Dragon Ball Timeline : Vegeta [fanfic terminée]

par **Gogeta SSJ6** le Dim Déc 07, 2014 1:23

Tu es fort en fan fic, Végéta beuglé dans sa tête ou quoi :lol:

? Mais continue ta fan fic

par **niicfromlozane** le Dim Déc 07, 2014 1:51

Euhhh... est-ce à comprendre que Végéta a buté Soltraki ?

Pour le moment, le suspens à ce sujet reste entier, du moins de mon point de vue; j'ai peut-être lâché un truc sans faire exprès, mais après une brêve relecture j'ai rien vu.
Le prochain chapitre comblera le "vide" entre les deux parties de celui-ci, puis répondra à ta question. Il y aura plusieurs scènes avec Vegeta.

Bon chapitre btw, qui annonce un cocktail détonnant pour la suite

C'est du moins ce que j'espère faire. Le chapitre septième remettra en tout cas pas mal de choses en question, et ce chapitre en est l'introduction, au même titre que le chapitre 4 introduisait le chapitre cinquième. Ça risque même de faire hurler certains puristes, mais je commence à m'éloigner tellement de l'univers original que je peux m'affranchir de pas mal de contraintes. C'est agréable.
J'espère que ce que j'ai prévu vous plaira.
Dans tous les cas, chaque nouvelle partie nous rapproche du fameux chapitre huit, avec lequel je vous tease depuis maintenant une bonne année. J'en ai presque un peu honte.

Tu es fort en fan fic

Et encore, tu ne m'as pas vu jouer à la marelle ou à Double Dash!

Végéta beuglé dans sa tête ou quoi ?

Si tu veux voir Vegeta beugler, je te conseille plutôt la dernière fic de Paulémile. Y a des vaches et Vegeta.
Le mien est plutôt taciturne.

Mais continue ta fan fic

Bon, je comptais m'arrêter au milieu du chapitre suivant, mais puisque tu insistes… ok.

par **omurah** le Dim Déc 07, 2014 2:11

Par curiosité, Cell était l'une des dix scènes à caser dont tu parlais au début ?

Et sinon, tu prévoies toujours de faire 12 chapitres en tout ?

chaque nouvelle partie nous rapproche du fameux chapitre huit, avec lequel je vous tease depuis maintenant une bonne année. J'en ai presque un peu honte.

Je préfère attendre que de voir un auteur bazarder excessivement sa vision *tousse*Naruto*tousse* juste pour plaire aux excités du tout-tout-de-suite.
Du moment que ce qui se trouve dans l'entre-deux est bon, y'a pas de souci, prend ton temps :wink:

par **niicfromlozane** le Dim Déc 07, 2014 18:10

Par curiosité, Cell était l'une des dix scènes à caser dont tu parlais au début ?

Pas celle-ci, non

Et sinon, tu prévois toujours de faire 12 chapitres en tout ?

Oui. Douze chapitres numérotés. Mais des chapitres plus de la longueur des premiers que du 5è, voire beaucoup plus courts, en juste deux parties. En terme de volume de signes, je pense en être à peu près aux deux tiers à la fin de ce chapitre.

par **xela26** le Lun Déc 08, 2014 1:27

Je reviens après quelques jours d'absence !

Bon chapitre.

Une petite question par rapport à cette scène ( désolé de pas avoir dit ça plus tôt, j'étais pas dispo)

Cell cessa de rire. Il regarda Vegeta droit dans les yeux et lui asséna :

« – Il y a cru ! »

Tu fais référence à la timeline "normale" ?
Si c'est le cas, c'est la scène du combat Végéta -Cell parfait?
Si oui, il me semblait que Cell riait pas trop de voir une partie de son torse désintégrée, plutôt Végéta non?
Ou bien il sourit légèrement, se régénère puis tacle végéta. Faudrait que je relise le passage.

par **ButterflyAway** le Lun Déc 08, 2014 1:32

En effet, c'est Végéta qui ri comme un dératé à ce moment-là !

Mais je trouve que la confusion possible entre les deux "Il y a cru" est sympa !

par **niicfromlozane** le Lun Déc 08, 2014 2:17

Oh, mais quelle belle trouvaille, Butterfly!

EN V3, Cell dit: "Je plaisante" dans un sourire à al fois moqueur et satisfait. En V1 - celle que je connais le mieux: "Il y croit".

Je me suis dit que cette libre adaptation, qui m'arrangeait bien, ne ferait de mal à personne.

Mais le "Avoue, tu y as cru." est juste encore meilleur rapport à ce que je voulais faire de cette réplique. Je vais aller éditer ça dans le texte publié et mettre la référence - quand j'aurai pris le temps de chercher le n°d'épisode.

Ou bien il sourit légèrement, se régénère puis tacle végéta.

Presque. Le lien de Butterfly montre bien le truc: Cell fait semblant d'être paniqué, tacle Vegeta qui cesse de rire à cet instant. Juste après, il lui rappelle posséder des cellules de Piccolo et se régénère.

PS: cela dit y avait bien une erreur d'inattention dans l'emploi du verbe "rire" à la place du verbe "morfondre". My bad, je l'ai constaté en corrigeant.

par **Joka** le Sam Déc 13, 2014 18:08

J'avais pris un peu de retard sur ta fic, enfin, me voici maintenant. :p

Bien sympa les effets secondaires du mode « Amour et Vice », ça peut s'avérer extrêmement gênant en combat si pas réglé au plus vite. En fait, au début, j'avais même cru à une confusion de ta part lorsque Krilin tentait tant bien que mal de réveiller « Tenshinhàn » (alors que le corps était celui de Yamcha), j'ai dû me relire plusieurs fois le passage avant de me rendre compte que c'était en fait normal.

Mais bon, le développement de cette habilité me plait beaucoup pour l'instant, je me demande d'ailleurs si la maîtrise totale de cette dernière fera gagner un boost conséquent à ses utilisateurs (ce serait un bon PU mine de rien, surtout avec le/les gros morceaux qui arrive(nt)).

Après, la partie avec Végéta était tout aussi intéressante, on en apprend plus sur cette fameuse Soltraki mais aussi sur l'interprétation personnelle que tu te fais du caractère de Végéta. C’est en soit une façon bien originale de voir les choses. J’ai également trouvé ça bien réussi cette succession de flash-back des moments les plus « humiliants » de Végéta entrecoupant la conversation avec Soltraki.

Impatient de lire la suite !

par **niicfromlozane** le Sam Déc 13, 2014 18:24

Hey Joka!

Oui, la partie sur Ten et Yamcha est un peu confuse au départ, l'effet était voulu. Pensyves m'avait bien dit que j'en avais trop fait et j'avais déjà supprimé pas mal de moments confus, mais visiblement pas encore assez

Mais oui, j'avais envie que les lecteurs se sentent un instant aussi perdus que les personnages.

Pour Soltraki, vous aurez le fin mot de l'histoire dimanche soir ou lundi. Je voulais effectivement poster aujourd'hui, mais comme annoncé, je vais avoir un chouïa de retard.

Merci en tout cas de m'avoir donné l'0occasion de faire cette annonce sans avoir à éditer pour up, ainsi que pour ta fidélité dans la lecture.

++

par **Antarka** le Sam Déc 13, 2014 18:33

Perso je trouve le developpement de Vegeta excellent. C'est un vrai développement, qui apporte de nouveaux éléments sans entrer en contradiction avec ce qu'on en connaissait déja, et j'aime.

Mettons nous à la place de Vegeta. On apprend qu'a l'époque déja, il n'aurait pas laissé vivre Nappa, et pour cause : seul Soltraki a su séduire le prince, déja en lui promettant la possibilité d'une union contre Freeza, ensuite grace au pouvoir de la danse du ventre (on y pense guère, mais une femme, coquine, déterminée à séduire, a plus de 10 000 unités, ça doit etre quelque chose au pieu). Faut dire que le principal regret de Vegeta dans le manga, c'est d'avoir été manipulé par Freeza si longtemps, et c'est également son principal moteur pour progresser et se soustraire à son influence. Radditz mort, Nappa desesperement faible, Goku irrécupérable selon lui, je trouve pas anormal qu'il se désinteresse de ses congénères au profit d'une jolie Alien.

La dessus, Vegeta perd sur Terre, vit ses déboires sur Namek, Freeza est tué, on suppose qu'il va revoir Soltraki, ne peut la voir (parce que morte, ou partie), devient SSJ a peu près à ce moment la, rentre sur Terre pour parfaire son entrainement, fait un gosse à Bulma et refoule tout ça.

Puis, quelques decennies plus tard, Vegeta se voit offrir une time machine par Bulma, se dit qu'il aurait bien envie de placer son double à la tête de l'univers aux cotés de Soltraki. Il s'en fait une joie, monte un plan quasi parfait, et au moment ou il la retrouve enfin (sans doute prêt à l'envoyer sur Terre, ou lui dire de le rejoindre), elle lui sort un "tu y as cru ?", lui brisant pas forcement le coeur (je le suppose plus attaché à Bulma) mais vomissant un énorme coup sur sa fierté, et surtout le trahissant totalement (vu qu'elle bossait pour Freeza). Vegeta se rend compte que non seulement il avait été manipulé par Freeza, mais aussi par son aimée.

Il doit lui en vouloir beaucoup, et surtout s'en vouloir à lui-même d'avoir été si crédule, d'avoir monté un super plan dont l'aboutissement (son double et Soltraki ensemble) n'arrivera jamais.

Au point ou il en est, je pense que ça va totalement le dégouter de faire mumuse avec la destinée de son double, et qu'il va se consacrer uniquement à sa propre progression sans se soucier des dégats qu'il peut provoquer (genre lacher Buu ou Cell dans l'univers, juste pour se procurer du défi).

par **niicfromlozane** le Dim Déc 14, 2014 18:44

Réponse sous spoiler:

Spoiler

Ben voilà.

Comme mon système de dialogue était nullissime, je suis passé à un système classique. J'aurai mis le temps à me décider, mais vieux motard que j'aimais, quoi.

Merci à tous et particulièrement à Butterfly, Lamantin, Xela, Tonay et Pensyves pour leurs relectures et leurs conseils. Merci aussi à Kouki pour cette idée d'alterki qui m'a tellement inspiré . J'apprends énormément en faisant cette fic, et grâce à vous, ben c'est vachement agréable à faire.

Sinon, y a eu quelques imprévus. Quand j'ai annoncé la publi y a un mois, cette partie était quasi terminée et je pensais facilement arriver à faire la quatrième dans l'intervalle, mais j'ai pas encore réussi à pondre un seul mot. Du coup, je vais essayer de tenir le délai, contrairement à mes habitudes, mais ça risque d'être chaud.

Précédemment dans DBT:

L'auteur a un peu foiré sa mise en scène. Il a essayé des trucs temporels un peu bizarre avec des élipses et des retours en arrière, juste pour le plaisir d'emmerder Pensyves (et aussi, un peu, parce qu'il croyait que ça rendrait bien). Seulement voilà: il avait tort. Du coup, il se rattrape comme il peut, mais si vous avez de la peine avec les parties sur Sôltraki, c'est parce qu'elle sont pas dans le bon ordre. Bonne chance à toi, lecteur, pour démêler tout ça !

Chapitre sixième : le Goût de la Victoire

Partie III : du Cell sur les plaies

— Il faut qu'on parle.

— Très bien, Vegeta. De quoi souhaites-tu parler ?

— De ta trahison. Tu m'as vendu à Freezèr.

— Non.

Si cette réponse inattendue de Sòltraki le déstabilisa, Vegeta n'en laissa rien paraître.

— Ne te fous pas de moi. Comment pouvait-il avoir accès à nos communications ? Tout est beaucoup plus clair maintenant.

— Tu divagues complètement. Freezèr a appris le but de ton voyage sur terre suite à un message en provenance de ton propre pod. Je n'ai rien à voir là-dedans.

Encore une fois, Vegeta masqua son trouble. En effet, dans cette réalité, il avait lui-même attiré le tyran sur Tèrre.
Mais pas dans la sienne. Elle l'aurait trahi de toute manière.

— Tu mens. Tu m'as manipulé dans le seul but de plaire à celui que tu prétendais vouloir doubler.

La gifle fusa, sèche et précise, sur la joue gauche de Vegeta.

— Comment peux-tu dire ça ? J'ai sacrifié plusieurs années de ma vie et des ressources de mon peuple à la réalisation de notre plan. J'ai subi sans broncher les humiliations, la solitude, pris des risques inconsidérés pour rassembler une force de frappe suffisante, en toute discrétion. Et au moment où les choses se mettent enfin en place, toi, tu mets en péril tout notre projet en allant chasser je-ne-sais-quelle chimère sur une planète périphérique !
Et c'est moi que tu accuses de traîtrise ? Tu ne manques pas de culot, prince saiyan !

Cette fois, Vegeta ne put masquer sa confusion.

Et si elle disait vrai ? Après tout, il était possible que Freezer ait eu vent de leurs plans et tenté de les piéger tous les deux. Peut-être était-elle aussi la victime des machinations du nihilien ?

Il hésita un instant. Sòltraki était si belle. Son regard n'était pas royal que par le sang. Elle lui avait tellement manqué. Son cœur battit plus vite. Son souffle se fit plus chaud. L'espace s'étira pour les laisser seuls au milieu du néant.

Vegeta connaissait cette sensation. Elle s'emparait autrefois de lui à chaque fois qu'il était sur le point de retrouver la princesse. Une sensation chaude, douce et revigorante, une tiédeur absolue qui rendait la réalité plus sûre.
C'était cette sensation que le saiyan cherchait à retrouver en voulant sauver la princesse. Elle lui avait tellement manqué… Tout lui avait été enlevé si brutalement. Avec Bulmà, les choses étaient différentes, ça n'avait rien à voir, bien sûr, il…

Cette… Cette sensation…

Cette sensation !

Elle n'émanait pas que de lui.
Quelque chose venait directement de Soltraki. Comme si elle…

La salope !

La stupeur de Vegeta n'eut d'égal que le raffermissement de sa rage.

La princesse était en train d'utiliser l'alterki.

Les quatre terriens étaient toujours tétanisés par la remarque de Piccolò. Puis, finalement, Krilìn posa la question qui s'imposait, mais à laquelle personne n'avait encore songé.

— Attends, où est Son Gokù ? Et les saiyans ?

— Nous sommes là, annonça Vegetà. Le prince et Nappà arrivaient à leur tour, l'un tenant la tête de Freezèr et l'autre…

Krilìn fut le plus lent à comprendre. Quelque chose en lui refusait l'évidence.

Yamchà, lui, savait déjà. Au travers des souvenirs de Piccolò, il avait vu le sacrifice, contemplé la dépouille, vu Gohàn pleurer, entendu son cri. Les Dragon Balls avaient déjà ramené Son Gokù. Elles ne le feraient plus.
Une larme coula le long de sa joue. Il songea à toute la haine qu'il avait pu éprouver pour le meurtrier de son père. La vengeance était alors sa première préoccupation….

Yamchà réalisa qu'il n'était plus dans son esprit quand il s'aperçut lui-même, assis quelques mètres plus loin aux côtés de Krilìn, le regard vide.
Un frisson le parcourut et le monde redevint normal. Non, ça n'était pas ça. Il voyait toujours son corps, mais il voyait aussi depuis son propre point de vue. Il avait comme deux regards sur la situation. « Comme si j'étais en même temps dans le corps de Piccolò et dans le mien… ».

Ses propres pensées se liaient à celles du namek. Il fallait arrêter ça au plus vite. Un première solution lui traversa l'esprit. Il demanda :

— Quand exactement disposera-t-on à nouveau des Dragon Balls ?

— On ne peut pas ramener Son Gokù, Yamchà, répliqua Krilìn. Le visage du capitaine Ginyù était par nature très expressif et l'humain ne parvint pas à masquer la peine qui le tourmentait.

Yamchà se rendit compte que la tournure dramatique des événements rendaient sa question déplacée. Et pourtant, lui connaissait les pensées et les projets de Piccolò. Il les avait lus dans son esprit et savait donc à quel point il y avait urgence.

— Bon, écoutez, j'ai conscience que ça peut paraître inapproprié… commença Piccolò.

« Merde, je ne parle pas avec le bon corps », réalisa Yamchà. Il reprit avec sa propre apparence :

— Excusez-moi, je disais donc…

Piccolò l'interrompit brusquement. Il n'avait visiblement pas du tout apprécié cette nouvelle intrusion dans son esprit. Gohàn toujours enfoui dans le creux de son épaule gauche, il menaçait de son poing libre un Tòut-Puissant visiblement complètement dépassé par les événements.

— Je ne vais pas laisser ces deux boulets s'installer dans ma tête !! Je te préviens, vieillard, si tu ne trouves pas très vite une solution, je les envoie chez Enma !!

— Les boulets te font savoir que si tu faisais un effort, tu n'aurais pas de problème, répliqua une voix familière. Ça fait une bonne minute que je contrôle parfaitement la situation. Il suffit de te concentrer.

Tèn Shin Han.

Personne n'avait remarqué l'arrivée physique du terrien. Son ki était à peine perceptible, alors même qu'il semblait en pleine forme. Il débordait en revanche de calme et de maîtrise de lui-même, au point d'imposer le silence à toute l'assemblée.

« Calme comme le ciel, rapide comme l'éclair.», constata Popò. Un frémissement de satisfaction anima le masque de placidité qu'il arborait en permanence.

En effet, le Ki de Tèn Shin Han était presque invisible. Le terrien était bien là mais son énergie semblait en totale harmonie avec son environnement, au point d'accueillir son aura formidable et de la masquer à tous. « On dirait une variante du Genkidama.», songea Krilìn.
Piccolò était bouche bée. Il allait demander à Tèn Shin Han comment il s'y prenait, mais ce dernier anticipa la question :

— Si tu méditais un peu plus, tu y arriverais sans problème. Le ton du terrien appuyait volontairement le sarcasme.

Yamchà comprit immédiatement ce qui se passait. Tèn parvenait à saisir leurs pensées tandis qu'il restait lui-même parfaitement hermétique. Il avait appris à dompter son Vice bien avant eux, d'une certaine manière, et excellait visiblement à l'exercice.
Le visage de Piccolò se fit mauvais. Il dévoila ses crocs et concentra une sphère d'énergie dans sa paume libre. Le guerrier ne plaisantait pas.

— Ne te fous pas de moi !! Mes techniques de méditation sont infiniment supérieures aux tiennes ! Si tu peux faire ça, alors je peux y arriver aussi. Parle ! Comment t'y prends-tu ?

— C'est ce que je fais. C'est toi qui n'écoutes pas, répliqua le terrien en effectuant de larges mouvements de bras pour se mettre en garde.

L'humain avait adopté une posture à la fois offensive et défensive. Piccolò ne pouvait pas y croire. Ce misérable comptait vraiment s'attaquer à lui ?

Yamchà plongea dans le regard résolu de Tén Shin Han. L'aura de son compagnon prit forme, torturée d'Amour, de Vice et de Ki, comme toute la réalité qui les entourait. Tèn parvenait à s'y intégrer pleinement et repoussait la puissance qui tendait à réunir leurs personnalités. D'une manière ou d'une autre, il était en parfait équilibre. Il s'unissait à l'Existence et l'Existence le protégeait.
Constater l'état de plénitude dans lequel se trouvait le terrien était une expérience incroyable en soi. Le guerrier du désert frémit en songeant à quel point ce devait être grisant à vivre.
Le Graal de tout artiste martial.

Tèn Shin Han bougeait lentement au rythme de la respiration de son ennemi, accompagnant chaque mouvement de son adversaire d'une optimisation de sa garde. Techniquement, il n'offrait aucune ouverture.

— Tu ne pourras pas gagner comme ça, affirma soudain le terrien.

Vegetà eut un hoquet de surprise.
S'il avait été à la place du namek, il aurait pulvérisé ce vantard avant même la fin de sa phrase. Ce terrien ne se rendait-il donc pas compte du gouffre de puissance qui les séparait ? Il lui tardait désormais de le voir remis à sa place. Il avait cru devoir affronter le namek et la tournure des événements le ravissait. Son bras gauche restait inutilisable et même avec le soutien de Nappà, il ne serait pas de taille.

Soudain, le prince perçut un mouvement dans l'assistance. Le Tòut-Puissant fit un pas en avant pour s'interposer entre Tèn Shin Han et Piccolò. Immédiatement, Vegetà apparut dans son dos et posa sa main sur l'épaule de Kàmi pour le retenir. Quand ce dernier se retourna, le prince sourit à l'idée qu'il venait ainsi de mettre un terme à une intervention divine. Il avait gagné les quelques instants décisifs : derrière eux, Piccolò venait de lancer l'assaut.

D'un même mouvement fluide, le namek déposa délicatement Gohàn à terre et lança la sphère d'énergie sur Tèn Shin Han. Tous purent voir le guerrier anticiper largement le tir et se trouver à plus de trente mètres au-dessus du sol au moment de l'impact.
Piccolò s'y trouvait également.
Tèn Shin Han disposait de quatre bras et parait les assauts de son adversaire avec une réactivité impressionnante. Il esquivait les attaques les plus puissantes et parait les autres. Bien qu'il fût beaucoup moins rapide que Piccolò, il disposait de deux bras pour chaque membre adverse, ce qui constituait un avantage défensif indéniable.

Vegetà avait les yeux écarquillés. Un tel niveau d'esquive était inenvisageable. Les enchainements de mouvements étaient tout simplement parfaits. Il pouvait ressentir chacune des lentes respirations de Tèn Shin Han, la tension exacerbée de ses muscles, les veines saillantes qui parcouraient son corps dans une épreuve de force ou la moindre erreur lui serait fatale.

Il affrontait un adversaire infiniment plus puissant et tenait le choc avec une maestria admirable.

Le prince saiyan se ressaisit. Ça restait un minable. Il allait finir par commettre une faux pas, et le moindre coup porté le tuerait sur le champ.

Yamchà tentait désespérément de séparer ses souvenirs de ceux de Piccolò, sans succès jusqu'ici. Bien au contraire, il commençait à se demander à qui appartenaient les souvenirs qu'ils avaient directement partagés.

• Tu n'y arriveras pas. Le plus simple, c'est de vous tuer tous les deux. On vous ramènera plus tard avec Shenròn.

Les pensées de Piccolò était d'une froideur glaciale. Il communiquait au-delà des mots, directement d'un esprit à l'autre. Yamchà sentait ses souvenirs se mêler toujours plus profondément à ceux du namek. La réalité les dépassait et les réunissait en un seul être. Ça voulait dire que Piccolò avait accès à ses propres pensées et souvenirs.
Il fallait qu'il arrête ça.

Il fallait qu'il trouve dans ses souvenirs quelque chose de suffisamment fort, de suffisamment puissant pour provoquer la scission.
Yamchà se concentra sur Bulmà.

Tèn Shin Han et le namek se séparèrent. Le premier était à bout de souffle. Il haletait bruyamment. Piccolò, lui, était aussi impassible qu'une statue. Il toisa son adversaire.

— Tu te rends compte que même comme ça, si on avait continué, tu te serais fait tuer ?

– Tu… peuf… tu causes beaucoup… peuf, peuf…

– Tu as beau lire dans mon esprit et anticiper mes attaques, tu ne tiendras pas la distance, et tu es incapable de répliquer. Je suis beaucoup trop fort pour toi. Abandonne.

Yamchà comprit que l'Amour ne suffirait pas. Il se focalisa sur sa haine. Elle seule pouvait permettre de briser la fusion des esprits. Qui haïssait-il ?

Nappà.

Comment ce monstre sanguinaire avait-il pu conquérir le cœur de Bulmà ?
L'absence de réponse à cette question laissait Yamchà en proie aux plus terribles conjectures. Un sentiment de doute profond qui remuait ses tripes et dévorait sa raison. Colère, Douleur, Envie, Haine, Yamchà rassembla tout ce qu'il pouvait produire de plus mauvais et fondit entièrement en Piccolò. Instantanément, il sut qu'il avait fait une erreur.

Comment avait-il pu espérer choquer un démon ? L'horreur de ce qu'il trouva dans l'esprit démoniaque du namek lui fit comprendre qu'il avait échoué. Il était maintenant lentement en train de fondre dans cet esprit. Puis, Piccolò détruirait son corps et c'en serait fini de lui. Piccolò tenait déjà Tèn Shin Han par le col. Il allait l'exécuter.

— Monsieur Piccolò ?

La voix de Gohàn avait résonné dans un son cristallin tandis qu'il s'approchait du namek et le fixait de ses grands yeux rougis, mais secs, désormais.

— Ne faites pas ça.

Yamchà fut alors secoué par la forme d'amour la plus intense qu'il lui ait été donné de ressentir. Ça n'avait rien à voir avec ce qu'il pouvait éprouver pour Bulmà, ou Plùme. C'était quelque chose d'entièrement différent, une forme d'affection qu'il n'aurait jamais pu imaginer, une abnégation totale.

On aurait dit qu'il aurait pu donner sa vie pour Gohàn.

« Incroyable. »

Piccolò lui avait parfaitement caché ce pan de ses sentiments, mais maintenant qu'ils éclataient au grand jour, l'univers prenait un sens. Gohàn était l'héritier des prises démoniaques, parfaite jonction des techniques humaines, saiyans et nameks. Il était le centre de Tout. Il avait le potentiel de les dépasser tous.

Et c'est à ce moment précis, alors que leur esprit était entièrement ouvert au monde, que Tèn Shin Han fondit en eux. Il leur imposa ses connaissances et ils virent la réalité à sa manière. Instantanément, ils trouvèrent également l'équilibre.
Alors, Tèn disparut d'eux comme il était venu.

Mais Yamchà avait enfin compris.
Il rassembla son essence. Ses souvenirs et ses sentiments se séparèrent de ceux de Piccolò comme l'huile sur l'eau jusqu'à ce qu'il retrouve un unique champ de perception ainsi que l'exclusivité de l'usage de ses muscles.

Tout cela n'avait duré qu'une seconde.

Piccolò relâcha Tèn Shin Han.

Les trois combattants n'avaient pas besoin de communiquer entre eux, ils savaient déjà qu'ils étaient momentanément hors de danger, mais Tèn Shin Han précisa pour les autres :

— Ça va. On va bien, tous les trois.

— Bon, c'était très amusant, votre petit jeu, mais au final, on n'a pas répondu à la question la plus intéressante.

Vegetà s'avança jusqu'à se trouver au centre de l'attention. Il tenait toujours à la main la tête mutilée de Freezèr quand il demanda :

— Quand est-ce qu'on pourra les utiliser, vos foutues boules de cristal ?

« Reste Calme, Vegeta. Il y a forcément une explication. Ne fais pas n'importe quoi. »

Le prince activa ses défenses d'alterki. Ghoùrd l'avait entrainé à protéger ses pouvoirs et à attaquer ceux de ses adversaires. Les assauts à peine perceptible de Sòltraki ne poseraient plus aucun problème, maintenant qu'il les avait détectés. La princesse n'avait encore rien remarqué. Elle enfonçait le clou.

— Tout ça est ridicule. Freezèr et Còld sont tous deux en déplacement loin de la Capitale. Je pensais justement mobiliser des troupes pour…

— Arrête.

Vegeta n'avait pas prononcé ce mot méchamment. C'était une simple constatation.

Dans sa tête, les images tournaient à une vitesse stupéfiante.

Soltraki n'était pas morte. La rumeur de la mort de Freezer faisait état d'un “Super Saiyan”, elle avait dû croire qu'il s'agissait de lui. Elle avait dû craindre qu'il n'ait tout découvert et avait mis sa mort en scène pour échapper à sa vengeance.

Elle ne l'avait jamais aimé.
Freezer avait contrôlé ses actions.
Soltraki avait contrôlé ses sentiments.
Elle avait utilisé l'alterki pour endormir sa méfiance et le séduire.
Ils avaient joué avec lui.

Tandis que Freezer manipulait son corps par la force, Soltraki manipulait son esprit par la magie.

Aucune des décisions qu'il avait prises ne lui avait vraiment appartenu.

Elle avait même fini par le convaincre de tuer Nappa.

Tout ce temps, il n'avait été que

leur pantin

Il y eut un blanc complet dans son esprit.

Durant un instant, il oublia absolument tout. Ne subsista que l'ancienne et agréable sensation d'une main qui vous caresse le cou avec délicatesse.

Tout le reste était vide.

Puis il y eut une question.

« Comment…

Comment est-ce que je m'appelle, déjà ?

Je m'appelle Vegeta.

Je suis le Prince des Saiyans.

Et je ne suis le jouet de personne. »

Le Ki se mit à bouillonner en lui.

Un instant plus tard, il se trouvait à plusieurs centaines de mètres d'altitude et relâchait un déluge de kikohas sur Lantràki.

Cela faisait maintenant plus de trois heures que Marta passait de fichier en fichier. Au début, elle avait demandé à Jim de lui expliquer des termes techniques, mais désormais, elle comprenait l'essentiel. C'était tout simplement monstrueux. Un organisme indépendant capable d'apprendre et de s'adapter, conçu avec les cellules des êtres les plus puissants jamais répertoriés.
Gerò en générait la séquence ADN ici même, dans son laboratoire personnel.

Finalement, elle se tourna vers son mari.

— Non, mais il est complètement malade, ce type. Il n'a jamais lu Frankenstein, ou quoi ? Ce truc n'est pas un cyborg, il n'y aura aucun moyen de contrôle.

— Je ne sais pas. Mais je n'ai pas plus envie que toi de voir un machin conçu pour absorber l'énergie humaine être relâché dans la nature. La simple existence de cette fonction en dit long sur la manière dont notre “sauveur” envisage le combat.

— Tu as un plan ?

— Non. À vrai dire, j'ai à peine eu le temps de survoler les fichiers pendant qu'ils chargeaient sur la clef de donnée. Tu en sais désormais bien plus que moi sur cette saleté.

— Mais pourquoi est-ce qu'il fait ça ? Ça n'a aucun sens. Il veut nous tuer tous ?

— Je ne sais pas encore, par contre, j'ai peut-être une idée pour qu'on y voit un peu plus clair. Mais je vais avoir besoin de toi. Tu es prête à prendre le risque ?

Vegeta cessa finalement de mitrailler la planète.
Ses cheveux redevinrent noirs et il retrouva peu à peu son calme. Pourtant, sa colère n'était pas apaisée. Où était-ce une autre sensation qui lui comprimait l'estomac, qui appuyait sur sa poitrine et lui serrait la gorge ? Il n'aurait su le dire. Tout était encore trop brumeux, ses perspectives changées. C'était comme s'il avait été aveugle toute sa vie et recouvrait soudainement la vue. Tout ce qui lui semblait avoir un sens méritait désormais d'être remis en question. Il n'agissait pas vraiment mais réagissait plutôt à sa douleur, sans réelle réflexion, à l'instinct.

En dessous de lui, la planète était recouverte d'une épaisse couche de poussière qui retombait lentement. Vegeta réalisa soudain qu'il était à bout de souffle et haletait. Il avait fourni un effort colossal dans cet assaut et l'air était rare, à cette altitude. Il entreprit de redescendre. Lorsqu'il atteignit la couche nuageuse, il lança un kiaï tout autour de lui afin de disperser la fumée. Le sol lui apparut alors, complètement ravagé, à l'exception du palais royal qui se dressait, intact, au centre des ruines de la capitale, elle-même entourée d'un désert apocalyptique à perte de vue.

Rien n'avait pu survivre en dehors de l'imposante construction de marbre blanc.

Il atterrit à l'endroit même d'où il avait décollé quelques minutes plus tôt, à quelques pas de la princesse. Celle-ci était agenouillée dans son immense robe de cérémonie, les deux mains appuyées contre le sol pour soutenir un corps qui semblait prêt à s'effondrer. Elle était parcourue des spasmes caractéristiques des sanglots. Mais cela n'apitoya pas le prince. Il n'avait aucune intention de la ménager. Bien au contraire, tout son être réclamait la souffrance de celle qu'il avait pourtant tant aimée…

Non.

Il ne l'avait pas aimée.

Ses sentiments n'étaient finalement pas les siens.

Qu'avait-elle manipulé d'autre en lui ?

Il s'adressa à elle d'un ton sans concession.

— Voilà ce qu'il en coûte de s'en prendre au prince des saiyans. Tu avais peur de Freezer, mais tu as mal choisi ton camp. Et ce choix t'a coûté ce peuple que tu prétendais vouloir protéger.

— Tu es encore plus monstrueux que lui, lui lança-t-elle la rage au ventre en levant des yeux baignés de larmes sur son ancien amant.

— Non. Lui, il aurait fait exploser ta planète, comme il l'a fait pour la mienne. Alors, quel effet ça fait de n'être désormais la princesse de personne ? Quel effet ça fait de perdre tout ce qu'on croyait éternel, tout ce pour quoi on se battait ? Et de réaliser que ce sont tes choix et tes actions qui ont entrainé ta solitude ?

Il pouvait lire la rage qu'exprimait son silence et y trouva un certain réconfort. Ça ne servait à rien, il le savait, mais il ne parvenait pas à réprimer cette envie de la voir souffrir comme il avait souffert. Il s'approcha donc d'elle et fixa son regard humide quand il conclut :

— Mais toi, au moins, tu as mérité ce qui t'arrive.

Puis il leva deux doigts à son front et disparut.

++

Niic

par **Axaca** le Dim Déc 14, 2014 21:11

Juste un mot: W-A-O-U-H
Franchement, entre l’affrontement entre Piccolo et Ten Shin Han, et Végéta qui se défoule je suis scotché. En lisant ta fiction 4 mois plus tôt, je me serais pas attendu à une telle progression. En fait, le timing, l'action, les émotions, les dialogues, tout est parfait.

En fait, chaque saut de ligne, chaque nouveaux paragraphe, chaque point rythme tellement bien la situation, qu'on est vraiment dans l'histoire, on arrive à sentir se que tu as voulu faire, ce que tu voulait que ton personnage ait l'air de ressentir.
La scène avec Gohan est celle qui m'a surement le plus marqué dans ta fic. Je sais pas pourquoi, mais je la trouve vraiment bien travaillée et poussée, peut être le fait qu'on ressente l'amour de Piccolo à travers Yamcha, je sais pas, c'est vraiment extra.

Bref, un énorme +1

par **niicfromlozane** le Lun Déc 15, 2014 15:22

/niic relit le message 20 fois tout en se frottant les yeux.

Woaw, ben… Merci, quoi. Les commentaires positifs sur ce chapitre me mettent plein de baume au cœur. C'est toujours délicat de nourrir des personnages avec des éléments originaux, je suis aux anges de voir que jusqu'ici, ça n'a dérangé personne dans les coms, même si je me doute que certains lecteurs silencieux sont moins enthousiastes qu'Antarka ou Axaca — il y en a même parmi mes relecteurs

J'avais beaucoup de doutes sur le combat Tèn Shin Han / Piccolò, mais ça a visiblement plu. Y a effectivement pas mal de recherche, et c'est sur cette partie que j'ai le plus travaillé. Je regrette d'ailleurs un peu de ne pas avoir approfondi le "projet Cell", ce que je voulais faire à la base, mais ça s'est avéré plus complexe à mettre en place que ce que j'avais imaginé et visiblement ça n'a pas trop gêné.
Pour Sòltraki, je savais très précisément ce que je voulais sur le fond et la seule véritable difficulté a consisté à lécher les échanges pour sortir des "ping pongs verbaux" qui constituent ma zone de confort et qui sont assez nombreux dans le texte. Là, les personnages ne se répondent pas toujours vraiment, ce qui rend le dialogue plus naturel. J'ai aussi bossé sur l'identité des personnages en travaillant leurs expressions et le relâchement de leur vocabulaire pour coller à leur état d'esprit (j'ai fait ça suite à une conversation avec Batroux, merci à lui). J'avais jamais réalisé qu'on pouvait étudier les personnages sous cet angle (alors que c'est plutôt évident…) et ça a été très intéressant et formateur à faire. On en apprend tous les jours !
Pour la scène "avec Gohan" qui t'a tellement plu, sa construction a été plus laborieuse que prévu. Je comptais en faire une, voire éventuellement deux parties, et c'est un truc qui m'a "échappé" au moment d'écrire, à savoir que même si j'avais le concept de base, je pensais qu'il se mettrait en place plus rapidement. Finalement, j'ai écrit les trois scènes de manière commune, et j'ai changé des trucs dans les parties 1 et 2 au regard de l'évolution de Tèn Shin Han dans la troisème; à l'origine, il était plus "victime", lui aussi, mais au regard du passé du personnage —qui est le premier dans DB à trouver une vraie "rédemption"; je considère Krilin et Yamcha comme moins "atteints", à la base—, j'ai trouvé plus intéressant de lui accorder cette meilleure maîtrise du pouvoir du Vice, qui était une manière de fan-servicer un peu sur le perso tout en restant cohérent.
Quant au coup de Gohàn, à la base, Yamchà devait être celui qui permettait à Ten Shin Han d'apaiser Piccolò en leur accordant un répit, et c'est en imaginant les réactions des autres persos que ça m'est venu. Il me semblait logique que Gohan en ait vraiment sa claque de la violence, à ce stade, que cela vienne de ce qu'on connaît du personnage ou du contexte. Tout m'arrangeait bien: confronter Yamchà à un nouvel échec (le pauvre) et effectivement rendre l'attachement de Piccolò pour le métis. Mais la partie s'est vraiment construite autour de réactions qui me semblaient naturelles plutôt qu'en forçant ce que je voulais avoir. Mais ouais, cet effet de voir des persos découvrir les émotions des autres, j'y avais pas pensé au départ et quand c'est "apparu" en cours d'écriture, je ne cache pas que j'ai ressenti une certaine satisfaction.

J'avais dit à Butterfly, une fois, qu'on recauserait de son intérêt pour Yamchà et Tèn Shin Han une fois le chapitre six terminé, on y est bientôt

Sinon, tout a finalement été dit sur la manière dont Soltraki a séduit Vegeta. Il y avait le pacte, la "danse du ventre" -comme l'a si élégamment relevé Antarka-, mais surtout, ce fameux alterki qui me permet d'expliquer la magie dans Dragon Ball. Je dois bien avouer que je n'y avais pas pensé à la base et que ce sont vos commentaires qui m'ont amené à creuser le truc. Au final, j'en suis vraiment satisfait, car tout s'imbriquait plutôt bien. J'espère que désormais, il vous est plus facile "d'accepter" que le Vegeta "froid, cruel et vaniteux" du début du manga ait bel et bien pu connaître une autre histoire avant de rencontrer Bulma…

On n'en pas tout-à-fait fini avec le personnage de la princesse, mais concernant le passé on a vu l'essentiel… Enfin, presque

Merci encore pour vos coms!

++

Niic

par **biskus** le Lun Déc 15, 2014 15:42

Comme je n'aime pas faire comme tout le monde je vais dire que du négatif .
J'adore que tu fasses ressortir du vegeta original le coter tu ma tromper tu vas payer cher car dans la fin manga le coter o maitre tu es plus fort que moi je t'aime ma un peu déçu.(comment sa c'est positif est pas négatif????).
En tout cas j'aime le fait que tu ne te perde pas entre les différents protagoniste que tu inventes des principes qui pourrait très bien coller au manga et que tu montres que vegeta ba reste un éternel manipulé ( puisque d'une certaine façon vegetá aussi est manipulé par son homologue originel ) .
Bref continue comme sa , que du bonheur.

par **Pedro** le Lun Déc 15, 2014 21:33

C'est vraiment une chouette fanfic, j'apprécie beaucoup.

En revanche, je n'aime pas du tout les histoires de vice et d'amour, je trouve que ça n'apporte rien à ton récit, mais je suis assez conservateur par rapport à l'oeuvre originale.

En attendant la suite avec impatience,

Pedro

Dragon Ball Timeline : Vegeta [fanfic terminée]

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