Encore un bon chapitre, différent de celui d'origine si je ne me trompe.
Bulma connait la nature de Kakarotto mais il l'a sauvée aussi... Prélude à une nouvelle relation Amour-haine lors de leurs futures retrouvailles??
Kakarotto
Re: Kakarotto
par xela26 le Ven Fév 01, 2013 22:36
Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction
Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
viewtopic.php?f=42&t=6774
abandonnée
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction
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- xela26
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Re: Kakarotto
par Pensyves le Sam Fév 02, 2013 15:43
haha que de suspense, va il memoriser et apprendre le kienzan au vu de ses capacités exceptionnelles? Et que va devenir Bulma ? A mon avis ça sent le tournoi des arts martiaux à plein nez
- Pensyves
Re: Kakarotto
par Satan sama le Lun Fév 04, 2013 20:22
Chapitre 10 : Choisis ton camp.
Cette journée était particulière, très étrange même. C’était une journée de pause, sans entrainement, juste un repos bien mérité. Cette nouvelle fut accueillie à bras ouverts par tous les élèves de Tortue Géniale, mais ils se rendirent bien vite compte qu’ils s’ennuyaient.
C’était un quotidien difficile, usant, toujours à courir, sauter, travailler sans jamais s’arrêter, mis à part pour dormir et pour manger. Et le jour où vint la trêve tout le monde attendait patiemment le lendemain pour reprendre cette vie difficile qui leur plaisait tant.
Muten Roshi s’était absenté et chacun devait bien se trouver une occupation. Il y en a avait une qui semblait plus qu’heureuse de ce repos, et qui profita de la situation pour taquiner ses nouveaux petits protégés. Lanfan était une femme célibataire, séduisante certes, mais elle fuyait les hommes, et les hommes la fuyaient aussi. Sa beauté avait le don d’attirer les goujats et de faire fuir les hommes les plus respectables et les plus honnêtes qui soient. Une vie bien misérable pour une jolie femme promise à un avenir resplendissant.
Elle était passionnée par la lutte, le combat, les arts martiaux en général. Elle aimait avoir le contrôle des choses et être plus forte physiquement faisait partie de ce processus. Et Lanfan s’était fait maître dans un style bien à elle, première du genre elle déstabilisait quiconque était plus fort qu’elle en dévoilant ses formes et en prenant des positions qu’on pouvait jugé honteuses.
Elle avait ainsi le contrôle sur les imbéciles qui se confrontaient à elle.
Elle était très vite devenue une célébrité et posait dans des magazines de toute sorte. Elle avait obtenu de petits rôles pour des films où on lui demandait parfois de ne seulement qu’apparaître brièvement. Elle avait sa marque de parfum, et de lingerie. Elle avait même décidé de faire de sa façon de combattre toute une philosophie, qu’elle enseignait aux plus belles combattantes du monde.
Elle avait ainsi formée quelques groupes de guerrières connus : les amazones, qui faisaient des ravages dans les petits tournois régionaux, les Valkyries ou même les Succubes, qui elles étaient bien meilleures tentatrices que combattantes. Enfin elle s’était fait un nom, une réputation.
Mais les médias, cette sur-popularité et l’objet de fantasme qu’elle était devenue, tout ça l’épuisait considérablement, et elle avait envie de plus. Il lui manquait de la puissance, de la force; la séduction, les exhibitions, ce n’était qu’un subterfuge, efficace certes mais qui pouvait un jour faire défaut devant un adversaire plus tenace. Elle avait besoin de s’écarter de sa vie actuelle et de revenir vers les choses simples. Et il y eut ce garçon, un jeune garçon véritablement insupportable, du genre à se plaindre constamment et les yeux pleins de malice. Mais il lui avait ouvert la voie à quelque chose d’inespéré. Et il fallait bien avouer que cette vie-là lui plaisait, plus que tout au monde.
Elle appréciait le calme, la tranquillité, la présence d’enfants extraordinaires et la promesse d’aventures prochaines si elle n’était pas déjà dans une aventure.
Elle avait annoncé son absence à ses admirateurs et admiratrices et s’était reclus ici, loin de tout, loin de tous et de toutes. Aujourd’hui elle était définitivement heureuse.
_ Allons Krillin tout le monde a une histoire, tout ce que je sais sur toi, c’est que tu m’as ramené ici, dis m’en plus.
Mais krillin restait silencieux, gêné par l’intervention de son amie. Ils étaient tous les deux à l’intérieur de la Kame House avec Plume non loin qui volait au-dessus de la table. Le dîner était fini et Yamcha était parti dehors rejoindre Chichi.
_ Je ne suis pas aussi passionnant que le maître, tu n’as qu’à lui demander de te raconter une de ses aventures, il sera heureux de pouvoir le faire.
Lanfan gloussa et lui sourit avec tendresse.
_ Petit malin, Muten est un homme très intéressant mais il est aussi très vieux et loin d’être aussi sage qu’il le prétend, je ne tiens pas à me confronter de nouveau à ses mains baladeuses.
Krillin ricana lui aussi, puis il se servit de nouveau dans la marmite avant de revenir à table.
_ Je n’aime pas ma vie d’avant, commença-t-il en touillant dans sa gamelle, songeur. Et si un jour quelqu’un me demandait de raconter mon histoire, je commencerais ainsi : mon histoire débuta sur une île, une merveilleuse petite île….
Elle le comprenait, elle le comprenait mille fois.
_ Et si il demande ce qui s’est passé avant ?, ou qui sont tes parents ?, que diras-tu ?
_ Je lui dirais que je ne me souviens que de l’île, et de ce qui a suivi, et je lui dirais aussi qu’il est beaucoup trop curieux.
Lanfan sourit et n’insista plus, elle attisa le feu en y rajoutant une bûche et regarda les flammes danser. Cela l’apaisait.
_ Et si tu me racontais ton histoire Lanfan ?
Elle s’attendait à ce que krillin lui pose la question.
_ La mienne aussi débute ici, avec vous les enfants, et avec ce vieux pervers de Tortue Géniale.
_ Et moi alors, se plaignit Plume ?
_ Et surtout toi mon petit Plume, dit-elle en attrapant le chat en en le câlinant de force.
Krillin rougit, un peu jaloux.
_ Oui tu as raison, notre histoire commence ici, continua-t-elle. Le passé est beaucoup trop douloureux ou indigne d’intérêt. Cette vie-là au moins, elle nous plait à tous.
____________________________________________
_ Tu vas bien ?
Chichi regarda Yamcha, il semblait inquiet mais il l’approcha sans aucun problème, sa phobie disparaissait progressivement.
_ Tu as fait beaucoup de progrès, tu ne me parlais jamais avant.
_ Maintenant que j’ai connu le pire avec Lanfan, tout le reste me parait anodin. Et puis je m’inquiétais pour toi, tu n’es pas venu manger.
_ C’est gentille de ta part, dit-elle en se forçant à sourire.
Après un silence elle ajouta :
_ Tu ne peux pas m’aider.
Yamcha acquiesça et s’assit à côté d’elle.
_ Oui je crois savoir ce qui pourrait t’aider, le maître désapprouve cependant.
_ C’est un homme bon malgré toute sa perversion, il est convaincu qu’une vengeance ne ferait qu’élargir le trou dans lequel je m’abrite. Il a dit…
_ …que tu n’aimais pas la réalité, que tu ne voulais pas y faire face et que tu choisissais la facilité.
Chichi regarda Yamcha comme si elle reprochait au garçon de lire dans ses pensées. Devant son air dubitatif le jeune homme ne put s’empêcher de sourire. Il lui serra l’épaule, un geste chargé de réconfort.
_ Il m’a fait le même sermon, pour que jamais je ne reprenne ma vie d’autrefois. Je crois qu’il a raison. J’étais pauvre et j’avais un talent, celui de voler, mais c’était la facilité de vivre de cette façon. Et ce qui est facile n’est pas forcement bon. Je crois que tu devrais suivre ses conseils Chichi, oublies la vengeance et penses plutôt à la justice, et tu verras que dans un cas comme dans l’autre, le garçon devra bien être arrêté mais il faut qu’il le soit pour une bonne raison.
Il retira sa main de l’épaule de la jeune fille et se releva.
_ Et la justice me parait être une bien meilleure raison que la vengeance.
Puis il la laissa seule, avec ses pensées. Les paroles de Yamcha, tout comme celles de Muten Roshi, étaient pleines de bon sens. Mais Chichi n’y pouvait rien, dès qu’elle revoyait le corps de son père, la hache plantée dans son corps sans vie, son cœur vacillait et criait vengeance.
__________________________________________________________________________
_ Tu…tu as tué tous mes élèves…com...comment ?!! Comment as-tu fait ? Un simple garçon, quelle honte pour mon école.
Tchapah se mit en position de combat fermement décidé à tuer le petit monstre qui avait osé détruire le temple où il enseignait. C’était un homme à la peau bronzé avec un visage aux joues creuses et une courte barbe noire. Sa toge orange était noircie à divers endroits et il semblait s’être blessé à la jambe.
Sans attendre une réponse du garçon il se jeta sur lui, et du dès cet instant éviter un énième projectile envoyé de la paume du saiyan. Ses boules d’énergie étaient meurtrières mais le roi avait encore un sens de l’esquive très développé et c’était ainsi qu’il était parvenu à reste en vie jusqu’ici.
Il en évita une autre et sauta sur Kakarotto pour lui abattre de toutes ses forces un coup de pied sur l’épaule. Le garçon ne broncha pas et explosa d’une nouvelle sphère d’énergie la main du roi.
Tchapah opéra une retraite en faisant un bon en arrière et regarda, horrifié, son bras au bout duquel il n’y avait plus qu’un moignon cautérisé. La douleur le fit fléchir mais il ne devait pas laisser tomber, aussi fort qu’était le criminel il se devait de venger tous ses élèves et de rester en vie.
Tchapah hurla de rage et s’acharna sur son adversaire avec une férocité stupéfiante Son bras prit une telle vitesse que Kakarotto crut bientôt en voir deux puis un troisième. Si les premières attaques furent inutiles, un coup particulièrement puissant fit mouche. Le poing de Tchapah arriva comme une flèche en plein dans la mâchoire de Kakarotto. Sa tête bascula en arrière sous la puissance du choc.
Lorsqu’il la redressa, un filet de sang coulait le long de sa lèvre.
_ Pas mal, admit Kakarotto, je suppose que c’était le mieux que tu puisses faire. Maintenant tu es mort.
_ Tu n’es pas obligé de faire ça, grogna le roi.
_ Je crains que si, Roi Tchapah, je ne me trompe pas ?
_ C’est bien moi.
_ Tes apprentis sont tous morts, mais je ne peux pas prendre le risque que tu formes de nouveaux dangers potentiels. J’aime cette planète et si je pouvais vous éviter cette fin funeste je le ferais, pourtant dans quelques années, les miens viendront ici, et devront être satisfaits de mon travail. Alors si je suis obligé de faire ça.
_ Je ne comprends pas.
_ Quelle importance tu vas bientôt mourir. Ce que je fais là c’est pour sauver la vie des tiens, je suis chargé de détruire tous les terriens, mais ce n’est pas ce que je veux. Pour les sauver je dois les soumettre à mon autorité, et pour ce faire je dois être le plus fort, et pour être le plus fort, je dois détruire les plus forts.
_ Je suis bien plus faible que vous, pourquoi ne pas me laisser vivre ?
_ Oh oui tu es faible, mais tu es quand même plus fort que le terrien classique. Et si tout seul tu n’es rien, encore une vingtaine d’autres comme toi, qui se rassemblent pour me vaincre et je suis mort. Et si je meurs, quand les miens viendront, ils vous tueront tous et je ne pourrais rien pour votre misérable existence. Les terriens mourront ou se soumettront. C’est ainsi.
_ Plutôt mourir que finir en esclave.
Tchapah se dressa fièrement, prêt à en découdre.
_ Sais-tu au moins qui je suis ?
_ Oui je sais qui tu es, tu as détruit l’école du Temple Oorin, et celle de Polymorphie. Tu as éliminé les lycanthropes et annihilée une caserne militaire du roi. Tu es le destructeur.
_ Très jolie surnom. J’aime assez ça. La crainte est une arme efficace pour soumettre le monde.
Kakarotto prit une minute pour réfléchir.
_ Très bien, j’ai un message à transmettre au roi, tu lui diras que j’ai tué Gyūmaō et…. Et Son Gohan. Les deux élèves du célèbre Tortue Géniale avec qui j’ai d’ailleurs eu une confrontation de laquelle je suis ressortie bien vivant. Tu lui diras aussi que j’ai mis en recul l’armée du Ruban Rouge et que j’ai vaincu des grands noms du crime, tel que, quel était son nom à celui-là, le Grand Malveillant je crois, et puis bien sûr Tao Paï Paï.
_ Vous avez fait tout ça ?
_ Je ne mens pas, ils n’auront qu’à vérifier.
_ Vous me laissez donc vivre ?
_ Malheureusement, ce n’est pas vous qui allez délivrer le message. J’ai laissé vivre le plus faible de vos apprentis, dit-il en montrant du doigt l’individu derrière lui.
Tchapah se retourna pour se retrouver face à face avec un jeune garçon de seulement dix ou onze ans, les yeux noyés par les larmes. C’était son fils. Le roi vit une main traversé son torse pour apparaître devant lui.
_ Voilà ce qui arrive à ceux qui sont faibles, affirma Kakarotto. As-tu envie d’être faible ?, demanda-t-il au gamin alors que son père s’écroulait sur le sol.
_ Non, bafouilla-t-il.
_ Alors pourquoi pleures tu la mort de ton père, quel mal y a-t-il à cela ? Tu es libre à présent, libre de choisir sans qu’un parent ne t’oblige à suivre la voie qu’il souhaite pour toi. Moi je te laisserais le choix, tu peux partir sans faire ce que je veux de toi, être faible à jamais, et être tué un jour par un homme tel que moi. Ou alors tu vas devant le Roi de cette planète, tu te présentes et tu lui racontes tous mes exploits. Si tu fais ça pour moi, tu seras digne d’être fort, et je t’apprendrais à l’être.
Qu’en dis-tu ?
_ J’irais voir le Roi.
_ Très bon choix.
Cette journée était particulière, très étrange même. C’était une journée de pause, sans entrainement, juste un repos bien mérité. Cette nouvelle fut accueillie à bras ouverts par tous les élèves de Tortue Géniale, mais ils se rendirent bien vite compte qu’ils s’ennuyaient.
C’était un quotidien difficile, usant, toujours à courir, sauter, travailler sans jamais s’arrêter, mis à part pour dormir et pour manger. Et le jour où vint la trêve tout le monde attendait patiemment le lendemain pour reprendre cette vie difficile qui leur plaisait tant.
Muten Roshi s’était absenté et chacun devait bien se trouver une occupation. Il y en a avait une qui semblait plus qu’heureuse de ce repos, et qui profita de la situation pour taquiner ses nouveaux petits protégés. Lanfan était une femme célibataire, séduisante certes, mais elle fuyait les hommes, et les hommes la fuyaient aussi. Sa beauté avait le don d’attirer les goujats et de faire fuir les hommes les plus respectables et les plus honnêtes qui soient. Une vie bien misérable pour une jolie femme promise à un avenir resplendissant.
Elle était passionnée par la lutte, le combat, les arts martiaux en général. Elle aimait avoir le contrôle des choses et être plus forte physiquement faisait partie de ce processus. Et Lanfan s’était fait maître dans un style bien à elle, première du genre elle déstabilisait quiconque était plus fort qu’elle en dévoilant ses formes et en prenant des positions qu’on pouvait jugé honteuses.
Elle avait ainsi le contrôle sur les imbéciles qui se confrontaient à elle.
Elle était très vite devenue une célébrité et posait dans des magazines de toute sorte. Elle avait obtenu de petits rôles pour des films où on lui demandait parfois de ne seulement qu’apparaître brièvement. Elle avait sa marque de parfum, et de lingerie. Elle avait même décidé de faire de sa façon de combattre toute une philosophie, qu’elle enseignait aux plus belles combattantes du monde.
Elle avait ainsi formée quelques groupes de guerrières connus : les amazones, qui faisaient des ravages dans les petits tournois régionaux, les Valkyries ou même les Succubes, qui elles étaient bien meilleures tentatrices que combattantes. Enfin elle s’était fait un nom, une réputation.
Mais les médias, cette sur-popularité et l’objet de fantasme qu’elle était devenue, tout ça l’épuisait considérablement, et elle avait envie de plus. Il lui manquait de la puissance, de la force; la séduction, les exhibitions, ce n’était qu’un subterfuge, efficace certes mais qui pouvait un jour faire défaut devant un adversaire plus tenace. Elle avait besoin de s’écarter de sa vie actuelle et de revenir vers les choses simples. Et il y eut ce garçon, un jeune garçon véritablement insupportable, du genre à se plaindre constamment et les yeux pleins de malice. Mais il lui avait ouvert la voie à quelque chose d’inespéré. Et il fallait bien avouer que cette vie-là lui plaisait, plus que tout au monde.
Elle appréciait le calme, la tranquillité, la présence d’enfants extraordinaires et la promesse d’aventures prochaines si elle n’était pas déjà dans une aventure.
Elle avait annoncé son absence à ses admirateurs et admiratrices et s’était reclus ici, loin de tout, loin de tous et de toutes. Aujourd’hui elle était définitivement heureuse.
_ Allons Krillin tout le monde a une histoire, tout ce que je sais sur toi, c’est que tu m’as ramené ici, dis m’en plus.
Mais krillin restait silencieux, gêné par l’intervention de son amie. Ils étaient tous les deux à l’intérieur de la Kame House avec Plume non loin qui volait au-dessus de la table. Le dîner était fini et Yamcha était parti dehors rejoindre Chichi.
_ Je ne suis pas aussi passionnant que le maître, tu n’as qu’à lui demander de te raconter une de ses aventures, il sera heureux de pouvoir le faire.
Lanfan gloussa et lui sourit avec tendresse.
_ Petit malin, Muten est un homme très intéressant mais il est aussi très vieux et loin d’être aussi sage qu’il le prétend, je ne tiens pas à me confronter de nouveau à ses mains baladeuses.
Krillin ricana lui aussi, puis il se servit de nouveau dans la marmite avant de revenir à table.
_ Je n’aime pas ma vie d’avant, commença-t-il en touillant dans sa gamelle, songeur. Et si un jour quelqu’un me demandait de raconter mon histoire, je commencerais ainsi : mon histoire débuta sur une île, une merveilleuse petite île….
Elle le comprenait, elle le comprenait mille fois.
_ Et si il demande ce qui s’est passé avant ?, ou qui sont tes parents ?, que diras-tu ?
_ Je lui dirais que je ne me souviens que de l’île, et de ce qui a suivi, et je lui dirais aussi qu’il est beaucoup trop curieux.
Lanfan sourit et n’insista plus, elle attisa le feu en y rajoutant une bûche et regarda les flammes danser. Cela l’apaisait.
_ Et si tu me racontais ton histoire Lanfan ?
Elle s’attendait à ce que krillin lui pose la question.
_ La mienne aussi débute ici, avec vous les enfants, et avec ce vieux pervers de Tortue Géniale.
_ Et moi alors, se plaignit Plume ?
_ Et surtout toi mon petit Plume, dit-elle en attrapant le chat en en le câlinant de force.
Krillin rougit, un peu jaloux.
_ Oui tu as raison, notre histoire commence ici, continua-t-elle. Le passé est beaucoup trop douloureux ou indigne d’intérêt. Cette vie-là au moins, elle nous plait à tous.
____________________________________________
_ Tu vas bien ?
Chichi regarda Yamcha, il semblait inquiet mais il l’approcha sans aucun problème, sa phobie disparaissait progressivement.
_ Tu as fait beaucoup de progrès, tu ne me parlais jamais avant.
_ Maintenant que j’ai connu le pire avec Lanfan, tout le reste me parait anodin. Et puis je m’inquiétais pour toi, tu n’es pas venu manger.
_ C’est gentille de ta part, dit-elle en se forçant à sourire.
Après un silence elle ajouta :
_ Tu ne peux pas m’aider.
Yamcha acquiesça et s’assit à côté d’elle.
_ Oui je crois savoir ce qui pourrait t’aider, le maître désapprouve cependant.
_ C’est un homme bon malgré toute sa perversion, il est convaincu qu’une vengeance ne ferait qu’élargir le trou dans lequel je m’abrite. Il a dit…
_ …que tu n’aimais pas la réalité, que tu ne voulais pas y faire face et que tu choisissais la facilité.
Chichi regarda Yamcha comme si elle reprochait au garçon de lire dans ses pensées. Devant son air dubitatif le jeune homme ne put s’empêcher de sourire. Il lui serra l’épaule, un geste chargé de réconfort.
_ Il m’a fait le même sermon, pour que jamais je ne reprenne ma vie d’autrefois. Je crois qu’il a raison. J’étais pauvre et j’avais un talent, celui de voler, mais c’était la facilité de vivre de cette façon. Et ce qui est facile n’est pas forcement bon. Je crois que tu devrais suivre ses conseils Chichi, oublies la vengeance et penses plutôt à la justice, et tu verras que dans un cas comme dans l’autre, le garçon devra bien être arrêté mais il faut qu’il le soit pour une bonne raison.
Il retira sa main de l’épaule de la jeune fille et se releva.
_ Et la justice me parait être une bien meilleure raison que la vengeance.
Puis il la laissa seule, avec ses pensées. Les paroles de Yamcha, tout comme celles de Muten Roshi, étaient pleines de bon sens. Mais Chichi n’y pouvait rien, dès qu’elle revoyait le corps de son père, la hache plantée dans son corps sans vie, son cœur vacillait et criait vengeance.
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_ Tu…tu as tué tous mes élèves…com...comment ?!! Comment as-tu fait ? Un simple garçon, quelle honte pour mon école.
Tchapah se mit en position de combat fermement décidé à tuer le petit monstre qui avait osé détruire le temple où il enseignait. C’était un homme à la peau bronzé avec un visage aux joues creuses et une courte barbe noire. Sa toge orange était noircie à divers endroits et il semblait s’être blessé à la jambe.
Sans attendre une réponse du garçon il se jeta sur lui, et du dès cet instant éviter un énième projectile envoyé de la paume du saiyan. Ses boules d’énergie étaient meurtrières mais le roi avait encore un sens de l’esquive très développé et c’était ainsi qu’il était parvenu à reste en vie jusqu’ici.
Il en évita une autre et sauta sur Kakarotto pour lui abattre de toutes ses forces un coup de pied sur l’épaule. Le garçon ne broncha pas et explosa d’une nouvelle sphère d’énergie la main du roi.
Tchapah opéra une retraite en faisant un bon en arrière et regarda, horrifié, son bras au bout duquel il n’y avait plus qu’un moignon cautérisé. La douleur le fit fléchir mais il ne devait pas laisser tomber, aussi fort qu’était le criminel il se devait de venger tous ses élèves et de rester en vie.
Tchapah hurla de rage et s’acharna sur son adversaire avec une férocité stupéfiante Son bras prit une telle vitesse que Kakarotto crut bientôt en voir deux puis un troisième. Si les premières attaques furent inutiles, un coup particulièrement puissant fit mouche. Le poing de Tchapah arriva comme une flèche en plein dans la mâchoire de Kakarotto. Sa tête bascula en arrière sous la puissance du choc.
Lorsqu’il la redressa, un filet de sang coulait le long de sa lèvre.
_ Pas mal, admit Kakarotto, je suppose que c’était le mieux que tu puisses faire. Maintenant tu es mort.
_ Tu n’es pas obligé de faire ça, grogna le roi.
_ Je crains que si, Roi Tchapah, je ne me trompe pas ?
_ C’est bien moi.
_ Tes apprentis sont tous morts, mais je ne peux pas prendre le risque que tu formes de nouveaux dangers potentiels. J’aime cette planète et si je pouvais vous éviter cette fin funeste je le ferais, pourtant dans quelques années, les miens viendront ici, et devront être satisfaits de mon travail. Alors si je suis obligé de faire ça.
_ Je ne comprends pas.
_ Quelle importance tu vas bientôt mourir. Ce que je fais là c’est pour sauver la vie des tiens, je suis chargé de détruire tous les terriens, mais ce n’est pas ce que je veux. Pour les sauver je dois les soumettre à mon autorité, et pour ce faire je dois être le plus fort, et pour être le plus fort, je dois détruire les plus forts.
_ Je suis bien plus faible que vous, pourquoi ne pas me laisser vivre ?
_ Oh oui tu es faible, mais tu es quand même plus fort que le terrien classique. Et si tout seul tu n’es rien, encore une vingtaine d’autres comme toi, qui se rassemblent pour me vaincre et je suis mort. Et si je meurs, quand les miens viendront, ils vous tueront tous et je ne pourrais rien pour votre misérable existence. Les terriens mourront ou se soumettront. C’est ainsi.
_ Plutôt mourir que finir en esclave.
Tchapah se dressa fièrement, prêt à en découdre.
_ Sais-tu au moins qui je suis ?
_ Oui je sais qui tu es, tu as détruit l’école du Temple Oorin, et celle de Polymorphie. Tu as éliminé les lycanthropes et annihilée une caserne militaire du roi. Tu es le destructeur.
_ Très jolie surnom. J’aime assez ça. La crainte est une arme efficace pour soumettre le monde.
Kakarotto prit une minute pour réfléchir.
_ Très bien, j’ai un message à transmettre au roi, tu lui diras que j’ai tué Gyūmaō et…. Et Son Gohan. Les deux élèves du célèbre Tortue Géniale avec qui j’ai d’ailleurs eu une confrontation de laquelle je suis ressortie bien vivant. Tu lui diras aussi que j’ai mis en recul l’armée du Ruban Rouge et que j’ai vaincu des grands noms du crime, tel que, quel était son nom à celui-là, le Grand Malveillant je crois, et puis bien sûr Tao Paï Paï.
_ Vous avez fait tout ça ?
_ Je ne mens pas, ils n’auront qu’à vérifier.
_ Vous me laissez donc vivre ?
_ Malheureusement, ce n’est pas vous qui allez délivrer le message. J’ai laissé vivre le plus faible de vos apprentis, dit-il en montrant du doigt l’individu derrière lui.
Tchapah se retourna pour se retrouver face à face avec un jeune garçon de seulement dix ou onze ans, les yeux noyés par les larmes. C’était son fils. Le roi vit une main traversé son torse pour apparaître devant lui.
_ Voilà ce qui arrive à ceux qui sont faibles, affirma Kakarotto. As-tu envie d’être faible ?, demanda-t-il au gamin alors que son père s’écroulait sur le sol.
_ Non, bafouilla-t-il.
_ Alors pourquoi pleures tu la mort de ton père, quel mal y a-t-il à cela ? Tu es libre à présent, libre de choisir sans qu’un parent ne t’oblige à suivre la voie qu’il souhaite pour toi. Moi je te laisserais le choix, tu peux partir sans faire ce que je veux de toi, être faible à jamais, et être tué un jour par un homme tel que moi. Ou alors tu vas devant le Roi de cette planète, tu te présentes et tu lui racontes tous mes exploits. Si tu fais ça pour moi, tu seras digne d’être fort, et je t’apprendrais à l’être.
Qu’en dis-tu ?
_ J’irais voir le Roi.
_ Très bon choix.
Dernière édition par Satan sama le Mer Avr 22, 2015 0:04, édité 3 fois.
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Re: Kakarotto
par xela26 le Lun Fév 04, 2013 22:28
Encore un très bon chapitre.
Kakarotto est m'a l'air plus mature que dans la première version de la fic??
Et il commence à recruter plus tôt aussi?? C'est bien, il aura besoin de soutien contre Piccolo...
Kakarotto est m'a l'air plus mature que dans la première version de la fic??
Et il commence à recruter plus tôt aussi?? C'est bien, il aura besoin de soutien contre Piccolo...
Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction
Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
viewtopic.php?f=42&t=6774
abandonnée
Chapitre 138: publié
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Re: Kakarotto
par rabah11 le Mar Fév 05, 2013 21:52
assez bien mais je trouve qu'il commence à recruter trop top je pense que il devrait être plus fort avant de faire de tel annonce on ne le voit pas s'entraîner et on ne connait pas sont niveau. Et si il doit affronter tortue géniale ou ses étudient ou encore tenshinan il devrait être au moins à sont niveau de singe géant sans ce transformer et avec tous les maître en are-martiaux qu'il reste plus satan petit-coeur , picolo et l'armée du roi il devrait sérieusement s'inquiéter de son niveau et commencer à s'entraîner.
Sinon superbe histoire je vient juste de la lire et je doit dire que l'histoire me plaît impatient de voir la suite
Sinon superbe histoire je vient juste de la lire et je doit dire que l'histoire me plaît impatient de voir la suite
-
rabah11 - Messages: 132
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- Localisation: capitale ouest
Re: Kakarotto
par Satan sama le Ven Fév 08, 2013 0:24
Et voilà la suite.
Chapitre 11: Venger Tao.
_ Général, vous nous avez dit que ce mec a détruit une bonne partie de votre armée, et que Tao n’a pas survécu à son combat avec lui. On ne sera jamais assez fort.
Le général Red s’épongea le front. Aujourd’hui c’était une journée très fatigante, elles l’étaient toutes à vrai dire depuis que le sauvage qui s’était transformé en singe avait réduit en bouillie la moitié de son armée. Une humiliation sans précédente, qui méritait une lourde sanction.
C’est pourquoi il avait réuni de nouveaux mercenaires qui, il l’espérait, seraient plus efficaces, le nombre ferait peut-être la force. De toute façon il n’avait rien à perdre, si ils échouaient il n’aurait pas à les payer. Celui qui venait de parler se nommait Sruo, c’était un immense guerrier ours qui sévissait dans les montagnes, une force peu commune, et une façon de combattre pour le moins destructrice bien qu’il soit intellectuellement assez limité.
_ Qui a dit que Tao était mort ?
_ Il aurait survécu ?, s’époumona un des mercenaires présents.
C’était un autre élève de l’école de la Grue, envoyé par Tsuru Sennin pour venger son frère mais toujours contre une forte rétribution. Il était parait-il très puissant, presque autant que Tao.
_ Un homme de confiance s’occupe de lui, tachez de ne pas en informer son frère, nous avons assez de soucis en ce moment, je ne veux pas de la famille dans mes pattes. Le docteur Gero est chargée de le maintenir en vie.
_ Pourquoi ne pas nous l’avoir dit ? Le maître est convaincu que son frère est mort.
_ Oh mais il n’est pas très loin de la vérité, je ne veux pas donner de faux espoirs à votre maitre. Tao n’est certes pas mort mais c’est tout comme. Enfin ce gamin n’en est pas venu à bout malgré toute sa puissance, alors vous allez me le trouver et lui faire payer le prix cher. Entendu Ten Shin Han ?, dit-il en posant son regard sur le jeune homme.
_ Entendu.
_ Bien, le sergent Murasaki a mobilisé pour l’occasion trois de ses frères. Et nous avons aussi C 1.
_ C1 ?, demanda Sruo, qui c’est ça C1 ?
_ La première création du docteur Gero. Un robot très performant.
_ Un robot !!, s’écria un homme en entrant dans la pièce. Dis vulgairement peut-être mais le terme exact est cyborg, je vous assure qu’il y a une sacré différence.
Red grogna et s’installa à son bureau. Le docteur Gero ignora les mercenaires et se plaça en face du général.
_ Ça va vous autres, sortez d’ici, vous avez un moi pour me ramener la tête du gamin. Et pas de concurrence vous serez payé tous au même prix, si il y a des pertes, personne n’aura la part du ou des morts, alors évitez les coups bas et travaillez ensemble, c’est votre seule chance de ne pas subir un échec.
Les mercenaires partirent laissant les deux hommes discuter.
_ Levez-vous, dit sèchement Gero au général.
Celui-ci s’exécuta aussitôt et se présenta devant le docteur qui l’examina consciencieusement.
_ Eh bien tout m’a l’air intact.
_ Parfait, vous avez fait du beau travail.
_ Eh bien je suis parvenu à modifier votre morphologie grâce à des implants mécaniques mais vous ne ressentirez bientôt plus rien sur tout le bas de votre corps. Et il y a de nombreux effets secondaires, stérilité, insensibilité à la douleur, légère perte de mobilité. Si vous voulez mon avis, beaucoup de sacrifices pour peu de chose. Vous auriez mieux fait d’attendre les dragon ball, enfin s’il a bien été prouvé qu’elles fonctionnent.
_ J’en suis certain.
_ Permettez-moi de rester sceptique à ce sujet, en tout cas vous avez eu ce que vous voulez, vous êtes plus grand à présent, presque deux mètres. Satisfait ?
_ Oh que oui, je me sens beaucoup plus fort, et j’ai plus d’assurance et plus d’autorité ainsi.
_ C’est vous qui le dites.
_ Pour Tao ?
_ Son état s’aggrave mais vous m’avez donné une idée. Si je suis parvenu à vous implanter de la machinerie dans le corps, je pense pouvoir également le faire avec le mercenaire mais à un niveau beaucoup plus élevé, je pourrais même augmenter ses performances physiques.
_ Et le programmer pour qu’il nous serve ?
_ A l’évidence ce ne sera pas un cyborg comme les autres. Si mes robots comme vous les appelez ont déjà du mal à obéir, je me vois bien mal imposer un programme quel qu’il soit à un cerveau aussi tordu que celui de ce mercenaire. Non c’est impossible, vous allez devoir encore le payer si vous souhaitez ses services.
_ Vous rigolez, j’ai ordonné sa mort, il me tuera dès son réveil. Vous n’avez qu’à l’utiliser en tant que cobaye, faites sur lui toutes les expériences que vous voulez, constatez les résultats, puis réduisez le en poussière avec un explosif.
_ Et que dirons-nous à son frère ?
_ Rien, si Ten Shin Han balance l’info et qu’il demande à le voir, on lui dira qu’il est mort et qu’il n’y a plus grand-chose à voir.
_ Et si ça ne suffit pas ?
_ Eh bien vous enverrez un cyborg en finir avec lui et ses disciples, problème résolu.
_ Ça me va. Entrainez-vous à marcher. D’ici quelques mois, je pourrais peut-être améliorer vos prothèses.
_ J’attendrais ce jour avec impatience docteur.
_ Vous m’avez convoqué ?
_ Maitre Roshi, merci infiniment d’avoir répondu à mon appel, la situation est gravissime.
_ Je sais, je ne serais pas là autrement.
Tortue Géniale s’installa dans le grand Bureau du Roi, le petit canidé transpirait de partout et ne cessait de s’essuyer son front tout en sueur.
_ Il s’agit d’un cas de force majeure, déjà quatre écoles d’arts martiaux ont été victime d’un fou sanguinaire, pas plus haut que moi et de bas âge qui plus est. C’est surréaliste, d’après les derniers rapports, il ne se serait pas contenter de ces morbides exploits, il a d’autres meurtres à son actif et pas des moindres.
_ Et je suis là pour quoi ? , demanda Muten.
_ Dans un premier temps, continua le Roi, nous voulons votre confirmation. Ce garçon prétend vous avoir affronté.
_ Si c’est celui auquel je pense, oui c’est le cas.
_ Et il vous a donc survécu ?!!
_ Je n’ai pas jugé bon de l’éliminer, il m’est apparu comme un gamin en colère, je ne l’imaginais pas meurtrier.
Le roi acquiesça, compréhensif.
_ Il a ensuite affirmé avoir massacré deux élèves de votre école, est-ce vrai ?
_ Les deux sont morts oui, Gyūmaō a bien été tué par le garçon, Son Gohan je n’ai pas beaucoup de preuves mais je suis presque convaincu qu’il s’agit aussi de lui.
_ Il a aussi dit qu’il a battu et même éliminé Tao Paï Paï.
Tortue Géniale parut choqué par la nouvelle, il se grata le crâne et réfléchit.
_ De cela je ne sais rien, mais si c’est vrai alors il est peut-être devenu plus fort que moi.
_ Le général Red refuse de nous en parler mais il parait que son armée n’a pas résisté au garçon, et d’après certains rapports il semble qu’en effet, l’armée du Ruban Rouge a vu ses effectifs considérablement baissés. La preuve étant que depuis quelques temps il ne nous cherche plus querelle, plus de menace, moins de déplacements militaires.
_ Votre armée est-elle intervenue ?
_ Je n’ai pas encore envoyé de forces importantes mais une caserne militaire a été détruite entièrement par ce malade, disparue, plus qu’un tas de poussière noire.
_ Il sait contrôler son énergie, il est très dangereux, ne vous risquez pas à envoyer des hommes.
_ Pourtant il me faut agir, il va finir par s’attaquer à des villes, des villages.
_ Non je ne crois pas, il cible les écoles d’arts martiaux.
_ Pas seulement, les autorités locales ont subis des attaques de sa part, et il a chassé le loup garou jusqu’à les avoir tous massacrés.
Tortue Géniale passa une main dans sa barbe.
_ Le message est clair, il extermine tous les plus forts pour qu’il ne reste que les faibles, ainsi il pourra facilement devenir le plus fort de la planète et assoir sa domination.
_ Encore un tyran qui rêve de prendre mon trône. Mais alors que faire ?
_ Ne faites rien. Il a provoqué des forces qu’il ne pourra pas contrer, si il a bien tué Tao, Tsuru Sennin se vengera et je lui fais confiance pour ça, quand à Red, ses armées sont encore suffisantes pour venir à bout de ce gamin et lui aussi ne laissera pas une défaite impunie. Nous n’avons plus qu’à attendre que le mal l’emporte sur le mal.
Le roi se leva, encore soucieux mais séduis par la suggestion.
_ Le mal contre le mal, voilà que me plait beaucoup. Cette idée est excellente.
_ Si ça ne suffit pas, il vous reste une dernière option : moi et mes élèves. Je verrais de quoi ils sont véritablement capables au tournoi des arts martiaux, mais je suis sûr qu’ensemble nous en viendront à bout.
_ Espérons que d’ici là, il ne fasse pas trop de victimes, sinon je vais devoir mobiliser mes troupes, ce sera nécessaire, même si je les envoie à une mort certaine.
_ Il risque d’être trop occupé pour s’attaquer de nouveau à des écoles. Croyez-moi, il a sans doute déjà des dizaines de mercenaires à ses trousses à l’heure qu’il est.
[Un mois plus tard]
_ Un, deux, trois, incroyable et tous identiques.
_ Ce sont des triplés maître Kakarotto.
_ Surveilles les environs et vérifies qu’il n’y en a pas un autre, le troisième ninja a failli me toucher.
Kakarotto avait été surpris par cette attaque, d’habitude il parvenait à les distancer mais ceux-là avaient fini par le rattraper et ils avaient été assez discrets pour pouvoir le prendre par surprise.
Ça devenait de plus en plus dangereux, même si le nombre des mercenaires s’amenuisait.
D’abord cet ours dégénéré, maintenant ces trois gars-là, la prochaine pourrait bien être la bonne.
_ Rien à l’horizon maître Kakarotto.
_ C’est bien Tchapah.
_ Mes troupes pourraient très bien nous aider, affirma le jeune garçon. Mes soldats pourraient nous accompagner et établir un périmètre autour de nous, pour nous protéger.
Techniquement le prince Tchapah, deuxième du nom, était devenu le roi d’une petite région, après la mort de son père. Mais il n’avait pas encore revendiqué ce titre et tardait à le faire sous la demande de Kakarotto. Il n’était pas encore temps pour ce genre de chose. Même si une population toute entière alliée à sa cause lui serrait bien utile. Il devait d’abord soumettre complètement le futur et jeune roi, le fidéliser et le rendre plus puissant, tache la moins aisée.
_ Pas encore Tchapah, il faut savoir se débrouiller seul, pour le moment nous ne sommes pas encore débordé par les évènements, si ça devient trop compliqué, on demandera de l’aide. Ils ne doivent plus être beaucoup maintenant.
_ De toute façon quelques hommes ne suffiront pas.
Kakarotto se retourna les poings serrés et devant son visage près à contrer une quelconque attaque. L’inconnu qui venait de parler et d’apparaitre était un jeune homme chauve, avec une bonne musculature et un étonnant troisième œil sur le front. Deux secondes après un autre individu se rangea à ses côtés, lui aussi chauve mais sa peau semblait entièrement métallisée. Il était gris, un robot à n’en pas douter, une taille fine et il était aussi grand que l’autre. Ses yeux rouges se posèrent sur Tchapah.
_ Doit-on lui aussi l’éliminer ?, demanda-t-il.
_ C’est inutile, assura Ten Shin Han, cet enfant ne nous posera pas problème. Alors c’est toi le destructeur ?, cria-t-il à l’adresse du saiyan.
_ Et toi tu es qui ?, demanda Kakarotto, un ami de ces trois-là, continua-t-il en désignant les corps sans vie des frères Murasaki.
_ Nous étions associés mais ça n’a pas vraiment d’importance, je suis venu venger mon maître.
_ Et qui est-ce ? J’en ai tué beaucoup tu sais.
_ Le mien n’est pas mort, c’est Tao Paï Paï.
Kakarotto leva un sourcil, intrigué.
_ Il est vivant ?
_ Oui, il l’est, on ne se débarrasse pas de lui aussi facilement.
_ Si j’ai réussi à défaire le maître, je dois pouvoir en finir assez vite avec l’élève, approches.
Ten se tourna vers C1.
_ Attaques le d’abord, je veux voir de quoi il est capable.
Le cyborg acquiesça et pointa sa paume vers le saiyan, mais avant que le garçon ne puisse réagir une titanesque déflagration défigura la région.
Chapitre 11: Venger Tao.
_ Général, vous nous avez dit que ce mec a détruit une bonne partie de votre armée, et que Tao n’a pas survécu à son combat avec lui. On ne sera jamais assez fort.
Le général Red s’épongea le front. Aujourd’hui c’était une journée très fatigante, elles l’étaient toutes à vrai dire depuis que le sauvage qui s’était transformé en singe avait réduit en bouillie la moitié de son armée. Une humiliation sans précédente, qui méritait une lourde sanction.
C’est pourquoi il avait réuni de nouveaux mercenaires qui, il l’espérait, seraient plus efficaces, le nombre ferait peut-être la force. De toute façon il n’avait rien à perdre, si ils échouaient il n’aurait pas à les payer. Celui qui venait de parler se nommait Sruo, c’était un immense guerrier ours qui sévissait dans les montagnes, une force peu commune, et une façon de combattre pour le moins destructrice bien qu’il soit intellectuellement assez limité.
_ Qui a dit que Tao était mort ?
_ Il aurait survécu ?, s’époumona un des mercenaires présents.
C’était un autre élève de l’école de la Grue, envoyé par Tsuru Sennin pour venger son frère mais toujours contre une forte rétribution. Il était parait-il très puissant, presque autant que Tao.
_ Un homme de confiance s’occupe de lui, tachez de ne pas en informer son frère, nous avons assez de soucis en ce moment, je ne veux pas de la famille dans mes pattes. Le docteur Gero est chargée de le maintenir en vie.
_ Pourquoi ne pas nous l’avoir dit ? Le maître est convaincu que son frère est mort.
_ Oh mais il n’est pas très loin de la vérité, je ne veux pas donner de faux espoirs à votre maitre. Tao n’est certes pas mort mais c’est tout comme. Enfin ce gamin n’en est pas venu à bout malgré toute sa puissance, alors vous allez me le trouver et lui faire payer le prix cher. Entendu Ten Shin Han ?, dit-il en posant son regard sur le jeune homme.
_ Entendu.
_ Bien, le sergent Murasaki a mobilisé pour l’occasion trois de ses frères. Et nous avons aussi C 1.
_ C1 ?, demanda Sruo, qui c’est ça C1 ?
_ La première création du docteur Gero. Un robot très performant.
_ Un robot !!, s’écria un homme en entrant dans la pièce. Dis vulgairement peut-être mais le terme exact est cyborg, je vous assure qu’il y a une sacré différence.
Red grogna et s’installa à son bureau. Le docteur Gero ignora les mercenaires et se plaça en face du général.
_ Ça va vous autres, sortez d’ici, vous avez un moi pour me ramener la tête du gamin. Et pas de concurrence vous serez payé tous au même prix, si il y a des pertes, personne n’aura la part du ou des morts, alors évitez les coups bas et travaillez ensemble, c’est votre seule chance de ne pas subir un échec.
Les mercenaires partirent laissant les deux hommes discuter.
_ Levez-vous, dit sèchement Gero au général.
Celui-ci s’exécuta aussitôt et se présenta devant le docteur qui l’examina consciencieusement.
_ Eh bien tout m’a l’air intact.
_ Parfait, vous avez fait du beau travail.
_ Eh bien je suis parvenu à modifier votre morphologie grâce à des implants mécaniques mais vous ne ressentirez bientôt plus rien sur tout le bas de votre corps. Et il y a de nombreux effets secondaires, stérilité, insensibilité à la douleur, légère perte de mobilité. Si vous voulez mon avis, beaucoup de sacrifices pour peu de chose. Vous auriez mieux fait d’attendre les dragon ball, enfin s’il a bien été prouvé qu’elles fonctionnent.
_ J’en suis certain.
_ Permettez-moi de rester sceptique à ce sujet, en tout cas vous avez eu ce que vous voulez, vous êtes plus grand à présent, presque deux mètres. Satisfait ?
_ Oh que oui, je me sens beaucoup plus fort, et j’ai plus d’assurance et plus d’autorité ainsi.
_ C’est vous qui le dites.
_ Pour Tao ?
_ Son état s’aggrave mais vous m’avez donné une idée. Si je suis parvenu à vous implanter de la machinerie dans le corps, je pense pouvoir également le faire avec le mercenaire mais à un niveau beaucoup plus élevé, je pourrais même augmenter ses performances physiques.
_ Et le programmer pour qu’il nous serve ?
_ A l’évidence ce ne sera pas un cyborg comme les autres. Si mes robots comme vous les appelez ont déjà du mal à obéir, je me vois bien mal imposer un programme quel qu’il soit à un cerveau aussi tordu que celui de ce mercenaire. Non c’est impossible, vous allez devoir encore le payer si vous souhaitez ses services.
_ Vous rigolez, j’ai ordonné sa mort, il me tuera dès son réveil. Vous n’avez qu’à l’utiliser en tant que cobaye, faites sur lui toutes les expériences que vous voulez, constatez les résultats, puis réduisez le en poussière avec un explosif.
_ Et que dirons-nous à son frère ?
_ Rien, si Ten Shin Han balance l’info et qu’il demande à le voir, on lui dira qu’il est mort et qu’il n’y a plus grand-chose à voir.
_ Et si ça ne suffit pas ?
_ Eh bien vous enverrez un cyborg en finir avec lui et ses disciples, problème résolu.
_ Ça me va. Entrainez-vous à marcher. D’ici quelques mois, je pourrais peut-être améliorer vos prothèses.
_ J’attendrais ce jour avec impatience docteur.
_ Vous m’avez convoqué ?
_ Maitre Roshi, merci infiniment d’avoir répondu à mon appel, la situation est gravissime.
_ Je sais, je ne serais pas là autrement.
Tortue Géniale s’installa dans le grand Bureau du Roi, le petit canidé transpirait de partout et ne cessait de s’essuyer son front tout en sueur.
_ Il s’agit d’un cas de force majeure, déjà quatre écoles d’arts martiaux ont été victime d’un fou sanguinaire, pas plus haut que moi et de bas âge qui plus est. C’est surréaliste, d’après les derniers rapports, il ne se serait pas contenter de ces morbides exploits, il a d’autres meurtres à son actif et pas des moindres.
_ Et je suis là pour quoi ? , demanda Muten.
_ Dans un premier temps, continua le Roi, nous voulons votre confirmation. Ce garçon prétend vous avoir affronté.
_ Si c’est celui auquel je pense, oui c’est le cas.
_ Et il vous a donc survécu ?!!
_ Je n’ai pas jugé bon de l’éliminer, il m’est apparu comme un gamin en colère, je ne l’imaginais pas meurtrier.
Le roi acquiesça, compréhensif.
_ Il a ensuite affirmé avoir massacré deux élèves de votre école, est-ce vrai ?
_ Les deux sont morts oui, Gyūmaō a bien été tué par le garçon, Son Gohan je n’ai pas beaucoup de preuves mais je suis presque convaincu qu’il s’agit aussi de lui.
_ Il a aussi dit qu’il a battu et même éliminé Tao Paï Paï.
Tortue Géniale parut choqué par la nouvelle, il se grata le crâne et réfléchit.
_ De cela je ne sais rien, mais si c’est vrai alors il est peut-être devenu plus fort que moi.
_ Le général Red refuse de nous en parler mais il parait que son armée n’a pas résisté au garçon, et d’après certains rapports il semble qu’en effet, l’armée du Ruban Rouge a vu ses effectifs considérablement baissés. La preuve étant que depuis quelques temps il ne nous cherche plus querelle, plus de menace, moins de déplacements militaires.
_ Votre armée est-elle intervenue ?
_ Je n’ai pas encore envoyé de forces importantes mais une caserne militaire a été détruite entièrement par ce malade, disparue, plus qu’un tas de poussière noire.
_ Il sait contrôler son énergie, il est très dangereux, ne vous risquez pas à envoyer des hommes.
_ Pourtant il me faut agir, il va finir par s’attaquer à des villes, des villages.
_ Non je ne crois pas, il cible les écoles d’arts martiaux.
_ Pas seulement, les autorités locales ont subis des attaques de sa part, et il a chassé le loup garou jusqu’à les avoir tous massacrés.
Tortue Géniale passa une main dans sa barbe.
_ Le message est clair, il extermine tous les plus forts pour qu’il ne reste que les faibles, ainsi il pourra facilement devenir le plus fort de la planète et assoir sa domination.
_ Encore un tyran qui rêve de prendre mon trône. Mais alors que faire ?
_ Ne faites rien. Il a provoqué des forces qu’il ne pourra pas contrer, si il a bien tué Tao, Tsuru Sennin se vengera et je lui fais confiance pour ça, quand à Red, ses armées sont encore suffisantes pour venir à bout de ce gamin et lui aussi ne laissera pas une défaite impunie. Nous n’avons plus qu’à attendre que le mal l’emporte sur le mal.
Le roi se leva, encore soucieux mais séduis par la suggestion.
_ Le mal contre le mal, voilà que me plait beaucoup. Cette idée est excellente.
_ Si ça ne suffit pas, il vous reste une dernière option : moi et mes élèves. Je verrais de quoi ils sont véritablement capables au tournoi des arts martiaux, mais je suis sûr qu’ensemble nous en viendront à bout.
_ Espérons que d’ici là, il ne fasse pas trop de victimes, sinon je vais devoir mobiliser mes troupes, ce sera nécessaire, même si je les envoie à une mort certaine.
_ Il risque d’être trop occupé pour s’attaquer de nouveau à des écoles. Croyez-moi, il a sans doute déjà des dizaines de mercenaires à ses trousses à l’heure qu’il est.
[Un mois plus tard]
_ Un, deux, trois, incroyable et tous identiques.
_ Ce sont des triplés maître Kakarotto.
_ Surveilles les environs et vérifies qu’il n’y en a pas un autre, le troisième ninja a failli me toucher.
Kakarotto avait été surpris par cette attaque, d’habitude il parvenait à les distancer mais ceux-là avaient fini par le rattraper et ils avaient été assez discrets pour pouvoir le prendre par surprise.
Ça devenait de plus en plus dangereux, même si le nombre des mercenaires s’amenuisait.
D’abord cet ours dégénéré, maintenant ces trois gars-là, la prochaine pourrait bien être la bonne.
_ Rien à l’horizon maître Kakarotto.
_ C’est bien Tchapah.
_ Mes troupes pourraient très bien nous aider, affirma le jeune garçon. Mes soldats pourraient nous accompagner et établir un périmètre autour de nous, pour nous protéger.
Techniquement le prince Tchapah, deuxième du nom, était devenu le roi d’une petite région, après la mort de son père. Mais il n’avait pas encore revendiqué ce titre et tardait à le faire sous la demande de Kakarotto. Il n’était pas encore temps pour ce genre de chose. Même si une population toute entière alliée à sa cause lui serrait bien utile. Il devait d’abord soumettre complètement le futur et jeune roi, le fidéliser et le rendre plus puissant, tache la moins aisée.
_ Pas encore Tchapah, il faut savoir se débrouiller seul, pour le moment nous ne sommes pas encore débordé par les évènements, si ça devient trop compliqué, on demandera de l’aide. Ils ne doivent plus être beaucoup maintenant.
_ De toute façon quelques hommes ne suffiront pas.
Kakarotto se retourna les poings serrés et devant son visage près à contrer une quelconque attaque. L’inconnu qui venait de parler et d’apparaitre était un jeune homme chauve, avec une bonne musculature et un étonnant troisième œil sur le front. Deux secondes après un autre individu se rangea à ses côtés, lui aussi chauve mais sa peau semblait entièrement métallisée. Il était gris, un robot à n’en pas douter, une taille fine et il était aussi grand que l’autre. Ses yeux rouges se posèrent sur Tchapah.
_ Doit-on lui aussi l’éliminer ?, demanda-t-il.
_ C’est inutile, assura Ten Shin Han, cet enfant ne nous posera pas problème. Alors c’est toi le destructeur ?, cria-t-il à l’adresse du saiyan.
_ Et toi tu es qui ?, demanda Kakarotto, un ami de ces trois-là, continua-t-il en désignant les corps sans vie des frères Murasaki.
_ Nous étions associés mais ça n’a pas vraiment d’importance, je suis venu venger mon maître.
_ Et qui est-ce ? J’en ai tué beaucoup tu sais.
_ Le mien n’est pas mort, c’est Tao Paï Paï.
Kakarotto leva un sourcil, intrigué.
_ Il est vivant ?
_ Oui, il l’est, on ne se débarrasse pas de lui aussi facilement.
_ Si j’ai réussi à défaire le maître, je dois pouvoir en finir assez vite avec l’élève, approches.
Ten se tourna vers C1.
_ Attaques le d’abord, je veux voir de quoi il est capable.
Le cyborg acquiesça et pointa sa paume vers le saiyan, mais avant que le garçon ne puisse réagir une titanesque déflagration défigura la région.
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Satan sama - Messages: 222
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Re: Kakarotto
par xela26 le Lun Fév 11, 2013 23:32
Je me rends compe que je n'ai pas commenté...
Et biens les choses se mettent en place , les blocs se constituent. Géro va devoir s'allier avec les terriens car Ten shin han ne réussira pas, normalement.
Tao est vivant et prêt pour être le premier Cyborg. Kakarotto est presque touchant, à vouloir sauver les terriens contre leur gré. Et le "pire" c'est qu'il a raison !!
Et biens les choses se mettent en place , les blocs se constituent. Géro va devoir s'allier avec les terriens car Ten shin han ne réussira pas, normalement.
Tao est vivant et prêt pour être le premier Cyborg. Kakarotto est presque touchant, à vouloir sauver les terriens contre leur gré. Et le "pire" c'est qu'il a raison !!
Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction
Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
viewtopic.php?f=42&t=6774
abandonnée
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction
Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
viewtopic.php?f=42&t=6774
abandonnée
- xela26
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Re: Kakarotto
par Satan sama le Jeu Fév 21, 2013 13:56
Chapitre 12 : Mort ou vif ?
_ Pfff, ridicule.
Kakarotto s’en était sorti indemne, sans aucune blessure apparente, et pourtant tout autour de lui, la terre s’était levée, les arbres s’étaient effondrés et les pierres s’étaient brisées.
_ J’espère que vous n’avez pas tué mon Tchapah, ça m’obligerait à en trouver un autre.
Ten Shin Han retira sa toge et son bonnet, C-1 était le premier modèle de Gero et il se doutait bien qu’il ne serait pas assez puissant pour vaincre le destructeur, il devait cependant s’en assurer. Maintenant il savait que le garçon disait vrai, c’était lui celui qui avait gravement blessé Tao. Et c’était à peine croyable vu son jeune âge.
_ Nous allons pouvoir commencer les choses sérieuses.
_ Très bien mais d’abord…
Ten Shin Han ne vit rien venir, Kakarotto s’était déplacé à une telle vitesse que malgré son troisième œil il ne put l’atteindre avant qu’il n’arrive jusqu’à C-1.
L’androïde n’eut même pas le temps de se défendre, sa tête roula sur le sol et son corps tomba en pièces. Le saiyan écrasa le crâne du cyborg tout en regardant Ten Shin droit dans les yeux.
_ Aucune machine ne peut m’abattre.
_ Je te le souhaite car c’était la première œuvre du docteur Gero et il lui portait une affection toute particulière, mais n’ait crainte je te tuerais avant même qu’il ne soit mis au courant, ça t’évitera de te faire écraser par une machine.
Ten se jeta sur le saiyan, enchaînant les coups avec une grande vitesse et une puissance loin d’être négligeable. Kakarotto résista dans un premier temps mais il se sentit très vite dépassé, la rapidité des coups et leurs précisions l’obligeaient à constamment se défendre, sans pouvoir une seule foi répliquer.
Bien qu’il ne soit qu’un élève Ten maîtrisait à la perfection les arts martiaux, il était moins brutal que Tao Paï Paï, plus concentré, calme et ses coups étaient d’une force remarquable, autant que ceux du mercenaire.
Encore une foi Kakarotto n’osait y croire, beaucoup de terriens le dépassaient, et depuis peu encore beaucoup d’entre eux l’égalaient.
Afin de prendre l’avantage le saiyan adopta une nouvelle technique de combat, il arrêta de se défendre et laissa volontairement quelques coups venir à lui, le seul moyen de l’attaquer était de libérer ses bras et ses jambes, au risque de ne plus les utiliser pour se défendre.
Le poing de Ten lui arriva droit dans le visage mais son propre pied atteignit l’estomac du jeune homme. Incapable de respirer Ten recula pour reprendre son souffle avant le second assaut. Kakarotto en profita pour se reposer.
_ Pas mal, Tao t’as bien formé.
_ Il n’a pas été le seul, le mérite revient aussi à mon maître, son frère. Un homme qui rêve de se venger. Si j’échoue, un autre viendra prendre ma place, plusieurs même. Et tes chances de l’emporter seront nulles.
_ Tu envisages déjà l’échec, tu as déjà perdu mon pauvre.
Kakarotto ne se laissa pas décontenancer mais l’inquiétude commençait à le ronger. Tao avait un frère, il l'avait oublié cette histoire, et apparemment c’était lui le vrai maître de leur école, ça n’était pas rassurant, si il était plus fort, ou si il avait d’autres apprentis tel que celui qu’il combattait alors en effet ses chances seraient sans doute nulles. A moins qu’il ne patiente jusqu’à la pleine lune et qu’il ne massacre tous ceux qui se dressent sur son chemin.
_ Et toi ? Qui t’as formé ?
_ Un homme bien plus fort que nous, mais que j’ai pourtant abattu. Tu as l’air tout aussi puissant que je le suis actuellement mais la différence entre nous deux c’est que j’ai déjà combattu contre des tas d’adversaires plus forts que moi, et ils sont tous morts, tous sauf un, et ça fait deux avec Tao mais il ne doit pas être en très bon état.
_ Qui était-ce ?
_ Je lui ai survécus, c’est tout ce qui importe. D’après toi quelles sont tes chances de remporter ce combat ?
Ten Shin Han afficha son plus beau sourire.
_ Tu as raison, je ne dois pas prendre de risques.
A ces mots il se replia sur lui-même et lorsqu’il s’étira, deux bras supplémentaires poussèrent, apparaissant au-dessous des deux autres. Toujours souriant il pointa quatre doigts vers le saiyan et il cria :
_ DODOMPA.
[A la Kame House]
_ Il ne reste plus beaucoup de temps avant le tournoi, constata Krillin, quand apprendrons-nous à combattre à ton avis ?
_ Je ne sais pas, affirma Yamcha, peut-être que nous n’en aurons pas besoin. En enlevant nos premières carapaces nous étions plus forts, plus agiles, plus rapides, et plus légers, nous avons sauté à des distances inimaginables. Imagines un peu notre niveau maintenant, nous sommes bien plus puissants qu’avant.
_ Peut-être oui mais l’adversaire peut user de toutes sortes de techniques, si nous n’avons pas nos propres atouts, nous nous ferons dépasser.
Lanfan s’assit à côté de Krillin, envieuse de rejoindre la conversation.
_ Mon petit crâne d’œuf n’a pas tort, j’ai battu des adversaires très puissants grâce à des techniques redoutables, la force seule ne suffit pas.
_ A cela nous sommes préparés, assura Yamcha en la regardant méchamment. Qu’en penses-tu Chichi ?
La jeune fille était au coin de la table, en train d’affuter la hache de son père. Ses yeux fixaient intensément l’objet et elle dut prendre quelques secondes pour se rendre compte qu’on lui parlait.
_ Qui a-t-il ?, demanda-t-elle.
_ Le maître ne nous a toujours pas appris à nous battre. Il serait peut-être temps non ?
_ Il ne nous a rien appris peut-être parce que nous savons déjà nous battre Krillin. Et avec son entrainement nous sommes en mesure de mieux nous battre. Mon père m’avait expliqué la façon de faire du maître, croyez-moi ça lui a été profitable. Le temps voulu, nous formerons nos propres techniques et notre propre style de combat.
Lanfan sortit un magazine et le posa sur la table.
_ Il parle du prochain tournoi des arts martiaux, dit-elle. Pamputt a déjà annoncé sa présence, c’est un champion de boxe, il a battu Dracula man en final le mois dernier.
_ Un boxeur, il se fera vite éliminer, ricana Krillin.
_ Pamputt est très fort, il a déjà touché à plusieurs autres disciplines, tu ne devrais pas le sous-estimer, le réprimanda Lanfan.
_ Et il y a qui d’autre ?
_ Bactérie, un clodo qui combat dans des matchs illégaux, des combats à mort parfois.
_ Et on l’accepte dans un tournoi officielle ?, s’étonna Yamcha.
_ N’importe qui peut s’inscrire, du moment que tu n’es pas armé sur la zone de combat et que tu ne tues pas ton adversaire pendant le match. De toute façon il n’a jamais tué personne, on dit que son odeur est si insupportable que l’on peut s’évanouir subitement. La plupart des gens qu’il a combattus ont abandonné, les autres n’ont pas résisté longtemps. Il se qualifiera surement pendant les pré-sélections.
Yamcha se leva et tapa amicalement l’épaule de son ami.
_ Fais pas cette tête Krillin, toi tu ne risques rien, tu n’as pas de nez.
_ Oh la ferme.
_ D’autres infos ?, les interrompit Chichi, d’une voix sèche.
Lanfan tourna les pages pour lui répondre.
_ Le dernier mec célèbre qui a annoncé sa participation, c’est…bon sang.
_ Quoi ?, demanda Krillin.
_ Jacky Chun, ce mec est invincible.
Ils restèrent tous muets à cette annonce.
_ Dommage, j’aurais aimé gagner le tournoi, se plaignit Yamcha en rompant le silence.
_ On aura jamais le temps d’atteindre un tel niveau, continua Krillin
Chichi se leva de table et planta sa hache sur le sol.
_ On ferait mieux de se mettre très vite au boulot alors.
Chichi sortit de la maison, prête à s’entraîner. A leur tour Yamcha et Krillin sautèrent de leurs sièges et coururent à l’extérieur.
_ Tu ne vas pas t’entraîner avec eux Lanfan ?, demanda Plume.
_ Oh tu sais chaton, personne ne peut résister à mes charmes. Après tout peut-être que le vieux Jacky Chun est aussi un gros pervers.
________________________________________________________________________________
_ Quatre Dodompa, cela aurait pu suffire à te tuer, mais je ne veux pas trop vite en finir.
Kakarotto était à terre, incapable de bouger, ses bras étaient brisés et brûlés, et ses jambes n’étaient pas dans un meilleur état. Les rayons d’énergie avaient visé juste, un Dodompa pour chacun de ses membres. Et le saiyan était immobile, incapable de se battre, incapable de fuir. C’est à peine s’il parvenait à parler, la douleur le laissa un long moment muet. Et Ten Shin Han, grand gagnant, savourait sa victoire en tournant autour de sa victime, un sourire prétentieux sur les lèvres.
Cette fois c’était la fin. De tous les combattants terriens Ten avait été le plus malin, en utilisant son meilleur atout dès le début. Et lui, et bien il s’était bien fait avoir. Quelle tristesse.
_ Je pourrais d’abattre de diverses manières, mais j’ai promis à mon maître que si c’était possible, je te ramènerais vivant devant lui, pour qu’il te détruise lui-même.
Kakarotto se tut, la chance allait peut-être lui sourire finalement. Ten Shin Han s’accroupit devant lui.
_ Néanmoins tu es peut-être trop dangereux pour que je te laisse vivre encore un peu. Qu’en dis-tu ?
Le saiyan conserva le silence. Pendant que Ten parlait, il se mit à réfléchir à la meilleure option pour s’en sortir. Lui restait-il encore assez de ressources pour se débarrasser de lui ? Oui il avait bien assez d’énergie pour pouvoir encore s’opposer à l’élève de Tao mais il ne pouvait presque plus bouger, sans ses bras et ses jambes il ne pouvait rien faire. Pourtant il refusait de s’avouer vaincu, il s’était donné tant de mal pour réussir, pour que lorsque ses pairs viendront, la planète soit soumise à son autorité, le genou plié et la tête baissé devant l’être supérieur de ce monde.
Tant de faibles, et il tombait toujours sur les plus puissants, c’était injuste. Il ne pouvait pas en rester là, il ne pouvait pas finir comme ça.
Oubliant la douleur il tacha de rapprocher ses deux mains, jusqu’à ce que ses paumes se touchent.
Mais Ten l’avait vu venir.
_ Je ne suis pas un idiot, dit-il en frappant le bras droit du garçon.
Kakarotto ne put se retenir de crier, la douleur était trop forte.
_ Je suis désolé, mais te laisser vivre serait une pure folie.
Ten pointa un doigt, vers le saiyan. Et sans dire un mot, il envoya son Dodompa. Sans mal le rayon transperça le garçon. Puis il retourna prendre sa veste et son bonnet, les remis calmement avant de poser un dernier regard sur son adversaire.
_ Le Destructeur n’est plus.
Sur ces mots il s’envola.
_______________________________________________________________________________________________________
Gero observa Tao, c’était du beau travail. Un chef d’œuvre même. Le mercenaire avait retrouvé toutes ses fonctions motrices. Il avait accru quelque peu sa puissance mais elle restait très proche de l’ancienne. L’avantage le plus conséquent c’était l’armature de métal qui remplaçait la chair partie en lambeau.
Le chasseur de prime se leva, déséquilibré il chuta mais Gero le rattrapa et lui demanda de s’assoir.
_ Ne vous inquiétez pas, vous êtes entre de bonnes mains, dit-il.
_ Comment se fait-il que je ne sois pas mort ?, demanda Tao.
_ Je vous ai sauvé la vie, mais vous étiez un puzzle bien difficile à recomposer, j’ai dû remplacer quelques pièces.
Tao regarda ses bras de métal, interloqué. Il tourna son regard vers le professeur, tout était teinté d’une lumière rouge. Gero devina très vite les questions qu’il se posait.
_ Vous vous y habituerez, je vous ai connecté à des yeux cybornisés, sans ça vous seriez aveugle.
_ Tu m’as transformé en machine, hurla-t-il en empoignant Gero.
_ Je n’avais pas d’autres choix, vous seriez mort si je ne l’avais pas fait.
Tao le lâcha et se leva de nouveau, cette foi il tint sur ses pieds.
_ J’aurais dû le battre, mais il s’est…il s’est transformé en quelque chose de…
_ Oui on me l’a dit, j’avoue que je ne pourrais sans doute jamais l’expliquer mais vous êtes sain et sauf et je suis celui qui vous a sauvé.
_ En contrepartie, grogna Tao, je te laisserais vivre, mais seulement si tu me dis qui tu es et où je suis.
_ Docteur Gero pour vous servir, je travaille pour le Ruban Rouge.
_ Vraiment ? Et où est ce cher général Red ?
_ Ecoutez, votre vengeance va devoir attendre. Je sais qu’il a ordonné qu’on vous exécute et c’est aussi ce qu’il m’a demandé mais vous êtes mon œuvre, et je ne détruirais jamais une telle réussite. Vous êtes vivant, parce que Red me donne les fonds et le matériel nécessaire à mes expériences, si vous le tuez je n’aurais jamais les moyens de continuer mon travail. Et vous n’êtes pas encore en état de vous battre. Je vous laisserais partir en temps voulu, je vous le promets, mais d’ici là, vous allez devoir rester dans mon laboratoire et attendre patiemment.
_ Je ne reçois pas d’ordres, et je sortirais si je le souhaite.
_ J’avais prévu ce genre de réactions, je ne vous veux aucun mal mais si vous sortez du laboratoire, vous serez immédiatement…. Comment dire… Désactivé. Si vous essayez de m’attaquer, vous serez aussi désactivé et si vous ne m’écoutez pas calmement, je vous désactiverais.
_ Je suis un esclave ? C’est ce que tu es en train de me dire ?
_ Je ne vous demande qu’une chose, rester ici, si tout se passe bien, vous pourrez bientôt sortir et nous ne nous reverrons plus jamais.
Cinq cyborgs sortirent de l’ombre, tous plus menaçants les uns que les autres. Ils se postèrent devant Gero, en ayant l’air de dire qu’au moindre mouvement brusque, Tao se ferait étripé par les machines.
_ Entre temps, continua le professeur, tu es C-9 et moi je suis ton créateur.
_ Pfff, ridicule.
Kakarotto s’en était sorti indemne, sans aucune blessure apparente, et pourtant tout autour de lui, la terre s’était levée, les arbres s’étaient effondrés et les pierres s’étaient brisées.
_ J’espère que vous n’avez pas tué mon Tchapah, ça m’obligerait à en trouver un autre.
Ten Shin Han retira sa toge et son bonnet, C-1 était le premier modèle de Gero et il se doutait bien qu’il ne serait pas assez puissant pour vaincre le destructeur, il devait cependant s’en assurer. Maintenant il savait que le garçon disait vrai, c’était lui celui qui avait gravement blessé Tao. Et c’était à peine croyable vu son jeune âge.
_ Nous allons pouvoir commencer les choses sérieuses.
_ Très bien mais d’abord…
Ten Shin Han ne vit rien venir, Kakarotto s’était déplacé à une telle vitesse que malgré son troisième œil il ne put l’atteindre avant qu’il n’arrive jusqu’à C-1.
L’androïde n’eut même pas le temps de se défendre, sa tête roula sur le sol et son corps tomba en pièces. Le saiyan écrasa le crâne du cyborg tout en regardant Ten Shin droit dans les yeux.
_ Aucune machine ne peut m’abattre.
_ Je te le souhaite car c’était la première œuvre du docteur Gero et il lui portait une affection toute particulière, mais n’ait crainte je te tuerais avant même qu’il ne soit mis au courant, ça t’évitera de te faire écraser par une machine.
Ten se jeta sur le saiyan, enchaînant les coups avec une grande vitesse et une puissance loin d’être négligeable. Kakarotto résista dans un premier temps mais il se sentit très vite dépassé, la rapidité des coups et leurs précisions l’obligeaient à constamment se défendre, sans pouvoir une seule foi répliquer.
Bien qu’il ne soit qu’un élève Ten maîtrisait à la perfection les arts martiaux, il était moins brutal que Tao Paï Paï, plus concentré, calme et ses coups étaient d’une force remarquable, autant que ceux du mercenaire.
Encore une foi Kakarotto n’osait y croire, beaucoup de terriens le dépassaient, et depuis peu encore beaucoup d’entre eux l’égalaient.
Afin de prendre l’avantage le saiyan adopta une nouvelle technique de combat, il arrêta de se défendre et laissa volontairement quelques coups venir à lui, le seul moyen de l’attaquer était de libérer ses bras et ses jambes, au risque de ne plus les utiliser pour se défendre.
Le poing de Ten lui arriva droit dans le visage mais son propre pied atteignit l’estomac du jeune homme. Incapable de respirer Ten recula pour reprendre son souffle avant le second assaut. Kakarotto en profita pour se reposer.
_ Pas mal, Tao t’as bien formé.
_ Il n’a pas été le seul, le mérite revient aussi à mon maître, son frère. Un homme qui rêve de se venger. Si j’échoue, un autre viendra prendre ma place, plusieurs même. Et tes chances de l’emporter seront nulles.
_ Tu envisages déjà l’échec, tu as déjà perdu mon pauvre.
Kakarotto ne se laissa pas décontenancer mais l’inquiétude commençait à le ronger. Tao avait un frère, il l'avait oublié cette histoire, et apparemment c’était lui le vrai maître de leur école, ça n’était pas rassurant, si il était plus fort, ou si il avait d’autres apprentis tel que celui qu’il combattait alors en effet ses chances seraient sans doute nulles. A moins qu’il ne patiente jusqu’à la pleine lune et qu’il ne massacre tous ceux qui se dressent sur son chemin.
_ Et toi ? Qui t’as formé ?
_ Un homme bien plus fort que nous, mais que j’ai pourtant abattu. Tu as l’air tout aussi puissant que je le suis actuellement mais la différence entre nous deux c’est que j’ai déjà combattu contre des tas d’adversaires plus forts que moi, et ils sont tous morts, tous sauf un, et ça fait deux avec Tao mais il ne doit pas être en très bon état.
_ Qui était-ce ?
_ Je lui ai survécus, c’est tout ce qui importe. D’après toi quelles sont tes chances de remporter ce combat ?
Ten Shin Han afficha son plus beau sourire.
_ Tu as raison, je ne dois pas prendre de risques.
A ces mots il se replia sur lui-même et lorsqu’il s’étira, deux bras supplémentaires poussèrent, apparaissant au-dessous des deux autres. Toujours souriant il pointa quatre doigts vers le saiyan et il cria :
_ DODOMPA.
[A la Kame House]
_ Il ne reste plus beaucoup de temps avant le tournoi, constata Krillin, quand apprendrons-nous à combattre à ton avis ?
_ Je ne sais pas, affirma Yamcha, peut-être que nous n’en aurons pas besoin. En enlevant nos premières carapaces nous étions plus forts, plus agiles, plus rapides, et plus légers, nous avons sauté à des distances inimaginables. Imagines un peu notre niveau maintenant, nous sommes bien plus puissants qu’avant.
_ Peut-être oui mais l’adversaire peut user de toutes sortes de techniques, si nous n’avons pas nos propres atouts, nous nous ferons dépasser.
Lanfan s’assit à côté de Krillin, envieuse de rejoindre la conversation.
_ Mon petit crâne d’œuf n’a pas tort, j’ai battu des adversaires très puissants grâce à des techniques redoutables, la force seule ne suffit pas.
_ A cela nous sommes préparés, assura Yamcha en la regardant méchamment. Qu’en penses-tu Chichi ?
La jeune fille était au coin de la table, en train d’affuter la hache de son père. Ses yeux fixaient intensément l’objet et elle dut prendre quelques secondes pour se rendre compte qu’on lui parlait.
_ Qui a-t-il ?, demanda-t-elle.
_ Le maître ne nous a toujours pas appris à nous battre. Il serait peut-être temps non ?
_ Il ne nous a rien appris peut-être parce que nous savons déjà nous battre Krillin. Et avec son entrainement nous sommes en mesure de mieux nous battre. Mon père m’avait expliqué la façon de faire du maître, croyez-moi ça lui a été profitable. Le temps voulu, nous formerons nos propres techniques et notre propre style de combat.
Lanfan sortit un magazine et le posa sur la table.
_ Il parle du prochain tournoi des arts martiaux, dit-elle. Pamputt a déjà annoncé sa présence, c’est un champion de boxe, il a battu Dracula man en final le mois dernier.
_ Un boxeur, il se fera vite éliminer, ricana Krillin.
_ Pamputt est très fort, il a déjà touché à plusieurs autres disciplines, tu ne devrais pas le sous-estimer, le réprimanda Lanfan.
_ Et il y a qui d’autre ?
_ Bactérie, un clodo qui combat dans des matchs illégaux, des combats à mort parfois.
_ Et on l’accepte dans un tournoi officielle ?, s’étonna Yamcha.
_ N’importe qui peut s’inscrire, du moment que tu n’es pas armé sur la zone de combat et que tu ne tues pas ton adversaire pendant le match. De toute façon il n’a jamais tué personne, on dit que son odeur est si insupportable que l’on peut s’évanouir subitement. La plupart des gens qu’il a combattus ont abandonné, les autres n’ont pas résisté longtemps. Il se qualifiera surement pendant les pré-sélections.
Yamcha se leva et tapa amicalement l’épaule de son ami.
_ Fais pas cette tête Krillin, toi tu ne risques rien, tu n’as pas de nez.
_ Oh la ferme.
_ D’autres infos ?, les interrompit Chichi, d’une voix sèche.
Lanfan tourna les pages pour lui répondre.
_ Le dernier mec célèbre qui a annoncé sa participation, c’est…bon sang.
_ Quoi ?, demanda Krillin.
_ Jacky Chun, ce mec est invincible.
Ils restèrent tous muets à cette annonce.
_ Dommage, j’aurais aimé gagner le tournoi, se plaignit Yamcha en rompant le silence.
_ On aura jamais le temps d’atteindre un tel niveau, continua Krillin
Chichi se leva de table et planta sa hache sur le sol.
_ On ferait mieux de se mettre très vite au boulot alors.
Chichi sortit de la maison, prête à s’entraîner. A leur tour Yamcha et Krillin sautèrent de leurs sièges et coururent à l’extérieur.
_ Tu ne vas pas t’entraîner avec eux Lanfan ?, demanda Plume.
_ Oh tu sais chaton, personne ne peut résister à mes charmes. Après tout peut-être que le vieux Jacky Chun est aussi un gros pervers.
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_ Quatre Dodompa, cela aurait pu suffire à te tuer, mais je ne veux pas trop vite en finir.
Kakarotto était à terre, incapable de bouger, ses bras étaient brisés et brûlés, et ses jambes n’étaient pas dans un meilleur état. Les rayons d’énergie avaient visé juste, un Dodompa pour chacun de ses membres. Et le saiyan était immobile, incapable de se battre, incapable de fuir. C’est à peine s’il parvenait à parler, la douleur le laissa un long moment muet. Et Ten Shin Han, grand gagnant, savourait sa victoire en tournant autour de sa victime, un sourire prétentieux sur les lèvres.
Cette fois c’était la fin. De tous les combattants terriens Ten avait été le plus malin, en utilisant son meilleur atout dès le début. Et lui, et bien il s’était bien fait avoir. Quelle tristesse.
_ Je pourrais d’abattre de diverses manières, mais j’ai promis à mon maître que si c’était possible, je te ramènerais vivant devant lui, pour qu’il te détruise lui-même.
Kakarotto se tut, la chance allait peut-être lui sourire finalement. Ten Shin Han s’accroupit devant lui.
_ Néanmoins tu es peut-être trop dangereux pour que je te laisse vivre encore un peu. Qu’en dis-tu ?
Le saiyan conserva le silence. Pendant que Ten parlait, il se mit à réfléchir à la meilleure option pour s’en sortir. Lui restait-il encore assez de ressources pour se débarrasser de lui ? Oui il avait bien assez d’énergie pour pouvoir encore s’opposer à l’élève de Tao mais il ne pouvait presque plus bouger, sans ses bras et ses jambes il ne pouvait rien faire. Pourtant il refusait de s’avouer vaincu, il s’était donné tant de mal pour réussir, pour que lorsque ses pairs viendront, la planète soit soumise à son autorité, le genou plié et la tête baissé devant l’être supérieur de ce monde.
Tant de faibles, et il tombait toujours sur les plus puissants, c’était injuste. Il ne pouvait pas en rester là, il ne pouvait pas finir comme ça.
Oubliant la douleur il tacha de rapprocher ses deux mains, jusqu’à ce que ses paumes se touchent.
Mais Ten l’avait vu venir.
_ Je ne suis pas un idiot, dit-il en frappant le bras droit du garçon.
Kakarotto ne put se retenir de crier, la douleur était trop forte.
_ Je suis désolé, mais te laisser vivre serait une pure folie.
Ten pointa un doigt, vers le saiyan. Et sans dire un mot, il envoya son Dodompa. Sans mal le rayon transperça le garçon. Puis il retourna prendre sa veste et son bonnet, les remis calmement avant de poser un dernier regard sur son adversaire.
_ Le Destructeur n’est plus.
Sur ces mots il s’envola.
_______________________________________________________________________________________________________
Gero observa Tao, c’était du beau travail. Un chef d’œuvre même. Le mercenaire avait retrouvé toutes ses fonctions motrices. Il avait accru quelque peu sa puissance mais elle restait très proche de l’ancienne. L’avantage le plus conséquent c’était l’armature de métal qui remplaçait la chair partie en lambeau.
Le chasseur de prime se leva, déséquilibré il chuta mais Gero le rattrapa et lui demanda de s’assoir.
_ Ne vous inquiétez pas, vous êtes entre de bonnes mains, dit-il.
_ Comment se fait-il que je ne sois pas mort ?, demanda Tao.
_ Je vous ai sauvé la vie, mais vous étiez un puzzle bien difficile à recomposer, j’ai dû remplacer quelques pièces.
Tao regarda ses bras de métal, interloqué. Il tourna son regard vers le professeur, tout était teinté d’une lumière rouge. Gero devina très vite les questions qu’il se posait.
_ Vous vous y habituerez, je vous ai connecté à des yeux cybornisés, sans ça vous seriez aveugle.
_ Tu m’as transformé en machine, hurla-t-il en empoignant Gero.
_ Je n’avais pas d’autres choix, vous seriez mort si je ne l’avais pas fait.
Tao le lâcha et se leva de nouveau, cette foi il tint sur ses pieds.
_ J’aurais dû le battre, mais il s’est…il s’est transformé en quelque chose de…
_ Oui on me l’a dit, j’avoue que je ne pourrais sans doute jamais l’expliquer mais vous êtes sain et sauf et je suis celui qui vous a sauvé.
_ En contrepartie, grogna Tao, je te laisserais vivre, mais seulement si tu me dis qui tu es et où je suis.
_ Docteur Gero pour vous servir, je travaille pour le Ruban Rouge.
_ Vraiment ? Et où est ce cher général Red ?
_ Ecoutez, votre vengeance va devoir attendre. Je sais qu’il a ordonné qu’on vous exécute et c’est aussi ce qu’il m’a demandé mais vous êtes mon œuvre, et je ne détruirais jamais une telle réussite. Vous êtes vivant, parce que Red me donne les fonds et le matériel nécessaire à mes expériences, si vous le tuez je n’aurais jamais les moyens de continuer mon travail. Et vous n’êtes pas encore en état de vous battre. Je vous laisserais partir en temps voulu, je vous le promets, mais d’ici là, vous allez devoir rester dans mon laboratoire et attendre patiemment.
_ Je ne reçois pas d’ordres, et je sortirais si je le souhaite.
_ J’avais prévu ce genre de réactions, je ne vous veux aucun mal mais si vous sortez du laboratoire, vous serez immédiatement…. Comment dire… Désactivé. Si vous essayez de m’attaquer, vous serez aussi désactivé et si vous ne m’écoutez pas calmement, je vous désactiverais.
_ Je suis un esclave ? C’est ce que tu es en train de me dire ?
_ Je ne vous demande qu’une chose, rester ici, si tout se passe bien, vous pourrez bientôt sortir et nous ne nous reverrons plus jamais.
Cinq cyborgs sortirent de l’ombre, tous plus menaçants les uns que les autres. Ils se postèrent devant Gero, en ayant l’air de dire qu’au moindre mouvement brusque, Tao se ferait étripé par les machines.
_ Entre temps, continua le professeur, tu es C-9 et moi je suis ton créateur.
Dernière édition par Satan sama le Jeu Fév 21, 2013 15:16, édité 1 fois.
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Satan sama - Messages: 222
- Inscription: Dim Août 28, 2011 20:53
Re: Kakarotto
par Pensyves le Jeu Fév 21, 2013 15:09
_ Jacky Chun, ce mec est invisible.
invincible plutot?
En tout cas karot a morflé sur ce coup, il a sous estimé son adversaire. Je ne le vois pas mort par contre vu que ça n'a pas été explicitement indiqué ...
- Pensyves
Re: Kakarotto
par Satan sama le Jeu Fév 21, 2013 15:15
Pensyves a écrit:_ Jacky Chun, ce mec est invisible.
invincible plutot?
Effectivement, merci^^
-
Satan sama - Messages: 222
- Inscription: Dim Août 28, 2011 20:53
Re: Kakarotto
par Antarka le Jeu Fév 21, 2013 15:23
Kakarotto est très certainement en très sale état, condamné à mort sans aide j'imagine.
Si Tchappah Jr est toujours vivant et a peu près en forme, ca sera l'occasion de tester sa loyauté.
En esperant que Kakarotto soit rétabli le jour du tournoi :p
Si Tchappah Jr est toujours vivant et a peu près en forme, ca sera l'occasion de tester sa loyauté.
En esperant que Kakarotto soit rétabli le jour du tournoi :p
#jesuiswoke
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Antarka - Messages: 14952
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Re: Kakarotto
par Thib64 le Ven Fév 22, 2013 3:13
Putain il prend cher, encore plus que celui d'avant la remasterisation 
- Thib64
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Re: Kakarotto
par xela26 le Ven Fév 22, 2013 22:35
Thib64 a écrit:Putain il prend cher, encore plus que celui d'avant la remasterisation
Clair, très cher !!
J'ai été agréablement surpris, je voyais une victoire sur le fil de kakarotto et Ten le dérouille en deux coups décisifs!!
Tchappa jr va devoir être utile plus tôt que prévu finalement. Enfin s'il n'en a pas profité pour prendre la fuite.
Mais c'est un mal pour un bien: Kakarotto sera encore plus puissant au tournois des arts martiaux
Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction
Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
viewtopic.php?f=42&t=6774
abandonnée
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction
Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
viewtopic.php?f=42&t=6774
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- xela26
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Re: Kakarotto
par Satan sama le Mer Fév 27, 2013 1:42
Et voilà nouveau chapitre (on approche du tournoi, ça ne saurait tarder^^)
Chapitre 13: Grue contre Tortue.
_ L’occasion est trop belle mon seigneur. Laissez-moi venger votre frère, laissez-moi tuer ce garçon.
Cedor était le guerrier le plus puissant du pays des terres sud-orientales, ce qui faisait certainement de lui un des vingt hommes les plus forts de la planète, enfin sur un papier officiel rédigé par les officiels des tournois d’arts martiaux. Mais ici, là où la technologie n’étouffait pas de confort les hommes et les femmes endurcis, on savait qu’il y avait des tas de créatures encore plus fortes, cachées dans les endroits les plus terrifiants de ce monde.
Ils avaient plusieurs fois fait la guerre, contre des armadas de démons, même si ça n’était plus arrivé depuis au moins un siècle, les traditions restaient les même cependant et elles leur sauvaient la vie.
Jamais l’école d’arts martiaux du pays ne fut fermée, le guerrier le plus compétent et le plus sage y formait plusieurs élèves destinées à grossir les rangs de l’armée. Puis les temps de paix firent place aux temps de guerre. Pour des raisons encore inconnues, l’armée du Ruban Rouge semblait envieuse de s’emparer de leur territoire, et c’est ce qu’elle faisait encore, assez discrètement pour éviter d’attirer l’attention du roi à qui, de toute façon, le peuple de Cedor ne ferait jamais appel pour être aidé.
Mais cette fois c’était la fin, Tchapah était mort, leur grand souverain avait succombé au Destructeur et le dernier rempart contre l’ennemi résidait en quelques rares soldats sans promesse d’être remplacer le jour où leur âge ne leur permettrait plus de se battre. Tout ça à cause d’un gamin à la queue de singe, un gamin allongé devant ses yeux, à portée de main. Un gamin que le fils de leur regretté roi avait traîné jusqu’à ce royaume. Le nouveau petit souverain avait ordonné qu’on le guérisse, qu’on prenne soin du meurtrier de son père, c’était surréaliste.
A ses côtés se tenait le seigneur Drada, qui refusait toujours d’entendre raison et qui empêchait Cedor d’accomplir la justice. Il était le frère du roi décédé, et maintenant le régent du royaume, le bras droit de son jeune neveu.
_ Permettez-moi d’insister, il faut tuer ce salopard.
_ Calmez-vous Cedor, si le garçon se réveille et qu’il entend vos dires, vous êtes mort.
_ Comment voudriez-vous que je sois calme ?, votre neveu a traîné jusqu’ici un meurtrier et il refuse qu’on lui fasse du mal, bon sang mais ce salopard a tué son père, et tous les apprentis.
_ C’est une perte incommensurable mais mon neveu est roi et nous ferons ce qu’il voudra, nous obéirons jusqu’à ses moindres caprices, c’est la loi. Si le Destructeur l’a laissé vivre, c’est qu’il y a une raison, et si Tchapah l’a laissé vivre à son tour c’est qu’il y a aussi une raison. Quelle soit juste ou mauvaise, qu’importe, nous l’accepterons.
Cedor écrasa son poing contre un mur qui se fractura aussitôt.
_ Vous n’avez jamais aimé votre frère, je le sais, mais il y a des limites, nous accueillons un meurtrier. II a détruit le temple ; l’école du Roi était une bénédiction pour fournir des hommes entraînés dans notre armée. Sans cette nouvelle génération, l’armée du Ruban Rouge finira par s’en prendre à nous et c’est eux qui dirigeront la région au lieu de notre nouveau roi.
_ Justement, puisqu’il ne reste que quelques confirmés dans l’armée, il nous faut quelqu’un capable de nous protéger.
_ Ne me dites pas que vous pensez à…
_ C’est ça ou la fin de notre royaume dans les dix prochaines années.
_ Nous devrons nous soumettre, et si ça se trouve, vu ma force, il me fera exécuter.
_ Pas si il cherche une armée, une armée compétente sous ses ordres, il ne pourra pas refuser. Tchapah a l’air de lui être fidèle, et nos dieux nous obligent à être fidèles à notre roi. C’est ainsi.
_ Et pourquoi aurais-je besoin d’une armée ?
Kakarotto était déjà debout et même si il titubait et qu’il avait du mal à tenir sur ses jambes il semblait bien déterminer à éliminer quiconque s’en prendrait à lui.
_ Le… le Destructeur, bafouilla Cedor. Il…
_ Je vous ai écouté, l’un d’entre vous semble persuadé que je devrais être éliminé.
Cedor posa un genou à terre et s’inclina.
_ Toutes mes excuses, je ne voulais pas… je.
_ Debout crétin, tu n’avais pas tout à fait tort, vous auriez peut-être dû me tuer quand vous en aviez l’occasion.
A ces mots il pointa sa paume vers les deux hommes, une sphère bleue commençait déjà à apparaître.
_ Ne fais pas ça.
Le saiyan se retourna. C’était Tchapah qui arrivait, encadré par plusieurs gardes portant des armures rouges et de grands sabres à la ceinture.
_ Je t’avais parlé d’une armée Destructeur, elle est toute à toi. Cedor est le général et Drada est le régent. Et il est aussi mon oncle. Tu auras besoin d’eux si tu veux dominer cette planète.
Kakarotto sourit, le jeune roi surestimait le potentiel de sa petite région. Mais il avait effectivement besoin d’hommes fidèles et Tchapah lui était fidèle, c’était déjà gagné d’avance.
_ Ça va, tu m’as convaincu.
Kakarotto regarda Cedor avec un sourire terrifiant puis il sortit de l’infirmerie pour visiter les lieux; les gardes, Cedor, le régent et le Roi le suivant de près. Ils arrivèrent à la salle de trône, assez grande mais pas vraiment des plus impressionnantes. Le saiyan jugea que c’était l’endroit idéal pour asseoir définitivement son autorité sur cette région.
_ Je suis votre maître à tous, cria le saiyan pour bien se faire entendre. Je ne suis pas là pour vous protéger, mais pour vous dominer, et vous, vous êtes là pour me servir, par l’intermédiaire de votre roi, continua-t-il en indiquant le jeune Tchapah. J’ai massacré votre souverain et tous ses élèves, sans aucune raison apparente et je le referais si vous ne me restez pas fidèles. Les guerriers se battent pour le pouvoir, ils s’ entre-tuent, et le gagnant prend la place du perdant.
Il se déplaça doucement vers le trône de pierre.
_ C’est la loi du plus fort, celui qui reste debout….
Il s’installa, le sourire aux lèvres, sur le siège royal.
… s’assoit sur le trône.
________________________________________________________________________________________
_ Pas de corps pas de preuves. Pas de preuves pas d’argent.
_ Mais je vous dis qu’il est mort général.
_ Ten, mon garçon, ce petit je l’ai vu se transformer en gorille et abattre Tao et une partie de mon armée, alors excuses-moi si le doute persiste.
Ten acquiesça. Trop heureux de sa victoire, il n’avait même pas pris la peine de s’encombrer du corps, mais au moins il avait vengé Tao, l’argent importait peu.
_ Comment va-t-il ?
Red parut comprendre et fit mine d’être désolé.
_ Il est mort il y a peu, Gero me l’a confirmé. Mes sincères condoléances à votre maître. Si vous voulez mon avis, ne lui dites pas que Tao a survécut pour ensuite s’effondrer pour de bon, ça ne ferait qu’alourdir sa peine.
_ Mais… le corps ?!! Je dois….
_ Nous l’enterrerons convenablement, si comme vous l’affirmez le Destructeur est mort, alors on vous doit au moins ça. Bon…
Red alla à son bureau et ressortira d’un de ses tiroirs une liasse de billets.
_ C’est moitié moins que ce que je vous devais, dit-il à Ten, mais étant donné les circonstances je ne ferais pas de geste plus généreux.
_ Merci général.
_ En espérant que votre maître se remette de ce douloureux décès.
Red lui ouvrit la porte et demanda à Black de le raccompagner jusqu’à la sortie. Vu comment il s’y était pris, Tsuru ne lui cherchera sans doute pas querelle. Maintenant il allait devoir faire appel à Ten au lieu de Tao en cas de gros problème. C’était la meilleure chose qu’il pouvait faire et ceci valait bien la perte de quelques petits billets.
_______________________________________________________________________
_ Seulement cent soldats, celui qui m’a vaincu n’en ferait qu’une bouchée. Sont-ils forts au moins ?
_ Aucun ne dépasse ni n’égale Tchapah, peut-être Cedor mais je ne peux pas en être sûr. Ils utilisent surtout les armes blanches et sont d’une rapidité redoutable.
Kakarotto resta perplexe, il s’était encombré d’une petite armée d’imbéciles.
_ Il faut grossir les rangs, ce que je veux c’est de la chair à canon, des gens capables d’occuper les alliés faiblards de mes adversaires pendant que je m’occupe des gros poissons. Faites travailler les vieillards et les enfants. Tous les hommes et toutes les femmes de ce pays, je veux qu’ils s’entraînent durement. Faites travailler vos forgerons pour qu’il nous fournisse plus d’armes. Je veux une armée de minimum trois milles soldats, et je veux qu’ils atteignent tous les niveaux de puissance de vos hommes actuels, quant à ceux qui sont déjà dans l’armée, ceux qui progresseront les plus vite dirigerons les autres guerriers.
_ Vous demandez beaucoup Destructeur.
_ Le roi approuvera, tu n’as pas d’autre choix que d’obéir.
_ Je constatais juste que vous surestimer un peu le potentiel de nos forces, faire de mille neuf cent civils des soldats ça met beaucoup de temps.
_ Et qu’espérez-vous faire avec votre pauvre centaine d’imbéciles? Si le Ruban Rouge attaque avec toutes ses forces, et que l’école de la grue envoie ses apprentis me combattre, vous serez seul contre des milliers de militaires et avec des armes à feux, pas des épées ou des flèches, non plutôt des tanks, des avions de chasse et j’en passe.
Drada acquiesça.
_ Vous comptez vous entraîner vous aussi ?
Kakarotto sourit.
_ Non,… je vais attaquer là où on ne m’attendra pas.
[Kame House]
_ Tsuru Sennin, vieux corbeau déplumé, que viens-tu faire sur mon île ?
Muten semblait fou de rage. Chichi, Krillin, Yamcha et Lanfan furent surpris par un tel coup de sang et regardèrent en silence le face à face entre les deux hommes.
_ A l’intérieur, ordonna Muten à l’adresse de ses élèves, dans la maison et restez y.
Tsuru était tout aussi rouge de colère mais il semblait avoir encore plus de mal à se retenir pour ne pas sauter sur son pire ennemi.
_ Tao est mort.
_ Je sais, en quoi cela me concerne-t-il ?
Tsuru serra les poings.
_ C’est un de tes élèves qui l’a tué, le garçon à queue de singe, tu crois que je ne le sais pas, il a utilisé le Kamehameha, et Ten a reconnu ton style dans sa façon de combattre. Je ne pensais pas qu’un jour tu deviendrais pire que moi, envoyer cette créature détruire chaque école ! Tsss, tu n’as même pas eu l’audace de te confronter à Tao, tu as préféré le laisser crever des mains d’un monstre.
Mutent enleva ses lunettes, ses yeux emprunts d’une profonde tristesse mais masquée par des traits de colère sur son visage ridé.
_ Je pensais que tu me connaissais mieux que ça. Ce garçon n’est pas mon élève, il a tué Gohan, il a tué Gyūmaō. Tu n’es pas le seul à avoir perdu des proches.
Tsuru avala les informations avec une certaine satisfaction mais sa peine était telle que son plaisir en était considérablement gâché. A vrai dire il n’avait pas envie de fêter plus de morts. Il préféra ne rien dire et ne pas se moquer de Tortue Géniale et de son deuil car lui aussi il avait perdu un des siens et que de basses paroles pourraient également s’appliquer à son cas. Cependant l’honneur de son école exigeait la révélation d’une douloureuse vérité pour Muten Roshi, celle qui faisait de ses propres apprentis, des élèves beaucoup moins performants que ceux de l’école de la Grue. Car malgré la défaite de Tao, un des siens avait vaincu. Tsuru prit un air aussi bien provocateur qu’enragé.
_ Ils étaient faibles, Ten est venu à bout du gamin lui, il ne s’est pas laissé abattre, il a vengé mon frère.
_ Je ne te laisserais pas insulter mes élèves, grogna Tortue Géniale en s’approchant de Tsuru.
_ Vieille tortue dégénérée tu crois vraiment que tu peux me battre ?, tu ferais mieux de t’écarter et de t’excuser, je te surpasse.
Le maître des grues ne semblait pas lui-même convaincu par ses propres mots. Il était persuadé d’être un bien meilleur professeur mais Muten avait bénéficié d’un entrainement comme nul autre avec le maître Karin. Un privilège qu’on lui avait refusé. En combat la tortue avait l’avantage.
_ Tu n’as jamais pu me battre Tsuru, et tu demeures un lâche. Pars de chez moi et ne remets plus jamais les pieds ici.
La tête de Tsuru semblait prête à exploser. Sans qu’il ne puisse se contrôler son doigt se dirigea vers Muten.
_ Je veux que tu souffres, grogna-t-il.
_ Ton Dodompa ne me fera rien, tu le sais, je suis trop puissant pour ne pas résister à ça.
_ Il y a d’autres façons de faire souffrir un homme mon vieil ami, il y en a des tas.
Les yeux de Tortue Géniale s’écarquillèrent, il avait compris.
_ NE FAIS PAS ÇA.
_ DODOMPA.
Tortue Géniale voulut se jeter sur la technique, car elle ne lui était pas destinée, mais il ne fut pas assez rapide. Le trait d’énergie passa non loin de lui à vitesse fulgurante pour finir sa course à travers la Kame House. Deux secondes passèrent avant qu’un cri déchirant ne se fasse entendre.
Chapitre 13: Grue contre Tortue.
_ L’occasion est trop belle mon seigneur. Laissez-moi venger votre frère, laissez-moi tuer ce garçon.
Cedor était le guerrier le plus puissant du pays des terres sud-orientales, ce qui faisait certainement de lui un des vingt hommes les plus forts de la planète, enfin sur un papier officiel rédigé par les officiels des tournois d’arts martiaux. Mais ici, là où la technologie n’étouffait pas de confort les hommes et les femmes endurcis, on savait qu’il y avait des tas de créatures encore plus fortes, cachées dans les endroits les plus terrifiants de ce monde.
Ils avaient plusieurs fois fait la guerre, contre des armadas de démons, même si ça n’était plus arrivé depuis au moins un siècle, les traditions restaient les même cependant et elles leur sauvaient la vie.
Jamais l’école d’arts martiaux du pays ne fut fermée, le guerrier le plus compétent et le plus sage y formait plusieurs élèves destinées à grossir les rangs de l’armée. Puis les temps de paix firent place aux temps de guerre. Pour des raisons encore inconnues, l’armée du Ruban Rouge semblait envieuse de s’emparer de leur territoire, et c’est ce qu’elle faisait encore, assez discrètement pour éviter d’attirer l’attention du roi à qui, de toute façon, le peuple de Cedor ne ferait jamais appel pour être aidé.
Mais cette fois c’était la fin, Tchapah était mort, leur grand souverain avait succombé au Destructeur et le dernier rempart contre l’ennemi résidait en quelques rares soldats sans promesse d’être remplacer le jour où leur âge ne leur permettrait plus de se battre. Tout ça à cause d’un gamin à la queue de singe, un gamin allongé devant ses yeux, à portée de main. Un gamin que le fils de leur regretté roi avait traîné jusqu’à ce royaume. Le nouveau petit souverain avait ordonné qu’on le guérisse, qu’on prenne soin du meurtrier de son père, c’était surréaliste.
A ses côtés se tenait le seigneur Drada, qui refusait toujours d’entendre raison et qui empêchait Cedor d’accomplir la justice. Il était le frère du roi décédé, et maintenant le régent du royaume, le bras droit de son jeune neveu.
_ Permettez-moi d’insister, il faut tuer ce salopard.
_ Calmez-vous Cedor, si le garçon se réveille et qu’il entend vos dires, vous êtes mort.
_ Comment voudriez-vous que je sois calme ?, votre neveu a traîné jusqu’ici un meurtrier et il refuse qu’on lui fasse du mal, bon sang mais ce salopard a tué son père, et tous les apprentis.
_ C’est une perte incommensurable mais mon neveu est roi et nous ferons ce qu’il voudra, nous obéirons jusqu’à ses moindres caprices, c’est la loi. Si le Destructeur l’a laissé vivre, c’est qu’il y a une raison, et si Tchapah l’a laissé vivre à son tour c’est qu’il y a aussi une raison. Quelle soit juste ou mauvaise, qu’importe, nous l’accepterons.
Cedor écrasa son poing contre un mur qui se fractura aussitôt.
_ Vous n’avez jamais aimé votre frère, je le sais, mais il y a des limites, nous accueillons un meurtrier. II a détruit le temple ; l’école du Roi était une bénédiction pour fournir des hommes entraînés dans notre armée. Sans cette nouvelle génération, l’armée du Ruban Rouge finira par s’en prendre à nous et c’est eux qui dirigeront la région au lieu de notre nouveau roi.
_ Justement, puisqu’il ne reste que quelques confirmés dans l’armée, il nous faut quelqu’un capable de nous protéger.
_ Ne me dites pas que vous pensez à…
_ C’est ça ou la fin de notre royaume dans les dix prochaines années.
_ Nous devrons nous soumettre, et si ça se trouve, vu ma force, il me fera exécuter.
_ Pas si il cherche une armée, une armée compétente sous ses ordres, il ne pourra pas refuser. Tchapah a l’air de lui être fidèle, et nos dieux nous obligent à être fidèles à notre roi. C’est ainsi.
_ Et pourquoi aurais-je besoin d’une armée ?
Kakarotto était déjà debout et même si il titubait et qu’il avait du mal à tenir sur ses jambes il semblait bien déterminer à éliminer quiconque s’en prendrait à lui.
_ Le… le Destructeur, bafouilla Cedor. Il…
_ Je vous ai écouté, l’un d’entre vous semble persuadé que je devrais être éliminé.
Cedor posa un genou à terre et s’inclina.
_ Toutes mes excuses, je ne voulais pas… je.
_ Debout crétin, tu n’avais pas tout à fait tort, vous auriez peut-être dû me tuer quand vous en aviez l’occasion.
A ces mots il pointa sa paume vers les deux hommes, une sphère bleue commençait déjà à apparaître.
_ Ne fais pas ça.
Le saiyan se retourna. C’était Tchapah qui arrivait, encadré par plusieurs gardes portant des armures rouges et de grands sabres à la ceinture.
_ Je t’avais parlé d’une armée Destructeur, elle est toute à toi. Cedor est le général et Drada est le régent. Et il est aussi mon oncle. Tu auras besoin d’eux si tu veux dominer cette planète.
Kakarotto sourit, le jeune roi surestimait le potentiel de sa petite région. Mais il avait effectivement besoin d’hommes fidèles et Tchapah lui était fidèle, c’était déjà gagné d’avance.
_ Ça va, tu m’as convaincu.
Kakarotto regarda Cedor avec un sourire terrifiant puis il sortit de l’infirmerie pour visiter les lieux; les gardes, Cedor, le régent et le Roi le suivant de près. Ils arrivèrent à la salle de trône, assez grande mais pas vraiment des plus impressionnantes. Le saiyan jugea que c’était l’endroit idéal pour asseoir définitivement son autorité sur cette région.
_ Je suis votre maître à tous, cria le saiyan pour bien se faire entendre. Je ne suis pas là pour vous protéger, mais pour vous dominer, et vous, vous êtes là pour me servir, par l’intermédiaire de votre roi, continua-t-il en indiquant le jeune Tchapah. J’ai massacré votre souverain et tous ses élèves, sans aucune raison apparente et je le referais si vous ne me restez pas fidèles. Les guerriers se battent pour le pouvoir, ils s’ entre-tuent, et le gagnant prend la place du perdant.
Il se déplaça doucement vers le trône de pierre.
_ C’est la loi du plus fort, celui qui reste debout….
Il s’installa, le sourire aux lèvres, sur le siège royal.
… s’assoit sur le trône.
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_ Pas de corps pas de preuves. Pas de preuves pas d’argent.
_ Mais je vous dis qu’il est mort général.
_ Ten, mon garçon, ce petit je l’ai vu se transformer en gorille et abattre Tao et une partie de mon armée, alors excuses-moi si le doute persiste.
Ten acquiesça. Trop heureux de sa victoire, il n’avait même pas pris la peine de s’encombrer du corps, mais au moins il avait vengé Tao, l’argent importait peu.
_ Comment va-t-il ?
Red parut comprendre et fit mine d’être désolé.
_ Il est mort il y a peu, Gero me l’a confirmé. Mes sincères condoléances à votre maître. Si vous voulez mon avis, ne lui dites pas que Tao a survécut pour ensuite s’effondrer pour de bon, ça ne ferait qu’alourdir sa peine.
_ Mais… le corps ?!! Je dois….
_ Nous l’enterrerons convenablement, si comme vous l’affirmez le Destructeur est mort, alors on vous doit au moins ça. Bon…
Red alla à son bureau et ressortira d’un de ses tiroirs une liasse de billets.
_ C’est moitié moins que ce que je vous devais, dit-il à Ten, mais étant donné les circonstances je ne ferais pas de geste plus généreux.
_ Merci général.
_ En espérant que votre maître se remette de ce douloureux décès.
Red lui ouvrit la porte et demanda à Black de le raccompagner jusqu’à la sortie. Vu comment il s’y était pris, Tsuru ne lui cherchera sans doute pas querelle. Maintenant il allait devoir faire appel à Ten au lieu de Tao en cas de gros problème. C’était la meilleure chose qu’il pouvait faire et ceci valait bien la perte de quelques petits billets.
_______________________________________________________________________
_ Seulement cent soldats, celui qui m’a vaincu n’en ferait qu’une bouchée. Sont-ils forts au moins ?
_ Aucun ne dépasse ni n’égale Tchapah, peut-être Cedor mais je ne peux pas en être sûr. Ils utilisent surtout les armes blanches et sont d’une rapidité redoutable.
Kakarotto resta perplexe, il s’était encombré d’une petite armée d’imbéciles.
_ Il faut grossir les rangs, ce que je veux c’est de la chair à canon, des gens capables d’occuper les alliés faiblards de mes adversaires pendant que je m’occupe des gros poissons. Faites travailler les vieillards et les enfants. Tous les hommes et toutes les femmes de ce pays, je veux qu’ils s’entraînent durement. Faites travailler vos forgerons pour qu’il nous fournisse plus d’armes. Je veux une armée de minimum trois milles soldats, et je veux qu’ils atteignent tous les niveaux de puissance de vos hommes actuels, quant à ceux qui sont déjà dans l’armée, ceux qui progresseront les plus vite dirigerons les autres guerriers.
_ Vous demandez beaucoup Destructeur.
_ Le roi approuvera, tu n’as pas d’autre choix que d’obéir.
_ Je constatais juste que vous surestimer un peu le potentiel de nos forces, faire de mille neuf cent civils des soldats ça met beaucoup de temps.
_ Et qu’espérez-vous faire avec votre pauvre centaine d’imbéciles? Si le Ruban Rouge attaque avec toutes ses forces, et que l’école de la grue envoie ses apprentis me combattre, vous serez seul contre des milliers de militaires et avec des armes à feux, pas des épées ou des flèches, non plutôt des tanks, des avions de chasse et j’en passe.
Drada acquiesça.
_ Vous comptez vous entraîner vous aussi ?
Kakarotto sourit.
_ Non,… je vais attaquer là où on ne m’attendra pas.
[Kame House]
_ Tsuru Sennin, vieux corbeau déplumé, que viens-tu faire sur mon île ?
Muten semblait fou de rage. Chichi, Krillin, Yamcha et Lanfan furent surpris par un tel coup de sang et regardèrent en silence le face à face entre les deux hommes.
_ A l’intérieur, ordonna Muten à l’adresse de ses élèves, dans la maison et restez y.
Tsuru était tout aussi rouge de colère mais il semblait avoir encore plus de mal à se retenir pour ne pas sauter sur son pire ennemi.
_ Tao est mort.
_ Je sais, en quoi cela me concerne-t-il ?
Tsuru serra les poings.
_ C’est un de tes élèves qui l’a tué, le garçon à queue de singe, tu crois que je ne le sais pas, il a utilisé le Kamehameha, et Ten a reconnu ton style dans sa façon de combattre. Je ne pensais pas qu’un jour tu deviendrais pire que moi, envoyer cette créature détruire chaque école ! Tsss, tu n’as même pas eu l’audace de te confronter à Tao, tu as préféré le laisser crever des mains d’un monstre.
Mutent enleva ses lunettes, ses yeux emprunts d’une profonde tristesse mais masquée par des traits de colère sur son visage ridé.
_ Je pensais que tu me connaissais mieux que ça. Ce garçon n’est pas mon élève, il a tué Gohan, il a tué Gyūmaō. Tu n’es pas le seul à avoir perdu des proches.
Tsuru avala les informations avec une certaine satisfaction mais sa peine était telle que son plaisir en était considérablement gâché. A vrai dire il n’avait pas envie de fêter plus de morts. Il préféra ne rien dire et ne pas se moquer de Tortue Géniale et de son deuil car lui aussi il avait perdu un des siens et que de basses paroles pourraient également s’appliquer à son cas. Cependant l’honneur de son école exigeait la révélation d’une douloureuse vérité pour Muten Roshi, celle qui faisait de ses propres apprentis, des élèves beaucoup moins performants que ceux de l’école de la Grue. Car malgré la défaite de Tao, un des siens avait vaincu. Tsuru prit un air aussi bien provocateur qu’enragé.
_ Ils étaient faibles, Ten est venu à bout du gamin lui, il ne s’est pas laissé abattre, il a vengé mon frère.
_ Je ne te laisserais pas insulter mes élèves, grogna Tortue Géniale en s’approchant de Tsuru.
_ Vieille tortue dégénérée tu crois vraiment que tu peux me battre ?, tu ferais mieux de t’écarter et de t’excuser, je te surpasse.
Le maître des grues ne semblait pas lui-même convaincu par ses propres mots. Il était persuadé d’être un bien meilleur professeur mais Muten avait bénéficié d’un entrainement comme nul autre avec le maître Karin. Un privilège qu’on lui avait refusé. En combat la tortue avait l’avantage.
_ Tu n’as jamais pu me battre Tsuru, et tu demeures un lâche. Pars de chez moi et ne remets plus jamais les pieds ici.
La tête de Tsuru semblait prête à exploser. Sans qu’il ne puisse se contrôler son doigt se dirigea vers Muten.
_ Je veux que tu souffres, grogna-t-il.
_ Ton Dodompa ne me fera rien, tu le sais, je suis trop puissant pour ne pas résister à ça.
_ Il y a d’autres façons de faire souffrir un homme mon vieil ami, il y en a des tas.
Les yeux de Tortue Géniale s’écarquillèrent, il avait compris.
_ NE FAIS PAS ÇA.
_ DODOMPA.
Tortue Géniale voulut se jeter sur la technique, car elle ne lui était pas destinée, mais il ne fut pas assez rapide. Le trait d’énergie passa non loin de lui à vitesse fulgurante pour finir sa course à travers la Kame House. Deux secondes passèrent avant qu’un cri déchirant ne se fasse entendre.
Dernière édition par Satan sama le Mer Fév 27, 2013 15:23, édité 1 fois.
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Re: Kakarotto
par Pensyves le Mer Fév 27, 2013 13:46
Seulement cent soldats, celui qui m’a vaincu n’en ferait qu’une couchée
encore une coquille (tu m'en laisses une par chapitre?)
Bon chapitre, évidemment karot a survécu, plus fort que jamais. Roshi semble avoir perdu quelqu'un mais qui?
Le projet d'armée est bon mais mal parti avec les faibles qui la composent ...
- Pensyves
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