Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.
Merci pour ces commentaires dans tous les cas! Je suis contente que tu aies eu du plaisir à lire malgré qu'à priori cela n'était pas ta cam!
en vrai, ta fic répondait à un certain standard de qualité et l'effort que tu y consens force carrément le respect, c'est surtout ça qui m'a poussé à lire et je ne regrette pas Bon, je m'étais promis de pas trainer dans la section trop souvent jusqu'à la fin de mes exams mais bon, une petite pause fait pas de mal. Allons-y donc pour les détails explicites. Je fais ça un peu beaucoup à l'arrache mais bon, tant que l'idée y est.
Tu utilises souvent le truc du il/elle se mordit la lèvre, je trouve. S'il s'agit d'un toc d'un personnage en particulier ça roule, mais quand c'est le cas de plusieurs personnages ça peut être un peu chelou. Mais bon c'est vraiment qu'un détail. D'ailleurs moi ça me dérange pas.
Ce qui n'est pas un détail par contre, pour moi, comme je l'ai teasé comme un malpropre un peu plus haut avant de me casser comme un prince, c'est que je trouve que parfois tu détailles un peu trop certaines scènes qui deviennent assez redondantes dans leur construction. Par exemple au chapitre 1, Buu coincé par les fruits au sol, ça aurait pu être fait en deux lignes... tu en as fait bien plus pour dire en substance la même chose. Je pense que ça vient du fait que tu détailles les pensées des personnages là où ce n'est parfois pas nécessaire (Xela et Tenten notamment l'ont déjà fait remarquer, et Niic aussi je crois). Par exemple, là, Buu se fait repousser par le champ de force. Donc c'est pas n'importe quel champs de force, du coup pas vraiment la peine d'avoir Buu qui nous fait comprendre que
"Depuis quand des pommes étaient capables de produire une telle force ??"
et c'est quelque chose qui, pour moi, est très très récurent dans ta fic.
Par exemple là :
Spoiler
"Décidément, ce sorcier était vraiment fort et semblait posséder des pouvoirs très intéressants. De plus il était intimement convaincu qu’il était capable de bien plus encore. Sans compter bien entendu, qu’il devait certainement avoir de très grandes connaissances en magie qui lui serait sûrement très utiles. Il fallait à tout prix qu’il trouve une solution pour l’absorber. Mais comment ? S’il avait pris « des précautions » comme il l’avait dit, cela risquait d’être plus difficile que prévu et il s’attendait sûrement maintenant à ce qu’il le fasse lorsqu’il s’y attendait le moins… "
pour moi tout ce paragraphe est inutile car c'est des informations implicites qui étaient déjà à la portée du lecteur. Et y'en a vraiment pleeeeeiiiin des comme ça.
Par exemple :
Spoiler
"Alors il est vrai qu’elle n’avait pas pu beaucoup partager de moments avec leur père. Mais de là à lui en vouloir à ce point… Non, il ne comprenait vraiment pas. Et pour lui, tout ça n’avait pas de sens. Il devait sûrement y avoir autre chose là-dessous. Mais quoi ?"
Inutile, vraiment. Gohan nous a déjà expliqué tout ça un peu avant. Ce passage est une redite. Un autre exemple (mais je pourrais en sortir cent autres, mais ça serait vite relou pour toi, et puis ça reste ma perception des choses, pas une vérité)
Spoiler
Mais même si les propos du sorcier avec le temps avaient finit malgré elle par la convaincre, une infime partie d’elle ne pouvait se résigner à y croire et gardait toujours un petit espoir que tout cela soit faux… Mais elle s’était trompée sur toute la ligne ! Maëllyss serra les poings. Cette constatation lui donnait un goût extrêmement amer en bouche et la mettait dans une telle rage, que son sang bouillonna fortement dans ses veines, lui donnant l’impression que son être tout entier, allait exploser sous la colère qui l’animait. Comment avait-elle fait pour être aussi bête de croire un seul instant, qu’ils avaient encore une quelconque considération pour elle ?
Ils voulaient qu’elle leur parle et qu’elle cesse de se comporter comme ça avec eux, alors qu’ils s’évertuaient à répéter sans cesse et inlassablement qu’elle divaguait et que ses accusations étaient infondées ? Tss ! Et puis quoi encore ? Et pourquoi Tayrun et Genïe tenaient tellement à ce qu’elle se réconcilie avec eux alors qu’ils étaient totalement incapables de voir qu’elle souffrait. Ils n’avaient qu’à aller au diable !
Tout ce texte là, c'est de l'introspection redondante ou des passages qui ne présentent aucune info nécessaire à ce stade de l'histoire.
Et un petit dernier pour la route.
Spoiler
Ce combat serait sans conteste le plus difficile et le plus important qu’elle aurait à livrer. Elle ne savait pas quelle en serait l’issue ni si elle serait encore en vie à son terme… La jeune femme se pinça la lèvre inférieure. Était-ce vraiment raisonnable de vouloir affronter le démon maintenant ? Bien sûr ça n'était pas son premier duel et elle avait acquis une certaine expérience avec les années mais cela serait-il suffisant pour autant ? Elle n’en n’était pas certaine… Elle savait qu’elle avait fait beaucoup de progrès depuis toutes ces années, mais les adversaires qu’elle avait eu à affronter étaient nettement moins puissants que le Djinn…
À cet instant, un sentiment de culpabilité saisit peu à peu la demi-Saiyanne. Même si elle luttait ardemment pour se persuader qu’elle n’y était pour rien, une partie d’elle ne pouvait s’empêcher de se sentir coupable. Elle savait qu’elle aurait dû se montrer plus prudente avec la Lampe du démon et qu’elle aurait dû la mettre en lieu sûr dès qu’elle s’était aperçue qu’il s’agissait de Buu. Or, elle ne l’avait pas fait… Elle avait commis une erreur. Une grosse erreur… Mais hélas, Maëllyss l’avait compris bien trop tard et il lui était désormais impossible de faire marche arrière. Le Majin avait fait disparaître sa Lampe et elle n’avait plus aucun moyen de l’y enfermer à nouveau. Elle s’en voulait. Oui, elle s’en voulait car elle savait parfaitement que si elle s’était écoutée plus tôt en mettant l’objet hors d’atteinte du démon, tout cela ne serait sans doute pas arrivé.
Je sais pas... franchement, j'entend bien que dans le feu de l'écriture ça ne se remarque pas ou plus difficilement mais, à froid, tu ne remarques pas l'inutilité d'un tel passage pour le lecteur (amha) ? Vu le contexte suffisament explicite du combat en question, on avait absolument pas besoin de tout ça. C'est encore pire pour le deuxième paragraphe, parce que c'est des choses qui ont déjà été dites quasiment mot pour mot au chapitre précédent.
pour changer, un exemple de passage que je trouve bien fait :
Spoiler
- Non, ce qui est ridicule c’est que tu est de leur côté alors que tu sais aussi très bien pourquoi je réagis comme ça, et qu’au contraire de ce que dit mon cher frère, mes propos sont totalement justifiés !
- Très bien. Si c’est le seul moyen pour que tu recouvres enfin la raison, allons régler ça. Termina Gohan.
Tu ne nous as pas plongé dans le vortex des pensées de Gohan et c'est très bien comme ça. On peut déjà facilement deviner beaucoup de choses qui se passent dans sa tête en se basant sur les événements en cours et sa personnalité.
Je pense que toute cette introspection est une zone de confort pour toi, une facilité. Pour moi, tu gagnerais à sortir de cette zone de confort, quitte à te planter de temps en temps. Bref, tout ça pour dire que je pense que tu devrais peut-être, une fois un chapitre terminé, entamer une session de cut dans laquelle tu pèses le pour et le contre de chaque phrase, de chaque paragraphe. L'intérêt qu'a telle phrase pour le lecteur, ou pour édifier une scène. Pas mal de Fikeurs sur l'US font ça et ils y passent parfois pas mal de temps.
Voilà après c'est qu'un avis tu en fais ce que tu veux En tout cas tu peux me compter parmi les lecteurs de l'ombre ou de la lumière qui répondront présents aux prochains chapitres
omurah a écrit:en vrai, ta fic répondait à un certain standard de qualité et l'effort que tu y consens force carrément le respect, c'est surtout ça qui m'a poussé à lire et je ne regrette pas
Vraiment? Eh bien je ne sais pas quoi dire à part... merci ! Il est vrai que je met beaucoup d'effort quant à l'écriture de cette histoire. Je ne cache pas que le niveau de qualité de fics qu'on voit par ici m'a beaucoup influencé à moi-même faire un effort pour apporter une certaine qualité à cette histoire. (Même si je suis consciente qu'elle est sûrement encore loin d'être au niveau d'autre fics :p) Cela dit, je suis contente de voir que mes efforts payent et soient remarqué ! D'autre part, je ne le fais pas que pour le "confort" des lecteurs, mais également pour moi. En tout cas, merci beaucoup !
Tu utilises souvent le truc du il/elle se mordit la lèvre, je trouve. S'il s'agit d'un toc d'un personnage en particulier ça roule, mais quand c'est le cas de plusieurs personnages ça peut être un peu chelou. Mais bon c'est vraiment qu'un détail. D'ailleurs moi ça me dérange pas.
Oui, c'est un toc. En particulier chez Maëllyss en fait. Je trouve que ça contribue à la rentre un peu plus vivante en fait. Par contre je t'avoue que je n'avais pas du tout fait attention que cela devenait récurrent chez les autres. Je ferai plus attention
Ce qui n'est pas un détail par contre, pour moi, comme je l'ai teasé comme un malpropre un peu plus haut avant de me casser comme un prince, c'est que je trouve que parfois tu détailles un peu trop certaines scènes qui deviennent assez redondantes dans leur construction. Par exemple au chapitre 1, Buu coincé par les fruits au sol, ça aurait pu être fait en deux lignes... tu en as fait bien plus pour dire en substance la même chose. Je pense que ça vient du fait que tu détailles les pensées des personnages là où ce n'est parfois pas nécessaire (Xela et Tenten notamment l'ont déjà fait remarquer, et Niic aussi je crois). Par exemple, là, Buu se fait repousser par le champ de force. Donc c'est pas n'importe quel champs de force, du coup pas vraiment la peine d'avoir Buu qui nous fait comprendre que
"Depuis quand des pommes étaient capables de produire une telle force ??"
et c'est quelque chose qui, pour moi, est très très récurent dans ta fic.
Par exemple là :
Spoiler
"Décidément, ce sorcier était vraiment fort et semblait posséder des pouvoirs très intéressants. De plus il était intimement convaincu qu’il était capable de bien plus encore. Sans compter bien entendu, qu’il devait certainement avoir de très grandes connaissances en magie qui lui serait sûrement très utiles. Il fallait à tout prix qu’il trouve une solution pour l’absorber. Mais comment ? S’il avait pris « des précautions » comme il l’avait dit, cela risquait d’être plus difficile que prévu et il s’attendait sûrement maintenant à ce qu’il le fasse lorsqu’il s’y attendait le moins… "
pour moi tout ce paragraphe est inutile car c'est des informations implicites qui étaient déjà à la portée du lecteur. Et y'en a vraiment pleeeeeiiiin des comme ça.
Par exemple :
Spoiler
"Alors il est vrai qu’elle n’avait pas pu beaucoup partager de moments avec leur père. Mais de là à lui en vouloir à ce point… Non, il ne comprenait vraiment pas. Et pour lui, tout ça n’avait pas de sens. Il devait sûrement y avoir autre chose là-dessous. Mais quoi ?"
Inutile, vraiment. Gohan nous a déjà expliqué tout ça un peu avant. Ce passage est une redite. Un autre exemple (mais je pourrais en sortir cent autres, mais ça serait vite relou pour toi, et puis ça reste ma perception des choses, pas une vérité)
Spoiler
Mais même si les propos du sorcier avec le temps avaient finit malgré elle par la convaincre, une infime partie d’elle ne pouvait se résigner à y croire et gardait toujours un petit espoir que tout cela soit faux… Mais elle s’était trompée sur toute la ligne ! Maëllyss serra les poings. Cette constatation lui donnait un goût extrêmement amer en bouche et la mettait dans une telle rage, que son sang bouillonna fortement dans ses veines, lui donnant l’impression que son être tout entier, allait exploser sous la colère qui l’animait. Comment avait-elle fait pour être aussi bête de croire un seul instant, qu’ils avaient encore une quelconque considération pour elle ?
Ils voulaient qu’elle leur parle et qu’elle cesse de se comporter comme ça avec eux, alors qu’ils s’évertuaient à répéter sans cesse et inlassablement qu’elle divaguait et que ses accusations étaient infondées ? Tss ! Et puis quoi encore ? Et pourquoi Tayrun et Genïe tenaient tellement à ce qu’elle se réconcilie avec eux alors qu’ils étaient totalement incapables de voir qu’elle souffrait. Ils n’avaient qu’à aller au diable !
Tout ce texte là, c'est de l'introspection redondante ou des passages qui ne présentent aucune info nécessaire à ce stade de l'histoire.
Et un petit dernier pour la route.
Spoiler
Ce combat serait sans conteste le plus difficile et le plus important qu’elle aurait à livrer. Elle ne savait pas quelle en serait l’issue ni si elle serait encore en vie à son terme… La jeune femme se pinça la lèvre inférieure. Était-ce vraiment raisonnable de vouloir affronter le démon maintenant ? Bien sûr ça n'était pas son premier duel et elle avait acquis une certaine expérience avec les années mais cela serait-il suffisant pour autant ? Elle n’en n’était pas certaine… Elle savait qu’elle avait fait beaucoup de progrès depuis toutes ces années, mais les adversaires qu’elle avait eu à affronter étaient nettement moins puissants que le Djinn…
À cet instant, un sentiment de culpabilité saisit peu à peu la demi-Saiyanne. Même si elle luttait ardemment pour se persuader qu’elle n’y était pour rien, une partie d’elle ne pouvait s’empêcher de se sentir coupable. Elle savait qu’elle aurait dû se montrer plus prudente avec la Lampe du démon et qu’elle aurait dû la mettre en lieu sûr dès qu’elle s’était aperçue qu’il s’agissait de Buu. Or, elle ne l’avait pas fait… Elle avait commis une erreur. Une grosse erreur… Mais hélas, Maëllyss l’avait compris bien trop tard et il lui était désormais impossible de faire marche arrière. Le Majin avait fait disparaître sa Lampe et elle n’avait plus aucun moyen de l’y enfermer à nouveau. Elle s’en voulait. Oui, elle s’en voulait car elle savait parfaitement que si elle s’était écoutée plus tôt en mettant l’objet hors d’atteinte du démon, tout cela ne serait sans doute pas arrivé.
Je sais pas... franchement, j'entend bien que dans le feu de l'écriture ça ne se remarque pas ou plus difficilement mais, à froid, tu ne remarques pas l'inutilité d'un tel passage pour le lecteur (amha) ? Vu le contexte suffisament explicite du combat en question, on avait absolument pas besoin de tout ça. C'est encore pire pour le deuxième paragraphe, parce que c'est des choses qui ont déjà été dites quasiment mot pour mot au chapitre précédent.
pour changer, un exemple de passage que je trouve bien fait :
Spoiler
- Non, ce qui est ridicule c’est que tu est de leur côté alors que tu sais aussi très bien pourquoi je réagis comme ça, et qu’au contraire de ce que dit mon cher frère, mes propos sont totalement justifiés !
- Très bien. Si c’est le seul moyen pour que tu recouvres enfin la raison, allons régler ça. Termina Gohan.
Tu ne nous as pas plongé dans le vortex des pensées de Gohan et c'est très bien comme ça. On peut déjà facilement deviner beaucoup de choses qui se passent dans sa tête en se basant sur les événements en cours et sa personnalité.
Alors... j'avoue que quand tu m'a annoncé la couleur dans ton post précédent, j'étais un peu sceptique. Mais là comme il s'agit de passages liés aux tous premiers chapitres, je ne peux qu'aller dans ton sens. En fait, au début de cette histoire, comme j'entamais de manière assez "spéciale" j'avais peur que le lecteur n'y comprenne rien et soit complètement perdu. Donc j'ai fait en sorte de détailler un maximum. Seulement, comme à l'époque je venais de me remettre à l'écriture. (ce que je n'avais pas fait depuis longtemps), je manquais aussi pas mal de tuyaux pour construire "correctement" les moments d'introspection etc, voilà, ça donné ce que tu as vu dans les 8 premiers chapitres. Et je suis entièrement d'accord sur le fait que beaucoup de passages auraient pu être supprimé ou remanier de manière "intelligente". D'ailleurs, quand je relis ces chapitres, je les trouve tout à fait immondes sous plusieurs points. Mais je pense m'être un peu améliorée à ce niveau dans les derniers chapitres. *hope" enfin à moins que ça ne soit pas le cas lol
Je me répète, car il me semble l'avoir déjà dit dans un précédent poste: J'envisage de réécrire ces chapitres, ou du moins les remanier et les remettre au niveau que j'ai actuellement. Mais pour être tout à fait honnête, je n'ai pas la force ni la motivation pour le faire. J'aimerai d'abord achever le premier arc. Mais je dois te dire que cela me fait d'autant plus plaisir de constater que malgré tout ça, cela ne t'aies pas découragé à lire et le fait que tu y as pris du plaisir est encore plus gratifiant ! ^^
Je pense que toute cette introspection est une zone de confort pour toi, une facilité. Pour moi, tu gagnerais à sortir de cette zone de confort, quitte à te planter de temps en temps. Bref, tout ça pour dire que je pense que tu devrais peut-être, une fois un chapitre terminé, entamer une session de cut dans laquelle tu pèses le pour et le contre de chaque phrase, de chaque paragraphe. L'intérêt qu'a telle phrase pour le lecteur, ou pour édifier une scène. Pas mal de Fikeurs sur l'US font ça et ils y passent parfois pas mal de temps. Voilà après c'est qu'un avis tu en fais ce que tu veux
Comme il est dans mes habitudes de prendre en compte les remarques de mes lecteurs, je tâcherai de faire un peu plus attention à ça
En tout cas tu peux me compter parmi les lecteurs de l'ombre ou de la lumière qui répondront présents aux prochains chapitres
Et c'est un immense plaisir que de t'accueillir ici ! J'espère que le plaisir sera toujours au rendez-vous!
Buu : La quête d'un nouveau destin ! Nouvelle version !
[center]Buu est brusquement aspiré dans un univers parallèle au sien où des rencontres inattendues feront basculer sa vie…
Premier Arc : Terminé Second Arc : Terminé Troisième Arc: [Synopsis des chapitres en cours]
Voilà, étant enfin en vacances, ayant un peu plus de temps, et le post d'omurah aidant, je me permets de venir aussi ajouter mon grain de Cell.
Alors, je vais être franche et te dire que je n'ai pas lu la fic dans son intégralité mais juste le dernier chapitre (il est fort probable que je me rattrape durant les semaines à venir). Disons que c'était pour "tester" la cuisson.
Je rejoins totalement omurah dans son idée de cut, et ce même pour ce dernier chapitre. Le travail de découpage est douloureux, on a pas envie éradiquer ce qu'on a sué plusieurs heures et dont on est très fier, mais je t'assure que le récit en gagne en rythme, en accroche, et en confiance. Car je trouve que développer et "raconter" les sensations et pensées des personnages à ce point, c'est ne pas faire confiance aux lecteurs et garder un main dans la leur quand ils essaient de marcher tout seuls. Je trouve qu'à trop expliquer cela masque une peur de ne pas se faire comprendre. Et si les lecteurs se sentent maternés ainsi, c'est pas bon, ça limite l'imagination.
J'ai effectivement retrouvé de ça en lisant ton dernier chapitre, soit, une multitude de détails concernant les pensées des deux lascars, des choses qui revenaient très souvent (voire même des blocs de mots entiers - mais que fais la correction ? ) qui font perdre du rythme, de la tension là où ça devait l'être (l'apparition des peurs).
En soi, je te conseillerais de ne dire les choses qu'une seule fois et de chercher à voir si un bloc introspectif est bien placé ou non selon l'avancée de l'action. Par exemple : les chamailleries entre Boo et Maëllyss. Plus ce sera court et intense, mieux ce sera impactant et mieux ça sera perçu. Tandis qu'ici, j'ai compris qu'ils ne s'entendaient pas et se lançaient des piques à la moindre occasion, au point de parfois sauter des lignes de dialogue.
T'inquiète pas, ce souci ne t'es carrément pas exclusif, c'est un écueil où on se perd souvent quand on débute l'écriture et plonger dedans maintenant vaut mieux que jamais pour apprendre. Je corrige des fics, et je cut pas mal chez elles aussi. Et je précise que je suis pas mieux placée qu'une autre pour donner des conseils, c'est juste mon ressenti en tant que lectrice.
Je sais que tu bosses et que tu as envie de progresser, voilà pourquoi je te fais ces remarques. Ton style est simple et agréable au demeurant, tu sembles savoir où aller et c'est des qualités essentielles pour tout ficeur.
« Je pense qu'on tient avec le Test et le Sacre les héritiers de ce que furent CFC et l'Empereur Saiyen » - Tierts - « C'est tellement romanesque, J'AI AIMÉ PU**** ! *o* » - Kyra1306 - « On est dans le haut du panier de ce qu'on trouve sur le forum » - anonymefromlozane -
Alors, je vais être franche et te dire que je n'ai pas lu la fic dans son intégralité mais juste le dernier chapitre (il est fort probable que je me rattrape durant les semaines à venir). Disons que c'était pour "tester" la cuisson.
Oh... petit papillon ! Bienvenue dans mon humble topic !
Je rejoins totalement omurah dans son idée de cut, et ce même pour ce dernier chapitre.
Etant donné qu'il est déjà posté, je ne vois l'intérêt de le faire dans l'immédiat. Mais je garde cela pour quand je remettrai les premiers chapitres au goût du jour.
Le travail de découpage est douloureux, on a pas envie éradiquer ce qu'on a sué plusieurs heures et dont on est très fier, mais je t'assure que le récit en gagne en rythme, en accroche, et en confiance. Car je trouve que développer et "raconter" les sensations et pensées des personnages à ce point, c'est ne pas faire confiance aux lecteurs et garder un main dans la leur quand ils essaient de marcher tout seuls. Je trouve qu'à trop expliquer cela masque une peur de ne pas se faire comprendre. Et si les lecteurs se sentent maternés ainsi, c'est pas bon, ça limite l'imagination.
Je comprends votre point de vue et avec le recule j'y adhère. Comme je l'ai dit à Omurah, j'avais peur qu'on me reproche le contraire, de pas assez détailler les émotions et pensées des personnages. Mais il est vrai qu'entre ne rien décrire et tout décrire au point que ça vienne redondant, il y a un juste milieu à créer !
J'ai effectivement retrouvé de ça en lisant ton dernier chapitre, soit, une multitude de détails concernant les pensées des deux lascars, des choses qui revenaient très souvent (voire même des blocs de mots entiers - mais que fais la correction ? ) qui font perdre du rythme, de la tension là où ça devait l'être (l'apparition des peurs).
En soi, je te conseillerais de ne dire les choses qu'une seule fois et de chercher à voir si un bloc introspectif est bien placé ou non selon l'avancée de l'action. Par exemple : les chamailleries entre Boo et Maëllyss. Plus ce sera court et intense, mieux ce sera impactant et mieux ça sera perçu. Tandis qu'ici, j'ai compris qu'ils ne s'entendaient pas et se lançaient des piques à la moindre occasion, au point de parfois sauter des lignes de dialogue.
T'inquiète pas, ce souci ne t'es carrément pas exclusif, c'est un écueil où on se perd souvent quand on débute l'écriture et plonger dedans maintenant vaut mieux que jamais pour apprendre. Je corrige des fics, et je cut pas mal chez elles aussi. Et je précise que je suis pas mieux placée qu'une autre pour donner des conseils, c'est juste mon ressenti en tant que lectrice.
Je sais que tu bosses et que tu as envie de progresser, voilà pourquoi je te fais ces remarques. Ton style est simple et agréable au demeurant, tu sembles savoir où aller et c'est des qualités essentielles pour tout ficeur.
A une prochaine
Je vois tout à fait où tu veux en venir. Après même si ça reste subjectif, je veillerai à faire un peu plus attention à ça à l'avenir. En espérant que ça sera meilleur !
Merci pour ces retours dans tous les cas !
******************************************************************************************************************************************************************************** Coucou les p'tits loups ! Voici donc le chapitre 13 ! :p
Je ne le vous cache pas ! (parce que de toute façon, ça sert à rien de faire des cachoteries :3 que ce chapitre m'a donné BEAUCOUP de fils à retordre. Surtout au niveau de la mise en scène que j'avais du mal à transposer, mais également au niveau de la psychologie de Buu. En fait, j'étais partie sur une idée bien précise, mais la pratique s'est avéré plus difficile à mettre en place que ne l'avais imaginé au départ. A l'instar du chapitre 12, j'ai mis beaucoup de temps à écrire ce chapitre, car plus j'avançais dans sa rédaction, plus j'hésitais, doutais, changeais d'avis et remettais mes choix scénaristiques en cause. Bref, c'était un peu la descente aux enfers, tellement ça devenait compliqué, lol
MAIS !! Je ne me suis pas découragée pour autant et j'ai tout de même réussi à trouver un compromis suffisamment satisfaisant pour terminer ce chapitre et le poster ! J'espère qu'il plaira. Sinon ma foi tant pis pour moi :p Mais malgré toutes les embuches qui se sont dressées devant moi, j'ai pris un réel plaisir à écrire ce chapitre. (Bon j'en ai toujours pris, hein !) mais là c'est particulier. Je me suis particulièrement éclatée sur celui-ci et j'espère que vous en aurez tout autant.
Et pour finir, je tiens à remercier mon équipe de choc ! L'équipe des winners, des meilleurs, des plus grands !! :Xela, Niic et Tonay pour le temps qu'ils ont accordé à la correction de ce chapitre, leur soutien, ainsi que leur précieuse aide ! Vraiment, merci beaucoup les gars ! Vous êtes juste TOP ! ^^
Maëllyss regarda d’un air absent l’immense bâtisse dressée devant elle. Cette histoire était absurde. Elle n'avait aucune envie de se livrer à ce jeu grotesque !
« Mais qu’est-ce que j’ai fait aux Kaios pour mériter ça ? » pensa la Saiyanne, dont les traits du visage étaient de plus en plus crispés.
Elle haïssait cet homme pour avoir transféré ce collier ailleurs qu'à l'endroit convenu. Elle maudissait cette planète et ses fichues lois ! Et par-dessus tout, l’idée de faire croire qu'elle était la fiancée de Buu la répugnait au plus haut point. La jeune femme porta un regard discret sur le Majin qui se tenait à côté d’elle. Comment allaient-ils être crédibles alors qu’ils pouvaient à peine se voir ? Personne n’allait croire qu’ils étaient ensemble...
À côté d’elle, Buu observait son environnement d'un air dépité. Sa soif de challenge et de combattre des adversaires dignes de ce nom se faisait de plus en plus ressentir. Le bref affrontement contre Gokû et ses amis l’avaient laissé sur sa faim et cette planète n'abritait pas un seul guerrier potable. Le Majin plissa les yeux.
Faire croire qu’il était en couple... Buu n’avait jamais été confronté à une telle situation. Cette notion n’avait aucune signification pour lui. Il ne savait pas ce que cela voulait dire et encore moins ce que ça impliquait. Il ne s’était jamais posé la question et au fond, tout cela n’avait guère d’importance à ses yeux. Mais en observant plus attentivement ces amoureux roucouler tout autour de lui, d’étranges pensées commencèrent à germer en lui. Instinctivement, le Majin fouilla dans les mémoires secondaires dont il était pourvu avec l’espoir de cueillir plus de renseignements. Mais hélas, aucun de ses hôtes ne lui apporta les réponses qu’il attendait ; les informations qu’il reçut étaient beaucoup trop évasives pour se faire une réelle idée. Il fallait qu’il en sache plus…
— C’est donc ça un couple ? demanda-t-il à l’intention de la jeune femme tout en désignant les couples autour d’eux.
— Oui, répondit simplement la Saiyanne.
— Et pourquoi ils font ça ?
— Parce qu’ils aiment les démonstrations en public.
— Ah… et on va devoir faire la même chose ?
— Ça va pas la tête ! répliqua vivement la jeune femme.
Une grimace s’étala sur le visage de la guerrière. L’idée même d'effleurer la peau du démon lui collait des urticaires.
— Bon et c’est quoi l’amour alors ?
— C’est quand deux personnes sont intimes… Très intimes.
— Qu’est-ce que tu veux dire par… « intime » ?
— Hm... Buu ?
— Oui ?
— Tu me saoules avec tes questions.
Les deux jeunes gens marchèrent en direction de l’hôtel et pénétrèrent à l’intérieur. C'était un bâtiment relativement spacieux. Il était réparti sur trois étages. Le rez-de-chaussée disposait d'un hall d'entrée, trois salons, deux grandes salles à manger, deux salles de réception pour les soirées spéciales, une terrasse avec jardin et une piscine extérieure. Le premier et le second étage comportaient chacun une trentaine de chambres avec salle de bains intégrée.
Le duo traversa le hall d’entrée puis s’arrêta devant le comptoir d'accueil.
— Soyez les bienvenus aux Millenuits ! En quoi puis-je vous être utile ? demanda l'employé d’un air enjoué.
La jeune Saiyanne hésita un bref instant, puis s’approcha :
— Bonjour, est-ce qu’un certain Kron est ici ? questionna la jeune femme.
— Oui, mais il est parti tôt ce matin, répondit l’homme.
— Sauriez-vous par hasard où il est ?
— Je suis navré, nous n’avons pas le droit de divulguer des informations sur nos clients.
— Écoutez… il faut que je sache où il se trouve. C’est très important ! insista Maëllyss
— Je n’en doute pas mademoiselle, mais je ne peux rien faire pour vous.
La fille de Gokû se mordit la lèvre. Elle n’avait aucune envie de rester ici à attendre que l'ami de Norok revienne. Mais visiblement ils n’avaient pas vraiment le choix. Tout ce qu’ils savaient à son sujet était son prénom et qu’il séjournait à cet hôtel. La jeune femme secoua légèrement la tête en poussant un soupir.
— J’aimerais réserver une chambre, s’il vous plaît, annonça-t-elle à l’adresse du réceptionniste tandis qu’elle faisait apparaître une valise contenant des vêtements de rechange et le nécessaire de toilette.
— Ah non ! On va pas rester ici ! protesta Buu.
— Tu as une meilleure idée, peut-être ? répliqua Maëllyss en se tournant vers le démon.
— Oui. Partir à sa recherche par exemple.
— Ah oui et comment ? On ne sait même pas de quoi il a l’air !
La guerrière reprit à l'adresse du responsable :
— Une chambre, s’il vous plaît.
— Mais bien volontiers, veuillez signer ici ! indiqua l’homme en tendant un document ainsi qu’un stylo à la jeune femme.
La fille de Gokû saisit ces derniers, survola rapidement le contenu de la feuille puis posa sa signature en bas de la page.
— Et pour la valise ? Tu la prends ou tes tout petits muscles en sont incapables ? ironisa Buu les bras croisés avec un sourire narquois.
La combattante prit une petite inspiration avant de répondre d’un ton mielleux :
— Ne t’en fais pas pour mes muscles. Ils sont bien plus durs et solides que le minuscule morceau flasque qui te sert d'entre-jambe. Je porterai donc la valise, acheva-t-elle tout en remettant le formulaire à l'employé.
— Merci. Mais vu que tout à l’heure tu pouvais à peine tenir debout à cause de ta lamentable faiblesse, j'essayais simplement de préserver ta vie inutile, précisa le Djinn sur le même ton.
— Euh... Vous êtes vraiment en couple ? interrogea le réceptionniste, perplexe.
— Bien sûr ! On s’aime comme des fous ! D’ailleurs si je me mets à casser la figure à mon conjoint ne vous inquiétez pas, c'est une tradition ancestrale. Il a un petit peu de peine à comprendre quand on lui parle. Enfin, vous m’avez comprise, expliqua la Saiyanne la mâchoire légèrement crispée.
— Oui, je crois…
— Mais n’ayez crainte, elle est tellement faible que je ne risque absolument rien, assura le Majin avec un large sourire.
Les yeux de la demi-Saiyanne sortirent de leur orbite. Sans un mot, alors qu’une aura dorée l’entourait et que ses cheveux se dressaient complètement sur ta tête, elle projeta un gigantesque coup de poing en plein visage du démon. Mais si le Majin ne se montrait nullement déstabilisé par le coup porté de la combattante, il n’en était pas de même pour l’employé de la réception. Ce dernier observa un instant le duo en face de lui avec des yeux ronds et inquiets. Des couples, il en voyait défiler tous les jours. Il était donc habitué aux petites scènes de ménage. Mais en quinze ans de carrière, c’était la première fois qu’il voyait des amoureux se comporter de cette manière et en venir aux mains…
— Hum, hum, pardon mais… commença-t-il à l’adresse des deux jeunes gens.
— Vous voyez ! Qu’est-ce que je disais ? s’exclama Buu à l’adresse du réceptionniste tandis qu’un large sourire s’étendait sur son visage.
— Saloperie... Tu vas… commença la guerrière en serrant les poings.
— Madame ! intervint l'employé. sommes dans un hôtel, pas sur un ring de boxe. Aussi, je vous demanderai de bien vouloir vous calmer afin de ne pas perturber le séjour des autres clients, si vous ne voulez pas qu’on vous expulse de notre établissement.
La jeune femme tourna la tête en direction de l’homme. Elle voulut répliquer, mais se ravisa rapidement. Il avait raison, ce n’était ni le moment ni l’endroit pour se battre.
— Euh… oui, pardon. Veuillez nous excuser… marmonna-t-elle.
— Bien. Voici la clef de votre chambre ! déclara l’homme en tendant cette dernière à Maëllyss.
— Merci, bonne après-midi, lâcha-t-elle en saisissant la clef.
Elle tourna les talons, balança violemment la valise au visage de Buu puis lui écrasa fortement les pieds à l’aide de ses talons avant de partir en direction de la terrasse.
— Heh, je croyais que tu devais la prendre ! signala ce dernier.
La métisse s’arrêta net :
— Oh, comme tu l'as si bien dit tout à l’heure, je suis particulièrement épuisée. Tu peux les porter pour moi ? Tu serais un amour, répondit la Saiyanne. Elle poursuivit sa marche de quelques pas, puis s’arrêta à nouveau et se retourna :
— Et si tes bras en guimauve sont trop flasques pour pouvoir le faire, demande de l'aide, acheva-t-elle.
Buu voulut répliquer mais la Saiyanne avait déjà disparu de son champ de vision. Il s’apprêta à s’en aller à son tour quand le réceptionniste l’interpella :
— Hey, attendez ! Et votre bagage...
Mais le démon ne répondit pas et se contenta de tourner les talons.
〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜
Exaspérée, Maëllyss quitta le hall d’entrée puis se dirigea vers la petite terrasse pour prendre l’air. Autour d’elle, confortablement installés sur des fauteuils surplombés de parasols, des couples bavardaient tranquillement en sirotant des cocktails… Un petit sourire aux lèvres, la jeune femme ferma les yeux et inspira profondément tandis qu’une légère brise venait caresser sa joue. La température était vraiment agréable, très loin de l’atmosphère étouffante qui régnait sur Tarnazia. Là où elle était, il devait faire entre 20 et 23 degrés, tout au plus. Un temps idéal pour Maëllyss qui n’appréciait pas beaucoup les grosses chaleurs. Mais ce bref instant de détente fut rapidement interrompu par l’arrivée de Buu.
— Bon, et qu’est-ce qu’on fait maintenant ? interrogea-t-il les bras croisés.
— Je n’en sais rien. Je tenterais bien un sort pour essayer de localiser le collier mais je doute que ça fonctionne, indiqua la jeune femme.
— Trop faible, peut-être ?
— Aïe, aïe, aïe… ça se voit que tu n’y connais vraiment rien toi, fit remarquer la guerrière en secouant la tête d’un air las. Je t’explique : ce collier dispose sûrement d’une protection qui empêche toute localisation possible par le bais de la magie. Il nous est donc impossible de connaître sa position. Si ça n’avait été le cas, Darkon l’aurait déjà eu en sa possession depuis longtemps et nous ne serions pas là. T'as pigé, ou il faut que je recommence ?
— Mpff… ça vaut la peine de se donner tout ce mal si tu n’es même pas capable de savoir où le trouver.
— Je me passerais de faire des commentaires à ta place, car tu n’as pas plus de moyens que moi de le savoir. Et au lieu de me critiquer, aide-moi plutôt à trouver une solution !
— Des rafraîchissements ? intervint un serveur tenant un plateau sur lequel étaient déposés plusieurs sortes de cocktails.
Maëllyss cligna des yeux puis tourna lentement la tête en direction de l’homme qui affichait un grand sourire. La fille de Gokû baissa les yeux vers les boissons et les observa un court instant. Puis sans un mot, elle prit un verre de couleur rose contenant un étrange liquide verdâtre et le but d’une seule traite avant de le reposer sur le plateau sous les yeux ronds du serveur.
— Merci ! s’exclama-t-elle avec un grand sourire. Elle s'empara d'un autre verre, tourna les talons et alla s’asseoir dans un fauteuil un peu plus loin.
— Pas de quoi … fit l’homme, gêné.
La Saiyanne posa son verre sur la table basse devant elle puis se massa le visage en soupirant. Dans quelle galère s'était-elle encore fichue ? Pourquoi est-ce que rien ne se passait comme prévu ? Elle en vint même à se demander si ce n’était pas un coup monté. Mais par qui et pourquoi ? Elle l’ignorait. Mais cette situation commençait réellement à lui taper sur les nerfs. En reprenant son verre pour boire une nouvelle gorgée de son cocktail, la jeune femme aperçut le démon qui venait dans sa direction.
Le Majin fronça les sourcils. Il n’était pas beaucoup plus avancé. Certes, il en savait un peu plus sur ce qu’était un couple. Mais cela n’était pas suffisant. Le guerrier rose plissa les yeux. Qu’est-ce qui lui prenait ? Il n’avait que faire de savoir ce que tout ceci voulait dire. Alors, pourquoi tenait-il tant à vouloir le comprendre ? Il ne comprenait pas. Le Majin secoua la tête pour chasser ses pensées de son esprit. Mais plus il observait les gens autour de lui, plus sa curiosité était mise à rude épreuve.
Et alors qu’il cherchait une solution pour percer ce mystère, une idée germa en lui. S’il n’avait pas pu soutirer des réponses satisfaisantes de la part de Maëllyss et de ses hôtes, il allait devoir chercher ailleurs. Et en examinant les pensées de ses sujets qu’il avait pris pour cible, il fit d’étonnantes découvertes…
— D’accord, je comprends mieux… C’est de l’attirance physique et sexuelle mais également intellectuelle, monétaire et la popularité joue aussi… déclara le démon, l’air songeur.
— Attends, je ne t’ai pas parlé d’autant de choses moi, répliqua la Saiyanne.
— Je sais. J’ai sondé les pensées de ces gens autour de moi, lâcha simplement le Majin. Le type d'un de ces couples là-bas a été attiré par sa copine pour ses seins, la fille du couple d’à côté est avec son compagnon pour son argent, l’autre gars à droite aime sa fiancée pour sa moue et...
— Ça va, ça va, j’ai compris. Tu vas pas nous faire une analyse complète, le coupa Maëllyss de sa main droite tendue à plat.
— Heh, fallait bien que je cherche un autre moyen de me renseigner vu que tu étais incapable de me répondre, fit remarquer le Majin en croisant les bras.
— QUOI ?! s’emporta la jeune femme. Excuse-moi, mais je crois que j’en sais bien plus que toi !
— Vraiment ? Alors, explique-moi, puisque tu sembles tellement bien t’y connaître.
La fille de Gokû se mordit la lèvre, quelque peu mal à l’aise. L’amour était un sentiment qu’elle n’avait jamais réellement éprouvé à l’égard de quelqu’un. Elle ne savait donc pas vraiment comment argumenter ses propos. Mais il fallait qu’elle essaie. Il n’était pas question de lui donner raison !
— L’amour ça ne se résume pas à une simple analyse, c’est beaucoup plus compliqué que ça. C’est… la chose la plus compliquée qui existe et… difficile à expliquer, bredouilla la jeune femme, peu convaincue par ses propres paroles. Le Majin haussa une arcade perplexe :
— C’est bien ce que je dis, tu n’y connais rien, conclut le démon.
La fille de Gokû le fusilla du regard puis finit son cocktail avant de reposer le verre vide sur la table en face d’elle.
— Maëllyss, c’est bien toi ? résonna une voix féminine, derrière la jeune femme.
La guerrière se retourna pour faire face à son interlocutrice. Il s’agissait d’une femme à peine plus âgée qu’elle et Maëllyss reconnut immédiatement à quel peuple elle appartenait. Une Vergassienne. Une magicienne que la Saiyanne connaissait très bien et qu’elle n’était pas ravie de revoir…
— Zoria ! Quelle… bonne surprise, fit la combattante en se forçant à sourire.
Zoria était une femme de taille moyenne d’un mètre soixante environ. Sa peau était marron, ses yeux orange foncés et ses cheveux, coiffés en un carré plongeant court, étaient rouge sang. Elle portait un jeans foncé avec un tee-shirt blanc à courtes manches, un bracelet en or à son poignet droit et des petites bottines noires.
— Je vois que tu t’es trouvé un fiancé ! Moi qui pensais que tu finirais vieille fille. Comme quoi, on peut se tromper ! nota la Vergassienne à l’adresse de la Saiyanne.
La fille de Gokû esquissa un léger sourire. Zoria était particulièrement connue pour ses paroles acerbes. Maëllyss en avait l’habitude, c’était même devenu une sorte de « jeu » entre elles. La combattante délaissa quelques instants sa camarade et appuya son regard sur le Vergassien qui se tenait à ses côtés. Celui-ci arborait une peau légèrement bronzée, des yeux orange, presque jaune et ses cheveux étaient bruns foncé. Il était habillé d’un pantalon noir, d’une chemise rouge à col retroussé rouge et des chaussures noires.
— Au fait, je m’appelle Klyden, Zoria m’a beaucoup parlé de toi, Maëllyss. Je suis… ravi de faire ta connaissance, confia ce dernier.
— Moi de même, répondit simplement la fille de Gokû.
— Nous marier ? Ça veut dire quoi ? demanda subitement Buu, tandis que Maëllyss lui balançait son coude droit dans les côtes en le fusillant du regard.
— Quoi ? lâcha le démon sans comprendre la réaction de la jeune femme.
« Non mais t’es cinglé ! Tu me fais honte devant tout le monde avec tes questions ! s'emporta vivement la métisse en s'adressant au Djinn par la pensée »
« Mais qu'est-ce que... comment ça Buu. »
« Chut ! Tais-toi et laisses-moi gérer, compris ! »
La demi-Saiyanne tourna la tête en direction du jeune couple et afficha un sourire gêné.
— Euh non, non, pas pour le moment, répondit-t-elle en raclant sa gorge.
— Nous c’est prévu dans trois mois. Et on espère bien qu’il y aura un petit bébé pour l’année prochaine ! s’exclama Klyden tout en caressant le ventre de sa compagne. Et vous, vous comptez en avoir ?
— Plutôt crever ! répliqua Maëllyss le plus naturellement du monde.
Mais en voyant le regard étonné qu’affichaient les deux Vergassiens, elle comprit que ses propos avaient été un peu trop secs au vu des circonstances. La fille de Gokû se mordit la lèvre inférieure où une trace de dent commençait à s'imprimer. Si elle voulait être crédible, elle devait faire plus attention à ce qu’elle disait. La jeune femme se racla la gorge puis ravala doucement sa salive avant de répondre :
— Enfin… ce que je veux dire c’est que ce n’est pas notre priorité. N’est-ce pas… ch… chéri ? s’exclama-t-elle à l’attention du démon à côté d’elle, avec un sourire crispé.
— Je m'en fiche, lâcha ce dernier en regardant ailleurs.
La Saiyanne lui lança un regard venimeux. L’attitude désinvolte du démon commençait sérieusement à la fatiguer. Une réaction qui amusa beaucoup le Djinn. Il répondit par un sourire dévoilant l’intégralité de ses dents. Si elle croyait qu’il allait arrêter sous prétexte qu’il la mettait dans une situation embarrassante, elle se mettait le doigt dans l’œil.
— … Bon, veuillez nous excuser, mais nous allons devoir vous laisser, annonça-t-elle en se levant.
— Oh, vous partez déjà ? s’exclama Zoria.
— Oui, nous avons encore les bagages à défaire, bonne soirée ! acheva la guerrière en tournant les talons.
〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜
La première chose qui frappa Maëllyss en pénétrant dans sa chambre, fut la vue imprenable sur la mer cyan qui se reflétait à travers la grande baie vitrée. C’était une pièce très spacieuse et ses murs étaient pour la plupart décorés par de magnifiques tableaux représentant les plus beaux endroits de la planète. Elle comportait un bureau au fond de la pièce, une table avec deux chaises et deux petites tables de chevet accolées à un immense lit double qui siégeait au centre de la pièce. Elle disposait également d’une salle bain attenante avec douche, une grande baignoire et quatre grands placards qui recouvraient les murs du petit couloir situé entre la chambre et la salle de bain. La jeune femme s’approcha du lit et se laissa tomber sur le dos, les bras tendus en croix. Elle était épuisée et une bonne nuit de sommeil allait lui faire le plus grand bien. Elle se tourna sur le coté et ferma les yeux en savourant ce moment de repos bien mérité. Mais alors qu’elle s’apprêtait à s'endormir, elle sentit quelque chose bouger dans le lit. Surprise, Maëllyss ouvrit brusquement les yeux et tourna la tête.
Ses yeux s’écarquillèrent lorsqu’elle découvrit Buu, allongé à côté d’elle, une jambe croisée sur l’autre et les bras derrière la tête. La guerrière grimaça.
— Je peux savoir ce que tu fais ? interrogea la métisse.
— Parce que ça ne se voit pas ? répondit simplement le Majin.
— Dégage. Il n’est pas question que je dorme dans le même lit que toi ! s’emporta Maëllyss en se redressant vivement.
— Bien. Alors, dors par terre. Ou il y a la baignoire si tu préfères !
Les yeux de la combattante sortirent de leur orbite lorsque le démon saisit un coussin et se tourna sur le côté comme si de rien n’était. Au fond, il se fichait pas mal de dormir sur le lit ou non. Pour lui, n’importe quel endroit faisait l’affaire. Il n'avait d'ailleurs besoin de dormir que quelques secondes pour récupérer. Mais voir la Saiyanne réagir au quart de tour l’amusait beaucoup. Il n’allait pas se priver d’un tel divertissement, bien au contraire. Et maintenant qu’il s’était trouvé ce nouveau « passe-temps » il était bien décidé à l’emmerder jusqu’au bout. Maëllyss voulut reprendre le coussin qui se trouvait sous la tête du démon, mais celui-ci l’éjecta hors de la couche d’un revers de main, l’envoyant s’encastrer contre le bureau en face du lit qui explosa sous la violence du choc.
— Alors là… fit la guerrière en se relevant tout doucement alors que des veines se dessinaient sur son front.
Folle de rage la fille de Gokû bondit sur le lit et sauta littéralement sur Buu pour lui arracher le coussin qu’il avait dans la main droite, mais ce dernier se redressa et tendit son bras en l’air en affichant un large sourire. La jeune femme laissa échapper un grognement. Elle prit appui sur le torse du Djinn à l'aide de son pied droit, écrasa sa tête en grimpant dessus avec son autre pied puis tendant son bras droit pour essayer d’atteindre le coussin. Malheureusement, plus elle tentait de l’attraper, plus son pied s’enfonçait dans le crâne du démon. Ce dernier plissa les yeux et empoigna la jambe de la métisse avant de projeter cette dernière contre le mur de la salle de bain qui céda sous la chute de la guerrière.
La demi-Saiyanne grimaça et revint à la charge. Elle agrippa fermement le coussin et tira de son côté. Mais hélas, un peu trop fort et le coussin vola en éclats. La jeune femme plissa les yeux puis tourna la tête en direction de ce qu’il restait du coussin. Soudain, un halo de couleur violette encercla le corps de Maëllyss. Un vent s’éleva dans la pièce et chaque plumes et bout de tissu qui constituaient l’objet se soulevèrent et se rassemblèrent dans une lumière blanchâtre et aveuglante. Quelques minutes plus tard, cette dernière s’estompa et le coussin fut à nouveau comme neuf.
La fille de Gokû hocha la tête pour le faire venir à elle et le dissimula sous son haut, sur sa poitrine, persuadée que le démon n’irait pas le récupérer à un tel endroit. Un petit sourire aux lèvres, Maëllyss se coucha à moitié sur le côté droit pour coincer le coussin entre ses seins et le matelas puis ferma ferma les yeux.
Mais Buu ne connaissait pas le mot « gêne. » C’est alors que le plus naturellement du monde, il se liquéfia et se faufila lentement sous le haut de la Saiyanne pour lui voler le coussin. Surprise, cette dernière sursauta et écarquilla les yeux en sentant le liquide rose toucher sa peau. La jeune femme se redressa vivement et retira violemment le coussin.
— Sors de là… Va t’en de là tout de suite !!! cria-t-elle en essayant de retirer l’étrange substance rosâtre collée à son corps, sentant la colère et la panique la gagner.
Un léger frisson parcourut l’échine de Maëllyss lorsqu’elle sentit le démon quitter la surface de son corps pour se reconstituer entièrement. La guerrière le regard fixement, la respiration haletante. Puis dans une pure impulsion, alors que ses cheveux se dressaient complètement sur sa tête, elle projeta son poing droit en plein visage du Djinn.
— QUI T'A DONNÉ LA PERMISSION DE FAIRE ÇA, ESPÈCE DE SALE PERVERS ! hurla la combattante en se jetant sur le Majin.
Le démon regarda un instant la jeune femme sans trop comprendre sa réaction. Pour lui, à l'instar d'un enfant, tout cela n'était qu'un jeu. Et bien que Maëllyss l'ignorait, elle en faisait partie. Mais devant une telle colère, Buu comprit que la plaisanterie touchait à sa fin.
— Eh oh ! Mettez-là en veilleuse ! Il y a des gens qui voudraient dormir ! cria une voix masculine en tambourinant sur le mur qui séparait sa chambre de celle du duo.
Maëllyss fusilla le démon du regard et retira ses mains avant de s’asseoir sur le lit. Décidément ce démon avait vraiment le don de la mettre en rogne. La fille de Gokû soupira. Il fallait qu’elle se ressaisisse au plus vite. C’est alors que sans un mot, elle se glissa sous le bout de couverture qui se trouvait de son côté du lit, pris le coussin et s’allongea sur le côté...
〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜
Le soleil s’était levé depuis quelques heures sur la planète et les clients de l’hôtel étaient pour la plupart en train de prendre leur petit-déjeuner ou de faire la grasse matinée. Assise sur un fauteuil à côté du hall de réception, Maëllyss attendait avec impatience que l’ami de Norok daigne montrer le bout de son nez.
— Tu crois vraiment qu’il va venir ? lui demanda Buu, à côté d’elle.
— Aucune idée. Et j’espère que ce type ne s’est pas enfui avec le collier, car sinon on est dans la merde ! répondit la jeune femme.
— Hey, mais c’est qu’on arrive à parler d’une manière civilisée, tu progresses ! lâcha le démon d’un ton railleur.
— Tiens, c’est marrant, ça. Surtout venant d’une personne qui ne l’est pas, répliqua froidement la Saiyanne.
Le Djinn ne répondit pas et se contenta de déguster le savoureux paquet de friandises qu'il avait chipé à le réception. Mais alors qu'il avait englouti la quasi totalité du sachet, ce dernier disparut subitement de ses mains.
— Ça suffit, tu as assez mangé, s'exclama la Saiyanne en secouant le paquet de bonbons qu'elle tenait fermement à l'aide de sa queue de singe.
— Donne-moi tout de suite ce paquet ! ordonna le Majin.
La guerrière cacha le sachet derrière son dos en esquissant un sourire. Elle n'avait que faire que le démon s'empiffre comme un goinfre avec ces sucreries. Mais depuis la veille, il n'avait eu de cesse de la provoquer. Il voulait s'amuser à ça ? Qu'à cela ne tienne ! Ils seraient deux à jouer. Ce paquet de confiseries représentait un excellent moyen de se venger et elle n'allait pas laisser passer cette occasion. Soudain, un halo de lumière rose illumina sa queue de singe et encercla l'emballage.
— Tu es sûr que tu ne veux pas en laisser pour plus tard ? Ce serait dommage de tout manger, tu n'en auras plus après... fit la fille de Gokû d'une voix étrangement douce tandis que la lumière qui entourait sa queue de singe s'estompait.
— NON ! Tu...
— Tiens, les voilà tes bonbons. Et étouffe-toi avec ! lâcha la métisse en balançant le sachet au visage du Djinn.
Ce dernier plissa les yeux puis reprit sa dégustation. Il saisit une poignée de sucreries et les lança dans sa bouche. Tout à coup, ses yeux s'écarquillèrent et une grimace s'étala sur son visage lorsqu'il croqua dedans. La douce saveur des confiseries avaient laissé place à un généreux arôme en sel, de poivre et de piment, le plus fort de Vergas. Une "délicat" mélange de saveur explosa dans la bouche du Majin qui ne manqua pas de s'étouffer. Totalement envahit, le démon tenta de recracher les bonbons, ces derniers restaient curieusement coincés dans sa gorge et continuaient de propager leur épouvantable parfum. Maëllyss observa le spectacle, exultée. La tête de Buu était si hilarante à regarder qu’elle avait bien du mal à retenir un éclat de rire. Cette petite vengeance était décidément très efficace. Alerté par la scène qui se déroulait sous ses yeux, un jeune homme accourut auprès du duo :
— Monsieur, monsieur ! Est-ce que ça va ? Voulez-vous que j'appelle un médecin ? demanda-t-il affolé.
— Pourquoi faire ? s'exclama Maëllyss sans même prendre la peine de le regarder.
— Mais... mais il est en tain de s'étouffer !
— Et alors ?
— Vous n'allez quand même pas le laisser comme ça ! Faites quelque chose !
— Il s'en sortira tout seul, ne vous inquiétez pas, acheva la guerrière.
Le jeune homme resta quelques secondes figé sur place, l'air pantois. Il ne comprenait pas pourquoi la jeune femme réagissait ainsi. Il s'apprêta même à insister lorsqu'il vit Buu recracher les confiseries.
— Vous voyez, qu'est-ce que je disais ? Vous pouvez partir maintenant, fit Maëllyss en lui faisant signe de s'en aller.
L'extraterrestre hésita un bref instant, se demandant s'il était vraiment sage de laisser ce pauvre homme avec cette cinglée. Mais devant le regard insistant de la fille de Gokû, il obtempéra et partit de son côté. Le Djinn toussa, haletant puis reporta son attention sur la Saiyanne qui afficha un petit sourire en coin.
— Ça, tu vas me le payer très cher !
— Oh... aurais-tu perdu ton sens de l'humour, Buu ? lâcha la guerrière en croisant les bras.[/quote]
[i]Le Majin serra les dents et lui lança un regard menaçant. Elle ne perdait rien pour attendre...
Il tourna la tête en direction de la réception quand soudain, il aperçut le responsable qui les avait accueillis la veille les designer à un autre homme qui se tenait à ses côtés. Il devait probablement s’agir de l’ami de Norok. Du moins il l’espérait.
— Bouge-toi, il est là, déclara le démon en s’avançant en direction du comptoir où se trouvaient les deux hommes.
La demi-Saiyanne se leva d’un bond puis pressa son pas jusqu’à la zone de réception.
— Bonjour ! Maëllyss, c’est bien ça ? demanda l’ami de Norok.
— Oui. Je suis navrée de vous déranger pendant votre séjour, mais avez-vous l’objet que vous deviez me remettre ? s’enquit cette dernière.
— Malheureusement non. J’étais en route pour venir ici quand quelqu’un m’a agressé. On me l’a volé…
Dernière édition par Lyne le Ven Août 21, 2015 9:10, édité 1 fois.
Buu : La quête d'un nouveau destin ! Nouvelle version !
[center]Buu est brusquement aspiré dans un univers parallèle au sien où des rencontres inattendues feront basculer sa vie…
Premier Arc : Terminé Second Arc : Terminé Troisième Arc: [Synopsis des chapitres en cours]
Chapitre très sympa . Jai même ris devant les facétie de bou et la relation conflictuelle entre nos deux héros . Mais cette relation amène a poser cette question , a quel niveau leur relation va t'elle évoluer ?
Eh oui, me voilà de retour après ces longs mois d'absence pour vous présenter enfin le chapitre 14 tant attendu. Ou... pas. Vous pensiez vous êtres débarrassé de moi, avouez ! Bah c'est raté. Et non, je n'ai pas abandonné. D'ailleurs, j'ai une excellente nouvelle, vous n'allez plus attendre des plombes et des plombes que les prochains chapitres ne daignent montrer le bout de leur nez, puisque j'ai réussi (ENFIN !) à prendre l'avance que je désirais tant, puisque le chapitre 15, 16, 17, 18 et 19 sont terminés et ont été envoyé à mes chers relecteurs, qui ont pou rue coup, beaucoup de boulot devant eux !
Voici donc pour les new! J'espère que vous apprécierez ce chapitre. Je tiens aussi à relever le fait qu'il marque les deux ans de ma fic (bien que je l'ai postée ici que le 3 décembre) et j'en suis fière malgré les nombreux obstacles. J'espère continuer à m'améliorer, bien que J'ai encore beaucoup de boulot devant moi pour arriver au niveau de certains d'entre vous
Je remercie évidemment au passage, mes chers relecteurs Niic et Xela pour leur aide très précieuse !
Bonne lecture à tous !!
_________________________________________________________________________________________________________________________________________Petit résumé du chapitre précédent :
Au cours de leur mission, Buu et Maëllyss se sont rendu sur une planète où ils ont dû se faire passer pour un couple dans l'espoir de trouver la personne chargée de leur remettre le collier que Norok, un ami de Tayrun lui avait confié. Mais lorsqu'après une journée d'attente le duo pu enfin mettre la main sur l'homme qu'il cherchait, ce dernier leur annonça qu'on lui avait dérobé le précieux objet...
— Je suis vraiment désolé… si je peux faire quoi que ce soit… s’exclama l’homme, confus.
Les yeux de la Saiyanne se braquèrent sur l'inconnu tels des missiles parés à faire feu. Sa colère et sa frustration étaient telles qu'en l'espace d'un flash, elle se vit lui bondir dessus pour l'étrangler. Et en temps normal, c'est ce qu'elle aurait certainement fait s'ils avaient été tout seuls. Mais ce n'était pas le moment de s'attirer plus d'ennuis. Elle tenta donc de préserver le peu de sang-froid qu'il lui restait avant de répondre d'un air crispé :
— Ça va merci, on se débrouillera…
— Et on peut savoir comment ? interrogea Buu, les bras croisés.
— ON SE DÉBROUILLERA ! aboya la Saiyanne en fusillant le Démon du regard. Ce qui ne manqua pas de faire sursauter l’ami de Norok qui se racla la gorge tandis qu’une goûte de sueur glissait le long de sa tempe.
— Hum… très bien alors je… on m’attend, je vous laisse. Au revoir… conclut-il d’une voix gênée avant de tourner les talons.
Maëllyss plissa les yeux et croisa les bras tout en suivant l’homme du regard. Alors là c’était le pompon ! C’était une blague ou il se moquait d'eux ?! Ils n’avaient quand même pas fait tout ça pour rien ! Elle en vint même à se demander si on ne leur avait pas jeté une malédiction. D’abord ils s’étaient rendus sur une planète où ils avaient failli mourir, ensuite cette histoire de couple, et maintenant ça ! Buu devenait de plus en plus insupportable et pour couronner le tout, l’ami de Norok avait réussi à se faire voler l'objet qu'ils cherchaient ! Elle en avait par-dessus la tête de cette mission et elle n’était pas la seule…
Accaparée par ses réflexions, la métisse ne remarqua pas l’agitation qui grandissait. À quelques mètres d'elle, des clients de l’hôtel affluaient dans le hall d’entrée pour se précipiter vers le comptoir de réception.
— Venez ! Inscrivez-vous et participez au grand concours de ce soir ! annonça un employé de l’hôtel en distribuant des flyers autour de lui.
La voix de l’animateur tira brutalement Maëllyss de ses pensées. Cette dernière cligna des yeux puis fixa l’homme qui lui tendit un carton d’invitation avant de se diriger vers un autre couple. La fille de Gokû le prit par politesse et regarda ce qui y était écrit.
— Qu’est-ce que c’est ? demanda Buu.
— Une invitation pour participer au concours de danse de ce soir. Hm, comme si on avait que ça à faire, répliqua froidement la Saiyanne.
La jeune femme soupira puis rangea le papier dans sa poche. Elle leva les yeux puis soudain, se figea sur place.
— C’est pas vrai… souffla-t-elle dans un murmure.
— Quoi ? fit Buu.
— Tu vois la rousse avec le pantalon rouge, là-bas en face du comptoir ?
— Oui, et alors ?
— Le collier qu’elle porte, c’est celui qu’on cherche !
— Tu en es sûre ?
— Oui, Tayrun me l'a montré par image télépathique juste avant que je ne te rejoigne sur Tarnazia...
Maëllyss n'était pas vraiment une accro de la mode...
La plupart du temps, elle arborait des vêtements relativement simples et sans grande prétention. Juste ce qu’il fallait pour coller aux "standards" des vêtements féminins, mais tout en discrétion. Le maquillage ? Ce mot faisait rarement partie de son vocabulaire et les seules choses qu’elle s’autorisait sans trop de difficultés étaient les bijoux. Mais ce soir-là, la fille de Gokû était face à un dilemme. L'invitation au concours stipulait clairement que les participants devaient être vêtus convenablement. Et c’était bien ça le problème. Elle n’affectionnait pas les jupes, encore moins les robes et elle faisait son maximum pour décliner toute occasion d'en porter.
Maëllyss avait envisagé toutes les possibilités pour s'emparer du précieux collier. Elle n'avait aucune envie de se faire prendre en train de fouiller la chambre de cette fille après l'avoir pistée. Et l'attaquer directement était encore moins envisageable étant vu que l'hôtel était presque complet: le nombre de témoins potrntiels était trop important. Cette soirée était donc l'unique moyens de récupérer l'objet : celle qui le portait serait là ce soir. Elle s'était d'ailleurs précipitée avec son compagnon pour prendre des places. La guerrière soupira. Une fois de plus, Elle allait devoir se livrer aux jeux du paraître et des faux-semblants.
Après quelques instants de réflexion, la fille de Gokû opta pour une robe rouge à bretelles larges, à col en « U », des boucles d’oreilles en forme d’ovale, un petit bracelet argenté et des ballerines noires. Elle visualisa les vêtements qu'elle allait poter, puis les matérialisa après une incantation presque inaudible.
Une fois prête, la Saiyanne quitta la salle de bain puis pénétra dans la chambre. Elle déposa un petit sac sur la commode à côté d'elle puis observa le Djinn en lévitation, une jambe croisée sur l'autre et les bras derrière la tête. Buu ne prêta aucune attention à l'arrivée de la jeune femme, manifestement trop occupé à méditer. En réalité, il n'avait pas l'intention d'accompagner Maëllyss à cette soirée. Un concours de danse... Pff, quelle perte de temps ! Elle n'avait qu'à se débrouiller, il en avait déjà assez fait comme ça !
— Bon, viens il faut te préparer, annonça la jeune femme en s'approchant du lit.
— ...
— BUU TU M'ÉCOUTES ?!! hurla la Saiyanne, ce qui ne manqua pas de pulvériser l'étagère à côté d'elle.
— Qu'est-ce que tu veux ?
— Viens mettre ton costume !
— Il n'en est pas question, débrouille-toi toute seule.
— Oh si tu vas venir, même si je dois te traîner par la peau des fesses !
Le démon leva une arcade.
— Quel optimisme ! L'espoir fait vivre on dirait,nota-t-il d'un ton sarcastique tandis qu'un large sourire s'étalait sur son visage.
La fille de Gokû plissa les yeux alors qu'une veine animait sa tempe. Elle voulu répliquer afin de lui faire comprendre à qui il s'adressait, mais se ravisa rapidement. L'heure n'était pas à la querelle et ils allaient finir par être en retard s'ils continuaient ainsi.
— On doit mener cette mission jusqu'au bout, alors plus vite tu t'habilleras, plus vite on y sera et plus vite on aura terminé ! C'est pourtant pas compliqué !
— Hm...
— Allez, dépêche-toi on a pas que ça à faire, insista Maëllyss.
— Continue de me provoquer et tu te retrouveras par terre comme ce tapis, répliqua le démon en désignant le revêtement sous les pieds de la guerrière.
La demi-Saiyanne ferma les yeux le temps de prendre une grande inspiration.
— Tu ne peux pas aller à cette soirée habillé comme ça, il te faut un costume, expliqua-t-elle en essayant de préserver le peu de calme qui lui restait.
— Et puis quoi encore ? Je suis très bien comme ça.
— Peut-être, mais ce n'est pas une tenue appropriée !
— Et alors, qu'est-ce que ça peut faire ?
— Qu'est-ce que ça peut faire ? Premièrement, on ne va pas à une soirée comme celle-ci à moitié à poil, c'est une question de principe et de savoir vivre. Deuxièmement, si tu tiens à te rendre encore plus ridicule que tu ne l'es, parfait, reste comme ça ! Mais moi, je ne réponds plus de rien. Et troisièmement... la Saiyanne marqua une pause l'index levé et la bouche légèrement entre-ouverte. Elle plissa légèrement les yeux puis reprit : — il n'y a pas de troisièmement.
— De principe et de savoir vivre ? répéta Buu perplexe.
— Oui, alors maintenant déshabille-toi et enfile ce costume, on doit jouer le jeu jusqu'au bout, s'exclama la fille de Gokû. Elle claqua des doigts pour faire apparaître un ensemble avec chaussures assorties à côté du démon. Ce dernier le fixa un instant tandis qu'une légère grimace s'étala sur son visage. Quelques secondes plus tard, il se leva puis enleva sa ceinture avant de commencer à baisser son pantalon sous le regard ahuri de Maëllyss.
— M... mais qu'est-ce que tu fous ? fit la combattante dont les yeux s'arrondissaient comme des soucoupes.
— Bah je me déshabille, répondit simplement le Majin.
— Non mais... la jeune femme secoua légèrement la tête, lui tourna instinctivement le dos puis se hâta dans la salle de bain. Ok, reste zen... souffla Maëllyss avant de se mordre la lèvre tout en fermant les yeux. Elle rouvrit les yeux quelques instants plus tard, puis prit une petite inspiration : — Aucun de tes hôtes ne t'a hurlé qu'on ne se déshabillait pas comme ça devant tout le monde ? cira-t-elle en direction de la chambre.
— Tu vois beaucoup de gens ici, toi ?
La guerrière plissa les yeux. C'est qu'il continuait à la chercher en plus !
— C'est bon t'es présentable ? demanda-t-elle après quelques minutes.
— Hm...
Maëllyss sortit de la salle d'eau pour retourner dans la chambre. Elle s'approcha du Djinn et le fixa un instant. Il était vêtu d’une chemise gris clair à boutons, une veste et pantalon noire, un nœud papillon et des chaussures noires à bouts blanc. Un ensemble qui, il fallait l’avouer, lui allait plutôt bien ! Mais pas question pour la combattante de le lui faire remarquer. Le duo sorti de la chambre, emprunta les escaliers qui menaient au hall d’entrée puis se dirigea vers la salle où avait lieu le concours.
— J’espère qu’on ne fait pas tout ça pour rien, déclara Buu qui commençait à être de plus en plus agacé par la situation.
— Tais-toi, souris et aies l’air d’être heureux, répondit la jeune femme, avec une risette crispée tout prenant le bras du démon.
— Que fais-tu ? demanda ce dernier intrigué.
— Ne t’occupe pas, avance. Et arrête de tirer sur ce fichu nœud !
La fille de Gokû inspira un grand coup puis pénétra dans la pièce, quelque peu tendue. S’afficher ainsi avec le Majin était un vrai supplice. Mais ce n’était pas le moment de tout faire foirer alors qu'ils étaient si près du but. Il n'y avait plus qu'à espérer que tout se déroule comme prévu pour une fois.
L’endroit était très spacieux. On pouvait apercevoir une grande piste de danse occupant tout son centre, un coin bar pouvant accueillir une vingtaine de personnes et tout autour, diverses tables de différents diamètres étaient disposées un peu partout. Des projecteurs étaient suspendus au plafond et quelques boules à facettes égayaient l'atmosphère un peu trop conventionnelle des lieux grâce à leurs multiples couleurs. La salle était déjà bien peuplée et des gens continuaient encore à arriver.
Au bras du démon, la fille de Gokû s'orienta vers une table libre puis commanda des boissons. La guerrière observa attentivement autour d’elle puis reporta son attention sur la piste de danse. Ces trucs n'étaient vraiment pas sa tasse de thé. Et bien qu'elle s'y soit pliée durant quelques années, l'idée même de se trémousser devant tant de gens la mettait mal à l'aise. Mais lorsque l'animateur de la soirée invita les participants à se réunir sur la piste, Maëllyss sut que l'heure était venue de remballer sa fierté pour se lancer dans l'arène...
— Hein ? Qu’est-ce que tu fais ? questionna le démon à l’intention de la guerrière qui l’entraînait vers leurs concurrents.
— On va danser, répondit simplement cette dernière.
« On est pas venu ici pour ça, je te signale, fit remarquer le Djinn en plissant les yeux. »
« Ça ne me plaît pas plus qu’à toi, figure-toi ! Mais on n'a n'a pas le choix. Si on ne le fait pas, ça va paraître suspect, alors, amène-toi ! »
Buu grimaça. Il n’avait jamais dansé de sa vie. Bien sûr il avait vu Gotenks exécuter la danse de la fusion, mais cela n'était pas comparable. Le démon cligna des yeux puis observa les gens s'agiter autour d'eux. L'apprentissage d'une danse pouvait prendre plusieurs mois, voire, plusieurs années. Mais contrairement à la majorité des personnes, il ne suffisait que de quelques secondes à Buu pour assimiler et reproduire les mouvements qu'il voyait. Et cette danse n'y faisait pas exception. Il fit tourner deux fois la Saiyanne sur elle-même puis la ramena vers lui.
La jeune femme s'arrêta puis regarda autour d'elle, ses yeux s'écarquillèrent. Une foule immense inondait désormais la salle et des gens continuaient encore à affluer. La piste de danse était à présent totalement envahie par les différents concurrents et dehors, les invités se bousculaient et se marchaient dessus pour avoir les dernières places assises. Le duo reprit la danse, quand tout à coup, Maëllyss sentit quelqu'un la bousculer.
La fille de Gokû se retourna vivement. Ses yeux s'écarquillèrent légèrement lorsqu'elle s'aperçut que la personne qui l'avait bousculée n'était autre que la fille qu'elle cherchait.
— Ça va ? Je ne vous ai pas fait mal ? s'enquit la jeune femme, confuse.
— Non, non ça ira, répondit Maëllyss qui avait toutes les peines du monde à dissimuler son soulagement de pouvoir enfin mettre la main sur le précieux objet.
La jeune femme esquissa un sourire embarrassé puis s'éloigna.
— Je vais aller chercher à boire, tu veux que je te rapporte quelque chose, chérie ? demanda le partenaire de la détentrice du collier.
— Non, ça va merci, je vais aller m'asseoir un peu, répondit cette dernière.
« Ne la quitte pas des yeux ! » fit Maëllyss par la pensée à l'intention du Djinn. Son copain est parti c'est le moment ou jamais ! »
« Bien. Je m’en charge, » s'exclama Buu tout en laissant échapper un bout de son corps qui se liquéfia pour former un double miniature de lui-même. Si petit que personne ne le remarqua dans la cohue de la danse et des lumières tamisées.
« Surtout, reste discret ! » avertit la Saiyanne à l'intention du démon.
Le mini Djinn s’élança prudemment en direction de la jeune fille qui s'était frayé un chemin dans la foule et avait trouvé un coin moins agité non loin du bar.
Mais alors qu’il n’était qu’à quelques centimètres de sa cible il se retrouva carbonisé puis réduit en boule de gomme avant d'être aplatit au sol sans plus aucun moyen de bouger, écrasé par la horde de danseurs qui le foulaient sans même s'en apercevoir.
Le Majin répéta le même procédé plusieurs fois, mais en vain. Le Djinn lança un regard glacial en direction de sa partenaire qu'il tenait toujours par la main.
« C’est toi qui as fait ça ? » demanda-t-il furieux.
« T'es idiot ou quoi ? Pourquoi est-ce que j’aurais fait une chose pareille ? » s'indigna la Saiyanne en secouant la tête.
Le démon haussa une arcade, perplexe. Si ce n’était pas elle, qui était-ce alors ?
— Stupide Majin… murmura Zoria qui se tenait à quelques mètres derrière le Djinn. Buu tourna la tête en direction de la Magicienne et constata que son acolyte se rapprochait de la détentrice du collier que lui et Maëllyss convoitaient.
— Je crois que tes copains veulent aussi ce maudit collier, annonça-t-il à la Saiyanne.
— Quoi ?
La jeune femme regarda en direction de sa camarade de classe. Pour quelle raison voulaient-ils le collier ? Ah moins que… Les yeux de Maëllyss s’écarquillèrent alors qu’une boule nouait son estomac. Et si… Et si ils étaient envoyés par Darkon pour récupérer l’objet ? La métisse fronça les sourcils. Non, elle devait se tromper. Elle devait cesser de tout reporter au Mage obscur. Et pourtant, son instinct lui criait de se méfier d'eux et même si Zoria était capable de lui mettre des bâtons dans les roues rien que pour le plaisir, elle ne croyait pas à une simple coïncidence. La fille de Gokû reporta son attention sur Klyden quand soudain, un petit halo de lumière mauve ceintura son corps puis illumina légèrement les pieds du Vergassien. Ce dernier continuait à se diriger vers sa proie quand tout à coup, ses chaussures se mirent à glisser sur le sol comme sur une patinoire. Le jeune homme tenta de garder l’équilibre, mais finit par trébucher et tomba sur les fesses, au plus grand amusement des gens autour de lui.
— À quoi tu joues ? Relève-toi, idiot ! cracha Zoria sans même venir en aide à son compagnon.
Le Magicien essaya à plusieurs reprises de se relever mais en vain. Furieuse, la Vergassienne lança un regard venimeux en direction de Maëllyss.
— Retourne dans ton Zoo, macaque ! murmura-t-elle, en tendant sa main droite tendue à plat en direction de la guerrière, tandis qu’un halo de lumière bleu marine entourait sa main. La Saiyanne eut un mouvement de sursaut puis se laissa subitement tomber sur le sol.
Soudain, elle se gratta la tête puis s’accroupit sur ses jambes, tourna plusieurs fois sur elle en poussant un cri de singe et joua avec sa queue de Saiyanne avant de sautiller et rebondir sur ses pieds. Mais si les deux Vergassiens se réjouissaient de ce spectacle, il n’en était pas tout à fait de même pour Buu qui regarda la scène avec des yeux ronds. Qu’est-ce qui lui prenait ? Elle était devenue folle ?
— Lève-toi, on n'est pas ici pour jouer, fit-il remarquer les bras croisés.
Mais la guerrière ne réagit pas, manifestement trop occupée à tournoyer sur elle-même. Gênés dans leurs mouvements, les danseurs encerclèrent la combattante, désormais la cible des quolibets et des moqueries qu'on entendait bien malgré le niveau sonore de la musique.
— J’en ai plus qu'assez, je vais en finir avec eux ! lâcha le Djinn furieux. Une fraction de seconde plus tard, sa crête pivota et laissa apparaître un rayon de couleur rose qui se rua sur les deux sorciers. Mais au moment où le faisceau s'apprêta à toucher ses cibles, il s’arrêta avant de changer direction pour foncer sur son expéditeur. Si Buu n'eut aucun mal à esquiver sa propre attaque, il en fut pas de même pour la cochonne humanoïde se trouvant derrière lui.
qui l’esquiva sans difficulté. Mais pas la cochonne humanoïde
— La transformation en sucrerie je suppose... nota Zoria, l’air songeuse.
La forte odeur de mashmallow confirma ses dires.
— C’est pathétique, continua Klyden, d’un air las. Apparemment tu ne sais pas à qui tu as affaire, Majin.
— Je m'en contrefous, répliqua Buu en plissant les yeux, tout en faisant totalement abstraction des gens autour de lui.
Si certains s'étaient rapprochés, excités à l'idée du duel qui s'annonçait, les autres se figèrent sur place, stupéfait devant la transformation de ce qui était l'instant d'avant un être de chair et de sang. Voyant que l'atmosphère commençait quelque peu à changer, Buu rendit sa forme originelle à sa victime involontaire sans se retourner.
Après quelques secondes interminables, le maléfice s'estompa et Maëllyss reprit enfin ses esprits. La jeune femme grimaça puis se redressa vivement en serrant les poings.
« Tu vas me le payer ! » pensa-t-elle alors qu’une lumière verdâtre encerclait ses poings. Un peu plus loin, Zoria qui s'était dangereusement rapprochée de sa proie, sentit une étrange chaleur au niveau de ses pieds. Surprise, la Vergassienne baissa la tête et ses yeux s'écarquillèrent d'effroi en découvrant que ses chaussures étaient en train de prendre feu. La jeune femme poussa un petit cri et frappa plusieurs fois le sol avec ses pieds tentant d’éteindre la flamme qui se faisait de plus en plus vive. Le regard des deux jeunes Magiciennes se croisèrent l'espace d'un instant. Le duel durait depuis quelques minutes déjà. Et si cela ne semblait pas perturber plus que ça les deux ennemies fermement décidées à en découdre l'une avec l'autre, il en était pas tout fait de même pour les autres convives présents dans la salle. Certains avaient pris la poudre d'escampette de peur d'être la cible d'un maléfice, d'autres étaient resté scotchés sur leur chaise, le regard pétrifié par la peur. Quant aux plus sensibles... ils s'étaient tout bonnement évanoui sur place. Sur deux-cents convives, seule une quarantaine de personne étaient encore présentes dans la pièce. Acte courageux ou stupide ? Personne ne le saurait vraiment. Piqués par la curiosité, les invités avaient désormais pris pris place autour des deux rivales et lançaient les premiers pronostiques afin de déterminer qui de Maëllyss ou Zoria abdiquerait en premier.
Un intérêt qui finit par mettre mal à l'aise la fille de Gokû. Ses yeux se posèrent sur chacun des invités qui l'observaient, faisant taire immédiatement les derniers chuchotements qui s'étaient élevés dans la pièce et la musique qui s'était arrêtée. La guerrière aux yeux verts continua d'observer son environnement. La tension était palpable. Le temps semblait comme... suspendu. Le souffle court, les clients de l'hôtel restaient figés sur place, le visage crispé et les yeux braqués sur les les Magiciennes, attendant patiemment que l'une d'entre elles lance un nouvel assaut. Soudain, un rictus déforma le visage de la Vergassienne. Elle dirigea sa main droite tendue à plat en direction du duo, tandis qu’un halo de lumière noire entourait sa main et encercla Maëllyss qui poussa un hurlement de douleur en se cachant le visage. Cette nouvelle offensive créa un mouvement de panique parmi les invités qui affolés, se bousculèrent pour sortir de la salle.
— Bordel de…. Hmmmm !! Mes yeux !!!!!!!
Satisfaite, Zoria profita de cette ultime diversion pour surgir derrière la détentrice du collier avant de se volatiliser, suivit de près par Klyden.
— Qu’est-ce qui t’arrives ? demanda le Djinn.
— Arg, ne t'occupe pas de moi ! Rattrape-les !!
〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜.〜
Le démon plissa les yeux, se concentra sur la faible énergie émanant des deux sorciers, puis se téléporta sur le lieu de leur position se trouvant à quelques kilomètres de l'hôtel, à proximité d'une chaîne de montagnes.
— On va enfin récupérer ce fameux collier, Darkon sera … Zoria s’interrompit en voyant le Majin surgir brusquement devant eux. Les yeux du démon balayèrent l'horizon puis achevèrent leur chemin sur le corps de la jeune femme qui gisait aux pieds des deux sorciers. Le constat fut bref et sans appel : les Vergassiens s'étaient déjà occupés d'elle...
Sans perdre une minute, le Djinn se volatilisa puis dans un clignotement, réapparut derrière le Vergassien et lui projeta un coup de pied magistral dans le ventre l’envoyant s’encastrer contre une montagne qui s’écroula sous la puissance de l’impact. Le choc provoqua une immense explosion annihilant plusieurs arbres aux alentours, soulevant un épais nuage de fumée qui se dissipa après quelques secondes, dévoilant le cadavre du Vergassien.
— Et de un, annonça Buu en faisant craquer ses doigts tandis qu'un sourire démoniaque s'étalait sur son visage.
— Ça, tu vas le regretter, Majin ! cria Zoria.
La Magicienne se prépara à lancer un sortilège, quand soudain, Maëllyss apparut subitement devant elle.
— Tu t’es remise de tes émotions ? Navrée que tu sois devenue aveugle et que tu aies le visage brûlé. Enfin, ça t’apprendra à te mesurer à nous.
Folle de rage, la Saiyanne voulut lui balancer un coup de pied latéral quand un rayon lumineux de couleur jaune l'encercla. La métisse serra les dents en sentant une violente décharge lui traverser le corps. La douleur était abominable, elle avait l’impression que son être entier était en train de geler et que des lames venaient la transpercer de tous les côtés. Grimaçant, la jeune femme se plia en deux et colla son poing droit serré en dessous de sa poitrine. La Vergasienne se pencha sur la dépouille de la jeune fille qui portait toujours le collier.
Buu prolongea son bras pour s’emparer de l'objet avant elle, mais se retrouva transformé en flaque de guimauve rose et plaqué au sol avec juste les yeux qui dépassent. Satisfaite, la Vergassienne reporta son attention sur Maëllyss.
— Si tu savais à quel point j’ai envie d’écrabouiller ta jolie petite gueule ! Mais heureusement pour toi, le maître me l’a interdit, avoua la Vergassienne.
— Le… alors c’est bien ça. Tu es sous les ordres de Darkon… souffla la fille de Gokû en luttant tant bien que mal contre la douleur.
— Bravo, je pensais que tu aurais mis un peu moins de temps à le deviner. Il savait que le collier était ici et il nous a chargés de le récupérer.
— Comment ? Comment l’a-t-il su ?
— Tu n’es pas au courant ? Le Conseil est tombé. Il ne reste plus que Tayrun pour diriger la planète. Du moins... pour l'instant.
Maëllyss écarquilla les yeux. Comment avait-elle pu se laisser embarquer ? Quelle méthode Darkon avait-il employé pour l’attirer de son côté ? La guerrière ne portait pas particulièrement cette fille dans son cœur, mais personne ne méritait de tomber entre les mains de ce salopard.
— Zoria, haleta la Saiyanne, tu dois m’écouter, il…
— Tais-toi ! coupa sèchement la jeune femme. Tu ne sais rien. Darkon et moi c’est… différent. On est très proches. La preuve, il m’a choisie pour porter son enfant. Et peut-être que tu aurais eu ce privilège si tu ne l’avais pas trahi, répliqua Zoria.
— Quoi ?
— Surprise, hein ! Qu’est-ce que tu dis de ça ?
— … laisses-moi ravaler mon vomi, lâcha la métisse alors qu’une grimace de dégoût déformait encore plus son visage déjà crispé par les douleurs infligées à son corps. La simple idée d'avoir un enfant de lui, lui donnait des sueurs froides. Comment Zoria pouvait-elle se réjouir d’une telle nouvelle ? Elle n’avait aucune idée de ce qui lui arriverait si ce bébé venait un jour à naître… — Tu te fourvoies, Zoria… Ce n’est pas parce qu’il t’a choisie pour porter son enfant que tu as une quelconque valeur à ses yeux, fit remarquer Maëllyss en essayant de se redresser. Il n’est pas capable d’aimer et ne le sera jamais. Tout ce qui l’intéresse ce sont vos pouvoirs et rien d’autre ! II n’a que faire de toi et des autres ! Il se moque pas mal de ce qui peut vous arriver, il…
— C’EST FAUX ! s’écria la Vergassienne tandis qu'elle augmentait l'intensité de son sortilège. Poussant un cri de douleur, la Saiyanne tomba à terre dans un cri de douleur.
— Voilà qui devrait te calmer pour un moment, lança la Magicienne tout en se dirigeant vers l’objet par terre.
Elle se pencha pour ramasser le collier.
— Je serais bien restée à papoter avec vous, mais Darkon doit sûrement s’impatienter et je ne vais pas le faire attendre plus longtemps. À une prochaine ! acheva la jeune femme en s’éclipsant.
— Sale garce, tu ne perds rien pour attendre ! cracha la fille de Gokû en serrant les dents. Fort heureusement, les douleurs infligées à son corps commençaient à s'estomper jusqu'à ce que le maléfice prenne fin quelques minutes plus tard. La fille de Gokû se releva et inspira un grand coup.
Ses yeux et son visage brûlés la faisaient encore horriblement souffrir, mais elle n’avait pas le temps de s’y attarder pour le moment. Elle avait peut-être perdu la vue, mais ses sens Saiyans eux, étaient restés intacts. Elle se retourna et reporta son attention sur le démon, toujours plaqué au sol. La jeune femme dirigea sa main droite tendue à plat en direction du Djinn tandis qu’une lumière verte illuminait son corps. Quelques secondes plus tard, le corps du Majin se décolla du sol et se reconstitua.
— Dépêche-toi, il faut prévenir Tayrun de toute urgence.
Dernière édition par Lyne le Sam Déc 05, 2015 7:28, édité 1 fois.
Buu : La quête d'un nouveau destin ! Nouvelle version !
[center]Buu est brusquement aspiré dans un univers parallèle au sien où des rencontres inattendues feront basculer sa vie…
Premier Arc : Terminé Second Arc : Terminé Troisième Arc: [Synopsis des chapitres en cours]
Je trouve qu'il y a beaucoup moins de digressions "inutiles" dans ce chapitre et beaucoup plus de scénario. Le duel de magie a bien marché sur moi, c'était marrant, bien rythmé et intéressant. Je me demande quand même comment Zoria a pu bolosser Buu aussi facilement. Je me demande aussi s'il ne serait pas temps que le côté "je suis un chat sauvage qui en a bavé et qui du coup est renfermé et antipathique... mais au fond je ne suis pas méchante" de Maelyss prenne moins de place dans la narration (parce que quand on additionne les moments où elle se retient d'exploser et ceux où elle explose... y'a plus beaucoup de place pour le reste), pour permettre de développer d'autres aspects de sa personnalité, voire de l'histoire. A moins que je sois à côté de la plaque et que sa personnalité aille plus loin que ça - difficile de comprendre une femme, sayen qui plus est - auquel cas, j'ai rien dit. N'empêche, elle me fait toujours sourire quand elle plisse les yeux x) ; Et puis ça permet à Buu d'avoir de bonnes répliques donc ça compense. D'ailleurs, pour ce qui est des personnages le rendu de Buu est toujours aussi bon, très naturel et pertinent. Dans la forme comme je te l'ai déjà dis ça m'a l'air bien plus solide et fluide qu'avant, peut-être que c'est dans ma tête, mais le lecteur est roi x) ; pour ce qui est de l'intrigue... je ne la saisis pas encore pleinement. Je n'arrive pas à voir quel est l'enjeu principal de cette histoire. ça ne peut décemment pas être le collier ou la défaite de Darkon qu'on a vu deux-trois fois à tout casser. Je dirai donc que c'est probablement les retrouvailles avec la famille Son, ou encore l'évolution de la relation Buu-Maelyss. Voire le devenir de Buu. Bon, du coup niveau enjeu le potentiel est bien là, je suis curieux de voir ce que ça va donner alors
omurah a écrit:Le duel de magie a bien marché sur moi, c'était marrant, bien rythmé et intéressant.
Je suis contente qu'il ait plu car je doutais un peu à cause du côté un peu trop "ping pong" et du choix des maléfices utilisés que je trouve presque un peu simple avec le recul.
Je me demande quand même comment Zoria a pu bolosser Buu aussi facilement.
Buu est le guerrier ultime (si on exclu Vegetto) dans cette histoire de ce côté-là il n'y a pas plus puissant et il n'a pas réellement besoin de "faire ses preuves" puisqu'on a déjà vu dans le manga à quel point il était redoutable. Je fait la distinction entre ses capacités liés à son corps donc régénération/étirement des membres etc, et celles purement magiques et de ce côté-là, il y a beaucoup à exploiter. Ses dons tels que la guérison, la transformation en sucrerie etc, n'a absolument rien de transcendant à mes yeux. C'est même limite insignifiant si j'ose dire. Pourquoi ? Tout simplement parce que j'ai toujours vu Buu comme étant plus un guerrier plutôt qu'un magicien. En tout cas c'est la sensation que j'ai. Dans le manga qu'on nous le présente plus comme un guerrier. Un guerrier qui absorbe pour devenir toujours plus puissant. Il use de temps à autre de magie mais, ça ne va pas réellement plus loin.
Dans cette histoire, chaque Majin possède les dons magiques de Buu, de base. Les Gardiens comme Genïe possèdent bien plus de pouvoirs que Buu. Pourquoi? Parce qu'ils ont appris depuis leur naissance à utiliser et développer constamment leurs capacités. Ils ont été formés, entraînés pour ça. Ce n'est pas le cas de Buu. Il sait qu'il peut faire de la magie, mais ça s'arrête là dans le manga, et accessoirement, pour le moment dans cette histoire. Pour prendre un exemple, Genïe s'en serait certainement mieux sortie face à Zoria parce qu'elle a bien plus d'expérience, de connaissance des pouvoirs que Buu n'a tout simplement pas. Lui, n'a pas encore conscience de ses réelles capacités et de ce qu'il pourrait faire s'il était entraînés. Donc le fait que Zoria l'ait géré aussi facilement n'est pas si surprenant si on tient compte du fait qu'il est actuellement moins puissant magiquement qu'un autre Gardien. Après, c'est ma théorie, c'est un choix que j'ai fait. On y adhère ou pas. Chacun son opinion Et c'est un point que je vais développer pour le personnage.
[quiteje me demande aussi s'il ne serait pas temps que le côté "je suis un chat sauvage qui en a bavé et qui du coup est renfermé et antipathique... mais au fond je ne suis pas méchante" de Maelyss prenne moins de place dans la narration (parce que quand on additionne les moments où elle se retient d'exploser et ceux où elle explose... y'a plus beaucoup de place pour le reste), pour permettre de développer d'autres aspects de sa personnalité, voire de l'histoire. A moins que je sois à côté de la plaque et que sa personnalité aille plus loin que ça - difficile de comprendre une femme, sayen qui plus est - auquel cas, j'ai rien dit.[/quote] Il est vrai que pour le moment les situations dans lesquelles je l'ai mises ont laissé peu de place aux autres aspects de sa personnalité. Pas facile de gérer une situation quand t'es du genre impulsive, et qu'à côté on fait tout pour te tester tes limites et te mettre à bouts. C'est pour cela qu'elle oscille un peu entre l'envie d'exploser, d'exploser réellement et de se retenir parce qu'il faut un minimum de retenue si on ne veut pas passer pour une folle. Je plains Maëllyss en fait, avoir une auteur comme moi, moi j'aurais déjà fui mdr Mais elle est effectivement un peu plus complexe que ça. C'est quelque chose que vous découvrirez un peu plus tard dans l'histoire
N'empêche, elle me fait toujours sourire quand elle plisse les yeux x) ; Et puis ça permet à Buu d'avoir de bonnes répliques donc ça compense. D'ailleurs, pour ce qui est des personnages le rendu de Buu est toujours aussi bon, très naturel et pertinent.
Je suis contente de lire ça. C'est un point qui me rend toujours un peu anxieuse à chaque fois que je poste un chapitre ^^''
Dans la forme comme je te l'ai déjà dis ça m'a l'air bien plus solide et fluide qu'avant, peut-être que c'est dans ma tête, mais le lecteur est roi x) ;
Sincèrement je ne pourrai pas te dire. C'est possible même que tu aies raison et que je m'en sois même pas rendue compte moi-même. Ou alors ce n'est que le fruit de ton imagination. Auquel cas, j'essaie de mieux gérer cet aspect-là ce qui n'est pas toujours évident à faire.
pour ce qui est de l'intrigue... je ne la saisis pas encore pleinement. Je n'arrive pas à voir quel est l'enjeu principal de cette histoire. ça ne peut décemment pas être le collier ou la défaite de Darkon qu'on a vu deux-trois fois à tout casser. Je dirai donc que c'est probablement les retrouvailles avec la famille Son, ou encore l'évolution de la relation Buu-Maelyss. Voire le devenir de Buu. Bon, du coup niveau enjeu le potentiel est bien là, je suis curieux de voir ce que ça va donner alors
Je ne peux évidemment rien dire, sinon ça n'aurait pas d'intérêt que je poste ma fic lol. ça sera à vous de le découvrir et surtout de déceler les indices que je donnerai pour vous mettre sur la voie, car il y en a déjà dans les chapitres que j'ai posté et vous en aurez de toute manière tout au long de l'histoire
En tout cas, merci pour ton retour! ça me fait voir que j'ai encore beaucoup de boulot devant moi et c'est cool
Tadaaaa! Voici le chapitre 15! J'espère qu'il vous plaira! Merci à Xela pour son aide!!
Sans perdre un instant, Maëllyss contacta son mentor, lui demandant de la rejoindre aussi vite que possible. Mais à sa grande surprise, le Mage n'arriva pas seul. Il était accompagné de Genïe, particulièrement heureuse de revoir sa maîtresse.[/font]
— Lylyss ! s’exclama la Gardienne en se précipitant vers son amie.
— Je suis si con… la Majin s’interrompit, découvrant avec effroi les nombreuses brûlures marquant le visage de la Saiyanne. Par tous les Kaios, que t’est-il arrivé ? Dans quel état es-tu…
La Djinn dirigea sa main près du visage de la guerrière quand soudain, un petit faisceau jaune orangé jaillit de la paume de sa main. Quelques secondes plus tard, les traces de brûlures disparurent complètement.
— Merci Genïe… fit Maëllyss soulagée d’avoir enfin recouvert la vue mais aussi ravie de revoir son amie.
La jeune Majin esquissa un sourire puis se tourna en direction du Buu et le fusilla du regard.
— Tu aurais quand même pu la soigner !
— Et puis quoi encore ? Je ne suis pas son guérisseur attitré, répondit froidement le démon en croisant les bras.
— Espèce de... pesta la Gardienne. J'espère que tu n'as rien avoir avec ce qui est arrivé à Lylyss, parce que si c’est le cas, je te promets que tu le regretteras amèrement !
— Sans blague ? lâcha Buu d'un ton sarcastique tandis qu'un large sourire s'étalait sur son visage.
La Djinn rose lui lança un regard meurtrier. Et en plus il se moquait d'elle ? De mieux en mieux. Pour qui se prenait-il ? Il n’était rien ! Certes sa puissance brute était monstrueusement élevée – un fait non négligeable - mais ce n'était pas suffisant. Surtout sur Vergas. Genïe, elle, disposait de nombreuses années d'expérience. Elle avait été formée et entraînée pour faire face à n'importe quelle situation. Elle avait appris à manier ses pouvoirs à la perfection, à user de certains sortilèges d’attaque pour se défendre. Son acharnement au travail lui avait même permis d’acquérir de nouveaux dons. Mais lui, qu'avait-il de plus que sa puissance ? Rien. Comment Tayrun avait-il pu laisser sa maîtresse avec un tel abruti, incapable de mener correctement une mission à son terme ! Rien que d'y penser, elle enrageait.
— S'il-vous plaît, ce n'est ni le moment ni l'endroit pour se quereller, tempéra Tayrun. Le Vergassien reporta son attention sur la Saiyanne puis continua : - Que s'est-il passé ? Avez-vous réussi à récupérer le collier ?
— Malheureusement non. Darkon savait que nous étions sur ici pour le chercher. Il a envoyé Zoria ainsi qu'un autre sbire pour nous attaquer. On s'est débarrassé de l'homme sans trop de peine, mais on a rien pu faire contre Zoria et elle a pris la fuite avec le collier. Je suis... vraiment désolée.. réponditla fille de Gokû en baissant les yeux, le visage honteux.
Qu’allait-il penser d’elle à présent, si elle n’était même pas capable de récupérer un fichu collier ? Elle tentait de se convaincre qu’elle avait fait tout son possible pour réussir, mais cela avait-il vraiment été le cas ? Elle n'en était plus sûre… Sa collaboration avec Buu s’était avérée particulièrement compliquée et les nombreuses disputes avec le démon l’avaient souvent empêchée de réagir correctement, oubliant parfois la mission qui lui l’incombait. La guerrière se mordit la lèvre inférieure. Elle n'aurait jamais dû se livrer à ces jeux infantiles et elle ignorait encore à quel point ce comportement puérile allait leur coûter cher...
— Maëllyss, ne te culpabilise pas, je sais que tu as fait ce que tu as pu, s’exclama Tayrun d'une voix réconfortante.
La fille de Gokû ne répondit pas, se contentant de détourner le regard. Le Vergassien fixa un instant la combattante. Il n'était pas en colère et encore moins déçu de son élève. Non, en réalité, il était inquiet. Pas seulement à cause du fait qu'elle ne lui ait pas ramené le collier, mais aussi parce le niveau de Maëllyss était censé dépasser de peu celui de Zoria. Que s'était-il passé sur cette planète ? Darkon avait-il augmenté les pouvoirs de Zoria ? L'agression de la Saiyanne par le Mage obscur lui aurait-elle laissé plus de séquelles qu'il ne l'avait imaginé ? Lui avait-elle diminué son aura magique ? Tant de questions qui restaient en suspens...
— Je savais que j’aurais dû t'accompagner, jamais je n'aurais permis que tu échoues ! s'exclama Genïeà l'intention de sa maîtresse.
— Qu’est-ce que ça veut dire ? lâcha Buu en plissant les yeux.
— Ça veut dire ce que ça veut dire ! Et je parie que tu n’as rien fait pour l’aider ! lança la Gardienne, furieuse.
— Comment aurais-je pu ? Elle m’a réduit en flaque d’eau avant de me bloquer au sol, fit remarquer Buu.
— Comment ? En te servant du sortilège de déblocage, par exemple ! Oh mais suis-je bête : tu ne peux pas savoir de quoi je parle, tu n’es pas un vrai Gardien !
— Genïe, calme-toi je te prie, intervint Tayrun d’une voix calme.
— NON ! C’est moi que vous auriez dû choisir ! J’étais nettement plus qualifiée que lui pour effectuer cette mission. Et si vous l’aviez fait, Lylyss n’aurait pas échoué ! s’emporta la Djinn, tandis que de la fumée s'échappait des orifices de sa tête.
— Heh, j’y suis pour rien si on a pas réussi à ramener ce fichu collier, ton amie n’avait qu’à être plus forte aussi ! lâcha Buu.
— QUOI ? s’exclamèrent les deux jeunes femmes à l’unisson.
— On se calme, jeunes gens ! Ce qui est fait est fait, on ne va pas ressasser le passé, coupa Tayrun. Le plus important maintenant est de savoir comment on va empêcher Darkon d'accomplir le rituel.
— Le… rituel ? répéta Maëllyss surprise.
— Oui, le collier est l'une des clefs permettant de réaliser une invocation très ancienne. Une fois achevé, ce dernier libère le pouvoir ultime. Une arme destructrice capable de tous nous anéantir sans que l'on puisse faire quoi que ce soit, expliqua le Mage.
— Alors, il va falloir lui reprendre le collier, déclara la guerrière.
— Oui, mais comment ? Tu sais très bien qu’on ne sait pas où il se trouve, fit remarquer Genïe.
— … moi je peux le savoir… souffla la Saiyanne.
— Quoi ? Non, Lylyss ! C’est beaucoup trop dangereux !
— Tu as une autre suggestion ? répliqua la guerrière. Je suis sûre que je peux encore l'approcher sans qu'il ne s'aperçoive de rien. Après tout, c’est moi qu’il veut pas vrai ? Alors, je n’aurai plus qu’à attendre qu’il…
— Mais c’est de la folie ! Tu tiens vraiment à revivre ce qu’il t’a fait subir ?
— Non. Mais a-t-on vraiment le choix ?
— Maëllyss, même si tu parvenais à le convaincre de ta bonne foi pour le rejoindre sans qu’il ne se doute que quelque chose, ce qui est peu probable, tu ne réussiras pas à lui reprendre le collier. Une fois qu’il t’aura sous la main, ne te lâchera plus. Tu seras prise au piège et tu n’es pas encore prête pour l’affronter toute seule, alarma le Vergassien.
— Alors que nous reste-t-il comme solution ? questionna la fille de Gokû.
— Je crains malheureusement qu’il n’y en ait aucune. Le collier était le plus difficile à obtenir, et il est fort probable que l'Obscur se soit mis à la recherche des autres clefs ou qu'il les aient déjà en sa possession, répondit le Mage.
— Et quelles sont ces autres éléments au juste ? s'enquit Genïe, curieuse.
— Pour que le rituel s'accomplisse, il lui faut un enfant, un Mage au coeur pur, ainsi qu'un guerrier. Sans oublier le collier.
— Un... un guerrier ? répéta Maëllyss intriguée.
— Oui, mais pas n'importe lequel. Le rite fonctionne par additions de pouvoirs : plus les clefs qu'il utilisera pour le réaliser seront importantes, plus son pouvoir sera grand et dangereux.
La jeune femme se figea sur place, le regard frappé de stupeur. D'aussi loin qu'elle se souvienne, il n'existait aucun combattants plus forts que ceux de la Terre, hormis Buu. Et si Darkon avait besoin des plus puissants qui soient.m... il allait sûrement chercher sa victime parmi sa famille ou ses amis. Mais lequel et qu'allait-il en faire exactement ? S'agissait-il d'un banale rite de transfert de pouvoirs ? D'un sacrifice ? Ou pire encore : les deux... La Saiyanne déglutit, horrifiée par ses propres analyses. Quelle que soit le procédé de ce culte diabolique, il fallait à tout prix empêcher qu'il se réalise. Mais comment ? Darkon possédait le collier et il devait déjà probablement avoir l'enfant... L'enfant ? Les yeux de Maëllyss s'écarquillèrent d'effroi tandis que les paroles de son ancienne camarade raisonnaient dans sa tête.
— Qu'est-ce qu'il se passe Lylyss ? demanda la Gardienne, inquiète.
— Zoria... elle m'a dit que Darkon l'avait choisie pour porter sa descendance... confia la Saiyanne tandis qu'une boule se nouait au fond de sa gorge, l'empêchant d'avaler correctement sa salive.
— Cela ne me surprend guère ! Elle fait partie des Magiciennes les plus puissantes de son cycle. Et si cela se trouve, elle est sans doute déjà enceinte. L'Obscur va sûrement se servir du bébé pour le rituel, indiqua le Vergassien.
— Bon, bon, ce n'est pas que je m'ennuie, mais j'ai des choses bien plus intéressantes à faire que rester là à écouter vos stupides histoires. À la prochaine ! annonça Buu en tournant les talons.
— Un instant, Buu, l'interpella Tayrun.
— Qu'est-ce que tu veux encore ? lança le démon d’un air dédaigneux sans même se retourner.
— Laisse la famille de Maëllyss tranquille et ne t'avise surtout pas de leur faire du mal ou tu auras affaire à moi, avertit le Mage d'une voix autoritaire.
— Cesse de me donner des ordres, sorcier, je ne suis pas ton larbin ! répliqua le Djinn avant de se volatiliser.
Maëllyss s’apprêtait à faire de même, quand la main du Vergassien se posa sur son épaule, l’obligeant à mettre son geste en suspend. Surprise, la Saiyanne fixa son mentor.
— Reste ici, indiqua le Mage, d’une voix calme. Genïe ramène-là sur Vergas pour qu’elle se repose et veille à régénérer ses pouvoirs, elle en a besoin.
La Majin acquiesça d’un signe de tête et s’approcha de son amie.
— Quoi ? Et ma famille ? Buu va sûrement les rejoindre. Je ne vais quand même pas les laisser se faire massacrer, paniqua la fille de Gokû.
— Ne t’inquiètes pas, je le surveille. Je ne permettrai pas qu’une chose pareille se produise.
— Et pour Darkon ?
— Il ne fera rien pour l'instant, vas maintenant.
— Mais...
— Fais ce que je te dis, insista le Vergassien d’une voix ferme.
Dernière édition par Lyne le Jeu Déc 31, 2015 13:40, édité 1 fois.
Buu : La quête d'un nouveau destin ! Nouvelle version !
[center]Buu est brusquement aspiré dans un univers parallèle au sien où des rencontres inattendues feront basculer sa vie…
Premier Arc : Terminé Second Arc : Terminé Troisième Arc: [Synopsis des chapitres en cours]
Voici un chapitre un peu spécial, car il a été écrit par Omurah sous ma direction! Je te l'ai déjà dit, mais je le refait : un grand, grand merci à toi pour ce beau cadeau!, il est top!!!
Goten avait finalement eu raison de Trunks. Il avait convaincu ce dernier de se transformer en Gotenks au moins une fois par semaine pour éviter de rouiller et de perdre la main de ce personnage, cet avatar, qui certainement était prédestiné à tenir à nouveau un rôle ou un autre dans les pages de l’histoire de leur belle planète, une fois l’ancienne génération sur le banc de touche. Ils s’étaient entrainé toute la matinée… alternant entrainement solo en état de fusion et combat en un contre un lorsque cette dernière se dissipait et qu’il fallait patienter à nouveau avant de pouvoir la relancer.
Ils se trouvaient désormais en ville, toujours sous la forme de Gotenks, à barboter dans une piscine publique avec un verre de soda glacé à la main gauche et une bande-dessinée toute neuve à la droite. La fusion prendrait normalement fin d’ici une quinzaine de minutes. Gotenks faisait encore quelques longueurs - à la seule force de ses jambes et le dos bien droit - en compagnie d’autres enfants et adultes, sans leur prêter trop attention, l’inverse n’étant évidemment pas vrai vu le style de nage saugrenue auquel l’enfant se prêtait. Gotenks ne remarqua pas tout de suite l’eau de la piscine qui se mettait à buller de plus en plus. Quelques minutes plus tard… la quasi-totalité des baigneurs étaient d’ailleurs sortis de l’eau, devenue soudainement bouillante. Le guerrier lui, était piqué par la curiosité et menait déjà l’enquête en inspectant la surface de l’eau chloreuse… ce n’est que lorsque cette dernière prit une teinte rosée passablement inquiétante que le métis se décida enfin à s’immerger entièrement pour tirer cette drôle d’histoire au clair.
Les remous de l'eau le gênaient moins, une fois habitué ; il se laissa couler tout au fond de la piscine jusqu'à ce que ses pieds foulent le sol carrelé. Il commença ensuite à marcher un peu au petit bonheur la chance, yeux ouverts. Gotenks sentit soudain quelque chose agripper violemment sa jambe. En panique il se mit à sauter maladroitement puis à nager si vite qu'il fit trois fois le tour du périmètre de la piscine quasiment sans s'en rendre compte.Gotenks s'immobilisa un instant… baladant un regard nerveux aux quatre coins du fond de la piscine. Rien. Pourtant, il y avait forcément quelqu'un et cette personne était assez douée pour dissimuler parfaitement sa présence… à croire qu'à chaque fois que Gotenksregardait à gauche… cette personne se plaçait à droite etvice versa.
Le métis reçut un nouveau coup en plein dans les cervicales et ouvrit la bouche en grand sous la douleur, buvant la tasse. Il reprit ses esprits assez tôt pour éviter le coup de coude à destination de son plexus et agrippa le bras de son agresseur tandis que le flou causé par les remous aqueux l'empêchait encore de prendre connaissance de son identité.
Le combattant tenta rapidement de broyer le membre supérieur qu’il avait fait prisonnier et eut la surprise de sentir ses doigts s’enfoncer dans une espèce de masse caoutchouteuse. Il ne tilta pas tout de suite et se prit un nouveau coup en plein ventre ; coup qui lui fit rendre immédiatement son déjeuner. Gotenks coula lentement en direction du fond de la piscine mais y posa un genou lorsqu’il l’atteignit, s’évitant ainsi de sombrer. Reprenant un peu ses esprits, il se décida alors de sortir de l’eau en quatrième vitesse, car à ce train là il allait se prendre un coup qui l’enverrait définitivement dans les vapes. Et tomber dans les vapes sous l’eau n’était pas vraiment la plus brillante des idées.
Le métis fit frémir son aura et entama une ascension fulgurante qui le porta d’abord hors de l’eau puis jusqu’à un bon demi-kilomètre de hauteur. Il sentit immédiatement une présence dans son dos et se retourna dans un coup de poing circulaire qui ne rencontra que le vide tandis que l’adolescent se prenait un uppercut assassin en plein menton, l’envoyant une bonne centaine de mètres plus haut.
Gotenks, complètement sonné, eut toutes les peines du monde à se stabiliser en l’air et semblait même dangereusement perdre, peu à peu, la concentration éminemment indispensable à sa lévitation. Il n’empêche que les quelques secondes de répit qu’il eut alors lui permirent de rassembler les souvenirs qu’il avait des quelques dernières secondes et de deviner enfin, sans trop y croire, l’identité de la personne dont il était la proie. Cette même personne qui se cachait dans un nuage que le guerrier finit par localiser à une quarantaine de mètres devant lui. Ce nuage n’avait rien de naturel, pas plus que la poignée d’autres qui ceinturaient le périmètre sur un large rayon. Anormaux car, déjà, ils étaient roses. Et ensuite… ils étaient roses !
Gotenks tendit une main en direction du nuage au cœur duquel se terrait l’ennemi et commença à charger un Kikoha éclatant. Il décocha ensuite l’obus après avoir ajusté son tir en étirant la langue sur le côté et en fermant un œil. Le Kikoha se rua vers sa cible et y pénétra pour y disparaître dans un éclat aveuglant accompagnant le bruit d’une explosion monstrueuse. Le nuage était désormais entièrement dissipé et découvrait ainsi le corps fumant de Buu, qui se tenait debout, bras croisés.
La fusion s’approcha et se frotta les yeux pour s’assurer qu’il n’avait pas la berlue.
— Buu ?? Je rêve, c’est pas possible ! C’est quoi ce cauchemar… t’es quel genre de monstre, toi ? Maëllyss t’avait enfermé dans une bouteille !!
— Attends Gotenks, dis-moi d’abord combien de temps de fusion il te reste ? interrogea Buu.
— Genre, je vais te dire ça. Et puis à quoi ça te servirait d’ailleurs, t’as qu’à tabler sur la durée maximale ; c’est pas comme si j’avais de quoi te foutre un coup de pression. Attends, attends… qu’est-ce que je raconte moi…. MAIS QU’EST-CE QUE TU FOUS LÀ BORDEL ?? Pourquoi tu veux pas juste crever gentiment… ?
Gotenks se mit à larmoyer ridiculement de frustration. Buu était tout sauf un adversaire intéressant ou prenable. Même lui avait fini par se faire à cette raison. Alors, le voir libre et vivant, c’était vraiment un coup à se taper une dépression instantanée.
— Gotenks… il te reste combien de temps de fusion ? répéta le Djinn qui commençait à perdre patience.
— Cinq minutes, pourquoi ?
— Alors, passe en super Saiyan 3 rapidement avant que ça finisse.
— ….
— Dépêche-toi gamin, j’ai envie de m’amuser avec toi !
— Tu es encore dans tes délires de te trouver un adversaire à ta mesure ?
Pour seule réponse, Buu se rua sur l'adolescent en armant le poing ; Gotenks fit de même et les deux poings rentrèrent en collision dans un fracas assourdissant. Buu continuait de maintenir la pression sur le poing de Gotenks, pour le forcer à se lâcher. Ce qui arriva vu que pour ne pas plier sous la pression du poing du Majin … le guerrier passa en super Sayian 3 ; mais le déséquilibre temporaire que Buu avait mal anticipé fit que le poing de Gotenks alla s’abattre sur sa joue, le projetant sur plusieurs dizaines de mètres. Buu se secoua la tête en se filant trois baffes et prit ensuite la mesure du niveau de protection de Gotenks. L’atteindre au corps à corps sans y laisser des plumes allait s’avérer délicat. Du moins, compte tenu de l’état régressif dans lequel il se forçait à se cantonner, se pvrivant ainsi totalement du recours à la puissance de ses hôtes.
— Heh, ce ne sont pas des kikohas normaux ça, dis-moi ! Tu peux en faire combien des comme ça en tout ?
— Viens goûter, fit Gotenks, essoufflé, mais prenant son courage à deux mains et agitant l’index d’avant en arrière.
[Buu ne répondit pas à la provocation et porta le pouce et l’index au menton en signe de réflexion. Gotenks se sentit du coup un tout petit plus en confiance, en voyant que Buu ne l’avait pas attaqué directement. Il se sentit même pousser des ailes… qui l’envoyèrent à la charge de son adversaire toutes voiles dehors et toujours entouré de ses grenades protectrices. Gotenks arriva à la position de Buu bien plus vite qu’une balle de fusil. [/color]Le démon esquiva d’un bond sec en ramenant les jambes au niveau de son thorax… Gotenks lui passa dessous et freina à grand-peine. L’adolescent n’avait pas encore totalement fait volte-face que l’une de ses grenades se détachait déjà de l’amas et se ruait vers un Buu qui eut à peine le temps de s’étonner ; il se pencha en arrière juste à temps pour que la sphère brûlante ne lui arrache rien de plus qu’une portion de visage.
Le Majin se redressa puis remodela son visage tout en affichant un sourire démoniaque. Il se mit alors à rire franchement… mais afficha ensuite un air totalement à contre-pied du précédent, sa face prenant un air triste et austère sous le regard perplexe de Gotenks.
— Qu’est-ce qu’il y a ? Pourquoi tu fais cette tête ? interrogea le métis.
— Parce que je t’aime bien… mais que dans deux minutes tu ne seras plus en mesure de m’amuser et je vais devoir te tuer, avoua le Djinn.
— C’est pas grave, il restera encore Végéta, Gokû et Gohan pour te tenir compagnie.
— Justement, je suis passablement embêté. Ils se sont mis en route là, mais le temps qu’ils arrivent tu seras déjà mort et je ne pourrais pas me battre contre vous quatre en même temps.
— Euh… vas te faire soigner parce que ça devient vraiment grave, là…
Gotenks eut à peine le temps d’achever sa phrase qu’il se sépara en deux être parfaitement distincts sous le regard surpris de Buu et la mine tout aussi perplexe des deux en cause. Son Goten fut le premier à porter la main à l’arrière de sa tête, avec un sourire benêt.
— On a dit cinq minutes ? Hahaha… euh, bah on a dû se tromper dans nos calculs.
— Tu ne paniques pas ? s’étonna Buu. Ah, j’ai compris. À cause des boules de cristal, c’est ça ?
— Possible, fit Goten en se grattant l’oreille d’un air dédaigneux.
— On verra ça. Chaque chose en son temps.
Buu se déplaça soudainement en zigzaguant en direction de Trunks qu’il avait choisi comme première cible. Ce dernier, ne parvenant tout à coup pas à masquer sa panique pour se donner quelque contenance devant Goten, se laissa subitement tomber de tout son poids à travers l’atmosphère et jusque dans la piscine qu’il avait quittée plus tôt. Toute l’eau de cette dernière en fut violemment expulsée jusque très haut dans le ciel ; Buu ne prit pas la peine d’esquiver l’immense giclée et passa au travers, fusant vers le point d’atterrissage du fils de Vegeta.
Ce dernier s’en rendit compte en panique et chercha à se décaler de sa position mais n’en eut pas le temps. Le démon lui tomba dessus comme un mortier, poing sur la tête. Trunks fut enfoncé comme un clou et perdit connaissance treize pieds sous terre. Buu d’abord parfaitement incrédule devant le peu de résistance du gamin, finit par rire aux éclats. Son rire s’étira en continu sur trois bonnes minutes, tant il trouvait la situation grotesque… Mais un Kikoha plat et tranchant cassa l’ambiance, lui arrachant la moitié du corps avant d’aller se ficher profondément dans le sol.
Le démon n’eut même pas à chercher des yeux le responsable pour savoir que ça, c’était signé Goku. Et si ce dernier se permettait de gaspiller ainsi son énergie dans une attaque qu’il savait parfaitement désuète face à lui, c’est qu’il était dans l’état d’esprit très exact que ce dernier escomptait. Le second round allait être amusant.
Buu s’éleva majestueusement à la verticale, plus vite que n’importe quel TGV. Il arriva bientôt dans la zone où il avait laissé Goten – ayant tantôt préféré courir un seul lièvre à la fois. Ce dernier se trouvait désormais entouré de son frère et de son père ainsi que de Vegeta.
— Tu as de la chance petit, c’était ton tour de danser un peu. Mais ton père est venu saboter la fête apparemment.
Gohan retira ses lunettes en silence tandis que Végéta faisait tournoyer son épaule et son cou, s’échauffant dans son coin, sans un regard pour Buu. Gokû fut en fait le seul à regarder Buu sans discontinuer. Ce qui signifiait probablement qu’ils avaient déjà tiré à la courte paille… et qu’il était le challenger.
— Non. Je vous prends tous en même temps. J’ai eus mon compte de combat solo, indiqua le démon.
— Ah ? C’est problématique ça… je suis ton adversaire, essaye déjà de me battre avant de viser plus haut, répondit le père de Gohan.
— Non, j’ai dit.
Buu fonça en ligne droite en direction de Gohan qui essuyait toujours ses lunettes et n’eut pas le temps de se protéger du coup de boule qu’il s’était pris en plein nez. Il saignait abondamment et son esprit accusait le choc d’un événement auquel il n’était pas préparé. Par réflexe il tendit la main face à lui et lâcha une vague déferlante surpuissante… mais désordonnée, dont une portion happa néanmoins un quart du corps de Buu.
Le Djinn se reforma et, déjà déçu de Gohan, prit la direction d’un mets peut-être un peu plus raffiné, à savoir Végéta. Ce dernier l’attendait de pied ferme et lui enfonça un poing dans l’abdomen avant qu’il n’ait eu le temps de lui coller, à lui aussi, un coup de boule. Végéta fit ensuite un saut parfaitement calibré en arrière et, tendant le bras, libéra un bang destructeur qui choqua le démon de l’intérieur, l’envoyant à des milliers de kilomètres en arrière et déréglant momentanément la perception qu’il avait de son environnement. Lorsque Buu se stabilisa enfin, un long voyage l’attendait pour retourner à la position d’où il avait été éjecté. Un voyage qui ne lui prendrait évidemment qu’une poignée de secondes au pire.
Mais en attendant, ses oreilles sifflaient ; il fut pris d’un violent mal de tête et hurla un peu avant de se calmer et de retrouver une respiration plus mesurée. Il ne pouvait quand même pas se vexer ou s’énerver du fait que Végéta ait placé un joli coup – puisque du challenge, c’est ce qu’il ne cessait de quémander depuis son arrivée sur Terre. Et puis bon, des attaques soniques… la belle affaire !
Bien qu'encore sonné, le Djinn revint en un clin d’œil dans la zone où se trouvaient les Saiyans. Gohan s’était plus ou moins remis du coup en traître et le regardait d’un œil particulièrement méprisant. Gokî, lui, avait le même air concentré que Buu avait observé avant son petit aller-retour. Végéta quand à lui souriait… un Big-bang bien juteux au creux la main. Il avait eu le temps d’en créer un, c’était même la seule raison de son attaque sonique. libérer du temps et rien d’autre.
Cette fois, Buu s'énerva passablement, sans même s'en rendre compte. Certes, il avait baissé sa garde plus ou moins volontairement... mais cette attaque qui apparemment s'avérait n'avoir été pensée que pour gagner du temps, lui avait fait quand même diablement mal. Alors, si elle n'était que l'entrée... quel goût allait avoir le plat de résistance ? C’était évidemment plus de la curiosité que de la peur, qui motivait ce questionnement.
Il ne le saurait pas tout de suite, car Gohan semblait décidé à lancer une petite session de négociation. Probablement plus pour la forme et par principe que par conviction de réussite.
— Buu… je croyais que ma soeur t'avait enfermé dans une Lampe. Comment es-tu sorti au juste ?
— Tu penses vraiment que c’est la question la plus intéressante à poser en ce moment ? sourit Buu tout en détaillant le fils de Gokû du regard, s’amusant de son endimanchement. Et pour cause ; c’était le seul à ne pas être en tenue de combat.
— Je vois difficilement question plus intéressante, indiqua le métis.
— Oh moi, j’en ai une : lequel de vous trois est le plus fort ?
— Ne détourne pas le sujet, Buu. Réponds à ma question, insista Gohan.
— Bon très bien. Si tu veux tout savoir, j’ignore qui m’a libéré. Mais qui que ce soit, il a bien fait, sans quoi je n’aurais pas pu m’amuser avec les deux petits ! D’ailleurs j’y pense… vous n’avez pas réussi à me battre la première fois. Qu’est-ce qui vous fait croire que cela sera différent cette fois-ci ? lâcha-t-il avec un sourire dévoilant l’intégralité de ses dents.
Buu se détourna de Gohan - qui l’ennuyait définitivement - et observa plutôt Gokû en attente d’une réponse. A mesure que les secondes s’écoulaient, les traits du visage du Saiyan se détendaient malgré tous les efforts qu’il faisait pour garder un air sérieux et dur. Un petit début de sourire amusé força d’ailleurs sa route au coin de ses lèvres.
— Le plus fort ? C’est moi évidemment, quelle question…, fit Gokû avec un regard en coin pour Végéta, espérant secrètement une réaction de sa part.
— Tiens donc, fit le Majin sur un ton faussement intéressé. Mais toi, tu as quoi à part le Genkidama au fait ? Et juste pour info, tu peux être sûr que je ne te laisserai pas le temps d’en charger un, faut pas rêver hein !]
— Survie déjà au Big Bang de Végéta et on en reparlera d’accord, rétorqua le père de Gohan dont le sourire s’était légèrement élargi et le regard adouci. Ce qui lui donnait paradoxalement un air transcendant qui ne disait rien qui vaille à Buu.
Le Majin avait d’ailleurs presque oublié le Big Bang que Végéta tenait toujours dans une main, à la manière du plus aguerri et endurant des serveurs de restaurant. Végéta restait tranquille, se contentant lui aussi d’afficher silencieusement un petit sourire patient.
— Mais bien sûr que je vais survivre à cette boule ridicule. D’ailleurs tiens, ramène-toi Végéta… je me défendrai même pas, tu peux approcher sans crainte, assura Buu en tendant la joue et en croisant les bras derrière le dos.
Le signal de départ.
Le prince des Saiyans s’approcha en un clin d’œil de la gigantesque gomme rose et lui scotcha l’attaque Big Bang non pas au visage - comme unilatéralement convenu - mais en plein dans le ventre avant d’éjecter le tout au loin, à la manière d’un joueur de baseball.
Buu ne se souvenait pas avoir connu pareille douleur. Peut-être qu’il se trompait, mais dans son état actuel, rassembler ses esprits et ses souvenirs étaient une toute autre histoire. Il baissa les yeux en direction de la bombe à la densité au-delà de l’extrême et qui s’enfonçait progressivement dans son estomac tout en l’éjectant au loin à vitesse grand V. Le Djinn tenta de rire de sa situation, mais un son aigu et haché fut tout ce qui trouva le chemin de sa bouche.
Le Majin tenta d’éjecter la sphère en gonflant le ventre, mais ce fichu Big Bang avait une force défiant toute logique. Végéta n’avait vraisemblablement pas donné son maximum lors de leur précédent affrontement, probablement par manque de temps et de préparation. Buu n’eut pas le temps de recourir à sa tricherie favorite : couper un bout de lui-même pour se reconstituer à partir de celui-ci. Il n’en eut pas le temps car Végéta se trouvait dans son dos. Aussi impensable que cela soit… Végéta se trouvait dans son dos - au Sud donc - alors que Buu le pensait loin devant lui, au Nord, à des dizaines de kilomètres de distance, avec Gokû et Gohan, là où il l’avait laissé. Et le guerrier n’était pas venu les mains vides… un deuxième Big Bang reposait au creux de sa main droite et il l’enfonça dans le dos du démon lorsque celui-ci arriva à portée.
La douleur de Buu ne fut pas doublée mais décuplée – le KI n’ayant probablement rien de mathématiquement correct. Il se sentait progressivement noyé par les deux bombes qui s’attiraient l’une, l’autre et le tenaient fermement en tenaille. Buu perdait pied avec sa conscience, c’était inédit. Il avait sciemment laissé faire une bonne partie du processus. Et réalisant maintenant être la proie... c'était à lui de trouver une solution miracle pour suivre. Il l'avait cherché. Il avait désiré vivre cette expérience et connaître un tant soit peu la saveur du danger. Ses pensées s’évanouirent à l’instant où sa tête entra en collision avec une immense masse compacte - et brûlante - de KI. Le goût amer du Kaméhaméha emplissait sa bouche. Gokû venait d’ajouter sa touche personnelle à l’enchaînement de Végéta pour s’assurer que le démon ressortait vivant de cette mélasse radioactive - ce qui restait probable - en ressortirait au moins amoindri à jamais.
Le démon se ‘noyait’ toujours et ne faisait plus la différence entre le haut et le bas… ou entre les grondements du ciel et les cris de Végéta qui gueulait sur un Gokû qui ne cessait pour autant pas d’alimenter son Kaméhaméha ‘light’ pour empêcher au Djinn toute tentative d’évasion, mais prenant garde à ne pas perturber la foulée des Bigs Bangs. L’heure était grave. Buu avait peur…
Enfin… il n’avait pas peur de cette technique, non. En ressortir ne serait pas trop difficile, il trouverait bien quelque chose. tant il avait de cartes dans sa manche. Il avait surtout peur des séquelles éventuelles qu’elle aurait sur sa constitution, car en sortir prendrait du temps, or il n’avait jamais soumis son corps à une telle épreuve et s’inquiétait de se découvrir pour la première fois des limites.
Mais chaque chose en son temps. D’abord sortir de là. La douleur était inimaginable, mais Buu avait l’intelligence de ne plus se payer le luxe d’y prêter plus d’attention que ça. Une première idée lui vint et il la mit immédiatement en application. Se liquéfier. Ce fut un échec… la douleur lui empêchait le minimum de concentration indispensable pour se faire. Bon… chercher autre chose dans ce cas. Une nouvelle idée lui vint alors, la plus évidente d’ailleurs : se laisser détruire.
Résister était en effet la pire option, car elle éreintait sa structure mentale, or c’est de là que Buu tirait toutes ses propriétés miraculeuses. Son corps en revanche lui était théoriquement un droit inaliénable. À moins que l’homme ait déjà inventé un moyen de se battre contre de la fumée...
Le Djinn se laissa détruire suffisamment pour être un peu plus libre dans ses mouvements jusqu’ici restreints par le Kaméhaméha et sa position alambiquée. L’attaque désormais essoufflée de Gokû l’avait rendu en une espèce de bâton de gomme encore solide, ce qui l’arrangeait totalement. Il pivota légèrement sur lui-même avec pour objectif de forcer les deux Bigs Bangs à tourner sur leurs axes. Leur devinant une fragilité - dans le maintient et la polarité - encore plus ridicule que celle d’une flamme de bougie sur une piste de formule 1. La manœuvre fut aussi facile que fructueuse. À peine Buu avait-il fait un seul misérable tour sur lui-même que les deux Bigs Bangs s’affolaient dans une farandole furieuse, frottant finalement l’un contre l’autre en sens inverse et de plus en plus vite… et plus vite que ça encore.
La friction permit au démon de progressivement partir en fumée - littéralement - plutôt que d’être désintégré par l’écrasante puissance des deux attaques qui finirent par s’entre-dévorer dans une explosion sans commune mesure. Gokî et Végéta étaient déjà loin… ayant anticipé cette explosion ; et n’ayant, du coup, pas assisté à la manœuvre de Buu qu’ils pensaient désintégré pour de bon.
Leurs sourires - enfin, pour Goku - s’effacèrent lorsque l’un des deux vit un peu par hasard, le nuage de fumée rose qui planait au-dessus de leur tête, sonnant leur glas.
Buu reprit sa forme normale et se roula immédiatement en boule. Gokû, Végéta et Gohan tentèrent immédiatement de battre en retraite, un gros brin de panique dans le regard, mais n’en eurent absolument pas le temps. Ce qu’ils avaient deviné se passa. Le Majin leur tomba dessus avec la force d’une boule de bowling et profitait du rebond occasionné pour aller s’écraser sur le dos ou la tête de chacun d’entre eux alternativement.
Il faisait ainsi l’aller et venue à un rythme plus infernal que la plus endiablée des parties de pinball. Gokû, Végéta et Gohan se faisaient victimiser copieusement tandis que leurs corps souffraient tous les martyrs du monde. Le bruit des os brisés - et la couleur rouge qui imbibait macabrement les vêtements - devenaient de plus en plus insupportables pour les sens affolés de Goten, spectateur horrifié, spectateur impuissant.
— Il suffit, Buu, arrête ça immédiatement, retentit une voix masculine derrière lui.
Surpris, le Djinn mit son dernier geste en suspend - permettant ainsi à Gokû de se dégager afin de reprendre son souffle - Le Djinn ne se retourna pas, se contentant, simplement de plisser les yeux. Cette voix… il commençait à bien la connaître à présent. Et pour cause : elle appartenait à la seule personne qu’il espérait ne plus croiser sur sa route…
Tayrun.
Dernière édition par Lyne le Dim Jan 03, 2016 1:13, édité 3 fois.
Buu : La quête d'un nouveau destin ! Nouvelle version !
[center]Buu est brusquement aspiré dans un univers parallèle au sien où des rencontres inattendues feront basculer sa vie…
Premier Arc : Terminé Second Arc : Terminé Troisième Arc: [Synopsis des chapitres en cours]
Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990 Chapitre 138: publié Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction
Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre: viewtopic.php?f=42&t=6774 abandonnée
Oui, effectivement il y a eu un petit souci... j'ai pas réalisé lors du postage que c'était presque illisible tellement c'était petit et j'ai pas vraiment fait attention à ça, *sbaffe* Bref, c'est corrigé à présent! Navré pour le petit désagrément. J'espère que cela n'a pas trop entaché la lecture...
Buu : La quête d'un nouveau destin ! Nouvelle version !
[center]Buu est brusquement aspiré dans un univers parallèle au sien où des rencontres inattendues feront basculer sa vie…
Premier Arc : Terminé Second Arc : Terminé Troisième Arc: [Synopsis des chapitres en cours]
J'espère qu'il plaira. Sinon ma foi tant pis pour moi :p Mais malgré toutes les embuches qui se sont dressées devant moi, j'ai pris un réel plaisir à écrire ce chapitre. (Bon j'en ai toujours pris, hein !) mais là c'est particulier. Je me suis particulièrement éclatée sur celui-ci et j'espère que vous en aurez tout autant. 
- auquel cas, j'ai rien dit. N'empêche, elle me fait toujours sourire quand elle plisse les yeux x) ; Et puis ça permet à Buu d'avoir de bonnes répliques donc ça compense. D'ailleurs, pour ce qui est des personnages le rendu de Buu est toujours aussi bon, très naturel et pertinent. Dans la forme comme je te l'ai déjà dis ça m'a l'air bien plus solide et fluide qu'avant, peut-être que c'est dans ma tête, mais le lecteur est roi x) ; pour ce qui est de l'intrigue... je ne la saisis pas encore pleinement. Je n'arrive pas à voir quel est l'enjeu principal de cette histoire. ça ne peut décemment pas être le collier ou la défaite de Darkon qu'on a vu deux-trois fois à tout casser. Je dirai donc que c'est probablement les retrouvailles avec la famille Son, ou encore l'évolution de la relation Buu-Maelyss. Voire le devenir de Buu. Bon, du coup niveau enjeu le potentiel est bien là, je suis curieux de voir ce que ça va donner alors