par vicabouc le Dim Avr 16, 2017 17:43
Pilaf, maître du monde... ou pas
- Oh... Oh ! Oh la la ! Ça alors ! Oh... Oh ! Oh la la ! Ça alors ! Oh... Oh ! Oh la la ! Ça alors ! Oh... Oh ! Oh la la ! Ça alors ! Oh... Oh ! Oh la la ! Ça alors !
Pilaf répétait ce discours en boucle devant les boules de cristal. Je pourrais bien évidemment transcrire l'intégralité de ce discours en appuyant sur Ctrl et V mais je risquerais de me faire traiter de fumiste. Quoique... Je pourrais faire trois chapitres avec ça. Non, oublions. L'histoire avant tout...
- Maitre Pilaf ? Demanda Shu hésitant.
- Quoi ? Pourquoi oses tu interrompre mon émerveillement ?
- Heu, votre souhait de maître du monde, tout ça.
- Et alors ? On a tout le temps.
- Et si les héros se réveillent ? Intervint Mai.
- Ils ne peuvent rien contre nous. Ils ne peuvent même pas s'échapper de leur cellule grâce à nos murs indestructibles.
- Maitre Pilaf, nous ne devrions pas prendre de risques. Plus nous perdons du temps, plus nous donnons aux héros des opportunités de nous mettre des bâtons dans les roues.
- Très bien, vous avez gagné ! On va dehors pour invoquer le dragon.
Le trio sortit du palace pour...
- Et si on laissait la porte des prisonniers ouverte ? Je pourrais les pourchasser avec ma boule de flipper géante.
- Maitre Pilaf, non, non et non ! Dirent les sbires.
- Vous n'êtes pas drôles...
Ahem ! Je disais qu'ils sortaient pour invoquer Shenron et... Nom de dieu ! Est-ce qu'ils ont besoin de s'éloigner autant ? On dirait vraiment qu'ils souhaitent que les héros fassent tout échouer. Enfin... Ils posent les dragon balls par terre.
- Dragon sacré, apparais ! Je te l'ordonne ! Cria le nabot bleu.
Voici le moment tant attendu, après tant d'attente, nous allons enfin voir à quoi ce dragon ressemble. Non, je déconne. Il apparaît dans chaque générique. Il n'y a pas de suspense. Bref, place à Shenron :
- Vous qui avez réuni les sept dragon balls, faites votre vœu.
Le dragon regarda ses invocateurs. Pilaf restait immobile.
- Heu, bonjour ? Il y a quelqu'un ?
- Je crains qu'il soit en train d'imaginer sa vie de maître du monde. Intervint Mai.
- Maître du monde ? Comme ce chien il y a dix ans ? Demanda le dragon.
- Quel chien ? Nous avons un roi légitime qui dirige la Terre. Tous les dictateurs, présidents et monarques ont abdiqué en faveur de... Oh... Ça explique pas mal de choses. Dit Shu.
- Au moins on sait maintenant que ça marche. Ajouta Mai.
Le dragon attendait que le nabot sorte de son rêve.
- Il va rester encore longtemps dans cet état ? Demanda Shenron.
- Il a l'imagination très fertile. Dit Mai.
- Dites, j'ai un poker avec Alduin, Smaug et Porunga. Vous ne pouvez pas faire son vœu à sa place ? Je suis pressé. Vous savez, c'est dangereux de retarder autant la réalisation d'un souhait. Un autre glandu pourrait venir et...
- Je veux une culotte ! Cria Olong.
- Quand on parle du loup... Votre souhait est... Hé ! C'est quoi ce vœu à la con ?
- Je suis un pervers. Se justifia le cochon.
- Tu sais que je suis un dragon sacré, détenteur de pouvoirs miraculeux. Tu aurais pu faire un effort d'imagination.
- Hé ho ! Ne me juge pas. Je suis un pervers qui mérite le respect. Si je veux un culotte, j'ai le droit que tu fasses apparaître une culotte !
- Très bien, monsieur le pervers, sais tu que tu aurais pu faire un vœu plus vicieux ? Par exemple, tu aurais pu demander le pouvoir de voir à travers les vêtements.
- Hé ! C'est bien ça ! Je fais ce vœu à la place. Dit Olong excité.
- Tut tut, trop tard ! Tu as demandé une culotte. J'y pense, tu n'as pas précisé quel type de culotte tu voulais. Je pourrais t'offrir une culotte d'une octogénaire de 110 kilos.
- Quoi ? Non, pas ça !
- Ou mieux, vu que tu n'as pas précisé si c'était une culotte de femme, je pourrais t'offrir le slip d'un gros dégueulasse qui se change qu'une fois par mois.
- Non ! Tout sauf ça ! Supplia le cochon pâlichon.
- Pourquoi devrais je me priver ? Cria Shenron. Je suis le dragon sacré. Je déteste qu'on me dérange pour un vœu à la con !
- Dragon, fais de moi le maître du monde ! Dit Pilaf triomphant.
- Tiens ? Il se réveille enfin l'autre simplet. Trop tard, schtroumph moche, le cochon derrière toi a volé ton vœu. Hé ducon, je vais être sympa. Je te donne une culotte jamais portée qu'on peut trouver en solde dans tous les Leclercs. Merci pour m'avoir dérangé pour rien, bande de cons.
Conscient qu'il avait laissé passer une opportunité en or, Olong sécha ses larmes avec la culotte tombée du ciel. Il réalisa que Pilaf le toisait avec haine.
- Heu, pas de panique, Goku va venir à la rescousse. Yamsha pourrait même se débarrasser de ces minables sans problèmes.
Une ellipse plus tard, nos héros furent à nouveau prisonniers.
- C'est quoi ce bordel ? Cria le cochon furieux. Comment as t-on pu se faire capturer par ces minables ?
- Je ne sais pas, le manga n'a donné aucune explication. Dit Puerh perplexe. L'animé n'est pas plus convaincant. Pilaf a appelé des chiens à la rescousse. Franchement, même Yamsha aurait pu vaincre tout ces minables sans problèmes.
L'écran dans la cellule s'alluma. Pilaf allait faire son discours de méchants.
- Bonsoir, mécréants, sachez que vous allez payer pour avoir gâché mon rêve de domination mondiale.
- Franchement, maître, si vous vous étiez grouillé, vous seriez parvenu à vos fins.
- Ta gueule Shu ! A cause de vous, je vais devoir attendre un an, le temps que les dragon balls se rechargent.
- Exposition obligatoire, même pour une parodie... Commenta Bulma.
- Êtes vous à l'aise dans cette cellule ? Pas trop froid ? Bientôt, vous aurez chaud, très chaud. Vous allez bientôt bronzer.
- Super. Dit Goku en se dévêtant totalement.
- Hé ! Qu'est-ce que tu fais, petit détraqué ? Protesta Pilaf.
- Je déteste avoir des marques de bronzage. Répondit le niais.
- Petit imbécile, je voulais dire que vous allez tous mourir à cause de la chaleur. Je ne vous demandais pas de vous foutre à poil. Heu...
Pilaf regarda vers Bulma avec espoir.
- Ne rêve pas, je n’enlève rien. Dit la fille.
- Pff... Pourquoi je perd mon temps avec vous ? Demain vous serez tous morts. Shu, Mai ? Vous pouvez encore dormir dans ma chambre ?
- Maître Pilaf, vous êtes grands maintenant. Soupira la femme.
- S'il vous plaît... J'ai peur quand je suis tout seul la nuit.
- Très bien, pouvez vous au moins éteindre la lumière cette fois-ci ? Demanda Shu.
- Non ! J'aime pas être dans le noir. Oh merde ! J'ai oublié de couper la communication ! Vos gueules ! Dit Pilaf en remarquant que les prisonniers ricanaient.
Après avoir essayé en vain de détruire les murs et de défoncer le plafond, nos héros comprirent qu'ils étaient foutus.
- Et le sol ? Demanda Olong.
- Pardon ? Dirent le reste de nos héros et le narrateur confus.
- On a de la terre sous nos pieds. Puerh et moi, on se transforme en pelle et vous, vous creusez. Je ne sais pas si les fondations sont profondes mais on a toute la nuit devant nous.
- C'est... Logique. Bordel, je suis la fille la plus intelligente du monde. Comment n'ai je pas pu penser à quelque chose d'aussi basique ? Pesta Bulma, génie et gourdasse.
-Au travail, avec la pleine lune, on n'a pas à se soucier de l'éclairage. Ne merdons pas une pinute ! Aille ! Le narrateur m'a donné une baffe ! Dit Yamsha.
Bordel, j'ai fait express de passer le moins de temps possible dans les cachots pour éviter que ce débile sorte ce jeu de mot pourri. Tapa furieusement le narrateur sur son clavier.
- C'est dangereux, les monstres sortent la nuit de la pleine lune. Dit Goku d'une voix étonnamment sérieuse.
- Tu parles des loups garous ? Oublie, ce n'est qu'un conte de fées. Quoique... On vit dans monde avec des dinosaures, des animaux qui parlent, des êtres capables de se transformer en n'importe quoi. Ce ne serait pas si illogique qu'il existe des loups garous en liberté. Dit Bulma.
- Un de ces monstres a tué mon grand père. Continua le saiyen.
- Goku ? Avec ton visage sérieux, tu as l'air intelligent. Je trouve ça très flippant. Dit Olong mal à l'aise.
- C'est étrange, il m'a toujours interdit d'aller voir la pleine lune.
- Oh mon dieu, vous croyez que c'est... Heu, Goku, ne regarde pas ça. Dit Bulma en pointant du doigt la pleine lune.
- Quoi donc ? Répondit le niais en regardant vers le ciel.
- Toi, la fille la plus intelligente du monde ? T'es plutôt la reine des gourdes. Cria Olong.
- C'est marrant, grand père a fait la même chose quand je suis sorti la nuit pour faire pipi.
Goku reprit son air sérieux.
- Le lendemain, je l'ai retrouvé mort.
Nos héros si courageux se blottirent les uns contre les autres. Le corps du niais grossit et se couvrit de poils. Il se transforma en portugais. Avec ses outils de chantier fourni avec lui, le portugaizaruu creusait un tunnel conforme aux normes pour que notre troupe puisse s'échapper. Une fois à l'extérieur, il commença le chantier d'une maison. Aille ! Yamsha m'a giflé !
- C'est quoi cette blague raciste ? Protesta le bandit.
Ok, ok, t'as aucun humour. En réalité, Goku se transforma en oozaru, un singe gigantesque et meurtrier.
- Gloups ! On ne pourrait pas revenir au portugais ? Demanda Yamsha en sueur.
Tout ce boucan réveilla le trio de minables.
- Ils en font du bruit. Shu, va voir ce qu'ils trafiquent. Demanda Pilaf.
Le chien se leva et regarda par la fenêtre.
- Ce n'est rien. C'est juste un singe géant qui vient vers nous. Oh putain, un singe géant vient vers nous !
L'oozaru détruit le palais en peu de temps. Un avion eut juste le temps de s'envoler.
- Mon flipper géant ! Non !
- Franchement, maître, nous avons d'autres priorités, genre : rester en vie. Dit Mai.
- Tiens ? Le singe a trouvé la boule de flipper. Dit Shu en regardant en arrière.
- Moins de flipper, plus de fuite ! Cria la femme.
- Merde, il a balancé la boule vers nous.
Et c'est ainsi que la vie de Pilaf s'acheva.
- Argh ! Je suis encore en vie. Dit faiblement le nabot.
Je parle de sa vie d'antagoniste, mais bon, elle était déjà moribonde.
Retour à nos héros, Yamsha se jeta sur la queue du Oozaru et la serra de toutes ses forces. Le singe s'immobilisa. L'homme resta immobile en maintenant son étreinte.
Dix minutes plus tard, Akira Toriyama vint sur place.
- Heu, vous faites quoi ? Demanda le dessinateur.
- J'attends la levée du jour. Répondit Yamsha.
- Pourquoi vous ne passez pas à la suite ?
- Quelle suite ?
- C'est pourtant évident ! Coupez sa queue !
- Heu, pourquoi ? Demanda Yamsha. Je ne vais pas mutiler celui qui est devenu mon ami. Et puis, ça nous priverait du seul moyen de rendre inoffensif le singe géant.
- Heu, couper sa queue le ferait tomber dans les pommes ? Dit l'auteur moins sûr de lui.
- Et s'il se réveille avant la levée du jour ?
- C'est un bon point... Merde, c'était une bonne idée sur le papier. Tant pis, couper sa queue le rendra à nouveau humain.
- Heu, d'accord mais quel est le rapport avec la lune ?
- Laisse tomber. (Nike) Juste fais le.
- Ok... Puerh ?
Le chat se transforma en paire de ciseaux géant et coupa la queue du singe.
- C'est bizarre, il devrait pisser le sang. Remarqua Olong.
Goku reprit sa forme normale. Traumatisé par la perte d'un de ses membres, il mit du temps à récupérer. Souvent, il ressent la douleur du membre fantôme (tapez Google si vous ne savez pas ce que c'est). Nan, je déconne. Goku s'en contrefout d'avoir perdu sa queue.
Donc... Le lendemain :
- Tu ne viens donc pas avec nous ? Demanda Bulma.
- Non, je vais m’entraîner avec Kame Sennin, euh, Tortue géniale, euh, Muten Roshi, euh , Jack...
- Ok, ok, j'ai compris. Beau gosse ?
- Passer une journée avec toi m'a magiquement guéri de ma timidité. Je vais avec toi.
- Mais Yamsha, tu ne peux pas te forcer à refouler ton homosexualité. Intervint Puerh.
- Un, je n'ai jamais été gay. Deux, elle est héritière d'une des plus grandes fortunes du monde.
- Oublie ce que j'ai dit : hétéro forever ! Hétéro forever ! Cria Puerh.
- Je peux venir moi aussi ? Demanda timidement Olong.
- Pourquoi pas ? J'ai hâte d'annoncer ça à papa : trois bouches supplémentaires à nourrir, des frais de scolarité supplémentaires et un garçon, ancien bandit, qui prendra ma virginité dans les jours qui suivent. Il sera tellement content.
Nos héros s'en allèrent mais leurs aventures ne faisaient que commencer. Suivez la plus longue saga de l'histoire du manga. Non, je plaisante : Jojo bizarre adventure, one piece et détective Conan sont encore plus longs.
Pendant ce temps, du coté des autres saiyens :
- Félicitations prince, vous avez bien progressé aujourd'hui.
Un appareil en acier trempé, une voix rauque et une constellation de boutons au visage, Vegeta vivait les joies de l'adolescence.
- Excellent, le temps de la revanche a sonné.
- Heu, prince, vous avez juste gagné 200 unités de plus. Dit Nappa.
Il était trop tard. Vegeta avait quitté la salle d’entraînement à pleine vitesse.
- Il va là où le pense ? Demanda Radditz.
- Je le crains. Répondit Nappa blasé.
Vegeta fit irruption dans les quartiers de Freezer.
- Oh ? Est-ce bien ce que je pense ?
- Freezer, il est temps de payer pour ces années d'humiliations. Commença le saiyen.
- Je le crains, sire. Dit Dodoria.
- J'ai progressé...
- Il n'apprendra jamais. Zabon, c'est à ton tour de t'en charger.
- Cette fois, tu ne fais plus face à un saiyen ordinaire...
- Après cette branlée, il faut penser à la petite punition supplémentaire. Dit l'empereur pensif.
- Tu as devant toi une légende vivante...
- Il va faire la danse du bingo. Il l'a déjà faite mais c'est tellement drôle. Il faut autre chose. Dodoria, est-ce qu'on a un costume de bouffon en stock ?
- Oui, sire.
- Freezer, tes peurs viennent de prendre forme...
- Avec des clochettes ?
- Avec des clochettes.
- Excellent. Zabon, une dernière chose.
- Oui sire ?
- Évite de le frapper au visage. Ça crève ses boutons. Il en fout partout, c'est dégueulasse.
- Je suis Vegeta, le super saiyen !
Une heure plus tard, Nappa et Radditz se détendaient dans leurs quartiers. On entendit des tintements de clochettes. Petit à petit, le bruit se rapprochait. Vegeta fit son entrée en costume de bouffon.
- Je ne veux entendre aucun commentaire. Dit le saiyen en allant vers sa chambre en boitant.
Fin de la première saga, à suivre...