On va tous s'unir pour donner une bonne leçon à ce singe de l'espace !

Elle pointa son doigt vers Végéta. Ce dernier l'observer minutieusement, réfléchissante à la suite des événements. Il avait compris le principe de ce jeu, certes tout à fait arriéré, mais il avait du mal à se représenter mentalement la scène.

- Végéta ! L'interrompit-elle dans sa réflexion. Ça sera entre toi et moi. Les nameks me feront des munitions et toi, tu te débrouilles, ça t'apprendra !

-Il faudrait déjà que tu arrives à me toucher femme.

- C'est ce qu'on verra....

Elle s'interrompit un moment pour réfléchir et se retourna vers les nameks pour leur parler à voix basse. Puis, elle se retourna à nouveau en direction du saiyen.

- Attention... Prêts... On y va !

Et aussitôt dit, aussitôt fait. Dendé donna rapidement une boule de neige faite par ses amis dans la main de la jeune femme qu'elle envoya directement vers son adversaire.

- Trop lent. Dit il en l'évitant sans difficulté.

- Ce n'est que le début.

Et Bulma attrapa deux munitions qu'elle lança en même temps. Cela eut pourtant le même effet que la première attaque. Elles s’écrasèrent lamentablement sur le sol.

Cependant, la jeune femme ne s’arrêterait pas. Elle continuait à lancer le plus rapidement possible les projectiles de glaces qui défilèrent dans un rythme effréné. Malheureusement, aucuns n’atteignirent la cible.

- Et bien alors femme, on se fatigue on dirait.

En effet, Bulma commençait à être essoufflée et elle n'avait toujours pas réussi à le toucher. Elle s'arrêta net, sans raison et leva les yeux au ciel, devenu bleu.

- Oh ! s'exclama-t-elle en pointant le ciel du doigt, les yeux écarquillés.

Végéta se retourna d'un coup, surpris par la terrienne.

- Mise à mort ! hurla-t-elle.

Et dans un élan collectif, tous les nameks ainsi que Bulma lancèrent en même temps toutes les boules de neiges qu'ils avaient préparées à l'avance.
Comme un nuage de flèches, les mini-bombes de neige vinrent s'écraser en un millier de débris blancs sur le saiyen qui n'eut pas le temps de voir venir la supercherie.
Bien que certains projectiles n’atteignirent pas leurs cibles, une grande partie s'était échouée sur le visage, le pull, les cheveux, le pantalon et même les chaussures du saiyen.

Enneigé, la figure recouverte de neige, Végéta bouillonnait intérieurement. Il s'était laissé avoir comme un bleu par une ruse aussi vieille que le monde, que personne n'aurait osé la faire. Mais elle, cette terrienne l'avait fait. Et elle jubilait. Il la voyait rire, tapoter les épaules de ses alliés, eux aussi fier de leur coup.

- Vous allez me le payer vermines.... murmura-t-il pour lui-même.

D'un revers de main vif et précis, l'amas de neige qui se trouvait entre lui et ses adversaires, se transforma en une bourrasque blanche et épaisse, recouvrant sans crier gare Bulma et ses amis.

Cependant, à la différence de ce que penser Végéta, soit voir Bulma hurler et même l'insulter ainsi que la peur dans les yeux des nameks devant son extraordinaire force, tous se sont mis à rire à gorge déployé après le passage de la vague de neige. Ils étaient tous dans le même état que Végéta après avoir reçu la salve d'attaque et malgré tout, ils rigolaient, ils étaient heureux.

C'est au moment où, inconsciemment, un sourire naissant apparaissait sur les lèvres du saiyen que Végéta croisa le regard de la jeune terrienne. Il s'arrêta net, comme bloqué, et une foule de questions se chamboulèrent dans son esprit. Il devait stopper tout cela et rapidement.

Sans un mot, il se dirigea vers la maison laissant derrière lui les nameks, quand même rassurés de le voir partir, ainsi qu'une Bulma plus qu'intriguée par le soudain changement de comportement de son hôte. Pendant une seconde, elle était certaine qu'elle l'avait vu sourire. Non pas comme d'habitude avec malveillance et cruauté mais comme tout le monde, montrant simplement de la joie et de la bonne humeur. Et cela, sur Végéta, n'était encore jamais arrivé et la jeune femme ne l'aurai de même jamais envisagé auparavant.
Cependant, le connaissant un minimum, elle décida de ne lui poser aucune de question et de le laisser faire, pour aujourd'hui. Après tout, il avait gentiment accepté de participer à son activité sans vraiment rouspéter et il l'avait fait rire malgré lui.

- Où va ce cher Végéta ma chérie ? demanda sa mère.

Elle s'était approchée subitement de sa fille pour l'aider à enlever les restes de neiges. Malgré sa bonne intention, elle ne frottait qu'au même endroit depuis quelques secondes, trop occupée à regarder s'éloigner son bel invité.

- Maman ça suffit... Je suppose qu'il est partis manger... Dit elle en soupirant.

Bulma tapota son manteau et remit une mèche, qui voletait sur son front, derrière son oreille. Mais elle aussi regardait s'éloigner le saiyen et elle n'arrivait pas à se détacher de l'image du sourire de Végéta ainsi que de son élégance naturel alors qu'il ne portait que de simple vêtements terriens.
Mais peu importe, bientôt, Yamcha reviendra à la vie. Dans un mois elle le reverra. Enfin. Et elle n'avait pas le temps de s'occuper de sa prétendue attirance physique pour le saiyen.

Elle ne savait pas qu'il partageait la même opinion. Comment de simple bouts de tissus pouvaient attribuer tant de charme et même de l'attirance. Bien qu'elle était présente depuis le début de leur rencontre, dans cette clairière, cet événement ne laissait plus le doute. Mais cela, ils ne l’avoueraient pour rien au monde.

******************************************************************************************************************************
Merci d'avoir lu ce chapitre spécial hiver
Bon, je vous avoue que sur ce chapitre, j'ai un peu laissé vagabonder mon esprit dans un délire quelque peu personnel et je m'en excuse si cela déplaît ^^"
Vous voyez également ce que m'inspire l'hiver, la neige (que je n'ai pas eut cette année! quel tristesse!) et je fait subir mes délires à ces pauvres personnages.

Par contre, oui il y a encore un défaut ici, c'est le fait que Vegeta n'ai jamais porté de "vêtements terriens" et c'était en effet le cas dans l'anime ou Bulma dis qu'il n'ai jamais porté leur habits. Mais comme c'était dans l'anime, je ne le prends pas vraiment en compte (surtout que cette partie n'existe pas dans le manga) donc je l'ai fais ici (à ma sauce)

En tout cas, merci de m'avoir lu
Dernière édition par mikoto le Dim Mai 27, 2012 23:12, édité 1 fois.
Image
Avatar de l’utilisateur
mikoto
 
Messages: 111
Inscription: Lun Mai 21, 2012 19:45

Re: Terre, un inconnu

Messagepar RMR le Dim Mai 27, 2012 23:06

Mikoto a écrit:spécial Hiver

Des nuages d'un épais coton, une température estivale, du gel sur les fenêtres.


Oh, un jeu de "trouvez l'intrus" ! Moi, je sais, c'est la "température estivale" qui se rapporte à l'été alors que le thème est l'hiver ! Qu'est-ce que je gagne ? (Faut pas le prendre mal, j'aime être taquin, et c'est plus original et amusant comme façon de faire part d'une coquille.)

L'enthousiasme de Bulma pour la neige est communicatif ! Il faut dire qu'on a en commun d'adorer ça, elle et moi, on dirait !

Bulma prit délicatement son manteau neuf, qu'elle prit délicatement entre ses mains et dont la sensation était délicate ieuse.


Beaucoup de délicatesse dans ce passage. (Bon, par contre, c'est moi qui ait inventé ce "délicate" corrigé en "délicieuse". Taquin un jour, taquin toujours !)

Il était d'un marron glacé


Miam !

(Tu veux pas rester sérieux, un peu, RMR ?)

Hum, pardon, pardon !

Excellent, Bunny qui casse tout l'effet de Bulma sur sa dramatisation sur la neige qui finit en obligation de jouer en disant elle-même qu'il faut faire des jeux de neige !

-Je doute qu'un saiyen prenne froid, maman. C'est ce que j'ai appris récemment...


Ha ! Ha ! Elle a encore du chemin à faire en connaissance extra-terrestre, cette chère Bulma. Les Nameks craignent d'autant moins le froid que les Saiyens comme on peut le voir sur ces passages (je n'aurais pas le culot de proposer une traduction !) :

Saiyen :
Spoiler
Image


Namek :
Spoiler
Image


Géante, la scène de la boule de neige qui atterrit dans le visage de Vegeta, juste extra l'espèce d'arrêt sur image narratif quand il se la reçoit et l'enlève !

Cela était froid et même gelé. Cela était dur et cela était blanc.


Et il vit que cela était bon. (Que je dise plein de connerie est très bon signe, c'est que le chapitre m'amuse tellement que ça excite mon humour pourri !)

Au contraire, elle aurait été ravie de le voir prendre part.


Ha ! Ha ! Ha ! Je me suis immédiatement imaginé la scène suivante :

"D'un mouvement vif et sec, le prince envoya une boule de neige compacte vers un Namek. La sphère d'eau glacée pénétra le torse de la cible avant de ressortir tout aussi vite par son dos. Le Namek s'écroula par terre.
-"Tu avais raison, c'est plutôt marrant comme jeu, en fait !" fit Vegeta à l'adresse de Bulma tout en souriant."

C'est cool de voir un Vegeta (relativement) posé accepter le défi de Bulma !

En effet, la sensation désagréable de que ce que les terriens appelait neige sur son visage était très tout à fait désagréable et on lui avait appris à se protéger des désagréable ments climatiques, ne sait-on jamais.


Hm ? Moi, avoir un humour répétitif ? Jamais !

Excellent la tactique de Bulma, et Vegeta qui se fait avoir comme un bleu !

Le sourire sincère mais fugace de Vegeta était très bien amené et plaisant à voir (enfin, à lire).

Un chapitre très réjouissant, un régal !
Avatar de l’utilisateur
RMR
Légende de l'Union Sacrée
 
Messages: 15600
Inscription: Jeu Juin 28, 2007 19:58

Re: Terre, un inconnu

Messagepar mikoto le Dim Juin 03, 2012 21:34

Bonjour ou bonsoir ! Voici le chapitre 4 de ma fiction, Terre, un inconnu.
Je vous avoue que j'ai tout de même eut du mal à le finir, à le fignoler et à le corriger ! Ceci dit, j’espère qu'il vous plaira et qu'il n'y a pas trop d'erreurs =^^=

Comme d'habitude, j'ai essayé de suivre le plus fidèlement possible la chronologie. Ce qui m'a valu d'ailleurs un petit problème de logique que j'ai tenté du mieux possible à rendre crédible ! Si vous ne le voyez pas, tant mieux xD (RMR, je me doute que tu trouvera tout, tout de suite xD)

et je vous propose en plus un petit jeu ! Sauriez-vous reconnaître la musique (traduite en français) qui se "cache" dans ce chapitre? :) Allez, celui qui trouve, je lui offre... Je sais pas, ce que je peux vous offrir xD !

Assez de bavardage, place au chapitre ! Bonne lecture !

**************************************************************************************************************
Chapitre 4

Cela faisait maintenant deux semaines que la jeune scientifique était dans un état de stress permanent. L'entreprise familiale s'était engagée à sortir de nouveaux produits dans un court laps de temps afin de rattraper le léger retard encouru par le voyage pour Namek.
Malgré le grand nombre d'employés, le plus gros du travail, soit trouver les idées et la construction des prototypes, lui revenait toujours à elle, l'héritière de la Capsule Corporation.

Cependant, Bulma avait du mal à se concentrer correctement. Plus les jours avancés, plus son impatience augmentait. La réactivation des Dragon Balls, qui lui permettra enfin de voir son cher et tendre, ne tardait pas à approcher. Plus qu'une semaine.

- Bientôt, il sera là... Ma vie pourra enfin redevenir normale. Qu'est-ce que j'ai hâte... Soupira-t-elle langoureusement.

Voilà à quoi la jeune femme passait ses derniers jours : Se languir du retour de Yamcha et malgré ses obligations, elle n’avançait plus du tout dans ses travaux.
Il lui manquait de plus en plus et c'était avec une grande hâte qu'elle attendait cette journée. Elle avait besoin d'affection, de sortir en bonne compagnie. Certes, se promener avec son amie Chichi ne la dérangeait pas le moins du monde, au contraire, mais elle avait besoin d'une sortie en amoureux, seule avec son homme. Les rendez-vous, les dîners au restaurant et les nuits palpitantes. Ceci dit et malgré elle, Yamcha n'occupait pas toutes ses pensées.

Un soir, Bulma, avachie sur le canapé, regardait sans prêter une réelle attention à la télévision. Il était tard et elle n'arrivait pas à trouver le sommeil. Rester des journées assises à travailler devrait l'exténuée, et pourtant.
Il n'y avait rien d’intéressant à cette heure là, et finalement, elle se résigna à regarder les émissions de classement des chansons du moment.
Les yeux à moitiés clos, le visage entouré de ses deux bras, Bulma écouta les titres se suivre. Décidément le monde de la musique c'était dégradé. Rien ne la touchée réellement.

Elle soupira.

Une mélodie, à la fois douce et entraînante la sortie de sa torpeur. Elle ne la connaissait pas, elle ne l'avait jamais entendu. La jeune femme releva lentement la tête et regarda l'écran lumineux devant elle.

-Numéro un du classement... lit-elle.

Il y a quelque chose en toi... C'est difficile à expliquer... Ils parlent de toi... Mais tu restera toujours le même.

Une voix cristalline répétait ce refrain, absorbé par l'esprit de Bulma. Les lèvres de la jeune femme répétèrent doucement ces quelques phrases. Une image se forma devant ses yeux encore un peu embrumés. Elle tourna sa tête vers la grande baie vitrée de son salon. Tout était noir et d'ici, elle ne pouvait pas voir la salle de gravité où se terrait le guerrier.

Le refrain de la chanson se répéta à nouveaux à travers la stéréo du salon. L'image de Végéta apparu alors à l'esprit de la jeune femme.

-Végéta...Tu inspires bien des gens. Dit-elle dans un rire étouffé.

Sa personne collait à la perfection aux paroles. Bulma, maintenant assise en tailleurs sur le canapé, pencha la tête, les yeux fermés et se mit à réfléchir intensément.
Ce prince des saiyens l'intrigué vraiment, et cela devait être la cause du fait qu'elle pensait souvent à lui, qu'importe les circonstances. Et en voici encore la preuve. Une simple chanson, un simple refrain lui faisait apparaître l'image de cet homme arrogant, mystérieux et tellement dangereux.
Elle se frotta le front où dépassaient des mèches de cheveux, puis elle passa aux yeux qui avait commencé à se fermer. Comment pouvait-elle s’intéresser de si près à Végéta alors que Yamcha allait bientôt revenir.

-Allez Bulma, il est vraiment tant que tu ailles te coucher...

La jeune femme s'étira, jeta un dernier coup d’œil au jardin à peine illuminé par les lampadaires de la ville avant de se dirigeait vers sa chambre. Elle se répéta le nom de son petit-ami pendant de longues minutes.

***********************************************

Bulma passa sa dernière journée accoudée à son pupitre de dessin où était accroché une feuille blanche comportant quelques signes et de rapides croquis.
Le docteur Brief, bien qu'inquiet en ce qui concerne les retards, ne lui en porta pas préjudice pour autant. Il connaissait parfaitement sa fille et l'obligeait à travailler n'était pas le meilleur moyen pour obtenir un travail satisfaisant. Il fallait que cela vienne d'elle. Qu'importe, la société attendra encore quelques jours.

La scientifique, assise sur sa chaise de bureau, fit tomber sa tête en arrière, renversant telle une cascade sa chevelure bleutée. Ils était vraiment devenu long. Il serai peut-être alors temps de penser à une nouvelle coupe. A chaque événement important, un passage chez coiffeur s'imposait, histoire de marquer le coup. Mais cette fois-ci, elle ira un autre jour. Sa coiffure n'était pas non plus arrivé à un stade critique.
Elle secoua la tête au rythme de la musique qui passait à la radio, faisant danser sa chevelure. Cela l'amusait toujours autant. La chanson devenant de plus en plus entraînante, Bulma ne tarda pas à faire pencher sa chaise en arrière jusqu'à ce qu'elle ne tienne plus que sur deux pieds. Puis, son doigt se mêla à la mesure des instruments et de la voix du chanteur, assez sensuelle elle l'avouait. Les yeux fermés, la chaise se balança d'abord lentement puis accéléra de plus en plus.

- Hé !

Bulma eut à peine le temps de se retourner, qu'elle tomba à la renverse dans un cri.
Végéta venait d'entrer sans prévenir, ouvrant la porte avec force. Il était énervé, sa tempe palpitait. La scène se déroula comme au ralenti devant lui, ce qui eut pour effet de dissiper légèrement sa colère.
La terrienne avait réussi, sans savoir comment, à rester partiellement assise sur sa chaise, qui s'était renversée. Sous la surprise, ses mains ont eu le réflexe de s’agripper au siège.
Elle resta quelques secondes dans cette cocasse position, le visage figée, recouvert par sa chevelure désordonnée.
Elle se releva le plus honorablement possible, feignant l’indifférence la plus totale.
La jeune femme, sans un regard vers la porte, dépoussiéra par quelques gestes sa combinaison et rabattit les quelques mèches rebelles en arrière puis, ramassa sa chaise pour la remettre en place.

- Ça fait longtemps Végéta, comment vas-tu ? Fort mal vu la façon dont tu es entré... Dit-elle calmement.

- Perspicace... Mais à vrai dire, je préférai m'entretenir avec ton père... D'autant plus après le choc que tu viens de faire subir à ton pauvre cerveau de terrienne.

Bulma eut un rapide rictus qu'elle tenta de dissimuler en évitant le regard supérieur du saiyen.

- Il n'est pas là au cas où tu ne le remarquerais pas. Quoi que, ça ne m'étonne pas, tu ne vois pas plus loin que le bout de ton nez princier.

Elle l'avait piquée au vif par un de ces fameux sarcasmes dont elle avait le secret et qu'elle semblait pouvoir débiter aussi naturellement que sa respiration, qui d'ailleurs était plus accélère que d'habitude.

Bulma n'avait pas croisé une seule fois Végéta depuis la dernière fois et n'avait de ses nouvelles que par le biais de son père ou les traces de ses passages dans la cuisine. Elle qui avait essayé tant de fois de le prendre au dépourvu, le guerrier semblait toujours savoir lorsqu'elle s'approchait et ne perdait pas de temps pour l'éviter.
En effet, le prince se cloîtrait, telle une bête sauvage, dans sa salle d’entraînement jusqu'à très tard la nuit, et ne sortait que pour manger lorsque tout le monde dormait profondément, et ceci depuis l'altercation hivernale. Il ne s'adressait plus à la terrienne, même lorsque sa machines ne fonctionnait plus.

Mais cette fois-ci, l’absence de son père arrangeait Bulma et elle allait en profiter.

- Tu ne réponds pas ? Rajouta-t-elle devant le mutisme du saiyen.

Il était resté planté sur le seuil du laboratoire, atterré par l'audace de la terrienne qui semblait ne pas avoir de limite. Végéta prit une grande inspiration pour contenir sa haine contre cette femelle. Demain, tout sera terminé et il lui apprendra à tenir sa langue un peu trop pendue à son goût.

- Si ton père n'est pas là, je reviendrai plus tard.

Et sans rien ajouter d'autre, il se dirigea vers la sortie.

- Tu es vraiment... un crétin !

Un outil s'envola en direction de Végéta le stoppant dans sa marche et fut naturellement éviter sans le moindre mal. Les poings tout d'abord serrés pour se canaliser, il ne put cependant se retenir de se retourner pour agripper violemment la terrienne par le col de sa combinaison et la plaquer contre un mur.

- Quand vas-tu cesser de me jeter tes stupides outils ?! Rugit il.

- Quand tu arrêteras de me prendre pour ton esclave ! Répondit-elle sans aucune crainte.

Elle le fixa comme à son habitude avec détermination et leurs regards se défièrent à nouveau. Combien de fois cette scène c'était imposée à eux ? Entre la faible terrienne et le puissant guerrier, le combat n'avait jamais l'air d'avoir une finalité.
Mais à l'instant précis où Végéta l'avait plaquée contre le mur, Bulma avait senti une étrange décharge électrique lui parcourir le corps. Il était face à elle, le regard féroce, une veine palpitante sur le front et les dents crispées. Elle l'avait vu de nombreuse fois dans cet état de colère effrayante mais cela n'allait jamais plus loin que de l'intimidation.

Cependant, pour Bulma, cette fois-ci ne fut pas ordinaire et, comme sortit d'une étrange cécité, ce guerrier sanguinaire se montra, à ses yeux, irrésistible. Sur l'instant, elle aurait voulu lui sauter dessus, goûter à cet interdit, connaître intensément cet homme inaccessible. Comment pouvait-il être possible de ne pas avoir la curiosité et l'envie de voler une place dans la vie d'un homme tel que Végéta ? Un prince venant d'une lointaine galaxie, d'une planète disparue, faisant partie d'une des espèces les plus redoutées de l'univers. Il était unique, seul véritable représentant d'une race éteinte et dangereuse.

Végéta, totalement déconcerté et mal à l'aise par le regard de la terrienne, décida qu'il était temps de partir. Lui qui faisait tant d'effort pour l'éviter le plus possible, le voilà à nous nouveau face à elle dans un rapprochement qu'il n'aimait pas particulièrement.
Il relâcha alors son emprise dans un grognement et quitta rapidement le laboratoire laissa Bulma remettre en place ses vêtements, dans un soupir.

Le saiyen quant à lui, s'envola pour se retrouver assis en tailleur sur le toit de la grande maison, observant le lointain et traquant l'arrivée du Dr Brief mais rien n'y fais, le parfum de la terrienne était tenace.

Entre temps, Bulma ne savait pas si elle devait être vexée d'être à ce point ignorée ou bien être en colère contre ce rustre malpolie, mais ce qui venait de se passer l'intriguée. Encore et toujours à cause de lui.

Finalement, toutes ces pensées passèrent à autres choses lorsque son père, qui était rentré de la société, la rappela à l'ordre lors d'une ébauche d'un appareil arrivé presque à son terme.

- Bulma ma chérie, je sais que tu as beaucoup de choses en tête mais il faut que tu fasses attention à ce que tu fais.

La scientifique était en train de visser dans le vide, le regard perdu.

- Je ne pensais pas à lui papa ! Moins je le vois, mieux je me porte. répondit elle d'un ton sec.

- Hum... Mais je n'ai pas parlé de Végéta. Dit il dans un sourire bienveillant.

Bulma, surprise, bafouilla quelques mots dans sa barbe, rouge de honte et de colère. Elle n'avait pas vraiment entendu ce que son père lui avait dit et sans s'en rendre compte, elle fit le lien avec un commentaire à propos du saiyen.
Son père sourit tout de même, amusé. Il ne rajouta cependant rien, et se remis au travail.

La journée passa alors comme à l'accéléré pour Bulma, tentant tant bien que mal à contenir sa joie qui augmentée d'heure en heure. Demain sera le grand jour. Enfin, elle le reverra mais, qu'adviendra-t-il de Végéta? Continuera-t-il à s’entraîner chez elle? Comment Yamcha réagira quand il saura que son assassin vit sous le même toit ? Bulma se posait beaucoup de questions, à nouveau orientée vers le prince.

- Bulma arrête de penser à ce mufle. Rien n'est plus important que demain quand Yamcha reviendra !

La jeune femme décida alors de profiter de la soirée dans le salon, à siroter un bon thé accompagné de petit gâteaux que sa mère avait encore acheté, pensant faire plaisir à son hôte, qui finalement n'avait pas fait son apparition pour en profiter.

********************************************

Le prince c'était à nouveau remis à l’entraînement après le rapide passage du scientifique. La gravité à 100G, l'effet des pompes et des abdominaux se faisait ressentir mais il continuera jusqu'au bout de la nuit, il devait se changer les idées, qui ces derniers temps tournaient trop autour de la terrienne. Elle qui lui tenait tête sans peur, qui osait le défier du regard... De ce regard d'un bleu azur, empli de douceur et d'humanité lorsqu'il croise son regard. Cela lui était encore inconnu il y a seulement quelques mois. Tout ceci le perturbait trop pour qu'il arrive à se concentrer comme il le devait. Devenir plus fort pour surpasser Kakarot était son ultime but.
Il avait également réfléchit à ce qu'il connaissait de sa vie, cherchant une cause à cette incroyable puissance qui n'avait l'air d'avoir aucune limite.
Il s'était uni avec une des habitante de cette planète, avec qui il avait procréer pour donner naissance à ce bâtard. Comment avait il pu se rabaisser à mêler son sang avec ces êtres inférieurs.
Cependant, il avait vu à quel point ce mélange entre les deux races donnait un résultat impressionnant. Et dans son cas alors, lui qui en était le prince, l'élite, quel enfant au pouvoir prodigieux cela donnerai-t-il ?
A cette idée, une seule image lui vint en tête, celle de la terrienne. Encore elle. Végéta se gifla mentalement pour chasser cette idée plus qu'absurde. Et pourtant, il ne pouvait s'empêcher de se dire inconsciemment que cela ne serait finalement pas si terrible.
Finalement, il trouva plus raisonnable de stopper ses activités pour aujourd'hui. Il devait se reposer un minimum pour le retour de Kakarot.
Cela était pour demain, déjà. Décidément, le temps filait si vite sur terre

Végéta sortit de la salle d’entraînement. Un vent agréablement frais lui caressa le visage, ce qui l'apaisa. Il n'avais pas très faim, et décida de prendre directement sa douche. Il monta rapidement, espérant ne croiser personne. Il enleva alors ses vêtements sales, et se faufila dans la salle de bain.
L'eau chaude coula depuis son visage allant de ses épaules jusqu'au son dos endolori. Le prince se décrispa alors après un entraînement harassant malgré le fait qu'il n'ai pas pu tout donner. Mais il se sentait bien, le moment de la douche est un des moments qu'il préférait. Il se sentait serein, calme.

Il sortit alors, s'enroula une serviette autour de la taille et vint s'étaler de tout son long sur son lit. Les bras croisés derrière la tête, les yeux fermés, il s'exerça à la perception des forces. Il retrouva alors le fils de Kakarotto et celle de Piccolo. Leur puissance même au repos avait augmentée.

Le grognement de son ventre le sortit de sa concentration. Il était peut-être temps d'aller manger un morceau avant de se coucher. Le prince enfila alors un simple t-shirt noir qui malgré sa grande taille lui moulait parfaitement les muscles ainsi qu'un simple pantalon en s'avouant que les habits terriens ne sont pas si terrible que cela. Il descendit les escaliers en direction de la cuisine d'un pas tranquille.

Il entendit cependant du bruit en chemin et Végéta décida tout de même d'y jeter un œil, intrigué.

Il s'arrêta devant l'entrée d'une grande pièce éclairée où le bruit qu'il avait entendu provenait d'une boite carrée, et sans s'y intéresser plus longtemps, le saiyen scruta la pièce. Une respiration se faisait entendre, comme si quelqu'un dormait et, s'approchant du canapé, il tomba sur la terrienne, étalée de tout son long, la bouche entrouverte et les yeux clos. Il esquissa, malgré lui, un léger sourire.
Finalement, sa présence était bien plus supportable lorsqu'elle dormait. Le prince s'approcha alors de la terrienne, observant chaque parcelle de son corps. Elle était fine mais ferme, une peau de lait qui semblait douce, sans la moindre trace de cicatrice, contrairement à la sienne. Les cheveux lisses et bleus, glissant sur ses joues et ses épaules telles des vagues. Son visage possédait des lèvres rouges et de long cils noir, et malgré la position quelque peu comique, il admirait cette femme sensuelle.
C'était l'une des plus agréables créatures qu'il avait vu dans sa vie de guerrier. C'était également la seule personne qui fut preuve d'attention à son égard, lui qui était blessant, cassant et même violent. A ce moment-là, il aurait sûrement put trouver une raison de changer, mais qu'en attendrait-il? Qu'espérait-il recevoir en échange ? Après une rapide concertation, il était impensable de changer, il resterai l'homme puissant qu'il était pour prendre sa revanche sur cette planète et ses habitants.

Une image vint à son esprit. Une image qui le répugnait. Celle de cette faible créature inerte, sans vie.

Il s'accroupit en face d'elle, s'accoudant sur son genoux pour poser son menton sur le soin poing. Il observa, sentant la lente respiration de la jeune femme et son parfum flottant dans l'air. Il était toujours autant sucré et agréable. Il ferma les yeux et ce concentra.

- Qu'est-ce que je suis en train de faire, je perds la raison. Murmura-t-il pour lui-même.

Malgré tout, il ne pouvait s'en allait mais que faire alors. Attendre qu'elle se réveille ? Absurde... Il aurait vraiment l'air stupide si elle le surprenait dans cette position.

Bulma continuait à dormir paisiblement, un sourire se dessinant sur ses lèvres.

- Yamcha... susurra-t-elle.

Végéta se releva d'un bon, crispé, en entendant le nom prononcé par cette femme. Elle rêvait de ce faible terrien que ses larbins avaient tué sans difficulté. Un homme faible est ce qu'il respectait le moins en ce monde. Il ne comprenait pas comment cette femme, qui était assez forte de caractère pour lui tenir tête, fréquenté étroitement cet homme.
Connaissant sa force, il pourrait le tuer d'une main, le renvoyer là d'où il reviendra demain mais, cela ne ferai-t-il pas de la peine à Bulma ? Il ne savait plus quoi faire et il était perdu.

Furieux, il donna un coup de pied dans le canapé, ce qui le retourna, réveillant ainsi Bulma dans un hurlement.

- Qu'est-ce-qui se passe ? Hurla-t-elle.

Elle regarda autour d'elle, et aperçus le saiyen, les yeux non pas seulement empli de colère, mais à son étonnement de tristesse. Elle écarquilla les yeux, encore déboussolée par ce qui venait de se passer. Végéta était là, devant elle par hasard semblait-il.
Elle qui rêvait de son cher Yamcha, ce stupide saiyen venait de la réveiller en retournant violemment le canapé, attentant à sa vie.

- Je peux savoir ce qui t'a pris de faire ça ?!

Végéta ne répondit pas, continuant à la fixer d'un air grave. Bulma se releva lentement, des mèches éparpillées sur son visage. Le saiyen restait immobile.
Qu'allait-il faire maintenant? Il ne le savait pas, il était juste fou de rage contre cette femme, elle qui s'occupait si bien de lui malgré ses origines et son passé. Quand son Yamcha reviendra, elle ne s'occupera plus de lui, elle l'oubliera et, même s'il ne comprenait pas pourquoi, cela le rendait furieux. Il ne voulait lui dire qu'une chose.

- Stupide femelle inutile !

Bulma fut choquée par cette première parole que le saiyen lui adressait après un long silence et voilà qu'il la traitait de femme stupide et inutile. Cela la rendu encore plus furieuse qu'elle ne l'était.

- Pourquoi est-ce que tu m'insultes ? C'est toi le plus stupide de nous deux! Crétin de singe ! Crétin crétin crétin !

Végéta, d'abord surpris que la terrienne lui réponde aussi violemment, laissa toute sa colère s'exprimer.

- J'ai tout les droits sur toi ! Tu n'es qu'une faible créature qui se doit de m'obéir et de ne servir que moi !

Il s'approcha, le poing serré vers Bulma qui n'avais pas compris le sous-entendu.

- Tu te trompes complètement mon pauvre Végéta ! Je n'ai ni à t'obéir, ni à te rendre service ! Tu n'es pas chez toi ici !

Bulma savait qu'elle ne pensait pas le moindre mot qu'elle prononçait, mais sous le coup de la colère, elle ne contrôlait plus rien.
Mais elle venait de se rendait compte que Végéta la considérait finalement comme un simple instrument plus développé que ceux qu'elle lui construisait. Elle avait cru quelques fois qu'il avait malgré tout des sentiments, des émotions qu'elle aurai voulu connaître malgré le mal qu'il faisait.

Végéta se sentit blessé pour la première fois par les paroles de la terrienne. Elle avait dépassé les limites. Il s'approcha, une aura menaçante émanant de lui. Bulma savait qu'elle était encore allée trop loin mais elle ne devait pas se laisser faire, et au fond d'elle, elle savait qu'il ne la tuera pas. Du moins, elle l'espérait.
La peur l'envahit quand le saiyen s'arrêta à quelques centimètres d'elle. Il ne pouvait pas la tuer, mais la blesser, cela était probable. .

- Tu es allé trop loin cette fois-ci. grogna-t-il.

Végéta ne voulait pas la tuer, il avait une autre idée en tête. S'autoriser un petit écart ne fait de mal à personnes, enfin...
Il allait lui montrer de quoi il était capable et que l'on ne répond pas de la sorte au prince des saiyens. Il allait lui faire regretter ces paroles d'un façon dont il avait le secret.

Quant à Bulma, elle ne savait pas ce que le saiyen lui réservait. Il allait lui casser les bras? Les jambes? La blesser au sang peut être? Elle avait peur, malgré le fait qu'elle tentait tout pour ne pas le montrer.

-Je vais te montrer comment on corrige les dissidents de ton espèce.

Bulma eut d'un coup des frissons lui parcourir le dos lorsque Végéta serra avec force sa main autour du cou de la jeune femme. Elle ne pouvait se dégager car il la tenait ainsi prisonnière. Il ne lui faisait pas encore réellement mal mais elle sentit ses doigts se refermer de plus en plus. Elle était retenue par la main tendue de cet homme qui serrait de plus en plus fort, la faisant suffoquer. A cet instant, elle donna instinctivement des coups de pieds sur le torse du saiyen, qui ne réagit le moins du monde à ces attaques.
Subitement, il lâcha prise, la faisant tomber sur la moquette du salon, suffocante. Végéta, avant de quitter la pièce, esquissa un sourire victorieux.

- J’espère que cela te servira de leçons pour la prochaine fois.

Dans un ricanement, il s'en allant, laissant Bulma, incrédule et encore à terre, reprendre son souffle. Elle suivi du regard le saiyen sortir du salon et par réflexe, se frotta le cou tout en pestant.
Elle grimaça quand elle compris qu'il lui avait laissée de grosses marques sur le cou. Végéta avait vraiment été plus qu'odieux et ne s'était qu'amusé avec elle, tel un jouet. Malgré la violence dont il avait fait preuve, il ne fallait pas que Yamcha et les autres remarquent les traces des mains du guerrier. Au fond, elle ne voulait pas lui porter préjudice car, par le biais de ce geste impardonnable, elle avait subitement compris ce qui venait de se passer, comme une évidence.
Mais cela semblait si improbable.

*******************************************

- Maman! Papa ! Debout, c'est aujourd'hui !

Bulma était entrée en trombe dans la chambre de ses parents qui dormaient encore profondément. Il était seulement 8h de matin, un dimanche et les Brief aurait bien aimer profiter de leur matinée pour dormir. Mais Bulma était tellement excitée de revoir Yamcha qu'elle avait décidé de débuter sa journée le plus tôt possible.
Avec empressement, elle prit sa douche, se parfuma et se maquilla avec soin. Elle passa plus d'une heure dans la salle de bain. Elle regretta cependant ces traces à son cou, sans savoir comment faire pour s'en débarrasser avant cet après-midi. Elle opta alors pour un col roulé, seul camouflage qu'elle pouvait utiliser pour le moment. A chaque fois qu'elle se rappelait de cette marque, elle se remémorait la tristesse qui émanait de Végéta malgré la cruauté de son geste. Mais elle ne devait plus y penser, elle retrouvera Yamcha tout à l'heure et elle ne s'était pas sentie aussi bien depuis longtemps. Elle mit alors une robe courte et s'en alla vers la serre, voir si les Nameks étaient déjà prêts.

- Bonjour ! S'exclama-t-elle auprès des nameks, déjà réveillés.

- Oh, Mlle Bulma, bonjour ! S'exclama Dendé

- Dendé ! Je vois que vous êtes tous debout. C'est bien.

- Nous nous disions que vous tous deviez être impatient. Sourit le jeune namek.

- Oui mais il faudra attendre les autres invités. Le temps que la petite troupe arrive, ils nous restent quelques heures à patienter...

- Nous attendrons Mlle Bulma. Prévenez-nous quand vous serez prêt.

Le nouveau chef des nameks avait prit pars à la conversation, tout sourire. Il sentait l’excitation chez la jeune terrienne.

- Bon, et bien je vais prendre mon petit déjeuner. On se voit tout à l'heure !

Et elle parti aussi vite qu'elle était arrivée en sautilla en direction de la cuisine. L’odeur des tartines et de la confiture de fraise qui flottait dans l'air lui donna le sourire et chantonna, tout heureuse.

Son air pourtant radieux passa subitement à la grimace.

Dans son grand malheur, Végéta était assis à table, à boire une tasse de café, le regard tourné vers elle. Il y avait également le reste de la famille Brief qui prenaient le petit déjeuner. Bulma fut surprise de la présence du saiyen à 8h du matin. C'était bien là la première fois. Il devait mijoter quelque chose, le connaissant. Elle le lorgna du regard, méfiante, tout en s'asseyant à côté de son père.

- Notre cher Végéta nous a fait l'honneur de son agréable présence ce matin ma chéri. N'est-ce pas absolument délicat de sa part ? S'exclama sa mère avec un grand sourire.

Elle était en train de servir un assiette remplie de tartines et de gâteaux au prince qui ne répliqua rien en enfournant les mets dans sa bouche à une vitesse hallucinant.

- Assis toi Bulma, Végéta voulait me parler et je lui ai proposé de venir à table avec nous. Rajouta le père de Bulma.

Bulma regardait avec instance Végéta qui avait déjà revêtit sa combinaison de combat. Ce dernier esquissa un sourire machiavélique derrière sa tasse de café en apercevant le regarde interrogateur de la jeune femme. Il continua cependant à boire son café, les jambes croisées, nonchalant.

- C'est une magnifique journée qui s'annonce! s'exclama Bunny

- Dis voir, Bulma – Dit il en articulant parfaitement chaque syllabe du nom de la terrienne - Tu ne vas pas avoir chaud, avec ce col roulé? Remarqua Végéta le regard plein de défi et de fierté.

Voilà où il voulait en venir. La jeune femme releva d'un coup la tête, les sourcils froncés . Après ce qu'il lui avait fait hier soir, il osait encore se jouer d'elle.

- Ce que je porte ne te regarde pas ! S'énerva-t-elle

- Mais ma chérie, ce cher Végéta s'inquiète seulement pour toi. s'interposa Bunny.

Cette dernière s'était retournée si vite que le café contenu dans sa tasse se déversa de quelques gouttes sur le sol.

Bulma fulminait, Végéta profitait de la situation. Il savait parfaitement qu'en présence de sa mère, rien ne pouvait se dérouler correctement. Elle ne répondit pas, haussant les épaules et continua à boire son café.

Le repas se finit alors dans un relatif calme, entrecoupé de discussions entre Mr et Mme Brief.

Végéta quant à lui, continuait à jubiler derrière sa tasse, ayant pour effet d'énerver encore plus Bulma qui ne cessait de l'observait, la rage au cœur.

- Peu importe ! Rien ne me gâchera cette journée ! C'est aujourd'hui que Yamcha reviendra parmi nous. Dit elle machinalement sans s’apercevoir qu'elle avait parlé à haute voix.

Un rire sarcastique se fit entendre du bout de la table.

- Un commentaire peut-être ?

- Je vais te faire réfléchir un peu pour une fois.

- A quoi ? Demanda la jeune femme, interloquée.

- Combien de vœux pourrez-vous faire aujourd'hui ?

- Trois évidemment. Tu as la mémoire courte.

Bulma déconcertée par le ton énigmatique du saiyen, ne voyait pas vraiment où il voulait en venir, et cela se reflétait sur l'expression de son visage. Un sourcil levé, les lèvres grimaçantes, tout ceci amusait vraiment Végéta.

- Bien, et qu'avez vous l'intention de demander comme premier vœux ?

- De ramener les âmes de Son Goku et de Krillin sur terre pour les ressusciter ensuite. Mais pourquoi est-ce que tu demandes ça ?

- C'est bien ce que je pensais... dit il en se levant de sa chaise. Je te laisse réfléchir alors. Finit il.

- Quoi ?! Hurla-t-elle.

La jeune femme s'était levée de sa chaise, tapant du plat de ses mains sur la table. Le saiyen ne rata pas l'occasion de partir sans un mot.

-Aah, quel homme. Soupira Bunny.

Bulma, avant de reprendre sa réflexion, lança un regard assassin à sa mère, sans que celui-ci n'ai le moindre effet sur elle. Puis, elle se rassit, le regard dans le vide. Elle murmura quelques mots pour elle-même, comptant sur ses doigts sous les regards de ses parents, silencieux. Ces derniers s’échangèrent un regard triste, sans que leur fille n'y fasse attention.

-Ah ! S'exclama-t-elle

Bulma c'était à nouveau levée de sa chaise, la renversant cette fois-ci.

-Qu'est-ce que je peux être stupide ! Yamcha ne reviendra pas cette fois-ci...

Et elle s'effondra à moitié sur la table, les bras ballants. Elle s'était faite avoir en beauté. Il avait tout prévu depuis le début. Quel homme sans pitié.
Déçue, Bulma fut consolé par ses parents qui, eux, avaient déjà eut la même conclusion quelques semaines plus tôt. La jeune femme décida cependant qu'elle n'avait pas le temps de se morfondre. Elle se devait de garder le sourire, non pas que pour elle et ses amis, mais pour montrer au prince des saiyens qu'elle n'allait pas entrer dans son jeu vicieux.

Au loin, personne n'entendit le petit rire sardonique de Végéta qui était déjà à l'extérieur, attendant patiemment le retour de son ennemi juré qu'il avait tant attendu depuis maintenant quatre mois.

La fin de la matinée approchait et tout le monde était finalement arrivé à la capsule corp, chacun, impatient de retrouver leurs amis morts au combat.

***********************************************

- Je ne peux pas ramener l'âme du dénommé Son Goku

A la surprise générale, Porunga, le dragon sacré de Namek, ne pouvait réaliser le souhait que tout le monde attendait. Pourquoi l'âme de Krillin est elle revenue sur sa planète natale, et non celle de Goku ? Que ce passait-il ? Cette question les taraudées tous et ils attendaient des explications.

- Hein ? C'est pas vrai ! Pourquoi ?! S'exclama Bulma.

- Parce que Son Goku est vivant, je ne peux pas ramener son âme.

- Vi... Vivant. Murmura Gohan.

Ce dernier senti les mains de sa mère se crisper un peu plus sur ses épaules. Son père était bel et bien vivant. Il n'avait pas succombé à l'explosion de la planète Namek.

Végéta, quant à lui, écoutait avec la plus grande attention les déroulements des opérations et fut tout autant choqué de la nouvelle qu'il venait d'entendre. Le super saiyen était vivant, quelque part dans l'espace, mais cela lui importait peu en fin de compte, car son retour n'allait pas tarder à arriver, entraînant avec elle sa revanche tant attendue.

Tout à coup, tous se mirent à sauter de joie et à s'exclamer de bon cœur que leur ami n'était pas mort. Bulma en leva les bras d'euphorie et n'attendait alors que le retour de son meilleur ami.

Cependant, un élément lui vint subitement à l'esprit.

- S'il est vivant, je me demande pourquoi il n'est pas rentré.

Son regard croisa celui de Gohan, tout aussi perplexe qu'elle.

- Son vaisseau est probablement en panne ou quelque chose comme ça.

- Hé bien, si c'est le cas, vous pouvez demander à Porunga de le ramener ici.

- Je... Je pense que oui ! D'accord, alors, le deuxième ! Ramenez Krillin à la vie s'il vous plaît !

Et immédiatement, Dendé énonça le vœux dans sa langue. Le ressuscité se téléporta en un battement de cil devant toute l'assemblée qui l’applaudir, heureux.

- J'ai reconstitué son corps comme il était à l'origine, c'est un petit bonus de ma part. Se vanta Porunga.

- Vous avez peut-être une forme effrayante, mais vous faites du bon boulot. Dit Bulma

Elle lui lança un de ses fameux clin d’œil qui déstabilisa quelques peu le dragon sacré.

- Et maintenant, pour finir... Ramenez nous Goku ici !

Enfin, le moment tant attendu était arrivé. Leur ami allait enfin apparaître devant eux et la paix pourra à nous prendre sa place parmi eux.
Bulma avait appréhendé, malgré elle, ce jour depuis le début. Qu'allait il se passer lorsque Son Goku sera là ? Elle savait pertinemment qu'il leur adressera son éternel sourire, il ira même saluer son ennemi juré Végéta, qui n'attendait ce jour que pour le tuer à nouveau. Mais sans savoir pourquoi, la peur n'était pas là, au fond d'elle. La jeune femme avait presque l'impression que tout irai bien, que Goku saura maîtriser la situation. Elle en était persuadée.

Le silence ce fut dans l'assemblée, tous tête levées vers le Dragon qui se concentrait pour réaliser leur dernier vœu.

- Impossible. Il a refusé.

Les sourires de joies laissèrent place à la plus totale incompréhension.

- Cet homme appelé Son Goku dit qu'il reviendra bientôt par ses propres moyens.

A ce moment-là, les espoirs se brisèrent en milles morceaux et plus particulièrement celui de Végéta. Son ennemi ne s'inquiétait même pas pour ses amis. Ils n'étaient pas en danger en sa présence sur terre. Il ne l'estimait même pas en tant que menace et ne semblait n'avoir nulle envie de se mesurer à nouveau à lui. L'écart de force était bien trop énorme.

Son orgueil, sa fierté, sa soif de vengeance en prirent un coup. Végéta se sentit plus bas que terre. Comment cela pouvait-il lui arriver, à lui, le prince des saiyens.

- Il a refusé ? Pourquoi ? Interrogea Gohan.

- Je sais ! Il a peur de sa femme ! Ainsi l'être le plus puissant de l'univers est la femme du super saiyen Son Goku ! Hurla Tortue Géniale à l'assemblée.

Cependant, son humour ne fit pas l'unanimité. Chichi, arme à la main, était sur le point de lui asséner un coup fatal.

- Une... Une blague ! C'était une blague !

- Papa ne rentrera pas à la maison ? Répliqua Gohan.

Il ne faisait plus vraiment attention à ce qui l'entourait, profondément triste que son père ne revienne pas.

- Il dit qu'il reviendra tout seul bientôt. Donc il reviendra, c'est sur.

Piccolo avait pris l’initiative de rassurer Gohan. Son protégé devait être effondré d'apprendre que son père ne reviendra pas avant un certain moment, le connaissant. S'il ne voulait pas rentrer immédiatement, il devait bien y avoir une raison valable.

- C'est ça ! Il est allé sur une autre planète, avec l'intention de s’entraîner davantage pour accroître sa puissance ! Je ne peux pas rester dans un endroit pareil à me reposer ! Ragea Végéta.

Il était enragé par la décision de son ennemi. Qu'allait-il faire ? Il se retourna subitement vers le vaisseaux spatial. Il était prêt à décoller et sans une hésitation, il monta à bord et pianota sur le tableau de bord pour mettre en marche l'appareil.
Si le super saiyen ne voulait pas revenir, alors c'était lui qui ira le chercher, qu'importe le temps que cela prendra .Il aura coûte que coûte, sa revanche.

Le sol se mit à trembler et la machine disparut en une fraction de seconde de la surface du jardin de la Capsule Corporation pour disparaître.

Tout le monde se retournèrent vers l'origine du bruit. Végéta était subitement parti avec le vaisseau des Briefs.

Le prince des saiyens si arrogant et froid venait de disparaître aussi vite qu'il était apparu dans sa vie.

- Ne faites pas attention à lui ! Continuons. A la place de Goku, ramenons quelqu'un de chez Kaïoh.

Piccolo avait une nouvelle fois interrompu les pensées de tout le monde. Il ne portait pas Végéta dans son cœur et le fait que ce dernier perturbe la suite des événements l'agacé. Il n'en valait pas la peine.

- Oui, d'accord... Je me demande qui je dois ramener. Répondit Bulma.

Finalement, se fut le tour de Yamcha de revenir à la vie, à la grande joie de Bulma qui ne pensait pas le revoir avant quatre autres mois. A l'acception du souhait, son visage rayonnait. Son petit ami allait enfin revenir à la vie après plus de six mois de séparation.

Cependant, après la réalisation du vœux, Yamcha n'était toujours pas parmi eux et le dragon disparut dans le ciel redevenu bleu de la capitale de l'Ouest.

- Il est parti ! Où est donc Yamcha ?!

- Je... Je suis là !

Le jeune homme apparut derrière la maison, trempé, ayant sûrement atterrit dans le bassin derrière la maison. Il n'eut le temps de ne rien dire que Plume lui sauta au visage, les larmes aux yeux en hurlant son nom. Bulma, quant à elle, rayonnait littéralement. Finalement, il était bel et bien revenu.

- Yamcha ! S'exclama-t-elle dans un sourire

- Du moment que tu me rendais la vie, j'aurai préféré que tu choisisses un meilleur endroit.

Ce à quoi, Bulma lui rendit un regard attendri et larmoyant.

*******************************************

Tout le monde était assis à la terrasse de la capsule corporation pour prendre le thé et pouvoir se réunir à nouveau avec les amis qu'ils avaient auparavant perdus. Les discussions fusaient bon train et Bulma, aux anges, admirait son ami retrouvé, qui était enfin à côté d'elle, en train de rire de bon cœur.

Il croisa son regard et lui souris amoureusement. Il se baissa vers elle et lui souffla à l'oreille.

- Ce soir sera notre soirée de retrouvailles.

Bulma rougit mais était impatiente de se retrouver seule à seule avec lui. Elle avait tout prévu pour cette soirée.

- Bulma ma chérie, tu ne sais pas où se trouve Végéta ? Il me reste pleins de gâteaux que j'ai acheté exprès pour lui !

Yamcha manqua de s'étouffer et, se tourna vivement vers Bulma qui, elle, c'était retourné vers sa mère, pour la faire taire du regard. Un silence pesant prit place autour de la table.

- Végéta ? Ici ? Tu l'as hébergé Bulma ? Hurla Yamcha.

- Mais, qu'est-ce que ça peut faire ? Il est parti maintenant ! Tenta-t-elle dans un faux sourire.

Puis, se retournant vers sa mère :

- Maman, ne me dis pas que tu n'as pas fait attention au décollage du vaisseau !

- Oh, c'était donc ça cette secousse !

- Dis, c'est vraie cette histoire Bulma ? Osa Krillin dans une petite voix.

- Bah... Oui mais je n'allais tout de même pas le laisser seul sur Terre ! Je ne suis pas insensible, moi !

Yamcha attrapa Bulma par les épaules pour la retourner vers lui.

- Il ne t'a rien fait j'espère ?

- Mr Végéta a été un vrai gentleman, d'une compagnie très agréable ! Leurs petites disputes vont me manquer, cela donnait du piquant dans notre petite vie si simple. S'interposa Bunny, toujours un plateau de pâtisserie à la main.

- Maman, ne raconte pas n'importe quoi... Et toi Yamcha, lâches moi ! Je n'ai rien fait de mal, lui non plus, tout allez bien... Et comme je te l'ai dit, il est parti alors il n'y a plus de problèmes.

Bulma se déroba de l'étreinte de Yamcha. Elle le fusilla tout de même du regard pour avoir oser faire une scène quelques heures après leurs retrouvailles, et qui plus est devant tout le monde.

- Oui tu as raison, excusez-moi tous.

Et il retourna s’asseoir à côté de Krillin qui s'approcha discrètement de lui.

- C'est incroyable tout de même que Végéta ai accepté de rester ici...

- A qui le dis-tu... Ce qui m'étonne le plus c'est qu'il ne c'est rien passer de grave... C'est un fou sanguinaire et dangereux...

- C'est vrai qu'il est assez impressionnant mais...

- Mais ?

- Mais lorsqu'il était sur Namek avec nous, il s'était révélé plutôt... Comment dire... Différent de ce qu'il était lors de sa venue sur Terre. Il nous a quand même, dans le principe, sauver Gohan et moi.

- Mais moi il m'a tué ! Je ne sais pas si vous vous rendez compte ! Ça ne restera qu'un monstre... Je ne comprendrai décidément jamais Bulma... Dit il.

Il lança en même temps un regard de reproche à son amie, qu'elle évita d'ailleurs. Ce n'était pas vraiment le moment. Ils régleront ce petit différent dès que leurs amis seront partis.

Le soleil se couchait lorsque tous les invités rentrèrent chez eux. Bulma et Yamcha restèrent sur la terrasse, à parler de tout et de rien, comme s'ils ne s'étaient jamais quittés.

- Tu veux peut-être t'allonger? lui proposa-t-elle.

- Ce ne serai pas de refus. souri-t-il.

Ils se dirigèrent alors dans le salon se poser devant la télévision et ils purent enfin profiter de leur soirée en amoureux.

- Tu sais Bulma, je me suis longuement entraîné chez Maître Kaïo et j'ai beaucoup progressé, alors ne t'inquiète pas, je te protégerai toujours.

Bulma se blottit dans ses bras.

- Tu as raison, tu as dû t’entraîner durement. Ça se voit tu as pris du muscle !

Elle lui tapota doucement le bras pour appuyer son compliment.

Il se pencha alors vers elle et l'embrassa, la faisant taire. Il descendit alors vers son cou caché par le col roulé. Il grogna et tenta de le baisser.
Bulma, qui se sentait si bien, se laissa faire lorsque Yamcha d'interrompu d'un coup. La terrienne, pendant une fraction de seconde, ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Elle réalisa, selon le regard que son ami jetait sur sa peau, ce qu'il venait de voir.
Yamcha avait les yeux grands ouverts sur les marques de mains que Bulma avait dans le cou.

- Je peux savoir ce que c'est ? Demanda-t-il d'un ton extrêmement calme.

Bulma était perdue. Elle venait de se rappeler la raison de son col roulé.

- De quoi tu parles Yamcha? tenta-t-elle d'esquiver.

Il posa un doigt sur le cou de la jeune femme.

- Je parle de ces traces rouges sur ton cou Bulma.

-Ah ! Tu parles de ces marques... Et bien, j'ai dû faire une allergie à mon nouveau parfum. Rigola-t-elle en faisant semblant de se grattait les marques.

- C'est marrant... ces marques ressemblent étrangement à une trace de main.

Yamcha avait froncer les sourcils. Se doutait il de quelque chose ? Bulma était de plus en plus stressée. Ce crétin de Végéta avait bien réussi son coup, mais elle était trop intelligente pour se laisser avoir par cette mesquinerie. Elle tenta de se ressaisir.

- Hum... Oui pour tout te dire... J'étais tellement stressée ces derniers temps qu'hier dans mon sommeil, je me suis comme étrangler inconsciemment... Un mauvais rêve quoi, cela arrive je t'assures !

Cela était un peu tiré par les cheveux mais était tout à fait possible malgré tout.

Yamcha défronça les sourcils et repris son expression habituelle.

- Ma pauvre, ce n'est vraiment pas de chance.

Elle avait réussi à contourner le problème. Avec son imagination et ses connaissances, ce n'était pas vraiment dur de trouver des excuses assez biscornues pour que Yamcha, qui au fond n'essayait jamais de poussait la réflexion.

Bulma, alors rassurée, entraîna son petit ami en courant vers sa chambre, le regard plein de désir. Mais, juste avant de passer le pan de sa porte, elle pensa malgré elle une dernière fois à Végéta, mais oublié tout aussi vite. Du moins pour cette soirée.

********************************************

Végéta, le regard plongeait dans les étoiles, restait silencieux. Il avait compris qu'il ne reviendrait sûrement plus sur Terre avant un long moment et tout le confort dont il s'était habitué avait disparu telle une traînée de poudre. Cette idée, bien qu'elle ne lui plaisait vraiment pas, fut écarté par le simple fait qu'il était désormais temps de retrouver son ancienne vie avant tout cela. Mais tout d'abord, il devait retrouver Kakarot, qu'importe les sacrifices, il aura sa revanche.

L'espace lui semblait il y a quelque temps, si lointain et maintenant qu'il y était à nouveau, il ne savait plus vraiment comment réagir face à cette immense solitude. Pourtant, cela ne lui avait jamais posé problème auparavant

- Ça me permettra de me retrouver... C'est la seule façon de devenir plus fort... Je dois devenir plus fort.

Il tapota sur la console de commande quelques paramètre de navigations ainsi que des coordonnées d'une possible planète où son adversaire pouvait se trouver. Une petite lueurs rouge clignotait vivement depuis plusieurs minutes. Il l'éteignit, sachant pertinemment de quoi il s'agissait.

- Ça c'est hors de question...

Et sans un mot de plus, Végéta se remis à l’entraînement, chassant toutes ses pensées orientées vers la planète Terre et les dirigea vers la futur planète où le vaisseau se dirigeait.

*****************************************************************************************************************
Merci d'avoir lu ce nouveau chapitre, en espérant qu'il vous ai été agréable :)
Je vous dis à bientôt pour la suite qui arrivera... Je ne sais pas trop, je fais ce que je peux pour le finir mais j'ai un peu du mal u_u mais je vais faire de mon mieux :)

Encore merci de m'avoir lu !
Dernière édition par mikoto le Lun Juin 04, 2012 0:28, édité 1 fois.
Image
Avatar de l’utilisateur
mikoto
 
Messages: 111
Inscription: Lun Mai 21, 2012 19:45

Re: Terre, un inconnu

Messagepar Nirvanas9 le Dim Juin 03, 2012 22:41

http://www.youtube.com/watch?v=PwHslqdUopk


KAVINSKY bien sur que oui =)

Très très bon chapitre aussi avec une Bulma torturée par ces sentiments ^^, hâte de lire la suite pour savoir ce que Végéta va faire tout seul dans l'espace...
Avatar de l’utilisateur
Nirvanas9
 
Messages: 11
Inscription: Mar Mai 22, 2012 14:56

Re: Terre, un inconnu

Messagepar RMR le Dim Juin 03, 2012 23:46

L'évolution des sentiments de Bulma comme de Végéta vers le sentiment amoureux est bien amené, de façon graduelle comme il faut, et bien décrit. Les prises de conscience sont plaisantes à lire.

Comme annoncé en introduction, il y a des petits soucis chronologiques, en effet. J'en parle quand même au cas où on ne pense pas aux mêmes.

attendant patiemment le retour de son ennemi juré qu'il avait tant attendu depuis maintenant six mois.


Finalement, se fut le tour de Yamcha de revenir à la vie, à la grande joie de Bulma qui ne pensait pas le revoir avant six autres mois.


Les dragon ball de Namek mettent 130 jours à se réactiver, soit un peu plus de 4 mois et non 6.

Son petit ami allait enfin revenir à la vie après plus d'un an de séparation.


Il ne s'est passé que 130 jours depuis la destruction de Namek (le temps de réactivation des dragon ball de Namek). Les événements sur Namek ont duré 6 jours (le temps du voyage de Goku de la Terre a Namek, tout étant réglé le jour de l'arrivée de Goku). Avant cela, il y a eu le temps du voyage de Bulma, Krilin et Gohan, soit 34 jours. Encore avant, les 10 jours durant lesquels Bulma apprend le namek auprès de Popo. Et la mort de Yamcha, c'était la veille de la découverte du vaisseau namek. Au total, 180 jours ont passés depuis la mort de Yamcha, soit environ 6 mois.

Il suffit de changer quelques chiffres (les "six mois" en "cent trente jours" et le "plus d'un an" en "six mois") pour parfaire toute les considérations chronologiques.

Lire ce chapitre était une fois de plus un plaisir !
Avatar de l’utilisateur
RMR
Légende de l'Union Sacrée
 
Messages: 15600
Inscription: Jeu Juin 28, 2007 19:58

Re: Terre, un inconnu

Messagepar Kishin92 le Lun Juin 04, 2012 12:02

oui mais RMR tu oublie sans doute que

bien que les DB de Namek prennent 4 mois a se recharger le voyage pour Namek avec le vaisseaux de Kami sama a pris 2 mois donc la chronologie est exacte

ensuite concernant l'année de séparation il ne faut pas oublier qu'avant l'arrivée de Vegeta et Nappa sur terre Yamcha ainsi que Tenshin Chaozu Krillin et Yajirobe sont allé d’entrainé au palais du tout puissant et cela pendant quelque mois il me semble

donc il n'y a ma foi aucune erreur par rapport a ce qui a été cité dans ce chapitre :D

*sur ce après avoir contredit RMR Kishin s'enferme dans un abris anti atomique* :lol:

et au passage encore un très bon chapitre 8-)
Ma Fiction viewtopic.php?f=42&t=6315 et si Végéta avait réaliser son vœu sur Namek ? EN PAUSE
Avatar de l’utilisateur
Kishin92
 
Messages: 64
Inscription: Mar Oct 04, 2011 22:09
Localisation: Death City

Re: Terre, un inconnu

Messagepar RMR le Lun Juin 04, 2012 14:08

Kishin92 a écrit:bien que les DB de Namek prennent 4 mois a se recharger le voyage pour Namek avec le vaisseaux de Kami sama a pris 2 mois donc la chronologie est exacte


Dans les deux cas que j'ai cité, il s'agit bien du temps passé entre deux invocations de Porunga et ce temps-là seulement.

attendant patiemment le retour de son ennemi juré qu'il avait tant attendu depuis maintenant six mois.


La dernière fois que Vegeta l'a vu, c'était sur Namek. Invocation de Porunga le même jour. Le retour prévu de Goku, c'était l'invocation suivante. Le voyage dans le vaisseau (34 jours, pas deux mois) n'entre pas en compte ici. Il n'a donc pas attendu six mois.

Finalement, se fut le tour de Yamcha de revenir à la vie, à la grande joie de Bulma qui ne pensait pas le revoir avant six autres mois.


Elle pense ça au moment d'une invocation de Porunga. Si Yamcha n'avait pas été ressuscité à ce moment-là, ça aurait été à l'invocation suivante. Donc pas six mois.

Kishin92 a écrit:ensuite concernant l'année de séparation il ne faut pas oublier qu'avant l'arrivée de Vegeta et Nappa sur terre Yamcha ainsi que Tenshin Chaozu Krillin et Yajirobe sont allé d’entrainé au palais du tout puissant et cela pendant quelque mois il me semble


Kami-sama laisse Yamcha et les autres redescendre 118 jours avant l'arrivée des saiyens (Kaiô du Nord annonce qu'il reste 118 jours au même moment où Kami-sama dit aux terriens qu'il ne peut plus rien leur apprendre, et Kaiô a bien calculé le temps de voyage des saiyens, il a juste oublié le fait que Goku doive refaire le chemin du serpent à l'envers). Il serait malheureux que Yamcha ne rende pas visite à sa petite-amie durant cette période, et surtout avant un combat où il a toutes les chances de mourir et de ne plus jamais la revoir (sinon dans l'autre-monde où elle aurait été envoyé elle aussi si les saiyens remportaient la bataille). Puis si on considère qu'ils ne se sont pas vus parce qu'on ne les vois pas ensemble, alors il faut partir du principe que la dernière fois qu'ils se sont vus était au 23ème championnat du monde des arts martiaux, six ans avant la saga Namek...

Kishin92 a écrit:donc il n'y a ma foi aucune erreur par rapport a ce qui a été cité dans ce chapitre :D


Je n'en démords pas, il y a ces quelques inexactitudes chronologiques. Après, je n'oblige personne à y adhérer et à appliquer mes corrections, c'est la fic de Mikoto, elle est seule maîtresse à bord.

(J'espère que je n'ai pas trop abimé l'abri anti atomique !)
Avatar de l’utilisateur
RMR
Légende de l'Union Sacrée
 
Messages: 15600
Inscription: Jeu Juin 28, 2007 19:58

Re: Terre, un inconnu

Messagepar mikoto le Lun Juin 04, 2012 14:44

Alala, tout ca est bien compliqué et j'ai mal à la tête xD moi et les chiffres, ça fais 36. J'avoue ne pas avoir compter aussi précisément que vous ^^
J'ai corrigé ces quelques inexactitudes, parce que j'aime être fidèle à la chronologie :D
Merci les gens de vous investir autant \\o//
Image
Avatar de l’utilisateur
mikoto
 
Messages: 111
Inscription: Lun Mai 21, 2012 19:45

Re: Terre, un inconnu

Messagepar Kishin92 le Lun Juin 04, 2012 15:51

*Sort des décombres*

~~musique de la banque MAAF~~

*Sort un haut parleurs*

JE L'AURAIS UN JOUR JE L'AURAIS !!!
Ma Fiction viewtopic.php?f=42&t=6315 et si Végéta avait réaliser son vœu sur Namek ? EN PAUSE
Avatar de l’utilisateur
Kishin92
 
Messages: 64
Inscription: Mar Oct 04, 2011 22:09
Localisation: Death City

Précédent

Revenir vers Fanfictions

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 104 invités