Découvrez-le tout de suite.
Note : cette fiction comporte des propos vulgaires pouvant repousser les plus sensibles.
« Vois le bien ou le mal. Mais quelque soit ta décision, personne ne verra la lumière en toi. »
Prologue
Depuis fort longtemps, Son Goku, Saiyan élevé sur la Terre, avait accumulé les exploits auprès de bon nombre de peuples extraterrestres ou Terriens. Sa bravoure et sa passion pour les arts martiaux avaient fait le tour de l'univers, si bien qu'il n'était plus possible de souffler sans avoir une nouvelle rivalité. Cependant, personne ne détournait un seul instant leur regard pour se porter vers le passé. Aucun ne se souciait de l'histoire des Saiyans ainsi que ses rescapés de l'attaque de Freezer. Pourtant, ces êtres orgueilleux et passionnés du combat faisaient parti des éléments déclencheurs animant la Guerre de Panthea.
Comment ? Vous ne connaissez pas la Guerre de Panthea ? Allons bon, j'aurais donc affaire à d'autres ignorants ?
Mais soyez tranquille, asseyez-vous et laissez-moi vous raconter mon savoir.
**
Tout commença il y a plusieurs années de cela, bien avant que Goku n'arrive sur Terre. Une planète faisait parler d'elle depuis quelques temps : on la surnommait Babylone. Celle-ci attirait les regards par la capacité artistique des habitants de ces terres, ayant d'ailleurs réussi l'exploit de dessiner un aigle visible depuis l'espace. Qui plus est, ce rapace a été construit entièrement par un parterre de fleur, rendant une image seine et joyeuse du peuple Babyloniens.
C'était une communauté pacifique, n'étant pas d'un tempérament très bagarreur. Malheureusement, ils n’échappèrent pas à une menace qui terrifiait plusieurs galaxies. En effet, les Saiyans s'intéressaient de très près au talent de ces extraterrestres, ainsi que de leur planète qui possédait une bonne culture.
L'inévitable était donc arrivé. Ne perdant pas de temps, trois vaisseaux furent envoyés pour la conquête d'une énième création de l'univers. En un instant, les Babyloniens furent balayés, écrasés, humiliés, dépossédés de leurs terres. Mais qui pouvait bien être ces Saiyans sans pitiés, ayant ruinés l'avenir de tout un peuple ? Approchons-nous un peu plus près.
Dans la partie sud du pays, tout n'était que ruine. Les vitres étaient brisées, les récoltes piétinées, les vêtements meurtris de sangs, les bâtiments rasés...plus rien ne donnait l'image pacifique de Babylone, transformant le paradis en un cimetière macabre. Les cadavres jonchaient le sol, certains empalés par des poutres.
Un peu plus loin, trois étranges personnes étaient abritées par un mur grisâtre à moitié démoli. Le trio portait la même tenue, à savoir, une combinaison moulante bleue marine révélant leurs muscles et une armure aux fortes couleurs jaunes et blanches. Trois coques étaient installées pour protéger l'entre-jambe et leur cuisse. Le premier, plus grand que les deux autres, avait la singulière particularité d'être chauve et d'avoir la tête parfaitement ronde. Il avait les joues un peu rebondies, mais n'était pourtant pas bien gros. Ses pupilles, eux, ne reflétaient pas la joie pure. D'un vert très pâle, celui qui le regardait en aurait eu des frissons dans le dos. Il observait d'ailleurs avec insistance son compagnon qui était juste à côté de lui, en train de ricaner tout en pointant du doigt une petite entaille sur son amure.
Mince et légèrement plus petit que le chauve, il avait également une particularité : ses cheveux noirs, contrairement à d'autres Saiyans, étaient plats, laissant tomber quelques mèches sur son front. Les Saiyans naissaient tous en ayant des cheveux noirs disposés en pics. Bien que certains refusaient de changer leur coiffure, d'autres le faisaient pour éviter qu'il y ait une erreur de personne.
Ce petit ricaneur était également borgne, n'ayant que l'oeil droit valide. Quelques mètres plus loin, un Saiyan de la même taille que le borgne était accroupi, en train de pianoter un appareil. Il était le stéréotype de sa race : il avait gardé ses cheveux en pics et possédait une cicatrice sur son front. Ses yeux bleus océans reflétaient comme des miroirs.
Celui qui n'avait qu'un œil menait la conversation, et continuait de pointer l'entaille qu'il avait au niveau de ses côtes tout en ricanant avec un sourire narquois :
« Tsss, regardez-moi ça ! Ils ont quand même réussi à railler mon armure. Les saligauds, à cause d'eux je vais devoir payer quelques yens de plus pour la faire briller à nouveau !
- C'est qu'une armure, t'as vraiment besoin de claquer toutes nos économies dans tes conneries ? grogna le géant en montrant les dents.
- Hé ho ! Je prend au moins soin de mes affaires, c'est pas quelques yens en moins qui vont nous tuer. Hé ! Renko ! Dis quelque chose toi aussi ! C'est mieux que de rester planter sur ton machin. »
Le dénommé Renko, qui jusque-là faisait la sourde oreille et bidouillait une machine, tourna légèrement la tête à l'entente de son nom. Il vit son acolyte lui faire des petits gestes, lui faisant comprendre qu'il attendait son avis sur ce sujet peu intéressant. Cependant, il fit la moue et reporta à nouveau son regard sur son appareil. Ce qui ne rendit pas le borgne indifférent. Sans hésitation, il prit un caillou qu'il lança sauvagement sur la tête de Renko. Pratiquement en même temps que ce geste, il râla avec force :
« Depuis quand t'oses m'ignorer ?! T'as pas le droit de me foutre un vent !
- Tu ferais mieux de te préoccuper d'autre chose au lieu de me lancer des pierres, répondit aussitôt la victime qui garda son calme.
- Comment ça ? »
Renko se leva lentement et lança des yeux menaçant à ses compagnons. A cette instant, ses paroles résonnèrent aux oreilles des compères :
« Je ne reçois plus de signal de la planète Vegeta. Nos vaisseaux sont aussi complètement à secs en carburant, on va devoir passer un bon bout de temps sur Babylone. »
