par Satan sama le Lun Jan 04, 2016 19:44
Je n'ai pas prévu de développer la romance Silver-Violet en détail mais il y sera peut-etre fait mention à l'avenir. Silver était un personnage que j'appréciais, j'aimais l'idée d'en faire un acteur essentiel au cours du récit, mais son utilité touchait à sa fin et je pense que pour marque le dévouement total de Violet à Kakarotto, il n'y avait pas meilleur moyen que de faire en sorte que Violet tue cet homme devant lui. Mon seul regret aura été d'avoir un peu précipité la narration de cette scène, et ne pas avoir insisté sur le dilemme de Violet et sa tristesse après coup.
Nouveau chapitre.
Chapitre 13: Nicy ou Becky, la mort ou la vie.
Broly s’était emparé de Cooler, et l’empoignait dans un étau dont il était impossible de se défaire. L’Empereur hurla de désespoir, frappa le dos du saiyan légendaire. Mais épris de sa folie incontrôlable, le saiyan ne sentait ni ne se préoccupait des coups qu’on lui portait. Il traversa le palais et rejoignit l’espace, en hurlant sa douleur et sa colère, sa victime dans la main, et les prochaines sur le champ de bataille.
Paragus fut presque soulagé que son fils parte extérioriser toute sa rage sur le lieu de combat, mais en le regardant partir, il comprit qu’il a avait tout perdu. L’Empire allait être anéantis mais la rébellion aussi. Et son fils, il ne survivrait pas à cette blessure. Pas cette fois.
_ Je ne pensais pas que Cooler pouvait infliger ça à ton fils, mais j’étais sûr de pouvoir te tuer avant de mourir.
Slugh se débarrassa de ses pans d’armure délabrés.
_ Non seulement je vais pouvoir prendre mon temps pour t’éliminer Paragus, mais en plus de ça, peut-être vivrais-je assez longtemps pour abattre ce traître de Zeeun.
_ Regardes toi idiot, tu n’as plus la force pour combattre, tu as dépensé toute ton énergie, je le sens, tu es faible, vieux, fatigué et tu as déjà du te régénérer plusieurs fois.
_ Je suis toujours suffisamment fort pour t’éliminer très facilement.
Paragus envoya un rayon d’énergie qui s’écrasa sans effet sur le torse de Slugh. Cette fois c’est le seigneur pirate qui se mit à rire.
_ Ta famille s’effondre aujourd’hui, ta rébellion, l’Empire, au final je serais peut-être le seul à rester en vie, délaisser la piraterie pour fomenter un Empire, ce n’est pas une idée déplaisante.
_ Laisser l’univers à un résidu Namek, un pirate ?! Plutôt mourir. Tu n’as que trop vécu. Il est temps pour toi de t’en aller. Lieutenant Angol éliminez le.
Les trois hommes qui lui restaient se jetèrent sur Slugh. Le Namek élimina le premier d’un simple coup de pied avant de pulvériser les deux autres avec un rayon d’énergie. Lorsqu’il reporta son attention sur Paragus, il avait une sphère lunaire au creux de sa main et l’éleva dans le ciel.
_ La spéciale de la famille Vegeta, rugit-il.
Une large crinière s’étendit autour du cou de Paragus. Sa taille prit des proportions surhumaines, et sa mâchoire s’allongea pour former un museau muni de deux rangées de crocs. Bientôt il atteignit des sommets. Un Gorille géant faisait face au Namek, bien plus puissant que le Paragus qui se tenait devant lui il y a peu.
Slugh puisa dans le peu d’énergie qui lui restait pour parvenir à la taille du gorille, un combat de titans était en perspective. Un combat à mort entre deux colosses.
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A la Kame House, aucune trace de combat. Krillin se sentit presque soulagé mais sur la plage, il aperçut Upa, assis en tailleur, le visage triste. Le cœur du guerrier s’emballa, il se passait nécessairement quelque chose, il ignora son cousin et entra dans la pièce principale, Lunch sur ses pas. Nulle trace de son maître, il n’était toujours pas revenu du tournoi.
Neytiri pleurait abondamment, prêt d’elle un cadavre qui semblait vieux de plusieurs années, un squelette méconnaissable.
_ Qui est-ce ?, demanda Krillin en serrant sa femme dans ses bras. Que s’est-il passé ?
_ C’est ma sœur qui a fait ça.
La fille de Lunch s’approcha du cadavre.
_ Nicy a voulu s’interposer, cet homme… elle l’a transformé tel quel, simplement en le touchant.
_ Quoi ?!!, s’époumona Lunch. Becky, où est ta sœur ?
_ Elle a voulu les suivre, lui apprit la jeune fille. Je lui ai dit de ne pas le faire mais elle ne voulait pas les laisser partir.
Krillin prit le visage de sa femme dans les mains et lui sécha les larmes.
_ S’il te plait Neytiri, explique moi tout ce qui s’est passé, je vais tout arranger.
_ Ils ont pris notre fils, hurla-t-elle, ils ont pris Arob.
Neytiri était inconsolable et son mari sous le choc. Lunch prit Krillin à part et le gifla. Le guerrier restait impassible et était incapable de l’entendre, elle le gifla de nouveau.
_ Ressaisi toi, Krillin, c’est Tsuru Sennin, c’est lui, il a pris ton enfant et la mienne risque d’être prise aussi, fais-moi éternuer on doit retourner là-bas.
_ Il n’y est déjà plus Lunch, et il n’y a aucun moyen de le retrouver.
_ Il le faut pourtant, il le faut. Je dois retrouver ma fille, je dois comprendre ce qu’il s’est passé.
_ N’est-ce pas évidant ?, répliqua Krillin, tu as engendré des monstres. Tes filles sont des monstres.
Lunch regarda Krillin comme si un autre homme avait pris sa place. La colère, la peur, une immense tristesse le submergeait, Tsuru Sennin l’avait brisé.
_ Combien étaient-ils ?, demanda-t-elle à Becky, par où sont-ils allés ?
Becky était à genoux devant le cadavre et lui caressait le crâne.
_ Que fais-tu ? Becky éloigne toi de cette horreur.
_ Il me murmure des choses.
Lunch n’y comprenait rien, elle saisit le poignet de sa fille et l’éloigna de force du mort.
_ Lâches moi, hurla Becky, je dois lui demander.
Lunch ne la tenait plus, Becky se dégagea et posa sa main sur le torse du mort.
_ Laisse la faire, lui hurla Krillin.
Une lumière bleutée éclaira la pièce, bientôt toute une aura céruléenne s’imprégna de sa fille et du cadavre. Une lueur de vie apparut dans les orbites de l’individu. Soudain Lunch comprit, elle le ramenait à la vie. Le squelette hurla un cri épouvantable. Terrifiée, Neytiri, quitta la Kame House, Krillin se préparait à combattre la créature.
_ Impossible, s'étonna Lunch, qu’as-tu fait ma fille ?
Becky l’ignora et tenta d’apaiser le mort-vivant.
_ Pourquoi avez-vous emmener Arob ?, demanda-t-elle.
Le squelette fit claquer sa mâchoire, et tenta de parler, mais il ne laissa échapper qu’un son inaudible. Becky se concentra et les os se recouvrèrent de chair, de la chaire nécrosée, nauséabonde, mais l’homme reprenait progressivement forme.
_ Suis-je mort ?, demanda-t-il d’un ton grave.
_ Oui tu l’es, lui apprit Becky.
_ C’est si étrange.
L’homme tenta de s’asseoir mais c’était si douloureux qu’il s’étala sur le sol en hurlant.
_ Laisse-moi partir, lui pria-t-il.
_ Réponds à mes questions, et je te laisserais partir en paix. Pourquoi avoir pris l’enfant ?
_ Le vieux maître de l’école des Grues nous a demandé de prendre l’enfant, il ne nous a pas dit pourquoi.
_ Où se trouve-t-il ?
L’homme éprouvait une souffrance incommensurable, il se tortillait dans tous les sens. Mais Becky ne démordait pas, elle continua de lui fournir le souffle de vie, mais c’était un châtiment, une pénitence qui l’éloignait du doux confort d’une mort sans douleur.
_ Je n’en sais rien, parvint-il à dire, il venait quémander nos services à la Capitale Sud dans le quartier des gangs.
_ Quel est le nom de ce gang ?, lui demanda Krillin.
_ Quelle importance ? Tsuru Sennin a été clair, c’est la dernière fois qu’il fera appel à nous, c’est un homme prudent, s’il vous plait, laissez-moi partir, laissez-moi.
Becky retira sa main et l’homme revint à l’état de squelette. Krillin l’observait comme si elle était un monstre. Il regarda Lunch.
_ Elle doit partir d’ici, immédiatement.
_ Ten Shin Han nous a confié à toi, tu ne peux pas faire ça.
_ Ten Shin Han n’a pas rejoint le royaume des morts parce qu’il a décidé qu’il était temps pour lui de retrouver sa place, il l’a fait pour protéger ses filles car vous avez détourné toutes les lois célestes en les mettant au monde. Je ne savais pas dans quoi je me lançais mais désormais je sais pourquoi le Roi Enma tenait temps à les trouver. Nicy donne la mort, Becky donne la vie. Mais quand l’une apporte le trépas, l’autre n’apporte que la souffrance. Je ne veux pas d’elles ici, pas avec ma famille.
Mais tu as raison, je suis responsable de vous. Becky n’est pas aussi dangereuse que sa sœur. Je veux que tu l’emmènes auprès des Nameks, je m’engage à retrouver Nicy, je ne cesserais jamais de parcourir la Terre avant d’avoir retrouvé mon fils et ta fille. Lunch, tu as ma parole.
_ Et que suis-je sensé faire ?
_ Rester auprès de ta fille.
_ Je ne peux pas rester les bras croisés, pendant que ma fille risque de perdre la vie, je sais que j’aimerais rester avec Becky, en attendant que tu me ramènes Nicy, mais l’autre moi, elle ne l’accepte pas, et dès qu’elle fera surface, elle partira à sa recherche. Autant que je m’y mette tout de suite.
_ Non ! Tu me ralentirais.
_ Alors je partirais pour la Capitale Sud, pour tenter de retrouver le gang qui a capturé Arob, si Nicy les a suivis, je pourrais peut-être retrouver sa trace.
Krillin acquiesça.
_ Connaissant Tsuru Sennin, il s’installera là où on ne l’attend pas, mais il ne prendra pas non plus le risque de rester dans les grandes villes. Je commencerais en partant du Nord vers le Sud, puis de l’Est vers l’Ouest, je n’aurais pas de répit avant de l’avoir retrouver. Aussi, Ten Shin m’avait confié une autre mission que je ne peux désormais plus remplir. Becky vient par-là mon enfant.
La jeune fille s’exécuta
_ Tu seras dans le village Namek à présent, le temps que les choses s’arrangent
Il lui glissa quelque chose dans sa main
_ Je ne sais pas où se trouve Piccolo Junior actuellement mais je suis certain que si il y a un endroit où il finira un jour par se retrouver, c’est dans le village où se trouve les siens. Tu lui donneras le message que je viens de te donner, c’est important pour ton père, fait ça pour moi.
Becky hocha la tête.
_ Ta fille ne sera pas seule, annonça Krillin, Upa l’accompagnera, il sera son protecteur.
_ Et ta femme ?, demanda Lunch.
_ Je l’emmènerais à sa tribu, en bas de la Tour Karin.
_ Le maître se retrouvera seul ici.
_ Tout ce qu’a fait Tsuru Sennin, c’est pour se venger de Tortue Génial. S’approcher de prêt ou de loin de mon maître, c’est se mettre en danger. Il a vécu en ermite pendant des décennies, il n’aura qu’à vivre seul à nouveau.
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_ C’est le fils de Krillin ?
Videl observait le bambin avec curiosité. S’appliquant même à lui faire des grimaces pour le faire rire. Tsuru Sennin acquiesça et posa l’enfant dans le berceau qu’il avait confectionné. Le vieux maître paraissait étrangement doux et délicat avec le bébé, cela surprit Videl.
_ Qu’allez-vous en faire ?
_ Je ne pouvais pas le laisser grandir chez mon rival, Tortue Génial est un menteur et il l’aurait influencé, Arob serait probablement devenu son élève, je ne pouvais pas l’accepter.
_ Ses parents vont s’inquiéter, il faut le leur ramener.
Tsuru sourit et posa une main paternelle sur la tête de la jeune fille.
_ Il manquera à ses parents mais ses parents ne vont pas lui manquer, j’ai recueilli plusieurs orphelins et crois-moi, sans attache, sans distraction, ils deviennent plus forts et plus solides pour affronter la vie de tous les jours. Je te confis cet enfant Videl, lorsque tu ne t’entraîneras pas, tu devras t’occuper de lui. Le moment venu il suivra le même enseignement que toi.
Videl semblait ravi d’avoir un nouveau compagnon et d’en être la responsable.
_ Ten Shin Han était de ces orphelins ?
_ Oui, il était le meilleur élève que je n’ai jamais eu, mais il est mort désormais. A cause de Tortue Génial qui l’a utilisé pour combattre les saiyans. C’est aussi comme ça que Tao Pai Pai et Tchaoz ont perdu la vie. Cet homme m’a tout pris, il a tout fait pour me gâcher la vie. Ten Shin Han était comme un fils pour moi.
Une jeune fille, aux cheveux blonds, entra soudain dans leur maison. D’un air nonchalant elle s’installa sur une chaise et observa Tsuru Sennin.
_ Ce qui ferait de vous mon grand-père ? Laissez-moi rire !
Tsuru ne cacha pas sa surprise. Il ne l’avait même pas senti venir. Cela sembla l’agacer mais la curiosité prenait le pas sur sa colère.
_ C’est toi qui as terrorisé le gang que j’ai engagé ?
_ Et c’est toi qui leur a demandé de prendre Arob ! Si tu ne veux pas subir le même sort que l’idiot qui a voulu s’en prendre à moi, tu ferais mieux de me passer l’enfant sans histoire.
_ Quel drôle de langage pour une si petite fille.
_ Quel drôle d’accoutrement pour le maître qui a entraîné mon père. Je vous voyais plus impressionnant et moins ridicule soit dit en passant.
_ Tu es la fille de Ten Shin Han ?
Les yeux de Tsuru Sennin pétillèrent.
_ Videl, débarrasse-nous de cette intruse s’il te plait.
Sans attendre d’avantage Videl sauta sur Nicy, et la frappa au ventre. Le souffle coupé elle s’écroula au sol, mais se saisit de la jambe de Videl. Soudainement la fille d’Hercules Satan ne sentit plus son membre et tomba à son tour, sa jambe avait une affreuse couleur violette et une odeur nauséabonde lui prit le nez.
Elle se dégagea rapidement, et sa chair reprit sa couleur normale.
_ Incroyable, constata Tsuru Sennin. Qu’est-ce que c’est que cette magie étrange ?
_ Un don, répondit Nicy en se relevant.
Tsuru Sennin se glissa derrière elle et lui frappa la nuque. Nicy fut complètement assommée.
_ Un don qu’il me conviendrait bien d’exploiter. Tu as beaucoup de potentiel petite, je suis heureux que tu sois venu jusqu’à moi.
_ Qu’allez-vous en faire maître ? Elle est beaucoup trop dangereuse !
_ Oui mais si elle l’est pour nous, elle le sera aussi pour les autres. Ça prendra le temps que ça prendra mais elle sera des nôtres, je te le garantis.
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Sauzer dégagea sa lame du corps d’Amondo. Abattre cet homme ne fut pas une mince affaire, quelque chose avait renforcé sa puissance et décuplé sa force. Le commandant n’était clairement pas au niveau pour l’abattre mais force est de constater que les guerriers les plus confiants finissaient toujours par se faire avoir. Sauzer s’était contenté de lui planter sa lame d’énergie dans le torse, alors qu’Amondo s’amusait à le serrer dans une étreinte mortelle, qui lui aurait probablement brisé tous les os s’il n’avait pas réagis avant.
Désormais il se devait d’attaquer le saiyan Thalès, l’Empereur était absent du champ de bataille et il comptait sur lui pour abattre les meilleurs éléments de la rébellion, peu importe leur niveau de puissance.
Fort heureusement Kakarotto ne s’était pas encore déclaré, et Raditz ne semblait pas pressé de rejoindre le combat. Ce qui lui laissait une chance de les éliminer tous un par un.
Trop préoccupé par la destruction massive des vaisseaux de l’Empire ou leurs alliés mercenaires, Thalès était comme envoûté par le massacre dont il était le précurseur. Sauzer sauta sur l’occasion mais quelque chose le retint d’agir.
Une étoile éclatante de lumière traversa la zone de combat avec une rapidité incroyable, pour s’arrêter exactement entre les deux fronts.
Le détecteur dernière génération de Sauzer s’alarma et afficha des chiffres incommensurables avant de faire défiler plusieurs messages d’erreurs.
_ C’est lui, paniqua-t-il. Le super saiyan.
Broly s’était saisi de son maître, l’Empereur gigotait dans tous les sens pour tenter de se dégager. Mais rien n’y fait, Broly ne le lâchait pas. Broly serrait plus fort et Sauzer fonça vers lui pour tenter de contrecarrer l’inévitable. Le cou de L’Empereur se brisa. Le saiyan serra tellement fort que la chair explosa et le corps sans vie de Cooler finit décapité. Il balança ce qu’il restait de l’illustre frère de Freezer.
Aussitôt les hommes de la rébellion scandèrent son nom. Dans tous les croiseurs les officiers en charge hurlaient de joie. Quant aux derniers hommes vivants de l’Empire l’heure était au drame, plusieurs vaisseaux commençaient déjà à faire demi-tour. Mais la folie de Broly ne s’arrêta pas à un seul meurtre. Il expulsa des milliers de sphères d’énergies, qui s’écrasèrent sur les troupes de l’Empire, ne laissant progressivement qu’un cimetière de vaisseaux spatiaux fumant, avec une nuée de cadavre flottant entre les débris.
Sauzer récupéra le corps de l’Empereur dans ses bras, il ne savait pas s’il devait pleurer la mort de son maître, ou exprimer sa joie d’être enfin libre de son emprise.
Il était perdu, un homme sans avenir, à la minute où Cooler avait perdu la vie. Non loin de lui, le seigneur pirate Thalès observait la scène avec un sourire.
_ Sommes-nous encore ennemis ?, demanda le saiyan.
_ Sans nul doute, contra Sauzer en faisant briller sa lame d’énergie.
_ Alors meurs.
_ KAKAROTTOOOOO !
Ce cris glaça Thalès d’effroi, le saiyan se retrouva nez à nez avec Broly. Aussitôt il se mit sur ses gardes, plus terrorisé que jamais.
_ Je ne suis pas Kakarotto, hurla Thalès, je lui ressemble mais ce n’est pas moi, oublis moi !
Broly ne l’écoutait même pas. Les trois soldats du Saiyan se regroupèrent autour de lui, prêts à se battre, mais chacun espérait plus que tout que Broly retournerait à massacrer les troupes de l’Empire.
_ Tu es gravement blessé, continua Thalès, si tu ne fais rien tu vas mourir, retourne sur la planète, on pourra t’y guérir.
_ Je suis invincible, répliqua Broly.
_ Tu as tué mon maître, hurla Sauzer en se jetant sur lui.
Broly l’ignorait presque et se contenta de l’expulser d’un simple coup de poing désintéressé. Son regard ne lâchait pas Thalès.
_ Ca suffit Broly !
Raditz venait d’arriver, une boule d’énergie s’était déjà formée au creux de sa paume.
_ Il n’est pas ton ennemi, ne te retourne pas contre tes frères.
Broly sourit.
_ Je n’ai pas de frères, je suis le super saiyan légendaire, rien ne m’est proche, rien ne m’est égal.
_ Ne fais pas ça, continua Thalès, ou tu briseras tout ce que ton père a construit.
_ Mon père ?!
Broly ravagea d’une simple attaque la moitié de la flotte de la rébellion. Des explosions multiples éclatèrent tout autour d’eux, la mort était partout, les cadavres s’accumulaient, naviguant dans l’espace. Freezer 52 était le théâtre du plus grand massacre jamais orchestré.
_ Mon père m’a mis en prison. Et je me suis libéré, je suis ravi de détruire tout ce qu’il possède.
Raditz envoya son attaque dans le visage de Broly. Aussitôt Thalès le rejoignit et ses hommes en firent autant. De son côté Sauzer, à moitié sonné, expulsa toute son énergie sur le saiyan mais rien ne semblait l’atteindre. La légende disait vrai, il était invincible.
_ Attaquez le, ordonna Thalès, ne lui laissez aucun répit.
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_ C’est… c’est au-delà de tout ce que j’imaginais.
Yamcha était collé au hublot du vaisseau, horrifié par le spectacle qui s’offrait à lui. Des corps cognaient contre le vaisseau et les pilotes s’afféraient à éviter une masse impressionnante de débris.
_ Le combat a du commencé depuis un moment, comprit Kakarotto. Sommes-nous arrivés trop tard ?!
_ Mais qui a gagné alors ? Je ne vois nulle trace de vie.
_ Patience, passé ce carnage nous trouverons les survivants.
_ Et il y en a, leur apprit Gero.
Le professeur leur indiqua le détecteur qui s’alarmait.
_ Ma machine est incapable de déterminer la puissance de l’un d’entre eux. C’est très inquiétant.
Le vaisseau continua sa route parmi le champ de bataille, et on put enfin apercevoir une lumière briller au milieu de toute cette sombre hécatombe. Yamcha recula.
_ Par tous les Dieux, mais qui dégage cette énergie ?
_ Un saiyan, lui apprit Kakarotto. Que sens-tu le Namek ?
_ Son énergie ne cesse de croître, remarqua Nail, et elle dépasse tout entendement.
_ C’est un allié ?, demanda Yamcha.
Kakarotto n’en savait rien, il ne savait pas ce que l’intervention de Broly dans le conflit voulait dire, mais il en déduisit une chose, Cooler avait échoué, et était donc décédé. L’Empire avait perdu mais qu’en serait-il d’eux à présent.
_ Essaie de me mettre en contact avec 52.
_ Déjà fait, répondit Gero, rien du tout. Aucune réponse.
_ Que doit-on faire ?, demanda Nail.
_ On repart sur Terre, décida Kakarotto, on a plus rien à faire ici.
Yamcha lui saisit le bras.
_ Tu es en train de nous dire qu’on a fait tout ce chemin pour rien.
_ Exactement, lâches moi et soit heureux de rentrer chez toi sans dommage.
_ Je ne te laisserais pas retourner sur Terre, affirma le guerrier terrien. Jamais.
Kakarotto se dégagea et lui envoya son poing dans l’estomac. Nail lui sauta dessus mais Gero le réceptionna et avala son énergie.
_ Misérable puissance, grogna le scientifique mais je m’en contenterais.
_ Monsieur, hurla un pilote. On arrive droit sur nous.
Broly se déplaçait à une vitesse extraordinaire et les avait rejoint en très peu de temps, autour de lui gravitait plusieurs combattants qui tentaient de l’abattre. Kakarotto reconnut les puissances de son oncle et de son frère.
_ Raditz, dit-il, je dois réceptionner mon frère.
_ Non, contra Gero, on doit partir maintenant, je dois voir la vérité en face, aucun de mes cyborgs n’est susceptible d’abattre cette chose, nous devons nous préserver.
Un rayon traversa l’arrière du vaisseau et une explosion retentit. Un soldat les éclaira sur les dégâts.
_ On a pris un tir perdu Docteur, nos réacteurs sont HS.
Gero lâcha Nail pour prendre les commandes du « Destructeur ».
_ Si on ne fait rien, lui dit Kakarotto, nous allons tous mourir.
_ Alors sortons combattre cette chose, décida Yamcha qui se relevait.
Dans ce combat, peu importe quel camp allait vaincre, des saiyans allaient mourir, et ce ne pouvait être qu’une bonne chose aux yeux du terrien.
_ La résistance de Broly faiblit, observa Gero en zoomant sur le super saiyan légendaire sur son tableau de bord. Il est mortellement blessé.
_ C’est notre chance, conclut Kakarotto. A plusieurs on peut y arriver. Ne le tentez pas au corps à corps, envoyez toute votre énergie sur lui, sans vous arrêter, il finira par y passer.
_ Je n’y crois pas beaucoup, s’inquiéta Gero, mais il faut essayer.
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Raditz jubilait, le combat le rendait complètement fou de joie. Sombre fou qu’il était, inconscient du danger de son adversaire, alors qu’il lui devait tous ses troubles mentaux.
Quel manque considérable de bon sens. Voir Broly ainsi, plus fou qu’il ne l’était lui-même, avec cette rage de détruire, lui faisait l’effet d’une concurrence agréable.
Il savait qu’il allait mourir mais il mourrait en faisant ce qu’il aimait par-dessus tout, combattre. Les autres n’avaient pas cette idée en tête, mais ils ne pensaient pas non plus à survivre, auquel cas ils auraient tous tenté de fuir. La fierté saiyan empêchait son oncle d’abandonner, certainement un caractère propre à leur famille, Baddack était de la même trempe. Et les autres étaient loyaux et cette loyauté allait leur couter la vie. Les fidèles de Thalès tombèrent comme des mouches.
D’abord les jumeaux qui s’étaient évaporés dans une sphère d’énergie du saiyan légendaire.
Puis Kakao qui finit brisé par un coup de pied, plié en deux, les os et les organes en bouilli.
Restait Thalès qui visait la tête de son adversaire pour l’aveugler. Cependant, rien ne touchait Broly, rien n’était susceptible de l’atteindre, il avançait, sans s’arrêter, les tuant un par un. Raditz s’écarta du monstre.
Comment avait-il pu ne serait-ce qu’une seconde se comparer à lui, comment pouvait-il envisager l’existence d’une quelconque concurrence alors qu’il était la fourmi et Broly le gorille ? Une lueur de lucidité traversa l’esprit malade de Raditz et il comprit tout l’aspect dramatique de ce combat. Soudain il avait peur, terriblement peur. Thalès ne sut tenir plus longtemps. Broly l’enferma dans ses bras géants, serrant de plus en plus. Son oncle le regarda droit dans les yeux.
_ Raditz, viens m’aider !
Raditz ne pouvait plus bouger, il était comme pétrifié. Thalès lui hurla de l’aider une nouvelle fois, il lui supplia.
_ Je vais mourir Raditz, sauves moi.
_ Désolé mon oncle, parvint à dire Raditz, mais pas cette fois.
Raditz préféra fermer les yeux pour ne pas voir Thalès mourir. Lorsqu’il les rouvrit, Broly se tenait devant lui, un sourire carnassier sur les lèvres.
_ Tu peux résister si tu veux, dit-il. Ce sera plus amusant.
La réaction de Raditz était complètement à l’opposé de ce à quoi Broly s’attendait. Cela sembla même le décontenancer. Le saiyan riait à pleine voix. Il s’esclaffait littéralement, puis prit un air moqueur.
_ Tu es mort Broly, mais tu ne le sais pas encore. Tu es d’une stupidité à toute épreuve.
Il pointa du doigt sa blessure.
_ Tu n’y survivras pas.
Broly écarquilla les yeux.
_ Je suis le super saiyan légendaire, j’ai survécu à la lame de ton roi alors que je n’étais qu’un enfant, je survivrais à ça.
Mais Raditz continua à rire et alors qu’il s’apprêtait à l’achever un nouveau venu l’interpella.
_ Tu me cherches Broly ?
Il reconnaîtrait cette voix entre mille.
_ Kakarotto !
Le saiyan qui le terrorisait durant toute son enfance lui faisait face, avec cet air suffisant et dominateur qu’il lui avait toujours attribué sans même l’avoir rencontré. Il n’était pas seul, accompagné par un guerrier aux cheveux longs et un Namek de toute évidence. Un vieil homme et un soldat gigantesque coiffé d’une crête rouge complétait ce groupe hétéroclite.
_ C’est lui ?, demanda le soldat en armure verte.
_ Oui confirma Gero, si tu ne l’arrêtes pas C 16, il détruira tout ce qui t’est cher, des planètes entières, des milliers d’innocents.
_ C’est vrai ?, demanda le cyborg à Broly.
_ Je détruirais tout, confirma Broly en faisant exploser son aura.
La puissance du saiyan légendaire s’était encore décuplé, Raditz n’arrivait même plus à se tenir à côté. Avec sa simple aura Broly le repoussait.
_ Alors je vais devoir te neutraliser, conclut C-16 sur un ton monotone.
Dernière édition par
Satan sama le Mar Déc 26, 2017 1:48, édité 2 fois.
Ou jusqu'à elle va aller ?
