Dragon Ball Timeline : Vegeta [fanfic terminée]

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar niicfromlozane le Dim Nov 10, 2013 21:31

J'ignorais que j'était tant attendu :D , quel honneur pour moi :D


Oui, j'avais assez envie de savoir ce que tu pensais des gifs, notamment; et j suis ravi que ça t'ait plu. J'ai pris tes remarques sur les séparations de chapitre tres au serieux depuis le debut.

La phrase lancée par Piccolo était peut-être une façon de cacher ses sentiments.


C'est en tout cas comme ça que je le comprends. Mais dans ma version aussi ;) Comme je l'ai dit, les sentimets sont là, mais Piccolo les cache encore.

J'ai écrit trois versions du passage entre Gohan Piccolo et Ten.

Dans la première, Gohan abandonnait Ten Shin Han qui retournait vers Yamcha et suivait Piccolo, mais c'etait vraiment trop artificiel.
Dans la seconde, Ten et Gohan repartaient et Piccolo poursuivait Nappa seul. C'est là que le comportement de Piccolo s'est durci vis a vis de Gohan.
Et enfin, celle que j'ai publiée.


Cela dit, effectivement, Piccolo en fait peut etre un peu "trop", mais il faut aussi considérer que le monde est deja pas mal noirci par rapport à l oeuvre originale (Ten Shin Han/Yamcha, mort de Krillin) et que ca ne va pas aller en s'arrangeant.

Bref, je comprends aussi que tu trouves ça un peu étrange, mais je pense que quand tu verras mieux ou va la fic, tu comprendras ce choix :)


En tout cas, merci à tous pour vos coms et votre confiance. Je travaille d'arrache-pied pour vous offrir le meilleur de moi-même sur cette fic et j'espère vraiment vous faire plaisir d'ici au chapitre huit!
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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar Tonay le Dim Nov 10, 2013 23:43

Très bon chapitre.
Ta fic demeure intéressante mais je rejoint l'avis de xela26 au sujet de Piccolo.

Certes Piccolo c'est pas un enfant de choeur mais je ne m'attendais pas à ce qu'il soit aussi dur et glacial.
Au début de DBZ on peut même le voir rire avec Goku, humour noir mais partagé entre les deux ennemis jurés alors qu'ils sont en mauvaise posture face à Radditz.
Puis il prend plus ou moins soin de Gohan et l'entraîne. Il le protège (acide du saibaman) et ce bien avant son sacrifice.
Qu'il l'engueule, c'est normal vu la situation.
Mais je le trouve vraiment glacial avec Krillin ou Tenshihan. Même si il ne les apprécie pas des masses, il ne les traitent pas en ennemi.
Ils sont dans le même bateau alors ils s'entraident et prépare des stratégies ensemble.

Mais soit, ta fic est noircie comme tu l'a dit alors ce n'est que de l'ordre du détail.

Le reste est bon et je dois avouer que le couple Jim/Martha est intéressant.

Après p'tit conseil, si tu n'as pas d'inspiration ne te force pas d'écrire. La qualité s'en verrait diminué comme l'intérêt.
Tu vas juste avoir quelques regrets. Prends le temps qu'il faut. Même si pour le moment tu as beaucoup d'inspiration et ça se voit ;)

Bref, j'attends la suite, courage ;)
Survivants
Et si trois autres saiyans avaient survécu à la destruction de la planète Vegeta ?

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Un mage un peu excentrique. Un Kaïo. Un métis saïyan. Un démon. Un démon du froid. Qui doivent sauver l'univers dans un combat épique. Qu'ajouter de plus ?
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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar niicfromlozane le Lun Nov 25, 2013 14:36

Réponse aux com précédents en spoiler:

Spoiler
Très bon chapitre.
Ta fic demeure intéressante


Merci :)

mais je rejoint l'avis de xela26 au sujet de Piccolo.
Certes Piccolo c'est pas un enfant de choeur mais je ne m'attendais pas à ce qu'il soit aussi dur et glacial.
Au début de DBZ on peut même le voir rire avec Goku, humour noir mais partagé entre les deux ennemis jurés alors qu'ils sont en mauvaise posture face à Radditz.
Puis il prend plus ou moins soin de Gohan et l'entraîne. Il le protège (acide du saibaman) et ce bien avant son sacrifice.
Qu'il l'engueule, c'est normal vu la situation.
Mais je le trouve vraiment glacial avec Krillin ou Tenshihan. Même si il ne les apprécie pas des masses, il ne les traitent pas en ennemi.
Ils sont dans le même bateau alors ils s'entraident et prépare des stratégies ensemble.


Alors justement.
Mon combat est méchamment différent. Piccolo se fait rétamer dès le départ. Il est sauvé par Yamcha. Mais surtout, il dépasse Nappa.
Il n'a plus besoin des terriens. Quand il cause à Krilin et Ten, dans mon esprit, il n'a qu'une idée: retrouver Nappa et le detruire. Et je dois dire qu'il en rajoute une couche.

Il faut aussi tenir compte d'un truc. Je ne sais pas si ça c'est vu, mais les passages "narrateur omniscient" sont rares. Souvent, je raconte les choses du point de vue d'un personnage et c'est sa psyché, c'est son point de vue que je décris. Parfois, il se posent des questions sur les événements ou envisage des solutions alors même que le lecteur sait très bien qu ils ont tort, comme quand Krilin, qui n'a pas suivi le passage ou ten massacre Yamcha, se demande ce qu ils font et si le second saiyan serait revenu.

De fait, à l'exception d'une demi-scène ou il combat Nappa -c'est d ailleurs celle ou il flanche en s'inquietant pour Gohan-, toutes celles ou Piccolo est intervenu jusqu ici etaient du point de vue de quelqu'un d'autre. On n'a que la transcription brute de ses paroles et de ses actes perçus par qqun d autre, pas ses raisonnements et sentiments.
Forcément, quand je décris Piccolo du point de vue de Krilin, de Gohan ou de Ten, je décris un être dur. D'autant plus quand ils viennent lui casser les couilles alors qu il n'a pas besoin d'eux pour "finir le boulot" -c est du moins ce qu il croit- et qu il veut le faire rapidement.

Et surtout, on n'a pas encore vu les événements dans la tete de Piccolo.

Enfin vous.


Comme je l'ai dit, j ai pas mal bossé sur les dialogues de Piccolo dont vous me parlez et j'ai une idée assez claire de l'endroit où j'emmène le perso. Et de la manière dont je vais le faire.

Mais peut etre que ce serait mieux d'en parler plus tard… Peut etre que c'est une mauvaise idée, on verra bien. En tout cas si piccolo vous drange mais que vous avez quand même envie de lire la suite, alors tout va bien. Si ca vous demotive alors y a bien un souci.


Le reste est bon et je dois avouer que le couple Jim/Marta est intéressant.


Oui, ils ont débarqué un peu par hasard pour ramener un côté humain à la fic et rejoindre le thème général. Ce qui devait être annecdotique prend de plus en plus de place, et c'est plaisant. Ravi que ca vous plaise aussi.

Après p'tit conseil, si tu n'as pas d'inspiration ne te force pas d'écrire. La qualité s'en verrait diminué comme l'intérêt.
Tu vas juste avoir quelques regrets. Prends le temps qu'il faut. Même si pour le moment tu as beaucoup d'inspiration et ça se voit ;)

Bref, j'attends la suite, courage ;)



Ouais, justement. J'ai fini la partie d'après, mais je voulais prendre une partie d'avance et en ce moment c est pas trop ca, j ai la tete ailleurs. Et puis j'ai quand même écrit une chiée de pages en 6 semianes, je crois que je sature gentiment. Alors je force pas.

Mais ca va venir et comme mon vrai but, c'est d ecrire la scene de fin, je sais que ca viendra :) Mais je veux rejoindre le chapitre huit "rapidement" pour montrer le potentiel de ce que je veux faire. Après, je ralentirai certainement le rythme de parution.

++

Edit:

Un mot rapide pour annoncer que la nouvelle partie est longue, prête et qu elle arrivera demain a 10:00 précises.

Oui, je sais, j'ai fait très long, mais je suis enfin content!

Et comme j ai maintenant pas mal d avance, ce sera désormais le cas tous les dimanches à 10:00, avec des bonus de temps en temps selon mon humeur :)

++

Re-édit: Bon, évidemment, il suffit que je fasse une annonce pour que ma connexion me lâche…



Chapitre quatrième – Tempus fugit


Partie I – Terre & Terreur



Le vieillard passa lentement sa main sur l'écorce de l'arbre, le caressant avec douceur et bienveillance.
Plus haut, un écureuil poussa un petit cri strident. Il tenait une noisette entre ses deux pattes avant. Il regarda le vieil homme d'un air surpris, puis la lâcha et fila à toute vitesse de branche en branche. Chacun de ses bonds semblait un défi aux lois de la physique, et on aurait pu croire qu'il allait finalement rater une prise ou un appui et chuter lourdement. Mais il n'en fut rien, et en quelques secondes, il disparut à travers les feuillages qui irradiaient la lumière d'un soleil clair, pour ne plus reparaître.

— La planète Terre est un endroit magnifique, et ses occupants le sont tout autant. Nous avons beaucoup de chance.

Le vieil humain à la peau mate et bronzée avait prononcé ces mots d'une voix calme et douce. Ses longs cheveux et sa barbe épaisse couvraient presque tout son visage. Cet amas de pilosité d'un blanc immaculé ne révélait que ses lèvres charnues et ses yeux pétillants, perçants, sages - tout à la fois. Mais, surtout, des yeux débordant d'un amour intense et singulier.
Malgré son âge avancé, chacun de ses gestes était sûr et précis. Il tenait son bâton à la main bien plus qu'il ne s'appuyait dessus. Ses jambes le portaient sans fléchir. Seule la légère courbure de son dos et sa petite taille différenciaient sa stature de celle des deux jeunes gens qui l'accompagnaient.

Ceux-ci restèrent silencieux. Leur aspect tranchait radicalement avec celui de leur aîné. Le premier avait la peau bleu pâle, presque transparente, entièrement lisse et tachetée de vert clair. Le second la peau vert foncé, parcourue de plaques rosées sur les membres, ainsi que deux antennes sur le front. Ils partageaient des oreilles saillantes, en pointe, et n'avaient ni cheveux, ni pilosité apparente.
Tous trois portaient le même vêtement : une simple pièce de tissu couleur crème, nouée à la taille au moyen d'une corde épaisse, qui leur arrivait à mi-cuisse sur le devant et se prolongeait jusqu'au sol à l'arrière.

L'ancien poursuivit:

— Aujourd'hui, nous ne nous entrainerons pas. Nous allons nous reposer. Cela ne signifie aucunement que nous n'allons rien apprendre. En réalité, nous allons même aborder l'un des points fondamentaux de votre nouvelle existence : nous allons apprendre à nous ressourcer.

À nouveau, les jeunes gens demeurèrent silencieux. Tous deux se doutaient bien que leur venue en cet endroit paradisiaque faisait, d'une manière ou d'une autre, partie de leur formation. Comme tout ce qui rythmait leur quotidien, en fait.

Les lieux étaient tout simplement magnifiques.
Une cascade. Une rivière. Une herbe verte parsemée de fleurs aux doux parfums. Des sons apaisants entrecoupés de cris d'animaux sauvages. Une légère brise dans la lumière douce et chaleureuse qui se reflétait sur la roche chaude en cette magnifique après-midi d'été.

— Qui peut me dire pourquoi nous nous ressourçons ?… Oui, Garlic ?

— Nous nous ressourçons pour pouvoir être au mieux de notre forme et ainsi aider l'humanité de notre mieux.

L'élève avait prononcé ces mots d'un ton solennel et sûr, articulant clairement chacun d'entre eux.

L'ancien laissa un temps.

— As-tu terminé ? demanda-t'il enfin.

Son disciple eut une hésitation. L'ancien sentit son trouble.

— Oui, maître. Je crois avoir ainsi pleinement exprimé mes sentiments. Ce que nous sommes, tout comme ce que nous faisons, est -et doit nécessairement être- tourné vers La Charge.

— En effet, mais en n'expliquant que la finalité, tu ne réponds que partiellement à la question.

Cette fois, l'ancien sentit le trouble dans le cœur de ses deux élèves. Il eut un sourire bienveillant et poursuivit sa leçon.

— En effet, en répondant ainsi, tu m'as indiqué le but, la finalité de notre repos. Et tu choisis donc de te tourner vers le futur. Mais la question pourquoi ne concerne pas que la finalité. Elle concerne aussi la cause. Et donc le passé.
Ces deux manières d'aborder notre question ne sont pas mutuellement exclusives. Il est possible d'en observer les deux pans, le passé comme le futur, et dans notre cas, c'est même nécessaire. C'est ainsi que vous apporterez une réponse complète et vraie à la question "pourquoi ?".

L'ancien marqua un temps. Il se retourna et tourna le dos à ses élèves pour regarder l'horizon, puis poursuivit.

— Pour y répondre en tenant compte à la fois du passé et du futur, vous devrez avant tout tourner votre esprit vers le présent.
En y parvenant, vous prendrez pleinement conscience de l'endroit où vous vous trouvez dans l'espace et le temps. Vous comprendrez le présent au travers de la création à laquelle vous lierez votre esprit. Et lorsque vous essaierez d'en saisir le sens au travers de la question "pourquoi?", vous pourrez apporter à ces interrogations une réponse au plus proche de ce que la création désire. Il s'agira d'un cercle vertueux qui vous permettra de tisser les liens du réel au travers du temps, à mesure que vous identifierez les causes passées, comme les conséquence futures, pareilles à des fils colorés dans la tapisserie de l'univers.
Et ce faisant, vous vous rapprocherez de la vérité, et donc du réel, pour toucher au divin.

Le vent souffla dans le silence, tandis que les jeunes gens méditaient sur ces paroles. L'ancien ramassa la noisette qu'avait laissé tomber l'écureuil, la décossa et l'emboucha.

— Maître…

C'était le second disciple. Il n'avait rien dit depuis leur départ du palais céleste. Des deux, c'était de loin le plus solitaire et le plus taciturne. Ses paroles étaient hésitantes.

— Oui ?

— Je… Je crois comprendre quelle est la cause. Je crois comprendre pourquoi… oui je crois savoir ce qui nous pousse à nous ressourcer. En quoi notre passé nous y amène.

— Je t'écoute. Quelle est ta réflexion ?

— Je pense qu'il est essentiel que nous nous ressourcions parce que La Charge, qui est la raison d'être de notre existence, peut avoir une influence négative sur nous.

En entendant cela, Garlic abandonna son expression calme et détendue pour arborer un air à la fois surpris et outré. Il releva un poing à hauteur d'épaule et s'exclama :

— QUOI ?! Comment oses-tu dire cela ?! Rien n'est négatif, dans La Charge !!

L'ancien sourit.

— Calme-toi, Garlic. Ton compagnon n'a pas tort. En effet, par nature, La Charge nous confronte au Vice. Il serait fort présomptueux de penser que nous n'en ressentons pas les effets. Quand bien même nous ne serions faits que d'Amour, nous ne saurions échapper entièrement à son influence.

Le Vice ! Leur ennemi mortel.

Le second disciple trembla. L'ancien lui sourit gentiment. Avait-il perçu son frisson d'effroi ?
Sa voix chaleureuse revint caresser ses élèves et son ton encourageant raffermit leur cœur.

— Nous allons maintenant nous intéresser aux différentes formes que peut prendre La Ressource. Car il s'agit bien là d'un concept aussi important que La Charge elle-même ! On raconte qu'aux temps du premier dieu de la Terre…


Le Tòut-Puissant frissonna.

Son Gokù disparaissait à l'horizon à une vitesse démentielle, et l'avenir de la Terre reposait désormais sur ses seules épaules.

Le pressentiment dérangeant qui l'assaillait depuis l'arrivée de Radìtz était maintenant bien plus fort. Au point d'en devenir gênant… Quelque chose n'allait pas. Il sentait une fluctuation anormale. Comme une vibration surnaturelle dans l'existence. Comme une… menace… C'était peut-être simplement dû à toute la douleur qui s'étendait à travers la planète à mesure que la nouvelle de la destruction de la Capitale s'égrainait.
Non…
Il avait déjà ressenti ça, mais la réalité de ses sentiments lui échappait.
Il lui fallait des informations.
Il focalisa son attention sur le combat qui faisait rage, au loin…

Il ressenti le ki de son aler ego. Son Vice. Quelle puissance inimaginable il avait été capable de développer !

Et pourtant, il ne la déployait pas entièrement.
Le Tòut-Puissant constata que c'était d'ailleurs le cas de tous les combattants.

Aucun ne semblait sur le point de se battre.

Et soudain, la puissance de Piccolo s'effondra !

Qu'est-ce qui pouvait bien se passer ?

Il focalisa son attention, encore et encore, jusqu'à ressentir ce que ressentait la terre elle-même autour des guerriers.

Puis il se focalisa encore.

Et encore.

Encore.

Encore.

Encore.

Encore.

Encore.

Encore.

Le ciel était orange à l'horizon. Le soleil immense et les ombres longues.

Piccolò récupérait lentement du coup que lui avait porté Vegetà. Le démon avait lui aussi senti le ki de Son Gokù. Il enrageait intérieurement à cette simple idée, mais l'apparition soudaine de l'aura de son allié lui avait redonné quelques forces. Il se redressa sur ses genoux. Un filet de sang lui coulait des lèvres et il peinait à ouvrir entièrement les paupières. Mais il n'avait rien perdu de sa fierté lorsqu'il lança, sourire aux lèvres :

— Nous ne serons jamais tes esclaves. Va crever ! Tu ne feras pas ce que tu veux de nous.

Les yeux de Vegetà s'enflammèrent. Ses muscles se durcirent. Sa force augmenta. Tout son être indiquait qu'il brûlait d'envie de massacrer le namek et qu'il luttait ardemment contre ses pulsions meurtrières.


« Mais pourquoi ? Pourquoi ne nous massacre-t'il pas ? Il en a clairement le pouvoir ! ».
Tèn Shin Han ne perdait pas une miette de la scène. Quelque chose était sur le point de se jouer, et il fallait qu'il soit à la hauteur. Pour Chaozù.

En une fraction de seconde, Vegetà fut sur Piccolò. Il le tenait au col, et d'où il était, le terrien les voyait se découper en ombre chinoise dans le soleil couchant.

— Qu'est-ce que tu crois, vermine ? Que je fais ça de gaieté de cœur ? La vérité, c'est que nous sommes maudits !! TOUS, tu entends ?! L'univers entier !!

Vegetà marqua un temps. Son regard se fit plus sombre encore. Et Piccolò y lut la peur. Une peur qu'il connaissait bien: il l'avait lue dans les yeux de tant de ses victimes… La peur de mourir. La peur d'être impuissant. La lire dans les yeux de son tortionnaire était d'autant plus effrayant. Et lui-même ressentit soudain cette même peur quand Vegetà tonna :

— J'ai rencontré ton pire cauchemar ! Je l'ai regardé dans les yeux !! Il se prépare à tous venir nous tuer ! TOUS !! Je te fais peur ?… Réponds-moi, vermine, EST-CE QUE JE TE FAIS PEUR ?!

Le rugissement avait été tel que même Nappà semblait terrorisé.
Vegetà avait hurlé ces derniers mots à quelques centimètres seulement du namek, tout en laissant exploser une part importante de son pouvoir ; et l'aura du prince sembla tacher le ciel de sang. Il avait légèrement soulevé Piccolò, et si ce dernier touchait toujours le sol, c'était dans une position telle qu'il était clair que c'était le saiyan, et non ses propres forces, qui l'y maintenait.

Enfin, Vegetà relâcha Piccolò, qui retomba à genoux face contre terre, inconscient. Le simple déploiement de la puissance démesurée du Prince des Saiyans avait drainé ses dernières ressources.

Vegetà se retourna et s'adressa à tout le monde, d'un ton certes plus calme, mais d'autant plus menaçant :

— Oui, vous avez peur. Et vous avez raison d'avoir peur ! Mais ce n'est rien face à ce que vous ressentirez quand il se dressera face à vous !

Un sourire carnassier refléta la lumière dans l'ombre qu'il découpait sur la mer de sang du soleil couchant.

— Mais sa puissance, cette force sans limite, je peux la dépasser ! Oui, je peux le vaincre ! Car je suis l'élu du peuple saiyan ! Le Super Saiyan légendaire ! Je dépasserai ses limites et me nourrirai de son cœur !

Vegetà partit d'un rire malsain. Son regard était comme fou. Son Gòhan se rapprocha de Tèn Shin Han. Une large goutte de sueur perla sur la tempe de Nappà. Mais le Prince des saiyans n'en voyait rien, tout occupé qu'il était à rire de ses prouesses futures dans une nouvelle explosion de son aura.

Il s'arrêta brusquement.

— Mais pour ça… Je dois devenir plus fort. Beaucoup plus fort ! Et vous, vous allez m'y aider. Ou vous mourrez. Vous avez intérêt à me donner du challenge !


« Peut-être que je ne mourrai finalement pas aujourd'hui. Voilà donc ce qui retient ce monstre. Une menace plus grande encore. Et il croit qu'on peut l'aider. »

Tèn Shin Han tentait de comprendre ce qui se jouait, cherchait à agir, faire quelque chose, n'importe quoi ! Il réalisait qu'il était complètement dépassé.
Il vit Drum, le monstre qu'avait fait naître l'Ancien Démon Piccolo dans l'unique objectif de le tuer. Il était au-dessus de lui, le maintenait à terre par l'épaule, le poing relevé, et s'apprêtait à lui écraser le cœur…
Pour la première fois, Tèn Shin Han avait vu sa vie défiler devant ses yeux. Il s'était senti impuissant et faible. Il s'était juré de ne plus jamais ressentir ça et avait donné le meilleur de lui-même dans son entrainement, pour que ça n'arrive plus jamais ! Sans succès…
À nouveau, ce sentiment d'impuissance l'envahissait.


— D'accord ! On va t'en donner, du challenge !

La voix claire résonna dans l'air et emplit l'atmosphère insoutenable de sa présence réconfortante. Tous les regards se tournèrent dans la même direction. La débauche de puissance de Vegetà avait masqué l'arrivée du guerrier.

Il se tenait là, au sommet d'un monticule, les jambes légèrement écartées et les bras le long du corps, les poings fermés. Le vent balayait ses cheveux noirs et son kimono orange. Un grésillement électrique presque palpable s'établit immédiatement entre Son Gokù et Vegetà. Le prince des saiyans semblait ravi. Un sourire malsain flottait sur son visage.

Nappà et Tèn Shin Han étaient immobiles, attendant de voir lequel des deux combattants bougerait le premier. Piccolò, toujours inconscient, ne donnait aucun signe de vie. Quant à Son Gòhan…

Le jeune terrien semblait perdu. Il regardait son père sans trop y croire. Lui ne l'avait pas senti venir. Depuis le début du combat, il cherchait l'occasion d'impressionner son maître et toute son attention avait jusqu'ici été focalisée sur Piccolò.
Son père était mort il y avait presque un an. Depuis, il avait grandi, s'était endurci. Il se souvenait avec peine de sa “vie d'avant”. Bien sûr, il avait toutes ces images dans la tête. La tendresse de sa mère. Les paysages qui défilaient autour de son père et lui sur Kintò Un…

Mais au moment de le revoir, sa première pensée avait été :

— J'espère qu'il pourra sauver Piccolò.

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Jim laissa à Marta le temps d'encaisser le choc.

Sa femme avait respecté ses consignes et avait tout préparé sans poser la moindre question. Même quand il s'était assis à la place conducteur de leur pick-up antédiluvien –il n'avait même pas un système anti-gravité…–, elle avait gardé le silence.

Marta avait de la peine à distinguer ses sentiments. Une part d'elle-même, fermement décidée, souhaitait qu'il lui fournisse enfin cette excuse qu'elle attendait pour pouvoir le quitter dans le respect des conventions sociales. Une excuse qui lui permettrait de hurler sous tous les toits à quel point elle avait tout tenté, et à quel point Jim était insupportable. Quelque chose qui prouverait qu'il était fou et qu'elle n'avait aucun responsabilité dans l'échec de leur relation.
Mais en même temps, elle avait toujours eu l'esprit aventureux et cette fuite nocturne avait quelque chose d'inexplicablement excitant. Et puis, du peu qu'elle avait compris, il abandonnait son travail car il pensait à sa sécurité. À elle. À eux.
Peut-être que tout n'était pas perdu ? Que ces quelques mois n'avaient été qu'un cauchemar absurde et qu'elle allait maintenant se réveiller pour retrouver l'homme si attentionné et inventif dont elle était tombée amoureuse ?

Ce ne fut que lorsque Gingertown fut derrière eux et qu'ils roulèrent sur une route rocailleuse en direction du nord dans la nuit naissante que Jim avait enfin commencé à lui raconter ce qu'il savait. La capitale et leurs connaissances vaporisées, l'attaque des mystérieux extra-terrestres, le démon Piccolo, les étranges engins spatiaux et le chaos du centre…
Il n'omit aucun détail.
Sauf en ce qui concernait la précieuse sauvegarde qu'il avait en poche.

Et il attendait maintenant la réaction de sa femme.

Mais Marta restait désespérément silencieuse.

Une à une, ses défenses mentales cédaient. Son esprit déjà fragilisé par une absence de repères et une destruction lente de son affect au cours des mois précédents n'arrivait pas à accepter les importants changements qui, au loin, refaçonnaient son univers.

C'était d'abord sa vie affective qui avait été réduite en miette.

Et voilà que, maintenant, c'était tout son tissu social qui s'effondrait et le chaos qui s'installait.

L'absence de perspectives fut trop fort, et la jeune femme éclata soudain en sanglots. Toute la pression des derniers mois cherchait à quitter son corps, mais à mesure qu'elle s'en écoulait sous la forme de larmes profondes et de hoquets bruyants et saccadés, il semblait que le puits de la douleur restait désespérément plein.
Pourquoi fallait-il que ce soit ce genre de sentiments dont l'énergie paraissait infinie ? La douleur était-elle donc l'état naturel de son corps ? Le bonheur n'était-il qu'une sorte de parenthèse éphémère ? Pourquoi était-il si dur d'être heureux ? Et si facile de souffrir ?
Son angoisse fut si forte que Marta se mit à suffoquer.

Jim arrêta le pick-up sur le bas-côté de la route. Il descendit rapidement du véhicule, en fit le tour, ouvrit la portière passager et aida sa femme à sortir. En se levant, sa respiration s'améliora et elle se laissa tomber comme une enfant dans ses bras rassurants, mouillant son sweat du flot continu de ses larmes. Ils restèrent ainsi de longues minutes sous un ciel sans lune, tandis que Jim faisait de son mieux pour paraître rassurant et fort dans ce moment de détresse.

Enfin, Marta retrouva petit-à-petit le contrôle de son corps et de ses émotions. Elle leva vers son homme un regard humide au cœur duquel se lisaient l'incertitude et la crainte. La peur de l'inconnu.

— Jim, qu'est-ce que nous allons devenir ?

— Ne t'inquiète pas. Je sais ce que je fais. Il y a quelques mois, j'ai reçu une proposition si ridicule que je ne t'en avais même pas parlé. Mais maintenant, je pense qu'il s'agit d'une opportunité à saisir.

— Une opportunité ? Comment ça ?

— Je ne veux pas te donner de faux espoirs, mais je pense connaître quelqu'un qui devrait pouvoir assurer notre protection. C'est chez lui que nous allons.

— Quelqu'un qui… Mais… Comment ? Qui ça ?

— Je ne connais pas son nom, mais j'ai un contact dans la Capitale nord qui nous mènera à lui. Je ne suis même pas sûr que l'offre soit toujours valable ; seulement je pense que c'est notre meilleure chance, et je n'ai pas d'autre idée.

Jim resta une seconde silencieux. Sa femme ne semblait pas beaucoup plus rassurée. Alors, il se redressa légèrement et pris un air grave.

— Je ne veux pas te mentir, Marta. Je ne suis pas sûr que nous pourrons nous en tirer. Mais je n'ai pas l'intention d'attendre la mort sans rien faire. Si je trouve la force d'avancer, c'est grâce à toi. Sans toi, je ne peux rien faire, et chaque seconde compte. Il faut qu'on y aille. Tu es avec moi ? Tu me fais confiance ?

Marta ne répondit pas. Pour toute réponse, elle s'écarta quelque peu de Jim et entreprit d'essuyer ses larmes. Puis, sans un regard, elle reprit place dans le pick-up et, quelques instants plus tard, ils faisaient à nouveau route, silencieusement, en direction du nord.

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Les deux saiyans n'avaient toujours pas bougé, mais il était bien clair que le combat avait déjà commencé. L'atmosphère se réchauffait tandis que des grésillements électriques apparaissaient sporadiquement entre les deux rivaux.

Vegetà bougea le premier. Sa vitesse fut telle que Son Gokù ne put que voir le coup venir et se protéger maladroitement, au réflexe. L'impact l'envoya voler dans les airs, en vrille verticale. Vegetà se matérialisa sur sa trajectoire, mais quand il abattit ses poings joints sur Gokù, l'image rémanente de ce dernier disparut simplement, tandis qu'il reparaissait derrière le Prince, lancé à pleine vitesse, les deux pieds en avant.
Vegetà sentit venir le coup et se retourna in extremis pour le parer des deux bras, qu'il plaça en croix devant son visage pour assurer sa protection. Le choc fut puissant, mais il le para sans broncher, et sitôt qu'il fut passé, il décroisa ses bras tout en saisissant les chevilles de Gokù, ce qui eut pour effet de faire vriller à nouveau son adversaire, horizontalement cette fois. Le champion des terriens se rétablit rapidement, mais la tête lui tournait légèrement et déjà, un enchainement de cinq coups de poings l'envoyait à nouveau voler dans les airs, dans une course qui s'acheva lorsqu'il emboutit un rocher proche, disparaissant sous les gravats.

— Peuh ! lâcha Vegetà avec dédain, avant de hurler à son adversaire :

— C'est ça que tu appelles du challenge ? Si tu veux vivre, il va falloir faire mieux que ça, Kakaròtto !

Alors, les débris qui entouraient Gokù explosèrent. Une aura rouge palpitait autour de lui. Sa masse musculaire semblait avoir augmenté, et même Nappà put sentir que son niveau n'avait plus rien à voir avec celui qu'il déployait quelques secondes plus tôt. Il aurait pu, désormais, le massacrer d'un seul coup ! Le géant saiyan frissonna…

Cette fois, ce fut Gokù qui s'élança. Vegetà ouvrit les yeux en grand. Il para le coup de poing in extremis, mais cette fois, il ressentit l'impact dans tout son corps et ne put éviter le coup suivant ; il recracha un filet de sang sous l'effet du poing qui comprimait son estomac. Malgré la douleur, il trouva l'énergie pour vriller hors de portée de la double-manchette que Son Gokù lui assénait déjà, mais instantanément, le basse-classe était sur lui, pressant son avantage. Le Prince tenait la distance entre esquives et parades, mais subissait les coups sans pouvoir reprendre l'initiative.

« Incroyable ! Si je n'avais pas suivi l'entrainement du Super-saiyan, je ne pourrais pas suivre ce rythme. Il est clairement plus fort que Kiwi ! »

Enfin, Vegetà vit une ouverture. Il parvint à saisir l'intérieur du poignet de Gokù et à profiter de l'élan de son rival pour l'entrainer en spirale avant de le projeter au loin. Il en profita pour rapidement concentrer toute sa force, et quand Gokù repartit à l'assaut, il l'attendait de pied ferme.

Parades, poings, esquives, balayettes, les coups s'enchainaient à une vitesse stupéfiante, sans qu'un des deux adversaires ne parvienne vraiment à prendre l'ascendant. Soudain, le deux combattants se saisirent chacun du poing de l'autre et commença alors un combat de puissance brute, chacun tentant de faire plier l'autre pour reprendre le dessus, tandis qu'une bulle électrique se formait autour d'eux. Lentement, le Prince des saiyans sembla avoir l'avantage…

Mais brusquement, l'aura de Son Gokù explosa à nouveau, et ses muscles subirent une nouvelle augmentation de volume. Des veines palpitantes striaient tout son corps. Le jeune saiyan hurla tandis qu'il concentrait sa force et que Vegetà, complètement abasourdi, commençait à plier à son tour.

Puis il céda brusquement, un sourire carnassier sur le visage, tandis que Gokù penchait subitement en avant. Vegetà l'entraina en utilisant son appui et tous deux foncèrent vers le sol à une vitesse démentielle.

À l'instant où ils allaient le percuter, Vegetà ramena ses jambes en arrière et lâcha les mains de Gokù pour ramener les siennes en direction du sol. Il s'en servit pour prendre appui et propulser à nouveau son rival dans les airs d'un double coup de pied monstrueux dans le ventre. Encore une fois, Gokù vola dans les airs.

Il s'y arrêta net. Il flottait la tête en bas, mais ne quittait pas Vegetà des yeux. Un filet de sang lui coulait le long de la lèvre supérieure, mais il affichait un sourire confiant et satisfait. Son adversaire s'était remis sur les pieds et le fixait obstinément, sans bouger, d'un air méfiant et mauvais. Quant à Nappà, Tèn Shin Han et Gòhan, ils étaient tout simplement abasourdis par la violence des coups qui venaient d'être échangés.

— J'abandonne.

Comment ?
Tèn Shin Han n'en revenait pas ! Gokù qui abandonnait ? Ce n'était pas son style ! Le saiyan poursuivit :

— Je viens de jouer mon va-tout, et j'ai dépensé trop d'énergie. Tu m'as eu. Je n'ai plus aucune chance. Mais si tu promets de ne toucher à aucun de mes amis, alors j'accepte de m'entrainer avec toi pour combattre cette menace dont tu as parlé.

Vegetà sourit.

— Je m'attendais à mieux de ta part, Kakaròtto… Mais au moins, tu sembles savoir tenir ta place ! C'est d'accord. J'accepte de vous épargner, toi et tes amis jusqu'à ce que nous ayons vaincu Freezèr.

— Il y a une autre condition.

— Ha ! Ha ! Tu ne manques pas d'air ! Je viens déjà d'en accepter une. Mais vas-y, parle !

— Eh bien, une fois que nous aurons vaincu ton “Freezèr”… »

Son Gokù laissa un temps. Un sourire décidé éclaira son visage.

— … j'aimerais que nous combattions à nouveau. Et pour de vrai, cette fois !

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Carnets de Mr Pòpo n°10'724

Le saiyan nommé Vegetà et Son Gokù ont combattu. Son Gokù a perdu.
Ils sont partis s'entrainer avec le troisième saiyan, Nappà, et le fils de Son Gokù sur une île du sud. Ils ont d'abord voulu utiliser la Salle de l'Esprit et du Temps, mais quand nous leur avons parlé de la limite de deux ans, ils ont renoncé. Ou plutôt, Vegetà a renoncé… Il semble avoir sur Gokù une influence malsaine.

Yamchà a bénéficié de soins conventionnels, en attendant que Karìne récolte de nouveaux senzus. Ça ne devrait pas tarder. Tèn Shin Han, lui, a préféré aller s'entrainer de son côté. Le Tòut-Puissant a mené Krilìn et Chaozù dans l'autre-monde. Ils vont eux aussi suivre les enseignements de Kaïò.

Quant au démon Piccolò, il a récupéré rapidement, puis il a disparu. Le Tòut-Puissant m'a chargé de le retrouver, mais jusqu'ici, nulle trace du démon…


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Yamchà n'était pas mécontent d'avoir quitté l'hôpital. Ces senzus étaient vraiment fantastiques ! Il reprendrait l'entrainement dès le lendemain. Mais pour l'heure, il lui tardait de revoir Bulmà ! Certes, elle était venue lui rendre visite à l'hôpital, mais il espérait la revoir maintenant en pleine possession de… ses moyens ! Ainsi, il volait à toute vitesse en direction de la Capsule Corp'.

Quelques minutes plus tard, il pénétrait dans l'atelier de sa fiancée. Celle-ci ne l'entendit pas arriver; elle portait un masque de verre sur le visage et était occupée à souder différentes connectiques sur un appareil étrange, tout en produisant des étincelles et un vacarme de sifflements stridents.
Yamchà n'y avait jamais rien compris, et ne s'y intéressait même pas. La science était le domaine de Bulmà. Elle ne comprendrait jamais rien aux arts martiaux, qui étaient le sien, et cela lui convenait parfaitement ainsi !

Le jeune homme s'approcha d'elle, par derrière, et la saisit tendrement par la taille en souriant. Mais elle eut un mouvement brusque et hurla :

— Hiiiiiiiiiiii !!

Tout en bondissant, elle projeta son fer-à-souder au loin, avant de se retourner pour se retrouver face à Yamchà qui la regardait d'un air hilare. Mais Bulmà, elle, ne riait pas. Elle haletait, visiblement furieuse, son casque de soudure relevé sur la tête. La peur lui avait coupé le souffle.

— Mais tu es complètement dingue ! Tu te rends compte de ce que tu viens de faire ? J'aurais pu nous blesser ! Ou pire : endommager le matériel !

Yamchà la regarda, incrédule. Elle poursuivit tout en le repoussant pour échapper à son étreinte :

— Oui, évidemment, Monsieur ne se rend pas compte ! Ça fait deux semaines que je travaille sur ce dispositif !

— Ça va, Bulmà, tu ne vas pas quand même pas me faire une scène pour quelques câbles et une carte électronique !

— C'est du matériel extraterrestre, abruti ! Je ne retrouverai jamais les pièces nécessaires si j'en grille une !

— Oh, ça va ! Excuse-moi d'avoir voulu avoir une petite attention envers la femme que j'aime !

— Les attentions comme ça, tu peux te les garder !!

Yamchà ne répondit pas tout de suite. La situation lui semblait surréaliste. Mais Bulmà ne semblait pas décolérer. Alors il entreprit de changer de sujet :

— Cela dit, je vais bien. Les senzus m'ont remis sur pied. On n'en a pas encore beaucoup, mais…

— S'il te plaît, Yamchà, ce n'est pas le moment.

Bulmà avait fermé les yeux en fronçant les sourcils, tout en se tenant la base du nez entre le pouce et l'index. Yamchà sentit la colère monter en lui.

— Pas le moment ? Mais ce n'est JAMAIS le moment, avec toi ! Je viens de passer deux semaines à l'hôpital, et…

— Oui, et avant ça, tu as passé un an sans jamais passer me voir ! Alors tu comprendras que je ne suis pas à deux semaines près, surtout quand l'humanité se trouve à l'aube de découvertes scientifiques majeures ! Et que je considère que tu aurais pu attendre deux MINUTES que je termine ma soudure !

— Mais comment voulais-tu que…

— Ça suffit !

Elle avait prononcé ces mots sur un ton particulièrement autoritaire. Yamchà baissa les yeux.

— Je… Je crois que je ferais mieux de partir…

Puis, d'un pas lourd, il quitta l'atelier.

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Carnets de Mr Pòpo n°10'725

Aujourd'hui, Tèn Shin Han est passé au sanctuaire. Il a demandé au Tòut-Puissant de poursuivre son entrainement, mais ce dernier a été obligé de refuser. Non seulement cet humain exceptionnel a largement dépassé notre niveau, mais en plus, le Tòut-Puissant est extrêmement étrange, actuellement. Il passe presque toutes ses journées reclus dans le palais et de moins en moins de temps à observer le monde. Les rares fois où je peux encore le côtoyer, il semble triste et préoccupé. Je n'ose pas lui demander ce qui ne va pas.

Son Gokù poursuit son entrainement avec les saiyans. La puissance qu'ils dégagent n'a tout simplement plus rien à voir avec le commun des mortels. Ils pourraient à tout moment faire sauter la planète, s'ils le voulaient ! Je me demande d'ailleurs si ce n'est pas ce qui inquiète le Tòut-Puissant…


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Piccolò s'élança, rassemblant son pouvoir dans ses mains. Son Gokù tenta une esquive, mais son adversaire l'avait anticipé et posait ses paumes contre sa poitrine. Le saiyan afficha un instant un regard surpris, puis son torse explosa.

Le namek rouvrit les yeux. Ces entrainements virtuels n'étaient pas concluants. Certes, il progressait, notamment au niveau des techniques et de la stratégie, mais c'était globalement insuffisant. Il sentait bien à quel point les progrès des saiyans étaient fulgurants, de l'autre côté du globe, et il enrageait. À chaque fois qu'il parvenait à élever son niveau, ces maudits singes faisaient encore mieux et maintenaient la distance affolante qui les séparaient ! Pire : elle augmentait.
Et puis, ils étaient nombreux.
Si seulement Gòhan avait encore été avec lui, il aurait pu…

— RHAAAAAAAAAAAAA !!

Piccolo hurla sa rage et sa solitude. Une colère issue du plus profond de son être. Chacun de ses muscles tendu à la limite de l'explosion, il laissa fluctuer toute l'énergie acquise en méditation dans son corps et altérer la notion d'espace-temps autour de lui. Et tandis qu'il hurlait, ce n'est pas l'énergie qu'il dégageait qui tordait le paysage, mais bien la douleur qui secouait son corps et son esprit. Une douleur sourde et lancinante, une douleur qui s'insinuait en chaque part du Vice qu'il représentait.

Ça n'avait été qu'une distraction.

Il fallait qu'il arrête d'y penser.

Ce n'était pas son fils.

C'était son pire ennemi.

Déjà contre Nappà, ça avait failli lui coûter cher!

Piccolò comprit soudain toute la portée de sa réflexion. Il était en danger de mort. En danger immédiat. Un danger bien plus important que Son Gokù, Nappà, Vegetà ou ce "Freezèr".

Gòhan avait induit l'Amour en lui.

En tant que Vice, il ne pouvait pas se le permettre. Ou ce serait sa nature-même, son existence, qui serait menacée.

Il devait y mettre un terme.



++
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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar xela26 le Mar Nov 26, 2013 22:01

Bon chapitre, très bon même.

L'histoire se mets gentiment en place et les guerrier se préparent pour l'arrivée de Freezer.

Tu passes à l'essentiel sans te perdre en route , contrairement à d'autres et c'est bien.

J'attends la suite, pour voir l'évolution des sayans ( n'espérons pas grand chose de Végéta et Nappa) et de Goku, Gohan et surtout Piccolo, le grand perdant de l'histoire. Je ne sais pas quel rôle il aura dans ta fic, mais sa solitude n'augure rien de bon pour le personnage.

Je ne me souviens pas de fautes de français majeures.

Le couple qui fuit le laboratoire de l'armée... ils se dirigent chez Géro, c'est ça ? Ce sont les futures C-17 et C-18 ??

Bref, vivement la suite.
Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction

Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
viewtopic.php?f=42&t=6774
abandonnée
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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar Lamantin_Furtif le Sam Nov 30, 2013 0:00

Le chapitre est juste excellent, on voit une évolution très intéressante de tous les personnages. Surtout de Picollo, qui sera surement bien plus sombre et torturé dans cette fanfic que dans le manga originel. Mais tous, en fait. Ils sont tous bons. Et parfaitement dans leurs rôles.
J'avais un peu peur que Goku ne soit trop mis en arrière dans cette fic, mais sa réaction lors du combat colle juste parfaitement au personnage. On sent qu'il est chaud pour un deuxième combat, et sa formidable capacité de progression nous réserve encore des surprises.

Sinon, le couple va vraisemblablement emménager chez Gero. Hate de voir comment ça va finir pour eux... d'autant qu'ils se montrent de plus en plus attachants, dans leur simplicité.
"Dorenavant votre rage me parviendra comme un sketch de Gad Elmaleh"
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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar niicfromlozane le Sam Déc 14, 2013 14:24

Comme souvent, mes réponses sous spoiler:

Spoiler
Hello:

Tres rapidement: je suis tellement à la bourre que j'ai du faire 2 nuits blanches la semaine dernière pour tenir le rythme au boulot. Du coup, DBT en a pâti et je n'ai même pas eu l'énergie -à défaut du temps- de faire le peu de travail qui manque pour la mise en ligne de la suite.

Bref, je suis en mode epic fail, mais la suite arrivera cette semaine encore. Promis.

Et merci pour les coms, je repondrai dès que je récupère une soirée de libre avant 01:00 du mat :)

++

Bon chapitre, très bon même.

L'histoire se mets gentiment en place et les guerrier se préparent pour l'arrivée de Freezer.

Tu passes à l'essentiel sans te perdre en route , contrairement à d'autres et c'est bien.


Merci. L'idée des "carnets" me semble assez efficace et évite de longs développements d'idées simples pour me concentrer sur l'essentiel, en effet. Sans ça, ce chapitre de transition, deja long, aurait été insupportable.

J'attends la suite, pour voir l'évolution des sayans ( n'espérons pas grand chose de Végéta et Nappa) et de Goku, Gohan et surtout Piccolo, le grand perdant de l'histoire. Je ne sais pas quel rôle il aura dans ta fic, mais sa solitude n'augure rien de bon pour le personnage.


je vais peut etre t'étonner. En fait, j'ai bien plus d'idées pour Vegetà et Nappà que pour les saiyans terriens.

Je ne me souviens pas de fautes de français majeures.


Et pourtant, y en avait des belles! Surement encore qques unes, mais merci, ca veut dire que ca se fond dans l ensemble :)

Le couple qui fuit le laboratoire de l'armée... ils se dirigent chez Géro, c'est ça ? Ce sont les futures C-17 et C-18 ??


Ils ne vont pas exactement chez gero, mais tu es sur la bonne piste. J'espérais que ça ne se verrait pas aussi vite, ça devait être un des trois effets de fin de chapitre… Bon, il en reste deux… Mais ce ne sont pas les futurs C-17 et C-18, même si, maintenant que tu l'as écrit, l'idée me taraude. Je suis en train d'étudier cette possibilité. Si c'est possible et cohérent, alors je pense que je ferai ce changement, notamment en éditant leurs descriptions physiques. Merci pour l'idée!

Bref, vivement la suite.


Voilà donc la suite. Encore navré pour le retard. A priori, dès le 21, je devrais reprendre mon rythme de croisière. Mais c'est un conditionnel :D

Le chapitre est juste excellent, on voit une évolution très intéressante de tous les personnages. Surtout de Picollo, qui sera surement bien plus sombre et torturé dans cette fanfic que dans le manga originel. Mais tous, en fait. Ils sont tous bons. Et parfaitement dans leurs rôles.


Tu ne peux pas savoir à quel point cette remarque me fait plaisir! J'espère que tu te retrouveras aussi dans la suite.
J'avais un peu peur que Goku ne soit trop mis en arrière dans cette fic, mais sa réaction lors du combat colle juste parfaitement au personnage. On sent qu'il est chaud pour un deuxième combat, et sa formidable capacité de progression nous réserve encore des surprises.


Goku est clairement un des 2 persos qui me posent le plus de problème, avec sa personnalité "lisse" et mon style plus à même de traiter de persos torturés. J'ai essayé de montrer un peu (dans le chap8.1) comment ça se passe dans sa tête et pourquoi il est si important pour lui d'être le numéro 1 et de progresser afin de me l'approprier. Mais bon, ce souci n'est pas que le mien, quand on voit à quel point Tori utilisait 1001 astuces pour écarter son perso phare de l'action et des moments calmes, pour en faire une vraie machine à combattre. J'ai beau avoir une vraie piste pour la manière dont le perso va influencer son entourage, le développement du perso lui-même me pose encore problème.
L'autre perso, c'est son fils. Je ne suis clairement pas à l'aise pour entrer dans la tête d'un gosse de 4 ans que son père et ses amis forcent à combattre. je ne sais pas comment le pousser à se questionner. Ça devrait s'arranger quand il grandira et au fil du récit, mais j'avoue volontiers n'avoir jusqu'ici AUCUNE idée précise de ce que je vais faire avec le perso. Alors je le laisse se balader au gré des pages, et pour le moment, c'est simplement un joker. Mais vraiment, avec le recul d'une dizaine de chapitre, je pense que c'est mon plus mauvais personnage.


Sinon, le couple va vraisemblablement emménager chez Gero. Hate de voir comment ça va finir pour eux... d'autant qu'ils se montrent de plus en plus attachants, dans leur simplicité.


Tu ne peux pas savoir comme je me réjouis de vous lâcher les infos sur ce qui se trouve dans la clef! En fait, la quasi-totalité de la partie 3 de ce chapitre sera consacrée à Jim et Marta. Et on va quitter un peu leurs "problèmes" pour rentrer dans leurs aventures. Ce sera aussi l'occasion de décrire plus en profondeur les changements majeurs qui ont secoué la Terre depuis l'arrivée des saiyans.




Chapitre quatrième – Tempus fugit


Partie II – L'Amour


Les coups enfonçaient chacun de ses muscles sans qu'il n'y puisse rien faire, et Son Gokù jubilait.

Vegetà était un véritable génie ! Tout dans ses gestes, jusqu'à sa respiration, était tourné vers la bataille. La manière dont il envisageait le combat était fantastique. Jamais il n'aurait cru progresser aussi rapidement et aussi efficacement. Et tandis qu'une nouvelle pluie de poings maltraitait son corps, il enregistrait les angles, appréciait les équilibres et le dosage entre la force et la vitesse.

Ainsi, il sentit enfin venir l'ouverture. Il eut le temps de concentrer son aura suffisamment pour tenter une parade suivie d'une esquive. Le problème, c'est que le coup qu'il voulut parer n'arriva jamais. Vegetà s'était déplacé et frappait déjà dans un angle qui ne lui aurait laissé aucune chance de toucher s'il n'avait pas anticipé la parade de Gokù. Il enchaina alors une manchette meurtrière qui atteignit parfaitement son adversaire.

Gokù chuta. Son corps ne répondait plus. Son Ki s'échappait de toutes parts. Il entendit Vegetà hurler au loin :

— Si tu ne t'améliores pas, je vais devoir t'éliminer pour de bon, Kakaròtto !

S'améliorer ? Il avait pourtant bien tenu, jusque là. A un moment, il avait même pensé l'avoir ! Et tandis qu'il voyait le sol se rapprocher à une vitesse phénoménale, le saiyan pensa à nouveau :

« Il est génial. »



Carnets de Mr Pòpo n°10'726

J'ai enfin retrouvé le démon. Il se trouvait sur le plateau de Yunzabit. L'autre jour, il a enfin déployé sa force et j'ai pu le localiser. Dès qu'il l'a appris, le Tòut-Puissant l'a rejoint. Cela fait maintenant presque une semaine qu'ils sont ensemble. Je commence à m'inquiéter sérieusement. La Terre va mal. Depuis la destruction de la capitale est, on a constaté une profonde déchirure sociale. Les actes de violence et la misère se sont multipliés. Le mysticisme également connaît un nouvel essor et les sectes, notamment, enrôlent à tour de bras. Les versions officielles n'ont visiblement pas convaincu, et l'humanité a plus que jamais besoin d'une présence divine.

Nappà a pris en main l'entrainement de Son Gòhan. Ce dernier a eu une crise de colère peu commune qui a détruit entièrement l'île sur laquelle les saiyans s'entrainaient. Heureusement, elle était inhabitée et aucun humain n'est mort, mais de nombreux animaux ont péri.




— Il y a trois mois, on m'a fait une offre. Un homme s'intéressait à ma thèse sur la reconnaissance faciale et son application en biotechnologie. Il m'a proposé de venir travailler pour lui. Pour cela, il avait envoyé une sorte de gorille qui servait d'intermédiaire. La somme qu'il proposait semblait indécente. Trop pour être honnête, à vrai dire. Et comme les choses se passaient bien au Centre et que je ne voulais pas chambouler notre nouvelle vie si vite, j'ai refusé. C'est alors qu'il m'a dit quelque chose d'étrange…

Marta avait le regard distant, rivé sur la vitre du passager. Jim pouvait l'apercevoir dans le rétroviseur. Elle n'affichait aucune émotion et les mots semblaient glisser sans l'atteindre..

— Il m'a dit que d'ici peu de temps, des aliens allaient débarquer sur terre. Qu'il y avait de fortes chances pour que le monde soit plongé dans le chaos. Et qu'à ce moment, l'offre tiendrait toujours, que je devrais alors collecter un maximum d'informations sur la technologie extraterrestre au Centre, puis me rendre dans un restaurant de la Capitale nord dont j'ai oublié le nom. Il a dit qu'il m'y retrouverait.

Jim s'arrêta-là. Il avait raconté son histoire. Il attendait une réaction.

Il attendit longtemps.

Plusieurs minutes.

Puis, toujours sans le moindre regard, elle lui répondit enfin :

— Tu aurais dû m'en parler.

À nouveau, un silence pesant s'installa.

Jim sentit la moutarde lui monter au nez. Il faisait de son mieux pour garder son calme, paraître rassurant, constructif, positif… Mais elle ne l'aidait vraiment pas. Finalement, il lâcha sèchement :

— T'en parler ? Mais de quoi ? Tu me vois sérieusement t'annoncer qu'une menace extraterrestre va débarquer, et que, du coup, on se bouge sur la capitale nord pour se mettre au service d'un gangster ?

Marta reprit d'un ton détaché :

— Tu sais parfaitement que j'aurais été prête à aller n'importe où pour quitter ce bled perdu.

Jim respira profondément. Il avait conscience qu'il devait éviter la montée en symétrie. Elle exagérait, c'était clair ! Elle ne pensait pas vraiment ce qu'elle disait ! Il fallait qu'il encaisse sans broncher. La situation était trop grave pour qu'il perde les nerfs maintenant. Il tenta de désamorcer.

— Sur le moment, ça m'a semblé irréel, je ne l'ai pas pris au sérieux. J'ai pensé à une arnaque, à une opération d'un concurrent, que sais-je ? Bref, je n'ai porté aucun crédit à son histoire, et c'est pour ça que je ne t'en ai pas parlé.

— Ce n'est pas vrai.

Cette fois, Jim arrêta le pick-up et se retourna vers sa femme. Ses traits étaient durs, ses yeux légèrement plissés et ses sourcils froncés. Il était hors de lui, et ça se voyait sur son visage. Marta lui avait rarement vu une telle expression. Peut-être même jamais…

— Pas vrai ? On est paumés sur une route perdue en pleine Apocalypse, et toi tu me fais chier à prétendre que je te mens ? Et pourquoi, je te mentirais ? Arrête de raconter des conneries, c'est vraiment pas le moment !

Marta avait soutenu son regard sans broncher. Elle reprit, d'un ton toujours aussi détaché, qui contrastait d'autant plus avec celui de Jim que ce dernier était sorti de ses gonds.

— Oui, tu m'as menti. Tu as accordé tout le crédit possible à cette histoire. C'est dans ton caractère. La curiosité, la soif de savoir, la découverte, l'ésotérisme… Tout ça, ça fait partie de toi. Si tu n'as pas donné suite, c'est tout simplement parce que tu as été trop lâche pour t'affirmer.

Jim était abasourdi. Elle lui avait coupé toute velléité de réponse. Elle reprit :
— Oui, c'est bien ça. Trop lâche pour t'affirmer et m'affronter.

La phrase résonna comme un écho dans son crâne. Plusieurs fois. Après une latence de plusieurs secondes, il frappa brusquement et violemment des poings sur le volant en criant :

— Bordel !

Marta eut un mouvement de recul instinctif. Elle ne lui connaissait pas ce genre de réaction. Son mec toujours cool, souriant, pour qui rien n'était jamais un problème, il n'avait pas de tels gestes. D'un coup, elle sentit le peu de sécurité qui subsistait dans le pick-up s'évanouir.

Jim, lui, sortit à nouveau la voiture. Elle l'entendit vociférer au vent, mais ne parvenait pas à saisir ce qu'il disait. C'était sans importance. Le message était clair, et les mots superflus.

Qu'est-ce qu'elle avait fait ? Sa rancœur était si forte… Il avait fallu qu'elle sorte. Elle pensait ce qu'elle avait dit. Mais pourquoi l'avait-elle fait ? Une fois encore, elle voyait ses émotions la dépasser, la contrôler, lui dicter ses faits et gestes. Puis, quand le mal était fait, elle restait là, sans savoir comment réagir, comment faire…

Le mal.

La douleur.

Le Vice.

Une fois encore, ce puits sans fond éructa mille piques dans tout son corps.

« Mon Dieu, s'il vous plaît… »

Cette pensée la transcenda. Elle qui n'était même pas croyante, la voilà qui priait un Dieu ?

Et quelque chose d'extraordinaire se produisit.

Elle sentit alors une énergie chaude et douce envahir son corps. Les sons disparurent. Tous les gestes autour d'elle semblèrent ralentir. La douleur s'estompa.

Jim se trouvait à quelques mètres d'elle. Elle le voyait gesticuler lentement, découpant chacun de ses gestes. Ses lèvres bougeaient, mais aucun son n'en sortait.

Alors elle sortit, elle aussi, du véhicule. En un instant, elle fut à ses côtés. Doucement, tendrement, lentement, elle lui saisit le poignet.
Il y eut un léger picotement électrique.
La chaleur de sa peau, de son corps s'imposa à elle et durant cet instant tout sembla beau sous le ciel étoilé. Tout sembla simple. Limpide. Ils étaient deux, ils étaient un, ils n'étaient rien et tout à la fois.

Jim ne disait plus rien. Il la regardait, interloqué.

Elle lui sourit avec une infinie douceur.

— Je t'aime.

                  Image Image Image

Le Tòut-Puissant se posa sur le plateau enneigé de Yunzabit. Cela faisait longtemps, maintenant, qu'il n'avait plus foulé ces terres. Il en connaissait cependant depuis longtemps tous les recoins.

Il regarda le paysage autour de lui. Rien n'avait changé.

Il se demanda s'il serait capable de retourner à la crypte, après toutes ces années…

Rapidement, il chassa cette idée et entreprit de localiser plus précisément celui qu'il cherchait. Ce fut facile. Quelques instants plus tard, il se tenait dans le dos de son Vice, qui, sans même se retourner, lui demanda :

— Que fais-tu là ? Je ne me souviens pas t'avoir invité. Dégage avant que je ne profite de l'occasion pour passer mes nerfs un bon coup !

— Si tu veux passer tes nerfs, je t'en prie. Je ne suis pas pressé. On pourra discuter après.

— Tu bluffes, vieil homme. Dieu est toujours pressé. Mais je trouverai un autre moyen pour me passer les nerfs. Pourquoi es-tu venu ?

Le Tòut-Puissant sourit.

— Je suis venu parce que nous avons un problème commun. Et qu'ensemble, nous pourrions bien le régler.

— Un problème commun ? Et qu'est-ce que c'est ?

— Son Gokù.

Cette fois, Piccolò se retourna. Son faciès était impassible, mais le Tòut-Puissant sentit son trouble. Il sourit intérieurement. Il avait gagné la première manche. Mais c'était la plus simple.

— Son Gokù ? Un problème pour toi ? Qu'est-ce que tu veux dire ?

— J'ai suivi son entrainement. La situation est grave. Il est complètement obnubilé par le prince saiyan. Il est en train de changer.

— Tu m'en as trop dit ou pas assez. Sois clair !

— Jusqu'ici, je pensais qu'il voulait protéger la terre. Ses amis. Sa famille. Qu'il avait des convictions.

— Oui, l'herbe est verte, le ciel est bleu et Son Gokù affligeant de naïveté. Explique-toi.

— Gokù ne se bat pas pour les autres. Il se bat pour lui. Il a déjà confié son fils à un des saiyans, plutôt que de le renvoyer chez lui. Il n'a d'yeux que pour ce monstre au costume bleu qu'il appelle Vegetà, et son cœur, son esprit se rapprochent de sa véritable nature à mesure qu'il le fréquente. Sa nature de saiyan. Ça n'augure rien de bon pour nous…

— Pour toi, tu veux dire ! Une fois que nous aurons vaincu ce Freezèr, je vous…

— Arrête. Tu sais pertinemment que c'est faux. Je ne suis pas encore sûr d'avoir compris pourquoi, mais tu as… changé.

Piccolò hésita un instant. Les paroles de son ennemi séculaire résonnaient en lui. Sa raison lui hurlait de défendre sa fierté, sa personne ! Mais quelque chose, au plus profond de lui, l'incita à ne pas contredire son double. Après tout, il l'avait constaté lui-même : son entrainement avec Gòhan l'avait effectivement changé, et il n'était plus en paix. C'était vrai. Ce qu'il désirait, désormais ce n'était plus tant de dominer la Terre que de surpasser Son Gokù, Nappà et Vegetà.

— … Bon, viens-en aux faits. Qu'est-ce que tu proposes ? demanda le démon.

— Je veux que tu t'entraines avec moi. Et avec les humains. Que tu deviennes le nouveau champion de la Terre.

Piccolò resta un moment interdit. À mesure qu'il saisissait la portée de ce que son double venait de dire, ses yeux s'écarquillaient lentement. Il partit enfin d'un grand rire à la fois franc méprisant.

— Tu as complètement perdu l'esprit, vieillard ! Moi ? Le champion de la Terre ?

— Oui, toi. Viens. Je veux te montrer quelque chose.


Carnets de Mr Pòpo n°10'727

Le Tòut-Puissant est enfin revenu, avec Piccolò. Il est ensuite allé chercher Yamchà et Tèn Shin Han. Il m'a confié le destin de la Terre, puis ils se sont, tous les quatre, enfermés dans la Salle de l'Amour et du Vice. Les deux humains étaient étranges. Ils semblaient particulièrement en colère. Je ne les connaissais pas ainsi. Il a dû se passer quelque chose.

La Charge qui m'a été confiée est trop lourde. Je fais de mon mieux, mais je ne connais pas les arcanes de l'entrainement divin. Je ne suis pas prêt à affronter la crise majeure qui secoue actuellement les sociétés humaines.
L'entrainement des saiyans, s'il n'a pas –encore ?– fait de victime, ne passe pas inaperçu. Mais les rares structures militaires opérationnelles sont bien trop occupée à assurer la survie des populations paniquées pour agir, surtout face à l'absence de menace imminente.



— KaioKen !

L'aura rouge caractéristique entoura le corps de Nappa. Le volume de ses muscles augmenta légèrement et quelques veines saillantes apparurent sur ses membres et dans son cou.

— Allez, petit ! À toi !

Encore une fois, Son Gòhan se concentra. L'entrainement avec Piccolò avait été rude. Avec le démon, il avait appris à se dépasser et acquis des techniques de mouvement. Avec Nappà, il se concentrait sur le contrôle de sa puissance.

Le saiyan n'était pas dur et brutal comme Piccolò. Certes, au moment de combattre, il n'y allait pas de main morte et leurs premiers affrontements s'étaient soldés par de violentes douleurs, mais Nappà restait plus doux que le démon, notamment entre leurs sessions d'entrainement. Finalement, lorsqu'il plaisantait autour d'une brochette de dinosaure, le soir venu, Gòhan en venait presque à considérer le monstre qui l'avait tant effrayé quelques semaines plus tôt comme un bonhomme sympathique.

Soudain, il sentit un poing violent écraser son estomac.

— Tu n'es pas concentré. Ça ne peut pas marcher comme ça.

Son Gòhan fit de son mieux pour retrouver son souffle.

— Désolé… Keuf keuf…

— Tu dois absolument parvenir à canaliser cette énergie et à pratiquer le KaioKen. Sans ça, malgré tes pouvoirs, tu n'auras aucune chance contre les hommes de Freezèr !

Le fils de Gokù le regarda avec détermination tandis qu'il achevait de se redresser et d'effacer de son visage la douleur que le coup de Nappà avait provoquée.

« Un vrai saiyan », pensa ce dernier.

Quant au visage de Gòhan afficha une détermination sans faille lorsqu'il répondit:

— Je vais y arriver !


Carnets de Mr Pòpo n°10'728

La situation est catastrophique. Une guerre civile a éclaté. À l'exception de la Capitale de l'Ouest, toutes les régions ont décidé de faire sécession de la Communauté royale. L'économie mondiale, déjà fortement malmenée, s'est complètement effondrée. Les citadins fuient les villes et pillent les campagnes à la recherche de nourriture. J'espère que le Tòut-Puissant va bientôt revenir…

Ce matin, pour la première fois, j'ai senti une énergie terrifiante s'approcher de la Terre. Jamais je n'aurais imaginé une telle débauche de puissance !

Son Gokù progresse à une vitesse ahurissante. La sauvagerie de Vegetà est stupéfiante, mais Gokù l'a presque rattrapé. Et il reste malin. Alors qu'il est clair que son prince a déjà déployé plusieurs fois son plein potentiel, Gokù n'a encore jamais combattu avec toute sa puissance. J'y vois plusieurs explications, mais, ne sachant laquelle est la bonne, je préfère m'abstenir de me prononcer.


— Quel est cet endroit ?

— C'est ici que tu es né.

Piccolò afficha ouvertement sa surprise et son regard sur l'endroit se fit différent. Il s'agissait d'un lieu calme, d'une prairie s'étendant à l'infini. L'herbe était par endroit clairsemée, et par d'autres abondante et drue, ou alors jaunie. Le ciel au-dessus d'eux était rose, et tendait légèrement sur le violet. Il regarda ensuite le Tòut-Puissant d'un air inquisiteur. Celui-ci lui poursuivit dans un sourire amusé :

— Tu ne pensais quand même pas qu'on peut se débarrasser de son Vice simplement en le voulant. Non, c'est ici que notre ancienne union a atteint la condition spirituelle nécessaire pour pratiquer la séparation des esprits et des corps et nous donner naissance.

Tèn Shin Han et Yamchà, en retrait, ne perdaient pas une miette de ce qui était dit. Contrairement à Piccolò, ils avaient compris que l'entrainement avait déjà commencé.

— Les énergies contenues dans cette salle nous permettront de trouver un nouvel équilibre. De mieux faire la part entre ce qui concerne l'Amour, et ce qui concerne le Vice dans nos esprits. Cela devrait te permettre de répondre aux questions qui t'assaillent depuis que tu as entrainé le fils de Gokù. Et surtout, cela devrait te permettre d'accéder à de nouvelles sources de pouvoirs.

Piccolò sourit. Il n'avait pas encore compris, mais il commençait à voir où le vieux fou comptait l'emmener. Il avait bien fait d'accepter.



++

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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar Bushido le Sam Déc 14, 2013 14:39

J'aime ce chapitre. Il est clair, net propre et précis. On voit bien l'évolution des personnages. Une évolution très brusque. j'aime bien comment tu utilise Nappa et surtout, Piccolo. :P Hâte de voir la suite.
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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar Tonay le Sam Déc 14, 2013 14:48

Chapitre très intéressant. On pourrait presque te reprocher qu'il soit trop court tant on y est absorbé.

Je ne peux pas citer ce qui est digne d'intérêt, car tout l'est.
Pour ce qui est du couple de Jim et Martha, je penche beaucoup plus sur le Dr. Brief que le Dr. Gero.
Enfin, c'est mon avis. J'imagine que tu vas nous surprendre.

Bref, très bons chapitre.
Continu ainsi et courage pour la suite.
Survivants
Et si trois autres saiyans avaient survécu à la destruction de la planète Vegeta ?

One Shot
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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar niicfromlozane le Sam Déc 14, 2013 15:09

Merci pour ces compliments!

A noter que cette partie est une des plus longues, la 4è. En tout cas d'après Word. Mais comme je poste moins, l'effet de manque se fait peut etre plus sentir… Dans celui-ci, les scènes sont courtes, mais il y en a beaucoup. Et puis, Il faut aussi dire que comparé à d'autres fics, mes chapitres/parties sont BEAUCOUP plus courts (au début, autour de 4 pages, mtnt, autour de 8). Il faut dire qu'entre le moment ou je finis de les ecrire et celui ou je poste, il sont generalement amputes de la moitié du contenu, je fonctionne beaucoup à l'écriture spontanée + cutt/relecture.

Bref, depuis ce matin, j'ai un gros coup de motive.

Le problème, c'est que depuis quelques temps, j'écris les scènes dans un ordre absolument aléatoire. J'ai écris le chapitre 16 (?) intégralement, par exemple, ainsi que de nombreuses parties des chapitres 5, 7, 8 et 9, que je ne peux cependant pas -encore- publier avant la fin du 5.

Je vais essayer de finir le chap 4 ce week end.

Bref. en attendant, comme je suis l'auteur, que je peux faire n'importe quoi, que je suis de bonne humeur et que j'en ai envie parce que je creve de publier ça depuis un mois:


Chapitre quatrième – Tempus fugit


Partie VI – Destination



Pendant ce temps, à des millions de kilomètres de là, une capsule saiyan fendait l'espace. A son bord se trouvait l'être le plus puissant de la Galaxie. Un être qui n'appartenait pas à ce monde. Pas à ce temps.

Déjà l'univers, autour de lui, s'était déformé. Le dieux eux-même commençaient à sentir d'infimes vibrations déranger l'équilibre cosmique.

L'homme dormait d'un air serein. Un sourire confiant parcourait son visage éclairé par les étoiles. Il n'y avait pas un bruit, à l'exception de sa respiration. Elle était lente et découpée. En état de stase, l'organisme entier ralentit.

Puis, après plusieurs mois de silence, un son se fit entendre.

BIP

Un voyant rouge s'alluma, bientôt suivi par d'autres, et un festival de couleurs parcourut le visage de Vegeta, qui ouvrit lentement les yeux dans un grésillement d'appareils qui sortaient, eux aussi, de leur veille prolongée. Une voix métallique se fit alors entendre:

« - Arrivée sur la planète Yardràt dans 10… 9… 8… 7… 6… »


++

Niic

Edit: je "relocaliserai" cette partie après la mise ne ligne de la partie 4.
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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar Axaca le Sam Déc 14, 2013 17:43

J'adore ta fic!

L'évolution des personnages, l'originalité, le suspens, à chaque chapitre tu donnes de nouveaux éléments, et c'est un réel plaisir!
"Que dites-vous ?... C'est inutile ?... Je le sais !
Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès !
Non ! non, c'est bien plus beau lorsque c'est inutile !"
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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar niicfromlozane le Sam Déc 14, 2013 18:30

Merci.

Je ne dirai jamais à quel point les coms, positifs comme negatifs, d ailleurs, me donnent l energie de progresser, de reflechir, de me remettre en question.

Si tu as du plaisir à la lire, alors ça me ravit. La partie suivante ne tardera pas, mais sera relativement courte. Et devrait amener son lot de changements elle aussi.
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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar Bushido le Sam Déc 14, 2013 19:10

Le retour du prince! *^* Sa me choque à quel point tu arrive à pousser les personnages aux meilleurs d'eux même. Et oui, les coms, sa donne leurs lot d'encouragement!
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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar Lamantin_Furtif le Sam Déc 14, 2013 19:14

C'est juste génial, sur tous les points. Tes personnages évoluent d'une manière très intéresssante (j'aime bien ce jeu consistant à rendre "humains" des persos originellement maléfiques, et de corrompre les personnages plus cotés "gentils")
Jim et surtout Martha m'intéressent de plus en plus, mais ce passage me met un gros doute.
Spoiler
Qu'est-ce qu'elle avait fait ? Sa rancœur était si forte… Il avait fallu qu'elle sorte. Elle pensait ce qu'elle avait dit. Mais pourquoi l'avait-elle fait ? Une fois encore, elle voyait ses émotions la dépasser, la contrôler, lui dicter ses faits et gestes. Puis, quand le mal était fait, elle restait là, sans savoir comment réagir, comment faire…

Le mal.

La douleur.

Le Vice.

Une fois encore, ce puits sans fond éructa mille piques dans tout son corps.

« Mon Dieu, s'il vous plaît… »

Elle sentit alors une énergie chaude et douce envahir son corps. Les sons disparurent. Tous les gestes autour d'elle semblèrent ralentir. La douleur s'estompa.

ça pue la mort, ce truc. à tous les coups, elle a un vieux pouvoir OP, une malédiction, ou une merde du genre... Mais je te fais confiance.

Sinon, ton mini-chapitre a la classe: le commando Ginue va juste prendre bagdad. ça promet d'être une grosse surprise pour eux.

Enfin, tout ça pour dire que ton chapitre est très bon, comme toute la fic, et que je suis frustré de ne pas arriver à faire aussi bien. :lol:
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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar niicfromlozane le Dim Déc 15, 2013 8:48

Hello!

Alors d'abord, je vous remercie énormément pour ces commentaires positifs. Réponses en spoil:

Spoiler
Le retour du prince!


Sinon, ton mini-chapitre a la classe: le commando Ginue va juste prendre bagdad. ça promet d'être une grosse surprise pour eux.


Ouais. Ce "mini-chapitre" est le premier truc que j'ai écrit pour Timeline. Le passage de Vegetà promet d'être épique, j'espère que ça vous plaira autant qu'à moi.

à tous les coups, elle a un vieux pouvoir OP, une malédiction, ou une merde du genre... Mais je te fais confiance.


hé! hé!

Ravi que tu aies relevé ça.

j'aime bien ce jeu consistant à rendre "humains" des persos originellement maléfiques, et de corrompre les personnages plus cotés "gentils"


J'adore ça et si tu aimes, tu vas être servi. Mais c'est très dur à faire avec Gokù et Gòhan. En fait, ça s'avérera assez central dans la fic. Ce qui est dur, c'est de faire ça en restant in-character. Visiblement, j'ai pas toujours été très heureux, comme quand j'ai donné un ton sec à Piccolo. Mais globalement, l'accueil a l'air plutôt bon. On verra dans 2-3 chapitres…

Bref,


Et comme vous avez été sages et plein d'éloges:

La suite!

Note: oui, on passe bien de la partie II à la partie IV. La partie III, ce sera pour plus tard.


Chapitre quatrième – Tempus fugit


Partie IV – Humanité



Jim était éreinté. Sa journée avait été épuisante, tant physiquement que psychologiquement. Tandis qu'il descendait les marches qui menaient à leur petit appartement, il ne pouvait s'empêcher de penser au chemin tortueux qui les avait entrainés jusqu'ici.

Cela faisait maintenant six mois qu'ils avaient intégré La Résistance. La dernière institution sur Terre capable d'offrir l'ordre, et donc la sécurité. Ç'avait été dur. Il avait failli perdre Marta. Mais elle était restée.

Ensemble, ils en avaient vues des vertes et des pas mûres…

Leur monde saccagé.

Le vol du pick-up.

La faim. Le froid. Le comportement quasi animal des gens qu'ils rencontraient. Leur difficulté à garder un semblant de dignité dans ce nouvel univers dur et inconnu.

Leur agression lorsqu'ils étaient arrivés à la Capitale. La tentative de viol à laquelle Marta n'avait échappé que par miracle.

La Bande du “Donkey”. Son premier meurtre de sang froid. Leur évasion lors de l'attaque du commissariat.

Leur difficulté à retrouver ce restaurant dont il avait oublié le nom. Pour découvrir qu'il n'en restait que des ruines.

Et enfin, au moment-même où ils croyaient aller vers une mort certaine, leur rencontre fortuite avec n°9, qui les avait sauvés.

Et puis il y avait eu Gerò. L'homme qui incarnait l'espoir.

Le Docteur était en tous points fascinant. Non seulement ses connaissances en nano-technologie étaient prodigieuses, mais c'était avant tout un remarquable chef d'équipe. Un vrai leader, qui savait prendre les décisions difficiles quand elles s'imposaient. Et son savoir semblait couvrir tous les spectres de la connaissance scientifique.

Son étude des saiyans était d'une rigueur scientifique rare. Son Gokù. Raditz. Nappà. Et évidemment Vegetà. Leur maîtrise de l'énergie ouvrait des perspectives nouvelles. Elle permettait la réalisation d'expériences jusqu'ici purement théoriques. Des avancées stupéfiantes en vitesse, en résistance comme en puissance de destruction. Et que dire du développement de son intelligence artificielle ? Sans conteste sa plus belle réussite. Non, décidément, Gerò était un génie !

Jim se souviendrait toujours de sa première rencontre avec lui…

Le Docteur était vêtu de son éternelle blouse blanche. Son épaisse moustache cachait à peine sa barbe de plusieurs jours, et ses traits cernés témoignaient eux-aussi de l'abnégation de l'homme face à son œuvre. Il l'avait d'ailleurs reçu tout en continuant de travailler et il avait fallu que Jim sorte son joker pour qu'il daigne enfin relever les yeux. Ses premiers mots avaient été :

— Qui êtes-vous ?

— Je suis Jim Factor, Monsieur. Vous avez requis ma présence il y a de cela quelques mois.

— Oui, je me souviens de vous. Votre présence ici est une erreur. J'aurais dû effacer votre recrutement du programme de n°9. Allez-vous en et laissez-moi travailler.

Jim n'avait pas bougé. Partir ? Pour aller où ?
Il s'était alors souvenu d'une discussion avec Marta, où elle lui avait confié que ces semaines passées dans les rues dévastées et dangereuses de la Capitale avaient fait de lui un excellent négociateur. Il avait alors pensé qu'il s'agissait là d'une occasion de vérifier l'affirmation de son épouse.

— Excusez-moi, Monsieur, mais au vu des circonstances actuelles, je pense que vous commettriez une erreur. Mes connaissances…

— Vos connaissances m'importent peu, désormais, le coupa Gerò.

— Je pourrais vous surprendre. Je…

— Ça m'étonnerait. Il n'y a plus grand chose qui me surprenne, jeune homme ! Maintenant, sortez, je vous prie.

Jim était mal pris. S'il ne le laissait pas aller au bout de ses phrases, il allait être compliqué de construire un argumentaire, et Gerò le coupait dans ses interventions. Il n'avait toujours pas vu son regard. D'expérience, il sentit que le savant ne lui laisserait pas plus d'une dernière occasion de prouver sa valeur avant de le faire sortir manu militari.

Retourner dans la rue ? Décevoir Marta ? Lui ôter tout espoir ? Exclu !

Car c'était bien les perspectives qui permettaient à Marta d'aller de l'avant. Quand n°9 les avait sauvés, elle en avait pleuré de joie. S'ils devaient maintenant revivre l'enfer des dernières semaines sans but à atteindre, elle n'y survivrait pas. Jim s'entendit prononcer :

— J'ai un devoir moral qui m'oblige à rester, Monsieur.

Il n'avait pas trouvé d'autres mots. Ils étaient sortis tout seul. Quelle merde ! Qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir faire avec ça ? Il ne pouvait quand même pas lui parler de Marta ? Il était clair que Gerò n'en aurait rien à foutre.

Déjà, le savant s'était redressé, et, dans un long soupir de lassitude, s'approchait d'un communicateur. Soudain, un schéma s'afficha dans l'esprit de Jim. A nouveau, les mots s'imposèrent presque à lui. Il se sentait ainsi parfaitement clairvoyant quand il dit :

— Je détiens des informations fondamentales en matière de collecte de données, mais il y a mieux…

— N°10, activation !

— …je suis également le seul en possession de données enregistrées par le Centre lors de l'attaque des aliens.

— Jeune homme, vous me fatiguez. Je possède déjà les procédures et les données du Centre.

— Pas celles que j'ai effacées à mon départ, au vu de leur importance, pour vous les destiner personnellement. »

C'est à ce moment que Gerò l'avait regardé pour la première fois. Un regard fatigué mais déterminé, qui brillait d'une intelligence vive.

— De quel type de données s'agit-il ?

— Elles concernent la disparition d'énergie. Elles sont de premier ordre. Et si je ne pouvais pas vous les donner, je mettrais en danger la survie de l'humanité. C'est pourquoi j'ai un devoir moral à rester.

Gerò avait souri. Discrètement, mais Jim était persuadé d'avoir vu ses lèvres frémir.

Au même moment, la porte s'était ouverte sur un homme d'au moins deux mètres vêtu d'un marcel noir moulant, rentré dans un jeans, qui laissait voir son imposante musculature. Ses cheveux rouges taillés en pointe et son regard sombre et dur achevaient de lui donner un air menaçant. Il s'était immédiatement dirigé vers Jim qui avait eu un mouvement de recul. Mais Gerò avait ordonné :

— Un instant, n°10.

Le cyborg s'était arrêté net. Gerò s'était approché de Jim. Il se souvenait encore du frisson qui lui avait parcouru l'échine. Tant de choses s'étaient jouées, en cet instant. Gerò l'avait littéralement disséqué sous tous les angles, toutes les coutures ! Puis il avait lâché :

— Vous étiez un élément prometteur… Nous verrons ça plus tard. En attendant, nous allons vous faire installer. Vous aviez une femme, c'est bien ça ? Bref, retournez vers n°9, en bas, il s'en occupera, et je vous ferai chercher quand j'aurai plus de temps à vous consacrer.


Ensuite, tout était allé très vite.

Jim et Marta avaient été intégrés à un groupe d'une trentaine de personnes. Auparavant, Gerò travaillait avec une organisation criminelle mineure. Au début de la crise, ils s'étaient arrangés pour répondre ensemble au problème de l'approvisionnement des denrées. Et avaient fondé la Résistance du Ruban Rouge.

Ensemble, ils tentaient de créer… Une arme. Un robot –ou plutôt un cyborg, comme le rappelait souvent Gerò– doté de suffisamment de pouvoir pour préserver l'humanité de la menace saiyan et de Piccolò.

Et puis il y avait les données…

Elles traitaient de l'explosion qu'avait déclenchée Nappà.

Ce qui avait attiré l'attention de Jim, c'était la courbe générale du déploiement énergétique provoqué par l'explosion. Elle n'était pas normale, comme si toute une partie de l'énergie dégagée s'était perdue dans la nature. En d'autres termes, l'explosion provoquée par Nappà aurait dû avoir plus d'impact qu'elle n'en avait eu.

C'était particulièrement difficile à voir instinctivement au vu du résultat dévastateur, mais les nombres étaient clairs : une partie de l'énergie “manquait”.

Gerò et lui en avaient conclu que les saiyans déployaient une forme particulière d'énergie. Mais différentes observations étaient venues contredire cette thèse. Au fil du temps, ils avaient fini par pencher pour une anomalie des mesures.

Heureusement, Jim avait fait ses preuves. Il n'avait pas été renvoyé et avait été réaffecté à deux autres services : la collecte de données, ainsi qu'un groupe travaillant sur un programme évolué de reconnaissance de l'environnement direct.

Marta et lui étaient installés dans un petit appartement de deux pièces sur le flanc de la montagne qui abritait le laboratoire, auquel ils étaient connectés par un réseau souterrain. Avant, elle l'aurait trouvé rustique. Aujourd'hui, elle le trouvait spacieux. À n'en pas douter, sa perception de la réalité avait changé.

Comment aurait-il pu en être autrement ? Ces semaines dans la rue auraient changé n'importe qui. Mais elles les avaient aussi rapprochés.

— En fait, les hommes ne sont jamais aussi proches que dans la difficulté, lui avait-elle dit un soir. Une fois que cette folie sera passée, les survivants s'organiseront. C'est obligatoire.

— Je n'en suis pas si sûr, avait répondu Jim. C'est fou comme la faim change un homme, comme elle peut le rendre égoïste et solitaire. Animal. Il faudra un embryon de société pour rallier les hommes. C'est d'ailleurs ce qu'on tente de créer ici. Et tout embryon de société a besoin d'une force de frappe militaire. De pouvoir utiliser la force quand elle s'impose. Pour le moment, nous avons C-9, C-10 et C-11. Ils nous protègent des humains, mais pour les saiyans, il faudra faire mieux.

— Dans tous les cas, ces épreuves nous ont rapprochés, Jim, murmura-t-elle. Au moins, ça aura servi à nous retrouver. Nous avons un toit, de l'eau chaude et trois repas par jour. Et surtout, je t'ai, toi.

Elle lui lança un grand sourire coquin. Il s'approcha pour l'embrasser. Mais après quelques secondes, elle interrompit leur baiser, tout en maintenant son étreinte :

— Tu as l'air ailleurs.

— Oui, c'est vrai, excuse-moi.

Jim baissa les yeux. Marta apprécia. Avant, il aurait été incapable d'assumer la moindre faiblesse, d'admettre ses torts, ou alors elle l'aurait fait avec colère. Il ne vivait autrefois que dans son regard, qu'il essayait de façonner. Aujourd'hui, il était un homme solide et franc. Son épaule était plus sûre. Elle se blottit contre son torse et décida d'entrer dans son univers.

— Et où es-tu, alors ?

— Tu te souviens de ces données dont je t'avais parlé ? Celles qui nous ont permis de rester ici ?

— Et qui se sont avérées être une erreur de mesure ?

— Oui. Eh bien… Je n'ai jamais vraiment accepté ça. Je n'ai pas insisté parce que je n'avais pas envie de persévérer dans une piste qui ne donnerait rien, mais je n'ai jamais cru à une erreur. J'avais eu entre les mains d'autres analyses de la même source, et elles étaient correctes. Non, aujourd'hui encore, je reste persuadé que cette énergie a bel et bien disparu. Et que si je parviens à comprendre pourquoi, alors nous serons en mesure de faire des progrès significatifs.

— Tu sais ce qui est fantastique avec toi ?

Jim regarda sa femme d'un air expectatif. Après un temps, elle répondit à sa propre question :

– Tu n'abandonnes jamais. Même si la situation est désespérée et que plus personne n'y croit, toi, tu es là, sur le pont, armé de tes convictions et de ton courage, à te battre pour ce en quoi tu crois.

— Qu'est-ce que tu veux dire ?

Marta l'embrassa encore une fois avant de répondre

— Ce que je veux dire, Jim, c'est que si tu penses que ces données sont importantes, alors tu dois travailler dessus. Tu dois suivre ton instinct. Il nous a maintenu en vie jusqu'ici, je pense que la preuve est faite qu'il est fiable.

— Gerò m'a confié deux autres projets cruciaux. Nous manquons de temps et de personnel qualifié.

Marta prit un air grave :

— Alors tu vas me former et je vais le faire, moi, ton boulot.


L'idée lui avait d'abord parue absurde. Puis, leur projet avait pris forme. Chaque jour, Marta passait du temps à compulser manuellement les données qu'il lui avait fournies et à les entrer dans différents logiciels dont Jim lui expliquait le fonctionnement. Puis, le soir venu, ils analysaient ensemble la pertinence des données réorganisées par Marta. Jim était aux anges. Travailler avec son épouse ? Rien n'aurait pu lui faire plus plaisir ! Et Marta était douée ! Elle manquait encore de connaissances techniques, mais elle avait l'instinct, l'état d'esprit, et dans ce domaine, c'était le plus important !

Jim se réjouissait donc de la retrouver en descendant les escaliers, après cette journée éreintante.

Ses pensées l'avait accompagné jusque chez lui. Il ouvrit donc la porte de l'appartement. À la même seconde, Marta se jeta sur lui en hurlant :

— Jim, j'ai trouvé !! Je sais d'où vient l'erreur !!


Carnets de Mr Popo n°10'729

La menace se précise. Elle devrait arriver dans deux à trois mois. Et sa puissance est étouffante. Le saiyans ont beau avoir atteint des niveaux insoupçonnés, dans l'état actuel des choses, ils n'ont aucune chance.

Quant à moi, je ne suis pas à la hauteur. Karine a quitté sa tour pour venir me porter assistance, mais ce ne sera pas suffisant. Nous faisons de notre mieux pour aider ceux qui requièrent l'assistance divine, mais les demandes fusent de toute part !

J'enrage. La Terre est probablement condamnée, et le monde n'arrive même pas à jouir de ses derniers instants…



Son Gokù et Nappà atterrirent près de Vegetà. Ce dernier les invita au rapport :

— Alors, qu'est-ce qui s'est passé ?

— Aucun vrai problème, répondit Nappà. L'amie de Kakaròtto a eu du mal à se procurer certains composants, et elle avait un peu de retard. Du coup, on a attendu qu'elle ait fini et on s'est entrainés sur place. C'est ce qui explique qu'on arrive aussi tard.

— Mais Bulmà a fait du super boulot ! », ajouta Son Gokù, en sortant les armures saiyan d'un sac qu'il portait au dos. « Regarde, celle pour Gohàn est miniature ! Un peu comme la tienne ! Celle de Nappà, par contre…

— C'est bon, Kakarottò, on a compris ! Va plutôt voir ton fils, il n'arrête pas de geindre depuis que tu es parti, je n'en peux plus ! Une heure de plus et je lui fracassais le crâne ! Je ne sais pas comment vous pouvez le supporter !

Tandis que le prince regardait un Gokù tout sourire s'éloigner en emportant son armure et celle de son fils, Nappà s'approcha du prince l'air soucieux.

— Écoute, Vegetà, je sais que c'est toi qui décides, mais je voudrais te parler d'une chose…

— Qu'est-ce qu'il y a Nappà ?

— Je pense qu'on devrait se rapprocher des humains. Le gamin, là, Son Gòhan, il a un potentiel incroyable ! Et ce KaioKen, c'est tout simplement inespéré ! On a vraiment une chance contre Free…

— Non, Nappà. Tu n'imagines pas de quoi il est capable. On va devoir faire beaucoup mieux pour l'inquiéter. Même moi, je ne suis pas encore à niveau, alors toi… Tu imagines ! Il faut qu'on s'entraine encore.

— Mais il faut qu'on parle de la possibilité de s'unir aux terriennes. Tu m'as dit que tu étais contre, mais Son Gohàn est né avec une queue ! Il tient plus du saiyan que du terrien. Et puis, cette planète est sympa. Il n'y a plus de femme saiyan et…

— Nappà, tu m'ennuies ! Passe-moi mon armure !

— Tu sais, Bulmà est une femme charmante, comme nous l'avait dit Son Go… Kakarottò. Elle a du caractère.

Vegetà ne répondit pas. Il entreprit de saisir et de revêtir sa nouvelle tenue de combat.

Et tandis qu'il faisait, comme pour lui-même, Nappà murmura.

— Une femme charmante. Et fascinante.



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Dernière édition par niicfromlozane le Jeu Août 27, 2015 14:27, édité 6 fois.
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Re: Dragon Ball Timeline

Messagepar Lamantin_Furtif le Dim Déc 15, 2013 10:58

C'est n'importe quoi, ces sauts entre les chapitres !! :lol:
Enfin, si ça se justifie dans une seule fic, je suppose que c'est justement celle-ci.

Le chapitre est très bon, comme d'hab, mais je préférerai que tu les sortes moins rapidement, là, on en a deux en deux jours, je me doute que tu tapes dans tes réserves, alors, quittes à le faire, une parution plus mesurée et régulière serait mieux.

Ah, et puisque, à ce niveau, on peut être tatillon sur les détails, le duel/pardon final de Yamcha et Tien me semble un peu facile... Pas assez développé quant à leur état d'esprit. Je trouve que ça passe assez mal.
"Dorenavant votre rage me parviendra comme un sketch de Gad Elmaleh"
Many, 12 juin 2016


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