Message du mois de mai:Je sais que je joue avec votre patience mais pas d inquiétude: la fic aura un terme. Même s il devait m arriver qque chose, un membre parfaitement compétent pour la reprendre connaît l entier du synopsis.
J y pense tous les jours et bosse dessus presque autant. Encore toutes mes excuses pour les délais, mais je préfère prendre mon temps et faire un truc vraiment bien -en tout cas à mes yeux- que rusher. Tout ce que je peux dire pour le moment, c est que quand la parution reprendra, elle continuera de manière hebdomadaire pour un bout de temps.
Merci à tous pour vos com, votre compréhension et désolé si certains ont eu un faux espoir.
EDIT du 24 août :Et merde. la suite n'est pas prête mais je suis dessus. Et j'en ai marre de garder ce chapitre dans un tiroir, et de voir cette fic en page 2. Il faut que je me détende et que je poste.
Bref:
Merci à la team de relecture. Pour la suite de ce chapitre, je vais y aller à l'arrach', sinon je ne vais jamais avancer.
Avant tout ça, dans Dragon Ball Timeline, il y a trèèèèèèèèèèèèèèèèès longtemps:
— Vegeta a débarqué du futur, a tué Nappà et Gohàn, puis s'est tiré avec les Dragon Ball à six étoiles, tout en expliquant que les cyborgs allaient débarquer et que (ce qui reste de) la Z team ferait bien de s'entraîner pour être à même de les affronter.
— Durant le combat, Krilìn s'est avéré à même de développer tout le potentiel de Ginyù grâce au savoir-faire terrien. Après son entraînement dans la Salle de l'Esprit et du Temps, il s'est imposé comme le plus puissant des combattants actuels, bien que Vegetà soit (enfin) devenu Super Saiyan et que Piccolò ait développé une puissance fabuleuse grâce au pouvoir de l'Amour et du Vice.
— Tèn Shin Han, Yamchà et Piccolò sont en proie à un phénomène inattendu découlant de leurs pouvoirs, qui réunit leurs esprits; les deux derniers se sont enfermés dans une salle parallèle du Palais divin afin de protéger l'esprit de Piccolò.
— Gerò continue de travailler à son projet d'annihilation des menaces. Marta et Jim ont découvert qu'il travaillait sur les projets de Cell, ainsi que sur C-17 et C-18. Marta demande à Jim de sauver "ces deux gosses". Pendant ec temps, les recherches sur le cocon de Buu continuent.
Pour ceux qui voudraient se remettre dedans,
le sommaire, dans le premier poste du topic, avec les résumés des chapitres précédents.
Chapitre septième : Coalitions
Partie 1 : Résolutions
Vegetà était resté quelques secondes à regarder fixement ses poings serrés, les yeux exorbités, comme possédé. Puis il s'était soudainement élancé à la verticale, à une vitesse instantanée telle qu'il avait formé sur le sol plusieurs cercles concentriques au moment du décollage. Un vol exutoire qui lui permettait de dégager sans risque toute la frustration qui le dévorait en explosion de ki toujours plus violentes et incontrôlée.
Au-dessous de lui, la Capsule Corporation et la capitale de l'Ouest rétrécirent, puis disparurent, mais le prìnce continuait son inexorable ascension. Ses yeux d'azur injectés de sang, il cherchait à consumer l'immense pouvoir auquel il venait d'accéder, inutilement, ce qui ajoutait encore à sa colère.
Soudain, il arrêta sèchement sa course dans les airs au milieu de nulle part et laissa exploser toute sa force dans un rugissement à la fois féroce et libérateur. Il hurla ainsi de longues secondes dans une sphère de Ki dorée qui s'élargit au point de rendre sa silhouette minuscule en son centre.
Puis le phénomène cessa. Tandis qu'il cherchait bruyamment son souffle, les cheveux du saiyan retrouvèrent leur teinte naturelle. La rage qui déformait ses traits s'apaisa, et ses muscles se détendirent enfin.
C'est alors seulement que Vegetà réalisa ce qu'il venait d'accomplir : malgré sa défaite, le prìnce venait de devenir une légende.
Certes, il avait perdu les Dragon Balls, mais il avait compris comment éveiller la puissance monstrueuse qui sommeillait en lui : c'était dans la colère, dans la rage de vaincre que résidait la clef pour libérer son incommensurable pouvoir : celui du Super Saiyan millénaire.
Cependant, il n'avait pas encore atteint son maximum : son double le lui avait confirmé de la plus dure des manières. Mais si son alter-ego pouvait dépasser le stade qu'il venait d'atteindre, alors il en était capable également. C'était l'évidence même. Il lui avait ainsi offert un nouvel objectif.
Vegetà serra les poings. Il avait déjà accompli l'impossible, mais il savait qu'il pouvait aller encore plus loin. Désormais, chaque minute le rapprocherait un peu plus du moment où il montrerait à son double qui était le véritable Prince des Saiyans ! Et il n'aurait de repos que le jour où il l'obligerait lui aussi à ramper à terre pour sa survie, comme il avait dû ramper dans la Salle de l'Esprit et du Temps.
Une folle détermination anima son regard, reflet de son indicible volonté de vaincre.
Je vais dépasser le stade de Super Saiyan !!
Ne pas craquer.
Krilìn faisait de son mieux pour aller de l'avant mais une force intérieure le tirait vers le bas.
Tèn Shin Han, Yamchà et le Toùt-Puissant s'évertuaient à régler le problème persistant de leurs personnalités convergentes. Piccolò et Bulmà avaient subi une blessure bien trop profonde pour pouvoir réagir immédiatement. Vegetà, imprévisible et trop peu fiable, avait à nouveau disparu. Les Dragon Balls étaient inutilisables. Quant à Popò et Yajiròbé, malgré leur bonne volonté, ils étaient complètement surclassés.
Il ne restait que lui. Il était seul pour assumer la lourde tâche d'aller annoncer à la mère de Gohàn ce qui était arrivé à son fils, alors qu'elle portait toujours le deuil de son mari. Il volait ainsi en direction du Mont Paozù sans trop forcer, peu impatient d'arriver à destination.
Qu'est-ce que je vais lui dire ?
Krilìn chercha à déglutir, mais les muscles de son cou hésitèrent et quelque chose resta coincé dans sa gorge. Impossible de trouver les mots qu'il devrait adresser à Chichì et Guymaò. Il devait pourtant bien y avoir un moyen de dire les choses avec tact !
Il détestait cette mission. Il était le plus puissant désormais et il ne devait pas montrer de signe de faiblesse. C'était sur lui que reposaient les espoirs du groupe. Il était par la force des choses le digne héritier de…
Un sourire plein d'espoir traversa son esprit. Krilìn arrêta net son vol.
— Oh, Gokù ! murmura-t-il en ravalant ses larmes. Comment faisais-tu pour tenir le coup ?
Ne pas craquer.Gokù s'étonnait de tout.
Aussi loin qu'il s'en souvienne, Gokù avait toujours trouvé les gens étranges même dans leurs comportements les plus anodins. Pour lui, combattre la plus terrible des armées de mercenaires était tout aussi fabuleux que de voir une ampoule s'allumer. Et une constatation simple du caractère absurde de la réalité lui suffisait pour s'y adapter avec bonne humeur, quelle que soit la situation, parce qu'il n'avait le choix et faisait celui de s'adapter à la réalité avec bonne humeur.
Oui. Gokù choisirait une phrase directe et honnête, puis il offrirait son épaule et son soutien.
C'est ce qu'il faut que je fasse. C'est ce qu'il ferait.
Krilìn sentit la douce chaleur du réconfort l'envahir. Même de l'au-delà, son ami lui montrait encore une fois la voie à suivre. Un large sourire se dessina sur ses lèvres violettes, puis il prononça à haute voix :
— Merci, Gokù. Je suis désolé de ne pas avoir su protéger ton fils. Dis-moi, tant qu'on y est, qu'est-ce que tu ferais si tu étais attaqué par un Super Saiyan invulnérable ?
— On n'a qu'à s'entraîner et devenir plus fort que lui !
— Gokù ?
Il avait clairement entendu une voix.
— Gokù, c'est toi ?!
Une voix reconnaissable entre toutes.
Il l'avait entendue.
Mais il n'y avait rien ni personne autour de lui.
Il resta encore un moment, incrédule, à tourner sur lui-même, persuadé que Gokù lui faisait une mauvaise blague. Mais il dut se résoudre à l'évidence : ses sens lui jouaient des tours.
Il n'empêche, pensa-t-il en reprenant son vol, c'est ce qu'il aurait dit. C'est ce qu'il aurait fait.
…
C'est ce que je dois faire.Krilìn pensa une nouvelle fois aux mots qu'il allait adresser à Chichì et tandis qu'il les cherchait toujours, le Mont Paozù apparut à l'horizon et avec lui, la vielle cabane de grand-père Gohan. La maison des Sòn était juste derrière la colline.
Zut ! Je ne suis pas prêt ! Qu'est-ce que je vais leur dire ?
Les pieds de Krilìn se posèrent délicatement sur le sol avant qu'il ait trouvé une réponse concrète à sa question. Puis, mû par la force de sa volonté, il parcourut à pas lents les quelques mètres qui le séparaient de l'entrée. Comme à contre-cœur, son poing s'abattit par trois fois contre la porte. Des pas précipités se firent entendre avant qu'elle s'ouvre à la volée pour révéler une Chichì aux yeux rouges et humides ; des yeux déjà éteints par les ténèbres.
Elle sait.Il était des choses que les mères sentaient, des sentiments si forts qu'ils émanaient d'elles et rendaient les mots superflus. Il n'y avait rien à dire. Alors, submergée par la tristesse et par la profondeur de son désespoir, Chichì s'écroula, agenouillée sur le seuil. Impuissant, le meilleur ami de Gokù ne dit rien, pas même quand Guymao vint entourer la jeune fille de ses bras protecteurs et l'invita Krilìn à entrer.
Quand elle eut retrouvé un semblant de raison, il expliqua d'un ton monocorde ce qui s'était passé, mais sans jamais oser affronter le regard désespéré de Chichi, les yeux rivés vers le sol. Il n'omit aucun détail : leur joie d'avoir retrouvé les boules de cristal, l'arrivée de Vegeta, le meurtre gratuit de Nappà, comment Gohàn avait affronté la menace avec bravoure, les transformations successives des jumeaux saiyans et comment le monstre avait emporté la Dragon Ball à six étoiles avec lui dans le temps. Le courage de la mère fut sans faille, cette fois-ci. Elle écouta jusqu'au bout.
Enfin, quand il eut terminé, une détermination nouvelle l'avait gagné. Les mots qu'il prononça, il n'eut pas à y penser. Ils sortirent naturellement, comme si une puissance supérieure les lui dictait :
– Je vais venger ton fils, Chichi. Et quand ce sera fait, nous utiliserons les Dragon Balls pour te le rendre. Je te le promets.
Piccolò méditait.
Les mots manquaient pour décrire ce qu'il ressentait. Même en namek, cette langue pourtant si riche et précise dans la terminologie psychologique, aucun n'aurait convenu.
La Haine qu'il éprouvait envers l'assassin de Gohàn nourrissait son Vice comme jamais.
Et pourtant, l'Amour en lui n'avait pas disparu. Il subsistait sous la forme de souvenirs sourds qui venaient le torturer d'autant plus qu'ils en étaient réduits à ça : des souvenirs. Mais cet Amour était voué à disparaître lentement et Piccolò, maintenant qu'il y avait goûté, n'en supportait pas la simple idée.
Il aurait dû intervenir plus tôt. Ne pas laisser Gohàn se jeter sur ce monstre. Il savait que ça allait arriver et il n'avait rien fait.
Il n'avait rien fait.
Et au fond de lui-même, Piccolò savait pourquoi.
Par lâcheté.
Il avait compté sur la colère de Gohàn pour les défaire de cet improbable ennemi. Quelle naïveté ! Il l'avait sciemment envoyé à la mort, oui ! Gohàn n'avait pas la moindre chance, et Piccolò avait précipité sa fin en le laissant attaquer Vegeta.
Et pour ça, il méritait de le rejoindre.
…
Mais le temps n'était pas encore venu.
Toute cette colère, toute cette rage, il allait en faire une arme qu'il allait utiliser contre leur ennemi. Une énergie du Vice surpuissante et foudroyante, dont même le Super Saiyan ne se relèverait pas ; un Vice d'une pureté absolue. Mais il fallait quelqu'un capable de la manipuler. Quelqu'un qui ne commette pas la moindre erreur. Quelqu'un qui comprenne exactement ce qu'il envisageait de faire.
Il n'y avait qu'une seule solution.
Piccolò interrompit sa méditation et ouvrit les yeux. Tout autour de lui, le monde lui sembla vide. Il avait trop connu la solitude et savait que le temps n'arrangerait rien. Alors il s'envola vers les terres de Karine dans un nuage de poussière qui troubla la lumière du soleil. Il devait parler au Toùt-Puissant.
— Tu veux QUOI ?! Mais tu es complètement cinglé !!
— Pas du tout ! Réfléchis ! C'est le meilleur moyen de réussir à la contacter et de la convaincre ! On ferait d'une pierre deux coups… Non, trois !
Marta sentit la peur s'emparer d'elle et tenta de la contrôler. Une lueur d'excitation brillait dans les yeux de Jim tandis qu'il essayait de la convaincre de suivre son plan. Elle avait déjà vu ce regard de nombreuses fois et savait ce qu'il signifiait : Jim voulait voir s'il était capable de duper Gerò. Pour lui, tout ça n'était qu'un jeu. Un de ces trucs de mecs consistant à déterminer qui était le plus malin des deux.
Elle prit une profonde inspiration et tenta de répondre posément, sans céder à la panique. C'est ainsi qu'elle avait le plus de chance de lui faire prendre conscience de l'absurdité de son plan.
— Jim, ça n'a aucune chance de marcher. Ni toi, ni moi n'avons les compétences pour reprogrammer C-9.
— C'est pour ça qu'il faut qu'on parle au docteur Dassère ! Il sera facile à convaincre, il déteste Gerò !
— Ça, c'est la première mauvaise idée de ton plan. À supposer -et je dis bien supposer- qu'il ne nous trahisse pas et qu'il soit capable de pirater le cyborg, il n'y a aucune chance pour que l'absence de C-9 passe inaperçue.
— Je sais, mais j'ai déjà pensé à la couverture parfaite. Je pourrais montrer à Gerò des images piratées de la Capitale de l'Ouest.
Marta dévisagea Jim comme s'il avait proposé d'aller courir à l'aveuglette sur un champ de mine. Il précisa :
— Tu n'y es pas ! Je vais lui dire ça sur le ton de la conversation, en lui expliquant qu'il doit s'agir de vieilles images. Il y a un robot-espion défectueux, je n'aurai qu'à prétendre que c'est lui qui les fournit. Et devine qui il va vouloir envoyer le réparer…
— …C-9, évidemment. Écoute, Jim, c'est un bel exercice intellectuel, mais ce plan va nous mener droit dans les griffes de Gerò. Il y a trop d'impondérables.
— Au contraire. Ce plan est tellement fou qu'il a toutes les chances de réussir. Sérieusement, qu'est-ce que tu suggères ? Qu'on lui écrive une lettre ? Qu'on aille lui rendre une “petite visite” ? Gerò surveille Bulmà en permanence, on ne pourra jamais l'approcher, mais il ne se méfiera pas de ses cyborgs. On n'aura qu'à détourner son attention sur un autre problème et il ne remarquera jamais rien.
— Je pense qu'il existe un juste milieu entre tes sarcasmes et ton idée suicidaire.
— Très bien. Je t'écoute. Qu'est-ce que tu proposes ? Je te rappelle que c'est toi qui tenais tellement à aider les deux gamins. Tout seuls, on n'a aucune chance.
Marta resta silencieuse.
— Très bien. On va creuser ton idée.
Le visage du Toùt-Puissant prit une expression horrifiée.
— Fusionner ? Tu crois vraiment que ça peut marcher ?
Piccolò toisa le Toùt-Puissant d'un regard impassible et décidé.
— Tu penses vraiment que je t'ai raconté tout ça pour rire ? Oui, je pense que c'est le meilleur moyen.
— Je ne suis pas sûr que tu réalises vraiment ce qui va se passer. Leurs… Leurs personnalités ont presque entièrement disparu. Il n'en reste plus que l'essence vitale. Il sont devenus une nouvelle personne. Un seul esprit dans deux corps différents.
— Tèn Shin Han a accompli des choses étonnantes. Il maîtrise le Vice à la perfection. Et toute mon Essence vitale en est composée. Il parviendra à abattre le Saiyan.
— Il doit y avoir un autre moyen… Vegetà et Krilìn s'entrainent, ils…
— Cesse d'être égoïste !!
Piccolò avait perdu son calme. Une expression menaçante lui tordait le visage.
— Tu as simplement peur de disparaître en même temps que moi, sinon tu me proposerais de fusionner ensemble. Tu ne me laisserais pas reporter mon choix sur ces faibles humains que tu es censé protéger, mais sur qui tu t'es trop souvent reposé ! Tu n'as rien fait quand les forces de Freezèr nous ont attaqués ! Arrête de te cacher derrière les humains et prends tes responsabilités !
Sur ces mots, Piccolò tourna le dos au Toùt-Puissant pour se diriger vers le palais divin d'un pas martial, la cape au vent. Cependant, Kamì n'en resta pas là.
— Tu peux essayer de me faire porter le poids de tes échecs, nous savons tous les deux pourquoi tu fais ce choix. Personne ne te connaît mieux que moi Piccolò.
— Je ne crois pas, non, répliqua Piccolò sans arrêter sa progression vers la porte qui menaient aux deux terriens. Celui qui me connaissait le mieux est mort. Et crois-moi, je vais écraser celui qui l'a abattu, dussions-nous y laisser la vie.
Puis il posa la main sur la poignée et l'abaissa avec détermination.
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