Buu : Prince Of Majin ~La légende Millénaire~

[Lyne]

Chapitre 23

De vieux amis !

 
 
Trois jours s’étaient écoulés depuis que Buu avait quitté le domicile de la Saiyanne. Il ne savait pas vraiment pourquoi il était retourné la voir… Il avait prétexté l’inquiétude de certains de ses hôtes à son égard, – ce qui était effectivement le cas– mais il y avait autre chose… Mais quoi ? Buu restait généralement maître de lui-même et de ses émotions, mais depuis qu’il avait mis les pieds dans cet univers, il ne se reconnaissait plus. Il avait l’impression de perdre de plus en plus la maîtrise de son être et chaque jour passé en ces terres ne faisait qu’accroître cette dérangeante sensation…
 
Mais contrer ses hôtes pour garder le contrôle n’était pas la seule bataille qu’il devait livrer. Il se trouvait à présent face à un adversaire peut-être bien plus redoutable encore : lui-même. Et le combat ne faisait hélas, que commencer...
 

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Le démon survolait un champ de blé quand tout à coup, un violent mal de ventre le prit d’assaut, l’obligeant à s’arrêter en cours de route. Cela faisait des jours qu’il n’avait rien mangé, il fallait qu’il trouve de quoi remplir son estomac. Le Djinn aperçut en contrebas un groupe de six fermiers en train labourer les champs sous un soleil de plomb. Il les observa un bref instant, puis instinctivement, sa crête pivota et laissa apparaître un rayon de couleur rose qui se rua sur les cinq hommes avant de les changer en gâteau fondant et moelleux. La langue du Majin vint lécher sa lèvre supérieure tandis qu’il faisait venir les pâtisseries à lui. Elles ne suffiraient certainement pas à assouvir son incroyable appétit, mais elles apaiseraient sans doute un peu ses crampes d’estomac....
 
Le fermier s’arrêta de travailler, manifestement surpris de ne plus entendre ses amis parler. Il se retourna et constata avec stupeur que ces derniers n’étaient plus là. Buu fixa l’homme en train de crier les noms de ses collègues et les chercher frénétiquement du regard. Il s’apprêta à réserver le même sort au dernier homme présent dans les champs, quand tout à coup… une étrange sensation s’empara de lui, le forçant à mettre son geste en suspens. Le Majin plissa les yeux. Que lui arrivait-il ? Ce n’était pourtant pas la première fois qu’il transformait des gens en nourriture pour les manger. Il venait d’ailleurs de le faire il y a quelques minutes. Il lui suffisait simplement de faire à nouveau pivoter sa crête et de laisser le rayon magique faire tout le reste. C’était simple ! Très simple. Alors, qu’attendait-il au juste ? Qu’avait-il à rester planté là à lorgner son « repas » d'un air hébété ?
 
Quelques secondes s’écoulèrent…
 
Bon, pour aujourd’hui ou pour demain ? On n’allait quand même pas y passer la journée ! Le Majin fronça les sourcils. Il ne pouvait l’expliquer, mais l’idée de tuer cet homme lui provoquait un malaise plutôt inhabituel. Et le simple fait d’avoir mangé les quatre autres lui donnait un sentiment de dégoût. Un sentiment que Buu avait du mal à comprendre… Depuis quand répugnait-il de transformer les gens en nourriture ? Cela ne lui ressemblait pas !
 
Le guerrier rose serra les poings et poussa un grognement. Il n’arrivait pas à mettre son geste en exécution. Cette impression était trop forte. Et plus il luttait pour l’ignorer, plus cette dernière s’imposait à lui. Ce fut donc à contrecœur et nourrit d’une colère noire que le Majin observa sa proie s’en aller dans son tracteur. Il fronça les arcades. Il fallait qu’il reprenne rapidement le contrôle ou ses hôtes finiraient par prendre définitivement possession de lui… Le démon s’apprêta à reprendre sa route quand son estomac le rappela à l’ordre. Hm… il fallait absolument qu’il se mette quelque chose sous la dent et vite ! Buu fonça
En direction de la ville la plus proche, guidé par le doux parfum des pâtisseries qu’il allait bientôt déguster.
 
 

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Le Majin se posa à quelques mètres du magasin, puis s’orienta en direction de la vitrine de ce dernier. Son choix important de pâtisseries et de confiseries faisait de l’enseigne l’une des boutiques les plus prisées de la ville. Et les allées et venues à répétition des passants étaient là pour le prouver. D’ailleurs en parlant de gens… Buu détourna un instant son regard de la vitrine pour observer son environnement quand tout à coup, quelque chose heurta sa jambe droite. Le démon baissa les yeux et constata qu’il s’agissait d’un petit ballon de football qui fut bientôt rejoint par son jeune propriétaire qui accourait en sa direction pour le récupérer.
 
— Rahh, Reran tu es impossible ! Je t’ai déjà dit qu’on ne jouait pas au football dans la rue ! s’écria une voix féminine à l’adresse du petit garçon tout marchant d’un pas vif pour le rejoindre.
 
— Mais maman…
 
— Il n’y a pas de mais ! coupa la femme en prenant l’objet des mains de son fils pour le mettre dans un des sacs qu’elle portait. — Excusez-le, il ne fait pas attention à ce qu’il fait, ajouta-t-elle à l’intention du Djinn.
 
Buu ne répondit pas, se contentant de la fixer du regard.
 
— Allez, viens. On entre à la maison ! Papa nous attend pour dîner, acheva-t-elle en prenant la main de son fils en esquissant un sourire gêné à l’adresse du démon avant de tourner les talons.
 
Le démon cligna des yeux, surpris par l’étrange comportement de cette Terrienne. Comment se faisait-il qu’elle n’ait ni fui ni hurlé en le voyant ? D’habitude tout le monde faisait ça. Et là, personne ne semblait remarquer sa présence. Pourquoi ne réagissaient-ils pas ? Ils ne le reconnaissaient donc pas ? Cela n’avait pas de sens… À moins que Gokû et ses amis n’aient demandé à Shenron d’effacer son souvenir de la mémoire des Terriens. C’était la seule explication possible… Une situation qui troubla légèrement le Djinn, peu habitué à passer autant inaperçu au regard des humains.
 
Le Majin tourna les talons puis s’approcha vers la porte de la pâtisserie. Il s’apprêtait à pénétrer à l’intérieur quand il tomba nez à nez avec un homme barbu et musclé. Cette personne, Buu la connaissait bien. Il s’agissait de Mr.Satan. Ce dernier se figea sur place en apercevant le démon qui se tenait face à lui.
 
— B… B… Buu ? balbutia l’humain, d’un air ahuri.
 
Il n’en revenait pas. Cela faisait sept ans que le Buu de cet univers était mort et il avait été très affecté la disparition de son ami. Satan s’approcha du Majin d’un pas hésitant, comme s’il s’agissait d’un mirage puis s’arrêta net. Il ne savait pas comment réagir face au démon. L’annonce de sa présence sur Terre avait été un véritable choc pour lui. Et lorsque Videl lui avait appris qu’il ne s’agissait pas du même Buu avec qui il avait noué des liens, le bonheur et la joie d’avoir retrouvé son ami, avait très vite laissé place à la crainte et à l’incompréhension… Le père de Videl cligna des yeux. Il savait que ce Buu était bien plus dangereux que les autres et qu’il n’était pas aussi amical que celui qu’il avait connu. Mais les souvenirs des moments passés avec lui commençaient à refaire surface et une partie de lui ne pouvait se résigner à l’idée que le démon ait perdu toute trace d’humanité.
 
— Je ne m’attendais pas à te voir ici… s’exclama-t-il à l’adresse du démon.
 
Buu ne répondit pas, se contentant de le fixer de ses yeux rouges et noirs. Satan enchaîna, hésitant :
 
— Videl m’a dit que tu venais d’un autre univers, est-ce que c’est vrai ?
 
— C’est ça, répondit simplement le Djinn.
 
— Mais… mais comment ? Comment tu as fait ?
 
— C’est un sorcier qui m’a fait venir ici.
 
— Un… un sorcier ? répéta le père de Videl d’un air ahuri.
 
— C’est une longue histoire.
 
 — Ah, je comprends…
 
Le champion du monde des Arts Martiaux tenta de s’approcher un peu plus du démon, mais fut stoppé dans son élan par Bee, le chien que l’ancien Buu avait soigné et recueilli. La mâchoire de l’animal agrippait fermement le pantalon blanc de son maître, le tirant en arrière, comme pour le prévenir de se méfier du Majin.
 
— Allons, allons, mon toutou du calme ! Lâche mon pantalon veux-tu, s’exclama le père de Videl en poussant l’animal pour se libérer son vêtement de ses crocs.
 
Mais Bee ne l’entendit pas de cette oreille. Il resserra son emprise en poussant un grognement tout en tirant encore plus le pantalon. Il n’avait pas gardé de très bons souvenirs de ce Buu et il n’avait aucune envie qu’il fasse du mal à Satan. Mais devant l’insistance de son maître, il se résigna et lâcha prise avant d’aboyer pour faire part de son mécontentement. Une réaction qui surprit quelque peu Buu.
 
Le Majin observa un instant l’animal, puis reporta son attention sur le Terrien. S’il y avait bien une personne que le démon ne s’attendait pas à voir de sitôt, c’était bien Satan. Le souvenir de cet humain était encore très présent dans son esprit et malgré toutes les transformations qu’il avait subites, il n’était jamais parvenu à l’oublier. Buu fronça légèrement les arcades. Il avait l’impression de retourner dans le passé. À l’époque où il n’était qu’un gros balourd au cerveau atrophié. Il revoyait sa rencontre avec le Terrien.
 
Satan était la deuxième personne qui ne l’avait pas rejetée en le voyant. Sa puissance était très loin d’égaler celle de Gokû et de ses amis, mais sa finesse d’esprit avait été plus redoutable encore que la seule force de tous les guerriers de la Terre. Et pour cause : il fut le seul être qui réussit à approcher le démon et à l’attendrir… À tel point, que le Majin alla même jusqu’à faire preuve de bonté et d’humanité. Satan était parvenu à gagner sa confiance et il était la seule personne avec qui Buu s’autorisait à baisser sa garde. Là où ses anciens maîtres le considéraient comme un idiot tout juste bon à faire le pantin pour exécuter leurs ordres, Satan lui, l’avait traité avec respect, bonne humeur et amabilité. Une rencontre qui l’avait beaucoup marqué et qui malgré ses nombreuses transformations, était restée gravée dans sa mémoire à tout jamais…
 
Soudain, un bruit aigu de gargouillement émanant de son estomac le tira brutalement de ses pensées. Avec toutes ces histoires, il n’avait toujours rien mangé et il commençait sérieusement à avoir faim… un bruit qui raisonna comme une sonnette d’alarme pour le Terrien dont les yeux s’écarquillèrent légèrement.
 
 — Oh tu as faim ! Viens, je vais te prendre quelque chose à manger ! annonça-t-il avec un grand sourire avant de se retourner pour entrer dans le magasin.
 
Il se souvenait parfaitement de l’appétit vorace du Majin. Il savait que dans cet état, il ne valait mieux pas le contrarier. Il avait donc tout intérêt à lui donner ce qu’il souhaitait sans rechigner s’il ne tenait pas à se retrouver dans son estomac au même titre que tous ces gens autour d’eux… Buu fixa un instant le Terrien. Que devait-il faire ?
 
Le Buu qu’il était autrefois n’était plus là. Lui se fichait pas mal de cet humain à la puissance plus qu’affligeante. Il n’avait besoin de personne et il pouvait très bien se débrouiller pour manger !
 
« Satan est le seul ami que tu n'aies jamais eus. Ne le rejette pas, il pourrait t'apporter bien plus que tu ne le crois ! » raisonna une voix dans sa tête.
 
Le démon cligna des yeux. Cette voix… il l’avait déjà entendue. C’était la même qui l’avait incité à rester chez Maëllyss et ce n’était pas celle de l’un de ses hôtes... Mais à qui pouvait-elle bien appartenir ? Il l’ignorait tout bonnement. Juste que ce n’était pas la première fois qu’elle se manifestait et que sa présence dégageait une force invisible qu’il ne parvenait pas toujours à dominer… Une chose qui commençait sérieusement à lui taper sur les nerfs !
 
Même si le Djinn n’avait aucune envie de renouer avec le passé, il ne pouvait s’empêcher de ressentir un sentiment étrange à l'égard du champion du monde des Arts Martiaux. Une sensation qu’il n’arrivait pas à expliquer et qui le troublait quelque peu. Cette voix n’avait peut-être pas tout à fait tort après tout…
 
Le démon écarquilla les yeux, surpris par ses propres pensées. La faim embrumait décidément trop son cerveau. Il fallait qu’il se ressaisisse et vite ! Soudain, il aperçut Mr. Satan sortir de la boutique, avec deux cornets en plastique remplis de pâtisseries qu’il tenait dans chaque main.
 
— Regarde, je t’ai acheté quelques petites douceurs. Tu verras, elles sont délicieuses ! indiqua-t-il à l’intention du Djinn.
 
Les yeux de Buu fixèrent un instant le Terrien avant de se braquer avec envie sur les deux cornets qui contenaient les pâtisseries. Hm… il réfléchirait plus tard de ce qu’il ferait de Satan. Pour l’heure, remplir son estomac était plus important que le reste…

[Lyne]

Voilà la suite!!

Merci à Xela pour son aide

Bonne lecture à tous ^^

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Chapitre 24
Amitiés

— Lylyss, qu’est-ce que tu fais, on va finir par être en retard… annonça Genïe depuis le rez-de-chaussée. 
 
— Oui, voilà, voilà, répondit la Saiyanne en accrochant sa deuxième boucle d’oreille. Elle sortit de sa chambre, puis descendit les escaliers pour rejoindre son amie.
 
La Gardienne soupira. Sa maîtresse agissait de manière étrange depuis ces derniers jours. En particulier depuis qu’elles étaient revenues de Vergas après avoir régénéré les pouvoirs de la Saiyanne. Quelque chose s’était produit, Genïe le sentait clairement et elle connaissait suffisamment Maëllyss pour savoir qu’elle ne lui disait pas tout. Elle avait tenté à plusieurs reprises de la faire parler, en vain. Maëllyss refusait catégoriquement d’en discuter et se braquait lorsque la Majin avait le malheur d’insister. 
 
La métisse était quelqu’un de réservée, ce type de réaction était d’ailleurs très fréquent chez elle. Bien qu’avec le temps la Djinn ait finit par s’habituer à ce genre de situation, elle ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour sa maîtresse. Elle n’aimait pas la savoir si en colère et tourmentée… Mais après plusieurs heures de négociations, elle finit par la convaincre d’aller rejoindre leurs amis sur Vergas afin de boire un verre. C’était la seule solution pour lui changer les idées et peut-être… se déciderait-elle à enfin lui parler ?
 
Les deux amies se téléportèrent sur la planète, puis se rendirent dans l’un des quartiers généraux des Majins. Un endroit immense où ces derniers se réunissaient lors des pauses de travail. Là, où elles devaient retrouver leurs amis. Ces derniers n’étant pas encore arrivés, les deux jeunes femmes s’orientèrent vers de gros coussins en velours orange et violets situés au fond de la salle, en les attendant.
 
La pièce était divisée en deux parties bien distinctes : un espace avec des tables et des chaises pour ceux qui voulaient boire et manger et un coin détente comportant des fauteuils et des canapés ainsi que toutes sortes de coussins de tailles et couleurs différentes déposés un peu partout sur le sol. Le reste de la  décoration quant à elle, était relativement simple et se composait seulement de quelques vases déposés ici et là, devant des murs entièrement recouverts par de longs tissus entremêlés de couleur rouge et orange. 
 
L’endroit n’avait pas de cuisine, mais disposait de quatre grands récipients disposés aux quatre coins de la pièce dans lesquels de nombreuses pâtisseries apparaissaient à la demande des démons.
 
La première chose qui frappa Maëllyss lorsqu’elle était venue pour la première fois, fut cette imposante fontaine qui trônait au centre de la pièce. Une fontaine à première vue toute à fait banale, mais qui en réalité était très particulière, car l’eau qui en coulait se transformait en toute sorte de boissons selon les désirs du consommateur.
 
Maëllyss poussa un petit soupir. Vergas était le seul endroit où elle se sentait réellement bien. Où elle pouvait être… elle-même. Elle n’était pas née sur cette planète. Elle faisait encore moins partie des races qui la peuplaient et pourtant, elle avait le sentiment d’être proche d’eux. Elle avait ses amis, des gens qu’elle aimait et sur qui elle pouvait compter. Ils étaient comme une famille. Bien plus que celle qui vivait sur Terre et dont le sang était lié au sien. 
 
— Lylyss, tu es sûre que tu ne veux rien dire ? Je sais que ça te ferait du bien d’en parler… redemanda Genïe.
 
La Saiyanne hocha la tête en signe de négation. Si elle avait accepté de venir ici, c’était pour se changer les idées, et non pour parler de ses problèmes. Elle ne voulait pas inquiéter son amie. Et la voir culpabiliser de l’avoir laissée seule le soir de son agression, alors qu’elle avait insisté pour que la Majin sorte un peu était la dernière chose dont elle avait besoin. Et puis… elle était vivante. Le reste avait peu d’importance... La jeune femme se mordit la lèvre inférieure. Elle savait que tôt ou tard, elle devrait parler à Genïe de ce qui s’était passé ce soir-là. De son agression par Darkon. Puis… Buu… Mais elle savait pertinemment comment la Majin réagirait à cette nouvelle. Elle était tellement en colère. Contre elle. Contre le démon. Cette histoire était si étrange, si… inconcevable. Elle n’arrivait pas à réaliser ce qu’elle avait fait. Bon sang ! Comment allait-elle annoncer ça à Genïe ?
 
— Lylyss ! s’écria une Majin avec un grand sourire tout en se précipitant vers les deux amies.
 
La fille de Gokû eut à peine le temps de se retourner que la démone lui sauta littéralement au cou.
 
—  Woh… quel accueil ! lança la métisse surprise.
 
— Je suis si contente de te revoir ! indiqua la Djinn avant de desserrer son étreinte sur son amie pour aller saluer Genïe.
 
— Oui, moi aussi ! Gelinaa.
 
— Désolé pour le retard, on avait une affaire importante à régler, annonça un autre démon en s’approchant du petit groupe. Belle demoiselle ! enchaîna-t-il à l'intention de la guerrière avant de lui saisir la main pour y déposer un baiser.
 
— Ça ne fait rien, répondit la fille de Gokû en esquissant un sourire.
 
— Jam, ce charmeur ! nota Gelinaa en donnant un petit coup de coude à son ami pour le taquiner.
 
« Tu vois ! C’est un homme comme lui qu’il te faut ! Poli, gentil, intelligent, droit. Et plutôt mignon ! » fit remarquer Genïe par la pensée à l’intention de sa maîtresse.
 
La Saiyanne tourna lentement la tête en direction de sa Gardienne en la fusillant du regard. La Majin lui fit un clin d’œil tandis qu’un large sourire s’immisçait sur ses lèvres.
 
Jam et Gelinaa étaient des amis de longue date. Ils étaient d’ailleurs les premiers Djinns que Maëllyss côtoya après Genïe. Le démon affichait une silhouette fine et musculeuse et mesurait 1m90, environ. Il arborait une peau bleu ciel, et ses yeux étaient noirs avec des pupilles bleu roi. Sa tenue était composée d’un pantalon bouffant blanc maintenu d’une ceinture noire et dorée et d’un petit gilet de couleur noir.
 
L’autre Majin était une jeune femme beaucoup plus petite que ses amis. Elle mesurait à peine 1m60. Sa couleur de peau était brune et ses yeux, noirs avec des pupilles beiges clair. Sa tenue comportait une tunique noir et dorée à courtes manches avec un col en « u » et un pantalon bouffant blanc maintenu par une ceinture noire et dorée sur laquelle était gravé le symbole des Majins.
 
Elle portait un collier argenté en forme d’étoile et deux boucles d’oreille en forme d’anneau bleu turquoise. Une longue « mèche » faisant office de frange retombait sur le côté droit de son visage et deux rubans de couleur rose et bleu étaient noués autour de sa longue crête qui lui descendait jusqu’aux mollets. Les deux Djinns prirent place aux côtés de leurs amis.
 
— Ça fait du bien de vous retrouver ! confia Maëllyss.
 
— J’espère bien ! C’est qu’on commençait à s’inquiéter, nous ! Tu aurais quand même pu venir plus tôt… lâcha Gelinaa.
 
— Oui… je sais, excusez-moi. J’ai été pas mal occupée ces derniers temps… expliqua la guerrière. Vous ne m’en voulez pas trop au moins ?
 
— Hm...

Les deux Djinns se regardèrent un bref instant, puis plaquèrent le bout de leur crête sous leur menton en faisant mine de réfléchir.
 
— Mais non, bien sûr que non ! répondit Jam en souriant. Au fait, vous voulez quelque chose à boire ?
 
— Oui. Un Bul’gom s’il te plaît. Et prend en un pour Lylyss ! indiqua Genïe.
 
— D’accord, et toi ?
 
— Je vais prendre pareil, merci ! répondit Gelinaa.
 
— Très bien. Dans ce cas, j’y vais.
 
— Attends, Lylyss va t’accompagner ! Hein, Lylyss, lâcha Genïe.
 
— Euh… oui, oui, balbutia cette dernière en se levant avec un sourire gêné. « Toi, je te retiens », lança-t-elle en s'adressant à sa Gardienne par la pensée avant de rejoindre son ami qui s’était déjà dirigé vers l’immense fontaine.
 
— Bul’gom, je ne connais pas, c’est une nouvelle boisson ? demanda Maëllyss intriguée.
 
— Elle est sortie, il y a peu, oui. Tiens ! répondit Jam en lui tendant un verre contenant un liquide rose foncé dans lequel se trouvaient des glaçons multicolores et des minuscules morceaux de framboises.
 
La jeune femme saisit ce dernier, puis le porta à ses lèvres. Mais à peine la première gorgée fut avalée, que déjà une grimace s’étalait sur le visage de la Saiyanne.
 
— Ce n’est pas bon ? s’étonna le Djinn.
 
— C’est…  trop sucré !! 
 
La mine qu’affichait son amie était si hilarante que Jam eut toutes les peines du monde à se retenir de rire.
 
— Désolé Lylyss, j’avais oublié que tu n’aimais pas trop ça, s’esclaffa-t-il tout en reprenant le verre des mains de la métisse.
 
— Ce n’est rien, ne t’en fais pas. Beurk ! Mais comment pouvez-vous avaler ça ? C’est infecte ce truc ! s’exclama la jeune femme avant de piquer elle-même un fou rire.
 
— Je te préfère comme ça, tu sais… fit remarquer le Djinn.
 
— Comme ça ?
 
— Lorsque tu t’autorises à baisser un peu ton masque. 
 
— Jam… fit la Saiyanne en détournant légèrement le regard.
 
— Je sais que c'est pour te protéger et je le comprends, mais il ne reflète pas ce que tu es réellement. Et je suis convaincu que tu te sentirais mieux si tu te laissais aller un peu plus.
   
Un peu plus loin, Genïe ne perdait pas une miette de la conversation de sa maîtresse avec son ami. Un sourire malicieux se dessina sur ses fines lèvres tandis qu’elle les épiait du coin de l’œil.
 
— Genïe, tu devrais avoir honte, lança Gelinaa.

— Quoi ? J’ai rien fait ! répliqua la Majin d’un air faussement surpris, avant de boire une gorgée de sa limonade.
 
— Arrête de les espionner, ça ne se fait pas ! 
 
— Il s’agit de ma maîtresse, c’est mon devoir de veiller à son bien être !
 
— Ah bon ? Et depuis quand jouer les marieuses fait partie de tes attributions ?
 
— Je ne joue pas les marieuses, qu’est-ce que tu racontes ?
 
—  Ah non ? Qu’est-ce que tu fais alors ? Tu crois que j’ai pas vu ton petit manège de toute à l’heure ? Laisse-les un peu. Ils sont assez grands pour se débrouiller tous seuls !
 
— Roh... Si on ne peut plus rien faire maintenant ! bouda Genïe.


Un peu plus loin, Maëllyss était perdue dans ses pensées. Elle finit par répondre à la remarque du Djinn bleu.

— Ce n’est pas si simple… soupira Maëllyss en baissant légèrement les yeux. Je suis ce que je suis et…
 
— Je sais que tu peux y arriver, répondit le Majin en saisissant le menton de la jeune femme à l’aide de son pouce et son index pour lui relever la tête. Il suffit simplement d’accepter de lâcher prise, acheva-t-il en fixant la Saiyanne droit dans les yeux.
 
Maëllyss s’apprêta à répondre quand soudain, une aura très familière fit irruption dans la pièce. Une présence que la fille de Gokû n’était pas du tout ravie de revoir...

[omurah]

Je lis toujours, même si je ne trouve pas grand-chose à dire des deux derniers chaps sinon qu'ils sont cools et reposants et se lisent facilement..., et que Jam va très éventuellement se faire refaire la dentition par Buu lol. Me demande du coup ce qui va se passer au prochain chap (si on enchaine sur ce qui se passe au 24) et quelles seront les réactions respectives de Genie, Lylyss et Gelinaa

[Lyne]

Je lis toujours, même si je ne trouve pas grand-chose à dire des deux derniers chaps sinon qu'ils sont cools et reposants et se lisent facilement...,

ça ne va pas durer

et que Jam va très éventuellement se faire refaire la dentition par Buu lol.

Oo? Pourquoi ça? Qu'est-ce qui te fait dire ça? XD

En passant, merci de tes retours! Ça fait vraiment plaisir de voir un lecteur fidèle au poste

[omurah]

Oo? Pourquoi ça? Qu'est-ce qui te fait dire ça? XD

et que Jam va très éventuellement se faire refaire la dentition par Buu lol.

Cette fois j'ai pris toutes mes précautions ça ne fait jamais plus que la 3e ou 4e fois que tu me reprends sur mes théories

En passant, merci de tes retours! Ça fait vraiment plaisir de voir un lecteur fidèle au poste

o/

[Lyne]

Oo? Pourquoi ça? Qu'est-ce qui te fait dire ça? XD

et que Jam va très éventuellement se faire refaire la dentition par Buu lol.

Cette fois j'ai pris toutes mes précautions ça ne fait jamais plus que la 3e ou 4e fois que tu me reprends sur mes théories

Ben, c'est que tu as des réactions plutōt surprenantes XD et que pour le coup, je ne vois quand même pas ce qui le pousserait à fsire ça. Même avec le "éventuellement" XD ça me parait... vachement bizarre

[omurah]

Disons que j'ai rien dit alors

[Lyne]

Voilà, voilà le chspitre 25!

Merci à Xela pour son aide! Ez bonne lecture à tous!


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Chapitre 25
C'est ainsi

La guerrière plissa les yeux, puis tourna lentement la tête en direction du monstre de puissance qu’était Buu…

— Ah non ! Qu’est-ce qu’il fait icicelui-là ? lança Genïe en se levant d’un bon pour fixer méchamment le démon.

Maëllyss prit une grande inspiration, puis se dirigea lentement vers le démon rose avant de lui administrer un violent coup de poing en plein visage en se transformant en super Saiyanne 2.

— Qu’est-ce qui te prend ? C’est quoi le problème ? répondit Buu d’un ton froid.

Les yeux de Maëllyss sortirent de leur orbite.

— J’ai fait l’effort de t’inviter, tu t’invites sans demander, tu te barres sans rien dire et tu crois que je vais rester là sans rien dire ?

Le Majin haussa une arcade, perplexe.

— TU TE FOUS DE MOI ! hurla la guerrière en déchaînant une puissante vague d’énergie qui ne manqua pas de réduire la pièce en tas de poussières sous les yeux ronds des Djinns présents autour d’elle.

« Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Quand est-il venu ? Pourquoi elle lui a demandé de rester ? » se questionna Genïe en regardant sa maîtresse.

— Cette planète est protégée ! Comment tu as réussi à franchir la barrière de protection ? continua Maëllyss, furieuse.

— Hey, j’y suis pour rien ! Pour le bureau des plaintes, tu n’as qu’à t’adresser à ton ami sorcier, c’est lui qui m’a fait venir ici, répondit simplement Buu.

— Ah oui ? Eh bien je vais te faire dégager !

— Fais-donc ! Mais... y parviendras-tu ? lâcha le Djinn d'un ton provocateur.

Folle de rage, la guerrière se rua sur le démon et le frappa de toutes ses forces en plein visage, mais le Djinn ne bougea pas d’un millimètre. Le démon tourna la tête dans le sens du coup, puis lança un large sourire à la Saiyanne avant de contre-attaquer de la même façon mais avec beaucoup plus de puissance, expédiant sans difficulté la guerrière contre le sol. La jeune femme se redressa, se volatilisa, puis dans un clignotement, réapparut à quelques centimètres du Djinn pour lui flanquer un coup de genou au sternum, mais le démon le stoppa du plat de sa main droite et balança violemment sa tête en avant pour frapper au visage à l’aide de sa crête. La métisse encaissa le coup sans broncher, puis contre-attaqua avec un puissant avec un coup de pied circulaire en plein visage. Elle voulut enchaîner en lui balançant un violent coup de poing à l’abdomen, mais Buu ne lui en laissa pas le temps. Il attrapa la cheville droite de la guerrière à l’aide de sa crête et la fit tournoyer dans les airs avant de l’éjecter au loin, l’envoyant s’encastrer dans le mur au fond de la salle qui céda sous la puissance du choc, sous le regard médusé des dix Djinns présents dans la salle.

Ils savaient à quel point la puissance de la Saiyanne était importante. Certains d’entre eux avaient d’ailleurs souvent l’occasion de l’expérimenter lors de différents entraînements de la guerrière. Une situation qui leur avait permis de beaucoup progresser et de permettre à la combattante de travailler la rapidité ou encore l’endurance lors d’un combat. Mais malgré leurs nombreux efforts, personne n’était parvenu à battre la métisse. Et de voir un démon, - enfin, ce qu’ils pensaient être l’un des leurs – tenir tête à la jeune femme aussi aisément était une grande première.

La fille de Gokû se releva et s’apprêta à foncer sur son adversaire, quand un des dix Djinns surgit brusquement devant elle pour lui barrer la route, tandis qu’un de ses collègues bougeait sa crête pour reconstruire la pièce qui avait été détruite quelques minutes plus tôt.

— Stop ! Arrêtez-vous tout de suite !

— Dégage de là ! grogna méchamment cette dernière en fusillant du regard le Majin violet qui lui bloquait le passage.

— Ça suffit ! Vous n’avez pas le droit de vous battre ici, répondit le démon.

Les yeux de la Saiyanne s’animèrent d’une flamme inquiétante. S’il y avait bien une chose qu’elle détestait au plus haut point, c’était qu’on s'interpose lors d’un affrontement. Soudain, une lumière vert pomme anima son corps et enserra celui de le Majin avant de le faire exploser et de plaquer ses morceaux à chaque coin des murs de la pièce.

— Non mais ça ne va pas ! Qu’est-ce qui te prend ? s’interposa Gelinaa.

— Tu veux subir le même sort ? Alors, laissez-moi poursuivre ce combat ! répliqua la métisse.

— Oui, enfin, si on peut appeler ça, un « combat », lança Buu d’un ton sarcastique.

— QUOI ?! répète ça, espèce de ... !

— Lylyss, arrêtes, je t'en prie ! intervint à son tour Genïe en posant ses mains sur les poignets de son amie pour tenter de la calmer tout en la regardant droit dans les yeux.

— …

La fille de Gokû plissa les yeux et se dégagea de l’emprise de sa Gardienne avant de croiser les bras tout en lui tournant légèrement le dos d’un air frustré, tandis qu’au loin, le Majin à la peau violette annulait le maléfice lancé par la Magicienne avant de se reconstituer.

— Tiens… je pensais que tu aurais mis moins de temps, Doorge, souligna l’un de ses camarades d’un ton moqueur.

— Oh toi, je ne t’ai rien demandé ! pesta le Majin en serrant le poing. Quant à toi ! poursuivit-il à l’adresse de la guerrière en la pointant du doigt. Tu sais que ce que tu as fait est considéré comme un délit ?

— Doorge, s’il-te plaît… tempéra Jam.

— Non, il a raison ! souligna un autre Djinn au fond de la pièce. S’attaquer à un Gardien en fonction est passible d’une amende.

— Sauf que nous sommes en pause et qu’elle est avec moi ! rectifia Genïe.

— Et alors ? Ça ne change absolument rien, coupa Doorge. Elle n’avait pas à s’en prendre à moi sans raison !Encore un faux pas et je lui colle un procès !

— Ça va, ça va… elle restera calme. N’est-ce pas, Lylyss ? fit la Gardienne d’une voix autoritaire en fixant sa maîtresse.

Pour toute réponse, la combattante poussa un soupire exaspéré en fouettant l’air avec sa queue de singe.

— Lylyss ! insista la Majin.

— Oui, ça va j’ai compris ! répondit la fille de Gokû en reprenant sa forme normale. Elle connaissait très bien Doorge. Ce n’était pas la première fois qu’elle avait à faire à lui. Son instinct lui sommait de répliquer pour le remettre à sa place, mais sa raison lui rappela qu’au vu de la situation, il n’était pas judicieux de s’attirer encore plus de problèmes. Elle en avait déjà bien assez comme ça. À commencer par Buu…

La jeune femme fixa le guerrier rose de ses yeux verts tandis que la colère montait peu à peu en elle. Comment osait-il lui faire l’affront de revenir pour ensuite la provoquer ? Elle mourrait d’envie de l’enfermer dans sa Lampe, de l’étrangler ! Le déchiqueter, lui arracher les yeux ! Le transformer en hachis, le faire souffrir atrocement, qu’il crève ! Elle voulait… elle n’était plus sûre. Elle avait les moyens de le mettre hors d’état de nuire. Alors pourquoi n’avait-elle rien fait ? Ce n’était pas l’occasion qui avait manqué pourtant…

Buu regarda un instant les quelques Majins présents dans la pièce, quand tout à coup, un étrange sentiment s’empara de lui. Plus il les observait, plus ces personnes lui semblaient étrangement familières… Il savait leur nom, leur statut et leur position hiérarchique. Le démon fronça les arcades. Comment pouvait-il être au courant de tout cela alors, que c’était la première fois qu’il les voyait ? Il l’ignorait. Juste que cette sensation le perturbait et qu’il n’arrivait pas à savoir d’où elle provenait…

— Tu sais qui c'est ? interrogea l’un des Djinns à l’intention d’un de ses camarades en désignant Buu de la tête.

— Non, je ne l’ai jamais vu auparavant. Et je me demande bien quel entraînement il a bien pu suivre pour être aussi fort... lui répondit le Majin, l'air songeur.

— Il doit sûrement être une nouvelle création de maître Tayrun, nota un autre démon.

— Ah bon ? Pourtant il n’y a pas eu de cérémonie de Gradation ces derniers temps. Et Tayrun nous aurait avertis s’il avait créé de nouveaux Djinns, lui répondit le premier Majin.

— Il porte la ceinture des Gardiens, cela veut donc forcément dire qu’il en est un, rétorqua le troisième démon.

— D’accord, mais comment se fait-il qu'on ne l'ait jamais vu? questionna le second Djinn.

— Ça, c’est pas à moi qu’il faut demander, acheva le premier démon.

— Je ne suis pas une création de votre sorcier, je n'ai rien avoir avec vous, coupa Buu qui commençait à en avoir assez qu’on théorise à son sujet.

— Alors d'où es-ce que tu sors exactement ? Et comment se fait-il que tu portes le symbole des Gardiens Majins ? interrogea Doorge qui avait suivi toute la conversation.

— Laisse tomber Doorge, ce n'est pas la peine de parler avec lui, s’exclama Genïe. Et toi tu ferais mieux de t'en aller.

— Non, il restera ici, annonça une voix masculine derrière la Gardienne. Cette dernière se retourna vivement en direction de l’homme tandis que les Majins présents s’inclinaient légèrement à la vue de leur créateur.

— Pourquoi vous l’avez fait venir ? Il… commença Maëllyss furieuse.

— Maëllyss, c’est sa planète. Il restera ici aussi longtemps qu’il le faudra. Que tu le veuille, ou non, répondit le Mage.

— Mais… tenta timidement Genïe.

— La discussion est close, il n’y a rien à ajouter, coupa Tayrun. D’ailleurs, Maëllyss, je voudrais que tu restes quelques temps sur Vergas, je dois te faire part de certaines choses.

— Est-ce vraiment nécessaire ? interrogea la Saiyanne.

— Oui, j’y tiens. Tu peux séjourner au manoir, ta chambre est toujours à ta disposition si tu le souhaite, acheva le Vergassien.

— Entendu, soupira la fille de Gokû. Mais vous, vous débrouillerez sans moi pour réparer les dégâts qu’il aura commis, conclut-elle avant de se volatiliser sur Terre.

Elle n’avait aucune envie de rester. Encore moins en sachant que Buu serait dans les parages et qu’elle allait devoir une fois de plus supporter sa présence. Mais dans sa position, elle se ne se voyait pas décliner la requête de son mentor…

« Ça ne va pas se passer comme ça ! » pensa Genïe en lançant un regard noir à Buu avant de rejoindre sa maîtresse sur Terre.

[xela26]

Pbm de post sur le chapitre...

[Lyne]

....... My bad. J'etais sure d'avoir tout sélectioné...*sbaffe* Merci Xela!

[omurah]

Il ne m'aura pas échappé que Buu a une chambre de réservée chez Tayrun. Et que Maelyss aussi, voilà qui sent la petite rencontre sous la couette façon passe-moi un coup de poing je t'envoie un coup de rein... et puis on alterne

[]

Plus sérieusement, j'ai bien aimé (re)découvrir certains rouage du fonctionnement de la société Majin, avec les amendes et tout ça, et plus largement, c'est vraiment sympa un chapitre avec autant de majins réunis au même endroit

Maelyss devrait sérieusement envisager de faire du yoga cela dit

[Lyne]

Plop, plop, plop! Voilà la suite !!!

@Omurah:

Spoiler

Il ne m'aura pas échappé que Buu a une chambre de réservée chez Tayrun. Et que Maelyss aussi, voilà qui sent la petite rencontre sous la couette façon passe-moi un coup de poing je t'envoie un coup de rein... et puis on alterne

[]

Tu es... tu es... tu es............ ignoble ... mais j'adore!

Plus sérieusement, j'ai bien aimé (re)découvrir certains rouage du fonctionnement de la société Majin, avec les amendes et tout ça, et plus largement, c'est vraiment sympa un chapitre avec autant de majins réunis au même endroit

C'est cool de lire ça, parce que j'aurais pensé plutôt le contraire -> = Trop de Majins tue le Majin, mdr.
Il ne m'est pas toujours facile de placer au bon moment certains abord du fonctionnement de leur société justement (y a tant de choses à faire et dire au parallèle), mais je suis contente que ça semble plaire pour le moment ! ^^

Maelyss devrait sérieusement envisager de faire du yoga cela dit

Excellente idée ! Ses nerfs sont trop mis à rude épreuve... Faut dire qu'un certain Majin ne l'aide pas beaucoup hein ! [/quote]

Chapitre 26

Soupçons...

— Maman, maman ! Elle a finit son biberon… déclara un petit garçon, assit sur le canapé du salon.
 
— Pose-le sur la table, mon chéri, je viens tout de suite !
 
Le jeune métis s'exécuta, puis reporta son attention sur sa petite sœur de cinq mois qui pleurait et gigotait dans ses bras.
 
— Mais elle pleure ! Elle en veut encore… insista le garçonnet.
 
— Ne t’inquiète pas Gohan, elle a bien assez mangé  ! répondit Chichi depuis la cuisine.
 
— Bah je suis désolé, Lyss, c’est fini. Il n’y a plus ! annonça le métis en regardant le bébé qui pleura de plus belle sous le regard désemparé de son grand frère.

Gohan contempla un instant l'enfant, un sourire rayonnant sur le visage. Depuis que sa soeur était née, c'était la première fois que sa mère l'autorisait à lui donner le biberon. Et il en était très fier ! Il aimait beaucoup sa petite soeur, même si elle le réveillait souvent durant la nuit lorsqu'elle pleurait. Malgré son jeune âge, il prenait déjà son rôle de grand frère très à coeur. Et il avait hâte qu'elle grandisse pour pouvoir enfin jouer avec elle.

— Alors, ma puce tu as déjà tout mangé ? fit Gokû qui venait d'entrer dans le salon. 

— Oui, et c'est moi qui lui ai donné le biberon cette fois ! indiqua le petit garçon en souriant.

— C'est bien. Je suis fier de toi ! répondit le père de famille en déposant une caresse sur la tête de son fils avant de prendre sa fille dans ses bras.

La petite cessa de pleurer, puis fixa son père avec de grands yeux.
 
— Tu es mignonne ! sourit le Saiyan, tandis qu'il faisait monter et descendre dans les airs. Le bébé se mit à rire aux éclats devant les grimaces de son père, alors qu’elle faisait remuer sa queue de singe dans tous les sens.
 
— Doucement Gokû ! Elle vient de manger ! alterta Chichi qui revenait de la cuisine.
 
— Oui, oui, je sais, ne t’inquiète pas.
 
…
 
………
 
………………
 
Confortablement installée sur la couverture bleue de son petit parc, la petite Maëllyss agita frénétiquement un petit singe en peluche avant de mâchouiller son oreille dans un gémissement plaintif. Une nouvelle dent de lait avait percé sa gencive quelques jours plus tôt. Et la petite fille essayait tant bien que mal de soulager cette douloureuse gencive en mordillant tout ce qui lui tombait sous la main. Elle tourna la tête en direction des barreaux en bois et observa son grand frère jouer silencieusement avec des plots en bois de tailles, de couleurs et de formes différente à quelques mètres d’elle au milieu du salon. Soudain, ses yeux s’illuminèrent lorsqu’elle aperçut la jolie boule orangée trônant sur le chapeau rouge et jaune du petit garçon.
 
Fascinée par cet étrange objet, la petite Saiyanne lâcha l’oreille de la peluche qu’elle tenait dans sa bouche, puis tendit la main en sa direction, les yeux brillants et un sourire naissant, comme pour l’attraper. Une fraction de seconde plus tard, le chapeau de Gohan se volatilisa, puis apparut sur la couverture de la fillette qui l’agrippa à l’aide de sa main droite, le sourire jusqu’aux oreilles.
 
— Oh ? fit le garçonnet, réalisant subitement que son chapeau avait disparu. Il le chercha frénétiquement du regard durant quelques secondes puis constata avec surprise qu’il se trouvait entre les mains de sa jeune sœur. Lylyss ! Maman a dit qu’il fallait pas faire ça... chuchota le petit Saiyan en s’approchant de la fillette. Oh, mais non ! Il ne faut pas l'enlever ! ajouta-t-il en voyant que la petite fille tentait de retirer la boule de cristal.
 
— Gohan, tout va bien ? questionna Chichi qui revenait de la cuisine, un chiffon à la main.
 
— Lylyss a fait de la magie pour me prendre mon bonnet, répondit le petit garçon.
 
— Oh, Maëllyss ! Je n’aime pas que tu fasses ça, soupira la femme de Gokû. Donne-moi le chapeau de ton frère.
 
La fillette de onze mois leva les yeux vers sa mère, un moue sur le visage. Elle empoigna le chapeau et tenta de le mettre sur sa tête, mais ce dernier lui retomba sur les yeux.
 
— Il est encore un peu grand pour toi, ma petite chérie ! fit remarquer Chichi d’une voix douce avant de reprendre l’objet pour le redonner à son fils. La petite Saiyanne fixa son frère et sa mère avec un grand sourire, un filet de bave coulant le long de se bouche. Elle attrapa sa queue de singe et porta le bout à sa bouche en gazouillant.
 
— Non, Maëllyss, arrête ! s’exclama Chichi en retirant le bout de la queue de Saiyanne de la bouche de sa fille. Ne mange pas ça, ce n’est pas bon !
 
…
 
……
 
……….
 
Le bruit de la cafetière signalant que l'eau avait fini de bouillir retira Chichi de ses pensées. La femme de Gokû retira l'objet du feu, puis le posa sur un dessous de plat avant de soupirer. Qu’est-ce qu’ils étaient heureux en ce temps-là. Les choses avaient tant changé depuis cette époque…
 
Plus d'un mois s’était écoulé depuis que Maëllyss leur avait rendu visite. Et Chichi se demandait où était sa fille, ce qu'elle faisait. Elle ne comprenait pas pour quelles raisons elle s’était tant mise en colère ce soir-là. Encore moins pourquoi elle s’en était prise à eux. Elle ne reconnaissait plus sa fille. Et plus le temps passait, plus elle la voyait s’éloigner d’eux. Une situation que la femme de Gokû avait du mal à accepter. Pourquoi ne donnait-elle pas de nouvelles ? Pourquoi se muait-elle dans son silence ? Elle avait été bouleversée lorsque Gohan lui avait annoncé ce qui lui était arrivé sur Vergas. L’annonce fut un tel choc qu’elle passa plusieurs nuits blanches à attendre un signe de sa part. Elle était si inquiète. Elle voulait qu’elle soit près d’elle. Sa présence lui manquait tellement…
 
Elle voulait tant que les choses redeviennent comme elles étaient autrefois… Elle en vint tout à coup à se demander si la Saiyanne viendrait pour son anniversaire. Si la jeune femme reviendrait un jour…
 
 

〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜

 
 
 
 
Une pensée que partageait également Gohan. L'attitude de sa soeur l'inquiétait davantage que sa mère. Mais si Chichi gardait encore l’espoir que sa fille redevienne celle qu’elle était, le métis, lui, avait de la peine à y croire. Il savait que les choses ne seraient pas aussi simples. Et depuis le jour où elle avait failli le tuer, il ne parvenait plus à la voir de la même façon qu’autrefois.
 
Son caractère était tellement changeant, qu’il ne savait plus où se positionner et comment se comporter avec elle. Et il avait peur que cela n'empire et qu’elle ne commette une bêtise qu’elle ne pourrait réparer. Et même si Maëllyss semblait s'être quelque peu apaisée , elle n'en restait pas moins extrêmement imprévisible. Il fallait donc s'attendre à tout. Et le fait de la savoir sous la « protection » de Buu n'arrangeait rien à ses inquiétudes pour l’avenir…
 
— Gohan, tout va bien ? demanda Videl qui surveillait sa fille en train de manger sa compote de pommes.
 
— Ça va, ne t'inquiète pas.
 
Du haut de ses deux ans et demi, Pan était une petite fille débordant de vitalité. Au plus grand bonheur de ses parents et de son grand-père, tout fou de pouvoir voir son unique petite fille grandir. Une chose qui s'avérait parfois difficile à gérer. Surtout pour Videl qui devait constamment lui courir après tellement elle ne tenait pas en place. L'apprentissage de la parole suivait son cours et elle commençait peu à peu à former des phrases. Même si le trois quarts du temps, il fallait encore décoder ce qu'elle disait pour comprendre ce qu'elle voulait raconter. Voilà quelques semaines qu'elle apprenait l'art et la manière de tenir une cuillère pour manger. Un exercice manifestement encore un peu difficile à réaliser pour la fillette qui avait du mal à garder sa nourriture dans son assiette…
 
La jeune mère fixa un instant son mari, puis reporta son attention sur sa fille et l’aida à finir son désert avant de lui essuyer la bouche à l’aide d’un bavoir.
 
— C'est bien ma puce, tu as tout mangé ! annonça-t-elle en retirant l’enfant de sa petite chaise pour la prendre dans ses bras. Tout à coup, une légère grimace se tissa sur son visage lorsqu’une odeur peu odorante piqua ses narines. Ah, bah je crois qu’on va aller te changer, hein ! acheva-t-elle tandis qu’un large sourire animait le visage de sa fille.
 
La jeune femme quitta la cuisine, puis traversa le salon, s’apprêtant à emprunter le petit couloir menant à la chambre de la fillette, quand la sonnette de la porte d’entrée retenti.
 
— Ah, bonsoir Goten, quelle bonne surprise ! s’exclama la femme de Gohan en ouvrant la porte.
 
— Salut Videl ! Salut petite puce, fit l’adolescent en souriant avant de secouer légèrement la main de sa nièce. Gohan est là ?
 
— Oui, il trie des documents dans le salon, entre !
 
Le fils cadet de Gokû s’exécuta, puis pénétra dans la pièce où se tenait son frère.


— Tiens, salut Goten ! Content de te voir, s’exclama le mari de Videl.
 
— Oui, moi aussi !
 
— Qu’est-ce qui t’amène ?
 
— Eh bien en fait, je viens d’acheter le cadeau à maman et je voulais savoir si je pouvais le laisser là… répondit le petit frère de Maëllyss.
 
— Oui, mais pourquoi ?
 
— Je ne veux pas que maman le trouve. Tu la connais, à chaque fois que c’est son anniversaire, elle cherche par tous les moyens à savoir ce qu’on lui a offert.
 
— Ce ne serait pas plutôt parce que tu as peur de céder à son interrogatoire ? lança Gohan, un sourire amusé.
 
— Bon d’accord, j’avoue ! Je me suis fait avoir la dernière fois… Mais cette fois, je ne dirai rien. Et elle ne pourra pas fouiller à  la maison puisqu’il sera ici. Alors, tu veux bien le garder jusqu’à son anniversaire ?
 
— Mais oui, bien sûr, petit frère !
 
— Et nous, on peut savoir ce que tu lui as offert ? interrogea subitement Videl, tandis qu’un sourire malicieux s’immisçait sur ses fines lèvres.
 
— Euh…
 
— Allez, Goten tu peux bien nous le dire ! enchaîna Gohan.
 
Les yeux du jeune métis s’écarquillèrent tandis qu’un air ahuri s’étalait sur son visage. Une réaction qui amusa beaucoup la femme de Gohan qui ne pu retenir un fou rire.
 
— Ah non ! Cette fois-ci, je ne dis rien à personne ! 
 
— Eh bien, espérons qu’il tienne parole… acheva la fille de Satan en regardant son mari un grand sourire aux lèvres.
 
— Au fait… est-ce que tu crois que Lylyss pensera à venir ?
 
— Je n’en sais rien, Goten. Mais maman sera terriblement déçue si elle n’est pas là.
 
— Ouais, elle risque de ne pas s'en remettre... Bon, et qu’est-ce qu’on fait si Buu se pointe avec Lylyss ?
 
—  Comment ça ? 
 
— Oui, Tayrun nous a bien dit qu’il est aussi son Gardien non ? Alors… hésita l'ami de Trunks.
 
— ... Tu as vraiment envie de voir Buu à l'anniversaire de maman, toi ?
 
— Hein ? Ça va pas ! T’es fou ! Mais comme Genïe sera présente, il faut s’attendre à ce qu’il le soit aussi. Vu qu’il doit protéger Lylyss…
 
— Honnêtement, Goten, tu le connais suffisamment pour savoir qu'il n'en a rien à faire de notre soeur. Et même si par le plus grand des hasards, ce n’était pas le cas, il n'est pas question que je laisse ce démon s'incruster à cette fête d'anniversaire !  D'ailleurs, je me demande si on a vraiment raison de faire confiance à Tayrun quant au fait qu'il ait la situation en main et que nous n'avons pas à nous préoccuper de Buu, nota le frère aîné de Maëllyss, songeur.

— Pourquoi tu dis ça ?
 
— Tu te souviens ce que nous à dit Lylyss à propos de ce qui lui est arrivé sur Vergas ? Tu ne trouves pas ça étrange le fait qu'il ne nous ait rien dit, alors qu’il était censé s’occuper d’elle là-bas ?
 
— Ouais, j'avoue que c’est un peu bizarre...
 
— Un peu ? Beaucoup, tu veux dire ! Je rappelle quand même que depuis tout ce temps, il nous a caché qu’elle s’était fait agressée par ce Darkon.
 
— Il avait peut-être ses raisons… intervint Videl tout en câlinant sa fille qui sombrait peu à peu dans les bras de Morphée.
 
— Que veux-tu dire ? lança Gohan, incrédule.
 
— Je ne sais pas. Peut être qu'il s'est senti tellement coupable de ce qui ait arrivé à votre sœur et qu'il a eu honte de vous l’avouer. Peut-être aussi que c'était la volonté de Maëllyss.
 
— Enfin, Videl, c’est absurde ! Lorsqu’on est responsable d’une personne, on se doit d’informer sa famille lorsque quelque chose d’aussi grave se produit, non ?
 
— Ce n’est pas si absurde que ça. Regarde, elle n’a jamais voulu nous parler de ce qui lui était arrivé jusqu’à maintenant. Et encore, il a fallu lui tirer les vers du nez. Et à chaque fois qu’on lui posait des questions sur la raison de la présence de Genïe, elle se braquait constamment. Videl a peut-être raison…
 
— Il a surtout fait ce qui l’arrange, oui, répliqua le métis à la remarque de son petit frère.
 
—  C’est vrai que maintenant que j’y pense… je n’ai pas trouvé qu’il avait l’air de se sentir si coupable que ça… fit remarquer ce dernier.
 
— Attendez, ce n'est pas parce qu'il ne le montrait pas qu'il ne se sentait pas coupable pour autant, indiqua la fille de Satan. Et puis le fait qu'il ait demandé à Genïe de veiller sur elle, prouve qu'il essaie de se racheter pour l'aider, vous ne croyez pas ?
 
— Je ne sais pas. Sans doute... je ne sais plus trop quoi penser. Chaque fois on apprend quelque chose de nouveau, et on est toujours les derniers à être informés. Et plus le temps passe, plus j'ai le sentiment de faire face à une étrangère lorsque Maëllyss est là.
 
—  Gohan, ça va s’arranger. Il faut juste lui laisser un peu de temps. ça n’a pas dû être facile ce qu’elle a vécu. Et le plus important, c’est que Genïe soit là pour l’aider à aller mieux et à s’en sortir. Je suis sûre que tu retrouveras ta sœur.
 
— J’aimerais vraiment pouvoir te croire Videl. Sincèrement. Mais j’ai bien peur que cela soit plus compliqué que ça. Et puis cette histoire de Buu comme Gardien ne m'inspire pas du tout confiance. Il se trame quelque chose de pas net là-dessous. Et je crains qu'on finisse tous par en pâtir de la situation...

[omurah]

— ... Tu as vraiment envie de voir Buu à l'anniversaire de maman, toi ?

l'image que j'ai eue en tête quoi ! Epique.

J'ai beaucoup aimé ce chap.
Les dialogues étaient vraiment très naturels je trouve.

En fait, tout ce chapitre m'a paru très naturel, je n'ai pas vu l'écrivaine derrière, juste une suite de séquences totalement crédibles. Et ça m'a replongé dans les ambiances familiales avec un ou plusieurs bébés au centre, et j'ai apprécié ce petit voyage dans mes sweet memories :3

Sur le fond, Buu à l'anniversaire de Chichi, c'est une idée de fou. Surtout que là on parle pas de Buu gentil. Bref, je suis hypé. Bon, pour le petit clash familial, je suis évidemment très intéressé... mais je ne peux m'empêcher de redouter le happy end, du coup ça atténue un tout petit peu, mais ça reste agréable à suivre quand même ^^. Bien sûr ce n'est absolument pas un mal en soi si ça fini en happy end, mais j'ai ce fâcheux défaut de toujours me projeter dans le futur d'une fic. En fait il y a deux types de happy end, pour moi. Pour illustrer la chose, j'invoque ce cher Lacarion Rock. En faisant très simple : schéma narratif = "situation initiale -- péripétie -- situation finale."

Je pense tout comme Licarion que la situation finale doit avoir un goût particulier et se démarquer, la situation doit avoir évoluer, même un tout petit peu, par rapport à son stade initial, sinon on a juste "situation initiale -- péripétie.", ce qui revient au fait que l'intérêt tenait au simple fait de surmonter un obstacle. Il me semble important qu'à la fin, il y ait des pierres qui aient été ajoutées à l'édifice.

Ecrire une histoire pour moi c'est un peu comme détruire un château pour le reconstruire, mais si on le reconstruit à l'identique, autant ne pas le détruire au départ, le but de l'avoir détruit c'était pour pouvoir caser de nouvelles pierres, de sorte que même si on peut avoir l'impression que le nouveau château est le même que le précédent, en réalité, il y a de nouvelles pierres dans l'édifice ^^

Pour Maelyss et Buu je pense que c'est déjà dans la poche pour toi, je suis à peu près sûr que ta situation finale témoignera d'une vraie évolution. Par contre y'a encore moyen de se louper pour le "clash" familial. Mais ce n'est qu'une crainte et en aucun cas une présomption.

Ne prend pas ce pavé comme une critique. Ça n'en est pas une. C'est un simple conseil méthodologique pour la forme (puisqu'on est tous là pour s'entre-conseiller) parce que je suis de bonne humeur aujourd'hui et que j'avais envie de parler construction narrative, même si je ne doute pas que tout ce b.a.-ba là on l'a tous appris au collège et que tu ne m'as pas attendu pour le connaître et l'appliquer ^.^

Et encore une fois, j'ai beaucoup aimé ce chapitre et surtout son ambiance ^^

[Lyne]

— ... Tu as vraiment envie de voir Buu à l'anniversaire de maman, toi ?

l'image que j'ai eue en tête quoi ! Epique.

Lol j'ai une sacrée image dans la tete aussi mdrr

En fait, tout ce chapitre m'a paru très naturel, je n'ai pas vu l'écrivaine derrière, juste une suite de séquences totalement crédibles. Et ça m'a replongé dans les ambiances familiales avec un ou plusieurs bébés au centre, et j'ai apprécié ce petit voyage dans mes sweet memories :3

Alors, personellement, ce fut un peu le contraire pour moi.J'ai vraimant eu le sentiment qu'il était pas franchement naturel et ça m'a fait un peu peur mdr même si j'ai adoré plonger dedans! Surtout pour la première partie!

Sur le fond, Buu à l'anniversaire de Chichi, c'est une idée de fou. Surtout que là on parle pas de Buu gentil. Bref, je suis hypé. Bon, pour le petit clash familial, je suis évidemment très intéressé... mais je ne peux m'empêcher de redouter le happy end, du coup ça atténue un tout peu

en meme temps... Est ce que ça doit vraiment se finir en happy end? pour le coup de Buu à l'anniversaire ça m'a paru juste épique! Mais c'est sur que si ça arrive... Ça va être explosif!

Je pense tout comme Licarion que la situation finale doit avoir un goût particulier et se démarquer, la situation doit avoir évoluer, même un tout petit peu, par rapport à son stade initial, sinon on a juste "situation initiale -- péripétie.", ce qui revient au fait que l'intérêt tenait au simple fait de surmonter un obstacle. Il me semble important qu'à la fin, il y ait des pierres qui aient été ajoutées à l'édifice.

je suis totalement d'accord! Après la théorie et la pratique sont deux choses différentes pour ma part XD

Pour Maelyss et Buu je pense que c'est déjà dans la poche pour toi, je suis à peu près sûr que ta situation finale témoignera d'une vraie évolution. Par contre y'a encore moyen de se louper pour le "clash" familial. Mais ce n'est qu'une crainte et en aucun cas une présomption.

que veux-tu dire par "se louoper pour le clash" et dans quel sens?^^
En meme temps, tout peut arriver à ce stade et pour tous les personnages!

Ne prend pas ce pavé comme une critique. Ça n'en est pas une. C'est un simple conseil méthodologique pour la forme (puisqu'on est tous là pour s'entre-conseiller) parce que je suis de bonne humeur aujourd'hui et que j'avais envie de parler construction narrative, même si je ne doute pas que tout ce b.a.-ba là on l'a tous appris au collège et que tu ne m'as pas attendu pour le connaître et l'appliquer ^.^

je ne le prends pas mal rassure-toi. Ensuite je dirai simplement que c'est une question de perception propre à chacun! :
Mais je suis contente que tu aies aimé, ça fait super plaisir!

[omurah]

que veux-tu dire par "se louoper pour le clash" et dans quel sens?^^
En meme temps, tout peut arriver à ce stade et pour tous les personnages!

Dans le sens où cette intrigue de la friction familiale est pour l'instant moins développée que celle de la relation Buu/Lylyss, mais au fond ça n'a rien d'anormal s'il s'agit d'une intrigue moins centrale, et puis je sais que tu prévoies une fic relativement longue, et puis comme tu dis, tout peut arriver, donc je pense que je vais arrêter d'aller plus vite que la musique

Pour les dialogues, perso, j'ai pas vu de problèmes. Mais je peux me tromper. Xela te dira certainement mieux que moi ce qu'il en est