L'Union Sacrée

Voici ma première fic de Dragon Ball.
Alors, pourquoi "Without Saiyans" : J'ai trouvé à la fois intéressante et captivante la tournure qu'a pris Dragon Ball, le décalage qu'il y a entre la période enfant et la période "Z" (à partir de Raditz). Intéressante et captivante, mais j'ai trouvé également que c'était dommage que certains trésors que l'histoire contenait à la première grosse période disparaissaient par la suite, notamment depuis la création des saiyens, justement. Alors j'ai décidé de reprendre Dragon Ball mais en changeant certains aspect volontairement afin de lui en donner une autre image. Gokû est un humain comme tout les autres malgré sa queue de singe, les animaux humanoïdes sont toujours présent, la quête aux Dragon Ball restera une clé majeur de l'histoire... bref, je n'en dis pas plus sur les changements. Simplement, attendez-vous à des choses qui n'ont pas existé dans Z. Bien sur, je n'ai pas la prétention de faire quelque chose d'aussi extra qu'était Dragon Ball à ses débuts, mais j'ai envie d'essayer, donc dites moi ce que vous en pensez lorsque vous le pourrez

Ci-dessous un prologue très court que je viens de rédiger, afin de donner une idée sur mon type d'écriture, mais c'est aussi un test pour moi afin de voir comment je gérerais avec mon temps. Donc encore désolé si je posterais lentement, mais je promet d'aller jusqu'au bout de mon histoire et de faire au plus vite. Allez, assez monopolisé la paroles, place à mes débuts

P.S. : Je n'ai pas l'habitude de l'écriture, je fais souvent des fautes d’inattentions et je m'en excuse par avance. Je vais faire au mieux pour qu'il y en ai le moins possible, avec la relecture et tout.


Dragon Ball : Without Saiyans

Prologue : 悟空とチチの冒険 (Gokû to Chichi no Bôken) – Les Aventures de Gokû et Chichi

Six mois s'étaient écoulés depuis la fin du 23e tournoi des arts martiaux, évènement mondial durant lequel Son Gokû avait vaincu Piccolo Jr dans les règles, fils du démon Piccolo autrefois tué par notre même héros. Le jeune garçon, après avoir laissé la vie sauve à son ennemi qui s'était ensuite enfui, était parti vivre avec Chichi, suite à une promesse faite quelques années auparavant auprès d'elle. En attendant de trouver l'endroit où s'installer, le couple vivait chez Guymao, le père de Chichi. Tout se passait pour le mieux, ils s’entraînaient longuement, Chichi voulant apprendre à se défendre aussi bien que son petit ami. Bien entendu, elle était loin d'arriver à son niveau incroyable ; mais avec l'enseignement de son père (qui avait appris auprès de Kame Sennin avec Son Gohan, le grand père adoptif de Gokû), ainsi que l'expérience de son copain, elle sut monter son niveau de combat de manière assez rapide.

Un jour, Gokû debout sur Kinto-un, au dessus d'un lac qui se trouvait près de chez lui, portait son attention sur l'eau. Il n'était vêtu que de son pantalon de kimono, avait une posture droite, le regard déterminé et l'air sérieux. « Tu ne m'échapperas pas... » chuchota-t-il. Tout à coup, il se déshabilla d'un geste vif puis plongea dans l'eau. Chichi arriva alors près du lac avec quelques morceaux de bois et les posa au sol, près d'un gros tas déjà présent. « Tiens, où est-il ? se demanda-t-elle. J'aurais juré qu'il m'avait dit qu'il serait ici... ». À ce moment, l'eau commença à remuer vers le milieu du lac, juste en dessous de Kinto-un. Puis, sous la force d'une explosion similaire à une grosse bombe, l'eau jaillit en l'air, effrayant le nuage de Gokû. Une fois l'eau retombée, ce dernier apparaissait l'air ravi, flottant en l'air, totalement nu et avec un poisson plus gros que lui, remuant dans tous les sens dans sa main. Chichi, totalement embarrassée se cachait les yeux puis se mit à crier « Gokûûûû... et si quelqu'un te voyait, tu aurais l'air de quoi ? ». Gokû, redescendant près de Chichi ne comprenait pas pourquoi elle réagissait ainsi et changea de sujet. « Allez, nous pouvons aller dîner maintenant. Je vois que tu as ramené pas mal de bois, c'est super. ».

Une fois rentrés chez eux, Guymao les a accueilli à bras ouvert en voyant que le dîner semblait s'annoncer parfaitement. C'était sans compter l'arrivée de quelqu'un, au moment où le maître des lieux allait fermer la porte. « Est-ce que Son Gokû est là ? » Guymao ne le connaissant pas lui demanda de se présenter, mais Gokû arriva près de l'entrée et reconnu M. Popo, le serviteur de Kame Sennin. Ravi de le revoir, son sourire s'effaça presque aussi vite qu'il fut venu lorsque ce dernier lui expliqua sa présence. « Mon maître ne va pas bien. Il est assis depuis plusieurs semaines et a un regard bizarre. Comme s'il était absent... je crois qu'il se passe quelque chose de grave et tu es le seul à pouvoir m'aider. » Son Gokû ne comprenant pas bien la gravité de la situation lui demanda de donner plus de détail, mais M. Popo ne savait pas grand chose, si ce n'est qu'il avait entendu son maître lui dire peu de temps avant de sombrer dans l'inconscience, que Piccolo était en danger. À partir de là, Gokû se rappela de tout ce qu'il risquait d'arriver si Piccolo venait à mourir. Kami Sama risquait d'y passer aussi, et les Dragon Ball disparaîtraient. « Entendu, M. Popo, je vais tenter de trouver Piccolo pour savoir ce qu'il se passe. ». Sur ces mots, Chichi essaya de comprendre pourquoi devait-il partir et il lui expliqua. Elle décida de l'accompagner, malgré qu'il pressentait un grand danger. Avant de partir, il embarqua la Dragon Ball à quatre étoiles qu'il avait gardé en souvenir de son grand-père et expliqua à M. Popo de rester auprès de Kami Sama afin de le surveiller et de l'aider si possible. Son interlocuteur lui demanda alors pourquoi est-ce qu'il avait pris sa Dragon Ball, et Son s'expliqua alors : « Nous ne savons pas encore ce qu'a Kami Sama, on en aura peut-être besoin. De plus, elle me servira de repère sur sa santé : tant qu'elle n'est pas devenue pierre, je saurais qu'il est encore en vie. ». Popo acquiesça et retourna tout de suite au palais de son maître. Gokû avant de franchir la porte avec Chichi s'excusa auprès de Guymao pour son départ soudain et demanda à Chichi de rester vigilante au danger qui pourrait arriver. Elle répondit par l'affirmative mais savait qu'elle serait incapable de laisser son copain seul face à une menace inconnue. Gokû appela Kinto-un en l'air et ce dernier arriva toujours aussi vite qu'à son habitude. Le champion des arts martiaux monta dessus et Chichi grimpa à son tour derrière lui. C'est alors que le nuage s'envola en direction des nouvelles aventures de Gokû et de ses amis.

Je trouve l'idée très intéressante ! C'est un peu comme faire une sequel à dragon ball "non Z" qui ne soit pas dragon ball "Z".

En ce qui concerne l'écriture, je conseille une relecture (comme vous le dites vous-même d'ailleurs) mais attentive. Certaines phrases sont peu compréhensibles, en relisant votre texte lentement, vous vous en rendrez forcément compte :

Hebijin a écrit:Elle décida de l'accompagner, malgré lui qui présentait un grand danger.

On ne sait pas si elle décide de l'accompagner malgré lui (donc contre sa volonté) (auquel cas il aurait été préférable d'écrire "Elle décida de l'accompagner malgré lui, bien qu'un grand danger s'annonçait.") ou si elle décide de l'accompagner malgré qu'il représente un grand danger (qui ça, Gokû ?) (auquel cas il aurait été préférable d'écrire "Elle décida de l'accompagner, malgré qu'il représentait un grand danger.").

Certaines tournures ne rendent pas bien du tout.

Hebijin a écrit:À partir de là, la réflexion de Gokû enchaînait tout ce qui risquait d'arriver si Piccolo meurt.

Je suppose qu'en relisant là, vous vous rendez bien compte que ce n'est pas formulable ainsi. Une formule valable serait "À partir de ce moment-là, Gokû se mit à réfléchir à toute vitesse aux conséquences qu'auraient la mort de Piccolo."

Mais le problème majeur, c'est la concordance des temps. Présent ou passé, il faut choisir.

Hebijin a écrit:Son interlocuteur lui demande alors pourquoi est-ce qu'il a pris sa Dragon Ball, et le jeune homme s'expliqua alors

L'interlocuteur demande et le jeune homme s'expliqua. Dans la même phrase, l'un des personnages agit dans le présent, un autre dans le passé. Et je n'ai pris que l'exemple le plus frappant, le changement dans la même phrase, mais le texte entier oscille entre passé et présent. Il faut que vous déterminiez bien à quel temps vous voulez écrire le texte, si vous voulez que ce soit une histoire "en déroulement", donc au présent, ou un récit passé, au passé simple et à l'imparfait (cette dernière option rend bien mieux à mon sens d'un point de vue littéraire). Si vous choisissez le récit au passé, le seul moment où il y aura du présent, c'est quand les personnages prennent la parole.

Voilà pour mes conseils, accrochez-vous et travaillez bien vos textes, je suis sûr que ça peut claquer !

Merci beaucoup pour la réponse. Il est clair que je dois e relire bien plus, si déjà avec un premier jet aussi cours j'arrive à autant de désastre... Je vais faire de mon mieux, et encore merci des conseils. Je corrigerais tout à l'heure ou demain tout ça, quand je serais sur mon ordi. Hormis la première chose dont tu parles qui n'est pas une mauvaise construction mais une faute de frappe, car je voulais mettre "pressentais" et non "présentais" ^^" je corrige ça de suite!

Hebijin a écrit:Hormis la première chose dont tu parles qui n'est pas une mauvaise construction mais une faute de frappe, car je voulais mettre "pressentais" et non "présentais" ^^" je corrige ça de suite!

Ben, en fait

Hebijin a écrit:Elle décida de l'accompagner, malgré lui qui pressentait un grand danger.

n'est toujours pas une construction correcte. Il faudrait dire "Elle décida de l'accompagner malgré qu'il pressentait un grand danger." ou "malgré que celui-ci pressentait un grand danger", ou encore "malgré que lui pressentait un grand danger" (formulation assez maladroite cependant), mais certainement pas "malgré lui qui pressentait un grand danger".

Hmm, je pensais qu'avec la virgule que j'avais ajouté, ça irait... Tant pis, je corrigerais tout ça des que je suis sur mon ordi (pas pratique sur iPhone). Merci encore, en tout cas.

Moi aussi j'aime bien la démarche de poursuivre l'histoire sans le "Z". Les parties aventure/humour étant mes préférées dans DB.

RMR a fait les bonnes remarques, je pense qu'il manquait juste une relecture à tête reposée pour trouver les détails à changer. Bon courage pour la suite.

Arielle3 a écrit:Moi aussi j'aime bien la démarche de poursuivre l'histoire sans le "Z". Les parties aventure/humour étant mes préférées dans DB.

RMR a fait les bonnes remarques, je pense qu'il manquait juste une relecture à tête reposée pour trouver les détails à changer. Bon courage pour la suite.

Merci Arielle. Comme je l'avais dis dans un autre topic, j'ai tendance à me diriger vers des histoires plus ou moins originaux. Petite anecdote : j'ai eu deux idées en même temps : DBWS dont les idées ne manquent pas et avancent à grande vitesse ; et une autre histoire que je prépare à côté, dont la base clé est sensiblement la même que la tienne, sauf que c'est Salagir qui m'a inspiré pour le coup, peu de temps avant que je n'arrive sur ce forum. Je crois que c'est aussi pour ça que j'ai lu avec grande attention ton histoire ^^. Bien entendu, mon histoire n'aura rien avoir avec la tienne. Bref, je fais pousser les mille et une idées sur DBWS, et je fais au plus vite pour pondre le premier chapitre. Après avoir corrigé le prologue bien entendu x)

Hebijin a écrit:je fais au plus vite pour pondre le premier chapitre. Après avoir corrigé le prologue bien entendu x)

La précipitation est l'ennemie de la qualité ! On patientera, faites simplement au mieux pour votre propre histoire !

RMR a écrit:

Hebijin a écrit:je fais au plus vite pour pondre le premier chapitre. Après avoir corrigé le prologue bien entendu x)

La précipitation est l'ennemie de la qualité ! On patientera, faites simplement au mieux pour votre propre histoire !

Ne pas confondre vitesse et précipitation. Je compte faire vite, mais pas au détriment de la qualité, ne t'inquiète pas. Je passerais plus de temps sur les chapitres que le prologue, rien qu'a la relecture. Disons que ce prologue était une sorte de test pour avoir les avis extérieur de mes défauts d'écriture, car c'est Toujours plus facile de repérer les erreurs des autres que les notre. Concernant la vitesse, je compte juste faire en sorte de bien m'organiser avec mon planning parce qu'il est chargé en ce moment et ce n'est pas simple, mais je compte faire au mieux

Hebijin a écrit:Merci Arielle. Comme je l'avais dis dans un autre topic, j'ai tendance à me diriger vers des histoires plus ou moins originaux. Petite anecdote : j'ai eu deux idées en même temps : DBWS dont les idées ne manquent pas et avancent à grande vitesse ; et une autre histoire que je prépare à côté, dont la base clé est sensiblement la même que la tienne, sauf que c'est Salagir qui m'a inspiré pour le coup, peu de temps avant que je n'arrive sur ce forum. Je crois que c'est aussi pour ça que j'ai lu avec grande attention ton histoire ^^. Bien entendu, mon histoire n'aura rien avoir avec la tienne. Bref, je fais pousser les mille et une idées sur DBWS, et je fais au plus vite pour pondre le premier chapitre. Après avoir corrigé le prologue bien entendu x)

Tu m'intrigue là. Si tu veux en parler en MP n'hésite pas. En tout cas pour DBWS c'est vrai que l'idée est originale mais petite question: vas tu nier complétement l'existence des sayens ou bien peut-on considérer qu'ils sont juste de leur coté dans l'univers avec freezer et qu'ils n'interviennent simplement pas dans l'histoire ?
C'est pour savoir si il est possible que ta fic réinvente totalement l'histoire autour de la transformation oozaru etc...

Arielle3 a écrit:

Hebijin a écrit:Merci Arielle. Comme je l'avais dis dans un autre topic, j'ai tendance à me diriger vers des histoires plus ou moins originaux. Petite anecdote : j'ai eu deux idées en même temps : DBWS dont les idées ne manquent pas et avancent à grande vitesse ; et une autre histoire que je prépare à côté, dont la base clé est sensiblement la même que la tienne, sauf que c'est Salagir qui m'a inspiré pour le coup, peu de temps avant que je n'arrive sur ce forum. Je crois que c'est aussi pour ça que j'ai lu avec grande attention ton histoire ^^. Bien entendu, mon histoire n'aura rien avoir avec la tienne. Bref, je fais pousser les mille et une idées sur DBWS, et je fais au plus vite pour pondre le premier chapitre. Après avoir corrigé le prologue bien entendu x)

Tu m'intrigue là. Si tu veux en parler en MP n'hésite pas. En tout cas pour DBWS c'est vrai que l'idée est originale mais petite question: vas tu nier complétement l'existence des sayens ou bien peut-on considérer qu'ils sont juste de leur coté dans l'univers avec freezer et qu'ils n'interviennent simplement pas dans l'histoire ?
C'est pour savoir si il est possible que ta fic réinvente totalement l'histoire autour de la transformation oozaru etc...

Pas du tout de saiyens, même dans leur coins. D'ailleurs, je l'ai dis plus haut :

Hebijin a écrit:Gokû est un humain comme tout les autres malgré sa queue de singe

Je n'en dis pas plus sur DBWS.

Mon prologue est édité et voici donc enfin mon premier chapitre.

Dragon Ball : Without Saiyans

Chapitre 01 : 老人の復讐 (Roojin no Fukushu) – La Vengeance d'un Vieil Homme


Dans la Capitale de l'Ouest, à la Capsule Corporation, Bulma était au téléphone avec Yamcha : « Ça y est, je viens de les recevoir. Oui, ils sont conformes à notre demande, je te les amène dans quelques minutes au dojo. J'ai encore quelques paperasses à régler. Ok, à tout de suite ». Elle raccrocha son téléphone puis pensa que la couleur lui plaisait bien.

Au palais de Baba la voyante, Gokû et Chichi arrivèrent et descendirent du nuage. « Où est-ce qu'on est ? » se demanda cette dernière, en entrant dans les lieux. « On est chez Baba la voyante. On va avoir besoin de son pouvoir pour retrouver Piccolo. » répondit alors Gokû. Après quelques minutes de marche, notre homme se demanda si tout était normal. Il n'avait vu personne faire la queue pour les services de la voyante, personne à l'accueil et Baba était introuvable. Arrivé près de l'arène de combat où lui et ses amis avaient dû se battre un jour pour trouver une Dragon Ball, il vit quelqu'un surgir de l'entrée d'une des nombreuses petite maison se situant aux alentours. « Bienvenue, monsieur Gokû et mademoiselle Chichi, s'exclama-t-il. Baba la voyante ne va pas tarder à arriver, ne vous inquiétez pas. ». L'ancien élève de Kame Sennin se disait que quelque chose n'allait pas, et lui demanda comment est-ce qu'il connaissait leur nom. L'homme en face se contenta de répondre qu'ils étaient chez une voyante et que donc tout se savait. Sa posture était droite et élégante, il était habillé d'un hakama*1 et portait un sugegasa*2. Il gardait son bras droit derrière son dos et le gauche le long du corps, comme s'il cachait quelque chose. Son visage était serein et souriant. L'attente se termina lorsque la voyante arriva enfin sur les lieux, se plaçant près du premier accueillant et dialogua à son tour avec notre héros. « Bienvenue dans mon palais, Son Gokû. Alors, qu'attends-tu de moi? » Gokû s'empressa d'expliquer brièvement la situation et Baba répondit alors qu'il faudra se battre contre cinq combattants, comme d'habitude. Désemparé, Gokû lui demanda « Mais... je croyais que tu ne voulais plus faire d'affrontement contre moi ? ». Elle lui répondit « Oh mais là, j'ai réussi à avoir des adversaires à la hauteur. Tu sais bien que je ne fais rien gratuitement ». Il tenta de la convaincre en lui rappelant que c'était une question de vie ou de mort, mais elle ne voulut rien entendre. C'était à prendre ou à laisser et Gokû sentit qu'elle ne plaisantait pas.

Au dojo de la Capsule Corp., Yamcha vit Bulma arriver avec une télécommande à la main. Elle dirigeait un plateau volant portant deux cartons de taille moyenne. Il en ouvrit un et en sortit un kimono vert, une ceinture, des protège-poignets et un bandana, tous de couleur violette. « Parfait. Tu as l'oeil décidément, ces couleurs me plaisent. Et le logo portant mon nom doit être aussi bien dessi... ». Il s’interrompit en voyant de plus près le logo inscrit du côté du cœur et au dos. Ce n'est pas le kanji de son ancien vêtement, comme le voulait Yamcha, mais le logo de la Capsule Corp. Bulma, toute fière d'elle nargua son copain en lui rappelant que le dojo existait grâce à elle et qu'il lui devait bien ça. Furieux, il abandonna sa colère très vite car il savait qu'il ne pouvait de toute façon plus rien faire à ce moment. Elle ajouta ensuite « Ne t'inquiète pas, ton kimono sera différent, ceux-ci seront ceux de tes élèves. Tu auras presque les mêmes couleurs, j'ai préféré rester fidèle à ceux que tu portais à notre rencontre. Et tu auras ton propre logo sur ta tenue, elle sera unique. ». Elle lui sourit avec un petit clin d'oeil de côté et il sourit à son tour. À ce moment arriva madame Brief, la mère de Bulma, accompagnée d'un garçon qui semblait aussi jeune que Gokû. Il avait les cheveux mi-longs, de couleur brun clair et les yeux vert émeraude, cernés par du crayon noir. Il portait un long manteau noir et un pantalon de la même couleur. Il fixait droit dans les yeux de Yamcha. Ce dernier lui renvoya son regard et porta ensuite son attention sur le pendentif que le jeune homme portait, une toute petite pierre violette translucide. Mme Brief prit la parole pour couper le silence pesant « Ce beau jeune homme est venu s'inscrire à ta nouvelle école, Yamcha. Il s'appelle Kurowo et vient de Parsley City, je lui ai dit que tu pouvais le recevoir. ». L'expert en art martiaux remercia la mère de sa copine et proposa à l'invité de venir dans une pièce à côté pour remplir un dossier d'inscription. Bulma, quant à elle décida d'aller retrouver Kame Sennin, Krilin, Ten Shin Han et Chaoz à la Capitale du Sud.

Au sanctuaire de Kami Sama, M. Popo s'inquiétait à propos de son maître et se demandait si Gokû allait réussir à le sauver. Au palais de Baba, Chichi était perdue et ne comprenait pas pourquoi fallait-il se battre pour aider Kami-Sama ; Gokû voulut la rassurer en lui disant qu'il s'occuperait des combats vite fait bien fait mais Baba l'interrompit pour lui dire qu'il fallait que Chichi se batte aussi, sinon il n'aurait rien. Il pensait qu'ils allaient perdre du temps mais Chichi se sentait confiante et annonça « Ce n'est pas grave, Son. Je n'ai pas suivi tes entraînements pour rien, je devrais bien arriver à m'en sortir aussi. J'accepte de me battre, Baba. Envois moi la première victime ». Baba sourit à ce moment et appela le premier des cinq combattants. Il s'appelait Ree Vurs. Un homme s'approcha alors, timidement et en marchant de manière un peu tordu, les jambes et les bras écartés, comme s'il allait tomber à chaque pas. Chichi n'en croyait pas ses yeux et se demandait ce que ce mec faisait là. Une fois sur le ring, la voyante rappela les règles, ces dernières étant que le perdant serait celui qui tombait de l'arène, abandonnait ou mourait. Sur ces derniers mots, la combattante déglutit de crainte mais resta calme et concentrée malgré tout. Baba annonça le début du combat. Ne se faisant pas attendre, la copine de Son Gokû fonça tête première en direction de Ree et asséna le premier coup à son adversaire, qui tomba tout de suite par terre en criant dans tous les sens. Déstabilisée, elle se demanda alors si elle n'avait pas pris le tournoi trop au sérieux et s'excusa auprès de son adversaire. Ce dernier se releva à nouveau, l'air énervé mais aucun mot ne se fit entendre. Il se mit à faire des mouvements de pas, comme s'il courait au ralenti, en hurlant contre son adversaire puis, Chichi ne sachant pas trop quoi faire voulut poser sa main sur la tête de Ree pour l'empêcher d'avancer plus, mais à peine percuté, l'homme tomba à terre à nouveau. Elle se sentait désolée et demanda à Gokû si ça valait vraiment le coup de continuer. Ce dernier ne répondit pas, tout aussi hébété. Il fixa alors l'homme au côté de Baba, comme intrigué car ce dernier garda le sourire aux lèvres en regardant Ree Vurs ayant du mal à se relever. La sœur de Kame Sennin rappela que le combat n'était pas encore terminé. Sur ces mots, Chichi décida de s'approcher de son adversaire pour lui demander s'il ne préférait pas abandonner. Ce dernier se mit alors à se relever par une roulade arrière, mais en terminant sur ces bras, les jambes en l'air. Dans cette position, l'adversaire de Chichi avait alors un visage beaucoup plus sur et malsain. Gokû sentit alors un changement chez Ree et dit à Chichi de se méfier, qu'il était plus fort que ce qu'il semblait. Le combattant de Baba se mit à bondir alors du terrain avec une vitesse surprenante de sa part et porta alors son premier coup de pied à la fille qui tomba à terre. Il gloussa un petit coup et Chichi se releva en arrière. « Qu'est-ce que c'était que ça ? Je ne l'ai pas vu venir... ». L'homme attaqua à nouveau en courant avec ses bras et en donnant des coups de pied. Chichi se mit à se protéger de quelques attaques, mais la posture inédite de son adversaire la déstabilisa. Un coup de pied se dirigea vers le ventre de Chichi mais elle le bloqua avec sa jambe droite, repliée sur elle même. Ree Vurs profita de l'occasion pour attraper la cheville gauche de celle ci et tira un coup sec pour la faire tomber et sauta d'un coup sec de ses bras sur le sol pour diriger ses genoux ensuite en direction de son adversaire, qui prit le coup en plein ventre. Elle hurla de douleur et Gokû monta aussitôt sur le ring pour intervenir en criant le nom de sa copine. « Arrière ! intervint Baba, s'opposant à ce que Gokû agisse. Retourne à terre, sinon je m'en irais sans rien faire pour toi ». Gokû supplia alors Chichi d'abandonner, lui proposant qu'il allait s'en occuper et en la félicitant du combat qu'elle a fait. Après un petit temps d'hésitation, Chichi abandonna sans même rouvrir les yeux, tellement la douleur était forte. Gokû se dirigea vers elle et demanda à la voyante d'appeler son fantôme serviteur pour la soigner. Celle ci refusa catégoriquement et lui dit qu'ils devraient se débrouiller pour finir les combats ainsi. Gokû regretta de ne pas avoir pensé à passer chez maître Karin pour y obtenir des senzus.

Tout au nord de l'endroit où se trouvaient nos héros, un peu plus loin que la tour de maître Karin, se trouvait une très grande île. Il y faisait un froid très sec. Là-bas, une femme habillée très chaudement s'approcha d'un vieil homme dont on pouvait à peine cerner les traits du visage à cause de la capuche qui tombait bien bas ; on pouvait tout juste voir une grosse moustache tombante. Sa tenue unique, une sorte de coupe-vent, semblait recouvrir un petit corps qui flottait un peu au dessus du sol. Les manches, quant à elles, semblaient vides. « En voici une quatrième. C'est celle qui a sept étoiles » disait la femme en montrant au vieil homme la Dragon Ball en question, dans une boite à bijoux. Il réagit alors « Parfait. Ce sera plus facile que prévu, je n'aurais plus à rester dans cet état. Tout ça par ta faute, démon ! ». Il se retourna et devant une grande machine dans laquelle se trouvait Piccolo, l'air inconscient. L'homme continua « Ton lien avec les Dragon Ball est vraiment intéressant, vous dégagez une énergie magique très similaire. Il m'est alors facile de les retrouver grâce à toi. C'est tout aussi étonnant que tu ne saches pas le faire de toi même d'ailleurs... Une fois mon vœux exaucé, je me débarrasserais de toi pour de bon ainsi que de l'être qui se prend pour Dieu, tout là-haut. Tu n'existes que part sa faute et notre monde se portera bien mieux sans votre présence. Malheureusement, votre force à tous les deux m'est encore supérieure, mais ça ne durera pas. » Sur ces mots, l'homme ordonna à la femme de retourner chercher les boules manquantes car il ne leur restait plus beaucoup de temps. Elle s'exécuta aussitôt et le vieil homme contempla à nouveau le démon qu'il retint dans la machine, sans aucun mot.

*1 : Tenue porté par les nobles du Japon médiéval, et notamment les samouraïs.

*2 : Nom japonais du chapeau chinois.

Le changement est radical entre ce qu'on avait pu voir au prologue et ce chapitre ! Impressionnant ! Le temps du récit est maîtrisé et conservé et les constructions des phrases impecs ! S'il fallait encore améliorer quelque chose, je dirais de revoir le découpage du récit, faire moins de blocs massifs de texte, par exemple en revenant à la ligne en début et fin de réplique d'un personnage.

En ce qui concerne l'histoire, c'est vraiment intriguant et le récit se visualise bien, donc c'est cool !

Jolie chapitre, je pense que je vais suivre ta fic avec intêret.

Sinon une petite faute sur l'accord:

Hebijin a écrit:Gokû supplia alors Chichi d'abandonner, lui proposant qu'il allait s'en occuper et en la félicitant du combat qu'elle a fait. [/color]

Je pense que c'est plutôt: Gokû supplia alors Chichi d'abandonner, lui proposant de s'en occuper et en la félicitant du combat qu'elle avait fait.

Mais sinon c'est très bien écrit, surprenant et intéressant, et il n’y a quasiment plus de fautes d'orthographe, continue ainsi, et sache que tu as gagné un lecteur.