par rabah11 le Mer Mars 06, 2013 15:59
Chapitre 4 : Coup de théâtre.
kakarotto avait mit plus de temps que prévu dans son apprentissage du vol. environ une semaine. Il avait redoublé d’efforts dans les derniers instants suite à un évènement pour le moins saugrenu. Un écureuil un peu étrange, qui était depuis quelques temps la mascotte des deux habitants de cette montagne et qui semblait suivre les instructions d’Hanasia en même temps que kakarotto avait réussi à maîtriser le vol avant ce dernier. kakarotto dans un élan de fierté ne mit ensuite que quelque heures avant de dépasser la hauteur que Shift l’écureuil parvenait à atteindre. Ce qui n’enleva en rien la honte mêlée d’une pointe d’amusement qu’éprouvait sa mère.
Hanasia : Je n’arrive pas à le croire, battu par un écureuil qui ne sais même pas parler. Et ça prétend arriver un jour à terrasser freezer.(sayen aime les écureuil ses leurs animal domestique, comme l'humain avec le chat et le chien)
kakarotto : Mais! je peux voler plus haut que lui, regarde.
Hanasia : C’est pas mon problème, je refuse de t’emmener avec moi hors de la montagne dans une condition aussi pathétique. Je m’en vais, un an ! et j’espère que quand je reviendrais, tu seras un peu plus dégourdi.
Hanasia était connu sur végéta pour ses coups de tête impulsifs mais là elle avait fait fort, décider tranquillement de s’absenter un an et de laisser kakarotto sans autre compagnie que shift ? il y croyait à peine mais il connaissait assez sa mère pour l’en savoir capable. Hanasia prit son envol sans piper mot et disparu à l’horizon sous le regard dépité de kakarotto. Elle ne lui avait même pas donner la moindre consigne sur ce qu’il devait faire. Devenir plus fort ça ne veut rien dire ? sur quel bouton il faut appuyer ?
La montagne accueillait un soir dont la fraîcheur si caractéristique n’empêchait pas kakarotto de se percher sur le rebord de la falaise, les yeux perdus dans l’immensité de l’océan. Son orgueil avait encore une fois était piqué et puis il avait tellement envie de rencontrer de nouvelles têtes. Au lieu de quoi le voilà parti pour un an à ne même pas savoir quoi faire. Il aurait bien essayé de quitter l’île en volant mais il se savait bien incapable de parcourir plus de quelques centaines de mètres en vol. Et tomber de fatigue dans l’océan n’était pas ce qu’il se souhaitait de meilleur. Et comme si les petits coup de patte de shift sur la joue du sayen avait réussi à atteindre leur objectif :
kakarotto : Un an hein ? ok. Tu veux jouer, on va jouer. Lorsque tu reviendras je serai devenu même plus fort que toi, et c’est moi qui te donnerai des leçons.
kakarotto griffonna sur le sol un programme pour le moins ambitieux, une amélioration drastique de la gymnastique matinale de Gohan. Il allait faire 5000 pompes par jour, et pousser le plus gros rocher du coin du pic tout le long de la montagne une fois le matin, une avant le déjeuner et une dernière avant le dîner. Finit la chasse aux ours, désormais ses seules proies seront des créatures marines de plus en plus imposantes. A cela s’ajoute un entrainement au vol par jour et des courses de fond tout le weekend.
Le jeune sayen se leva d’un air décidé manquant de jeter à la mer le pauvre shift, et entreprit de commencer son entrainement sans tarder...mais un bon repas et une sieste ne peuvent que rendre ce dernier plus efficace non ?
24 jours plus tard...
Le bilan était assez mitigé. kakarotto n’avait, passé les premiers jours, que rarement tenu son programme si ce n’est les courses de fond qu’il trouvait très amusantes. Il arrivait quand même à voler beaucoup plus haut et beaucoup plus longtemps qu’avant. Sa musculature s’était aussi renforcée. Par contre pour ce qui était de chasser des créatures marines, ce n’était pas bien glorieux. Sa meilleure tentative était ce qu’il appelait une mission de rang D, à savoir un piranha-lynx, lequel lui avait fait goûté aux joies d’une paralysie de 3 jours ainsi que de nombreux bleus. Ses réserves de nourritures était presque épuisée et il devait se contenter en dessert ,pour ne pas piocher dans les réserves, de certaines pommes acides qui poussaient au pied de la montagne. Mais ce jour là, de bon matin et sans aucune raison il se sentit le courage de s’attaquer à une mission de rang C, un dragon pourpre moyen qui traînait depuis peu dans le coin. kakarotto avalait rapidement un dernier petit steak et couru en direction de la falaise la bouche toujours pleine avant de s’élancer dans le vide en direction de la grande bleue. Soudain il vit une énorme gueule jaillir de la mer et s’ouvrir en grand juste en dessous de ses pieds. Le dragon pourpre avait prit les devants, et s’apprêtait à déchiqueter de ses énormes crocs le petit sayen. Son kakarotto prit tellement peur qu’il en oublia même qu’il était capable de voler. Rectifiant un peu sa trajectoire de vol, il se débrouilla pour atterrir non pas en plein dans la gueule du dragon, mais sur l’un des crocs auquel il s’accrocha de sa main gauche. Le hurlement du dragon fit virevolter ses cheveux dans tous les sens. L’animal plutôt que de refermer sa gueule comme kakarotto s’y attendait plongea dans l’eau emportant le sayen dans un course folle qui faillit le faire s’évanouir. Sous l’eau il était difficile de comprendre ce qui se passait, les remous, les mouvements brusques et brutaux du dragon, une douleur soudaine au bras, puis à la tête...
Il ne savait même pas s’il saignait ou pas, mais il lui semblait soudain que le dragon était en réalité en train de se battre avec une autre créature et qu’il était prit en plein milieu de leur combat. Si ça continuait ainsi il allait s’épuiser, ou se faire embrocher par une griffe ou un croc mais il était baladé dans tous les sens et n’arrivait pas à reprendre le contrôle de son corps. Après un effort surhumain kakarotto réussi à s’accrocher à ce qui ressemblait à une queue, il se concentra ensuite pour mettre toute l’énergie qui lui restait dans un coup de pied porté à l’aveuglette. En réalité ce qu’il avait attrapé était un sourcil et il avait frappé dans le seul oeil du dragon pourpre. Ce dernier perdit connaissance sous le choc. Le semblant qui calme qui s’en suivit permit à kakarotto de constater que la créature était en fait aux prises avec un piranha-lynx qui s’était aventuré dans son territoire. Mais son esprit se détourna vite du pauvre piranha encore dans les vapes, l’air commençait à cruellement lui manquer et il devait rapidement remonter le dragon et le tuer avant que ce dernier ne se réveille. Un fois hors de l’eau il hissait tant bien que mal le dragon le tenant d’une main et s’aidant de l’autre pour grimper les parois glissantes de la montagne. C’est alors qu’il cru apercevoir une personne, perchée au sommet en train de contempler le spectacle. Son coeur s’affolait, était-ce Hanasia ? non, impossible. Il connaissait bien sa mère et elle n’était pas du genre à revenir sur ses paroles ou à prendre pitié facilement, même pour lui son fils. kakarotto arriva finalement au sommet et, sans même chercher la personne qu’il avait aperçu, se hâta de s’emparer d’un grand couteau avant de trancher la tête du dragon et de la balancer à la mer. Il n’y avait pas assez de place pour cette énorme tête. Le piranha-lynx en fera certainement un excellent repas en plus d’une vengeance inespérée. Ceci fait kakarotto parcouru les environs du regard afin de retrouver l’intrus. Personne. Tout à coup le corps sans tête du dragon se mit à se convulser violemment envoyant kakarotto tout droit dans un arbre. Quelle ne fut pas sa surprise de tomber nez à nez avec la personne qu’il lui avait bien semblé avoir aperçu. C’était une jeune fille à la peau rose et aux cheveux quelque peu semblables aux siens qui le regardait incrédule.
Plusieurs jours plus tard...
Les présentations étaient choses faites, au fil des jours kakarotto et litchi avaient appris à se connaître et à s’apprécier. Pourtant Il était rare et même inconcevable pour litchi qu’elle puisse vivre à coté d’un autre garçon sayen sans que cela produise de vives étincelles mais ce kakarotto était différent, il semblait venir d’un autre monde et avait une mentalité bien singulière. En échange de s’occuper de toutes les corvées, kakarotto avait droit à des entrainement réguliers avec sa nouvelle partenaire ce qui boosta considérablement sa courbe de progression. Elle était plus forte que lui mais plus les jours passaient plus cet écart se rétrécissait. L’année s’écoula paisiblement. kakarotto avait commis l’erreur d’expliquer à litchi le plan d’ Hanasia pensant que la jeune sayen allait prendre pitié de lui au lieu de quoi elle approuva la décision de sa mère et refusa ainsi d’emmener kakarotto visiter le monde. De toute façon il ne restait pas longtemps avant que kakarotto maîtrise parfaitement l’art du vol. Les entrainement s’égrenaient encore jusqu’à ce matin qui marquait la fin de l’ultimatum jour pour jour. Normalement Hanasia si elle tenait sa parole devait débarquer d’une minute à l’autre. kakarotto, litchi et Shift qui était lui aussi devenu pas trop mal dans son genre étaient attablé autour d’un véritable festin, dragon-pourpre, dragon-rubis (l’un des plus dangereux), pastèques, piranha-tigre et riz parfumé remmené par litchi de la ville. Soudain kakarotto, qui en était désormais capable sans scouter, sentit une puissance en approche à grande vitesse. Et poussa sa « professeur » à l’intérieur de la maisonnette, avant d’analyser le ciel d’un regard sévère. A cet instant Hanasia apparu juste en face de kakarotto, sans dégager la moindre énergie. mais kakarotto restait immobile et n’avait toujours pas décollé ses yeux du ciel au grand étonnement de sa mère. kakarotto était certes content de voir sa mère, mais ce n’était pas elle qui dégageait cette énergie et lui donnait ce mauvais pressentiment. Mère et fils le sentaient maintenant distinctement, ils étaient deux en approche, mais cela intéressait plus kakarotto qu'Hanasia qui elle avait senti une troisième force sur la montagne qu’elle se mit à chercher. Lorsque Hanasia tomba sur litchi cette dernière tenta de lui expliquer le sens de sa présence mais Hanasia ne lui en laissa pas le temps, la réputation turbulente de la jeune sayen l’avait précédée. De plus la famille de litchi et celle d’Hanasia se haïssaient cordialement. La mère de kakarotto avait certes été de prime abord choquée de voir qu’il restait une sayen vivante, mais elle s’était vite rappelée de la présence intruse dans le vaisseau ainsi que de la tentative d’envoyer les coordonnées de la terre à freezer. Elle fit le lien avec litchi et il ne lui en fallu pas plus pour flanquer à cette dernière un coup de pied vertical en pleine tête qui mit litchi hors service. Hanasia s’empressa ensuite de prendre kakarotto par la taille avant de fuir en vol vers la ville. A elle seule elle se sentait à peu près capable de tenir tête aux deux puissances qui approchaient, mais elle avait une affaire plus urgente à régler avec son fils et surtout ne voulait pas l’impliquer dans un combat contre ce qu’elle pensait être des renforts de freezer pour litchi.
Quelques jours plus tôt sur freezer 48.
Végéta : cette fois c’est une certitude ?
Baddack : affirmatif, freezer a bel et bien détruit la planète végéta, on a bien assez de preuves.
Nappa : je n’en peux plus d’attendre, allons lui régler son compte maintenant.
Végéta : A trois c’est de la folie. Je te rappelle qu’il vient d’envoyer Thomas et Celipia conquérir une planète, Panpukin aussi a été envoyé sur une autre planète. Et même en combinant nos trois plus puissantes attaque et en le prenant par surprise je ne pense pas que nous ayons plus de 15% de chances d’y arriver.
Baddack : freezer est loin d’être stupide, il fait exprès de tous le temps nous séparer en nous envoyant dans des missions sur des planètes différentes, mais c’est au moins la preuve qu’il se méfie de nous. En ce qui me concerne je n’ai pas l’intention d’aller le défier maintenant, je vais plutôt continuer à le servir bien loyalement et continuer de m’entraîner jusqu’à doubler au moins mes capacités actuelles, ensuite on verra.
Végéta (en parlant de lui) : hun, arrête de t’approprier les idées des gens.
Baddack (incrédule) : je ne vois pas de quoi tu parles...
De retour sur terre.
Litchi se remettait tant bien que mal du coup d’Hanasia mais sa vue avait été sérieusement atteinte. Le pire c’est que les deux énergies étaient tout prêt et allaient atterrir sur la montagne d’une seconde à l’autre, s’agissait-il d’ennemis ou d’amis ? c’est alors que dans un fracas qui manqua de tout détruire aux alentour, Celipia et Thomas atterrirent sur la demeure de feu Gohan.
Thomas : Deux des puissances viennent de quitter cet endroit, mais il en reste une.
Celipia : les deux qui viennent de partir, plus celle qui est ici plus le truc vert bizarre qu’on a rencontré en venant, ça nous fait quatre terriens de haut niveau, ça va être moins facile que prévu.
Thomas : au pire on en fait des alliés et on les prend en traître ensuite.
Litchi avait reconnu l’auteur de cette dernière phrase. Elle était d’ailleurs très surprise d’entendre la voix d’un sayen alors que la planète végéta était supposée être détruite. Elle et Thomas se connaissaient assez bien, ils avaient accompli beaucoup de missions en duo. Mais sa voix était plus grave, il avait surement vieilli. Elle s’apprêtait à sortir se présenter à eux, mais après mûre réflexion changea d’avis. Après avoir entendu les propos des deux arrivants elle n’eut aucun mal à se projeter dans le futur. Elle savait l’attachement de kakarotto pour la planète terre alors qu’il n’y avait encore connu qu’un seul de ses habitants à savoir Gohan et elle comprit tout de suite qu’il y aurait un clash inévitable entre kakarotto et peut être Hanasia face à Thomas et celle qui était avec lui.
Litchi n’avait pas un attachement particulier pour la terre, et que la terre subsiste ou soit détruite lui était indifférent. Non, son problème était plutôt d’ordre sentimental, elle devait choisir entre deux de ses amis. Thomas ou kakarotto? en réfléchissant encore tandis que les deux arrivants se rapprochaient toujours plus de sa position, elle se mit à imaginer le combat des deux clans et conclu qu’Hanasia et kakarotto à eux deux étaient un peu plus forts que Thomas et cette étrangère. Bon d’accord mais que faire de cette information, et surtout que faire là, tout de suite ?
2 semaines plus tard à la capitale ouest.
kakarotto même après deux semaines passées dans la civilisation ne cessait de s’émerveillait de tout ce qui bougeait. Ce qu’il préférait était sans conteste ces endroits qu’on appelait restaurant. On pouvait y avoir tout ce qu’on veut à manger en échange de simples bouts de papier. Une seule chose troublait un peu son plaisir, Hanasia avait dit que litchi allait bientôt les rejoindre à la capitale et qu’elle était en train de chercher un moyen de quitter la planète seulement il n’y avait toujours pas de litchi en vue. Hanasia s’était absentée quelques heures et avait donné à kakarottola consigne d’aller s’inscrire au 23e
Tenkaichi Budōkai qui allait bientôt se tenir. Cette idée n’avait pas déplu à kakarotto, les humains semblait faibles en règle générale, peut être trouvera-t-il des adversaires intéressants à ce tournoi. Seulement il y avait un hic, kakarotto ne savait pas écrire ni signer ce qui lui valu de se faire rembarrer au bout de la queue entendant dire sèchement « revient quand tu sauras écrire ton nom, gamin »
Ça ne faisait que la troisième fois qu’on le renvoyait au bout de la file, et marchant d’un air penaud, il vint se placer une nouvelle fois derrière la dernière personne de la queue. C’était une jeune fille dont le parfum avait intrigué kakarotto, il en avait rarement senti d’aussi bon. En fait si, il lui semblait que litchi portait parfois aussi cette odeur. Il regardait la jeune fille qui se trouvait devant lui se demandant si ce n’était pas litchi, mais non elles ne se ressemblaient pas. Celle-ci avait les cheveux lisses d’un bleu ciel, une allure fine, juvénile et gracieuses. Litchi elle bien que féminine par moments faisait la plupart du temps garçon manqué.
kakarotto : salut, dis c’est quoi la marque de ton parfum, fleur des îles non ?
Bulma : occupes-toi de ta queue ! lança Bulma, qui visiblement se méprenait sur les intentions de kakarotto.
Le jeune sayen, n'en démordait pas mais là encore se montrait tout aussi maladroit que la première fois.
- Dis, tu comptes t’inscrire au tournoi ? avec tes petits bras de sauterelles ?
- C’est l’hôpital qui se fou de la charité. Tu t’es vu minimoy ?
- Hein ?
- Bref.
- Tu aimes te battre toi aussi ?
- Non c’est juste que j’ai besoin de l’argent du tournoi pour m’acheter une moto spéciale.
- Ah ! je sais c’est quoi une moto héhé.
- ...
- Et tu penses vraiment que tu as des chances de gagner ?
- Non, je suis juste là en repérage je cherche quelqu’un d’assez fort qui accepterait de gagner le tournoi à ma place, et en échange je lui montrerai...ET PUIS OCCUPES-TOI DE TES AFFAIRES !
- Si tu veux je te donnerai l’argent si je gagne, j’en ai pas vraiment besoin, si tu me paies des repas en échange.
- Ouais, ouais, bon bref fais comme si j’étais pas là.
kakarotto fit comme il lui fut demandé et n’adressa plus la parole à Bulma se contentant d’observer le paysage de la ville en effervescence.
Plusieurs minutes plus tard, c’était au tour de Bulma d’inscrire son nom et la pauvre n’avait entre-temps essuyé que des refus de la part des futurs participants. Elle se résigna à refaire une nouvelle fois la queue mais eu la gentillesse d’écrire pour kakarotto son nom et de le guider de la main pour sa signature.
- Merci !
- De rien. Fit Bulma dans un soupir.
Quelques centaines de mètres plus loin...
Trois femmes se trouvaient dans un salon de coiffure. L’une d’elle abasourdie, l’autre complètement effrayée et la dernière agacée. Dans l’ordre il s’agissait de la coiffeuse, d’une jeune citadine, et d’Hanasia. Cette dernière qui se débrouillait en dessin avait fait un portrait de litchi sur une feuille, et obligé la citadine du nom de claire à se faire maquiller et coiffer afin de lui ressembler...