Alors c'est pas ça, mais tu te rapproches. Je vous laisse spéculer, ça va bien faire marrer les correcteurs et la Team_Star.
Bon, merci à vous trois, j'y retourne, parce que vous me foutez la pression et que j'adore faire mentir omurah. Mais pour ça, y a encore pas mal de boulot !
On en reparle le 11 novembre, ok ?
En fait, Cèll a aussi été détruit dans l'explosion du vaisseau, histoire que toute cette histoire de Résistance n'est servi à rien. D'ailleurs, dans le prochain chapitre, Marta se suicide de désespoir, puis la planète explose quand Broly débarque et que plus personne n'est en état de lui résister.
le chapitre dixième se déroule pendant la seconde triplette de sauts, -dans la T5 ou une autre ? suspens !
Antarka a écrit:juste à cause du niveau de Buu
— Krilìn, attention !! hurla Yamchà en entraînant son ami hors de la trajectoire de l'attaque de Tèn Shin Han.
Buù, occupé à rouer de coups un Vegeta impuissant, ne sentit pas l'attaque venir de suite. Il tourna la tête au dernier moment, et quand il la vit, il laissa le saiyan choir au sol pour se préparer à la recevoir dans un sourire ravi. Jamais on ne lui avait offert une telle résistance, et rien ne paraissait lui faire plus plaisir que de démontrer son invulnérabilité.
Mais à sa grande surprise, il ne parvint pas à saisir l'attaque de ses mains tendues. L'énergie fondait en lui, le pénétrait, et, pour la première fois, le démon se laissa aller à un énorme sentiment de panique. Il sentait son corps d'ordinaire si obéissant lui échapper tandis qu'un Piccolò immatériel se frayait littéralement en lui pour lui imposer sa volonté. Les règles de la physique l'obligèrent à gonfler toujours plus pour contenir les forces qui prenaient possession de lui.
Son corps malmené ne savait plus quelle forme emprunter, tiraillé par les deux esprits qui l'animaient et submergé par un Vice incontrôlable.
Tèn força encore et mêla sa propre haine à celle que Piccolò lui avait offerte. Ses efforts se manifestaient par de larges gouttes de sueur qui perlaient sur sa peau.
• Ça ne suffira pas, constata Yamchà, en apparaissant à ses côtés.
• Ça DOIT suffire, répliqua Tèn Shin Han, tout son corps tremblant de la tension extrême que réclamait l'exécution de cette technique.
• Je vais t'aider…
• Tu ne peux pas, je vais…
Tèn Shin Han réalisa soudain ce que Yamchà comptait faire.
• NON !! hurla le triclope. Ne fais pas ça, Yamchà !!
Mais dans sa position, le fier guerrier aux trois yeux ne pouvait rien faire pour empêcher son compagnon d'agir.
— Ne t'inquiète pas, le rassura Yamchà à voix haute. Après ce que Piccolò a fait, c'est la moindre des choses. Je saluerai Chaozù pour toi.
— YAMCHÀ !! YAMCHÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀ !!
Mais Tèn Shin Han sentait la détermination du combattant comme si ça avait été la sienne. Son pouvoir lui permit de percevoir la rédemption que Yamchà avait cherchée si longtemps à ses yeux ; cette rédemption qu'il lui avait si longtemps refusée.
Confronté à l'inévitable sacrifice qui se profilait, cela lui parut soudain tellement absurde. Il était préparé à perdre Piccolò. Mais Yamchà ? Ça n'avait jamais fait partie du plan.
Certes, il l'avait haï. Même quand ils ne formaient plus qu'un, quand ils s'étaient compris entièrement, que chacun savait très exactement quelles raisons, quels sentiments éprouvait l'autre, ils avaient cultivé leurs ressentiments. Il y avait longtemps, Tèn avait souhaité lui pardonner, alors même qu'ils découvraient leur pouvoir, mais il se l'était interdit pour parfaire encore leur existence, et accéder à un nouveau type de puissance. Ainsi, ils avait dépassé un seuil qu'aucun humain n'aurait jamais dû atteindre. Ce jour-là, avant l'attaque contre le vaisseau de Freezèr, il l'avait fait exprès. Presque malgré lui.
Il avait entretenu sa haine pour l'être qui le comprenait le mieux au monde dans l'unique but de devenir encore plus fort.
Effectivement c'était absurde.
Et maintenant, Yamchà disparaissait littéralement à ses côtés. Sa peau pâlissait et il sembla vieillir à vue d'œil tandis que tout son Vice venait alimenter les réserves de Tèn Shin Han. Puis, dans un dernier effort, comme celui de Piccolò avant lui, son corps tomba à genoux avant de s'effondrer en avant, face contre terre, sans vie.
Tèn redoubla d'effort.
Je… Je dois y arriver…
Une goutte de sueur –ou était-ce une larme issue de son œil frontal ?– coula lentement sur le nez du tèrrien, plus que jamais déterminé à défaire leur terrible adversaire, qui gonflait toujours plus sous l'énorme pression qu'il subissait, au point de ressembler désormais à une énorme baudruche grise.
Krilìn apparut alors à ses côtés.
— Je vais t'aider, prononça-t-il d'une voix grave aux relents de colère ; il avait perçu le sacrifice de Piccolò et Yamchà.
À ces mots, Tèn Shin Han paniqua.
— Quoi ? Non, non, Krilìn ! Pas toi !! Ça va suffire !! Je vais y arriver, s'affola-t-il, mais sans ménager la pression qu'il imposait à Buù pour autant.
— Ce n'est pas ce que je veux dire. Je vais l'empêcher de se reconstituer et te filer un coup de main par la même occasion. Tu l'as suffisamment affaibli pour que je puisse tenter un truc. On va l'avoir Tèn Shin Han.
Alors Krilìn leva les mains au ciel et entreprit de récolter l'énergie de la planète. S'il essayait de se reconstituer grâce à elle, Buù aurait une très mauvaise surprise, car elle serait déjà venue alimenter son Genki Dama.
À bout de force, les yeux écarquillés, Vegeta assistait à cette incroyable scène.
Krilìn maîtrisait la technique ultime de Kakarotto, et Tèn Shin Han immobilisait Buù. S'il ne l'avait pas vu de ses yeux, il n'y aurait pas cru.
Un peu plus loin, il aperçut son doùble qui reprenait conscience, tout aussi impressionné par l'improbable tournure des événements.
Vegetà enrageait. Sa vengeance devrait attendre. Il avait largement sous-estimé ce démon gris, mais comment anticiper un tel pouvoir de régénération ?
Puis, éreintés, comme dans un rêve, les deux princes échangèrent un regard entendu et levèrent les bras au ciel pour offrir ce qui restait de leurs forces au tèrrien, avant de s'écrouler à genoux, le regard relevé pour ne rien perdre de ce fascinant spectacle.
Tèn Shin Han se vida de ses dernières réserves et poussa encore un peu au-delà.
— Ça n'a pas suffi. C'est pas possible !! Ce monstre est immortel !! ragea le triclope.
— Je prends le relais, affirma Krilìn, sûr de lui. Tu peux tenir encore quelques secondes ?
— Je… Je vais essayer, mais fais vite, par pitié.
— Ça y est presque, allez !! s'impatienta Krilìn.
C'est alors que des apports massifs d'énergie survinrent de toute part. Ce n'était pas uniquement l'énergie de la Tèrre qui venait d'alimenter son Genki Dama. Krilìn pouvait sentir des puissances émanant de tout le cosmos, et même au-delà. Il perçut d'innombrables auras inconnues qui venaient le soutenir dans son combat.
À l'instant où Tèn Shin Han s'effondrait au sol, à bout de forces, Krilìn réalisa que son attaque était prête. Buù n'avait jamais été aussi faible, il était complètement immobilisé. C'était le moment ou jamais.
Alors il rabattit les bras vers l'avant en hurlant :
— CRÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈVE !!
Et l'immense sphère de Ki se mit en mouvement. Pour la première fois, Buù fut saisi d'une terreur absolue. Il avait comprit ce qui était en train de lui arriver. Réduit à l'état de boule viciée, parasité par l'esprit latent qui le hantait, il ne contrôlait absolument plus son corps. Poussé par l'énergie du désespoir, il parvint toutefois à matérialiser une grotesque parodie de main qui tenta de repousser l'attaque, mais Krilìn était lui aussi animé par une volonté puissante et inconditionnelle.
Un bras de fer cosmique s'engagea. Une bataille de détermination qui devrait décider de l'avenir de l'ùnivers. Buù était acculé, mais c'était tous les royaumes des enfers et du paradis qui s'étaient unis à l'appel du Kaiò du Nord pour soutenir son élève. Les Kaiò Shins en personne avaient puisé dans leurs réserves pour achever l'être qui menaçait l'Existence elle-même.
Mais malgré tous ces efforts, toute cette puissance réunie, le tèrrien était à bout. Pourtant affaibli comme jamais, Buù lui offrait une résistance incroyable. Les muscles de Krilìn menaçaient de le lâcher à tout moment, et le tèrrien savait que le temps ne jouait pas en sa faveur : déjà, les effets de l'attaque de Tèn Shin Han commençaient à s'estomper et le djinn reprenait consistance.
Et c'est lorsqu'il crut que tout était perdu, alors même que ses derniers espoirs chancelaient, prédisant une chute imminente et définitive, qu'une voix familière et chaleureuse vint raviver la flamme de l'espoir :
— Bien joué Krilìn. Tu as été incroyable.
Cette voix.
Il l'aurait reconnue entre mille.
Elle lui redonna la force. Tout redevenait possible quand cette voix posée et claire résonnait alentours.
En d'autres circonstances il aurait tout abandonné pour étreindre Son Gokù. Son ami se tenait là, à ses côtés. Il était bien réel, son auréole sur la tête, une chevelure d'or semblable à celle de Vegeta dansant sur son crâne. Krilìn devina les silhouettes de Mamie Babà et de Son Gohàn derrière lui.
— Laisse moi t'aider, poursuivit Gokù. On va l'avoir ensemble.
À bout de forces, Krilìn ne se fit pas prier. Le saiyàn pratiqua lui aussi l'arcane de Kaiò, il joignit ses forces à celles de son ami de toujours. Alors, après un dernier regard complice, les deux guerriers poussèrent ensemble.
La sphère de Ki pressa. Buù, complètement paniqué, chercha à fuir mais il n'y avait aucune issue. La force de vie le submergea et l'entraîna dans les limbes, dévorant tout son Vice jusqu'à ce qu'il eut entièrement disparu. Et c'est quand il se fut assuré que le néant avait bel et bien dévoré le démon à jamais que le Genki Dama s'estompa sans autre dommage, retournant à la nature à qui il avait été emprunté.
Ils harcelaient leur adversaire de leur mieux, mais aucun d'entre eux n'était pas au niveau.
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