Dragon Ball Timeline : Vegeta [fanfic terminée]

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar niicfromlozane le Jeu Oct 17, 2013 12:34

Ça vient.

Mais au cours d'une aventure temporelle, je m'autorise quelques folies dans la narration, parce que j'ai trouvé ça amusant. J'imagine qu'à un moment ou un autre, j'aurai des retours qui me permettront de savoir si oui ou non c'était une bonne idée.

Il y a déjà quelques éléments de réponse, et le prochain chapitre sera le sixième qui réserve encore quelques surprises…


Quand tu parles de chapitre "inachevé", tu parles du fond ou de la forme? Je ne pouvais pas montrer le combat Goku–Vegeta tout de suite. Mais au moins, vous savez que ça arrivera avec le chapitre 12 ;)

PS: le Shenron, ça passe mieux que ma "pub" ou ça déconcentre tout autant?
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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar Pensyves le Jeu Oct 17, 2013 13:40

Quel Shenron?, je me souviens pas d'avoir lu qu'on parlait de Shenron?

C'ets la façon dont s'acheve le chapitre, brutale sans transition, on a l'impression que tu t'es arrêté en plein milieu ....
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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar niicfromlozane le Jeu Oct 17, 2013 14:23

Le Shenron, c'est parce que Xela trouvait que mon logo DBT qui séparait les scènes déconcentrait. Alors j ai mis un Shenron à la place. Je vais aussi essayer d'autres trucs :)

Sinon, je voulais bien arrêter le combat à cet endroit. J'étais plutôt content de mon effet, mais maintenant que je t'ai lu je m'interroge.

Peut être qu il faudrait deja que je refasse la mise en page de la fin. C'est vrai que c'est abrupt.
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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar Bushido le Jeu Oct 17, 2013 17:15

Pourquoi plusieurs chibi de Végéta courant, pour changer d'univers?
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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar Lamantin_Furtif le Jeu Oct 17, 2013 17:25

Je vais violemment contredire pensyve, mais j'ai juste adoré le dernier chapitre. L'idée de passer directement à la "sortie" de Vegeta, revigoré par tout ceci me donne énormément envie de voire la suite. C'est juste bon, et puis la dernière réplique est juste mythique. On sent que le combat va être violent, ça nous donne un vague teaser des capacités que Vegeta va développer, mais sans rien nous dévoiler... J'aime ! :D
Et du coup, la faible longueur n'est pas vraiment un problème, l'objectif n'étant pas de spoiler, mais d'attiser encore la curiosité.

Le shenron est en effet plus cool que les petites pubs, tes transitions font vraiment penser à un anime

Le chapitre 5 est bien long, et garde la qualité des précédents. Parfait de ce point de vue.
"Dorenavant votre rage me parviendra comme un sketch de Gad Elmaleh"
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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar niicfromlozane le Ven Oct 18, 2013 16:09

Pourquoi (pas) plusieurs chibi de Végéta courant, pour changer d'univers?


Oui, j'ai pensé à différents trucs du style, mais plutôt avec des sprites. Ou changer à chaque chapitre?

Je vais violemment contredire pensyve, mais j'ai juste adoré le dernier chapitre. L'idée de passer directement à la "sortie" de Vegeta, revigoré par tout ceci me donne énormément envie de voire la suite. C'est juste bon, et puis la dernière réplique est juste mythique.


Cool! J'précise que j'ai quand même un peu modifié la fin entre le com de Pensyves et le tien.

On sent que le combat va être violent, ça nous donne un vague teaser des capacités que Vegeta va développer, mais sans rien nous dévoiler... J'aime ! :D
Et du coup, la faible longueur n'est pas vraiment un problème, l'objectif n'étant pas de spoiler, mais d'attiser encore la curiosité.


Cool, c'était effectivement l'objectif. Une espèce d'énorme chapitre cliffhanger, en quelque sorte ! L'idée, c'était d'attiser l'attente du processus d'une part (il va bien falloir que quelque chose se produise pour que Vegeta "rattrape" Goku) mais aussi de la suite (un fight Vegeta Goku, quoi…). Mais il me permet aussi d'affiner certains traits de caractère et c'était surtout très plaisant à écrire.

Le chapitre 5 est bien long, et garde la qualité des précédents. Parfait de ce point de vue.
[/quote]

Ça fait plaisir. J'ai eu toutes les peines du monde à le pondre. J'ai dû y passer plus de temps que sur tout le reste de la fic. Du coup, tu peux imaginer comme ça me fait plaisir de lire ça :)

Néanmoins, la longueur standard d'un chapitre restera à 4-5 pages, avec des exceptions en cas de chapitre clef, comme le premier ou le cinq.
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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar Bushido le Ven Oct 18, 2013 16:50

Hum, non, trouves en un qui fera tout, sa perturbe!
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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar niicfromlozane le Dim Oct 20, 2013 20:33

J'ai décidé de suivre ton conseil. En plus, j'ai assez à faire comme ça…

Allez, next:


Chapitre deuxième - Double Jeu


Partie III - Sur le Fil des Moires


Son aura de Super Saiyan pulsant dans l'infinité de la Salle de l'Esprit et du Temps, Vegeta était toujours penché sur son double, à quelques centimètres seulement de son visage. Il lisait dans son regard une terreur absolue.

Une terreur qu'il adorait contempler, autrefois, dans le regard de ses victimes.
Une terreur absolue, comme il n'en avait pas vu depuis longtemps.
Une terreur qui eut un effet euphorisant sur le saiyan, comme s'il cédait à une pulsion contenue trop longtemps.


Spoiler
Vegeta tenta encore une fois d'échapper à l'étreinte de cet être qui l'empêchait d'aller sauver celle qu'il aimait. Il ne pouvait pas rester sans rien faire ! Son impuissance le rendait fou !


Vegeta frissonna.
Il n'en laissa rien transparaître, mais durant un bref instant, il ressentit une profonde pitié pour l'être qu'il malmenait ; cet autre lui-même en qui il plaçait tant d'espoirs. Celui qu'il avait choisi pour diriger l'univers.
Le moment n'était pas à la miséricorde, mais à la terreur.

Le saiyan laissa ses instincts les plus primaires reprendre le dessus et s'abandonna entièrement à la rage de sa race ; son visage se fit spontanément dur, menaçant et inflexible ! Il se redressa et forma une boule d'énergie bleue entre ses doigts. Puis, il tendit la main en direction du visage de Vegetà, paralysé par la terreur.
Le Prince ferma les yeux.
Vegeta sourit.

L'attaque produisit un son lisse et rapide. Vegetà l'encaissa à bout portant et son corps fut emporté sur une bonne dizaine de mètres, tandis que les rares pièces de son armure encore fonctionnelles volaient en éclat. Son corps toucha la terre en produisant un son mat, et rebondit avant de rouler encore plusieurs fois sur lui-même pour terminer étendu sur le dos. Puis il ne bougea plus.

Vegeta s'approcha lentement de son double, ses pas seuls brisant le silence de mort qui avait à nouveau envahi la salle. Tout à coup, quelque chose bougea. Vegeta s'arrêta d'avancer et observa son double tourner lentement sur lui-même en un mouvement qui s'acheva lorsqu'il se laissa tomber douloureusement sur le ventre. Il était vivant, mais à bout de forces. Encore plus lentement, il tendit un bras en avant et entreprit de ramper sur le sol, laissant une mince trainée de sang derrière lui ; chaque mouvement, chaque effort lui arrachait une douleur perceptible tant elle était intense. Plusieurs fois, des spasmes l'agitèrent et il dut s'interrompre pour récupérer.


Spoiler
Vegeta progressait lentement. Chacun de ses muscles semblait couvert d'aiguilles qui s'enfonçaient un peu plus dans sa chaire à chaque mouvement.
[i]Bon sang… Je suis déshonoré…
Et il tendit encore une fois le bras en direction de son pod spatial.
[/i]


Vegeta cligna des yeux.
Il porta son regard en amont et comprit soudain ce que faisait son doùble. L'autre moitié du senzu lui avait échappé durant l'attaque et gisait sur le sol. Vegetà n'était maintenant plus qu'à un mètre de son seul espoir de survie.
Le Super Saiyan laissa retomber son aura, mais conserva la teinte dorée de ses cheveux. Il parcourut en quelques pas calmes la distance qui le séparait du senzu et le ramassa sous le regard désespéré de son alter ego, au moment-même où il allait s'en saisir.

Que de détresse ! Que de faiblesse…

Encore une fois, Vegeta sentit la pitié monter en lui ; encore une fois, il n'en laissa rien paraître. Son visage ne reflétait aucune émotion. Il restait dur et froid, comme le ton qu'il employa lorsqu'il lança, comme un crachat :

— Tu veux donc vivre encore un peu.

Vegetà roula sur le dos. Il était à bout de force.

— Tu ferais mieux de te laisser mourir, plutôt que de t'accrocher ainsi à l'existence. Mais comme tu as survécu à mon attaque, je vais te laisser une chance.

Une lueur d'espoir scintilla dans le regard de Vegetà.

— Je vais maintenant partir. Je déposerai ceci devant l'entrée, en sortant, annonça-t-il en désignant le demi-senzu qu'il tenait à la main. Si tu y parviens, alors peut-être que tu vivras encore quelques temps.

Vegeta tourna le dos à son doùble. La porte était visible, au loin. Il devait y avoir au moins 500m, mais Vegetà peinait à évaluer la distance ; la nature-même de la salle rendait l'exercice difficile, et il n'y voyait pas clair…

— Mais je vais revenir. Je reviendrai pour toi, Vegetà. Et pour tous les êtres qui peuplent cette planète. Tu pourras leur transmettre.

Vegeta marqua une pause.

— Enfin, dans quelques mois, Freezèr va venir sur Terre chercher les Dragon Ball. Quand je reviendrai, je veux que tu m'offres sa tête. Si tu ne peux pas, alors je détruirai la planète sur laquelle tu te trouveras. Et une fois que ce sera fait…

Vegeta se retourna pour que son doùble puisse voir son regard d'une noirceur diabolique tandis qu'il terminait sa phrase.

— … Je m'occuperai de Sòltraki…

Puis il abandonna son double à l'agonie en concluant :

— Je te laisse ranger la salle. N'oublie pas d'éteindre en sortant.



                  Image Image Image


Krilìn n'avait pas complètement perdu conscience, mais tout son corps s'était mué en un champ de douleur et sa vision s'était brouillée en une lumière aveuglante. La première chose qu'il vit en la recouvrant fut Tèn Shin Han, allongé au sol à quelques mètres de lui, complètement immobile. Il portait de sérieuses brûlures sur tout le corps et sa jambe visible formait un angle profondément dérangeant. Krilìn se demanda ce qui avait bien pu le mettre dans un tel état.
Soudain, la mémoire lui revint. Quel monstre ! Il avait bien réalisé, durant la poursuite, à quel point le saiyan lui était supérieur, mais de là à tous les balayer ainsi, en une seule attaque…

Son Gòhan !

Krilìn tourna la tête dans la direction où il avait vu le métis pour la dernière fois. Il sentit un craquement dans son épaule durant le mouvement, accompagné de la sensation d'un poignard effilé qui lui transperçait le thorax. Il parvint cependant à s'abstenir de hurler, serrant la mâchoire et les paupières à l'extrême.
Plusieurs secondes s'écoulèrent, puis il rouvrit les yeux, et les laissa rétablir une image nette tandis que la douleur redevenait vaguement supportable. Un Gòhan bien vivant mais visiblement terrorisé apparut dans son champ de vision. Une vague de soulagement caressa les muscles de Krilìn. C'était déjà ça !
C'est à ce moment qu'il aperçut Nappà. Ses muscles se raidirent à nouveau dans un déferlement de douleur. Il sentit la peau de son ventre brûlé craqueler comme celle d'un poulet trop cuit. Krilìn sentit les larmes lui monter aux yeux. Il s'était entrainé tellement dur ! Il s'était préparé avec tant de ferveur en prévision de son combat ! Mais il s'était fait balayer à la première erreur. Et maintenant, il allait mourir…
Le jeune humain rassembla ses forces et son courage. Il pourrait peut-être encore lancer une dernière attaque ! Il pourrait peut-être encore être utile ! Mais pour cela, il devait choisir son moment. Il devait suivre le saiyan, et l'évolution de la situation. Il s'accrocha à cette idée et se concentra sur leur ennemi tout en tentant de rassembler sa force pour une attaque…

Nappà s'était déjà tourné vers Gòhan et avait prononcé des mots que Krilìn n'avait pas réussi à saisir. Il s'approchait maintenant de Piccolò, qui tentait tant bien que mal de retrouver son souffle après le coup formidable qu'il avait encaissé.
Le saiyan lui décocha un coup de coude puissant dans le dos, forçant le namek à s'écrouler au sol.
« Non… Non… Relève-toi, Piccolò ! »
Krilìn n'en revenait pas de souhaiter ainsi la victoire de celui qui était encore il y a peu leur plus mortel ennemi. Il chassa cette pensée. Le saiyan parlait, il fallait qu'il entende !

« – …tenant tu vas y répondre, à mes questions. Les gens sont toujours plus coopératifs quand ils ont compris à qui ils avaient à faire ! »

Nappà partit d'un rire grave et malsain, tout en saisissant Piccolò à la nuque et en le soulevant du sol. Il le maintint ainsi, à bout de bras.

« – Bon ! On va commencer par quelque chose de simple : où est Vegetà ? »

Piccolò était très certainement encore conscient, mais Krilìn doutait fortement que, même si le démon avait su et voulu répondre à son tortionnaire, il eut été en état de le faire. Rien que la prise sur sa nuque devait rendre très difficile toute forme d'expression.

« – Tu ne sais plus ? C'est un problème… » Nappà replia son bras et le poignet pour que Piccolò se retrouve face à lui, à quelques centimètres. « Il aurait fallu y penser avant de détruire mon détecteur ! Je n'aurais alors pas eu à vous poser la question, et tu aurais évité de nombreuses souffrances. A vrai dire, tu serais déjà mort. Tentant, hein ? Allez, avoue ! Dis-le que tu préférerais être mort ! »

A cet instant, Krilìn vit un éclair rouge scintiller entre les visages des deux combattants. Il réalisa immédiatement que Piccolò venait d'attaquer Nappà au moyen de sa prise visuelle, mais il effectuait déjà un mouvement instinctif de repli. Cette fois, il ne put étouffer un cri tant la douleur fut aigüe, violente, perçante !

« Z… Zut ! »

Non seulement il avait raté une bonne occasion d'aider son allié de fortune, mais il avait sans doute été repéré par le saiyan !
Ou pas…
Une rapide analyse montra que l'attaque de Piccolò avait laissé deux larges cicatrices sur la joue gauche de Nappà, qui ne montrait aucunement qu'il avait repéré Krilìn. Il saisit à nouveau Piccolò, se gardant bien, cette fois, de soutenir à nouveau son regard.

— Salopard de namek ! Vous êtes bien aussi fourbes et vicieux que dans les vieilles histoires ! », dit-il en essuyant sa joue de sa main libre. « Tu m'as fait mal, enfoiré ! T'as bien de la chance que j'aie encore besoin de toi ! Bon, on va voir si tu réponds mieux quand on s'en prend à vos gosses…

Nappà tendit une main en direction d'un Son Gòhan toujours immobile, tremblant de peur, le dos et la paume des mains appuyés contre un rocher voisin.

— Tu vas voir, le jeu est très simple. Même un abruti comme toi, bouché de la feuille à en crever, devrait en saisir les règles. Je vais compter jusqu'à trois. A ce moment, soit j'ai la réponse à ma question, soit je grille ce gosse comme le vulgaire bout de viande qu'il est. Puis, je te le fais bouffer de force jusqu'à ce qu'il n'en reste rien. Tu m'as bien compris ?

Krilìn frissonna. Il fallait qu'il bouge ! D'une manière ou d'une autre, il fallait qu'il fasse quelque chose ! Il ne pouvait pas permettre ça !

— Un…

Krilìn concentra le peu de force qu'il avait accumulée dans sa main droite. Il se sentait capable d'effectuer le mouvement ! Ça allait faire mal, mais ça ne durerait qu'un instant ! Le tout, c'était de bien gérer le timing : il fallait viser le poing du saiyan au moment où il tirerait ! Laisser une chance à Gòhan et Piccolò de profiter d'une ouverture !

— Deux…

Krilìn ferma les yeux et se concentra sur le ki de son ennemi. Puis il les rouvrit et fixa fermement la paume ouverte du saiyan. Le monde devint flou tout autour et seul comptait cette énergie qui commençait à apparaître, cette énergie qui voulait tuer le fils de son meilleur ami.

— Trois !

Krilìn effectua le mouvement à la perfection et relâcha toute son énergie dans une débauche de souffrance. Mais il sentit une force qui l'arrêtait. Une force dont il n'arrivait pas à réaliser la provenance tant tous ses nerfs étaient dédiés à la douleur, mais une force qui annihilait tout espoir de sauver Son Gòhan. Le saiyan l'avait donc bien entendu, tout à l'heure !

Pardonne-moi, Gokù ! J'ai fait de mon mieux !

Krilìn se laissa aller. Il s'abandonna tout entier à la mort. Et tandis qu'il voyait ce voile noir obscurcir ses pensées pour la seconde fois de son existence, sa dernière sensation fut celle de quelque chose d'amer, dans sa gorge, qu'on le forçait à avaler.




                  Image Image Image


Au fond du trou qui avait résulté de son contact avec le sol, Yamchà haletait avec peine, cherchant à aspirer le peu d'oxygène qui passait à sa portée. Sa colonne vertébrale était brisée et il n'avait plus aucune sensation dans le bas du corps. Et c'est pas forcément plus mal, songea-t-il. Soudain, il sentit la pression sur son dos disparaître.

Bon ! Je suis vivant ! Courage !

Mobilisant le peu de forces qui lui restaient, Yamchà essaya de bouger son bras droit. Au prix d'un effort surhumain, il parvint à l'extraire d'un tas de gravats qui le recouvrait et à le plonger, en tremblant, dans l'ouverture de sa tunique. Il entendit le saiyan parler, au-dessus de lui, mais il était bien trop focalisé sur ce qu'il faisait pour saisir le sens de ses paroles. Il ouvrit la petite bourse qu'il avait devant lui et en sortit un senzu. Toujours tremblant, il le porta à ses lèvres…

Instantanément, un frisson chaleureux parcourut son corps tandis qu'il retrouvait ses forces et l'usage de ses jambes. Yamchà fit discrètement craquer ses articulations et vérifia qu'il pouvait se dégager sans encombre. Il adopta lentement, en silence, une position plus pratique. Ses bras étaient maintenant repliés et il avait un appui pour chacun de ses membres. Il n'avait qu'un mouvement à réaliser pour bondir soudainement hors du trou et reprendre le combat.

Mais quel combat ?

Yamchà se concentra sur ce qui se passait à l'extérieur. Il sentait l'aura du saiyan, toujours surpuissante, et à côté de lui, celle de Piccolò, bien affaiblie. Plus loin, le fils de Gokù et… Krilìn ! Son compagnon semblait sur le point d'y passer ! Il fallait qu'il l'aide, et vite ! Soudain, Yamchà perçut les paroles du Saiyan. Celui-ci s'était soudain mis à parler plus fort :

— Un…

Qu'est-ce que ça voulait dire ? Avait-il tué quelqu'un ? Etait-ce le bon moment pour intervenir ? Yamchà sentit soudain Krilìn concentrer une attaque ! Il était complètement fou ! Dans son état, il allait y passer à coup sûr ! Yamchà se saisit d'un second senzu et le serra dans son poing.

— Deux…

Mais qu'est-ce qu'il pouvait bien énumérer ainsi ? Yamchà imagina le saiyan démembrer Piccolò ! L'heure n'était plus à la réflexion ! Il devait agir avant que Krilìn ne se sacrifie inutilement !

— Trois !

Yamchà s'élança hors du trou, directement vers Krilìn. Il saisit le bras de son compagnon et arrêta son attaque d'un kiaï bien placé, empêchant ainsi son compagnon de se vider instantanément de toute son énergie. Dans le même mouvement, il introduisit le senzu dans sa bouche et effectua un mouvement sec sur sa gorge pour le forcer à l'avaler. Complètement concentré sur l'aura du moribond, Yamchà sentit à quel point la vie de son ami ne tenait qu'à un fil !

J'espère que c'est bon ! Tiens le coup, Krilìn !

Cela n'avait duré qu'un instant. Yamchà avait effectué chaque mouvement avec une précision chirurgicale, sans perdre la moindre fraction de seconde. A peine eut-il terminé qu'il se reporta son attention sur sa propre survie. Il se retourna et se prépara à recevoir l'assaut que leur ennemi avait sans nul doute entamé.

Mais quand il réalisa ce qu'il s'était passé derrière lui, la surprise fut telle qu'il en resta pantois : Chaozù venait de se jeter sur le saiyan. Il l'avait saisi au visage et irradiait une lumière bleue aux relents d'électricité qui s'était étendue à tout leur ennemi formant une aura azurée parcourue d'une nuée d'éclairs tout autour de lui. Nappà, le visage déformé, les bras tendus pointant vers le bas légèrement éloignés du corps, poussait un hurlement de douleur silencieux en direction du ciel.





                  Image Image Image


Vegeta apparut au milieu de ce qui ressemblait à un désert, debout sur le tapis de Mr Pòpo, les bras croisés, son sac rouge sur le dos.

Vraiment pratique, ce truc !

Il sauta à terre et atterrit au côté des deux pods spatiaux saiyans. Il resta un instant à contempler l'un des deux. Puis, il sortit une sorte de boitier de son sac à dos et le manipula ; l'un des pod s'ouvrit. Après une dernière hésitation, il déposa le tapis à terre et prit place dans son ancien vaisseau.

Bon, assez rigolé ! On passe aux choses sérieuses !

Il entra les coordonnées de sa destination, et quelques secondes plus tard, laissa l'espace lui rappeler les sensations de sa jeunesse tandis qu'il s'abandonnait au sommeil de la stase.





                  Image Image Image


Tèn Shin Han reprit ses esprits. Il se sentait étonnamment bien, en pleine possession de ses moyens. Ses trois yeux s'activèrent et couvrirent rapidement les alentours pour jauger la situation. Il était dans les bras de Yamchà, qui avait visiblement encore des senzus. Krilìn se tenait aux côtés du fils de Gokù et Chaozù…

— Chaozù, non ! Pas l'Inadjutsu !

La peur envahit tout le corps de l'humain. Instinctivement, il la canalisa et gonfla tous ses muscles. Il prit appui sur Yamchà pour se redresser et profita de l'élan pour s'élancer sur leur ennemi de toutes ses forces. Une fois en l'air, il balança les jambes en avant et en tendit une dans un axe qui l'envoyait à pleine vitesse sur le visage du saiyan.
Mais juste avant l'impact, il effectua un kamehameha pour se propulser et appuyer encore plus son coup ! Le choc fut démentiel et souleva un nuage de poussière. Nappà fut propulsé au loin et râpa le sol, creusant une trainée d'une bonne dizaine de mètres.
Tèn Shin Han émergea du nuage la seconde qui suivit, tenant un Chaozù inconscient dans ses bras.

— Vite, Yamchà, lance-moi un senzu !

Il avait prononcé cette phrase d'un ton calme qui laissait cependant transparaître une profonde inquiétude.
Mais Yamchà ne bougea pas. Tèn leva alors le regard sur son ami.

— Allez, Yamchà, vite, son Ki n'est déjà presque plus perceptible.

— Je suis désolé, Tèn Shin Han, mais c'est le dernier, et je préfère le donner à Piccolò.

Le regard de Tèn se fit plus dur. Cela faisait bien des années qu'il n'avait pas lancé un regard aussi autoritaire à l'un de ses compagnons.

— Ecoute-moi bien, Yamchà, tu vas me donner ce senzu, sinon…

— Sinon quoi ? Si Piccolò meurt, on perd les Dragon Ball. Tu n'as pas l'esprit clair, Tèn Shin Han.

— J'ai l'esprit PARFAITEMENT CLAIR, connard ! Si tu étais à la place de Chaozù, tu voudrais aussi qu'on donne le senzu à Piccolò ?

— Non, mais je comprendrais et respecterais ce choix.

Il avait prononcé ces mots d'un ton ferme.

Krilìn intervint. Il surveillait Nappà du coin de l'œil et enrageait intérieurement. Ils étaient en train de laisser passer une occasion en or ! Le Ki du saiyan avait méchamment diminué et s'ils 'y mettaient tous, maintenant, il voyait une chance ! Mais il avait besoin des autres et il fallait régler tout ça au plus vite :

— Yamchà a raison, Tèn, on pourra toujours le ressusciter plus tard.

— TA GUEULE KRILÌN !! Reste en dehors de ça !! Et tu sais très bien que Chaozù est déjà mort une fois !!

— Bon, on n'a qu'à couper le senzu en deux !

— Bordel, je ne vais pas risquer de laisser crever Chaozù comme une merde pour sauver une râclure qui va s'en prendre à nous à la première occa…

Tèn Shin Han s'écroula coupé en pleine phrase. Son Gòhan, toujours aussi terrorisé, venait de lui porter un coup puissant à la nuque.




++
Dernière édition par niicfromlozane le Mer Nov 23, 2022 23:50, édité 15 fois.
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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar xela26 le Lun Oct 21, 2013 0:21

Je n'ai pas commenté le chapitre 11, Mais c'est pour moi ton meilleur chapitre jusqu'à présent.

Quand j'avais commencé à le lire, je me suis dit "oula, on passe du 5 au 11?? y'a un problème la !!"

Mais j'ai vite compris le saut dans le temps de Végéta qui racontait à Bulma comment ça c'était passé.
Du coup, avec tous les éléments distillés, ça accrochait vraiment et ça donnait méchamment envie de savoir ce qu'il s'était passé durant cette année pour lui.
Que du bon pour moi, de même que le Cliffhanger de fin, terriblement efficace.

Carton rouge toujours pour le petit dragon inter scène. C'est quand même bien d'avoir éssayé de changer, et je commence à comprendre ce qui me gêne. Ce n'est pas vraiment le dragon en lui-même ( quand même mieux que les précédentes publicités agressives pour ta fic :D ) mais c'est l'espace en fait qui me choque. Je trouve qu'il y a un tros gros espace, ce qui coupe (pour moi) un peu trop le fil. Essayes de le raccourcir un peut lors de tes prochains chapitres pour voir ce que cela donne...

Le chapitre 6 est bon, un poil moins que le 11.

Des petits secrets sur Végétà distillés.... Bref, j'attends la suite.
Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction

Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
viewtopic.php?f=42&t=6774
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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar Pensyves le Lun Oct 21, 2013 14:00

le chapitre 6 est pour moi bien meilleur que le 11, comme quoi gouts et couleurs ....

Vegeta ici est formidablement bien exploité de même que le background de Vegetà qui est implicite mais laisse présager le meilleur.

J'ai su apprecier le combat contre nappa qui est très interessant!
Pensyves
 

Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar niicfromlozane le Mar Oct 22, 2013 19:24

Réponse aux commentaires précédents:

Spoiler
Je n'ai pas commenté le chapitre 11, Mais c'est pour moi ton meilleur chapitre jusqu'à présent.


le chapitre 6 est pour moi bien meilleur que le 11, comme quoi gouts et couleurs ....


Yeah! Et moi c'est le cinquième, mais je suis ravi que ceux-ci vous aient plu!

Quand j'avais commencé à le lire, je me suis dit "oula, on passe du 5 au 11?? y'a un problème la !!"

Mais j'ai vite compris le saut dans le temps de Végéta qui racontait à Bulma comment ça c'était passé.


Cool! C'est exactement l'effet que je voulais faire! Nice, donc :)

Du coup, avec tous les éléments distillés, ça accrochait vraiment et ça donnait méchamment envie de savoir ce qu'il s'était passé durant cette année pour lui.


Ouais, avec le recul, je trouve la conversation Bulma/Vegeta un peu trop artificielle. Je la reprendrai certainement prochainement. Y aura pas d'énormes changements, mais j'pense que certains détails pourraient la rendre plus naturelle. Ça a été un passage très dur à écrire, j'ai peur d'avoir un peu "forcé" le perso.

Carton rouge toujours pour le petit dragon interscène. C'est quand même bien d'avoir essayé de changer, et je commence à comprendre ce qui me gêne. Ce n'est pas vraiment le dragon en lui-même ( quand même mieux que les précédentes publicités agressives pour ta fic :D ) mais c'est l'espace en fait qui me choque. Je trouve qu'il y a un tros gros espace, ce qui coupe (pour moi) un peu trop le fil. Essayes de le raccourcir un peut lors de tes prochains chapitres pour voir ce que cela donne...


Pour le moment je garde le dragon, mais j'ai une autre idée que je testerai prochainement. Tu m diras ce que tu en penses :)

Vegeta ici est formidablement bien exploité de même que le background de Vegetà qui est implicite mais laisse présager le meilleur.

J'ai su apprecier le combat contre nappa qui est très interessant!


Merci pour ta remarque sur Vegeta. C'est un personnage très intéressant, mais on est très vite OOC. J'espère que ce que je vous proposerai sera effectivement le meilleur :)

Et pour Nappa, c'est pas complètement fini. Au départ, je ne voulais que faire évoquer ce combat par les persos, et juste en dessous, y a deux scènes de plus. Je m'éclate tellement à écrire ce combat, c'est fou! J'espère juste qu'il ne traine pas trop en longueur, ça fait quand même trois chapitres que ça dure… Trop long?


Bon, allez, on va pas y passer la nuit!


Le prochain chapitre est découpé en plusieurs parties. Voici la première:



Chapitre troisième – Le Chant des Saiyans


Partie I - L'Orgueil des Saiyans



La salle des opérations du Centre scientifique royal était en pleine ébullition. Une cinquantaine de personnes s'activaient à traiter et transmettre un nombre important d'informations. Il se dégageait de la scène un sentiment d'urgence ainsi qu'une profonde confusion.

Jim y faisait face à de nombreux écrans, qu'il était tous censé surveiller simultanément. Mais en ce moment-même, il ne consacrait véritablement son attention qu'à deux d'entre eux. Derrière lui, se tenaient ses deux supérieurs directs, droits comme des I, qui analysaient eux aussi chaque image.

On lui tendit brusquement un document dont Jim prit rapidement connaissance, l'un de ses supérieurs lisant par-dessus son épaule. Puis il appuya sur un bouton de sa console de commande et approcha ses lèvres d'un micro qui en sortait.

— Equipe 3, rendez-vous un peu plus au nord. On a enfin repéré quelque chose.

Bien reçu ! On y va ! La voix nasillarde sortait d'interphones stéréo disposés de parts et d'autres des écrans, accompagnée d'un bruit de moteur, plus distant.
Sur l'écran, Jim suivait la progression de leur jeep dans le désert qui, il y a encore quelques heures, abritait la capitale de l'Est, tout en transmettant des données sur la source d'énergie qu'ils venaient de repérer.

— L'objet est sphérique. D'après nos premiers relevés satellites, il n'y a aucune radiation, ni signe de vie. Vous devriez l'avoir en visuel dans 4… 3… 2…

­— On l'a ! Il s'agit effectivement d'une sphère d'environ trois mètres de diamètre. On tente une approche !

— Négatif ! Je veux quatre hommes qui maintiennent une distance de sécurité de trente mètres. Sécurisez d'abord le périmètre et envoyez un robot-sonde. Ensuite, on parlera d'une approche.

— Si ce truc a détruit la capitale, c'est pas trente mètres qui vont changer grand chose !

— Vous suivez les ordres, point ! Au rapport, et au plus vite !

Jim ferma les yeux, soupira et se massa le front. Bordel ! Pourquoi aujourd'hui ? Marta allait le tuer ! Bon, une ville entière vaporisée en un instant, ça semblait une bonne excuse ! Peut-être qu'elle passerait l'éponge… Mais quelle journée ! Et ses deux supérieurs debout derrière lui, à suivre tous ses faits et gestes, ça ne l'aidait pas à se détendre.

— Tout va bien, Jim ?

— Oui, excusez-moi, Monsieur, c'est la pression…

On a un truc ! L'interphone s'était rallumé soudainement. Ouais ! Fil a trouvé quelque chose ! 

Jim reprit le micro.

— Qu'est-ce que c'est ?

— On sait pas trop, c'est à une dizaine de mètres de la sphère. On dirait un tube.

— Allez voir ça ! Qu'on me donne un visuel ! Un des supérieurs de Jim venait de saisir son micro.

Immédiatement, un écran se brouilla et une nouvelle image commença à se stabiliser.

— Faites-moi un zoom… Mais… Mais… Qu'est-ce que c'est que ce truc ?

— On est bientôt à sa hauteur, Monsieur… On dirait… On dirait… Un tapis !

— Un quoi ?

— Un tapis, Monsieur. Un tapis noir avec des motif rouges. Il est enroulé sur lui-même, c'est ce qui lui donnait l'apparence d'un tube !

— Déroulez-moi ça tout de suite !

— À vos ordres, Monsieur !

Jim constata qu'il n'y avait plus aucune agitation dans la salle. Seuls les appareils électriques produisaient encore du bruit. Tout le monde était en train de regarder son écran et retenait son souffle. Qu'est-ce qu'un tapis pouvait bien foutre là ? C'est vrai qu'il y avait de quoi s'y intéresser…

— Il y a un objet à l'intérieur, Monsieur !

— Un objet ? Soyez plus précis !

— …Une seconde, Monsieur, je… Oh ! C'est incroyable !

— Qu'est-ce qui est incroyable ? Qu'est-ce que c'est ?

— C'est une capsule !

— Eh bien, qu'est-ce que vous attendez ? Ouvrez-la !

— L'ouvrir, Monsieur ? Vous êtes sûr que c'est une bonne idée ? 

— Non seulement c'est une bonne idée, mais c'est aussi un ordre !

— Mais il pourrait y avoir n'importe quoi, à l'intérieur…

— Ouvrez cette foutue capsule ! Maintenant !

— Bien, Monsieur !

Il y eut encore un temps, durant lequel les équipes vidéos affinèrent l'image, puis Jim reconnut le son caractéristique des capsules à travers l'interphone. Derrière lui, une voix féminine se fit entendre:

— On dirait… Des gens !

L'interphone confirma :

— Il y avait deux personnes à l'intérieur de la capsule, Monsieur !

— Quoi ? Des gens ? Dans une capsule ? Mais c'est impossible !

La caméra venait de se fixer sur un individu et ajustait sa focale.

— Et pourtant, Monsieur, je vous assure qu'il y a bien deux personnes devant moi. Elles ont l'air désorientées mais en parfaite santé !

On pouvait maintenant observer, dans une définition faible mais en gros plan, le visage d'un des deux occupants de la capsule. Sa peau était verte et ridée. Il portait deux antennes sur un crâne allongé. Il avait effectivement l'air un peu perdu.

J'ai déjà vu cette tête quelque part… songea Jim en plissant les yeux et en s'approchant inconsciemment de l'écran, comme pour mieux voir. Derrière lui, la voix féminine reprit :

— Mais c'est… c'est… C'est le démon Piccolò !!




Image Image Image




Encore une fois, Vegetà tira sur son bras endolori. Son regard était vitreux. Son visage était maculé de sang. Ses pensées chancelaient. La douleur était telle qu'il ne la sentait même plus, et cette foutue porte refusait toujours de se rapprocher. Salope ! Il avait beau donner le meilleur de lui-même, la distance qui le séparait du senzu était trop importante. Il avait déjà effectué plus de cents mouvements, chacun accompagné de souffrances insupportables et elle était toujours aussi loin ! Il n'y arriverait jamais !
Quelle honte ! Lui, Vegetà, le prince des saiyans, contraint de ramper comme un chien !

Tout-à-coup, ses forces l'abandonnèrent tandis qu'il tirait son corps vers l'avant. Son visage percuta violemment le sol pour ne plus bouger. Il avait tout donné… tout donné et maintenant…

…maintenant il allait y passer.
Il ferma les yeux et se détendit.

Cet enculé ne lui avait en fait laissé aucune chance ! Il jouissait simplement de savoir qu'il agonisait là, coupé du monde, sans même pouvoir se battre. Quel connard !

Mais qu'est-ce qu'il était venu foutre ici ? Simplement le tuer ? Quel intérêt ? Il ne l'avait « entrainé » que pour le plaisir de le rosser, ouais, et quand il en avait eu marre, il s'était débarrassé de lui comme d'un jouet !
C'était ça ! Il n'avait fait tout ça que pour l'humilier ! Le rabaisser plus bas que terre avant de le faire disparaître. Car dans ce désert blanc, Vegetà n'allait pas simplement mourir. Non, il allait tomber dans l'oubli.
L'idée lui vrilla le ventre encore plus douloureusement que ses blessures.

Vegetà voulut hurler dans l'infinité désertique qui l'entourait ; mais même pour ça, il était trop faible, et les syllabes s'échappèrent une à une dans une douleur sourde entrecoupée de hoquets :

— Sa-lo-pard de Su-per Sai-yan !! murmura-t-il avant de ponctuer sa phrase d'une gerbe de sang.

Quelle ironie !
Il était ce guerrier légendaire, au corps taillé pour la bataille! Il savait maintenant qu'il était ce combattant millénaire promis à un avenir grandiose, et il allait mourir sans même savoir pourquoi, tué par un être qui n'appartenait même pas à sa dimension ! C'était tellement injuste !
Car son histoire était vraie. Il venait bien du futur. Ce ne pouvait être que lui. Sinon, comment aurait-il pu savoir pour Sòl…

Vegetà rouvrit brusquement les yeux. Une détermination nouvelle l'animait. Il redressa la tête.

Je représente mon peuple !

À nouveau, il lança son bras vers l'avant.

Je suis un guerrier légendaire !

Vegetà tracta sa masse, la mâchoire serrée et le regard lointain, fixé sur la porte. Il respirait entre ses dents ; son nez était bien trop amoché pour lui être d'un quelconque usage.

Je suis l'honneur des Saiyans !

Le bras en avant, encore !

Je vais atteindre cette porte !

Tirer, encore !

Je vais tuer Kiwì !

Le bras, encore !

Je vais tuer Zàbon !

Encore !

Et Dorià !

Encore !
Une lueur de folie scintilla dans le regard de Vegetà.

Je vais tuer Ginyù !!

Encore !

Je vais tuer Freezèr !!

Encore !!

Je vais tuer…

Encore !!

…le Super Saiyan !!



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Nappà n'en revenait pas. Jamais il n'avait été humilié à ce point ! Heureusement que Vegetà n'avait pas été le témoin de ça ! Il était allongé sur le ventre au milieu d'un buisson, dans une position inconfortable. Un sifflement aigu lui vrillait les tympans et il était complètement désorienté.
Il concentra son énergie et retrouva ses sensations. Toujours cette maudite gêne ! Sans elle, ce nabot ne serait jamais parvenu à l'atteindre pareillement avec son pouvoir !

Nappà évalua la situation. Il avait quasiment tué ses adversaires, mais ceux-ci semblaient bénéficier de facultés de régénération aussi efficaces qu'inattendues. Qui plus est, ce dernier coup l'avait vraiment atteint, et son Ki avait sensiblement diminué.
Ils avaient clairement sous-estimé leurs adversaires. Ils étaient peut-être faibles, mais ils disposaient de techniques surprenantes.

Comme celle qui a tué Raditz… Ces mecs sont clairement dangereux ! À pleine puissance, ce serait vraiment simple, mais là… Il faut que je me replie le temps de récupérer. Ça devient trop risqué !

Nappà grogna. Il détestait cette idée. Battre en retraite contre des créatures aussi faibles ? Vegetà le tuerait lui-même, pour ça… Il fallait qu'il en achève au moins un ! Et cette fois, plus question de…

…Tiens ?!

Nappà venait d'entendre des éclats de voix. Qu'est-ce qu'ils pouvaient bien foutre ? Il se disputaient? Tant mieux ! De toute façon, le vrai problème, c'était les attaques en traître. Si ça se trouvait, il y en avait encore deux planqués dans la forêt, prêts à lui sauter à la gorge quand il s'y attendrait le moins ! Quelle merde de ne plus avoir de détecteur ! Ouais, le problème, c'était leur nombre et…
Le visage du géant saiyan afficha soudain un sourire satisfait.




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À quelques mètres de là, Son Gòhan tremblait comme une feuille :

— D…Désolé, je ne voulais pas, mais… mais… Piccolò…Je…

Yamchà et Krilìn le regardaient complètement hébétés. Lui-même avait de la peine à réaliser ce qu'il venait de faire. Tout ce dont il se souvenait, c'était de ces peurs qu'il avait ressenties, toutes plus intenses les unes que les autres. L'attaque de Nappà, son incroyable puissance, la défaite de son invincible mentor en un coup, le kikoha qui prenait forme face à lui dans la main du saiyan, l'attaque monstrueuse du petit homme blanc sorti de nulle part… jusqu'à ce moment où ses alliés avaient commencé à hurler entre eux. Son jeune esprit peinait encore à rassembler tous les événements, mais il avait vu Piccolò mourir, à un moment. Est-ce que ça avait vraiment eu lieu ? La terreur l'avait submergé, il avait complètement perdu le contrôle de ses émotions et agi par instinct. La seconde suivante, Tèn Shin Han s'écroulait devant lui.

Tout allait trop vite. Il avait complètement perdu le contrôle.
Une voix lointaine l'arracha à sa torpeur :

— Yamchà, va soigner Piccolò ! J'écarte Tèn de la zone de combat. Son Gòhan ! Aide-moi, prends Chaozù ! Vite !

Son nom. On avait prononcé son nom. Personne ne criait. Il n'allait pas être puni ! Qu'est-ce qu'il devait faire ? Prendre Chaozù. Qu'est-ce que ça voulait dire?
Devant lui, l'ami chauve de son père saisissait l'homme qu'il venait de frapper.
Chaozù ? Ça devait être l'autre. Sans réfléchir plus avant, il saisit le petit homme à la peau blanche et le tira dans la direction où s'éloignait Krilìn.

Il le déposa aux côtés de Tèn Shin Han à la seconde où Piccolò récupérait ses moyens, soigné par le dernier senzu de Yamchà. Au même instant, quelque chose bougea dans le buisson où était encastré Nappà. En une fraction de seconde, une ombre se jeta sur Yamchà, et avant que Gòhan n'ait eu le temps de voir quoi que ce soit, ce dernier disparut entièrement. Trois coups secs résonnèrent dans les airs, au-dessus de lui. Gòhan regarda alentours. Krilìn n'était déjà plus là.

Tout ça ne pouvait pas être réel !
Il ne comprenait rien, ne voyait rien. Tout ce qu'il saisissait, c'est que ce long entrainement avait été complètement inutile ; que même Piccolò semblait démuni face à Nappà. Que tout allait trop vite !

Et puis il y avait cet homme, soit disant leur ami, qui voulait laisser mourir Piccolò. Celui qui était maintenant étendu, inconscient, à ses côtés. Il allait lui en vouloir ! Son Gòhan n'avait pas voulu ce qui s'était passé. Il avait simplement eu peur pour son mentor. Il n'avait même pas vraiment cherché à lui faire mal ! Il savait bien qu'il ne devait pas faire de mal ! Il était tellement sûr de ne servir à rien, d'être complètement inutile qu'il ne comprenait même pas comment il avait pu l'assommer…
Gòhan sentit sa gorge se serrer et plissa les yeux pour retenir ses larmes.

Maman…

Il se laissa tomber sur Tèn Shin Han et commença à le secouer par les épaules. Il avait complètement perdu le fil du combat. Tout son esprit n'était que remord, culpabilité et terreur. Il était bien trop jeune pour réussir à gérer les émotions qui le submergeaient et il n'agissait plus rationnellement.

— Réveillez-vous, Monsieur ! S'il-vous-plaît, réveillez-vous !

Tout à son affaire, il ne réalisa pas qu'on venait de se glisser derrière lui…




Image Image Image




Yamchà entraperçut la créature qui venait de se lancer sur lui à toute vitesse. Ce n'était pas le saiyan ! Il ne perdit aucun temps à tenter de l'identifier et se prépara à la recevoir.


BANG !


Le coup avait été puissant, mais Yamchà l'avait bloqué. L'impact le fit reculer de plusieurs mètres dont il comptait profiter pour attaquer à son tour. Mais la créature l'avait suivi ! Ce n'était pas n'importe qui ! Au moins, elle était humanoïde ! Yamchà ne chercha pas plus loin. Il para à nouveau, puis trouva un rythme qui lui permit de contrattaquer à son tour.
Bras!
Jambe!
Poing!
Ils échangèrent ainsi quelques coups sans qu'aucun ne fasse mouche, parcourant rapidement toute l'aire de combat.

Merde ! Chaozù… Tèn Shin Han… Fait chier !

Cette seconde d'inattention lui coûta cher. Son adversaire plaça deux coups rapides et puissants qui l'atteignirent au torse. Yamchà en prit délibérément un troisième afin d'accomplir un mouvement de recul qui lui permit de retrouver le rythme.
Bras!
Parade!
Poing!


Je dois rester concentré, il est rapide ! Mais je peux faire mieux !

Soudain, alors qu'il se préparait à encaisser un nouveau coup, il éleva la cadence et, au lieu de parer, évita le coup en se déplaçant vers le bas. Il se trouva ainsi dans une position idéale pour placer un puissant uppercut qui envoya voler son agresseur. Yamchà profita de son élan pour le suivre et augmenta encore sa vitesse ! Il dépassa son adversaire et reparut sur sa trajectoire, les deux mains jointes au dessus de sa tête, avant de les rabattre pour l'envoyer s'écraser au sol, à quelques mètres de Piccolò, qui n'avait rien perdu du combat.

C'est alors qu'il virent à qui ils avaient à faire. Un monstre d'apparence plutôt frêle, à la peau verte, d'un mètre cinquante environ, dont les membres étonnamment fins se terminaient par trois griffes acérées. Il était méchamment touché, mais bien vivant !

— Je vous présente les saibaimans. Ne vous fiez pas à leur apparence, ils sont bien plus puissants et résistants qu'ils n'en ont l'air !

Nappà s'était enfin relevé. Ça n'avait échappé ni à Piccolò, ni à Krilìn, qui se préparaient déjà à recevoir leur adversaire. Il était entouré de quatre autres guerriers à la peau verte, qui émergeaient du buisson. Piccolò s'était approché du saibaiman qui avait combattu Yamchà et qui tentait péniblement de se relever, à quatre pattes.

— Tu veux voir ce qu'on en fait, de tes saibaitrucs ? lança le démon au saiyan.

Dans un mouvement vif, Piccolò releva le pied et écrasa la tête du saibaiman qui vola en éclat dans un bruit répugnant. Les témoins détournèrent les yeux.

— WHOOOOAAAAA !

Le namek hurla de douleur. Le crâne de la créature était empli d'un acide virulent qui lui rongeait le pied. Personne ne s'était attendu à ça, sauf Nappà, qui partit d'un grand rire !

— Ha ! Ha ! Qu'il est fragile ! Je vous avais bien dit de vous méfier !

Il se reprit et sourit méchamment.

— Bon ! On va voir ce que vous valez quand vous n'avez plus l'avantage du nombre ! Allez-y !

À son signal, les saibaimans se ruèrent sur les terriens.


++
Dernière édition par niicfromlozane le Mar Oct 20, 2015 7:59, édité 21 fois.
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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar Pensyves le Mar Oct 22, 2013 22:55

je suis déçu. Ce chapitre est sans aucun doute le plus confus, j'ai du mal à tout suivre à cause de la façon dont il est rédigé. Manque de description, la premiere partie est un charabia pour moi ...
Pensyves
 

Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar Tonay le Mar Oct 22, 2013 23:34

Je suis depuis un petit moment ta fic, il était tant que je commente.
Dans l'ensemble c'est bien écris, pas de grosses fautes. N'hésite pas à prendre ton temps pour les combats, c'est parfois légèrement confus.

Au niveau scénario, il me semble très originale.
Je m'attendais à une bête revanche de Vegeta face à Freezer ou Cell mais non, c'est bien plus subtil. C'est une sorte de what if que créé Vegeta.
Avec plus ou moins de réussite. Même si avec une bonne manipulation, il devrait s'en sortir.

Petit bémol, je ne comprends pas comment Vegeta a pu restreindre la puissance de Nappa.
L'affaiblir est une chose, la bloquer en est une autre.
Et aussi, le tapis de Popo est une bonne idée. Mais je pense que seul Popo sait, et peut, s'en servir.
Ce n'est que mon avis.

Les chapitres sont bien organisé, les sauts entre paragraphes ne me gènes pas plus que ça. Même si je rejoints l'avis de xela26 en les trouvant un peu trop large. Mais si l'image est collé au texte, ce serait pire.
Essaye d'éviter les gros pavé, arrange les un peu.
Qu'il y ai plus de ligne parce que tu en saute (des lignes) n'est pas un problème car la lecture devient moins fatigante.

Je crois avoir fais le tour. Au pire je rajouterai un élément oublié plus tard.

Pour résumé j'aime bien cette fic et la suivrai en commentant le plus souvent. En tout cas si j'ai quelque chose à dire.
Bonne continuation ;)



Pensyves a écrit:je suis déçu. Ce chapitre est sans aucun doute le plus confus, j'ai du mal à tout suivre à cause de la façon dont il est rédigé. Manque de description, la premiere partie est un charabia pour moi ...


Etrangement moi ça m'a parut très clair.

Au début je m'attendais au point de vue d'un soldat de Freezer.
Mais Jim fais davantage terrien, comme prénom. Et l'ambiance m'a rapidement renseigné sur le contexte et l'endroit.
Il s'agit juste d'humain du gouvernement qui cherche à comprendre comment une ville a bien pu se faire exploser en une dizaine de seconde.
Il y a peu de description mais ça ne m'a pas gêné. Cependant il serait peut-être avantageux de faire davantage de description.
Survivants
Et si trois autres saiyans avaient survécu à la destruction de la planète Vegeta ?

One Shot
Un mage un peu excentrique. Un Kaïo. Un métis saïyan. Un démon. Un démon du froid. Qui doivent sauver l'univers dans un combat épique. Qu'ajouter de plus ?
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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar niicfromlozane le Dim Oct 27, 2013 22:59

Yop les jeunes!

Réponse aux commentaires précédents sous spoiler:

Spoiler
je suis déçu. Ce chapitre est sans aucun doute le plus confus, j'ai du mal à tout suivre à cause de la façon dont il est rédigé. Manque de description, la premiere partie est un charabia pour moi ...


Et perso, déçu de t'avoir déçu. Je trouvais mon début bon, mais après ta remarque, j'ai relu en essayant de changer ma vision des choses et je crois que je vois le problème.

D'une manière générale, je crois qu'il faut que je situe plus l'action. J'ai déjà eu une remarque sur le fait qu'on ne captait pas que Vegeta et Vegetà étaient dans la Salle de l'Esprit et du Temps, alors que ça me semblait clair, et je pense savoir d'ou ca vient: je fais trop confiance au lecteur pour qu'il essaie de faire le lien avec l'œuvre originale par lui-même.
Et comme je tente un style minimaliste avec des phrases courtes basé sur les différents points de vue des perso avec un minimum de description des lieux et des persos, ben ça peut parfois donner l'impression de confusion, si le lecteur n'a pas compris une allusion que je fais. et c'est bien normal que ca arrive, en fait.
Bref, je pense que ce style demande trop d'attention au lecteur. Je vais essayer d'augmenter la fréquence et des mieux dcrire les lieux, on va voir ce que ça donne.

Du coup, j'ai fait des modifications dans la première partie du chapitre sept, notamment tout au début. Pas d'infos en plus sur le fond, mais des différences dans la forme et la narration. Si tu as la gentillesse d'y jeter un œil, ton avis m'intéresse particulièrement.

D'ailleurs, je prends volontiers toutes les réponses à ces trois questions: en tant que lecteur, quand trouvez-vous le texte confus? Quand est-ce que vous "décrochez"? Quand est-ce que vous avez envie de sauter un paragraphe?

Un autre truc qui m'est venu à l'esprit: si j t ai decu, alors ca veut aussi dire que tu as des attentes vis a vis de ce que je fais, et ça, c'est une source de motivation extraordinaire. Merci pour ça.

Et à part ça j'ai (enfin) lu ta fic ce week end, je te ferai bientôt un retour moi aussi :)


Je suis depuis un petit moment ta fic, il était tant que je commente.


Cool! merci! J'ai pas lu les tiennes, mais ça viendra certainement :)

Dans l'ensemble c'est bien écris, pas de grosses fautes. N'hésite pas à prendre ton temps pour les combats, c'est parfois légèrement confus.


OK! J'ai essayé de m'améliorer là-dessus et apporté un soin particulier à la description des combats de ce chapitre. Mieux?

Au niveau scénario, il me semble très originale.
Je m'attendais à une bête revanche de Vegeta face à Freezer ou Cell mais non, c'est bien plus subtil. C'est une sorte de what if que créé Vegeta.
Avec plus ou moins de réussite. Même si avec une bonne manipulation, il devrait s'en sortir.


Hé! Hé! Vous verrez bien. J'ai encore un ou deux trucs sous le coude.

Petit bémol, je ne comprends pas comment Vegeta a pu restreindre la puissance de Nappa.
L'affaiblir est une chose, la bloquer en est une autre.


Alors j'explique ici, parce que je ne compte pas le faire dans la fic. Ce sera en bonus pour ceux qui lisent les coms :) En fait, il y a une telle différence de niveau entre les deux, et la compréhension des mouvements du ki dans le corps de Vegeta est telle qu'il a simplement porté à Nappa un coup profond qui lui a froissé un des canaux servant à la concentration de l'énergie. En gros, c'est une attaque physique très compliquée à placer contre quelqu un de son propre niveau qui provoque peu de douleur mais empêche le Ki de fonctionner normalement.
C'est lié pour moi à la compétence qu on les gens tres puissant de manipuler le Ki de leur adversaire pour le faire exploser, comme Vegeta avec le saibaiman ou Freezer avec Krilin dans le manga original.
Quant à la raison pour laquelle il a fait ça…


Et aussi, le tapis de Popo est une bonne idée. Mais je pense que seul Popo sait, et peut, s'en servir.
Ce n'est que mon avis.


Je comprends, mais c'est le meilleur moyen que j'aie trouvé pour permettre à Vegeta d'effectuer les déplacements dont j avais besoin sans qu il ait à déployer son énergie et ne soit repéré immédiatement.
Effectivement, j'ai un avis différent du tien, sinon je n'aurais pas écrit ça :) Non, sincerement je suis d'accord, seul Popo devrait pouvoir le faire. Mais j'imaginais trop Vegeta apparaître comme ça, les bras croisé sur le tapis. Et comme j'en avais envie et que c'est moi l'auteur, ben… je l'ai fait! :D

Les chapitres sont bien organisé, les sauts entre paragraphes ne me gènes pas plus que ça. Même si je rejoints l'avis de xela26 en les trouvant un peu trop large. Mais si l'image est collé au texte, ce serait pire.
Essaye d'éviter les gros pavé, arrange les un peu.


Ouais. J'en ai pas tant que ça, mais j'ai réarrangé certains au chapitre précédent. C'est intéressant, parce que je les avais fait plus longs exprès pour voir ce qui en ressortirait. J'ai donc repris l'ancien style.

Et j'essaie aujourd'hui quelque chose d'autre que le dragon. Vous me direz ce que vous en pensez.

Qu'il y ai plus de ligne parce que tu en saute (des lignes) n'est pas un problème car la lecture devient moins fatigante.


Cool! C'est exactement mon intention! Content de voir que ca marche!

Je crois avoir fais le tour. Au pire je rajouterai un élément oublié plus tard.

Pour résumé j'aime bien cette fic et la suivrai en commentant le plus souvent. En tout cas si j'ai quelque chose à dire.
Bonne continuation ;)


Cool, n'hésite pas. je prends en compte absolument tout ce qui est dit, et j'y réfléchis sérieusement. J'ai énormément à apprendre et te remercie pour ces remarques!


Et maintenant:




Chapitre troisième – Le Chant des Saiyans


Partie II - La Colère des Saiyans



— Gni !!

Son Gòhan blêmit en entendant la voix aiguë dans son dos. Toujours à califourchon sur Tèn Shin Han, il entreprit de se retourner mais ne put jamais terminer son mouvement ; le saibaiman lui décocha une gauche en plein visage qui l'envoya voler sur plusieurs mètres.

Gòhan atterrit douloureusement sur le dos. Il prit appui sur son bras gauche pour se redresser et visualiser son ennemi, qui fonçait droit sur lui.
Le jeune saiyan roula sur le côté en évitant in extremis un coup puissant qui laissa une profonde entaille dans le sol au moment de l'impact. En se propulsant avec les bras, il parvint à se retrouver debout, en position de combat, dès la fin de son esquive.

Bien lui en prit, car le saibaiman était déjà sur lui, et il eut à peine le temps de parer les premiers coups qu'il lui asséna. Des coups violents et rapides que Gòhan contrait aux réflexes, sans vraiment les voir venir.

Mais son adversaire ne pressa étonnamment pas son avantage et, au terme d'un enchainement, il effectua un bon vers l'arrière. Gòhan profita de ce répit pour reprendre son souffle.

Il réalisa soudain que cette retraite n'avait pas pour but de préparer un nouvel assaut. Son adversaire avait dû comprendre, tout comme lui, qu'il n'avait pas le niveau et il était simplement en train de jouer avec lui ; certain de sa victoire, il faisait durer le plaisir.
Le métis sentit la peur reprendre le dessus sur ses autres émotions. Une peur qui se fit encore plus envahissante quand son ennemi végétal contracta ses muscles et ouvrit des yeux globuleux dans un sourire de satisfaction intense.

Paniqué, Gòhan regarda autour de lui. Il s'était éloigné du lieu du combat pour mettre Chaozù à l'abri, et le premier coup du saibaiman l'avait encore plus isolé. Il vit bien un kikoha exploser derrière un rocher, mais il devait se rendre à l'évidence : il était seul.

« Papa… »

C'est à ce moment précis que son adversaire passa à l'attaque.

Gòhan esquiva un premier coup, mais pas l'uppercut qui suivit. Il ne fut cependant jamais projeté par le choc. Une main griffue l'avait immédiatement saisi au col et le ramenait déjà vers le bas. Il ne put que subir un violent coup au ventre, puis un autre, à l'arrière du crâne, sans disposer de la moindre fenêtre d'action. Ensuite, ce ne fut plus que le contact de l'herbe et de la terre contre son visage, sous la sensation d'une patte qui lui comprimait le crâne.

« Papa… Viens me sauver… Papa ! »

Son père ? Il ne le reverrait jamais. Tout cet entrainement ? Il l'avait suivi pour rien. Il n'avait servi à rien. Le petit garçon relâcha ses muscles et attendit la fin.

— Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
En sentant que son adversaire abandonnait, le saibaiman exulta !

Et toute la joie qu'il irradia en cet instant, toute la satisfaction qui émana de son être atteignit Son Gòhan en plein cœur. Le plaisir de vaincre était une chose. Mais celui de tuer… La cruauté de cet être n'avait-elle donc aucune limite ? Ses peurs, ses doutes, ses frustrations, tous ses sentiments pâlirent face à la colère sourde qui monta en lui du plus profond de ses entrailles. Son Gòhan serra les poings, une lueur de folie dans les yeux.

Non.

Ça n'allait pas se passer comme ça !

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Dans la salle d'opérations du Centre scientifique royal, le chaos était total.
Jim essayait de rétablir le contact avec l'équipe 3, mais c'était peine perdue. La déclaration de sa collègue sur le démon Piccolò avait provoqué une panique générale. Ses supérieurs tentaient tant bien que mal de rétablir l'ordre, mais trop d'opérateurs avaient déserté leur poste et il était devenu impossible de mener leur tâche à bien.

« Bon, restons calme ! De toute manière, ici, on n'a rien à craindre. Ces mecs sont juste hystériques. »

Les communications audio ne donnaient rien. Il n'avait plus aucune image de la jeep. Le démon avait fixé la caméra, il y avait eu comme une sorte de flash émanant de ses yeux, puis, plus rien. Il fallait avant tout qu'il récupère un visuel. Par satellite, peut-être ?

— Dites, quelqu'un pourrait me filer l'accès aux données spatiales?, hurla-t'il en se retournant dans l'indifférence générale.

Soudain, Jim nota quelque chose dans son champ de vision. Sur un bureau, à quelques mètres de lui, un voyant s'allumait de manière régulière. Maintenant qu'il l'avait vu, Jim perçut un son régulier qui accompagnait la pulsation lumineuse, que le brouhaha ambiant rendait quasiment inaudible.

Il regarda alentour. Personne ne se souciait de lui.

Jim se leva et s'approcha du bureau ; c'était celui de Spankter, un analyste. Tel que Jim le connaissait, il avait dû être la première personne à quitter son poste.

« Quel connard ! Ça touche un salaire de ministre et ça n'assume même pas les responsabilités qui vont avec ! En même temps, il n'est pas le seul… »

A nouveau, Jim lança un coup d'œil autour de lui. Il se sentit bien seul. Il ne devait pas y avoir plus de deux ou trois postes fonctionnels. En temps normal, il aurait encouru un blâme pour ce qu'il s'apprêtait à faire, mais Jim était aussi curieux que professionnel, et dans l'état actuel des choses, on lui décernerait certainement plutôt une médaille.

« De toute façon, personne ne le saura jamais… »

Il s'assit donc au poste de son collègue, autant pour assouvir sa curiosité que pour essayer de se rendre utile. Il réactiva le terminal et vérifia la configuration.

« Bon, c'est un programme que je connais. Easy ! »

Jim pianota nerveusement sur l'écran, jusqu'à ce qu'il trouve la source du signal. Il s'agissait des résultats d'analyse du robot-sonde dont il avait lui-même ordonné le déploiement un peu plus tôt.
Jim ouvrit le fichier contenant les données et les parcourut rapidement.

« C'est vraiment incroyable. C'est donc bien un appareil alien… J'ai bien fait de prendre ce job ! »

Fasciné, le regard rivé sur l'écran, Jim en oublia le tumulte ambiant et se plongea assidument dans les informations qui défilaient devant lui, comme un enfant devant son premier livre d'images. Quand soudain…

« Tiens, étrange ! »

Jim vérifia. Pas de doute : il y avait clairement une anomalie.
Il ouvrit alors un second fichier et commença à compulser des données.

« Mais qu'est-ce que c'est que ce truc ? Ça n'a pourtant pas l'air d'être lié à… Woaw ! »

Il blêmit.

Jim se retourna pour appeler l'un de ses supérieurs, maintenant affairés de l'autre côté de la salle à essayer de retenir comme ils le pouvaient une douzaine d'employés. Ceux-ci avaient l'air de faire peu de cas de la hiérarchie.
Et tout-à-coup, il hésita.

Pour la troisième fois, Jim lança un regard alentour, et pour la troisième fois, il constata que personne ne lui accordait la moindre attention.

« Et merde ! Après tout, y a pas de raison ! Et puis, peut-être que pour une fois, Marta ne me traitera pas de nul ! »

Il sortit rapidement une clef de sauvegarde de sa poche et l'introduisit dans le terminal.
Moins d'une minute plus tard, il achevait d'effacer les données originelles, rejoignait ses collègues qui venaient de prendre le pas sur leurs supérieurs, et quittait la salle.


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Piccolò n'avait jamais connu un tel état de frustration.

Depuis leur attaque surprise, il n'était pas parvenu à placer un seul coup efficace. Une seule attaque du saiyan l'avait mis hors de combat, et ses vaines tentatives de lui nuire s'étaient soldées par des échecs. Pire : il avait dû être sauvé par ce mec chevelu et tellement faible ! Quelle honte !

Ainsi, il avait mis toute son agressivité dans le coup qui avait fracassé le crâne du saibaiman. Ne serait-ce que pour retrouver un peu de confiance en lui et relâcher un peu de pression par une mise à mort simple et efficace.

Peine perdue ! Il avait maintenant perdu un pied.

Cette humiliation devait cesser immédiatement !

Le saibaiman qui l'attaquait cessa de vivre dans la seconde qui suivit, le poing en l'air prêt à frapper, pulvérisé par une vague d'énergie que Piccolo propulsa par la bouche.

Le namek fit craquer son cou, puis concentra sa force jusqu'à ce qu'un nouveau pied apparaisse soudainement dans un flot de sang violet et de matière verte. A la même seconde, le poing de Nappà le traversa par derrière. Mais l'image de Piccolo s'estompa simplement autour du bras tendu du saiyan qui afficha un faciès étonné.

A quelques mètres, sur sa droite, Piccolò commenta :

— Tu as perdu beaucoup d'énergie et tu m'as largement sous-estimé. Ça ne va plus être aussi facile, maintenant.

— Tu crois ça ?, lança un Nappà nullement décontenancé. D'un ton professoral, il ouvrit une main, paume en avant, et poursuivit dans un sourire confiant :

— Je pense au contraire que tu vas rapidement déchanter quand tu vas comprendre de quoi je suis encore capable !

— Je tiens le pari. Mais il nous faut un enjeu. Je propose ta vie ! , rétorqua Piccolo en recourbant ses doigts crochus dans une position d'attaque et en laissant scintiller ses crocs démoniaques.

Nappà décolla le premier et porta un coup appuyé de tout son poids, penché vers l'avant. Mais le coup était effectivement beaucoup moins puissant que lors du premier assaut. Piccolò bloqua des deux mains et utilisa l'énorme poing du saiyan comme balancier pour se retrouver au-dessous de lui.

Il termina sa rotation et prit appui avec les main sur le sol, les jambes en l'air, juste sous Nappà. Il le mitrailla alors de coups de pieds rapides et puissants dans l'estomac, libérant une quantité phénoménale d'énergie, mais bien décidé à entamer les réserves du saiyan le plus possible.

Et tandis que chacun de ses coups s'enfonçait plus profondément dans les entrailles de son ennemi, Piccolò s'enivra pleinement de cette sensation de puissance, de pouvoir absolu qui l'envahissait ! Il ne lui laissait aucun répit ! Le début de ce combat était une erreur, une anomalie ! Il était Piccolò, le Roi-Démon, que rien n'arrêterait dans sa conquête du monde ! Et il était le seul qui pouvait battre ce…

« Son Gòhan ! »

L'image du garçon s'imprima un instant dans l'esprit de Piccolo. Il avait vu Yamchà et Krilìn s'en tirer plutôt bien face leur adversaire, mais où était passé Gòhan ?

Au même instant, Nappà le saisit aux hanches des deux mains, puis se courba en arrière pour atterrir sur le dos, terminant son mouvement en fracassant Piccolò au sol la tête la première.

« Merde ! J'ai perdu le fil du combat et relâché mes coups. La moindre erreur coûte cher. »

Piccolò s'était déjà relevé. Le choc avait été rude, mais le saiyan avait à nouveau encaissé de sérieux dommages. Ce dernier s'était relevé également et semblait concentrer son énergie. Son attitude était étrange, il aurait dû enchainer directe…

A cet instant, une énorme explosion se produisit sur leur gauche. Son Gòhan venait de traverser un rocher dans un déferlement incontrôlé d'énergie. Sa trajectoire l'amena droit sur le saibaiman que combattait Krilìn. Il l'enchaina de coups puissants et variés. Jambe, poings, upercut, manchette, Gòhan ne laissait aucun répit à son adversaire, jusqu'à ce qu'il le termine d'un kikoha puissant et concentré qui le décharna intégralement, révélant son squelette qui resta suspendu dans les airs un instant. Puis, ses os tombèrent mollement au sol.

Alors seulement, Gòhan se calma, haletant, le regard dirigé sur les restes de son ennemi. Plus loin gisait le corps déformé d'un autre saibaiman. Il avait visiblement lui aussi fait les frais de sa colère.

Les témoins de la scène avaient tous cessé de se battre et, médusés, contemplaient le jeune métis.

— S…Son Gòhan ?, balbutia Piccolò

— C'était incroyable !, s'excalam Krilìn

Les deux guerriers n'en revenaient pas.

Le namek se retourna vers Nappà.

— L'avantage du nombre n'a pas duré, on dirait. Et maintenant, je vais te faire bouffer ce sourire qui m'énerve depuis trop longtemps, et tes moustaches avec.

                  Image Image Image

Yamchà acheva le dernier saibaiman d'un coup bien placé qui transperça le buste de son adversaire. Et de cinq !
Immédiatement, il reporta son attention sur le saiyan. Piccolò était incroyable ! Il avait le dessus sur ce monstre qu'il combattait avec une férocité… démoniaque.
Un frisson parcourut l'échine de Yamchà. Les choses ne seraient pas simple, quand il faudrait l'affronter à nouveau… Mais pour l'heure, le plus important, c'est qu'ils allaient gagner ! Et sans l'aide de Gokù ! Ça faisait du bien de pas se sentir complètement inutile, pour une fois !

Yamchà hésita. Gòhan avait atterrit, s'était assis les bras en arrière et, toujours haletant, contemplait le combat de son mentor. Krilìn s'était positionné en soutien de Piccolò mais n'intervenait pas dans le combat, se contentant de surveiller les arrières du namek.

Les choses se présentaient bien.

Yamchà descendit à proximité de Tèn Shin Han et Chaozù, toujours inconscients. Il posa deux doigts sur le cou de Chaozù.

« Merde ! »

Yamchà ferma les yeux. Il se recueillerait plus tard. Pour le moment, il fallait en terminer avec le saiyan. Il respira profondément pour tenter d'assouplir la boule qui lui comprimait l'estomac.

Tèn Shin Han, lui, respirait toujours. La force de Gòhan était elle aussi incroyable. Parvenir à assommer un tel combattant à son âge, même par surprise, relevait de la gageure. C'était bien le fils de Gokù ! Quel genre d'entrainement Piccolò lui avait-il donc fait subir ? Encore une fois, Yamchà frissonna en pensant à leur allié de fortune. Puis il reporta son attention sur Tèn Shin Han et tenta de lui faire reprendre conscience.

Soudain, le triclope ouvrit son œil frontal. L'instant suivant, il redressait le torse en hurlant :

— Chaozù !

Il se précipita sur son ami et le prit dans ses bras.

— Chaozù! Chaozù, non !

Derrière lui, Yamchà resta plusieurs secondes silencieux, laissant à son ami le temps d'encaisser le choc. Il se demandait maintenant s'il avait bien fait de venir. Il aurait dû envoyer Krilìn… Finalement, il brisa le silence avec les seuls mots qui lui vinrent à l'esprit :

— Je suis désolé. Il est mort en héros.

Tèn Shin Han ne se retourna pas tout de suite. Mais quand il le fit, Yamchà lut dans ses trois yeux embués de larmes la colère, la tristesse et la haine ; et toute ces émotions l'atteignirent comme un coup qui le frappa au cœur. Jamais –même lors de leur première rencontre, non, jamais !– il n'avait vu une telle violence dans le regard de son ami.

Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu'il devait sans cesse décevoir ceux qu'il aimait ? D'abord Bùlma, puis Tèn ! Il faisait pourtant de son mieux ! Mais il n'arrivait à rien. Il ne vivait que dans les reproches et les regrets. Yamchà se sentit tellement inutile. Un sentiment qu'il connaissait bien et qui ne l'aurait pas quitté longtemps…

— Toi…

La voix de Tèn Shin Han tremblait.

— Toi… TOI! ASSASSIN ! Et tu dis que TU ES DESOLE ?!

Il se rua sur Yamchà.

Celui-ci ne se défendit même pas quand Tèn le projeta au sol. Et tandis qu'un poing rageur s'abattait continuellement sur sa joue de plus en plus violemment sans qu'il ne tente quoi que ce soit, le guerrier du désert sentit le monde autour de lui disparaître peu à peu…



++

NdA: les gif qui séparent les chapitres sont tirés du site au cœur de DBZ.
Dernière édition par niicfromlozane le Jeu Nov 24, 2022 0:30, édité 8 fois.
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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar Pensyves le Lun Oct 28, 2013 13:10

hum chapitre meilleur. Concernant la correction du précédent, voilà tu as compris ce qui n'allait pas!

Parfois l'emploi des virgules est utile même si moi même je n'en suis pas un adepte comme ici :
il ouvrit une main paume en avant et poursuivit dans un sourire confiant :


Tu emploie aussi le mot gageur ? Tu voulais dire gageure ?

En tout cas gohan a revelé sa colére, je suis impatient de lire la suite du combat
Pensyves
 

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