L'Union Sacrée

Voilà ma nouvelle fanfic, elle parle de l'histoire de C18 et Krilin, comment ils ont put être ensemble. Il n'y a pas beaucoup de fanfic française sur ce sujet, et celles anglaises et américaines sont souvent... Spéciales .
Bon trêve de bavardage, et je vous laisse lire.



Rien d'autre que toi

Chapitre 1:
Le vent soufflait sur la plaine, balayant les cheveux blonds de la jeune femme. Celle-ci, flottant à quelques dizaines de mètres du sol cherchait visiblement quelque chose, ou quelqu'un. Alors que son regard se portait de droite à gauche, elle se posa à terre en soufflant. Elle fit quelques pas avant de s'immobiliser. Elle ne trouverait pas celui qu'elle cherchait ici. Après quelques instants de réflexion elle s'envola de nouveau et prit la direction de l'île la plus proche avant de marmonner:

<<Si j'entends encore quelqu'un dire que les jumeaux sont télépathes et savent toujours se retrouver, je le désintègre sur le champ. >>

Cela faisait maintenant plusieurs semaines qu'elle cherchait son frère. En effet depuis que le fils de Sangoku était venus à bout de Cell elle avait perdu sa trace. Lorsque elle était revenu à elle après la victoire, elle était au palais de Dieu, et C17 lui, avait du être ressuscité sur les lieux du Cell Game. Aucun des deux ne savait où était l'autre. Et avait donc commencé pour C18 un long périple durant lequel elle n'avait rien fait d'autre que chercher le cyborg aux cheveux noir. Mais ses recherches n'avaient pas porté leurs fruits. Elle s'était rendu dans tout les coins que tout deux connaissaient, où ils avaient vécus quelque chose. Elle s'était dit que peut être son frère aurait eu la bonne idée de l'attendre dans un de ces endroits. Mais il n'était pas là, ni au laboratoire, ni à leur ancienne demeure, ni sur l'île où il s'était fait absorbé. Il n'était nulle part.

<<Imbécile de C17. Ne pouvais tu pas avoir la bonne idée de rester camper à un endroit que nous connaissons tout les deux? Soupira t-elle. Et après tu te dis intelligent...>>

Peut être l'avait il cherché lui aussi? Allez savoir, il était fort possible que tout deux se soit ratés de quelques heures, voir de quelques minutes, alors qu'ils se rendaient au même endroit. Au fond d'elle, elle savait que ça ne mènerait à rien de faire le tour du monde en espérant que leurs chemins se croisent un jour par hasard. Les chances que cela se produise étaient aussi élevé que la probabilité de voir Végéta porter un tutu... N'importe qui aurait arrêté les recherches au bout d'une dizaine de jours. Mais pas elle, C17 était tout ce qui lui restait, tout ce que Gero ne lui avait pas prit. Son frère et son seul ami. Elle n'avait jamais imaginé vivre sans lui. Elle ne s'était jamais retrouvé seule auparavant, il avait toujours été prêt d'elle. Mais maintenant, elle réalisait qu'elle allait devoir apprendre à vivre sans sa présence.
Alors qu'elle atterrissait sur l'île voisine, elle se sentit bizarrement mal à l'aise. C'était comme si elle était déjà venu ici, même si ça ne lui disait rien. Perdu dans ses pensés, elle ne vu pas les quelques résidus métalliques qui trainait par terre avant d'y marcher dessus. Lorsque elle posa les yeux dessus, elle su enfin où elle était... Elle se trouvait sur l'île où Cell l'avait absorbé. Et ces morceaux de métal et de plastique était tout ce qui restait de la télécommande que Krilin avait détruit sous ses yeux. Le décor avait changé, surement y avait il eu un terrible combat ici. C'était plus que probable. Certainement entre Cell et Végéta, ou le jeune homme qui avait tenté d'empêcher Cell de l'absorber. Alors que les souvenirs se bousculaient dans sa tête, son regard se dirigea une nouvelle fois vers ce qui restait de l'appareil. Elle revécut la scène où le bonze, visiblement là pour la mettre hors d'état de nuire avait brisé l'objet d'un coup de pied déterminé; à son grand étonnement. Elle ne comprenait pas vraiment pourquoi il avait fait ça, oh bien sur il avait le béguin pour elle, ça n'importe qui l'aurait comprit. Mais on ne met pas la terre en danger par ce qu'on a le béguin pour quelqu'un. Du mois... Pas sans être complètement idiot. Il avait aussi demandé au dragon d'enlever sa bombe, et ça sans rien attendre.
C18 resta un moment à regarder les morceaux de la télécommande, en songeant au petit chauve. Il avait été le seul à la traiter avec égard, comme un être humain. Alors que tout les autres ne les voyaient, elle et C17 que comme des robots. Et l'espace d'un instant, elle se surprit à vouloir le revoir.
Mais après réflexion, ce n'était peut être pas un si mauvais calcul que ça finalement. Même si ça lui faisait mal, elle devait se rendre à l'évidence, elle ne retrouverait jamais C17. Et la seule personne qui pourrait avoir envi de la voir, c'était Krilin. Un peu de compagnie ne pourrait pas lui faire de mal, bien au contraire. Et puis, pourquoi lui aurait elle dit « à bientôt » si elle ne désirait pas le revoir? Après un dernier instant de doute, elle décolla en jetant un dernier coup d'œil vers les îles plus au sud, oui, c'était bien le chemin de Kame House.

Lecteur y es tu? M'entend tu?


Chapitre 2:

Assis sur son lit, les yeux rivés sur une vielle photo jauni par le temps, Krilin sentait monter en lui une certaine nostalgie. Le cliché datait du 21ème championnat d'arts martiaux, le premier auquel il avait participé. A coté de lui se tenaient Tortue Géniale et Sangoku. Le même Sangoku qui avait sacrifié sa vie pour sauver la planète. Et qui lui manquait horriblement. Il avait beau essayer de se dire que son ami était mieux au paradis que sur terre, lorsque il repensait à tout ce qu'ils avaient vécu ensemble, à tout ceux qu'il avait laissé derrière lui... Il ne pouvait s'empêcher de ressentir une profonde tristesse.
Enfin il rangea la photo dans le tiroir de sa table de chevet et s'avança vers sa chaise où il prit sa ceinture avant de la nouer autour de sa taille. Il allait, comme chaque jour s'entrainer. Non pas qu'il voulait approcher le niveau des sayens, oh, ça il savait depuis longtemps que ce n'était pas possible. Sa force était incroyable pour un humain, mais elle n'était rien comparé à celle de Sangohan ou de Végéta. S'il s'entrainait c'était simplement pour se vider la tête. Dans celle-ci, Sangoku prenait trop de place. Mais il n'était pas le seul, une certaine blonde n'avait pas quitté son esprit depuis le jour de la victoire. Et les deux derniers mots qu'elle avait prononcé résonnaient dans sa tête « à bientôt ». Il avait cru quelques jours durant que tout deux allaient se revoir, mais en vain. Au bout d'une semaine il avait cessé d'espérer, et interprété ses paroles plutôt comme un remerciement

<< Tu sors encore t'entrainer? Demanda Tortue Géniale devant la télévision.

-Oui, je m'ennuies et je n'ai rien d'autre à faire.

-Fait attention à ne pas provoquer un tsunami comme la dernière fois. Dit le maître sur un ton nonchalant. Il s'en est fallu de peu pour que nous finissions à la rue.

-Promis. >>

Une fois dehors, le guerrier s'envola vers des îlots qu'il savait inhabités. Compte tenu de sa puissance, il devait s'assurer qu'il n'y est personne dans les environs. S'il venait à blesser ou tuer quelqu'un lors de ses entrainements, il s'en voudrait toute sa vie. Voilà pourquoi, depuis des années, lorsque il devait s'entrainer il choisissait des lieux déserts.
Alors que son disciple volait vers d'autres cieux dans le but de parfaire son entrainement, tant physique que spirituel, le maître des tortues lui, s'adonnait à un loisir moins noble. Celui-ci consistait en grande partie à regarder des films où les actrices n'étaient que très peu vêtu, et c'est peu dire. Et il passa donc l'après midi à analyser des mensurations, avant de s'assoupir dans son fauteuil. Il n'entendit donc pas qu'on rentrait dans Kamé House. S'il avait été réveillé, il aurait vite vu qu'il s'agissait d'une jeune femme sublime, mais aussi mortellement dangereuse. Et la reconnaissant il aurait fui. L'intruse, par ce qu'il paraît que c'est comme ça qu'on dit, s'était posée sur le sable au dehors, et voyant qu'il n'y avait personne, était rentrée dans la petite maison rose. Sans surprise elle trouva le vieillard, qui plus est, en train de dormir. Ça lui faciliterait la tache. Nul besoin qu'il entende la conversation qu'elle comptait bien avoir avec le bonze. Mais après quelques minutes à chercher dans les différentes pièces, elle du se rendre à l'évidence, il n'était pas là. Elle leva alors les yeux au ciel.

<< En tout cas, dit elle à voix basse, je sais que je ne travaillerais jamais au service de recherche des disparus...>>

Alors qu'elle s'apprêtait à repartir, elle tomba nez à nez avec le maître des lieux, qui visiblement, s'était réveillé entre temps. Dans un premier temps, il se contenta de la regarder fixement derrière ses lunettes noires, sans un mots. Tout deux se regardait fixement dans les yeux. C18 pesait qu'elle allait peut être devoir se battre, car après tout, le vieil homme avait été autrefois le champion du monde et le maitre de Sangoku. Même si elle n'aurait aucun souci pour en venir à bout, elle ne pouvait s'empêcher d'avoir un peu de considération pour lui en agissant comme un adversaire potentiel.

<<Tu viens pour me tuer? Demanda t-il enfin sur un ton neutre.

-Tu verras bien. Répondit elle sur un ton semblable.

-Bien, je vais mourir, mais au moins j'aurais pu poser le regard la plus belle paire de seins et le plus beau postérieur que j'ai jamais vu. >>

Krilin rentrait de son entrainement au même moment, fatigué, mais satisfait. S'attendant à la routine habituelle, quelle ne fut pas sa surprise lorsque il vu Tortue Géniale traverser les murs de Kamé House pour atterrir la tête la première dans le sable.

<<Maître! >>

Il se précipita à son secours, le vieillard n'arrivant pas à dégager sa tête. Lorsque enfin il fut hors du sable, il pointa le doigt vers la porte.

<< Ta copine n'aime pas les compliments. Dit il en recrachant du sable.

-Ma copine? >>

Alors qu'il aidait son maître à se relever, il regarda ce que celui-ci lui indiquait. C'est alors qu'il la vu. Il fut tellement étonné qu'il en lâchât celui qu'il soutenait, par conséquent, celui-ci se retrouva une nouvelle fois par terre. La cyborg resta impassible et se contenta de s'avancer simplement vers eux. Dés son premier pas, l'homme à la carapace de tortue ravala sa salive et se cacha derrière son élève.

<< Heum, c'est pour toi qu'elle est venu je pense. Lança t-il en poussant Krilin vers l'avant.

-Trouillard... Murmura Krilin du bout des lèvres.

-Si le vieil homme veux continuer à respirer, il devrait aller à l'intérieur. >>

Le ton glacial de C18 figea Tortue Géniale qui se pressa pour rentrer, non sans jeter un œil aux formes de la nouvelle venu, ce à quoi elle répondit immédiatement par un mouvement si rapide qu'il créa un vent si fort que le maître des tortues se retrouva à l'autre bout de sa maison sans savoir ce qui lui arrivait. Krilin, à la fois fasciné et sidéré ne pu que ravaler sa salive lorsque enfin, elle planta ses yeux bleus dans les siens.

<<Heum... Salut. >>

C'était tout ce qui lui venait à l'esprit, il savait que c'était peu, mais il fallait bien commencer quelque part.

oui, lecteur y en a etre la
comment dire... stylistiquement parlant, c'est bien. Mais promets moi que ce sera moins ievre que twilight
...je déconnes, personne ne peut faire ça, c'et pas humain...

Radji a écrit:oui, lecteur y en a etre la
comment dire... stylistiquement parlant, c'est bien. Mais promets moi que ce sera moins ievre que twilight
...je déconnes, personne ne peut faire ça, c'et pas humain...

Pas de souci de ce côté là ! Je ne pense de toute façons pas être capable de faire pire que Stephenie Meyer de ce coté là ( me rapellant surtout des crises de nerfs que je piquait à chauque fin de chapitre) Donc:
-Pas de grande scène de déclaration toutes les trente secondes.
-Pas de scène qui vous tiennent en haleine pour que finalement rien ne se passe.
-Pas de répétition de verbe "s’esclaffer" 15 fois dans une même page.
-Et enfin, pas de "Oh mon dieu, je ne suis pas assez bien pour toi!" à toute les sauces.

Sur ce, merci à toi oh cher lecteur pour ton commentaire

je lit et j'aime, tu maitrise bien la psychologie de tes personnages . Au moins tu nous promet une fic qui seras pauvre en combat et riche en devellopement autres, je deteste les combats :p, Mais ton second chapitre était huum TROP court, on a envie de connaitre la suite (même si la chute est connue)

Pensyves a écrit:je lit et j'aime, tu maitrise bien la psychologie de tes personnages . Au moins tu nous promet une fic qui seras pauvre en combat et riche en devellopement autres, je deteste les combats :p, Mais ton second chapitre était huum TROP court, on a envie de connaitre la suite (même si la chute est connue)

Merci pour ton commentaire et contente que ça te plaise.
C'est rare de voir des gens qui aime DBZ mais n'aiment pas les combats, en tout cas, ici c'est sur tu n'en auras pas.
Désolé pour les chapitres trop cours ( généralement mes chapitres font entre 900 et 1500 mots, bien qu'il m'arrive d'en faire des plus longs) mais pour avoir un rythme de publication stable, il ne faut pas que je fasse de chapitre trop long. ( Demande à San, il m'arrive de rester un mois sans écrire un mots, il me faut donc quelques chapitres d'avances pour en avoir au moins un par semaine).
Tu n'auras pas à attendre trop longtemps pour connaitre la suite, il devrait être posté au plus tard vendredis soir.

Chapitre 3:

La cyborg ne réagit pas aux salutations de Krilin qui commençait un peu à paniquer. Ses mains tremblaient et il avait l'impression que son estomac dansait la samba. Essayant d'agir le plus naturellement possible, il approcha d'elle en lançant la discution.

<< Je, je ne m'attendais vraiment pas à te voir ici.

-Visiblement, lui non plus. Dit elle en pointant l'intérieur de la maison du doigt.

-Tortue Géniale agit souvent de façons déplacé avec les femmes, c'est une seconde nature chez lui. Continua Krilin sur le ton de la plaisanterie.

-Il devrait pratiquer des loisirs moins dangereux, du moins s'il craint pour sa vie. >>

Krilin ne pu s'empêcher de sourire en laissant échapper un rire discret. En plus d'être extrêmement belle, C18 avait aussi le sens du sarcasme, ce qui la rendait à ses yeux encore plus attirante. Il était heureux de la voir, bien que quelques heures avant, il aurait voulut l'oublier et arrêter de penser à elle. Puis il resta silencieux, ne sachant pas quoi lui dire. Au bout d'un moment, elle croisa les bras et se décida enfin à parler.

<< Tu n'es pas très bavard.

-Désolé, c'est juste que je ne t'attendais pas. Balbutia Krilin.

-Par ce que tu as besoin de te préparer pour parler à quelqu'un? >>

La première pensé qui venait à l'esprit de Krilin était « tu n'es pas n'importe qui », mais il ne voulait pas faire fuir. Il se contenta de passer sa mains derrière sa tête et de sourire nerveusement.

<< C'est que je suis assez timide. Tenta t-il, son sourire toujours aux lèvres.

-Ça, je l'avais remarqué.

-En tout cas je suis heureux de te revoir. >>

C18 ne paru par surprise, et elle ne pu s'empêcher d'éprouver une certaine satisfaction. Que l'on s'appelle C18 ou non c'était tout de même agréable d'entendre ce genre de chose. Elle regarda un instant autour d'elle, contemplant le paysage.

<< Alors c'est ici que tu vis depuis que tu as 13 ans?

-Comment est ce que tu... Allait demander Krilin.

-Le docteur Gero nous a donné un nombre non négligeable d'informations sur vous.

-Ah...

-Qu'est ce que tu as? Je t'ai fais peur?

-Non non. S'empressa de répondre Krilin. Seulement c'est, comment dire embarrassant.

-Embarrassant? Demanda t-elle en laissant sa phrase en suspend. Je te rassure, je suis seulement au courant de ce qui concerne les combats.

-Seulement les combats? Mais alors comment est ce que tu sais que je... Insista t- il

-Ça t'intéresse tant que ça de savoir les renseignement que je possède sur toi?

-Non, c'est juste...

-Ta timidité maladive? Le coupa t-elle.

-Oui, dit il en rougissant. C'est à peu prêt ça. >>

Krilin n'était en effet pas très à l'aise, et savoir que C18 était au courant d'une grande partie de son passé ne le rassurait pas. Il n'avait rien à cacher, mais ça le dérangeait. Ça le dérangeait de ne rien connaître d'elle, alors qu'elle savait des choses sur lui, ne fusse que pour les combats. Il soupira un instant, hésitant à avancer. Il avait peur de la faire fuir. Tout en réfléchissant à ce qu'il pourrait dire il examina plus précisément la jeune femme. Elle n'avait pas changé de vêtement depuis la dernière fois qu'il l'avait vus, soit elle aimait vraiment cet ensemble, soit elle avait eu d'autres chats à fouetter et changer d'habits n'avait pas été sa première préoccupation. Krilin pencherait plutôt pour la seconde option, mais rien ne pouvait appuyer son hypothèse.

<< Tu... Tu as besoin de quelque chose? Demanda t-il d'une voix tremblante, mais remplie de gentillesse.

-Qu'est ce qui te fais croire que j'ai besoin de quelque chose?

-Ce n'est pas ce que je voulais dire! Voulut il rattraper. Une femme aussi forte que toi ne dois avoir besoins de personne.

-Mais? Lança froidement la cyborg.

-Mais tu es là, et tu dois bien avoir une raison. >>

Elle ne pu rien ajouter, elle était là oui. Mais elle ne voulait pas donner la raison de sa venu. Dire au petit chauve qu'elle voulait le revoir par ce qu'il l'avait traité comme un être humain n'était pas dans ses plans. Elle ne pensait même pas qu'il était capable de comprendre. Qui pourrait d'ailleurs comprendre comme c'était important à ses yeux, mise à part C17. Elle ne voulait pas répondre à cette question, et décida donc de quitter la scène.

<< N'avais je pas sous entendus que nous nous reverrions la dernière fois? Sorti t-elle enfin sur un ton las.

-En effet, je me souviens. >>

Il n'était pas convaincu et voulait lui demander tout de même pourquoi, mais son but n'était pas de l'embarrasser. Elle décroisa alors les bras et posa ses mains sur ses hanches tout en avançant vers le bonze. Surpris, celui-ci écarquilla les yeux lorsque elle s'arrêta à une coudée de lui. La scène lui était étrangement familière.

<< Ne rêve pas trop. >>

Juste après son dernier mots elle décolla, laissant Krilin intrigué, mais heureux.

Désolée du retard mais j'ai eu pas mal de truck à faire ^^"
Désolée du double post, et merci d'avance au modérateur/administrateur d'attendre que quelqu'un réponde pour rattacher ce message au précédent, pour que les gens voit qu'il y a un nouveau chapitre.



Chapitre 4:

Quelques jours s'étaient écoulés depuis la visite surprise de C18 à Kamé House, et Krilin ne rêvait que d'une chose, qu'elle revienne. Il se plaisait à imaginer leur retrouvaille. Le soir venus il fermait les yeux et souriait. Quand il pensait à elle, au moins, il oubliait tout le reste, et surtout la mort de son meilleur ami.
Mais jusque à présent la belle jeune femme n'était qu'un rêve. Un rêve magnifique certes, mais rien d'autre que ça. Un songe insaisissable. Et il le savait.

<< Ce n'est pas demain qu'elle reviendra frapper à ma porte. >>

Quelle ne fut pas sa surprise lorsque, le lendemain, une certaine blonde frappa effectivement à sa porte, ou plutôt à sa fenêtre. Essayant de dissimuler l’excitation, il alla lui ouvrir avec un grand sourire.

<< Salut. Dit simplement la cyborg.

-Salut. Répondit l'ancien bonze sur un ton un peu plus enthousiaste. Mais pourquoi est ce que tu...

-N'es pas passé par la porte sans un bruit comme la dernière fois?

-C'est ça.

-Je ne voulais pas croiser le vieil homme, mieux vaut éviter la scène de la dernière fois.

-Il n'est pas ici, il est partie très tôt, c'est la journée commission. Sourit Krilin. Et, sinon, comment... Est ce que... Tu vas?

Elle lui lançais un regard depuis le début de sa phrase, auquel il ne s'attendait pas, un silence gênant s'installa ensuite entre eux. Du moins, il l'était pour Krilin qui ne savait pas comment rebondir. Voyant qu'il commençait à tourner au rouge, elle rompit le silence.

<< La timidité, toujours? Demanda-t-elle sur un ton las.

-Oui, il y a un peu de ça. Répondit il gêné.

-La dernière fois, tu m'as demandé pourquoi j'étais venus te voir. Je suis venus t'apporter la réponse, enfin, si ça t'intéresse toujours.

-Ou... Oui ! Dit il impatient. Bien sur que ça m'intéresse!

-Explique moi clairement. Pourquoi est ce que tu as détruis cette télécommande au lieux de t'en servir pour me tuer? >>

Krilin resta de marbre, la bouche ouverte et pâlit légèrement. Il n'avait pas vus venir la question. Ne l'avait elle pourtant pas entendus au palais de dieu? Il ne se voyait pas lui dire qu'il l'aimait, pas là maintenant. Et que s'il l'avait épargné c'était par ce qu'il avait eu le coup de foudre pour elle. Et que si il avait mit la terre en danger, c'était pour ses beaux yeux. Elle ne le croirait jamais.

<<Je... Je ne... Et bien tu...

-Je t'ai dis de me répondre clairement. Lança t-elle sur un ton agacé.

-Tu n'avais rien fais de mal et ce n'était pas juste de te... Enfin tu sais...

-De me détruire. Finit elle à sa place.

-Détruire? Répéta t-il un peu surpris. Tu veux dire tuer non? >>

Même si elle ne le montrait pas, elle fut touché encore une fois. Le ton sur lequel il avait répété «détruire», et corrigé par «tuer». Elle savait que pour lui ça signifiait qu'on détruisait une machine, pas un être humain. Et que donc, elle était humaine et pas juste un cyborg. Sans rien laisser paraître, elle acquiesça d'un signe de la tête.

<<Ne me fais pas rire. Ajouta t-elle sur un ton toujours aussi sérieux. Je ne peux pas croire que tu puisse risquer la vie de milliard de personne pour en garder une en vie. Ou alors tu es vraiment stupide. Déclara t-elle en haussant les épaules.

-J'aurais eu des remords. Dit il sincèrement. Je n'aurais pas supporté de sacrifier une innocente. >>

L'espace d'un instant il devina sur son visage une expression de douceur qu'il ne lui connaissait pas. Ce qui s'en rapprochait le plus, c'était peut être l'air qu'elle avait lorsque elle l'avait regardé avant de s’envoler du palais de Dieu. Mais cette expression disparut aussi vite qu'elle était apparut, et elle poussa un profond soupir. Il disait la vérité, au moins, une parcelle de la vérité. Il se serait sentit coupable, ça elle en été certaine. Mais de là à mettre le destin de la terre en danger pour une seule personne. Ça ne pouvait tout simplement pas être la seule explication. Dans un premier temps elle voulait lui demander de préciser sa pensé, de finir. Mais elle se ravisa, pourquoi? Elle même ne le savait pas.

<< C'est une explication qui pourrait sembler logique. Donc on va dire que je te crois. >>

Krilin poussa discrètement un soupir de soulagement. Maintenant que les choses désagréables étaient passé, peut être pourraient ils passer à autre chose. Alors qu'elle lui tournait le dos, il s'écria.

<< Attend ne part pas! Heum... Fit il lorsque elle se retourna pour le regarder avec un air qui n'avait rien de sympathique. Je veux dire... Pourquoi pars tu maintenant?

-Tu as répondus à ma question, je n'ai plus rien à faire ici. Répondit elle simplement.

-Ha...

-Pourquoi pensais tu que je resterais ici plus longtemps? Il n'y a rien qui me retient.

-Mais y a t-il quelque chose qui te retienne ailleurs? >>

Il avait mit le doigt dessus, plus personne ne l'attendait. C17 était sa seule attache, et il avait disparus. Elle regarda vers l'horizon, espérant vainement qu'il apparaîtrait.

<< Si tu veux... Commença Krilin. Je peux t'offrir mon amitié.

-Toi et moi amis? Qu'est ce qui te fais croire que j'ai besoin d'un ami le bonze ? Lança t-elle sur un ton sec.

-Tout le monde a besoin d'un ami. En particulier les gens qui se sentent seul. >>

Il lui lança un de ses sourires aussi naïf que sincère, alors même qu'il savait qu'il y avait de forte chance pour qu'elle le remballe. Mais ce ne fut pas le cas. Intrigué par sa proposition, elle réfléchit quelques instant. Tout deux était si différent qu'elle ne pouvait pas s'imaginer être son amie. Mais il était le seul à faire preuve de compassion pour elle, et à la voir comme un être humain. Donc si elle devait entretenir une amitié avec quelqu'un, pourquoi pas avec lui?

<< Soit.

-Tu es d’accord? Demanda-t-il aussi étonné qu'heureux.

-Ne me force pas à changer d'avis.

-Désolé.

-Oh, un conseil maintenant que nous sommes amis.

-Oui?

-Les filles ne sont pas vraiment fans des chauves, donc si tu espères un jour plaire, faudra arranger ça. Dit elle sur un air taquin.

-Ah... Fit il d'un ton abattus et en faisant la moue. Merci du conseil. >>

ha c'est pas mal ça ^^ Franchement je suis pas fandes histoire à l'eau de rose et pourtant là j'aime, mais je t'en prie, la prochaine fois ne nous fait pas autant patienter ^^

Bon, je poste ce chapitre 2 ans après le précédent, mais bon... On va dire que c'est normal.
J'aime pas les choses pas fini, et comme dit le dicton, mieux vaut tard que jamais.



Chapitre 5:

Les jours passèrent, puis les semaines, Krilin et C18 apprenaient à se connaître. Non pas qu'ils parlaient des heures entières ou qu'ils passaient des journées à s'amuser ensemble, non. Mais il partageait maintenant un lien qui était de plus en plus visible. Ce n'était que des regards, des sourires amusé, ou le temps qu'ils passaient ensemble. Ils étaient de plus en plus présent dans la vie l'un de l'autre, sans forcément qu'ils s'en aperçoivent ils avaient prit des habitudes qui montrait l'attachement qu'ils avaient l'un envers l'autre.
Il y avait quelque chose de changé. Et je ne dis pas ça seulement à cause de la magnifique nouvelle coupe de cheveux qu'abordait Krilin. Un duvet noir recouvrait maintenant le crane de l'expert en art martiaux, et il n'en était pas peu fier. Il faut dire qu'il n'avait pas forcément apprécié le commentaire de C18 après la victoire contre Cell, à savoir «Et toi le bonze, tu veux un bisous?». Quelque peu blessé, il avait décidé de changer de coiffure, car ça, il pouvait le changer. Bien que ne le laissant rien transparaître à propos de cela, la cyborg trouva curieux qu'il porte autant d'attention à ses paroles, mais s'en trouva tout de même flatté, en un sens.
Les petits pics plein de sarcasme qu'elle pouvait lui lancer parfois n'avait rien perdus de leur piquant, cependant, ils n'étaient plus aussi agressif, et on pouvait parfois y déceler une certaine sympathie déguisé. Lui, il ne répliquait jamais, il se contentait de sourire ou de prendre un air faussement contrarié.
Ce jour là, il la regardait de la fenêtre de Kamé House alors qu'elle lisait un magasine, allongé sur un transat en bikini. Il souriait béatement en la contemplant, le maillot blanc qu'elle portait ne laissait pas beaucoup de place à l'imagination et sa peau d’albâtre brillait au soleil.

-Krilin ! L'assiette !

-Hein, quoi ?

Il sortit de son état de béatitude et tourna sa tête dans la direction du son qu'il venait d'entendre. C'était Tortue Géniale qui venait de lui parler d'un ton sec et lui faisait un signe de la tête, indiquant l'assiette que Krilin essuyait.

-L'assiette que tu as dans les mains, je crois qu'elle est sèche, fit il en étouffant un rire, ça fait au moins dix minutes que tu l’essuie.

-Désolé, repris Krilin en haussant les épaules, je vais passer aux suivantes.

-Elle te plais c'est ça ? Glissa tortue géniale avec un air limite pervers.

Krilin ne répondit pas, il se contenta de souffler et d'ignorer les pitreries de vieil homme et lui tournant le dos. Pas déstabilisé pour autant, le maître des tortues contourna le lavabo pour se retrouver face à son disciple.

-Allez, fait pas ton timide, ça se voit comme le nez au milieux de la figure.

-Je n'ai pas envie de parler de ça avec vous maître, lança t-il en faisant la mou. D'ailleurs, sauf votre respect, vous êtes la dernière personne avec qui j'aurais envie d'en parler.

-Et pourquoi ça ? S'offusqua Tortue Géniale.

-Avant tout par ce que vous êtes une vrais commère maître, dit il sur un ton las.

-Oh, tu exagères, répondit il d'un ton outré. C'est vrais que quand j'ai un petit verre dans le nez je peux me montrer loquasse mais tout de même.

Krilin sourit, la manière dont le vieil homme essayait d'adoucir la vérité était amusante. Surtout lorsque on savait comme lui qu'une fois saoul, le maître des tortues n'était plus qu'un moulin à parole, incapable de retenir ses mots. C'est ainsi qu'il avait apprit qu'Oolong s'était retrouvé complètement nu à l'école lorsque un de ses camarades lui avait « vendu » une lotion pour se rendre invisible.
Alors qu'il prenait une autre assiette, Krilin regarda une nouvelle fois par la fenêtre, la jeune femme semblait s'être assoupie, le magazine reposait sur sa poitrine et elle semblait détendu. Il aurait pu passer des heures à la regarder sans rien faire, sans rien dire... Mais pour l'instant il devait essuyer la vaisselle, et s'il ne voulait pas subir d'autre remarque, il fallait qu'il s’acquitte de sa tache convenablement. Une fois qu'il eu finit, il alla jusque à la machine à laver, pris son linge et monta dans sa chambre pour le ranger. Alors qu'il s’apprêtait à refermer son armoire, il tomba sur sa tenu de combat.

-J'ai besoin de me changer les idées, un petit entraînement ne me fera pas de mal, pensa t-il.

Il se déshabilla et commença à l'enfiler, alors qu'il était torse nu quelqu'un toqua à la porte. Machinalement, et persuadé qu'il s'agissait de son maître, Krillin pria la personne d'entrer alors qu'il finissait d'enfiler son pantalon, quelle ne fut pas sa surprise lorsque une voix féminine s'adressa à lui.

-Le vieux pervers me demande de te prévenir, il part et rentrera ce soir avec le dîner.

Il se crispa avant de se retourner, figé, son T-shirt bleu encore à la main, il le ramena vers lui d'un façon qu'il aurait voulut plus discrète, tentant vainement de cacher son buste. C18 resta sur le pas de la porte en l'observant d’abord avec attention puis avec interrogation. Elle lui lança alors un regard blasé.

-Je ne vais pas violier tu sais... Finit elle par lâcher. Pas la peine de jouer les vierge effarouché.

-C'est juste que tu m'as surpris et...

-La timidité encore ?

-Oui.

Il n'osait pas lui avouer que de se trouver à moitié à nu devant elle, et qui plus est devant son corps recouvert seulement d'un bikini, le faisait se sentir tout chose ; et c'était gênant. Il rougit de plus belle, n'osant pas dire un seul mot. C18 quand à elle regarda attentivement les habits de son hôtes et les reconnu.

-Tu vas t’entraîner ? Demanda-t-elle.

-Oui, ça fait un moment que je n'y suis pas allé. Ça sera moins pratique avec mes cheveux mais bon.

-Comment ça ?

-Je n'ai plus l'habitude de me battre avec les cheveux dans les yeux, fit il en souriant. Je ne sais pas comment tu fais toi.

-Aucune idée, je n'ai jamais été chauve. Fit elle en faisant mine de regarder ailleurs.

Krilin prit un air étonné et la regarda en silence. Puis, les yeux de la cyborg passèrent de de la porte aux siens, et après un bref silence elle sourit.

-Je rigole.

Il lui rendit son sourire. Il aimait ça... Les sourires, et en particulier ceux de la cyborg, ils étaient aussi magnifique que rare. Bien que depuis un certain temps, il lui semblait qu'ils devenaient plus familier.

-Je peux venir avec toi ?

-T’entraîner avec moi ? Ou... Oui bien sur j'adorerais, dit il avec un grand sourire, enfin... Je veux dire, je n'ai plus de partenaire depuis un moment alors ça sera super, d'autant plus que tu es plus forte que moi donc je devrais me forcer, tenta t-il de récupérer.

Elle ne dit et se contenta d'acquiescer. Elle alla elle aussi se changer, puis tout deux s'envolèrent sur une île non loin de là. Krilin avait du mal à contenir sa joie, c'était la première fois que C18 lui proposait de faire quelque chose avec lui. S'intéresserait elle à lui ? Non, sûrement pas, il savait qu'une fille comme elle n'en avait rien à faire de lui, mais bon, c'était beau de rêver. Ils atterrirent de concert et Krilin commença à s'échauffer, pompes abdominaux, gainage, C18 quand à elle le regardait faire, elle, elle n'avait pas besoin de s'échauffe.

-Je suis prêt, par quoi commence t-on ? Demanda-t-il.

-Peut m'importe, c'est toi l'expert en art martiaux ici.

-Un petit combat amical ?

Elle lui fit signe qu'elle était d'accord, et soudain l'ancien bonze disparu. Pas inquiète pour autant elle leva son bras droit et para avec facilité le coup qu'il lui était destiné. L'homme à la tenu orange tenta de nouveau sa chance mais rien n'y fit, il n'arrivait même pas à la toucher. Et alors que lui bougeait dans tout les sens, elle restait tranquille et tout ses mouvements étaient calculé au millimètre prêt.

-C'est tout ce que tu peux faire ? Fit elle en lui attrapant le bras.

Il n’eut pas le temps de réagir qu'il était déjà au sol, et avant de pouvoir se relever le pied de C18 était sur sa poitrine, le maintenant allongé. Il tenta de se dégager, mais elle l'agrippa et le lança dans les airs. Contre toute attente il sourit, laissant la cyborg interloqué, soudainement il mit ses mains sur son front.

-Taiyoken !

Une vive lumière aveugla la jeune femme qui se protégea les yeux, elle ne pouvait plus les ouvrir, ils étaient vraiment trop douloureux, et même si elle essayait, elle ne voyait qu'un grand halo blanc. Incapable de localiser son adversaire, elle jura et donna des coups de poing un peu au hasard. Elle sentit que quelque chose lui faucha les pieds et bascula à terre. Elle tenta d’ouvrir les yeux, et elle put distinguer Krilin qui lui tendait la main en souriant.

-Pas mal non ? Fit il d'un ton joyeux.

-Tu ne m'auras pas deux fois avec cette technique.

-Oh, j'en ai plein d'autre, même si je doute qu'elles soient aussi efficace. Fit il d'un air déçus. Il y en a bien une mais je ne l'utiliserais pas contre toi.

-Et pourquoi donc ?

-Elle est trop dangereuse, même pour quelqu'un comme toi.

-Je ne crois que ce que je vois, dit elle en se relevant.

Krilin lui fit un clin d’œil et se mit en position. Il leva la main au ciel et un disque de lumière se forma dans le creux de sa main, d'abord de petite taille, il se mit à grandir de plus en plus. Une fois à sa taille maximale, Krilin le lança fit virevolter un instant dans les airs avant de le lancer sur un amas rocher de plusieurs centaine de mètres de largeur, le disque y entra comme dans du beure et ressortit de l'autre coté avant de disparaître.

-Pas mal, vraiment. Fit la cyborg en auchant la tête d'un air admiratif. Tu pourrais me l'apprendre ?

-Pourquoi pas, si on m'avait dis que je t'apprendrais quelque chose un jour, je ne l'aura pas cru.

Sans perdre de temps, il lui enseigna la technique. Elle s’avéra être une élève très doué, même si ça ne fut pas facile au début, elle fut capable de former le disque en quelques heures. Krilin avait mis des années à la mettre au point, et il ne fallut qu'une journée à la jeune femme pour former un Kienzan parfait et pour le manipuler de manière satisfaisante. Krilin était satisfait de sa journée, C18 avait l'air beaucoup plus détendu en sa présence, et elle avait eu l'air... Presque... Heureuse. Quand il fut l'heure de renter, elle se moqua de lui par ce qu'il n'était pas assez rapide, elle aurait presque rit. Une fois à Kamé House, elle remarqua qu'il n'avait pas l'air dans son assiette.

-Tu n'as pas l'air bien, fit elle remarqué au bout d'un moment.

-Je suis un peu fatigué c'est tout, lança Krilin avec un sourire sincère. Je n'ai pas l'habitude de partenaire aussi fort.

Lorsque il monta dans sa chambre, Krilin soupira. Il n'avait pas voulu l'avouer devant elle, mais l’entraînement avait été très dur pour lui, presque impossible à tenir. Heureusement qu'il y avait eu l'apprentissage du Kienzan, sinon il n'aurait pas tenu. Mais malgrès tout, il était heureux de la journé qu'il venait de passer. Lorsque il se déshabilla, il grimaça tout de même, sous ses vêtements, son corps était couvert d’hématome.

-Bah, j'ai vu pire, pensa t-il.

Après tout c'était un bien piètre prix à payer pour voir C18 heureuse.

Je viens de prendre au vol ta fic, et bien je doit dire que je trouve l'idée intéressante et original cela change beaucoup des combats, les caractères sont bien retranscrit.

Jai hâte de savoir le dénouement (enfin pas la finalité ,sa tout le monde connais mdr).

Merci pour ton commentaire biskus! Ça fait toujours plaisir de voir que des gens ont apprécié

Chapitre 6 :

Elle devait bien se rendre à l'évidence, elle commençait à apprécier le petit homme. Il était attentif à ses besoins, toujours prêt à lui rendre service et surtout, il la voyait telle qu'elle était. Il n'avait pas peur d'elle comme les autres, et la gêne qu'il pouvait ressentir en sa présence n'avait rien à voir avec ça. S'il était gêné s'était, et elle le savait bien, par ce qu'elle lui plaisait. Et pour être tout à fait honnête, plus le temps passait, plus lui aussi commençait à lui plaire. Sa gentillesse la touchait profondément, jamais elle n'avait rencontré un homme aussi gentil. Et lorsque il lui souriait, elle oubliait un instant qui elle était, elle se sentait comme une vrais femme, et non pas comme un cyborg.
C'était l'une des nombreuses choses aux-quelles elle pensait le soir avant de s'endormir ou lorsque comme maintenant elle se retrouvait seule. Une parmi tant d'autre. Son frère occupait lui aussi un coin de son esprit, elle se demandait où il pouvait bien être, s'il était heureux, s'il était seul.
Alors qu'elle était assise sur son lit, elle entendu un véhicule arriver, certainement Tortue Géniale qui rentrait. Depuis quelques temps il s'absentait de plus en plus souvent. Il allait semble t-il rendre visite à la veuve de Sangoku, celle-ci attendait un second marmot d'après Krilin, et dans ce moment difficile tout ses amis l'aidaient, et encore plus maintenant car elle arriverait sa grossesse arrivait bientôt à terme.

-C18, je peux entrer ?

La voix de Krilin vient la sortir de ses pensés, elle réalisa qu'elle n'était que très légèrement vêtu, elle avait pris une douche et n'était pas complètement rhabillé. Elle passa vite fait un chemisier rouge posé préalablement sur son lit avant de répondre.

-Oui, un instant.

Elle lui ouvrit ensuite la porte. Il venait lui déposer une nouvelle paire de draps et quelques vêtements sortit du sèche linge comme chaque semaine. Elle ne lui avait jamais rien demandé, il avait agit de lui même, montrant à quel point il était serviable et gentil. C18 ne pu s’empêcher de sourire en le regardant déposer le baquet de linge devant l'armoire de sa chambre. Il était devenu un source de réconfort pour elle, il était la preuve que quelqu'un, mise à part son frère, tenait à elle. Elle commençait même à le trouver attirant. Alors qu'il se retournait pour quitter la pièce elle laissa tomber son sourire pour une expression plus neutre. Elle ne voulait pas qu'il se doute de quoi que ce soit.

-Bonne nuit, dit il avec l'air enjoué qu'il arborait toujours avant de quitter les lieux.

Oui, elle avait des sentiments pour lui et elle ne pouvait pas se le cacher. Mais elle ne voulait pas lui en faire part. Bien sur, l'attitude de Krilin à son égard la faisait se sentir humain, mais l'était elle vraiment ? Ou du moins, l'était elle toujours assez pour pouvoir aimer? Après tout elle avait été programmé pour le tuer, qui sait ce que le docteur Gero avait fait avec cerveau. Alors que tout se bousculait dans sa tête, elle se regarda dans la glace. De dehors elle paraissait humaine, mais à l'intérieur ? Krilin la voyait comme un être humain, c'est vrais, et ça la touchait énormément. Mais elle ne pouvait pas s’empêcher de s'il pouvait voir ce qu'elle était à l'intérieur. Car elle même n'était pas sure de ce qu'elle était.

-Un cyborg... Murmura t-elle.

Le soleil se couchait, mais elle ne pouvait pas dormir, elle réfléchissait trop pour trouver le sommeil. Alors elle sortit par la fenêtre et se posa sur le toit de la maisonnette en volant. Une fois là haut, elle s’assit et regarda le ciel étoilé, comme pour oublier son dilemme intérieur. Avant d'être transformé en cyborg elle avait déjà du mal avec ses sentiments, la suite n'avait pas arrangé les choses.

-C18 ? Fit soudainement une voix familière sur un ton de surprise.

-Qu'est ce que tu fais ici ? Répondit elle sur le ton monocorde qui était le sien.

-Ha non ce n'est pas ce que tu crois, se justifia Krilin en faisant des mouvements de bras trahissant sa gêne, ça m'arrive d'aller sur le toit aussi ! Je veux dire, continua t-il crescendo, je trouve la vue magnifique.

Il restèrent un moment à se regarder sans un mot, puis elle fit un signe de la tête signifiant que c'était bon, il pouvait rester. Il soupira de soulagement avant de s'avancer vers elle et de s’accroupir à ses cotés, n'osant plus parler.

-Alors comme ça tu es sensible en plus d'être timide ?

-Sensible ? Répétât il.

-Ce n'est pas courant pour un homme d'admirer le paysage.

-Ah ça, fit il confus. Oui plus ou moins, je vie ici depuis longtemps mais je prend toujours autant de plaisir a contempler la mer et le ciel. Il n'y a pas de pollution lumineuse, on peut donc regarder les étoiles contrairement à la ville.

Il sourit et leva la tête pour regarder les étoiles, C18 le regarda un instant avec un air circonspect, il avait l'air perdu sur son petit nuage. Quand il s’aperçut qu'elle l'observait toujours il rougit et eu une rire gêné. Pour toute réponse elle lui sourit sincère, provoquant son étonnement. C'était la première fois qu'il voyait un tel sourire sur ses lèvres, et pourtant depuis des mois il avait décrypté toute ses expressions, mais celle là, il ne la connaissait pas.

-Tu sais C18... J'aimerais te connaître un peu mieux, finit il par lâcher discrètement.

-Qu'est ce que tu veux dire par me connaître plus ?

-Ton histoire, ta vie, ce que tu aimes, des anecdotes sur ta vie ces choses là, lâchât il naturellement.

-Ça t'intéresse vraiment ? Fit elle en tournant la tête.

-Oui.

-Pourquoi ? Lâchât elle.

Krilin ne répondit pas tout de suite. Il s'était pigé lui même. Après un instant de réflexion il ferma les yeux et soupira. Puis son regard se portât sur la cyborg avant de glisser vers le firmament. La jeune femme fut surprise, elle l'aurait imaginé cherchant une excuse ou marmonnant quelque chose d'incompréhensible, mais il avait l'air calme et déterminé.

-Je crois que tu le sais aussi bien que moi, d’ailleurs tu as repoussé plusieurs fois mes avances, fit en en haussant les épaules, donc je pense que ma confession ne changera pas grand chose entre nous. Si je désire mieux te connaître c'est par ce que je t'aime. Je sais, ça sonne un peu bizarre non ? Dit il en se grattant la tête nerveusement. Je t'aimais déjà avant que tu n’emménages ici, mais depuis que tu es là, mon amour n'a cessé de croître à mesure que j'apprenais à voir la merveilleuse personne que tu es, confessa t-il d'une voix emplis de douceur. Mais il y a des choses qui m'échappe encore.

La jeune femme blonde resta silencieuse comme il l'avait prédit, son regard glacé fixé sur l'horizon. Krilin ne savait pas ce qu'elle pouvait bien penser, oh bien sur il s'imaginait que le fait qu'elle reste muette en disait long, et qu'elle n'allait pas tarder à lui dire avec son sarcasme habituel qu'il pouvait toujours courir.

-Je sais, tout ça est stupide, finit il par dire en lui lançant un sourire niait, et en commençant à se relever.

-Non...

Elle venait de baisser la tête et d'agripper sa main pour l’empêcher de partir. Surprit, il resta figé sur place, incapable de sortir un mot. C18 le regarda ensuite avec des yeux pleins de tendresse qui le firent chavirer. Elle s'approcha doucement de lui, agrippant son T-shirt au niveau de la poitrine. Il ne savait pas comment réagir, était ce un geste agressif ou bien...

-Ce n'est stupide... Murmurât-elle

A sa voix suave et à la vu son visage qui semblait à cet instant si doux, il faillit défaillir. Elle se rapprocha petit à petit de son visage et vient ensuite poser ses lèvres sur celles de l'homme au cheveux noir qui avait la sensation que son cœur allait exploser et jaillir de sa poitrine. Le temps semblait s'être arrêté pour lui, jusque à ce que leur baiser fut fini... C18 tenait maintenant son visage entre ses mains, et cette fois ce fut lui qui osa s'approcher d'elle et l'embrassa passionnément, ce baiser fut bien plus long et plus intense que le précédent. Cependant, au bout d'une trentaine de seconde la cyborg repoussa doucement Krilin. Il ne comprit pas ce qui se passait, encore sous le choc de cette intimité inattendu. C18 se releva, fit quelques pas et se retourna pour fixer Krilin dans les yeux.

-C18, qu'est ce que tu...

Elle ne dit pas un mot et décolla. Laissant Krilin interloqué et persuadé d'avoir rêvé.

Vraiment sympa la psychologie de c18 .
Quelque petites erreur ( qui sait ce que le docteur Gero avait fait avec cerveau ... 😁).
Yen a plusieurs des hommes sa . Mais bon dans l'ensemble j'aime bien la sensibilité et la tension amoureuse de ta fic.

biskus a écrit:Vraiment sympa la psychologie de c18 .
Quelque petites erreur ( qui sait ce que le docteur Gero avait fait avec cerveau ... 😁).
Yen a plusieurs des hommes sa . Mais bon dans l'ensemble j'aime bien la sensibilité et la tension amoureuse de ta fic.

Merci pour ton commentaire, .
Bon dans ce petit chapitre, il sera un peu moins question d'amour, vois celui-ci comme un entracte. Une pause pour une suite plus riche en sentiment. ^^

Chapitre 7 :
Une semaine s'était écoulé depuis cette fameuse nuit sur le toit et Krilin n'en revenait toujours pas. C18 l'avait embrassé. Il avait embrassé C18. Ils s'étaient embrassé. Il rougissait rien qu'en y repensant. Cependant, cela faisait aussi une semaine qu'il était inquiet, car après leur baiser, la cyborg s'était envolé et n'était pas revenu.
Avait il fait quelque chose de mal? L'avait il choqué ou quelque chose dans le genre ? Il n'en savait rien. Mais il était évidant que pour elle comme pour lui, ce baiser signifiait beaucoup, sans doute avait elle besoin de temps pour réfléchir.
Le téléphone sonna et le sortit soudainement de ses pensés. Ce fut Tortue Géniale qui répondit au bout de quelque seconde, l'ancien bonze n'y prêta pas plus d'attention et se dirigea vers la télé pour se changer les idées. Il se laissa tomber dans le canapé et commença à zapper, mais chaque programme lui rappelait la semaine passé, une couple s'embrassant sur une chaîne, une blonde au yeux bleus sur la suivante, un reportage sur les étoiles etc...

-Qu'est ce que je ne donnerais pas pour entendre sa voix m’appeler... Pensa Krilin d'un air triste et rêveur.

-KRILIN !

Malheureusement pour lui, il se s'agissait pas de la douce voix de C18 mais du cris de Tortue Géniale qui vient lui percer les tympans. Surpris, il lâcha la télécommande et se précipita vers le maître des tortues dans la cuisine.

-Quoi ? Qu'est ce qui se passe ?!

-C'était Sangohan, Chichi a accouché hier, annonça le vieil homme avec un sourire, dépêche toi il faut y aller.

-Déjà ?

Demanda Krilin qui venait de réaliser que neufs mois étaient passé depuis que Sangoku avait quitté ce monde. Alors que tortue géniale s'activait à mettre en marche son spider, il restât planté là avec un mélancolique... Son meilleur ami était mort alors que son deuxième venait de naître. Il voulait vraiment se réjouir mais il n'y arrivait pas.

-Neuf mois déjà, fit il alors qu'un sourire triste se dessinait sur son visage.

Alors qu'il sentait la tristesse l'envahir, il pensa un instant à ce que Chihi et Sangohan devait ressentir. Il réalisa alors à quel point ça devait terrible pour eux, accueillir un nouveau membre dans la famille alors que Sangoku était mort. La joie d'avoir un autre enfant, un petit frère, devait être bien fade à cause de cette perte immense...
Une fois de plus la voix de Tortue Géniale vient le sortir de sa torpeur, cette fois tout était prêt, il ne manquait que lui. Après un instant de réflexion il se décida à monter du coté passager, le trajet fut très calme, ni lui, ni son maître n'échangèrent un seul mot. Après quelques heures, il aperçus la maison de son meilleur ami, ils s’aperçurent qu'ils n'étaient pas les seuls visiteurs. Lorsque les deux occupant sortirent du spider, Sangohan sortit les accueillir.

-Tortue Géniale ! Krilin ! Hein ? Mais, Krilin, tu... Fit il étonné en pointant la tête de son ami.

-Ha ça ? Dit l'ancien bonze en se frottant la tête. Oui, j'ai décidé de me laisser pousser les cheveux. Mais dis moi plutôt comment va ta mère et...

-Elle va très bien, et j'ai un petit frère maintenant, venez !

Le jeune garçon était visiblement excité, il attrapa la main de Krilin et le guida jusque à l'entré. Bulma était là avec son fils, ainsi que Yamsha, ils parlaient avec Chichi, qui avait visiblement l'air fatigué.

-Ah vous êtes là ? Demanda Bulma en souriant.

-On est venu juste après l'appel de Sangohan, répondit Tortue Géniale.

Les nouveaux venus s'enquirent de prendre des nouvelles de Chichi avant toute chose, celle-ci les remercia de leur sollicitude. Elle avait l'air d'aller plutôt bien, oh bien sur elle était fatigué, mais après un accouchement qu'elle femme ne le serait pas ? Après avoir échangé quelques cordialités ils purent enfin voir le nouveau né, un par un car il dormait et Chichi ne voulait pas qu'il se réveille, Tortue Géniale y alla le premier, puis vient le tour de Krilin qui fut accompagné de Sangohan. Dès qu'il le vit, Krilin cru rêver. Le nourrisson ressemblait trait pour trait à son père. Il ne put s’empêcher de sourire et de se sentir... Juste... Bien. Sangoku avait laissé encore un peu de lui dans ce petit être.

-Il ressemble à papa hein ? S'enquit de dire Sangohan sur un ton des plus fier.

Krilin le regarda avec une expression emplis de bienveillance et tapota affectueusement le crane de l'enfant avant de poser sa main sur son épaule.

-Oui, c'est vrais qu'il lui ressemble beaucoup, murmurât-il. Ton père serait fier, de lui mais aussi de toi.

-De moi ? Fit Sangohan en interrogeant l'adulte du regard.

-Oui. C'est toi l'homme de la maison maintenant, et on peut déjà voir que tu prendra soin de ton petit frère.

Sangohan resta un instant immobile, mais il ne pu contenir ses larmes, il se jeta sur Krilin et pleura en silence dans ses bras, celui-ci le réconforta par une accolade amicale.

-Il me manque tellement, sanglotât le semi sayen, maman ne veux jamais en parler...

-Il me manque à moi aussi , répondit Krilin très ému. Sangohan, si tu as besoin de parler, je suis là.

-Merci Krilin, fit il en s'essuyant les yeux.

Krilin lui sourit, il savait comme il était du de perdre un membre de sa famille, et il comprenait que dans son état Chichi n'ai pas eu envie de parler de son époux décédé à son fils. Pour elle, pour lui et pour le nouveau né. Mais il savait aussi que Sangohan était un garçon sensible et qu'il avait peut être besoin de se confier. En ce qui le concernait, Krilin, il se sentait enfin prêt à accepter la mort de Sangoku. Son ami était peut être mort, mais il n'était pas complètement partit. Une part de lui vivait toujours en ses fils, en ce qu'il avait laissé sur terre. Il devait cesser d'être malheureux et aller de l'avant. Alors que Sangohan et lui avançait vers le Salon Bulma demada :

-Alors Chichi, tu as trouvé un nom pour ce petit bout de chou ?

-Sangoten.

-C'est jolie, s'empressa de souligner Yamsha.

-Et... Qu'est ce que tu vas faire pour sa queue ? S'enquit de questionner Yamsha qui avait un assez mauvais souvenir d'une fameuse nuit de pleine lune.

-Je vais lui faire couper, on est jamais trop prudent.

Ils ne restèrent pas vraiment longtemps, ne voulant pas déranger la jeune mère qui devait maintenant se reposer, toutefois tous lui avait demandé de se manifester si elle avait besoin de quoi que ce soit.
Krilin et son maître était maintenant sur le chemin du retour, toujours aussi silencieux. Ce fut Tortue Géniale qui rompit le silence.

-Elle va revenir ne t'en fais pas.

-Quoi ? Fit soudainement Krilin.

-Ta copine, je ne sais pas pourquoi elle ne s'est pas montré, mais crois moi elle va revenir. Les disputes d'amoureux ça va ça viens.

Krilin rougit, il n'osa rien dire. Se contentant de regarder par la fenêtre le soleil qui se couchait. Mais au fond de lui il pensait...

« Puissiez vous dire vrais maître... »

Alors moi (je vais pas te mentir) j'ai pas lu mais je trouve ça vraiment bien que tu reprennes même après aussi longtemps. Tu lâches pas l'affaire, c'est cool, bravo.

Inikisha a écrit:Alors moi (je vais pas te mentir) j'ai pas lu mais je trouve ça vraiment bien que tu reprennes même après aussi longtemps. Tu lâches pas l'affaire, c'est cool, bravo.

Les mauvaises herbes sont les plus dures à tuer X)
J'aime pas les travaux non fini, et parfois même fini j'y reviens dessus. ^^

En tout cas merci pour le commentaire, ( même si j'aurais aimé que tu lises XD ).

Chapitre 8 :
La nuit était tombée depuis peu lorsqu'ils arrivèrent à Kamé House, pour fêter l’événement comme il se doit, Tortue Géniale avait ouvert une bouteille de champagne pendant le repas qu'il partagea avec Krilin et la Tortue. Le vieux maître parla beaucoup, la tortue aussi, échangeant leurs souvenirs passés, il fut notamment beaucoup question de Sangoku et de la période où lui et Krilin s’entraînait ensemble à Kamé House. Quant à celui-ci, il était beaucoup moins bavard. Il songeait toujours à la famille de son défunt ami, mais aussi à la cyborg, se demandant où elle pouvait bien se trouver. Lorsque tous allèrent se coucher, il fut le seul à rester dans le salon, assis à réfléchir jusque tard dans la nuit. Nonchalamment il regarda la pendule et s’aperçut de l'heure déjà avancé. Réalisant qu'il devait être le dernier debout, il éteignit toute les lumières et monta se coucher sans faire de bruit, il ne voulait pas réveiller tout le monde. Il prit soins de n'allumer aucune lumière et de refermer sa porte le plus doucement possible. Lorsque il se retourna pour faire face à son lit, il sursauta.

-C18 ?

Elle était là, assise, en face de lui. Il n'avait pas pu sentir sa présence car elle ne dégageait aucun ki. Elle avait l'air d'être en forme, et ses habits n'était pas les mêmes que la dernière fois qu'il l'avait vu. En effet, elle portait un jean bleu clair ainsi qu'un haut à manche longue blanc qui découvrait son épaule droite. Ça le rassura, elle allait bien, et c'était ce qui comptait. Puis il se demanda depuis combien de temps elle était là à l'attendre? Il allait l’interroger sur sa présence mais à ce moment précis, leur regard se croisèrent et il ne put dire un seul mot. Il ne bougea plus, de peur de rompre ce lien silencieux qui s'était installé entre eux, au bout de quelques secondes qui semblèrent durer des heures, il se décida enfin à rompre le silence.

-Tu es ici depuis longtemps?

-Depuis plusieurs heures, je suis passé par la fenêtre, répondit elle sans laisser transparaître aucun sentiment. Je commençais à penser que tu ne monterais jamais.

-Désolé, fit il en haussant les épaules, si j'avais su je serais remonté plus tôt.

Elle baissa les yeux, pour la première fois depuis qu'il la connaissait, il pouvait sentir sa gêne, et il avait bien du mal à réaliser qu'elle agisse ainsi en sa présence. Il s'avança et s'assit à ses cotés en la regardant avec douceur.

-Est ce que ça va ?

Elle sembla surprise par cette question, comme si elle s'attendait à ce qu'il lui demande autre chose de complètement différent. Elle ferma un instant les yeux avant de les rouvrir d'un air déterminé en fixant le mur en face d'elle.

-Non.

Puis elle se leva et s'avança vers la fenêtre, Krilin cru qu'elle allait partir une fois encore, mais elle n'en fit rien. Elle se contenta de regarder l'océan. La situation avait l'air tellement irréelle, pour chacun d'entre eux, de manière différentes, mais si il y a quelques semaines on leur avait dit que cette scène se jouerait, ni l'un ni l'autre n'y aurait cru.

-Je t’apprécie beaucoup, commença t-elle. Tu as tellement fais pour moi, sans rien attendre en retour, la télécommande, le vœux, ton accueil... Je mentirais si je disais que ça ne m'a pas touché.

-Mais... Continua l'ex bonze.

Par ce que Krilin avait deviné à son ton emplis d'une certaine tristesse et à son regard qu'il y avait un « mais ». Comme elle garda le silence il se leva pour la rejoindre, lorsque il fut enfin à coté d'elle il posa une main réconfortante sur son épaule. Mais elle le repoussa doucement avant de continuer.

-Mais je ne peux pas...

-Je vois, dit il en souriant tristement. Je comprend C18, tu mérites beaucoup mieux.

A ces mots, elle ne put se retenir et resserra ses poings sur le rebord de la fenêtre, ses doigts s'enfoncèrent dans le plâtre du mur, montrant sa frustration. Il le remarqua, mais avant qu'il n'est pus dire un mot, elle serra les dents et trembla.

-Idiot !

Elle lui fit soudain face, elle était en colère contre lui, ça n'importe qui l'aurait comprit en la voyant ainsi. Puis, l'expression sur son visage changea du tout au tout, il n'exprimait maintenant qu'un mélange de douleur et de culpabilité. Il ne comprenait pas sa réaction... Elle ne voulait pas être avec lui, mais il lui semblait évident qu'elle tenait à lui, il voulut la prendre dans ses bras, mais une fois encore elle le repoussa. Cette fois, elle agrippa son T-shirt et lança avec colère :

-Qu'est ce que tu peux être aveugle! Je ne mérite pas mieux, je ne te mérites tout simplement pas !

-Tu... Tu veux dire... Demanda-t-il en réalisant ce que ça signifiait.

Ce fut à cet instant précis que C18 se rendit compte qu'elle en avait trop dit et qu'elle ne pouvait pas revenir en arrière, elle desserra alors l'emprise qu'elle avait sur le col de l'expert en art martiaux tendis que ses trais s’adoucirent doucement.

-Je préférerais crever que de l’avouer, commença t-elle, mais je...

Ces trois mots restaient comme bloqué dans sa gorge, ces mots qu'elle n'avait jamais dit à personne d'autre... Ces trois mots qui décrivaient ce qu'elle ressentait pour la seule personne qui l'ai jamais traité avec égard, comme un être humain, la seule personne qui l'aimait assez pour se soucier de son bonheur au dépend du sien. Elle ne put les dire, mais il comprit desquels il s'agissait.

-Mais alors... Pourquoi ? La conjura t-il.

-Je finirais indubitablement par te blesser.

-Jamais tu ne ferais ça, protesta t-il.

-Jamais ? Répétât elle en le défiant du regard. J'ai vu l'état dans lequel tu étais après notre entraînement, j'ai vu tout ses bleus sur ton corps ; avoua t-elle. Et cette fois je me contrôlais, et si je perdais mon sang froid... Je pourrais te blesser, ou te tuer...

En prononçant ses mots, elle chercha à échapper à son regard, ils sonnaient trop comme une confession inavouable, comme les méandres sombre et tortueux de son cœur. Ce cœur qu'elle n'exposait pour ainsi dire jamais.

-Et ça je ne me le pardonnerais pas...

Le cœur de Krilin qui battait auparavant la chamade se calma subitement. Il se sentait bizarre, presque... Presque en confiance. C'était comme si sa timidité s'était envolée. Il venait de se rendre compte qu'elle partageait ses sentiments. Qu'elle l'aimait autant que lui l'aimait. Il passa sa main sur la joue de la jeune femme blonde qui écarquilla les yeux pendant qu'il effectuait ce geste inattendu, elle cette fois-ci elle ne l'arrêta pas.

-Tu ne me feras jamais de mal, dit il avec douceur, j'ai connu bien pire pendant mes entraînements, et ce ne sont pas quelques bleus qui vont me faire renoncer à la plus belle chose qui me soit jamais arrivé.

-Beau parleur... Fit elle en souriant tristement alors qu'elle posait sa main sur celle qui caressait son visage.

-Et puis je ne suis pas en mousse, fit il sur le ton de la plaisanterie. Je t'aime... L'amour c'est tout se qui compte.

Il l'enlaça ensuite avec une douceur qu'elle n'avait jamais connu dans les bras d'un homme. Cette étreinte chaste ne l'engageait à rien, elle le savait. Encore un geste complètement désintéressé. Elle resta un instant sans bouger, puis lentement, elle passa elle aussi ses bras autours du corps de l'ex bonze. Enfin, elle pouvait se reposer sur l'épaule de quelqu'un en qui elle avait confiance, c'était agréable...

-Merci murmurât-elle.

-De quoi ? Demanda Krilin sur le même ton.

-De me voir telle que tu me vois... Tellement humaine.

Ses derniers mots furent prononcé avec tant d'émotion qu'ils touchèrent profondément autant celle qui venait de les dire que celui qui venait de les entendre. Elle resserra son étreinte et l'embrassa tendrement. Tout deux s’allongèrent sur le lit, continuant à s'embrasser langoureusement, perdant peut à peu la notion du temps. Ils étaient prêt à se montrer leur amour mutuel en s'unissant l'un à l'autre. Entre les caresses et les baisers ils se déshabillèrent partiellement, juste assez pour ce qui devait suivre. Mais Krilin remarqua que les yeux de la jeune femme au dessous de lui était humide, et que des larmes y perlaient, sans pour autant couler, il s'arrêta et prit un air inquiet.

-C18, tu pleures ?

La jeune femme ne s'était pas aperçu que son émotion l'avait amené au bord des larmes. C'était des larmes de joie, et pleurer, même si ce n'était que quelques larmes, était la chose la plus intimes qu'elle aurait pu faire avec lui, plus encore que de faire l'amour. Elle parut surprise le temps d'un battement de cil, puis elle ferma les yeux et souris.

-Non, dit elle dans un soupir, comme tu le vois je suis morte de rire, finit elle en ironisant.

Krilin ne su pas quoi dire, ou quoi faire. Il resta simplement à la regarder d'un air soucieux, elle avait l'air si fragile... Si différente de d'habitude.

-Si tu veux... Je... On... Bredouilla t-il.

-Krilin, le coupa t-elle.

Elle passa ses mains sur son visage et entoura le cou de l'homme au yeux noir avec ses bras. Puis elle plongea son regard dans le sien.

-Viens...





PS:( Le chapitre aurait du être un peu plus long avec un passage lemon, mais je me suis ravisé, peut être l'écrirais je plus tard).