Dragon Ball Timeline : Vegeta [fanfic terminée]

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar Bushido le Mer Jan 01, 2014 3:17

:lol: :lol: :lol: :lol: Pas mal, pas mal t'as blague! Je ne vais pas trop m'attarde!!!! Je suis un tout petit peu saoul je croie;.. Mais je ne pense pas! Excellennnt chapitre! ;D Gokû est... différent. Et sa me plaît!
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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar Pensyves le Jeu Jan 02, 2014 17:59

ça fout le bordel dans la tête à Pensyves
Et c'est pas près de s'arranger avec toi!!

Bonne partie, que j'ai bien aimé maintenant, j'attend la suite avec une impatience non dissimulée (Bon magne toi hein !)

En tout cas ton style rédactionnel me plait toujours autant même si c'est un gros bordel!
Pensyves
 

Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar tenma le Ven Jan 17, 2014 16:20

quand as tu prévu la suite de cette formidable fic?
la suite de DB, la véritable histoire du peuple saiyen, et Sangoten en héritier, c'est ici
http://www.lunionsacre.net/viewtopic.php?f=42&t=4781
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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar niicfromlozane le Dim Jan 19, 2014 15:21

Réponse sous spoiler:

Spoiler
Au plus tard dimanche, plus probablement demain soir, moins probablement ce soir encore, je suis dessus en ce moment-même.

Comme je l'expliquais sur mon topic perso, j'ai eu un gros souci de scénario avec le perso de Freezèr qui m'a obligé à revoir tout le chapitre 5.

Navré pour l'attente, mais au vu de ce qui est sorti ces dernières 48h, j'pense -espère- qu'elle en vaudra la peine.

Et l'avantage, c'est que j'ai fait tout le chapitre ou presque et que j'ai maintenant un "coach", donc là, je devrais pouvoir régulariser les parutions.


En tout cas merci pour ton soutien, Tenma!


++


Bon, avant de démarrer avec le chapitre, j'aimerais dire 2-3 choses:

Spoiler
• D'abord, merci pour les retours. J'ai eu droit à des compliments qui m'ont laissé pantois sur la fic. Mais j'nous vois vraiment comme une communauté. Du coup, j'aimerais à mon tour remercier

Axaca, Bushido, Lamantin_Furtif, Zaagaan, Pensyves, Xela26, Tonay, Tenma, Tendou Buu

pour leurs commentaires constructifs ou motivants, ou les deux à la fois. Et tous ceux qui, ici ou ailleurs, m'ont donné l'envie ou les idées de me lancer.

Je suis à la recherche de dessins pour illustrer la fic. J'en ai récupéré des fan arts sur le net qui "peuvent passer" - j en ai deja ajouté un qque part-, il y a celui de SGR. Si vous êtes motiv', n'hésitez pas. Ils n'ont pas besoin d'être de qualité, juste cool dans l'idée. Et si vous tombez sur un fan-art dont vous pensez qu'il pourrait s'intégrer, lancez-moi un MP!

• Ce chapitre est en retard. C'est que depuis trois semaines, je fais pas mal de montage vidéo, et que ça me prend beaucoup de temps. C'est une période très créative pour moi, j'ai plus de boulot au taf que d'habitude et du coup, je suis fatigué, mais il est absolument exclu que j'arrête Timeline. J'ai maintenant pris, pour la première fois, un peu d'avance et je peux garantir que le chapitre 5 continuera au rythme d'une partie par semaine, le dimanche, à ±24 heures près.

En attendant, vous pouvez déjà voir une partie de mon travail de monteur là: il s'agit d'un clip live d'un de mes anciens groupes-du rock français péchu-, qui fête ses 15 ans cette année. Au passage, il y a 15 titres à télécharger gratuitement sur notre site.

Bref, le site: www.melatonin.cd, et la page de download.
et le clip de Berlin, par melatonin.

• Là, ça va commencer à devenir vraiment bordélique. Accrochez-vous, c'est parti.

10…9…8…7…6…






Chapitre cinquième – Invasion


Première partie : Atterrissage


— …5…4…3…2…1…

Vegeta ferma les yeux et se prépara à l'impact.


Spoiler
Comment pouvait-il être déjà là? C'était impossible ! Qu'est-ce qui avait bien pu se passer en son absence ? Vegeta hésita.
Trunks, Bulma. Il voulait les revoir.
Mais l'occasion de tester ses nouvelles capacités était trop belle. Ça tombait presque à pic.
Vegeta jaugea la puissance de son ennemi; il était prenable. Il fallait courir le risque…
Mais le souvenir douloureux de son corps malmené le fit hésiter encore une fois. Ici, personne ne le ressusciterait s'il devait échouer…


Quelques instants plus tard, au fond d'un cratère enfumé caractéristique, sa capsule spatiale s'ouvrait sur un ciel rose. Il en sortit lentement, son sac rouge sur le dos, et s'arrêta un instant pour contempler l'horizon. Un sol rocailleux s'étendait à perte de vue.

Par là, pensa-t-il.

Et il disparut à l'horizon dans une longue trainée blanche.




Image Image Image




Freezèr porta le verre à ses lèvres et goûta un peu du liquide violacé qu'il contenait.

Debout face à un gigantesque hublot, seul, il contemplait la planète bleue qui occupait presque tout son champ de vision. Vue d'ici, elle ressemblait aux centaines de mondes qu'il avait conquis par le passé. Seules les couleurs changeaient un peu de l'un à l'autre, finalement…
Mais celle-ci avait quelque chose de particulier. Il s'y trouverait des artefacts capables de le rendre immortel. Et grâce à Vegetà et Nappà, il en avait eu vent.
Le tyran sourit. Il avait longtemps craint que les saiyans provoquassent sa perte, et voilà qu'ils lui ouvraient finalement la voie vers la vie éternelle. La situation ne manquait pas d'ironie.

Une ampoule rouge clignota au-dessus de la porte. Freezèr ne se retourna pas, posa son verre sur une tablette, passa ses deux mains dans son dos et attendit. Quelques instants plus tard, la porte coulissa pour laisser apparaître un alien de forme humanoïde, à la peau jaune, chauve, avec trois cornes sur le sommet du crâne et vêtu d'une armure de combat légère aux couleurs de l'Empire.
Il se mit au garde à vous, salua et lança :

— Seigneur Freezèr, tout est prêt pour l'atterrissage. Devons-nous procéder ?

Freezèr ne répondit pas tout de suite.

Bien sûr qu'ils allaient atterrir ! Cependant, il fallait y mettre les formes.
Il était l'un des êtres les plus puissants de l'univers, certes… Mais ce n'était pas tant sa puissance qui inspirait l'ordre et la discipline dans son empire que la formidable terreur qu'il imposait. Une terreur qu'il avait appris à apprivoiser, manipuler et distiller de mille manières différentes. Comme maintenant, tandis qu'il laissait cet homme dans l'expectative. Il ignorait son nom, qui n'avait aucun intérêt. Il savait qu'il était entièrement à son service. Et que la terreur qui l'habitait en ce moment-même, tandis qu'il attendait une réaction à sa question, se transmettrait lentement mais sûrement à d'autres, longtemps après qu'il ait quitté la pièce. Enfin, après de longues secondes de silence, il prononça de sa voix cassée et rauque de nihilien* :

— Oui. Réunissez les hommes et entamez la procédure d'atterrissage.




Image Image Image




Emporté par la main d'un Vegeta lancé à pleine vitesse, le visage de Reacùm sillonna le sol sur une bonne centaine de mètres.

— Alors, mon petit, on dirait que tu as un peu de peine à te mettre dans le rythme ! lança le prince saiyan tandis que son adversaire se redressait comme il pouvait, à quatre pattes.

— Rhooo… Rhâââââ…

Vegeta s'approcha lentement et le saisit à la gorge.

— Ouh là, ça va aller ? lança-t-il en approchant son visage du sien. Non, t'es pas déjà refroidi, quand même ?

Soudain, Reacùm ouvrit largement la bouche et lâcha un puissant rayon d'énergie qui atteignit Vegeta en pleine figure, l'envoyant valser au loin. Le commando profita de ce court répit pour se relever péniblement sur ses jambes, en haletant. Son armure tombait en miette, et les quelques rares pièces encore fonctionnelles semblaient défier la gravité.

Derrière lui, Vegeta se releva sans effort.

— Tu t'en sors bien ! Bravo !

Reacùm n'en revenait pas. Comment ce microbe pouvait-il donc le mettre dans cet état ? Comment ses coups pouvaient-ils avoir autant d'effet ? Sa résistance légendaire était mise à rude épreuve. Vegeta enfonça le clou :

— Tu n'as pas de technique plus radicale ? ironisa-t-il. Si c'est tout ce que tu as à me proposer, je vais en finir tout de suite avec toi. Ça te va ?

Reacùm tenta soudain un coup de genou en avant. Il avait atteint au démarrage une vitesse instantanée impressionnante. Mais Vegeta para sans effort le genou de la main droite et fit une moulinette du bras gauche pour frapper son adversaire à la tête, apparemment sans effort. Le visage du géant roux, lui,s e déforma sous l'impact et le commando finit à terre une nouvelle fois, complètement sonné. Vegeta le regarda d'un air méprisant.

— Bon, tu n'as plus l'air d'être en état de m'amuser. Je vais prendre ta vie.

Reacùm ouvrit de grands yeux incrédules.

— Ve… Vegetà ? Mais comment…

— Vraiment, je n'ai pas envie de t'expliquer. Et puis, tu es trop bête. Tu ne comprendrais sans doute pas.

Vegeta tendit le bras droit en direction du visage du commando, puis une explosion massive vint mettre un terme à son existence.

Le saiyan se détourna alors du paysage dévasté résultant de l'exécution et pensa :

[i]Bon, au tour de l'autre affreux, maintenant…
[/i]



Image Image Image



Jim pénétra dans la salle de contrôle.

Gerò s'y trouvait avec C-9 et C-10. Ils étaient tous trois de dos, face à l'écran principal. Quatre autres savants pianotaient sur différents instruments. Immédiatement, Jim lança :

— Docteur, il faut absolument que je…

— Pas maintenant !!

Jim se tut. Il avait appris que lorsque Gerò avait ce ton, on gagnait finalement du temps à attendre qu'il ait terminé ce qu'il faisait. C'était d'ailleurs stupide, en l'occurrence. Que pouvait-il bien y avoir de plus important que sa découverte ? Enfin, leur découverte, car c'est Marta qui…

Tout en maudissant les lubies du Docteur, il porta le regard sur l'écran.

Et blêmit.

Un immense vaisseau interstellaire en forme de disque venait de déployer une nuée de trains d'atterrissage. Il était en train de se poser, en station verticale, sur un plateau que Jim connaissait bien, non loin de Ginger Town.

— Qu'est-ce que…

Gerò lui lança un rapide regard courroucé. Il se tut. Au prochain mot de sa part, C-10 le ferait sortir manu militari. C'était clair. Il s'approcha de l'écran pour mieux suivre la suite des événements.

Le vaisseau atterrit sur la vingtaine de “pattes” qui s'affaissèrent légèrement au moment d'amortir le choc.

Une porte frontale coulissa, puis une rampe en descendit. Une dizaine d'individus de diverses couleurs de peau et apparences se risquèrent à l'extérieur. Ils n'avaient en commun que cette armure étrange, ainsi qu'une sorte de canon à l'avant-bras.

Gerò se tourna et hurla :

— Mais où sont les capteurs-espions ?! Ils devraient déjà être sur place, nom d'une pipe !!

C-9 se tourna et répondit placidement :

— Non, maître. Il n'a jamais été prévu qu'ils arrivent avant trois minutes, même dans les meilleures simulations.

Le visage de Gerò tourna du gris pâle au rouge avant de virer au violet. Jim crut qu'il allait exploser. Mais le savant se reprit, inspira fermement et se préparait à répondre quand un savant l'interrompit :

— Docteur, vous devriez regarder ça.

Sur l'écran, six nouvelles silhouettes anthropomorphes venaient d'apparaître et descendaient la rampe. Cinq d'entre elles entouraient la sixième, comme pour assurer sa sécurité.

Un homme à la stature imposante ouvrait la marche. Il avait le regard déterminé, la peau violette et deux cornes presque horizontales au sommet d'un crâne chauve parcouru par des veines saillantes. Il avançait d'un pas confiant.

À ses côtés, légèrement en retrait, marchaient un petit être à la peau rouge et aux longs cheveux blancs, ainsi qu'une grande perche musclée à la peau bleue et granuleuse. Deux yeux rouges, inexpressifs et sans pupille lui donnaient un air inhumain et une sorte de plaque lignée protégeait le sommet de son crâne.

Puis il y avait le membre central. Un petit être à la peau blanche et rose, qui portait également deux cornes horizontales sur les côtés de la tête. Contrairement aux autres, il ne marchait pas mais se servait d'une sorte de demi-sphère flottante pour avancer.
Lorsque Gerò demanda un zoom sur son regard, Jim fut parcouru d'un frisson glacial et retint inconsciemment son souffle.

Enfin, deux individus fermaient la marche : un petit être rose et bedonnant, ainsi qu'un charmant jeune homme à la peau vert clair et aux cheveux longs, verts également, mais plus foncés.

Quand ils furent tous arrivés au bas de la rampe, les aliens se mirent en demi-cercle autour de celui qui se trouvait dans un véhicule. Ce dernier semblait leur parler.

— Combien de temps pour les espions sonores ?

— Un peu moins de deux minutes, maître.

En apparence, Gerò prit son mal en patience, mais Jim pouvait le sentir bouillonner intérieurement.

Soudain, à l'écran tous les aliens tournèrent la tête au même moment et dans la même direction. Ce qui avait attiré leur attention se trouvait hors-champ.

— Eh bien ! Qu'est-ce que vous attendez ?! lança Géro. Trouvez-moi une image, vite !

— Désolé, Docteur, nous n'avons aucun moyen de…

— Laissez-moi faire.

Jim s'imposa à son collègue et saisit ses instruments de contrôle, ainsi que le clavier tactile de son ordinateur. Moins de dix secondes plus tard, il avait réussi à obtenir une image thermique aérienne via un satellite. Deux personnes se trouvaient à moins de cent mètres du vaisseau.

L'analyste lança une simulation du terrain, qui apparut alors en modèle filaire 3D et y imprima l'image thermique. Les deux individus apparurent en dégradé rouge et orange. Ils se tenaient debout, au sommet d'une petite colline. L'un des deux étaient fort et robuste. Il tenait ses mains sur les hanches. L'autre, plus petit et frêle, se tenait à ses côtés. Son image était moins nette.

C'est parce qu'il tremble, pensa Jim. Il a peur…

Gerò hurlait pour obtenir des précisions, mais Jim ne l'écoutait pas, entièrement concentré sur son objectif. Il tentait de trianguler des images de sa banque de donnée pour simuler des textures sur les formes humanoïdes rouges qui prenaient peu-à-peu des couleurs.

Et finalement, leur identité apparut aux yeux de tous. Jim lâcha ses appareils et murmura :

— Nappà et Gohàn…




Image Image Image

— Tu es prêt, Son Gohàn ?

— Ou…Oui.

— Tiens-t'en au plan, sois humble, laisse-moi parler et tout va bien se passer. Allume ton transmetteur, on y va.

Mais, alors qu'il allait s'envoler, Nappà eut une hésitation. Il se retourna :

— Bonne chance, Gohàn. Rends-moi fier.

Les deux saiyans décollèrent alors légèrement et se rapprochèrent du vaisseau à une allure de plaisance, Nappà légèrement en avant. Ils atterrirent à une dizaine de mètres du groupe. Les hommes de main s'écartèrent alors sur un signe de leur maître pour former une sorte d'allée menant au nihilien.

Nappà analysa rapidement la situation. La plupart d'entre eux ne poserait pas de problème. Mais les trois membres du commando, en bout de file, n'étaient pas à prendre à la légère.
Tout comme Zàbon et Dorià qui n'avaient, eux, pas pris place dans l'allée. Ils demeuraient aux côtés du véhicule de leur maître, légèrement en retrait.

— Approche, Nappà, ordonna Freezèr, un sourire énigmatique aux lèvres. Nous nous sommes fait beaucoup de souci, pour toi comme pour ton prince ! Au point de nous déplacer jusqu'ici, comme tu peux le voir, ironisa le tyran.

Nappà fit un signe discret à Gòhan pour qu'il ne bouge pas et s'avança dans le couloir formé par les gardes. Arrivé à distance respectueuse, il posa un genou à terre et baissa les yeux.

— Je vous remercie pour votre diligence, Seigneur Freezèr. Sa Majesté Vegetà et moi-même n'avons jamais douté du secours que vous nous porteriez en tant qu'alliés fidèles et de longue date.

Freezèr fronça les arcades sourcilières.

— Vous porter secours ?

— Oui, Seigneur. Nos moyens de communication, tout comme nos capsules, ont été détruits par des traîtres que nous avons, depuis, châtiés comme il se doit. Cette planète ne disposait malheureusement pas des ressources et de la technologie pour que nous puissions rentrer par nos propres moyens. Nous étions dans l'attente d'une équipe de secours, mais le fait que vous soyez venu en personne est le plus grand des honneurs !

— …Je vois… Et qu'avez-vous donc fait, pendant tout ce temps ?

— Nous avons fait au mieux pour sauvegarder vos intérêts et vous plaire.

— Il y a cependant encore de nombreux habitants en vie, sur cette planète ! En un an, vous auriez dû avoir largement le temps de les exterminer.

Le ton de Freezèr s'était fait plus dur. De manière presque imperceptible, mais le changement n'avait pas échappé à Nappà, tout comme le petit sourire moqueur qui s'était dessiné un instant sur le visage de Dorià. Cette sale ordure rose ne perdait rien pour attendre…

— En fait, Seigneur, nous avons fait sur cette planète une découverte étonnante. C'est dans le but de vous en offrir les fruits que nous étions venus jusqu'ici. Et nous avons encore besoin des humains afin de mener notre quête à bien.

Freezèr ne répondit pas durant de longues secondes.

Nappà réalisa à quel point, lors de ses précédents entretiens avec Freezèr, ces silences le terrifiaient. Des silences qui pouvaient à tout moment se transformer en un rayon de la mort qui transpercerait celui qui avait déplu au maître de la galaxie.

Mais aujourd'hui, les choses étaient différentes.

Il pouvait sentir les énergies.

Il pouvait sentir la perplexité de Freezèr. Son hésitation. Un instant plus tôt, le tyran ne poursuivait la conversation que dans le but de confondre le saiyan et de lui arracher la confession de leur traîtrise.
Mais maintenant, son aura était plus floue, signe d'une faille dans sa détermination. Si Freezèr avait su percevoir et contrôler son ki comme lui, il lui aurait été facile de cacher son désarroi, mais en ce moment, il n'en prenait pas la peine…

C'est ce qui va causer ta perte… pensa Nappà, tandis qu'il attendait toujours une réaction à son mensonge.




Image Image Image




— Les robots-sondes sont en place, Docteur. Aucun signe de détection, comme prévu.

— Donnez-moi du son ! Tout de suite !

Gerò ne tenait plus en place. Il s'était calmé un instant quand Jim avait réussi à obtenir l'image des saiyans, mais depuis que Nappà avait commencé à parler avec l'alien blanc et rose, il enrageait de ne pas savoir ce qu'ils disaient et invectivait toutes les personnes de la pièce, passant de l'une à l'autre, pour lui signifier son incompétence en lui hurlant dans les oreilles.

Il se calma enfin quand une voix cassée et rauque s'échappa des hauts-parleurs :

— Et où se trouve ce qui te sert de prince, saiyan ? Il ne m'a pas jugé digne d'être reçu en personne ?

— Jusqu'à ce que je vous voie, nous ignorions, comme je vous l'ai dit, que vous viendriez vous-même. Nous ne pensions pas que vous vous déplaceriez pour si peu. Si mon prince l'avait su, nul doute qu'il serait effectivement présent pour avoir l'honneur de vous rendre hommage.

A nouveau, il y eut un silence. Mais cette fois, c'est Nappà qui prit l'initiative et le brisa rapidement. Sa voix, légèrement déformée par le haut-parleur, emplit la salle de contrôle :

— Mais avant d'avoir l'honneur de vous mener à lui, Seigneur Freezèr, voici une offrande des terriens.

Nappà se releva et présenta Son Gohàn en tendant le bras dans sa direction, au bout de l'allée de guerriers. Jim zooma. Le jeune métis s'était lui aussi agenouillé et attendait en silence. Il se releva tout en gardant le regard baissé quand Nappà le présenta :

— Il s'appelle Son Gohàn et c'est l'un des guerriers les plus prometteurs de la planète. Enfin, parmi ceux qui sont encore vivants… ajouta-t-il en lançant un regard méprisant à Dorià. Freezèr reporta son attention sur le fils de Gokù.

— Approche, petit.

Son Gohàn commença à remonter l'allée pour rejoindre Nappà. Freezèr fit alors un geste discret, et l'un des gardes quitta le rang dans le dos de Gohàn en braquant son arme dans sa direction.
Mais il n'eut jamais le temps de tirer. Le métis s'était déplacé face à lui et tenait le bras armé de sa main droite, l'écartant afin qu'il n'ait aucune opportunité de s'en servir. Mais le soldat n'eut que le temps d'être étonné avant que, de sa main libre, le jeune saiyan lui assène une manchette au cou qui eut raison de lui instantanément. Le guerrier tomba au sol, inconscient.

— Pas mal, pas mal… commenta Freezèr, l'air ravi. On devrait effectivement arriver à quelque chose avec lui. Capitaine ?

— Monsieur ? répliqua Ginyù, droit comme un I.

— Occupez-vous de ce jeune homme et faites-lui passer les tests d'usage. Qu'on ré-équipe également Nappà correctement et que quelques hommes se consacre au repérage topographique sous les ordre de Jeèse, comme prévu. Buttà s'occupera des premiers contacts avec ce qui reste de la population locale. Je vous donnerai de plus amples informations tout-à-l'heure.

— ­Bien, Monsieur !

— Zàbon, Dorià, suivez-moi.


Et Jim regarda l'étrange alien que Nappà avait appelé Freezèr réintégrer le vaisseau dans sa demi-sphère, suivi par “Zàbon” et “Dorià”, tandis que Gerò lançait déjà pléthore d'ordres et d'insultes au personnel.




++

Niic

NdA: pour réaliser ce chapitre, j'ai respecté la traduction de la “Perfect Edition” (V3), volume 19, pp.101-104

*Si vous ne savez pas ce qu'est un nihilien, il est temps d'aller lire “The Cold's Family's Chronicles”, par Tierts.
Dernière édition par niicfromlozane le Jeu Août 27, 2015 15:33, édité 13 fois.
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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar kouki le Dim Jan 19, 2014 15:37

* Cours aussi vite que Flash lors du Flashpoint, en apprenant qu'il y a du nouveau sur le topic *

Chapitre OoO !

Sinonj, magnifique chapitre, j'adore toujours autant ton Nappa, Vegeta qui s'est venger de son lui même alternatif face a Reacum, excellent \o !
Image

Crédits AVS :

Spoiler
Merci à Anaunsa pour la superbe bannière !
Merci à Bushido et niic pour l'aide-scénaristique.
Merci à niic, Tiguor et goget pour l'aide au niveau des fautes.
Et un grand merci à tous les lecteurs !


News : koukishido ! La chaine DU duo d'LS !
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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar Tonay le Dim Jan 19, 2014 16:17

Chapitre passionnant.

Tu connais tes personnages, et de ce fait tu sais les utilisés. Et surtout, les maîtrisé.

Tu respecte parfaitement le caractère de Freezer.

Cependant je me demande pourquoi Reacum était isolé et si sa mort est passé totalement inaperçu.
Sinon l'idée d'infiltré les troupes de Freezer avec Nappa et Gohan est bien vu.
Hâte de voir comment la situation va évoluer.

Peut-être que Gero y jouera un rôle.

Un très bon chapitre, on y est en quelque sorte habitué ;)
Bon courage pour la suite.
Survivants
Et si trois autres saiyans avaient survécu à la destruction de la planète Vegeta ?

One Shot
Un mage un peu excentrique. Un Kaïo. Un métis saïyan. Un démon. Un démon du froid. Qui doivent sauver l'univers dans un combat épique. Qu'ajouter de plus ?
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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar niicfromlozane le Dim Jan 19, 2014 16:31

Hello les d'jeuns!

D'abord, Tonay, j't'ai rajouté dans les remerciements de ceux qui ont commenté jusqu'ici. J'sais pas comment j'ai pu te zapper. Si j'ai fait une autre erreur, merci de me le signaler :) Et bienvenue à Kouki sur le topic, même s'il m'a déjà fait part de son goùt pour la fic en MP ou sur le chan.

Ensuite, en vrac:

Cependant je me demande pourquoi Reacum était isolé et si sa mort est passé totalement inaperçu.


C'était pas prévu, mais j'intégrerai ça :) En fait, le truc rigolo, c'est que presque toutes les répliques de Vegeta sont tirées de ce que dit Reacum dans le manga. J vais le rajouter en fin de chapitre. A la base, je pensais justement terminer le chapitre avec une nouvelle scène de Vegeta, mais finalement, j'ai opté pour une autre approche. Même si sur la première partie son perso peut paraître effacé -pour privilégier Freezer et son groupe-, on en aura une belle dose dans l'ensemble du chapitre, avec pas mal de révélations.

L'autre objectif de cette scène, c'était de permettre de déduire que "l'autre affreux" est Ghoùrd, et qu'il aura une (ou plusieurs) scène(s) avec Vegeta sur la prochaine partie.

Sinon l'idée d'infiltré les troupes de Freezer avec Nappa et Gohan est bien vu.
Hâte de voir comment la situation va évoluer.


Kami-Sama tire un coup sur son cigare, relève ses lunettes de soleil et dit:

"– J'adore quand un plan se déroule sans accroc!"

;)

J'adore toujours autant ton Nappa


J'espère bien! ;) Je fais tout pour!

++,

je retourne terminer la suite!
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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar Pensyves le Dim Jan 19, 2014 16:46

* Vois le monde se modifier et changer suite à l'acte de Kouki*

Bon et bien wow! Chapitre qui en valait l'attente. Bien écrit, pas de confusion on reprend donc où nous en étions. Finalement j'ai su remettre tout dans le bon ordre et comprendre, je suis content à moins que kouki ai fait en sorte que dans ce nouvel univers, tu aies publié tes chapitres dans l'ordre, je n'en suis point sur ....
Pensyves
 

Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar niicfromlozane le Dim Jan 19, 2014 17:00

Merci, Pensyves.

J'en rigole parfois un peu, mais mine de rien, tes interventions sur la clarté de mes chapitres sont précieuses. Quand tu “connais” tout ce qui se passe dans l'univers, c'est très difficile de savoir jusqu'où tu peux pousser le bouchon -on en causait sur le topic de Lyne-. Il est donc très important d'avoir des retours et sans toi, je serais certainement parti beaucoup trop loin dans le délire des chapitres désordonnés. Tu es en quelque sorte mon garde-fou :)

Il y aura une très légère originalité dans la publication du chapitre, mais globalement, ce sera effectivement un chapitre linéaire, histoire de finir de bien poser les bases. Le "bordel" annoncé ne viendra donc pas de la forme, mais du fond :)
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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar xela26 le Dim Jan 19, 2014 19:11

Salut Niic,

Je me rends compte que je n'avais pas commenté ton précédent chapitre, Excellent, tout comme ce dernier ( comme disais Tonay tu nous habitue à cela. Il va falloir progresser encore pour atteindre la perfection :D )

Rien à dire sur la forme et sur l'enchainement entre les différents groupes, plus que réussi.

Sur le fond pleins d’interrogations:
-L'intervention de Végéta contre Reacùm,
- L'absence de Guildo,
-L'infiltration de Gohàn dans le vaisseau de Freezer.
-L'absence des guerriers "terriens" et de Piccolo

Le dernier point m'interpelle. Le petit va faire des tests et si Nappà l'a envoyer c'est qu'il estime qu'il est de taille à se débrouiller seul. Peut-être même face à Ginùe. Mais s'il est envoyé hors de la Terre pendant que les autres se battent ?

Bref, j'attends la suite.
Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction

Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
viewtopic.php?f=42&t=6774
abandonnée
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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar niicfromlozane le Dim Jan 19, 2014 19:42

Il va falloir progresser encore pour atteindre la perfection


J'ai été créé pour absorber certains membres du forum afin d'obtenir la plume parfaite ;)

Rien à dire sur la forme et sur l'enchainement entre les différents groupes, plus que réussi.


Ouais, ça m'a pris un temps de malade dans l'organisation des scènes, mais je suis content que tu relèves le résultat, dont je suis assez content.

Sur le fond pleins d’interrogations:
-L'intervention de Végéta contre Reacùm,


Surement le passage le plus faible du chapitre, comme j'e ai pris conscience avec le com de Tonay. C'est bien dommage, au vu de l'impatience que j'avais de retrouver le personnage. Mais là, j'ai préféré mettre le groupe de Freezèr en avant.
J'ai travaillé là-dessus cet aprém, je reviendrai dessus.

- L'absence de Guildo,


A l'exception de Freezèr, les persos de ma fic suivent la trad de la V3. Gu(i)ldo s'y nomme donc Ghourd (ou Ghoùrd). Je l'ai spoilé car ça me semblait évident quand je l'écrivais: il s'agit de "l'autre affreux" dont parle Vegeta; il se trouve donc sur Yardrat.

-L'infiltration de Gohàn dans le vaisseau de Freezer.
-L'absence des guerriers "terriens" et de Piccolo


Chaque chose en son temps. Normalement, le chapitre devait se terminer avec Piccolò, mais au final, la scène a changé de partie, à nouveau pour privilégier Freezèr et son groupe. Mais ni le terriens, ni Piccolò ne vont faire de figuration, si ça peut te rassurer.


Merci encore à tous pour votre aide et votre soutien.
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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar Bushido le Dim Jan 19, 2014 19:48

Que dire d'autre a part... LA VACHE !!! O0O

... : Où ça?

Va-t-en de là Gokû! Bref.

Très jolie Chapitre, je ne me suis même pas rendu compte que je venais de finir de le lire. o_o L'éxécution de Reecùm, comment tu fais Nappa, Son Gohan qui n'est plus un morveux inutile. Je me répéte mais... Et dire que ce n'est que la premier "Saga" des voyages de Végéta. J'ai vraiment hâte de voir la suite et pouvoir lire ce chapitre juste avant de passer le brevet blanc me ravie.

Bonne continuation.
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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar niicfromlozane le Dim Jan 26, 2014 21:15

Post précédent sous spoiler:

Spoiler
Et dire que ce n'est que la premier "Saga" des voyages de Végéta. J'ai vraiment hâte de voir la suite


Et moi de l'écrire. Vivement le matérialisateur scriptural des pensées! :) ais ouais. On en est toujours à un seul saut.


J'en rajoute une petite couche pour la fête que vous avez faite à ce chapitre, qui m'a fait suer et stresser.

Et vous, vous m'avez touché.

Merci encore à vous tous pour votre énergie. J'espère que le Genkidama touchera son but.


Edit:

J'ai rajouté,dans le premier post, un résumé des 4 premiers chapitres. Dont vous entendrez désormais parler à chaque nouveau post, ou presque.

Edit2:

Nicolas a fait un nouveau logo:

Image

Et le trouve zouli :D

Edit 3, le dimanche 26: entre le tennis fabuleux de ce matin, un imprévu cet aprém, mon retard sur le concours de fic et une énorme journée de taf demain, je risque d'avoir un peu de peine à trouver le temps d'éditer et de vérifier la mise en page pour poster la partie aujourd'hui. Ou alors, très tard.

mais j fais de mon mieux :) Au pire mardi.


La suite ce soir, vers 20h.

++


Hello!

Quelques mots, comme d'hab: pour ceux qui prendraient la fic en cours, vous pouvez trouver un résumé de la fic sur la première page du topic.

Sinon, comme vous avez pu le voir sur ma signature -ou dans le spoiler ci-dessus-, j'ai fait un nouveau Logo que je trouve tout joli.

Ceux qui souhaitaient en savoir plus sur le contexte de l'assassinat de Reacum seront decus: j'ai finalement cutté la scène explicative. Du coup, il est possible que je modifie un peu la scène originale. Je le signalerai le cas échéant, mais ce ne sera pas fondamental, ce sera surtout de l'étoffement de background avec un petit yardrat sympa

Well!

Bienvenue dans cette nouvelle partie de DBT. J'espère qu'elle vous fera rêver autant que moi.


Chapitre cinquième – Invasion


Partie II – Diplomatie



— Alors, qu'est-ce que vous pensez de son histoire ? demanda Freezèr à ses deux conseillers, tout en se servant un verre.

Dorià répondit du tac-au-tac. L'occasion était trop belle d'en finir enfin avec Nappà et Vegetà, et il n'allait pas la laisser passer ! Ces saiyans le narguaient depuis maintenant bien trop longtemps, malgré leur force misérable. Pour le prince, passait encore, mais l'arrogance de Nappà lui tapait sur le système depuis beaucoup trop longtemps.

— Les saiyans ne sont pas fiables ! affirma-t-il sur un ton particulièrement assuré. Ils ont tenté de nous devancer ! À tous les coups, ils manigancent quelque chose. Évitons de courir des risques et finissons-en immédiatement, comme prévu. Ainsi, la galaxie entière saura ce qu'il en coûte de s'en prendre à vous !

Freezèr ne répondit pas et observa son homme de main d'un regard inexpressif qui le mit extrêmement mal à l'aise.

— C'est effectivement l'option que nous avions considérée en premier lieu… commenta Zàbon, les yeux dans le vague.

Freezèr tiqua :

— Tu n'as pas l'air convaincu. Tu ne crois plus qu'ils aient trahi ? Tu penses qu'il disait la vérité quand il parlait d'être venu chercher les Dragon Ball pour moi ?

Le guerrier aux cheveux verts reporta respectueusement son regard vers son seigneur pour s'adresser à lui :

— À vrai dire, je me demande si c'est vraiment important. Il est effectivement probable que Vegetà et Nappà aient tenté de se procurer ces fameuses boules de cristal. Mais s'il est bien une chose que ce saiyan nous ait appris aujourd'hui, c'est qu'ils ne sont pas parvenus à les réunir…

— Oui, c'est vrai… concéda Dorià.

Freezèr imprima lui aussi l'information. Tous trois savaient bien que les saiyans, malgré leur caractère rétif, ne représentaient plus une menace, mais qu'ils restaient d'excellents guerriers, dont il était bien pratique de pouvoir disposer. Ils en avaient déjà parlé avant l'expédition. Après quelques secondes, Zàbon conclut sa réflexion :

— Ces Dragon Ball représentaient leur seul espoir… Mais ils n'ont pas été assez rapides, et maintenant que vous êtes là, ils ne risquent plus de les réunir.

Dorià allait dire quelque chose, mais Freezèr leva la main pour l'interrompre et prendre la parole :

— Bon, à tous les coups, ces sales singes ont essayé de m'avoir. Mais le tribut de Nappà est une manière de renouveler leur allégeance. Je ne passerais pas pour un clown en faisant semblant de croire à leur histoire.

— C'est exactement ça, reprit Zàbon. Dans ce cas, il n'est finalement pas si important de savoir s'ils sont ou non coupables de traîtrise, mais de savoir si vous comptez les épargner.

— Mmmmmmh…

— Et si je peux me permettre une opinion personnelle, je crois qu'il est dans votre intérêt de jouer leur jeu, en tout cas pour le moment. Ça nous permettra d'en apprendre facilement plus sur ces Dragon Ball et sur cette planète, tout en nous épargnant la peine de traquer Vegetà.

Freezèr se tourna vers Dorià :

— Et toi, qu'est-ce que tu en penses ?

— J'en pense toujours la même chose: les saiyans sont des traîtres. Cette histoire est bien la preuve que tout ce qu'ils attendent, c'est une occasion de nous planter un couteau dans le dos. Plus vite on s'en débarrassera, mieux je dormirai !

Freezèr contempla longuement tour à tour ses deux conseillers. Il afficha enfin un sourire cruel.

— Les saiyans ne sont pas si dangereux, et ils peuvent effectivement faciliter nos recherches. On va attendre encore un peu…



Image Image Image



— Vous n'êtes pas sérieux, capitaine. Il y a forcément une erreur…

— Non, Monsieur. Les témoignages convergents sont trop nombreux pour laisser le moindre doute : Reacùm a bel et bien été éliminé par un homme seul. A priori, il s'agirait d'un humain, mais il y a trop de divergences à ce sujet pour qu'on puisse l'établir avec certitude.

De l'autre côté du bureau austère, les trois conseillers se regardèrent, sans plus lui porter d'attention. Nitimar savait qu'ils utilisaient leurs dons de télépathes pour communiquer à son insu.
Entre temps, le jeune officier laissa son regard flâner sur la salle du conseil, où il était reçu, seul, par la plus haute instance Yardrat, pour confirmer la rumeur qui s'était répandue dans toute la communauté comme une trainée de poudre.

La pièce était un dôme d'une dizaine de mètres de diamètre, située au faîte du Palais du Peuple, l'endroit le mieux gardé de la planète. Destinée aux entretiens confidentiels, elle était agencée autour du bureau central, auquel on était fatalement confronté au moment d'y pénétrer. Un bureau derrière lequel étaient immanquablement assis les trois conseillers, drapés dans leur toge blanche immaculée, symbole de leur charge autant que de leur rang.

Derrière eux, une immense bibliothèque recouvrait presque tous les murs. Elles contenait certes des livres, mais surtout une pléthore de parchemins classés avec soin. A chaque fois qu'il venait, Nitimar se surprenait à rêver des incroyables secrets qu'ils contenaient. Son imagination était encore plus stimulée par l'éclairage diffus qui émanait de la cloche de verre disposée au sommet du dôme ; il portait dans la pièces des ombres longues et mystérieuses. Une atmosphère de quiétude, de connaissance et de sagesse s'en dégageait, encore exacerbée par les objets anciens et mythiques qu'on y exposait : la Hache de Kavod, le Grimoire de Muhr ou le Chaudron de Skywhy, parmi tant de fabuleux artefacts qui faisaient résonner en chaque Yardrat des sentiments de courage et de fierté ethnique.

L'endroit, véritable temple de la culture et de l'histoire de son peuple, ne cessait de l'émerveiller. Peu de ses compatriotes auraient l'occasion d'y venir. Et le capitaine goûta l'honneur qui lui était rendu à chaque invitation. Il saurait être digne et protéger ceux qui…

Tiens !

Il avait senti quelque chose.

Nitimar concentra son ki. Une puissance stupéfiante lui arracha un hoquet de surprise.

Une puissance qui s'approchait d'eux.

Rapidement.

Trop rapidement.

Par réflexe, Nitimar se jeta entre la puissance et les conseillers, comme pour faire barrage de son corps. A peine fut-il en place que tout un pan de la bibliothèque explosa sous la pression du mur qu'on enfonçait derrière elle, et une forme déboula dans la pièce pour s'immobiliser aux côtés du présentoir du Grimoire de Muhr. L'impact provoqua un vent violent qui fit s'envoler plusieurs papiers et chuter le Grimoire.

Durant de longues secondes, le capitaine resta là à contempler le nuages de débris que l'intrus avait soulevé. Un instant, il songea à fuir. Mais les siècles d'histoire qui l'observaient le rappelèrent à l'ordre. On ne faisait pas preuve de lâcheté dans la Salle du Conseil. Et tandis que la poussière retombait autour d'un humanoïde en position d'atterrissage, Nitimar se prépara à mourir dignement.


Un peu plus tôt :

• Si ce que dit Nitimar est vrai, alors nous sommes pris entre le marteau et l'enclume.

• Oui, mais tant que Freezèr est à des années-lumière d'ici, nous avons le temps ; les rebelles, eux, constituent une menace concrète et immédiate.

Les trois conseillers savaient bien que sans Reacùm et Ghoùrd, le rapport de force ne pouvait que tourner en leur défaveur. Sans eux, une nouvelle manifestation des insurgés n'était qu'une question de temps.

• La priorité, c'est d'en savoir plus sur les intentions de celui qui a vaincu Reacùm. Nous ne pourrons jamais contenir un tel pouvoir. S'il est favorable aux rebelles, alors la situation sera intenable.

• S'il l'était, alors nous aurions été confrontés à d'autres troubles. L'assassinat du commando ne s'inscrit pas dans leurs schémas habituels. Je pense qu'ils doivent être aussi étonnés que nous. Non, tout porte à croire qu'il s'agit d'un individu esseulé. Fou et esseulé, plus précisément.

• La réaction de Freezèr sera terrible.

• Oui. Inutile de le préciser. Mais elle n'aura pas lieu immédiatement.

• La meilleure stratégie consiste à s'occuper en premier lieu des rebelles. Il faut que nous puissions lui fournir des responsables à châtier lorsqu'il arrivera.

• En espérant que ce soit suffisant…

Les trois conseillers laissèrent un temps. En effet, après la rébellion, on pouvait craindre que Freezèr ne se lasse et décide d'en finir avec leur peuple. La mort d'un de ses commandos ne passerait pas inaperçue et il devrait faire un exemple.

• Nous devons assurer la survie du Gêne et celle de la connaissance.

• Oui, nous devons nous battre, mais également envisager le pire. Il est fort probable que…

Les trois conseillers se tournèrent vers Nitimar comme un seul homme. Le capitaine avait un comportement étrange. Puis, soudain, il se jeta dans leur direction. Deux d'entre eux eurent un mouvement de recul. Et un instant plus tard, un des murs vola en éclat.


Vegeta se redressa lentement dans la poussière et fit un pas en direction des quatre yardrats, écartant du pied sans ménagement un vieux bouquin qu'il avait fait tomber d'un présentoir en arrivant.

— Désolé pour le mur, mais je n'avais vraiment pas le temps pour les formalités administratives. », ironisa-t'il. « Je ne dérange pas trop ?

L'un des yardrats, le plus jeune visiblement, se jeta sur lui. Le saiyan sourit. Il attrapa sans peine la main de son assaillant et lui tordit le bras dans le dos, l'obligeant à s'agenouiller. Un mouvement d'immobilisation extrêmement efficace contre toutes les espèces disposant d'un coude. Puis, il approcha ses lèvres de l'oreille du jeune autochtone et murmura :

— Je n'ai pas l'intention de te tuer. A vrai dire, je n'ai l'intention de tuer personne. Et je ne crois pas qu'il soit dans ton intérêt que je change d'avis. Garde tes forces et fais-toi oublier…

Après un dernier mouvement douloureux, il relâcha le capitaine et fit face aux trois conseillers.

Pffff ! Quels vêtements ridicules ! En plus ils gênent tous leurs mouvements.

Tandis qu'il les jaugeait encore, l'un d'eux s'adressa à lui d'une voix assurée :

— Pour répondre à votre question, étranger, vous ne nous dérangez pas, non. Bien au contraire.

— En effet, reprit un autre. Nous parlions justement de vous.

— Ou plutôt, nous discutions de vos intentions, précisa le troisième.

Vegeta regarda ses interlocuteurs. Il pensait que son entrée lui procurerait un ascendant psychologique –comme celui qui avait poussé l'autre à l'attaquer bêtement– mais ces trois yardrats n'avaient absolument pas l'air impressionnés. Leur froideur le décontenança.

À force de jouer au terrien, j'en avais presque oublié à quel point les dirigeants sont sans pitié. J'aurais dû tuer l'autre. En l'épargnant, j'ai passé pour une lopette.

Il fut interrompu dans ses pensées par les trois conseillers, qui reprirent leur jeu de passe oratoire :

— Alors ? Vous comptez donc rester muet après cette entrée fracassante ?

— Vous savez certainement dans quelle situation nous nous trouvons. Vous allez devoir nous en dire plus sur vous, maintenant.

— A moins que vous ne soyez pas venu négocier ?

Ils ont senti qu'ils m'avaient troublé. Je dois inverser la tendance, pensa Vegeta.

Il inspira.

Et tandis que l'air emplissait ses poumons, des sentiments et des réflexes anciens remontèrent en lui et frissonnèrent dans ses membres. Un déclic se fit dans son cerveau. De vieilles stratégies, des expressions remontèrent et son corps libéra une adrénaline jouissive dont il goutta chaque molécule en s'en délectant.

Il était Vegeta.

Il était en train de négocier le sort d'une planète.

Il était en position de force.

Et cette fois, il ne le faisait pas pour le tyran, non… Il le faisait pour lui, selon ses propres intérêts.

— Vous allez voir, la situation est très simple.

Les trois conseillers eurent un très léger mouvement de recul quand il accompagna ces mots d'un sourire mauvais.

— Vous êtes très mal. Ce n'est pas Freezèr qui va venir s'occuper de vous. C'est Còld.

À l'évocation de ce nom, les trois conseillers tiquèrent clairement. L'un d'eux lança :

— Vous mentez ! Reacùm et Ghoùrd font partie du commando Ginyù, aux ordres de…

— Freezèr, l'interrompit Vegeta. Mais Freezèr est mort. Je ne pense pas que ça arrange l'humeur de son père.

Les trois Yardrat déglutirent. Il y eut un long silence que Vegeta, un peu agacé, finit par rompre :

— La bonne nouvelle, c'est que je ne suis pas suicidaire. J'ai eu Freezèr et Reacùm, et je peux parfaitement prendre Còld. Il n'y a aucun risque. Je vais vous en débarrasser pour toujours. Et vous pourrez oublier l'espace et retourner à vos petites luttes internes, comme autrefois.

À nouveau, le silence s'installa. Mais Vegeta savait qu'il marquait des points. Avec Freezèr, les yardrats pouvaient espérer s'en sortir, mais si Cold s'en mêlait, c'était la fin de leur peuple… Et puis, il leur proposait une solution toute faite à un problème interne insoluble. Ils n'avaient pas grand chose à perdre. Voire tout à y gagner.

L'un des conseillers dit finalement d'un air sombre :

— Bien. Qu'est-ce que vous voulez ?

— Je veux avoir accès aux Arcanes.

Cette fois, les trois anciens affichèrent clairement leur malaise. Vegeta savait que ce qu'ils appelaient “Les Arcanes” tenait une place importante dans leur histoire et dans leur culture. La tradition voulait que seuls quelques rares Yardrats bénéficient de son enseignement. Il était bien connu que les autres races ne pouvaient y accéder, pour des raisons physiologiques.
D'ailleurs, la réponse ne tarda pas. Elle fusa sur un ton mielleux :

— Mais enfin, vous savez bien qu'il vous sera absolument impossible de…

— J'ai vu un saiyan pratiquer le déplacement instantané. Ce que vous appelez le Shunkan Ido, en langue ancienne. Alors épargnez-moi vos fables, je suis ici depuis quelques temps déjà et je suis parfaitement renseigné.

— Alors vous savez pertinemment que nous ne sommes pas en mesure d'accéder à votre requête.

— Je crois que vous n'avez pas bien compris la situation, reprit Vegeta. Comme vous l'évoquiez, je ne suis en effet pas venu négocier. Vous êtes dans une situation critique, et si je n'obtiens pas ce que je veux, j'aiderai vos rebelles avant de laisser leur leaders se débrouiller face à Còld. Ce sera la fin de votre peuple.

Vegeta leur lança un regard si satisfait qu'un des conseillers vociféra :

— Jamais nous ne vous donnerons accès aux arcanes !! Nous ne…

Fuizzzz !!

En un éclair, Vegeta avait levé le bras et envoyé le conseiller valser contre un mur par simple déplacement d'air. Ses deux collègues furent secoués d'un spasme et l'un des deux fut pris d'une crise de vomissements. Vegeta sentit leur ki gonfler et s'affaisser dans la douleur. Ces trois corps partageaient le même esprit… Il comprit à l'instant que durant les nombreux silences de leur conversation, les trois yardrats communiquaient par télépathie. Le troisième s'était évanoui et la rupture brutale de leur connexion semblait leur causer un mal de chien

Une mutilation spirituelle, pensa le prince saiyan. J'y suis peut-être allé un peu fort, mais c'est fait ! Il faut que je me reprenne. Je dois rester maître de la situation.

— Voilà ! Maintenant, vous savez à qui vous avez à faire. J'ai essayé d'être gentil, mais ça n'avait pas l'air de fonctionner.

Au même instant, Nitimar se jeta une nouvelle fois sur le saiyan. Mais il n'avait absolument aucune chance. Vegeta avait senti le coup venir bien assez tôt et le repoussa d'un simple kiaï, sans même se retourner. Le jeune capitaine alla s'écraser contre une bibliothèque qui se renversa sur lui et ne bougea plus.

Vegeta contemplait les deux conseillers conscients, qui peinaient à se remettre de la violence qu'il leur avait infligée, tous deux à quatre pattes, en proie à des hoquets. Puis, enfin, l'un des deux releva les yeux et croisa son regard.

— Bon, maintenant que vous comprenez mieux votre marge de manœuvre, je vais vous poser une question simple qui résume bien la situation : préférez-vous que je négocie mon enseignement des Arcanes avec vous, ou avec vos successeurs ?




Image Image Image



Gerò n'en revenait pas. Et pourtant, tous les calculs étaient cohérents : l'énergie avait bel et bien été absorbée. Avec le traitement des données, on pourrait même définir une zone de recherche afin de comprendre ce qui avait pu provoquer le phénomène. Mais le plus incroyable, c'était la démarche. Elle était fraiche, pleine d'inventivité, complètement en dehors des grands principes académiques. Elle témoignait d'une liberté d'esprit qui le ravissait.


— Comment avez-vous fait pour penser à ça, Factor ?

— J'ai essayé d'aborder le problème autrement, Docteur. Comme vous me l'avez appris. Avec votre permission, j'aimerais bien monter une équipe pour approfondir la question. J'ai déjà pris la liberté de monter un dossier qui contient quelques noms et un bilan des ressources nécessaires.

Gerò réfléchit. Jim était l'un de ses meilleurs éléments. Il avait besoin de lui sur l'invasion alien. Mais sa découverte pourrait bien être le Graal qui résoudrait tous ses problèmes. Il ne pouvait pas la négliger et Jim était de loin le plus qualifié de ses collaborateurs. C'était la décision rationnelle.

— Regardez ça avec C-9 en bas. Vous me transmettrez un rapport tous les deux jours.

— Tous les deux jours, Docteur ? Mais…

— Tous les deux jours, Factor. C'est simple, inutile d'en discuter.

Au même instant, l'interphone grésilla et la voix de C-10 se fit entendre :

— Docteur ! Freezèr vient de sortir. Il y a du mouvement.

Gerò inspira.

Ses nerfs étaient mis à rude épreuve. Pourquoi est-ce que personne n'arrivait à suivre des consignes simples ? Non : il devait répéter, réexpliquer, justifier chacun de ses actes à ses subordonnés, alors qu'aucun de ces abrutis n'était en mesure de vraiment comprendre.

Et ces interruptions sempiternelles. Tout le monde était sans cesse persuadé d'avoir la solution à tous leurs problèmes… Leur approche était pathétique, pressée, uniquement dans l'instant. Ce n'était pas ainsi qu'on pratiquait la science !

Gerò expira. S'il craquait, c'en était fini de l'humanité. Il s'accrocha à cette idée et conserva son calme.

— Factor, faites ce que vous ai dit et s'il vous plait, ne me dérangez plus sur ce sujet, conclut-il d'une voix tendue.

Puis, il s'éloigna, laissant Jim seul dans la salle des algorithmes.


Moins d'une minute plus tard, le Docteur atteignait la salle de contrôle.

— Alors ? Quelles nouvelles ? lança-t-il d'un ton impérieux tandis que la porte automatique coulissait encore.

C-10 l'informa d'un ton neutre :

— Nappà emmène Freezèr, Zàbon et Dorià vers les terres de Karine. Ils viennent de passer la Capitale de l'Ouest.

— Ils se dirigent certainement vers ce palais céleste que les sondes ne parviennent pas à approcher. La poisse ! s'eclama Gerò. Et les autres ?

— Le dénommé Buttà a distancé les sondes. Elles n'ont rien pu faire pour le suivre, il est trop rapide. On suppose qu'il est à la capitale centrale.

— Ça, je le savais déjà, asséna Gerò, un rien agacé. Mais pour ceux qui sont restés au vaisseau ?

— On n'a plus de données depuis neuf minutes.

Gerò cligna des paupières et s'entendit dire, de très loin :

— Plaît-il ?

— Je disais, Docteur, que nous n'avions plus de nouvelles du vaisseau depuis neuf… ah, non, dix minutes maintenant.

Gerò regarda le cyborg articuler chaque mot comme au ralenti, incrédule. Il sentit la lassitude se muer en colère. Il fallait qu'il évite ça. Mais tout de même : ils n'avaient plus de nouvelles du vaisseau depuis dix minutes et PERSONNE NE L'AVAIT AVERTI ?

Le savant essaya de garder son calme.

Dix minutes…

Il regarda le cyborg. Oui, dans son esprit, tout devenait clair. Il avait eu pour instruction de ne le déranger “qu'en cas de mouvement des aliens”. Sa programmation rendait impossible toute intervention de sa part. Il fallait encore du travail sur l'esprit d'initiative, mais il était difficile d'y parvenir en respectant les lois de la robotique. Et la somme de travail était considérable pour des améliorations minimes.

DIX minutes…

Le regard de Gerò se porta alors sur les quatre humains présents dans la pièce. Tous fuyaient son regard. Ces abrutis savaient ! Ces larves immondes et irresponsables savaient ! Comment allait-il survivre entouré de tels lâches ? Le prenaient-ils vraiment pour un imbécile ? Pensaient-ils qu'il ne pourrait pas comprendre l'urgence de la situation ? Qu'il allait s'en prendre à eux ?

Dix MINUTES

C'est que c'est long, une minute ! Il avait pu s'en passer, des choses pendant ce temps ! Alors dix fois ça ! Et ces sous-hommes restaient bien planqués là, à profiter de la nourriture et du toit qu'IL leur fournissait, de la sécurité qu'IL organisait, alors que LUI, Gerò, prenait tous les risques !
Il sentit son sang battre ses artères et ses veines avec un peu plus de force dans son cou et dans ses tempes.

Le savant s'approchait déjà, d'un de ses collaborateurs, le regard en feu. Ce dernier le regarda d'un air horrifié: le visage de Gerò n'avait plus rien d'humain. Le savant l'entendit murmurer :

Dix minutes…

— Docteur, nous venons enfin d'identifier l'origine de la panne.

La voix de C-10 ramena Gerò à la réalité. Le cyborg précisa :

— Il y a deux individus cachés à proximité du vaisseau. On vient de les repérer par satellite. Ils semblent équipés d'une sorte de brouilleur. C'est certainement ce qui a gêné nos sondes.

L'esprit de Gerò, comme harponné par cette nouvelle information, se détourna du savant pour rejoindre C-10 en trottinant.

— Et vous pouvez arranger ça ?

— Je ne sais pas.

Le Docteur soupira. C'était bien le seul sur qui il pouvait compter. Si seulement il pouvait en avoir deux comme lui… Il s'approcha de l'interphone :

— C-9, faites venir Factor en salle de contrôle. Dites-lui bien que c'est une priorité absolue. J'ai besoin de savoir ce qui se passe.



++
Dernière édition par niicfromlozane le Jeu Août 27, 2015 17:56, édité 6 fois.
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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar Pensyves le Dim Jan 26, 2014 22:41

humm j'ai du mal à situer dans l'espace temporel Vegeta par rapport à Vegetà ... Au passage c'est l'univers ou l'univèrs et c'est la terre ou la tèrre?
Pensyves
 

Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar Lamantin_Furtif le Dim Jan 26, 2014 22:50

Bon, c'est juste généralissime même si j'ai relevé deux coquilles. Je les mettrai peut-être demain, mais là, j'ai un peu la flemme.

Tout est bon, je suis plus habitué aux voyage dans le temps que pensyve, on dirait, donc je suis à peu près tout. J'adore le description des Yadrats, leur civilisation, et le fait que Vegeta revienne aux sources (ce bourrin :lol: ). Mais c'est Gero qui remporte l'oscar de ce chapitre avec un tempérament extrême parfaitement dosé dans sa démesure.

Sinon, seule erreur à mes yeux : Comment les Yadrats connaissent-ils les humains ?
A priori, il s'agirait d'un humain, mais il y a trop de divergences à ce sujet pour qu'on puisse l'établir avec certitude. »
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