vicabouc a écrit:J'ai lu ta fic et j'aime.
Le caractère d'Arale est bien respecté et tu arrive à rendre Senbei touchant par moment.
Ce que j'aime le plus est que tu ne fais pas un copier coller de DB en ajoutant Arale mais que tu n'hésites pas à ajouter des situations et des personnages inédits.
merci vicabouc, ça me motive encore plus de continuer ^^
Rebel O Conner a écrit:t'inquiète. j'ai moi même pompé l'idée dans Hunter X hunter.
Vive les mangas ˆˆ
nouveau chap. je sais qu'on pourrait croire que j'adore les interlude, mais si je ne développait pas assez l'histoire, la baston 'aurait plus raison d'être
Chapitre 12 Quelque part dans l’espace...Hyra II était la plus petite lune de la planète géante gazeuse du même nom.
Enfin, petite...
C’était un astre 1.2 fois moins grand que la terre quand même...
Cependant, cette lune avait la particularité d’abriter la vie.
Pas de formes de vie intelligente, mais des formes animales et végétales semblables a celles de la terre, des millions d’années auparavant.
L’air était respirable, la gravité faible, la température tiède et les forêts recouvraient 60% de sa surface immergée.
Bref, un petit paradis.
Enfin, jusqu'à ce qu’elle se fasse coloniser, ce qui n’allait pas tarder, au vu de la présence des quatre individus présents sur sa surface.
Tous portaient des armures utilisées par les forces du tyran galactique Freezer, bien que les modèles différaient, et étaient regroupés dans une clairière, au milieu d’une jungle dense.
Ces quatre individus avaient été envoyés ici en reconnaissance, afin de déterminer si la planète était habitable, et accessoirement exterminer les éventuels habitants.
La routine, quoi.
Celui assis sur un rocher avec des cheveux noirs hérissés et qui avait l’air d’être le chef fit un signe de la main que seuls les trois personnes présentes devant lui savaient interpréter.
Dans une parfaite synchronisation, tout quatre mirent la main sur l’appareil qu’ils portaient sur le coté gauche du visage, et les éteignirent.
Végéta retira son scouter de son oreille.
« Miyaji. Quelles nouvelles des aiguilles espionnes ? »
La personne a laquelle il venait de s’adresser était la plus petite du groupe, et aussi la seule représentante du sexe féminin.
Sa silhouette menue, sa peau bleu azur, ses cheveux et ses yeux argentés, et surtout les deux petites cornes blanches qui pointaient à travers sa chevelure contrastaient fortement avec ses coéquipiers.
Son armure, modèle ambassadeur, se réduisait à un plastron sans épaulières marqué d’un petit triangle rouge a l’emplacement du cœur, dont la forme rappelait les cuirasses en bronzes que portaient les guerriers terriens de l’antiquité.
En dessous, elle portait une combinaison noire et une étoffe de tissu blanc était ceinturée autour de sa taille.
Elle leva les yeux sur le prince des sayans avant de répondre :
« Les aiguilles en charge de la galaxie du sud sont formelles. Aucun saiyen n’a été détecté dans cette partie de l’univers.
Celles en charge de la galaxie de l’ouest, en revanche, ont détecté des traces de gènes saiyens. Mais aucun en vie, ou du moins de sang pur... »
« Rien d’étonnant. Il arrivait parfois que les femelles des peuples conquis soient exposées à “certains risques“... » marmonna Végéta
Miyaji hocha la tête d’un air entendu.
« Et la galaxie du nord ? » demanda Raditz
Miyaji le regarda, sa voix neutre laissa place à un ton qui se voulait rassurant.
« Ton frère est vivant Raditz. »
Le frère de Goku soupira.
« Enfin une bonne nouvelle... »
« Pas de traces de Tarble ? » demanda Végéta
Miyaji regarda son suzerain avec tristesse. Il n’en fallut pas plus pour que Végéta comprenne.
« Je suis désolée, Végéta... »
« Tu n’as pas à l’être. Ce n’était encore qu’un nourrisson. Et ce sont malheureusement des choses qui peuvent arriver... Même a des saiyen de sang royal. »
Le silence s’installa un moment.
« Bon, alors qu’est-ce qu’on décides ? » demanda Nappa, le seul adulte.
« Les métis de la galaxie de l’ouest, je crois savoir qui ils sont. Et à l’heure qu’il est, ils ont déjà fort à faire avec leurs propres problèmes. On les laisse en dehors de tout ça. »
Les autres acquiescèrent.
Miyaji prit son scouter, détacha la coque de la partie principale, et en sortit un petit émetteur.
« Et pour Kakarotto ? » demanda-t-elle
Végéta se leva.
« Il est probablement le seul qui reste. Avec lui, nous ne sommes plus que quatre saiyens en vie. Hors de question qu’il nous rejoigne avant d’avoir une puissance suffisante, je ne veux courir aucun risque. Active l’aiguille, et scanne sa force. »
L’adolescente s’exécuta.
« Actuellement, sa force est de 135. »
« Trop faible, je m’en doutais. Enfin, ceci dit, c’est déjà extraordinaire qu’il ait atteint ce niveau sur une telle planète de minables. »
Raditz n’apprécia pas trop l’appellation de “faible“, mais ne dit rien.
Végéta avait son franc-parler, mais il restait son chef.
« Et donc, qu’est-ce que tu décides ? » demanda-t-il
« On va attendre quelques années. On prendra un premier contact avec lui, et on reviendra le chercher encore deux-trois ans plus tard. »
« D’accord. Je le ferai. » assura Raditz
Végéta se figea soudain et regarda derrière lui.
La terre se mit à trembler.
Nappa se mit en garde
« Végéta... » commença-t-il
« Oui, j’ai sentit. » le coupa le prince « Raditz, tu reste près de Miyaji. »
Le frère de Goku se plaça immédiatement devant sa coéquipière.
Un rugissement s’éleva entre les arbres. Dans un grand fracas, une créature de plusieurs mètres déracinait les arbres sur son passage.
Les félins étaient les prédateurs les plus répandus d’Hyra II, et les plus terribles de tous étaient les redoutables tigres géants.
Ces créatures territoriales qui atteignaient facilement les deux tonnes n’avaient pas d’égales sur le satellite.
Tout animal qui croisait leur route était impitoyablement déchiqueté par leurs canines proéminentes de deux mètres.
Ce mâle, qui venait de détecter la présence d’intrus sur son terrain de chasse, se ruait pour défendre son territoire.
Lorsqu’il déboula dans la clairière il s’arrêta et vit les quatre insignifiants mammifères qui étrangement, ne semblaient pas le craindre.
« Beaux spécimen. Il doit, au bas mot, faire 6 mètres au garrot. » commenta Végéta.
« Il est presque aussi fort qu’un soldat de Freezer... Ce doit être le super prédateur de cet écosystème... » dit Miyaji.
Raditz eu un petit rire
« Ouais, ben j’espère que tu as faim, par ce qu’il y a du tigre au menu, ce soir... »
Nappa avança vers le tigre, nullement impressionné par ses rugissements, et fit craquer ses poings.
« Viens voir tonton Nappa, grominet... »
Les nuits sur Hyra II étaient dangereuses en raison des panthères noires géantes qui y rodaient.
Mais si une panthère avait eu le malheur de s’approcher du bivouac de l’équipe de Végéta, elle aurait connu le même sort que le tigre.
Celui-ci en effet avait déjà été dévoré a moitié, et le reste était embroché par un tronc d’arbre et cuisait au-dessus d’un feu s’étalant sur plusieurs mètres.
Chaque saiyen mangeait voracement leur viande, entamant petit a petit la carcasse du prédateur.
Seule Miyaji ne mangeait pas. Elle manipulait incessamment le petit émetteur.
Miyaji n’avait que 5 ans lorsque son père, le souverain de la planète océanique Tha’muilh, la confia au roi Végéta pour qu’elle devienne la conseillère du prince.
Son peuple, les sekyets, avaient étaient libérés d’une autre race qui les oppressait par les saiyens, qui désiraient s’emparer des ressources de la planète, ceci bien avant qu’ils n’entre en contact avec l’empire du froid.
Les sekyets, malgré la réticence des saiyens, contractèrent un pacte d’alliance avec eux, une grande première dans l’histoire des guerriers a queues de singe.
En échange de la protection des saiyens, les sekyets commerçaient avec eux et envoyaient nombres de leurs scientifiques coopérer avec la très fermée caste des archives saiyen, une élite intellectuelle saiyen qui faisait aussi partie des élites militaires.
Le roi des sekyets avait déjà 7 enfants lorsque Miyaji vint au monde. Déjà toute petite, elle passait son temps a calmer les conflits entre ses frères et sœurs, et les plus grandes et les plus redoutables créatures du grand océan la laissait monter sur leur dos.
C’est pour ces qualités que son père décida, afin de renforcer l’alliance entre son peuple et les saiyens, de la confiée a Végéta.
Le roi des saiyens, qui avait fort à faire avec le tempérament trop orgueilleux et rebelle de son fils, accepta immédiatement.
Il ne fût pas déçu, car en l’espace d’un an, le prince s’était déjà grandement assagi.
Malheureusement, Miyaji ne devait plus jamais revoir sa famille. Car elle apprit cette année que Tha’muilh avait été détruite par une comète.
Ironiquement, le même sort attendait la planète Végéta, un an plus tard.
Raditz s’arrêta de manger pour regarder dans la direction de la sekyet.
Voyant que l’adolescente n’avait pas touché au repas, il prit une part qu’il lui tendit ensuite.
« ‘Faut manger Miya. Tu vas finir par tomber en panne sèche. »
Miyaji, qui était absorbée par l’émetteur, regarda Raditz avec surprise, puis prit le morceau de viande
« Merci... » dit-elle timidement.
Miyaji avait des sentiments pour le saiyen, et ce depuis la première fois qu’elle le vit.
Mais elle n’osait en parler, pour de raisons. L’une étant qu’elle ignorait si c’était réciproque, et l’autre étant le fait que Raditz et elle étaient issus de deux peuples radicalement différents.
Car si leurs deux races entretenaient des liens, jamais des saiyens n’avait fréquenté plus intimement des sekyets, et vice-versa.
Nappa, qui finissait d’achevait le reste d’une côte (de plusieurs mètres de long) s’adressa a son prince :
« Quand je pense que nous gardons encore nos scouters... Ça fait des plombes qu’on sait repérer les énergies, grâce à Miyaji... »
« Freezer ne doit pas le savoir. Au cas où... » décréta Végéta.
Nappa jeta la côte au loin.
« Ouais... Pareil pour les aiguilles espionnes, hein ? Je ne comprendrai jamais pourquoi le baron nous les a filées... »
« Ses raisons le regarde. Mais elles nous ont étaient très utiles... Et puis, son prédécesseur était en bons termes avec mon père. Je suppose qu’il voulait régler une sorte de dette d’honneur... »
Nappa arqua un sourcil
« Prédécesseur ? »
« Le baron actuel est le fils du précédent. C’est quand il a hérité du titre qu’il me les a remises. »
« Tu ne me l’avait pas dit... »
« Tu ne me l’avait pas demandé. »
Raditz, qui avait entendu, demanda
« Il a l’air de quoi ? »
Végéta fronça les sourcils
« Je ne sais pas. »
Raditz fût surpris par cette réponse
« Comment ça ? »
« Il cachait son visage sous un masque et il avait apparemment un modificateur de voix. Mais par sa taille, je dirais qu’il était à peu près de mon âge, voir un peu plus vieux... »
« Je pensais qu’il serait plus vieux. »
« Je ne sais pas grand chose à propos des barons et de leur race... » intervint Miyaji « ...mais j’en entendu mon père un jour dire qu’ils vieillissaient très lentement et qu’ils ne mourraient jamais de vieillesse... Le nouveau baron est peut-être plus âgé qu’il n’en avait l’air. »
« Possible. » répondit Végéta. « Et pour répondre à la question des aiguilles, la baronnie est actuellement en guerre froide avec l’empire de Freezer. Et je ne veux pas attirer son attention sur nous. Surtout si c’est pour qu’il découvre que nous sommes aidés par la seule faction de la galaxie a laquelle il craint de se confronter. »
L’ensemble du groupe acquiesça.
Végéta reprit la parole
« Nous partons dans une heure ou deux, le temps de faire le rapport et de faire des repérages. Cela fait nous rentrerons sur Freezer 65. »
« Il a encore changé de Q.G ? » dit Raditz en riant « On dirait Miyaji quand elle essaye des vêtements : ça dure des heures pour choisir, et ça s’en débarrasse comme des chaussettes !! »
Raditz éclata de rire, suivit par Nappa qui s’en tapa la cuisse.
Miyaji, quand a elle, en eu le visage qui vira au bleu marine.
« Ra...Raditz, espèce de crétin ! » gémit-elle en le frappant a l’épaule.
Végéta ne riait pas. Il s’était efforcé de garder un visage neutre lorsqu’il apprit la très probable mort de son frère.
Mais il était en proie à la détresse.
Il n’acceptait pas l’idée d’être le dernier de sa lignée.
Ni celle qu’un stupide astéroïde avait détruit sa planète, et son rêve de devenir roi un jour. Son orgueil lui interdisait de le montrer.
Mais par dessus, tout, il n’acceptait pas l’idée qu’
elle soit morte à cause de ça.
Et ça, tout l’orgueil de l’univers ne suffirait pas à le faire oublier.