One word...

Ma première fiction sur DBZ...Alors non, je n'ai pas choisi de narrer un combat contre je ne sais quoi ou qui, mais j'ai préféré aborder un autre sujet, celui d'un Végéta pour le moins...mélancolique. Voilà, je vous souhaite du plaisir à la lecture 
Résumé: Après le combat contre Buu, Végéta ne sait plus quoi penser...
Le soleil commençait à descendre en cette fin d’après-midi d’été. Sur la côte, la mer, teintée d’une lumière platinée, scintillait tel un océan d’or en fusion. Le son des vagues s’écrasant contre les falaises environnantes était on ne peut plus apaisant. Sur une de ces falaises, un homme était là, debout, à contempler cette immense étendue d’eau, le regard fixe. Depuis combien de temps était-il là, immobile ? Il ne savait même pas. Il s’était enfuit de chez lui le plus vite possible, vers la destination la plus lointaine possible. Il en avait parcouru des kilomètres en volant ; tellement qu’il ne saurait dire précisément où il se trouvait. Après plusieurs heures passées à se chercher un endroit tranquille, il avait enfin trouvé son bonheur en ce lieu. Calme, plaisant à admirer, sans personne pour venir le déranger…et surtout ou l’on ne penserait pas le trouver, puisqu’il dissimulait son énergie.
Il avait eu un choc en apprenant qu’il allait rentrer chez lui…la revoir… Non, il ne pouvait pas rentrer à la maison, car il ne pouvait en aucun cas soutenir son regard. Pas après les récents évènements, impossible. Il avait commis des actes répréhensibles dans sa vie, tellement qu’il ne saurait vraiment énumérer toutes les actions qui aurait pu, et auraient dû, lui valoir un séjour perpétuel en enfer. Il y a quelques jours encore, il n’aurait même jamais soupçonné que ce qui lui arrivait puisse se produire. Il vivait heureux, avec sa femme et son fils, son quotidien rythmé par son entrainement.
Puis vint le jour de la catastrophe. Son vieux rival était revenu du royaume des morts pour le championnat des arts martiaux. L’occasion était trop belle, et Végéta avait sauté dessus, s’inscrivant à son tour, espérant bien affronter son ami pour le vaincre. Quelle ne fut pas sa déception lorsque ces deux foutus soi-disant dieux de l’univers leur avait parlé d’un monstre menaçant l’univers, et qu’il fallait éviter de le libérer, et bla bla bla… Au début, le saiyen avait ri intérieurement. Ces deux guignols, les dieux universels ? Quelle blague ! Leur pouvoir était juste ridicule ! « Ce monstre ne doit pas être bien méchant », avait songé Végéta.
Seulement, il n’avait pas prévu de tomber sur un magicien psychopathe utilisant une redoutable magie noire pour assouvir des guerriers et les mettre à sa solde. Végéta avait vaincu un de ces minables avec une facilité déconcertante ; mais Son Goku aussi, là résidait une bonne partie du problème. L’ancien mercenaire de Freezer avait alors réalisé la différence de puissance énorme entre lui et son rival de toujours, avec un gout d’amertume dans la bouche. Sept ans d’entrainement acharné pour quoi au final ? Rien, absolument rien ! Cela l’avait rendu malade. Jusqu’à ce que la pire idée de sa vie ne germe dans son cerveau…
Il s’était alors volontairement exposé à la magie de ce malade de magicien, dans le seul but d’augmenter son pouvoir pour enfin être en mesure de rivaliser avec Goku. Son front s’était retrouvé affublé d’un « M » majuscule noir : le symbole des majins. La douleur qu’il avait ressentie lorsqu’il subissait le sort était sans doute la pire qu’il n’ait jamais endurée. Mais il l’avait supporté et après cela, il avait arboré un rictus mauvais et corrompu, comme autrefois. Le magicien les avait ensuite transporté là d’où ils venaient, au championnat du monde des arts martiaux…
Végéta avait alors fait un carnage parmi les spectateurs. En effet, il avait lancé deux boules de feu dans les gradins, vaporisant tout ce qui se trouvait sur son passage. Il avait eu un sourire parfaitement sadique en constatant les dégâts provoqués. Son fils, heureusement, était loin à cet instant, mais sa femme avait assisté à toute la scène, impuissante, puis était tombée dans les pommes. Elle n’avait pas supporté de voir son mari tuer froidement ces gens sous ses yeux comme ça. Et lui n’en avait strictement rien eu à faire, il était sous l’emprise du sort de Babidi et se moquait bien de ce qui pouvait arriver à sa femme et son fils.
Il n’était pas vraiment lui-même à ce moment-là. Non, ça c’est c’était ce qu’une partie de lui se disait, mais une autre lui intimait que c’était un tissu de conneries. Il avait le gout de l’amertume dans la bouche. Non seulement il avait très bien conscience de ce qu’il avait fait mais plus encore, le fait que sa famille en souffre. Il avait vu sa femme s’évanouir, mais s’en était foutu royalement et avait combattu Goku dans un combat d’une rare violence.
Au terme de l’affrontement qui redonna naissance au démon Buu, Végéta frappa son rival à la nuque en traître et l’assomma. Il venait de prendre conscience de ses actes et décida qu’il devait réparer ses erreurs. Seul.
Il partit donc affronter la créature, et même s’il lui offrit une superbe résistance, il fut battu. Son fils l’avait rejoint sur le champ de bataille, mais le saiyen l’assomma lui aussi, après l’avoir serré contre lui pour la première fois de sa vie. Peu après, il tenta une ultime attaque ; il rassembla ses dernières forces et déclencha une explosion suicide d’une intensité inégalée, espérant emporter Buu avec lui. Il mourut ainsi, dans un flash de lumière éclatant, se sacrifiant pour ceux qu’il aime. Malheureusement, sa déception fut d’autant plus grande lorsqu’une fois dans l’autre monde, on lui annonça que son immortel adversaire avait survécu.
Etant l’un des seuls êtres de l’univers pouvant s’opposer à la créature rose, il fut renvoyé sur Terre pour se battre. Le combat fut long, terrible et laborieux mais Buu fut finalement vaincu par le genkidama. Seulement, il n’avait pas pensé qu’il serait lui aussi ressuscité lorsqu’il avait prononcé son vœu au dragon sacré. Ce qui signifiait qu’il allait devoir rentrer chez lui et lui faire face… Dans le feu de l’action, pressé par le temps et par la situation, il n’y avait pas réfléchi. Vaincre cette saloperie de chewing-gum était à ce moment-là tout ce qui comptait.
Mais là, à cet instant, il aurait préféré crever une deuxième fois dans ce combat. Oh oui, il aurait préféré cette solution là… Il avait été battu, non, écrasé par la puissance phénoménale du Buu. Son honneur avait définitivement été tué, lui. Et Carot arrivait à tenir tête au majin ; c’était ça, le plus terrible. Il ne lui a pas dit, mais Végéta avait fait son « mea culpa », alors qu’il assistait au choc des titans. Et il ne le dira jamais, à personne. Enfin…Buu était mort, inutile d’y repenser. A présent, quelque chose de plus terrible encore attendait le prince saiyen, à savoir retrouver les siens.
Quand KaioShin les avait téléportés sur Terre, il s’attendait à ce que ce soit dans un endroit isolé, comme…il ne savait pas, le champ de bataille ou Végéto avait combattu, par exemple ? Mais non, bien sûr ! Ils avaient atterri au palais divin ! Là…ou tout le monde attendait les vainqueurs. Lorsqu’il vit son visage, le sang de Végéta ne fit qu’un tour. Impossible pour lui d’affronter ça. S’il avait eu le choix, il aurait préféré se retrouver contre une armée entière. Il s’était alors enfuit en volant, à toute vitesse, sans un mot…une larme à l’œil. Ce n’était que la troisième fois de sa vie qu’il pleurait, mais il n’avait pas pu la retenir, celle-ci. Encore heureux que son rival ne l’ai pas suivi, il aurait eu la honte suprême. Peut-être que pour une fois, cet imbécile avait compris, après tout ?
Il ferma les yeux, comme pour prendre une pause dans ses réflexions. Il prit une grande inspiration. Il fallait qu’il se calme. Pas facile, ça, pour quelqu’un comme lui, toujours sur les nerfs… Le soleil descendait de plus en plus au loin. Un instant, il songea à aller s’y jeter, dans l’étoile… Mais c’était une solution de lâche, ça. Jamais un saiyen, encore moins un prince, ne ferait une telle connerie. Même Broly aurait trouvé ça stupide ! Même si il y a quand même fini, dans le soleil, ce fou. La tension remonta en Végéta. Bordel, que devait-il faire ?! Il ne savait toujours pas, et ça, ça l’énervait !
Un souffle puissant balaya soudain les environs, emportant tout sur son passage. La falaise sur laquelle se trouvait le saiyen vola en éclats. Il serrait à présent les poings, flottant dans les airs, entouré d’une aura dorée, dans ce petit bruit de pulsassions caractéristique. Il rouvrit les yeux, maintenant de couleur émeraude. Alors, il extériorisa sa rage dans un long et puissant cri, déchirant l’espace ambiant. Des éclairs zébraient le ciel ; le sol commençait à se désagréger, la terre à trembler. Les cheveux dorés de Végéta se hérissèrent encore plus qu’habituellement, son corps, ses muscles gonflèrent : il venait de passer au niveau de Super Saiyen 2.
Soudain, la pseudo-apocalypse prit fin aussi brusquement qu’elle avait commencé. Le saiyen reprenait son souffle. Il se dit alors que cela ne servirait à rien de tout casser. Il s’envola à la verticale ; se retrouva presque immédiatement au-dessus des nuages, puis se stabilisant. Il tira des myriades de boules de feu, plus puissantes et concentrées les unes que les autres en direction du ciel.
Après plusieurs minutes de tirs en rafale, l’ancien mercenaire galactique cessa toute activité énergétique. Son regard se tourna vers la mer. Il y vit alors se refléter le visage de celle qui occupait ses pensées, accompagnée de son fils… Il sentit très bien la goutte salée couler sur son visage, mais ne fit rien pour la retenir, ni pour se cacher. Au contraire, il se laissa aller, et laissa le flot couler de ses yeux ; flot qui alla se mêler à l’eau de l’océan, cent mètres plus bas, dans un léger bruit de clapotement.
Il faisait nuit à présent. Végéta brillait dans l’obscurité comme un phare. Il s’était écoulé plus d’une heure depuis qu’il avait cessé de pleurer. Toujours transformé, il souriait à présent.
La solution, il l’avait finalement trouvé. De toute façon, il n’y en avait pas trente-six. Faire face à l’adversité. Ne jamais reculer, quitte à mourir. Toute sa vie durant, ces mots furent son crédo. Eh bien, jamais ils n’avaient trouvé un meilleur sens qu’aujourd’hui !
Végéta n’était pas le genre à reculer, ni à sombrer dans la dépression. Il allait avoir du mal à trouver les bonnes paroles, les bons actes…Mais, pour la première fois de sa vie, il avait trouvé la bonne voie !
C’est dans ces pensées pleines de détermination que le prince si fier s’envola, dans la direction du prochain combat qu’il allait mener : son foyer. L’adversaire, ce n’était pas sa femme, encore moins son fils : non, celui qu’il allait combattre se toutes ses forces, de toute sa volonté, c’était…lui-même !
C’est ainsi que Bulma vit bientôt arriver du ciel une lumière dorée ; lumière qui gratifia son arrivée d’un « pardon… ». Sortit, elle en était sûre, du plus profond de son être.

Résumé: Après le combat contre Buu, Végéta ne sait plus quoi penser...
Le soleil commençait à descendre en cette fin d’après-midi d’été. Sur la côte, la mer, teintée d’une lumière platinée, scintillait tel un océan d’or en fusion. Le son des vagues s’écrasant contre les falaises environnantes était on ne peut plus apaisant. Sur une de ces falaises, un homme était là, debout, à contempler cette immense étendue d’eau, le regard fixe. Depuis combien de temps était-il là, immobile ? Il ne savait même pas. Il s’était enfuit de chez lui le plus vite possible, vers la destination la plus lointaine possible. Il en avait parcouru des kilomètres en volant ; tellement qu’il ne saurait dire précisément où il se trouvait. Après plusieurs heures passées à se chercher un endroit tranquille, il avait enfin trouvé son bonheur en ce lieu. Calme, plaisant à admirer, sans personne pour venir le déranger…et surtout ou l’on ne penserait pas le trouver, puisqu’il dissimulait son énergie.
Il avait eu un choc en apprenant qu’il allait rentrer chez lui…la revoir… Non, il ne pouvait pas rentrer à la maison, car il ne pouvait en aucun cas soutenir son regard. Pas après les récents évènements, impossible. Il avait commis des actes répréhensibles dans sa vie, tellement qu’il ne saurait vraiment énumérer toutes les actions qui aurait pu, et auraient dû, lui valoir un séjour perpétuel en enfer. Il y a quelques jours encore, il n’aurait même jamais soupçonné que ce qui lui arrivait puisse se produire. Il vivait heureux, avec sa femme et son fils, son quotidien rythmé par son entrainement.
Puis vint le jour de la catastrophe. Son vieux rival était revenu du royaume des morts pour le championnat des arts martiaux. L’occasion était trop belle, et Végéta avait sauté dessus, s’inscrivant à son tour, espérant bien affronter son ami pour le vaincre. Quelle ne fut pas sa déception lorsque ces deux foutus soi-disant dieux de l’univers leur avait parlé d’un monstre menaçant l’univers, et qu’il fallait éviter de le libérer, et bla bla bla… Au début, le saiyen avait ri intérieurement. Ces deux guignols, les dieux universels ? Quelle blague ! Leur pouvoir était juste ridicule ! « Ce monstre ne doit pas être bien méchant », avait songé Végéta.
Seulement, il n’avait pas prévu de tomber sur un magicien psychopathe utilisant une redoutable magie noire pour assouvir des guerriers et les mettre à sa solde. Végéta avait vaincu un de ces minables avec une facilité déconcertante ; mais Son Goku aussi, là résidait une bonne partie du problème. L’ancien mercenaire de Freezer avait alors réalisé la différence de puissance énorme entre lui et son rival de toujours, avec un gout d’amertume dans la bouche. Sept ans d’entrainement acharné pour quoi au final ? Rien, absolument rien ! Cela l’avait rendu malade. Jusqu’à ce que la pire idée de sa vie ne germe dans son cerveau…
Il s’était alors volontairement exposé à la magie de ce malade de magicien, dans le seul but d’augmenter son pouvoir pour enfin être en mesure de rivaliser avec Goku. Son front s’était retrouvé affublé d’un « M » majuscule noir : le symbole des majins. La douleur qu’il avait ressentie lorsqu’il subissait le sort était sans doute la pire qu’il n’ait jamais endurée. Mais il l’avait supporté et après cela, il avait arboré un rictus mauvais et corrompu, comme autrefois. Le magicien les avait ensuite transporté là d’où ils venaient, au championnat du monde des arts martiaux…
Végéta avait alors fait un carnage parmi les spectateurs. En effet, il avait lancé deux boules de feu dans les gradins, vaporisant tout ce qui se trouvait sur son passage. Il avait eu un sourire parfaitement sadique en constatant les dégâts provoqués. Son fils, heureusement, était loin à cet instant, mais sa femme avait assisté à toute la scène, impuissante, puis était tombée dans les pommes. Elle n’avait pas supporté de voir son mari tuer froidement ces gens sous ses yeux comme ça. Et lui n’en avait strictement rien eu à faire, il était sous l’emprise du sort de Babidi et se moquait bien de ce qui pouvait arriver à sa femme et son fils.
Il n’était pas vraiment lui-même à ce moment-là. Non, ça c’est c’était ce qu’une partie de lui se disait, mais une autre lui intimait que c’était un tissu de conneries. Il avait le gout de l’amertume dans la bouche. Non seulement il avait très bien conscience de ce qu’il avait fait mais plus encore, le fait que sa famille en souffre. Il avait vu sa femme s’évanouir, mais s’en était foutu royalement et avait combattu Goku dans un combat d’une rare violence.
Au terme de l’affrontement qui redonna naissance au démon Buu, Végéta frappa son rival à la nuque en traître et l’assomma. Il venait de prendre conscience de ses actes et décida qu’il devait réparer ses erreurs. Seul.
Il partit donc affronter la créature, et même s’il lui offrit une superbe résistance, il fut battu. Son fils l’avait rejoint sur le champ de bataille, mais le saiyen l’assomma lui aussi, après l’avoir serré contre lui pour la première fois de sa vie. Peu après, il tenta une ultime attaque ; il rassembla ses dernières forces et déclencha une explosion suicide d’une intensité inégalée, espérant emporter Buu avec lui. Il mourut ainsi, dans un flash de lumière éclatant, se sacrifiant pour ceux qu’il aime. Malheureusement, sa déception fut d’autant plus grande lorsqu’une fois dans l’autre monde, on lui annonça que son immortel adversaire avait survécu.
Etant l’un des seuls êtres de l’univers pouvant s’opposer à la créature rose, il fut renvoyé sur Terre pour se battre. Le combat fut long, terrible et laborieux mais Buu fut finalement vaincu par le genkidama. Seulement, il n’avait pas pensé qu’il serait lui aussi ressuscité lorsqu’il avait prononcé son vœu au dragon sacré. Ce qui signifiait qu’il allait devoir rentrer chez lui et lui faire face… Dans le feu de l’action, pressé par le temps et par la situation, il n’y avait pas réfléchi. Vaincre cette saloperie de chewing-gum était à ce moment-là tout ce qui comptait.
Mais là, à cet instant, il aurait préféré crever une deuxième fois dans ce combat. Oh oui, il aurait préféré cette solution là… Il avait été battu, non, écrasé par la puissance phénoménale du Buu. Son honneur avait définitivement été tué, lui. Et Carot arrivait à tenir tête au majin ; c’était ça, le plus terrible. Il ne lui a pas dit, mais Végéta avait fait son « mea culpa », alors qu’il assistait au choc des titans. Et il ne le dira jamais, à personne. Enfin…Buu était mort, inutile d’y repenser. A présent, quelque chose de plus terrible encore attendait le prince saiyen, à savoir retrouver les siens.
Quand KaioShin les avait téléportés sur Terre, il s’attendait à ce que ce soit dans un endroit isolé, comme…il ne savait pas, le champ de bataille ou Végéto avait combattu, par exemple ? Mais non, bien sûr ! Ils avaient atterri au palais divin ! Là…ou tout le monde attendait les vainqueurs. Lorsqu’il vit son visage, le sang de Végéta ne fit qu’un tour. Impossible pour lui d’affronter ça. S’il avait eu le choix, il aurait préféré se retrouver contre une armée entière. Il s’était alors enfuit en volant, à toute vitesse, sans un mot…une larme à l’œil. Ce n’était que la troisième fois de sa vie qu’il pleurait, mais il n’avait pas pu la retenir, celle-ci. Encore heureux que son rival ne l’ai pas suivi, il aurait eu la honte suprême. Peut-être que pour une fois, cet imbécile avait compris, après tout ?
Il ferma les yeux, comme pour prendre une pause dans ses réflexions. Il prit une grande inspiration. Il fallait qu’il se calme. Pas facile, ça, pour quelqu’un comme lui, toujours sur les nerfs… Le soleil descendait de plus en plus au loin. Un instant, il songea à aller s’y jeter, dans l’étoile… Mais c’était une solution de lâche, ça. Jamais un saiyen, encore moins un prince, ne ferait une telle connerie. Même Broly aurait trouvé ça stupide ! Même si il y a quand même fini, dans le soleil, ce fou. La tension remonta en Végéta. Bordel, que devait-il faire ?! Il ne savait toujours pas, et ça, ça l’énervait !
Un souffle puissant balaya soudain les environs, emportant tout sur son passage. La falaise sur laquelle se trouvait le saiyen vola en éclats. Il serrait à présent les poings, flottant dans les airs, entouré d’une aura dorée, dans ce petit bruit de pulsassions caractéristique. Il rouvrit les yeux, maintenant de couleur émeraude. Alors, il extériorisa sa rage dans un long et puissant cri, déchirant l’espace ambiant. Des éclairs zébraient le ciel ; le sol commençait à se désagréger, la terre à trembler. Les cheveux dorés de Végéta se hérissèrent encore plus qu’habituellement, son corps, ses muscles gonflèrent : il venait de passer au niveau de Super Saiyen 2.
Soudain, la pseudo-apocalypse prit fin aussi brusquement qu’elle avait commencé. Le saiyen reprenait son souffle. Il se dit alors que cela ne servirait à rien de tout casser. Il s’envola à la verticale ; se retrouva presque immédiatement au-dessus des nuages, puis se stabilisant. Il tira des myriades de boules de feu, plus puissantes et concentrées les unes que les autres en direction du ciel.
Après plusieurs minutes de tirs en rafale, l’ancien mercenaire galactique cessa toute activité énergétique. Son regard se tourna vers la mer. Il y vit alors se refléter le visage de celle qui occupait ses pensées, accompagnée de son fils… Il sentit très bien la goutte salée couler sur son visage, mais ne fit rien pour la retenir, ni pour se cacher. Au contraire, il se laissa aller, et laissa le flot couler de ses yeux ; flot qui alla se mêler à l’eau de l’océan, cent mètres plus bas, dans un léger bruit de clapotement.
Il faisait nuit à présent. Végéta brillait dans l’obscurité comme un phare. Il s’était écoulé plus d’une heure depuis qu’il avait cessé de pleurer. Toujours transformé, il souriait à présent.
La solution, il l’avait finalement trouvé. De toute façon, il n’y en avait pas trente-six. Faire face à l’adversité. Ne jamais reculer, quitte à mourir. Toute sa vie durant, ces mots furent son crédo. Eh bien, jamais ils n’avaient trouvé un meilleur sens qu’aujourd’hui !
Végéta n’était pas le genre à reculer, ni à sombrer dans la dépression. Il allait avoir du mal à trouver les bonnes paroles, les bons actes…Mais, pour la première fois de sa vie, il avait trouvé la bonne voie !
C’est dans ces pensées pleines de détermination que le prince si fier s’envola, dans la direction du prochain combat qu’il allait mener : son foyer. L’adversaire, ce n’était pas sa femme, encore moins son fils : non, celui qu’il allait combattre se toutes ses forces, de toute sa volonté, c’était…lui-même !
C’est ainsi que Bulma vit bientôt arriver du ciel une lumière dorée ; lumière qui gratifia son arrivée d’un « pardon… ». Sortit, elle en était sûre, du plus profond de son être.